L'Association des Lignages de France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les nouveaux,
en leur
demandant de réaliser un thesaurus agnatique ci dessous des
porteurs du nom dévoués au Bien Commun et un blason
repris ou créé.
Voici un blason Barrois :
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou fabriqué, l'A.L.F., en 2023,
sans dissimulation, le reprend pour apporter à cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
La famille est originaire du Comté-Duché de Bar.
Guislain
Barrois &
|
Guislain
Barrois 1630-1681
&
Marie
Deleplanque 1640-1703
|
Jean-François
Barrois 1663-1731
Notaire,
Grand Bailli et Receveur du comté de Brias pendant 31 ans
Bourgeois d'Arras &
Catherine
Legrand
Jean François Barrois
Catherine Legrand
|
Jean Baptiste Barrois,
Natif de Houdain, établi boourgeois de Lille, le 19 février
1726,
Epoux de Marie-Marguerite Scheppers
(au XVI° siècle, un ancêtre de la famille Scheppers était au
service de l’empereur en qualité d’amiral).
Dont deux branches :
Marchand,
juge consul, syndic et trésorier de la chambre consulaire de Lille, né à Lille
en novembre 1729 épousa Marguerite Lucet, née à Doullens en février 1729
« 21 octobre 1785
Contrat de mariage de François-Joseph Barrois et
Alexandrine-Joseph Virnot.
Sont comparus le Sieur François-Joseph Barrois, fils du Sieur
Jean-Baptiste-François Barrois, ancien Juge-Consul et directeur de la Chambre
de Commerce et de Dame Marguerite Lucet, son épouse, demeurant en cette ville,
accompagné et autorisé de ses dits père et mère :
Du sieur Jean-Baptiste-Thomas Barrois, son frère et de dame
Eulalie-Sophie-Séraphine-Joseph Malfait son épouse.
Du sieur Philippe-Joseph Mahieu, négociant et de dame
Isabelle-Louise Barrois, sa tante
De maitre Albert Eusèbe Evrard Cuvelier, avocat en parlement
et négociant et de dame Marie Marguerite Joseph Mahieu, son épouse, sa cousine
germaine.
Des sieurs, Jean-Baptiste, Augustin-Joseph, Benjamin Joseph,
Jules-César et demoiselle Reine-Joseph Rouzé, ses cousins germains.
De Maître Henri-Joseph Waymel, avocat en parlement et de dame
Marguerite Isabelle Rouzé, son épouse.
Et du sieur Philippe Edouard Derode, négociant et de dame
Sophie Charlotte Rouzé, son épouse ; les dites dames Waymel et Derode, ses
cousines germaines, d’une part
Demoiselle Alexandrine-Joseph Virnot, fille du sieur
Urbain-Dominique Virnot, négociant, ancien Juge-Consul et Change du Roy,
demeurant en cette ville et de dame Catherine-Joseph Charlotte Lenglart, son
épouse, accompagnée et autorisée de ses dits père et mère.
Des Sieurs Pierre-Urbain, Dominique-François et Louis-Joseph
Virnot, ses frère.
Des Demoiselles Catherine-Charlotte-Julie-Marie Virnot, ses
sœurs, la première épouse du sieur charles Marie Désirée Lethierry ;
De Dame Catherine Pélagie Carpentier, veuve du sieur Philippe
Edouard Vanhoecker, sa grand tante maternelle ;
Du Sieur Charles Louis Virnot, sr de la Missart, trésorier de
cette ville, son oncle maternel et de dame M arie
Reine Alexandrine Lenglart, son épouse, sa tante maternelle.
Du Sieur Charles-Joseph-Marie Lenglart, négociant et du
magistrat de cette ville, son oncle maternel et dame Marie Anne van Nuffel, son
épouse.
De Dame Marie reine Blanche Joseph Lenglart, veuve du sieur
jean Chrysostome de brigode, Sr de canteleu, satante maternelle
De Maître Charles-Henry de savary, Conseiller du Roi à la
gouvernance du souverain baillage de Lille et Dame Alexandrine Marie Joseph
Virnot son épouse, sa cousine germaine.
De Demoiselle Charlotte-Joseph Virnot, aussi sa cousine.
De Maitre Pierre-Louis-Joseph Carpentier, Conseiller du Roi à
la dite gouvernance de dame Adelaide-Félicité Montaubant, son épouse.
De maitre
Jacques-Joseph-Marie Decroix, conseiller secrétaire du Roi, Maison et Couronne
de France et dame Marie- Catherine-Joseph-Louise Vanhoecker, son épouse
Et de Maitre
Jean-Chrysostome Lesaffre, avocat en Parlement et conseiller des Ordres du
Clergé et de la Noblesse de cette province, les dits sieurs Carpentier et Le
saffre, et dame Decroix, ses cousins, d’autre part
Le port de chacun des
époux fut de cent mille livres tournois ; dans celui de Mademoiselle Virnot fut
compris la maison rue de Paris avec sortie sur la rue saint Genois pour une somme de 37.000
livres. C’est dans cette maison qu’ils se fixèrent et continuèrent les affaires
de la Maison Veuve Barrois et Fils, qui leur fut cédée, jusqu’à l’époque où ils
vinerent habiter rue de Tournai dans une vaste maison qu’ils firent élever sur
les terrains provenant de l’ancienne maison religieuse de l’Abbiette. »
Lettres réunies d’Henry-Louis
Dubly: Le Caducée et le Carquois. Lille, édition du Mercure de Flandre
« Et qui sont donc nos témoins ? Un individu ne tombe pas du ciel tout d’un
coup, il a été longtemps préparé par une
suite d’ancêtres qui ont tissé, sur la trame de ses jours, sa véritable
personnalité. Il est l’anneau d’une chaine qui vient du passé et qui se
continue dans l’avenir.
Les Barrois et les Virnot sont deux anciennes familles de
Flandre, véritables tribus patriarcales où l’honneur est la règle : la
vertu que les anglais nomment « respectability », mot intraduisible
en français, s’y perpétue sans aucune
défaillance de génération en génération.
Leur situation est bonne au
moment où nous les prenons, mais il faut beaucoup d’argent pour élever les
enfants que la Providence leur envoie avec une régularité que les parents
acceptent avec joie. Aussi verrons nous Francois Barrois entreprendre un long
et penible voyage par diligence, coche d’eau et felouque pour augmenter sa
situation en se créant des débouches nouveaux dans son pays et aussi à
l’étranger.
Un industriel très éclairé nous disait récemment en parlant
de cette famille : ce qui a fait la fortune de ses membres est de n’avoir
jamais rien fait. »
Madame Charles Delesalle, née Berthe Dubus-Barrois, et ceci
dit avec son autorisation expresse a vendu 1 million des terrains qui bordent
aujourd’hui le nouveau boulevard de Lille à Roubaix et qui provenaient du
lotissement d’une ferme achetée 15.000 frances en 1759. »
François-Joseph Barrois « est entreprenant, actif,
intelligent, curieux d’ art et d’histoire. Elle, une flamande à l’esprit
solide qui ne se perd pas dans les
nuées, au cœur tendre, au travail facile : la femme forte de l’Evangile, telle
qu’on peut se l’imaginer très exactement
d’après le texte sacré.
Alexandrine Barrois-Virnot « fut, pour son mari, une de
ces compagnes bien aimées qui fécondent une œuvre. L’amour n’engendre point que
des victimes ou des complices, il crée de sublimes associées.»
« La raison d’être
de ces lettres et le départ de ce négociant lillois pour un voyage d’affaires
en France et en Italie.
« Coiffé de son châpeau
couvert en soie, la queue de cheveux attachée d’un ruban ou prise dans une
bourse, la boucle de col en argent, paré d’un habit de velours de coton doublé
de satin, avec une culotte satinée turque et chemise fine à dentelle, nous
voyons très bien le sieur Barrois s’acheminer avec son représentant vers Paris,
Reims, Lyon, Cannes pour gagner, de là, les Républiques
italiennes » : Turin, Milan, Venise, Bologne, Livourne, Rome et
Naples ; au retour à Rome, Bologne, Parme, Plaisance, Gênes, Turin et Nice.
« Les voyages n’étaient pas commode à cette époque : il en fera
l’expérience. »
Au
sujet de son
représentant : « C’eût été trop
entreprendre que de faire, une première année,
le voyage d’Espagne et d’Italie. Nous sommes donc convenus
qu’après notre
séparation à Turin, il irait par voiturin à Coni,
Nice, Oneille, Port-Maurice ;
que de là, il s’embarquerait pour Livourne, verrait Pise,
Lucques ; Florence,
qu’il remontrait par Arezzo, Perugia et Foligno
jusqu’à Lorette, qu’il suivrait
par Ancone, Simgaglio, Rimini, Ferrare, Ravenne, mantoue,
Crémone, Créma, Lodi,
Milan et Côme, d’où suivant moi, il pourrait voir la
Suisse.Je n’ai pu te
consulter sur ce 1° projet et j’attendrai ton avis pour
arrêter le second. Ce
premier projet pourra demander 3 mois. »
Cette longue séparation
de six mois d’avec un époux adoré lui coûte, mais si elle sait se faire une
raison, le soin de ses enfants et ses occupations dans sa maison de négoce ne
réussisent guère à la distraire, au fond. Elle use d’un style qui porte bien sa
date, ses finales sont très XVIII° siècle
et nous feraient sourire si nous les sachions, sous la paille des mots,
voir le grain des sentiments.
« Parfois aussi, la
poésie savait s’allier au sens pratique. Une dame Barrois tenait à Lille la
comptabilité complète de ses ateliers. Un gentil oiseau aux couleurs vives et
au ramage cristallin lui tenait compagnie et virevoltait autour des longues
colonnes de chiffres ; un jour l’oiseau disparut ; on le rechercha en vain. On
finit par le trouver, baignant dans une tache de sang entre deux feuillet d’un
grand livre… trop brusquement refermé. »
Extraits de lettres de
François-Joseph Barrois
Le voici à Paris :
« La fête de ce matin n’a point réussi : la revue s’est commencée à
une heure au lieu de dix, comme on l’avait annoncé. Le Ballon, qui devait
partir à midi, n’est arrivé qu’a deux heures. Il a fait de grands et longs
efforts pour s’élever, il n’a jamais pu quitter la terre, au moins jusqu’à trois
heures, que, las de l’attention, nous sommes revenus. Nous n’avons pu diner
qu’a 4 ½ heures, et c’est en attendant de sortir pour la fête du soir, que je
t’écris ces lignes. Je souhaite que cette fête soit plus heureuses que celle du
matin. Je vais demain à l’Assemblée nationale ; on y doit traiter des
Garde-Nationales ; je dîne ensuite chez M. Dumoussay, et je te marquerai
demain soir si je partirai décidemment mardi pour Reims, ou point. Il n’y
aurait, comme tu le sais, que les affaires qui pussent me retenir, et je ne les
prévois pas. »
« J’ai été ce
matin à l’Assemblée
Nationale : on
y a décrété l’uniforme des
Gardes-Bourgeoises, il ne sera qu’un pour toute la
France et il n’en pourra pas être porté
d’autre après le 14 juillet 1790 :
habit bleu, parement et revers écarlate avec passepoil blanc,
collet blanc avec
passepoil écarlate, doublure blanche, boutons jaunes
portant : district
de…, et écrit au revers du pan de l’habit :
Liberté et Constitution. Il
avait été proposé quelques amendements
économiques, comme une doublure écarlate
qui est moins salissante que la blanche, veste de couleur, au lieu de
veste
blanche et de reculer le terme ( du port) des anciens habits. Mais cela
a été
éloigné par la nuée des élégants
Députés qui assistaient à la séance, sans
égard à la position de la partie beaucoup plus nombreuse
des gardes moins
aisés. Voilà donc mon habit au rebut et bien
d’autres aussi ! »
« Paris , 14 juillet 1790, 8h du soir De
retour de la Confédération, je m’empresse,
chère amie, de te donner de mes nouvelles pour
t’ôter tout sujet d’inquiétude à
cet égard. A cela près de sept à huit
ondées, dont quelques une ont duré plus
d’une demi heure et qui nous ont successivement percés
jusqu’aux os, et ce
n’est pas trop dire, car toutes les femmes étaient sans
parapluie, et c’était
le très grand nombre, parce que la veille il avait
été défendu d’en porter,
étaient, non point comme si elles étaient tombées
dans l’eau, mais comme si on
les y avait trainées : à cela près ce petit
inconvénient, dont je crains bien
qu’il y ait beaucoup de personnes d’incommodées, la
fête s’est passée sans le
moindre accident, et elle a été aussi magnifique
qu’elle a été touchante. Je ne
t’en ferai point le détail que tu trouveras dans les
journaux :
j’ajouterai seulement que le mauvais temps ne nous a pas
empéché de nous
divertir : en attendant l’arrivée des
Confédérés, nous avons dansé en rond
avec les Gardes-Parisienne et étrangères
non-députées ; mon habit
d’uniforme m’a valu tous les honneurs et les
agréments que j’ai recu ce jour,
car mon billet pour l’Amphithéâtre où se
trouvait l’Assemblée n’ayant pu me
servir, parce qu’on n’a pas voulu qu’il fut fait de
ces distinctions de
personnes, qui sont encore des fruits de l’ancien régime,
j’eusse été réduit à
me trouver sur les derniers bancs, au lieu qu’avec mon habit
national je me
trouvais au premier qui était conservé pour les seules
Gardes Nationales
étrangères et, qu’après en être sorti,
j’avais l’agrément de pouvoir reprendre
la même place ou toute autre sur le même gradin :
j’étais placé en dessous
de l’Assemblée nationale et la famille Royale. »
« Du 18 juillet,
7h ½ d m. « On nous prépare aujourd’hui de grande fêtes, je
dis « On nous » parce qu’à cela près du Serment de
Confédération, où nous n’avons été invités que comme spectateurs, on n’a
aucunement distingué les volontaires étrangers des Députés. Il y a revue
générale au Champ-de-Mars, où nous sommes tous invités à prendre les armes,
ensuite un aérostat ; l’après midi des joutes et des divertissements sur
l’eau ; le soir un feu d’artifice sur le Pont-Neuf. Illuminations et danse
aux Champs-Elysées et à la Bastille, où il ne reste aujourd’hui qu’une partie
des soubassements : on a fait aplanir le terrain, et on y a élevé une
cabane de bois ornée de feuillage,dans la même forme que l’ancienne Bastille.
Pour moi, j’irai danser à la Bastille, quand ce ne serait que parce qu’il y a
longtemps qu’on n’y a pas dansé. Les Parisiens nous fêtent on ne saurait mieux,
ils sont tous de le plus grande honnêtete à notre égard ; tout ce qu’il y a
de curieux nous est ouvert, et l’on en paye qu’autant qu’on le veut bien. Je
n’ai pu encore voir M. Scheppers ; je le ferai sans fautre
aujourd’hui. »
« Du 19, à 7h1/2
Nous avons été hier soir pour voir la joute, mais l’affluence de monde était si
grande que nous n’avons pu avancer ; nous avons été promener sur les
boulevards, et delà, nous sommes allés sur la Bastille, qui était arrangée
comme je te l’ai dit et supérieurement illuminée. On y dansait en rond en y
chantant des couplets qui n’étaient pas à la louange des aristocrates. Je m’y
suis joint un instant, mais m’étant bientôt aperçu que les Dames qui s’y
étaient mélées, n’étaient pas de la plus haute vertu, je m’en suis retiré et
nous sommes revenus à la clarté des illuminations, ce qui fort commun ici, car
je crois que, depuis que j’y suis, voilà le 4° jour qu’on en fait. Il était 10
½ quand nous somms rentrés, j’ai mangé un morceau, et j’ai été me coucher. Nous
avons appris que dans les vains efforts que le ballon a fait pour s’élever, il
s’est renversé sur quinze personnes qu’il a brulées et qu’on a du reconduire
chez elles. J’ignore si cette brûlure a été considérable. Je crois qu’il ya ce
soir, bal chez le Roi ; j’irai vraisemblablement y faire un tour. Comme il
faut que j’aille chez M. Scheppers avant l’Assemblée-Nationale, que je ne suis
pas encore coiffé, et que j’attend quelques visites ce matin, il faut que je te
quitte. Je ne t’oublierai pas pour cela, ton image est dans mon cœur, elle fait
tout mon plaisir dans les instants où je peux être un peu à moi et je ne
t’oublie pas non plus dans le tumulte des fêtes. Adieu, chère Amie. Fr.
B »
« Ici le libertinage est d’une impudence inconcevable,
et tout tend à la séduction, livres, estampes, tableaux, etc… et l’homme est
toujours homme, c'est-à-dire une créature bien faible. Compte toujours sur tous
les sentiments de mon cœur ; avec la grâce de Dieu, ils ne te manqueront
pas de ma vie. Ton tendre et fidèle époux. »
« J’ai employé la
journée d’hier à voir, le matin, la Bibliothèque du Roi et, l’après-midi, le
Garde-Meuble de la Couronne, les Champs-Elysées et les pompes à feu qui donnent
l’eau à tout Paris. Je compte voir aujourd’hui MM. Féline, Lasseray et
Dulmoussay : Nackten verra lui seul les personnes avec lesquelles nous ne
sommes pas liés, pour me laisser le
temps de voir encore quelques petites choses. J’ai aussi une assemblée
aujourd’hui pour l’affaire de Clément Desprès ; et devant dîner dans un
repas où les Gardes Bourgeoises de ce district m’ont invité, cela fera à peu
près l’emploi de ma journée. Je compte toujours partir le 20 pour Reims,
quoique je n’aurai pas alors vu le quart de ce qu’il y a d’important à voir à
Paris, mais je suis décidé à ne changer rien au plan de ma route, à moins que
par convenance d’affaires. J’aurai donné ici huit jours uniquement à mes
plaisirs, et c’est bien assez. »
« Il faut que je
rectifie ce que je t’ai dit dans l’une de mes dernières : le Roi ne s’est
pas contenté d’écrire son serment sur son genou, comme on l’avait dit ; il
s’est levé et l’a prononcé d’une voix ferme et assurée ; mais l’ayant fait
sur son trône, comme je te l’ai dit, il a été entendu de bien peu de personnes,
ce qui a donné lieu à ces propos ; On espère que cela n’aura pas d’autres
suites. »
A Reims avant
Chalons : « Nous avons dîner hier chez Monsieur Henriot, et l’après
midi, avec son fils, nous sommes allés voir la cathédrale, St-Rémy, St-Nicaise,
la Ste-Ampoule, le Pilier-Branlant, etc, et les promenades qui sont fort
belles.
"J’ai une quarantaine de lettre pour l’Italie, tant de recommandation
que de crédit ; ainsi, au moyen de toutes celles que celles-là vont me
faire avoir, il est à croire qu’il ne me manquera rien dans la route. M. Combe
m’en a, entre autres, donné une pour le Secrétaire d’Ambassade à la cour de
Turin pour qu’il me présente à M. de Choiseul, et me procure d’autres lettres
pour les Ambassadeurs de France dans les autres cours de l’Italie. Il prétend
que c’est une précaution nécessaire dans le moment présent. Si cela ne fait pas
de bien, cela ne fait pas de mal, mais je crois que je ne remettrai pas la
moitié de ces lettres, et tu sais, d’ailleurs que je n’ai pas le caractère
courtisan qu’il faut auprès des Grands ! Je t’écrirai d’Avignon, non pas
après-demain soir, car j’arriverai tard, mais sans faute mercredi matin ;
je t’écrirai le lendemain d’Aix, et le surlendemain de Marseille. »
J’ai peu de temps pour
répondre aux tendres expressions de ton amour, parce que la veille du départ,
il y a toujours cent choses à faire ; je le ferai par ma prochaine, car
après la joie de recevoir ces sortes de témoignages de ta part, te les rendre
est, chère amie, le plus grand plaisir de Coco, depuis qu’il t’a quittée. Je ne
crois pas que je t’aime davantage qu’à la maison, mais comme toi, je ressens
plus que jamais que je ne puis être heureux que par toi, et ne le serai que de
ton bonheur. Ton tendre et fidèle.
Avignon, 11 août 1790,
11 h.d.m. « Nous couchâmes fort mal à Tournon : je fus dévoré de
punaises et ne dormis pas un quart d’heure. Le patron vint nous faire lever à 2
h. du matin ; nous nous embarquâmes à 3 heures. Je mis mon oreiller sur le
pont et je me couchais sous la voiture ; je sommeillais comme cela deux à
trois heures, mais en m’éveillant, je m’aperçus que j’avais froid ; je
n’avais alors qu’une veste de nanquin et, sur l’eau, les nuits sont toujours un
peu froides ; mais les jours sont cruellements chauds, il n’y a point de
trou où l’on ne se fourre, point d’incommodité que l’on ne souffre pour trouver
un peu d’ombre. Mais la situation du bâteau changeant souvent, nous changeons
aussi très souvent de place. Le matin, le patron n’ayant pas eu l’intention de
plier son mât pour pouvoir passer sous la corde d’un bac, le mât brisa net,
mais il ne blessa personne: à cela près, notre navigation a été fort heureuse.
Nous avons passé à toutes voiles et comme un trait sous le fameux pont du
Saint-Esprit ; au grand silence qui régnait alors dans notre compagnie, il
était aisé de juger que nous éprouvions tous un mouvement involontaire de
crainte et de frayeur. Les cris de joie sont partis à la fois de toutes les
bouches, aussitôt que nous eûmes passé l’arche. »
A Chamberi :
« J’ai vu M Mirabeau-Tonneau ! J’ai entendu la messe de l’archevèque
de Paris, dont on dit tout le bien imaginable. On était fort inquiet à Chamberi
sur le courrier de France, qui devait être arrivé hier midi, et qui n’est pas
encore ici présent. On craint toujours des évènements fâcheux. (…) Je suis
parti à 2 heures de Chamberi, et j’arrive à l’instant ici. Je repartirai demain
de bonne heure pour aller coucher à Lyon, et pour ce qui en est de coucher à
Lille, ce sera, Dieu aidant, du 28 au 29. »
A Rome et au
Vatican : « J’ai été encore toute la matinée dans l’admiration, je
peux dire dans l’enthousisame ; j’ai passé deux heures à St Pierre pour la
quatrième fois, et, pour la première fois, j’ai vu le Vatican : le Museum
de ce palais est ce qui m’a le plus frappé, je ne pouvais m’en arracher. A la
vie près qui manque à ces statues, je crois qu’on peut dire de plusieurs que
l’art surpasse la nature. J’ai vu de si belles choses de ce genre, que j’y ai
pris un goût singulier, je ne puis m’en rassasier. Ne crains pas, cependant,
que je sois tenté de faire des dépenses dans ce genre, je sens que trop bien
que cela est au dessus de nous ; mais étant ici une fois dans ma vie, je
vois avec plaisir ce qu’on ne peut voir dans aucun endroit du monde. »
« Je vais répondre
légèrement- c'est-à-dire aux choses où cela pourrait etre utile- à tes lettres.
J’aurais voulu recevoir la première en son temps ; avec les nouvelles que
tu m’y donnais des assignats, j’aurais pu prendre plus tôt l’arrangement que
nous avons commencé à utiliser à Rome. Je crois que Thierry (Charles
Lethierry) a trop d’esprit pour renvoyer
ses ouvriers ; ce serait une sotise dont il ne tarderait pas se repentir,
et à raison de la perte d’un état, et à raison des disgraces auxquelles ils
s’exposerait. Il n’est pas permis d’être aristocrate à ce point là. Je suis
charmé que Julie (Virnot) t’ait tenu compagnie et je lui en témoignerai ma
reconnaissance par quelque cadeau. Je n’oublierai pas non plus les enfants de
ma sœur : je n’y aurais peut-être pas pensé sans toi, mais toi, tu
n’oublie rien de ce qui peut faire plaisir aux autres (…) »
Extraits de lettres
d’Alexandrine Barrois-Virnot
« Hier, après
avoir dîné chez M. de la Missart, nous sommes allés faire un tour à Esquermes.
Ta maman m’y a paru très bien portante, et j’espère que son mal de tête se
dissipera avec l’air de la campagne. Si je la vois, je lui ferai part de ce que
tu me dis sur son compte. Je ferai de mon mieux pour m’acquérir l’amitié de ma
sœur, afin de pouvoir lui procurer un peu d’agrément et l’empécher de penser à
autre chose. J’espère que nous en viendrons à bout ; elle est aussi fort
embarassée à placer son argent et si elle trouvait quelque partie de bien
avantageuse, je crois qu’elle en ferait l’acquisition, si cela ne montait pas
trop haut.
C’est une fête générale
dans la ville, et jusqu’à la plus petite compagnie, ils ont nommé six députés
pour aller souhaiter la bonne fête au Maire ( Louis Vanhoenacker-Decroix, 1°
maire de Lille). Louis (Virnot) était du nombre, et le maire les a engagé à
accepter une collation chez lui lundi l’après-dîner, ce qu’ils ont accepté de
bien bon cœur. Pour avoir cette honneur là, Maman fait faire à Louis un habit
d’uniforme. ».
« Quand il fait
beau et que j’ai le temps, je vais voir ta maman et Madme Butard à Esquermes;
ou je vais faire un tour chez Papa. Le plus souvent je reste les soirs ici, je
m’amuse avec tante Julie et les trois enfants. J’ai du faire un petit lit pour
faire coucher Charles, et je lui ai fait accroire que c’était un lit que tu lui
avait envoyé de Paris.(…) Encore hier, nous avons été dîner à la Madeleine avec
ta maman dans sa voiture. »
« Maman (
Catherine Virnot-Lenglart), qui avait du monde à dîner chez elle, m’avait
engagée à y aller ; mais comme c’était le tour d’aller à Esquermes, j’y
suis allée. J’en suis revenue à cinq heures avec ma sœur pour voir l’arrivée
des députés qui revenaient de Paris et, en rentrant chez nous, j’ai été fort
étonnée d’ y trouver une vingtaine de personnes qui y étaient aussi venues pour
voir cette arrivée des députés ( rue de Paris). C’était Mme de Canteleu
(Brigode), la famille de M. de la Missart, celle de M. Prévost, Papa, Thierry,
Carpentier, du Gavre, enfin toute la bande qui avait dîné chez Papa. Ils sont
monté dans les magasins pour mieux voir. Le lendemain, Mme de la Missart m’a
fait inviter à dîner chez elle dimanche prochain, ce que j’ai accepté.
« J’ai appris hier
soir que dimanche à midi il y a eu une grande discussion au salon, au sujet des
assignats. Papa (Urbain-Dominique Virnot) s’est animé comme un coq (sic) ainsi
que bien d’autres, pour engager la Chambre de commerce à écrire comtre les
nouveaux assignats qu’on veut encore mettre en circulation. Ils n’ont pas voulu
le faire, disant que cela regardait la municipalité, laquelle, de son coté, a
dit que c’était l’affaire de la Chambre de Commerce. Enfin, pour terminer toute
discussion on a décidé d’ aller, sans être attendus, à la Chambre de Commerce,
pour forcer ces messieurs à écrire à l’Assemblée-Nationale contre les
assignats. Cela a eu lieu hier matin. Papa, Thierry nombre de filtiers, etc, y
sont allés et on a été obligé de faire ce qu’ils ont voulu. ».
« Julie (Virnot)
me tient toujours fidèle compagnie, parce que, comme je te l’ai dit, depuis la
mort de Petit, j’ai peur des revenants, et je n’ose pas coucher seule dans ma
chambre. Si tu veux lui faire un cadeau, apporte lui un éventail ou un joli
ruban. D’ailleurs, je crois qu’elle a autant de plaisir à être ici qu’aux
Ursulines, et qu’elle se satisfait en cela autant que moi . Ainsi, je ne
vois pas la nécessité de lui rien donner. Il me ferait plus de plaisir, mon
ami, que tu rapportes un petit cadeau aux enfants de ma sœur. »
Du 4, 7 h du
matin, « Maman est venue m’interrompre à cet endroit de ma lettre
pour m’engager à dîner chez elle, parce que Thierry et sa femme y soupaient.
J’y ai été, mon ami : Dominique a fait le singe de toutes les
manières : je m’y suis fort bien amusée. Tu manquais seul à la fête ;
toute la famille se trouvait rassemblée ; on a beaucoup parlé de toi, et
je regrettais bien de ne pas t’avoir. Puis hier soir, au moment ou je comptais
t’ecrire, ta Maman est venue passer la soirée avec moi ; il paraît qu’elle
commence aussi à bien s’ennuyer de ton absence ; comme moi, elle trouve
que c’est fameusement long. Il n’y a que patience à prendre…. »
« Crois tu que
ton absence est une liberté pour moi ? C’est, je crois bien tout le
contraire car si j’ai besoin d’aller quelque part, ne faut il pas que j’aie
l’obligation au tiers et au quart pour m’y conduire ? Cela ne m’est arrivé
que deux fois- parce que je reste presque toujours ici. C’était le jour où j’ai
dîné chez M. de la Missart, j’ai prié Pedro de m’y accompagner pour ne pas
courir les rues seules, étant habillée ; et une autre fois pour aller à la
Madeleine, j’ai demandé Dominique. On m’a demandé déjà deux fois d’aller faire
des parties de bateau avec M et Mme Thierry, Mme de la Missart, ces demoiselles
Gennart, Mme Derode, etc.. ; mais je n’ai jamais voulu accepter d’en
être : il me semble qu’une femme, en l’absence de son mari doit être
beaucoup plus réservée qu’auparavant, et
doit même s’abstenir des amusements qu’elle prendrait si elle était avec lui
...tu me gronderas peut être de penser comme cela ; mais parle de bonne
foi, je suis sûre que tu l’approuves. »
Les assignats perdent chaque semaine
davantage : j’en ai 10.000 écus de gros je n’ai jamais pu me décider à les négocier. On ne trouve à les
faire qu’à 8 ou 8 ¼ % de perte. Il est question d’établir ici un bureau où on
donnera aux fabricants des bons de 6 fr, 3 fr et 30 sous, en échange d’un
assignat. On lui retiendrai ¼ pour les frais. De cette manière on paierait les
ouvriers en assignats et on pourait se passer d’espèces. Le malheur est que ce
projet n’est adopté que par le comité des recherches, chez Ravel et que jusqu'à
présent personne n’y veut prêter son nom.
L’aristocratie fait ici des prosélites de jour en jour et on
s’attend à quelque révolution d’un instant à l’autre. Cependant on est toujours
très tranquille. Les Chanoines, qui s’attendaient à une grande rumeur, le jour
où l’on a mis les scellés sur les portes du chœur de St-Pierre, ont eu un gra nd pied de nez de voir que cela n’a
pas fait la moindre sensation. Pour s’en venger, ils disent que cela ne durera
pas, et que si on les empêche de chanter matines cet hiver, ils comptent bien
le faire aux Pâques prochaines. »
Adieu tendre ami-coco,
reviens, je t’attends avec la plus vive impatience. » Virnot-Barrois
Les petits
assignatsperdent plus de 7 ½ et 7 3/4:; on parle beaucoup ici de contre
revolution : on a mis hier les scellés sur le chœur de l’église St-Pierre,
ainsi que sur tout ce qui appartient au chapître : mais ces Messieurs
disent tout haut qu’avant six mois d’ici, ils subsisteront sur l’ancien pied.
On s’attend à avoir une misère terrible cet hiver, et on remarque que les plus
démocrates sont devenus à présent les plus aristocrates. Adieu. »
« La
contre-révolution dont on parle ici peut n’être qu’une chimère : c’est, de
tous les malheurs qui peuvent nous arriver celui que je craindrais le moins. Il
parait qu’il y a encore beaucoup de mécontents ; mais je crois qu’il doit
y en avoir partout. »
« Adieu, tendre
ami, mon papier se remplit : c’est la dernière fois que je t’écrirai avant
longtemps, je l’espère. Samedi je te verrai : tu ne me reconnaitras plus
depuis si longtemps ! Je suis, je t’assure, bien charmée que cela finisse,
ne sachant pas vivre sans toi.. Adieu donc, bon ami, ménage-toi, et, sans trop
te presser, tu arriveras pour assister à la fête de Sainte Catherine qu’on
celèbre dimanche, chez Papa, à ton honneur et gloire. Ta maman y sera, mais ta
sœur, à cause de sa première année (de veuvage) veut rester chez elle. Thierry
te désire, ainsi que Pedro, Dominique, Papa,
Maman, etc…etc, enfin tout le monde. Coco, on te fera bien jaser, je
t’assure. Du Gavre, qui sait l’Italie (sic) prie pour avoir le plaisir de
parler avec toi. (…) Adieu donc, j’ai encore trente six choses à te dire, je me
reserve tout cela pour samedi, samedi sera le jour heureux. Que cela ne tarde
davantage, je t’en prie, je t’aime, je t’adore, je ne vis et ne respire que
pour toi. Ta tendre et fidèle épouse. »
Lettres rassemblées
et commentées par Henry-Louis Dubly: Le Caducée et le Carquois. Lille, édition
du Mercure de Flandre
Leur petite fille épousa Elzéar de Négrier, Capitaine de grenadiers, né à
Périgueux, de François , Général de division, mort à Paris, 37, rue Vaneau,
portraituré par Louis Joseph César Ducornet.
Elzéar
de Négrier appartient à une dynastie de soldats : «
son grand père ,
officier de marine avait eu deux fils : François-Casimir ci
après et Ernest,
général, père du général de
négrier, inspecteur d’armée, membre du Conseil
Supérieur de la guerre, grand croix de la légion
d’Honneur, décédé subitement
au cours d’une croisière au Spitzberg en
août 1913 » Ch Lethierry d’Ennequin.
« François-Marie-Casimir de Négrier, né le 27 avril 1788 au Mans et
tué le 25 juin 1848 à Paris, est un général français. Il participa aux guerres
du Premier Empire et à la conquête de l'Algérie par la France et fut tué durant
les journées de Juin 1848.
Son père, le capitaine de vaisseau François Gabriel de Négrier, fuit la
France sous la Terreur et se réfugia à Lisbonne. Il avait 12 ans lorsque le
général Lannes le prit sous sa protection et l’emmena avec lui dans son
ambassade au Portugal. Lannes le confia ensuite aux soins de son aide-de-camp
Subervie, qui le ramena en France et surveilla son éducation. Destiné au métier
des armes par son illustre protecteur, les succès de la campagne d’Austerlitz
enflammèrent tellement le jeune cœur de Négrier que, abandonnant le lycée et
ses études, il entra comme simple soldat dans le 2e d’infanterie légère en
septembre 1806, et rejoignit immédiatement les bataillons de guerre à la 2e
division du 8e corps de la grande armée. Il assista au siège de Hamelin en
octobre et y fut nommé caporal le 24 novembre.
Dans la campagne suivante, au siège de Dantzig, avec le 10e corps, Négrier
se trouva, le 20 mars 1807, au passage de l'île de Noyat, opération dont le but
était de couper les communications de la place avec la mer, et dont le succès
valut six décorations aux soldats qui s’y étaient le plus distingués. Il était
également à la bataille du 4 avril, où sa compagnie repoussa de la presqu’île
de Pilau une colonne prussienne qui fut contrainte de se jeter en désordre dans
les bateaux pêcheurs en abandonnant trois-cents prisonniers. Le 17, sa
compagnie contribua encore à repousser dans la place une colonne de Russes et
de Prussiens qui laissa cinq-cents hommes sur le terrain.
Après la capitulation de Dantzig, le 2e Léger étant passé au 2e corps,
Négrier, qui avait été fait sergent le 1er juin, se trouva le 14 à la bataille
de Friedland, où un éclat d’obus l’atteignit au-dessus de l’œil gauche, au
moment où, formé en carré, son régiment essuyait, l’arme au bras, tout le feu
de la droite et du centre de l’armée russe.
Après la paix de Tilsitt, Négrier à qui sa blessure avait mérité
l’épaulette d’adjudant-sous-officier le 24 juin, rentra en France et reçut le
1er septembre la décoration de la Légion d'honneur. Il n’avait alors que
dix-neuf ans et comptait déjà deux campagnes en moins d’une année de service.
Du camp de Rennes il passa en Espagne, fut nommé sous-lieutenant le 7
juillet 1808 et lieutenant le 13 novembre ; il combattit, le 10 décembre, à la
bataille de Gamonal qui ouvrit aux français les portes de Burgos, et le 11, à
la reconnaissance de San Vicente de la Barquera, dans les Asturies. Dans cette
affaire, où 10 000 Espagnols furent battus et chassés par un bataillon du 2e
Léger, fort de 1 200 hommes, on s’était emparé d’un petit bâtiment chargé de
montres. Le général Michel Silvestre Brayer les fit distribuer aux militaires,
aux officiers et aux soldats. Négrier se trouva du nombre des récompensés.
Dans la campagne de 1809, il se trouva à la bataille de Cacabelos le 3
janvier, à celles de Lugo, d’Elviña et de La Corogne qui décidèrent la retraite
du général anglais Moore. Au Portugal, avec le maréchal Soult, il assista à la
bataille de Monterey, le 5 mars, puis à la retraite de l’armée française devant
les armées combinées de sir Arthur Wellesley et du maréchal Beresford.
Le 27 septembre 1810, Négrier reçut, à la bataille de Buçaco un coup de feu
à la tête, au moment où les généraux Merle, Foy et Graindorge, un fusil à la
main, combattant comme les soldats, faisaient de vains efforts pour maintenir
leurs troupes sur la serra de Alcoba.
Nommé capitaine le 31 juillet 1811, il assista l’arme au bras à la bataille
de Fuentes de Oñoro, se trouva en 1812 au siège de Castro et à la bataille des
Arapyles, qui fut le signal des revers français dans la Péninsule ibérique. En
mai 1813, il suivit le mouvement de retraite de l’armée de Portugal sur l’Èbre.
Blessé d’un coup de feu à la tête le 21 juin, à la bataille de Vitoria en
défendant le pont de l’Ariago et le village d’Abechucho, il conserva néanmoins
assez de force pour rester à son poste et se trouva, le 31 août, à la bataille
de San Marcial, où il eut le bras droit traversé par une balle.
À l’ouverture de la campagne de 1814, il fut élu chef de bataillon le 4
octobre 1813 et assista aux batailles de Brienne, de La Rothière, de
Champaubert et de Vauchamps. Après l’occupation de Méry-sur-Seine par le
général Boyer, le 23 février, le corps du feld-maréchal autrichien
Schwarzemberg avait mis le feu à la ville, espérant que l’incendie arrêterait
les troupes françaises, mais le commandant Négrier, à la tête du 2e de Ligne,
s’élança au milieu des flammes, traversant le pont au pas de charge au milieu
d’un feu si ardent que quelques gibernes s’enflammèrent et sautèrent. Cet acte
héroïque permit aux troupes françaises de rentrer à Troyes avec Napoléon Ier le
25.
Il suivit Napoléon dans sa marche sur Soissons, et dans la nuit qui précéda
la bataille de Craonne, il surprit, avec cinq-cents hommes, les Russes dans
leur bivouac, en tua un grand nombre et rejeta les autres au-delà du village.
Napoléon, témoin de ce beau fait d’armes, le nomma officier de la Légion
d’Honneur le 13 mars et accorda vingt-cinq décorations à son bataillon. C’était
la dernière fois qu’il participait à cette lutte.
La Restauration le conserva en activité. Après le 20 mars, il fit partie,
avec le 2e léger, de la division Reille, 2e Corps, et se trouva engagé le 15
juin en avant de Thuin contre un corps prussien de 890 hommes qu’il chassa
devant lui jusqu’au-delà du pont de Marchiennes. Dans la journée du 16, il
combattit aux Quatre-Bras. Le 18, il fit partie de l’attaque du bois et du
château de Hougoumont, où il eut la jambe droite traversée par un coup de feu.
À la Seconde Restauration, il échappa encore au licenciement, grâce à sa
grande réputation de courage et de talent. De 1816 à 1829, il fut
successivement employé dans les grades de major, de lieutenant-colonel et de
colonel dans la légion de Lot-et-Garonne, les 54e et 16e Régiments de Ligne, et
il reçut la croix de Saint-Louis le 17 août 1822.
Promu au grade de colonel le 22 août 1830 et mis à la tête du 54e de Ligne,
il obtint la croix de commandeur de la Légion-d’Honneur le 18 avril 1834, fut
compris dans la promotion des maréchaux de camp le 22 novembre 1836 ; il prit
le commandement de la subdivision du Pas-de-Calais, le 8 décembre.
Appelé en mars 1837 à la tête d’une brigade d’infanterie dans la division
d’Alger, il séjourna au camp d’observation de Boufarik durant le mois de juin,
et remplaça le gouverneur général dans la province d’Alger pendant la seconde
expédition de Constantine.
À la fin de novembre, le maréchal Valée lui confia le commandement de
Constantine et de ses dépendances, et en août 1838, il fut chargé de compléter
la reconnaissance du chemin de Constantine à Stora. Sa marche hardie dans une
contrée où les Turcs n’osaient pas s’aventurer étonna les Kabyles. Dès lors,
commença, sous sa direction, l’exécution de cette voie militaire, longue de 22
lieues, qui conduit en trois jours de marche de Constantine à la mer.
Vers le même temps, le commandant de Mjez Amar ayant été arrêté par les
Haraktas, dans une reconnaissance, le général Négrier marcha pour les punir
mais, à l’apparition de ses troupes, cette tribu demanda l’aman et se soumit à
la réparation qu’il exigea d’elle, puis comme l’ex-bey El-Hadj-Ahmed s’approchait
de Constantine qu’il espérait surprendre, le général se porta au-devant de lui
et le contraignit à reculer sans combat.
Rappelé en France en juillet 1838, le général Négrier prit le commandement
du département du Nord. En janvier 1839, on lui confia celui de la 2e brigade,
3e division, rassemblée sur cette partie de la frontière, et il rentra dans sa
subdivision au licenciement des corps d’observation le 25 mai. Vers la fin de
juin, il eut le commandement de la 4e division d’infanterie à Paris, fut
employé au camp de Fontainebleau en 1839 et 1840, alla en mission à Heilbronn
pour assister aux manœuvres des troupes du 8e corps de la confédération
germanique. Envoyé de nouveau en Algérie à la fin de janvier 1841, il reprit le
commandement supérieur de la province de Constantine.
Abd-el-Kader avait
conservé du côté de Msilah, au sud-ouest de Sétif, un reste d’influence qu’il
importait de détruire. À cet effet, le général Négrier se rendit à Msilah, en
mai, à la tête d’une forte colonne. Il y fit reconnaître l’autorité d’El
Mokrani, calife, par un grand nombre de tribus qui vinrent faire leur
soumission et pourvut aux dispositions nécessaires pour neutraliser le califat
d’Abd-el-Kader. Créé lieutenant-général le 18 décembre 1841, il ouvrit la
campagne de 1842, en repoussant, en janvier, une attaque dirigée contre Msilah
par Ben Omar, calife de l’Émir. Le 31 mai, il prit possession de Tebessa, situé
à 35 lieues sud-est de Constantine, et après avoir donné dans cette ancienne
colonie romaine l’investiture, au nom de la France, à des autorités indigènes,
il revint à Constantine en dissipant les rassemblements qui voulaient lui
disputer le passage.
Rentré
en France le 21 janvier 1843, le général Négrier
commanda
successivement les 13e et 16e divisions militaires, à Rennes et
à Lille, fut
nommé inspecteur général d’infanterie en
1845 et 1846, et reçut la croix de
grand officier le 22 avril 1847. Au mois de mai 1848 le gouvernement
provisoire
lui conserva le commandement de la nouvelle 2e division, et il vint
à la même
époque siéger à l’Assemblée nationale
en qualité de représentant du département
du Nord.
Les journées de juin 1848
Dès ses premières réunions, l’Assemblée pressentant les dangers qu’elle aurait à courir, lui avait confié les fonctions de questeur. Dans la matinée du 23 juin, vers midi, il avait successivement passé en revue, sur la place de la Concorde, les 4e, 19e et 22e bataillons de garde mobile qui étaient partis pleins d’enthousiasme pour le Petit-Pont, la rue Saint-Séverin et la rue Saint-Jacques, sous la conduite des généraux Duvivier et Bedeau. Deux mille hommes fournis par les 10e et 11e légions de la garde nationale restèrent sous ses ordres, bivouaqués sur la place du Palais jusqu’au lendemain 24 ; mais le 25, voyant la lutte se prolonger et n’écoutant que son ardeur, il monta à cheval à une heure de l’après-midi, serra une dernière fois la main du président de l’Assemblée nationale, et partit avec une colonne composée de six compagnies du 28e régiment de ligne, de deux compagnies du 69e et du 4e de la garde mobile qu’il conduisit d’abord sur la place de l'Hôtel-de-Ville et qu’il porta ensuite en suivant les quais vers le Grenier d’abondance d’où partait le feu des insurgés embusqués dans les décombres et dans les jardins environnants. Il avait déjà parcouru le boulevard Bourdon dans toute sa longueur et renversé les nombreux obstacles qui s’opposaient à sa marche, lorsque, arrivé à la barricade parallèle à la rue Beautreillis, il fut atteint d’un coup de feu et tomba expirant dans les bras d’un sous-officier du 69e. Il était sept heures et demie du soir. Sa mort, loin d’intimider les soldats, excita leur ardeur, et d’un dernier élan ils franchirent les barricades qui les séparaient encore de la colonne de Juillet. Paris a voulu conserver son cœur et en a confié la garde aux soldats français invalides. Lille a réclamé son corps qu’une députation lui a porté solennellement. Enfin son jeune fils, soldat au 7e régiment de ligne, a été nommé sous-lieutenant, et sa veuve, indépendamment de la pension de retraite à laquelle lui donne droit la législature, obtint, à titre de récompense nationale, une seconde pension de 3 000 francs, réversible sur chacun de ses deux enfants. Négrier fut remplacé, dans ses fonctions de questeur par le général Lebreton, représentant d'Eure-et-Loir. » Wikipedia
« Louis Joseph César Ducornet
(né le 10 janvier 1806 à Lille ; mort le 27 avril 1856 à Paris) est un peintre
français. Né sans bras il se servait de ses pieds pour peindre. De plus, né
sans fémurs, il n'avait que quatre orteils par pied et était atteint d'une
sorte de nanisme. Il reçut les leçons de François Louis Joseph Watteau et de
Guillaume Guillon Lethière, attira l'attention par son talent en même temps
qu'il excitait l'intérêt par son infirmité, fut pensionné par Louis XVIII et
eut de nombreuses commandes. Bien qu'il n'ait jamais réussi à passer la
deuxième étape du prix de Rome (à cause de son handicap), il eut plusieurs
médailles à des salons. La critique a souvent été clémente avec lui, la blague
étant facile : « ce que Ducornet fait avec ses pieds, d'autres ne peuvent le
faire avec leurs mains ».
Sa condition le rendant impropre à la marche, il se déplaçait en étant
accroché au dos de son père. Malgré ses handicaps, c'était un très bel homme.
Il vécut et travailla de 1845 à 1856 au 14, rue Visconti à Paris.
Œuvre :
Pierre-Hippolyte Saint-Léger commandant du Bataillon des canonniers
sédentaires de Lille (1849)
Louis Ducornet est surtout bon coloriste. Parmi ses productions, on
remarque :
• les Adieux d'Hector et
d'Andromaque, 1828, Palais des beaux-arts de Lille
• Saint Louis rendant la justice sous
un chêne, 1831, Palais des beaux-arts de Lille
• Marguerite interrogeant une fleur,
1834
• la Mort de la Madeleine, 1840,
Église Saint-André de Lille
• Saint Denis prêchant dans les
Gaules
• L'Appariton de la sainte Vierge à
sainte Philomène, 1847, abbaye de Saint-Riquier
• La Belle Édith, 1855. Deux
portraits, celui du général Négrier et celui du commandant Saint-Léger,
réalisés par Louis Ducornet, sont exposés au musée des Canonniers Sédentaires
de Lille.
Henri
Thomas Barrois 1790-1870
épouse, en première noces Adélaïde Le Thierry (1802-1833), fille de Charles Le Thierry d’Ennequin, écuyer et de Catherine Charlotte Virnot puis Rosalie Félicie Virnot, fille de Pierre Urbain Virnot, membre de la Chambre de commerce de Lille et de Rosalie de Raismes dont Jules Alix Barrois.
Leur fils :
« Jules-Alix BARROIS-Van der Straten avait huit ans quand il perdit sa mère
Adèle le Thierry. Il la pleurera jusqu'à la fin de sa vie, vouant par amour du
souvenir d'elle, un véritable culte à la famille le Thierry.
Jamais il ne se
consolât de n'avoir pas eu de mère pour le conseiller et le former pendant sa
jeunesse.
C'est dans cette
mentalité qu’il reçoit de la famille leur pesant d or, les deux tapisseries des
Flandre et les deux amours en gré de Lille, qui sont encore dans sa maison de
la rue Pascal et que sa mère aimait tant.
Jules BARROIS fit ses
études au collège de Lille et d'après les récits qui sont entre mes mains, il
devait remporter tous les prix de sa classe.
Son père, toutefois,
ne lui laissa pas, comme à ses frères, le temps du succès scolaire.
Il se trouva avoir
besoin de son aide, dans la filature et l’y fit entrer avant la fin du cycle
des études classiques.
Après le travail dans
les ateliers, Il l’envoyait suivre les cours des écoles académique, où il se
perfectionna dans le dessin, la musique, au point de tenir sa partie au
Violoncelle dans les concerts de famille.
Entré à la fabrique
comme ouvrier, il passa successivement dans tous les ateliers : tour, forge,
menuiserie, construction, machines, fileur, tisseur, etc. avant de les diriger.
Son père l'avait
chargé de la fabrication.
Il occupe pendant 25
ans très correctement et très scrupuleusement le poste qui lui était confié
dans la filature de la rue de Tournai, là où son père l'avait intégré lors de
son mariage.
Il est resté attaché
jusqu'au moment où ses fils grandissant, il se décida de l'abandonner, à
séparer ses intérêts de ceux de ses frères, pour bâtir une nouvelle filature de
coton, qu il dirigerait en compagnie de ses deux fils.
C'est dans cette
intention qu'il acheta le terrain de la rue Pascal, dans un quartier ouvrier,
en pensant y établir les fondations de la fabrique projetée ; il y éleva une
habitation. Cependant, les conditions de la filature lui semblant devenir moins
avantageuse en raison du libre échange accepté avec l'Angleterre, il suspendit
ses travaux, remis d'année en année la construction de son usine, envoya en
attendant ses fils à l'université puis en Angleterre jusqu'à ce que ses fils
lui témoignent le désir de poursuivre leurs études scientifiques.
II renonça d'autant plus facilement à son projet industriel, sur la
fabrique familiale de la rue de Tournai, qui n apportait plus les mêmes
bénéfices.
Il consacre alors son
temps à la gestion de ses affaires, aux soins de son jardin, à des travaux
d'ateliers, tour, Menuiserie, au sport, dont il avait été privé jusque-là.
Il se dévoua au rôle
de tuteur, aux intérêts des enfants de son frère Henri, de son parent Désiré le
Thierry, devenu orphelin : il augmenta leurs biens et leur rendit de grands
services.
Sa vie rue Pascal
était très réglée, un peu monotone, et désorganisée par la cessation trop
longue de son activité industrielle à 45 ans.
Sa vie avait été trop
spécialisée, depuis son enfance, pour qu'il pu prendre une autre activité à son
âge.
Chaque année, ils
allaient passer un mois en Provence, en Italie, près de leur fils Jules.
Il s'était marié à 23
ans avec Mademoiselle Estelle Vanderstraeten, qu'il avait connue comme amie de
classe de sa sœur Claire, et s'installe avec elle rue de Tournai au 86
(actuellement 84) auprès de la filature, dans une maison qui servait en même
temps de magasin pour les cotons arrivant de Géorgie.
C'est là, parmi les
balles de coton, que naquirent ses enfants.
Estelle
Vanderstraeten, (1830-1891), sa femme, de santé délicate, était dotée de
l'esprit le plus fin et du cœur le plus sensible. Elle était d'une nature
supérieure. Elle se donnait entièrement à l'éducation de ses enfants, ne vivant
que pour eux, rapportant tout à eux, veillant à la fois à leur santé, à leur
toilette, à leur corps et à leur âme, leur servant de répétiteur pour leurs
études (pour eux, elle avait appris le latin et l'anglais), À leurs arts
d'agrément (reprenant avec eux leçons de
danse et leçons de musique) choisissant leurs lectures, lisant et discutant
avec eux : ils ne sont devenus que ce que leur mère les a faits.
Le matin, à 7h, elle
était debout, faisant répéter les leçons, présidait le déjeuner et de monter
les enfants en voiture pour la classe. Tous les matins, sa sœur Eugénie
arrivait après le départ des enfants. Ensemble, elles allaient à la messe, au
marché, faisaient les fournisseurs, les visites, les amis. De midi à 2h, elle
restait auprès de son mari, pendant les deux seules heures de liberté que lui
accordaient leurs affaires. À 2h, elle allait chez son père Charles Van der
Straten, considérant comme un devoir primordial d'aller lui tenir compagnie, en
raison de sa surdité, qui était absolue. Elle lui écrivait, de 2h30 à 4h30, les
nouvelles de la famille, de la ville. Ces longues visites quotidiennes au
grand-père, les jours de congé, influèrent sur la carrière de ses enfants :
Souvent, pour varier leur monotonie, on permettait aux petits de se rendre au
musée d'histoire naturelle et aux serres municipales qui se trouvaient de
l'autre côté de la rue des Jardins Des histoires naturelles et cette fréquentation
développa certes chez eux le goût de l’histoire naturelle. À 5h, elle rentrait
chez elle, assistait au retour de classe des enfants, surveillait leurs devoirs
et leur leçons. À 7h, ils étaient remis entre les mains de l'anglaise, qui
soupait seule avec eux et les mettait au lit, tandis qu'elle passait la soirée
avec son mari ou en ville.
Quand ils quittèrent
leur maison et leur fabrique de la rue de Tournai, pour s'installer rue Pascal,
leur vie ne fut pas changée. Les loisirs forcés de son mari, la mort de son
père, le mariage et le départ de ses fils imposèrent à Estelle B une nouvelle
existence, moins conforme à son tempérament.
Elle se replia sur
elle-même, sa piété devint très grande et elle
se dévoua d'une façon de plus en plus exclusive aux pauvres, aux
malades, aux enfants malheureux des Ecoles, les visitant, les assistant en
personne, d'une façon indépendante et sans attache aux sociétés charitables
dont elle faisait partie.
Très bonne, elle
aidait dès sa jeunesse les ouvriers de la filature qui étaient malheureux ou
malades, et jusqu'à la fin de sa vie, on les vit défiler chez elle quand ils
étaient dans le besoin.
Elle était la
providence des pauvres de son quartier qu'elle allait visiter elle-même et sa
mort, qui suivit de trois jours celle de son mari à la suite d'une pneumonie
contractée à son chevet, les journaux de toutes nuances s’accordèrent pour
louer leur bonté, leur inlassable charité et leur générosité envers les
nécessiteux.
Ils conservèrent toute
leur vie les domestiques qu'ils avaient gagés en se mariant : jamais Triphon et
Augustine ne les quittèrent tant il faisait bon vivre avec eux.
Orléaniste comme son
père, Jules B s'était rallié à lui à l'Empire, qu’il servit sa vie durant et
vit tomber à regret en 1870.
[1] : Relevé par Madame Jean-Louis Barrois et sa cousine Monique
Varé-Giroud. Les relations de Jules Barrois avec son grand père Charles Marie
Désiré Le Thierry, seigneur d'Ennequin 1766-1858 étaient très émouvantes.
Charles
Eugène Barrois (1851-1939)
Le fils
de Jules-Alix, était Commandeur de la Légion d’honneur, de l’Ordre d’Isabelle
la Catholique, officier de l’ordre de Léopold de Belgique, docteur Es Sciences,
professeur à la Faculté des Sciences de Lille, docteur en Sorbonne, membre de l’Institut,
membre de la Société royale de Londres, président de l’Académie des Sciences.
Jean-Marie
Joseph Barrois (1884-1967),
Le fils
de Charles-Eugène, fut chevalier de la Légion d’honneur, chevalier des palmes
académiques, médaille des épidémies, docteur en médecine, médecin ; il
épousa Germaine Julie Prouvost (1893-1987), fille de Paul Joseph et Louise
Masurel et habitait l’ancien hôtel de M et Mme Huot
van den Straeten, 20, rue des Jardins à Lille.
Leurs
deux fils sont Charles Marie Barrois, Né en 1913, chevalier de la Légion
d’honneur, docteur en droit, maire de Fontaines les Grès, et Jean Joseph Marie
Barrois, docteur en médecine, électroradiologiste, attaché des hôpitaux de
paris, ex moniteur de physique médicale de la faculté de médecine de Paris.
Dont Jean-Louis Barrois, notaire à Lille, dans
l’étude Jean Louis BRIDOUX Jean-Louis, BARROIS Jean-Louis, LOOCK Nathalie,
DANJOU Michaël, qui s’occupe de la famille Virnot depuis l’Ancien Régime ;
un de ses ancêtres Virnot y eut une fonction d’associé.
Marcel
Pierre Marie Joseph Barrois ,
Fils d’Henri François Barrois 1863-1927 et de Marguerite Céline Adèle Decoster 1865-1953, petit fils Henri Joseph Barrois 1833-1872 et Julie Jeanne Virnot 1839-1908,
Bertrand,
dans la
Résistance, ancien élève d'HEI (université
catholique de Lille), au tableau
d'honneur des anciens, placé dans l'entrée de cette
école d'ingénieurs,
licencié ès sciences, industriel, officier de
réserve, chevalier de la Légion
d'Honneur, président des Anciens Combattants de l’Allier,
président du Centre
d'Entraide des Prisonniers de Guerre au Ministère du Travail de
Vichy,
prisonnier de guerre en Allemagne à l’Oflag 3C,
surnommé " Bertrand
", animait un réseau de Résistance (tendance Giraud),
membre de l’Organisation
de la Résistance de l’Armée, membre avec
François Mitterrand du " Comité
des Cinq ", il présenta François Mitterrand au
maréchal de France Philippe
Pétain, arrêté et dénoncé à la
Gestapo, il est torturé et condamné à la
déportation au camp de Dachau 45 ans. C'est lui le 3ème
homme qui figure sur la
célèbre photo de la rencontre entre François
Mitterrand et Philippe Pétain. Le
Mouvement National des Prisonniers de Guerre et Déportés
(M.N.P.G.D.) est un
Mouvement de la résistance française, lors de
l’occupation de la France par les
nazis en 1940-1944.François Mitterrand en est le chef, et la
plupart de ses
subordonnés sont des amis ou des proches de celui-ci,
rencontrés pendant ses
études à Paris, au stalag IX A, ou en 1942-1943. Le
mouvement est divisé en
deux aires géographiques, correspondant aux anciennes zones
occupées et non
occupées. Le nord est dirigé directement par
François Mitterrand, le sud par
Étienne Gagnaire. Jean Munier est responsable du service Action.
Marcel Barrois
est responsable des relations avec les maquis. Arrêté le
30 avril 1944, il
meurt dans le train qui l’emmène à Buchenwald.
Marcel Haedrich dirige le
journal du mouvement, L’Homme libre. André Bettencourt
s'occupe de l’antenne
genevoise du mouvement, avec l’appui de Pierre de
Bénouville, et Allen Dulles,
chef de l’Office of Strategic Services pour l’Europe, qui
participe au
financement du MNPGD. « Il occupait un emploi à Vichy
dans le service de
reclassement des prisonniers libérés qui étaient
peu nombreux mais dont le
nombre allait être grossi des prisonniers évadés.
Il était responsable de cet
organisme avant novembre 1942 pour la région centre de la zone
non-occupée,
capitale Vichy.
Il
avait
des activités très larges puisqu’il faisait
parvenir aux prisonniers candidats
à l’évasion, dissimulés dans des colis, des
fausses pièces d’identité, copies
falsifiées de pièces allemandes. Dissimuler un document
dans un colis aux
prisonniers était une pratique courante. Rappelons que le
général Giraud avait
reçu ainsi dans la forteresse de Königstein à titre
de pièce d’identité, en vue
de son évasion, un faux permis de conduire allemand au nom
d’un homme d’affaire
alsacien fictif. Puis ce réseau de résistance clandestin
se développa et
s’étendit à toute la France. « Ce 3
ème personnage s’appelait Marcel Barrois.
Dans les semaines qui ont précédé la
libération, M. Barrois devait rencontrer à
Paris un membre du réseau. Malheureusement il ignorait
qu’un autre membre du
réseau avait été arrêté dans les
jours précédents et la gestapo se présenta au
rendez-vous. M. Barrois fit partie d’un des derniers trains de la
mort à
quitter la France et mourut pendant l’interminable transport en
Wagon à
bestiaux. Je tiens cette histoire d’un ami qui est le gendre de
M. Barrois.
Mais il paraît que son histoire est rapportée dans un
livre écrit par M. Jean
Thomas, déporté lui-aussi qui a recueilli dans le wagon
les derniers souffles
de ce résistant héroïque. « Jusqu’à un
doux petit ruisseau » de Jean Thomas. Imprimerie Lecerf. Édité avec l’appui du
Conseil Général de Rouen (1995). Le doux petit ruisseau était la traduction
française du lieu-dit en Allemagne où les wagons de ce train déversèrent leurs
moribonds. (Vaihingen près de Karlsruhe ?). « Les mains jointes » de Rémy 1948
« Le
train de la mort » de Bernadac » Il était le petit fils de Julie Jeanne
Virnot et le cousin germain de Jean-Marie Joseph Barrois (1884-1967) époux de
Germaine Prouvost.
Sa fille
Monique Barrois, Lille, religieuse de la
Congrégation des Petites Soeurs des Pauvres ; son autre fille, Dorothée
Barrois, 1927- 2011 mariée avec Jean
Deruelle, vers 1925- 2001 polytechnicien, directeur aux Charbonnages de France,
dont Nathalie Deruelle, Creutzwald
(Moselle), ENS, professeur à l'Ecole Polytechnique, directrice de
l'Observatoire de Meudon. Enfin, Christine Barrois mariée avec François Magerand, colonel.
Quelques autres illustrations et alliances:
Michel Barrois, né le 27 février 1895, Lille
décédé le 3 janvier 1975, Lille (79
ans), ingénieur civil des Ponts & Chaussées, marié le 24 septembre 1921,
Valenciennes avec Geneviève Marie Antoinette Vasseur.
Françoise Barrois, mariée en 1946, Mons-en-Baroeul avec François Giard, né le 1er mars 1914,
Saint-André-lez-Lille décédé le 30 mai 1995, Lille (81 ans),
archiviste paléographe, libraire à Lille,
Geneviève Barrois, Lille religieuse des
Dames de la Sagesse.
Janine Barrois, Lille, mariée en 1962, Marcq-en-Baroeul avec Pierre Vassel, Amiens (Somme),
directeur de la Compagnie Française de Radiologie.
Marcel Barrois, né le 30 mai 1900, Lille exécuté le 2 mai 1944, dans le train
pour Dachau, inhumé, Lille (43 ans), industriel, chevalier de la Légion
d'Honneur, croix de guerre 39-45 avec avec Hélène Marie Joséphine Vasseur, née le 2 janvier 1904, Valenciennes
décédée le 8 décembre 2000,
Lons-le-Saunier (Jura), inhumée, Moulins (Allier) (96 ans), décoratrice,
Monique Barrois, née le 10 juillet 1926, Lille, religieuse de la Congrégation des Petites
Soeurs des Pauvres.
Dorothée Barrois, née le 2 août 1927, Lille décédée
en février 2011 (83 ans), mariée
avec Jean Deruelle, né vers 1925,
décédé en 2001 (peut-être 76 ans), polytechnicien, directeur aux
Charbonnages de France.
Christine Barrois, Lille, mariée avec François Magerand, Fontainebleau,
Seine-et-Marne, colonel.
Bruno Barrois, né le 6 mars 1936, Lille tué le 23 octobre 1966,
Port-Harcourt (Nigéria), inhumé, Moulins (Allier) (30 ans), ingénieur des Arts
& Manufactures.
Marie Paule Barrois, née le 21 mai 1890, Lille, décédée le 27 avril 1988, Lambersart
(97 ans), mariée le 21 octobre 1911, Lambersart
, avec Guy Fauchille, né le 20 juillet 1885, Lille
décédé le 28 septembre 1971, Lambersart
(86 ans), filateur de coton ; elle est l’auteur de mémoires sur sa
famille : « Vos aïeux que j’ai connus ».
François Barrois, juge à
la Cour d'Appel de Douai, marié avec Nicole Danjou,
Les Henri Barrois 1790-1870 &1840 Félicie Virnot 1817-1886
Edouard Félix Barrois, né le 20 août 1840, Lille, décédé le 13 juin 1891 (50 ans), marié le 2 septembre 1868, Lille, avec Louise Marie Valérie Sagnier, née le 6 octobre 1849, Toulon (83),
décédée en 1932 (83 ans), dont
Édouard Antoine Barrois, né le 14 octobre 1869, Fives ,
décédé.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Jeanne Barrois, née le 26 mars 1871, Lille - Fives, décédée, mariée le 29 janvier 1895, Lille, avec Auguste Asselin de Williencourt, né le 6 août 1863, Douai , décédé le 18 décembre 1937, Toulon (83, Var) (74 ans).
Lucie Marie Clothilde Barrois, née le 16 juin 1878, Lille, décédée en 1959, Seine et Marne (81 ans),
mariée le 19 août 1897, Lille, avec Maurice Durosoy, né le 3 mars 1869, Grenoble,
décédé en 1943, Berck sur Mer, Pas de Calais (74 ans), colonel de
cavalerie, aide de camp du Maréchal Lyautey.
Maurice Durosoy « est un officier général français, né en
1898 et décédé en 1988, collaborateur de Lyautey au Maroc et combattant de la
Libération.
Né dans une famille de militaires, d'hommes d'Eglise et de
philosophes, Maurice Durosoy s'engage volontairement à dix-sept ans dans
l'Armée française, en 1915. Après l'armistice, il entre à Saint-Cyr, dans la
promotion des Croix de Guerre.
A sa sortie de l'Ecole, il devient officier des Affaires
indigènes au Maroc pui chef du bureau politique de la Résidence générale en
1924. C'est alors qu'il devient aide de camp puis chef de cabinet du maréchal
Lyautey de 1924 à 1934, qu'il considèrera toute sa vie comme son mentor. Après
la mort du Maréchal, il est envoyé en mission à Rio de Janeiro. Puis il rejoint
l'Afrique du Nord avec le grade de commandant et fait la campagne de la
Libération avec la 1ère Armée française du Rhin et du Danube.
En 1945, il prend la direction de l'Ecole de Saumur. Général de
brigade en 1947, il devient directeur du cabinet du maréchal Juin, après quoi
il est nommé attaché militaire à Londres et membre du comité militaire de
l'O.T.A.N. Il termine sa carrière comme inspecteur général de la Défense
intérieure et membre du Conseil supérieur des forces armées.
Il est général de corps d'armée quand il passe en deuxième
section. Mais sa retraite n'est pas inactive : il préside le Comité des amitiés
africaines et l'Académie des sciences d'outre-mer.
Vice-président de l'Association des écrivains de langue
française, il publie notamment une Histoire de l'Ecole de Saumur et plusieurs
études consacrées à Lyautey : Lyautey, mon général (1956), Avec Lyautey, homme
de guerre, homme de paix (1976), et enfin un monumental Lyautey, maréchal de
France : 1854-1934 (1984). » Wikipédia.
François-Joseph Barrois 1759-1848 &1785
Marie Alexandrine Joseph Virnot 1765-1845
|
Théodore Barrois 1792-1851
&1822
Catherine Henriette Demesmay 1806-1872
|
Théodore Barrois 1825-1899
&1848
Pétronille Carpentier 1828-1910
|
Maurice Barrois 1852
&1877
Gabrielle Rose 1857-1926
|
Maurice Barrois 1878 &1910
Thérèse Saint 1883-1967
|
Daniel Barrois 1920-2013
Au
sujet des Barrois et du château de Flixecourt construit par les
Saint, voici quelques lieux où ont travaillé les
stucateurs de Mons en Baroeul Delgutte, informations transmises
par leur descendante, Madame Beaurenaud et évoqués aussi
dans l'ouvrage « Les Grands Liniers » : Les Mahieu
d'Armentières et l'ouvrage « Les Delgutte » de
Gilles Maury :
le château de Woormezeele,
le Château de
Flixecourt (80) construit par la famille Saint frères puis
racheté par ses descendants Barrois, inscrit à
l'inventaire du Patrimoine, visitable l'été:
voir le hall d'été en marbre à ornement or en plein".
Un énorme
château en Belgique de l'architecte Sergent en Belgique,
détruit ; il appartenait aux Cossart (il y a une alliance
Cossart-Virnot).
La voûte du château d'Avesnes-le Sec (59) de l’architecte Paul Destombes. Château inscrit au patrimoine.
Le Palais du Congo, château Vaissier, objet de la thèse de Gilles Maury
"En 1908, René
Sergent, rare architecte de la haute société de la Belle
Epoque qui à ce titre a construit de Paris à Buenos
Aires, de Londres à Santa Fé pour les plus grandes
fortunes mondiales, commande aux Delgutte, le simili-pierre qui habille
la cage d'escalier d'honneur de l'hôtel Mathieu dans le
XVIème , 1/5 rue Le Tasse, parfait exemple du
néo-classicisme :l'escaliers d'honneur et le hall,. Le
très grand luxe qui a entouré les créations de
Sergent en fait aujourd'hui les lieux recherchés et
l'hôtel Mathieu est ainsi devenu l'actuelle Ambassade du royaume
du Maroc."
Il y a sans doute beaucoup
d'autres réalisations que nous ignorons, cependant nous savons
que les architectes faisaient souvent appel aux même entreprises,
d'où une piste... »
Les Théodore Barrois 1792-1851 &1822 Catherine
Henriette Demesmay 1806-1872,
Fils de François-Joseph
Barrois 1759-1848 et Marie Alexandrine
Joseph Virnot 1765-1845
Théodore
Charles Barrois
Né le 10
février 1857 à Lille, mort le 9 juin 1920 à Neuilly-sur-Seine. Il fut député du
Nord de 1898 à 1906.
Avant de songer à la députation, Théodore Barrois fit une brillante carrière
universitaire. Docteur en médecine et ès sciences naturelles, maître de
conférences à la faculté de médecine et de Pharmacie de Lille, dès 1885, il fut
reçu en 1886 à l'agrégation et nommé professeur de zoologie à la même faculté.
Il devait occuper ce poste huit ans (d'octobre 1886 au 12 novembre 1894),
jusqu'à ce que fût créée à son intention une chaire de parasitologie.
L'enseignement ne lui faisait pas oublier la recherche. De divers voyages
accomplis comme naturaliste, en Laponie (avril-août 1881), en Palestine et en
Syrie (mars-juin 1890), et d'un séjour à la station de zoologie maritime de
Concarneau, il rapporta les éléments le plusieurs monographies. Ses travaux
portèrent notamment sur les crustacés et les échinodermes, sur les
lamellibranches (1885), sur les rotifères (1895), sur les insectes et la faune
des eaux des Açores (1896), sur les ténias (1897).
Il avait 41 ans lorsque, délaissant la science pour la politique, il se
présenta pour la première fois aux élections législatives. Sa carrière
parlementaire fut assez effacée. Elu député de la première circonscription de
Lille, le 8 mai 1898, par 9.127 voix sur 16.542 votants, au premier tour de
scrutin, il appartint à diverses Commissions et à la Commission du travail. On
lui confia la rédaction d'un certain nombre de rapports de validation. Il eut
ainsi l'occasion d'intervenir, le 8 juillet 1898, pour défendre au nom du
dixième bureau, la validation de M. Meunier, député de la première
circonscription de Meaux, à qui un adversaire malheureux reprochait des
distributions d'argent et de denrées alimentaires au cours de la campagne électorale.
La Chambre adopta par 317 voix contre 206 les conclusions au rapporteur. Trois
ans plus tard, au cours de la discussion d'un projet de loi concernant les
taxes de remplacement des droits d'octroi de Roubaix, Théodore Barrois
intervint de nouveau pour préciser dans quelles conditions le conseil municipal
de Lille avait élaboré, un projet de réforme des octrois.
Réélu aux élections générales du 27 mai 1902, par 10.323 voix sur 17.314
votants au premier tour de scrutin, Théodore Barrois continua à participer aux
travaux de la Commission du travail, mais ne prit pas la parole en séance
publique. Sa discrétion à la Chambre peut s'expliquer par l'importance des
jonctions administratives qu'il exerçait à l'Institut Pasteur lillois et au
Comité central des houillères de France. fonctions qu'il conserva jusqu'à sa
mort.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
|
Caroline Barrois, mariée en 2004,
en la cathédrale Saint-Lazare d'Autun (71, Saône-et-Loire), avec Adrien Vanbremeersch, Paris 14ème , analyste
finance et stratégie.
Béatrix
Barrois, fiancée avant le 1er mai 1960 avec Hubert Ruffier d'Épenoux, né le 20 juin 1931, Saumur , tué le 1er mai 1960, Redja
(Constantinois, Algérie) (28 ans), lieutenant d'arme blindée (le mariage n'eut
pas lieu suite au décès du fiancé en Algérie). Puis mariée avec Jacques de Montgolfier,
Saint-Marcel-lès-Annonay (07),
Dominique Barrois, colonel
(e.r.), marié en 1962, Trèves-Cunault (Maine-et-Loire), avec Agnès de Damas, Sousse (Tunisie), dont
Ségolène Barrois mariée avec Pascal Chatard, Xavier Barrois, ENA (Nelson Mandela),
administrateur civil.
Gustave Barrois, né le 10 août 1829, Fives décédé le 25 mars 1885, Lille (55
ans), filateur de coton, marié le 10 mai 1858, Lille avec Marie Henriette Charvet, née le 22 août 1838, Lille décédée le 27 février 1916, Dinard,
Ille-et-Vilaine (77 ans), dont
Gustave Joseph Barrois, né le 26 mars 1860, Lille décédé le 15 août 1920, Marquillies
(60 ans), filateur, fabricant sucre, agriculteur, maire de Marquillies,
marié le 8 décembre 1884, Marquillies
avec Elise Brame, née le 1er mars 1865, décédée le 17 décembre 1925, Lille, Nord (60 ans).
Fanny Barrois, née le 4 juillet 1913, Marquillies décédée le 24 juillet 2006, Grasse, inhumée le 28 juillet 2006, Bormes-les-Mimosas (Var) (93 ans), mariée le 8 janvier 1934, Wavrin avec Michel Détroyat, né le 28 octobre 1905, Paris, décédé le 5 octobre 1956, Neuilly-sur-Seine , inhumé, Saint-Pierre d’Irube, 64 (50 ans), aviateur, pilote d'essai, virtuose de voltige aérienne, champion de courses de vitesse, mariée le 15 juin 1957, Bormes les Mimosas (83, Var), avec Hubert Schlienger, né le 11 août 1906, Grasse .
Jacqueline Barrois, née le 17 octobre 1914, Wizernes
(62), mariée le 20 juin 1936 avec Antoine Sala, né le 8 octobre 1897, Bayonne, , amiral,
de l'Académie de Marine.
Les François Alexandre Barrois 1801-1868 &1822 Clotilde Marie Virnot 1801-1868
Il est administrateur
des hospices et du bureau de bienfaisance à Lille.
Dont Jean Baptiste Barrois, né le 28 janvier 1824, Lille, décédé le 19 août 1872 (48 ans), marié le 12 novembre 1855, Bruges,
avec Elisabeth Chalant, dont
Quelques illustrations et alliances:
Clémentine Barrois, née le 2 novembre 1856, décédée
en 1879 (23 ans), mariée le 20 juin 1874 avec Raymond Théry, né le 25 août 1848, notaire.
Cécile Alexandrine Barrois, née le 15 octobre 1825, Lille, décédée le 23 mai 1883 (57 ans), mariée
le 5 août 1851 avec Oscar Dubus, né en 1818, Orchies
59, décédé le 14 mai 1871, Lille (53 ans),
bâtonnier de l'Ordre des Avocats.
Branche
cadette Guislain Barrois
Les Emile
Barrois 1875
& Henriette
Sion 1880-1966
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Brigitte Barrois, mariée avec Jacques Crépelle, né vers 1926,
décédé le 14 février 2009, Marcq en
Baroeul, inhumé le 19 février 2009, Marcq en
Baroeul (peut-être 83 ans), chef d'entreprise,
Marie Thérèse Barrois,
religieuse.
Marc-Antoine
Barrois, Ingénieur textile, jeune et atypique, Marc-Antoine Barrois cherche à
lancer un concept de Haute Couture masculine. Rencontre avant la présentation
de sa deuxième collection à Paris, en janvier. Les puristes trouvent cela
ridicule : de la Haute Couture pour homme ! Alors que l'appellation est
réservée, - même pour la femme - à une poignée de grandes maisons parisiennes.
Pour l'homme, on parle de "sur-mesure" ou de tailleur, mais
Marc-Antoine Barrois et son "binôme", Olivier Boileau Descamps,
revendiquent la notion de Haute Couture masculine. Simple argument marketing ou
concept réellement novateur ? Nous sommes allés nous rendre compte de visu dans
le showroom de la jeune marque de luxe.
Les Louis
Barrois 1876-1963
& Marie-Louise
Octavie Joseph Lepers 1880-1950
Demeures
habitées par les Barrois et alliés, rue du Faubourg de Roubaix à Lille :
N
°137 : démolie ; au 135 bis, demeure une belle maison bleu et blanc
de style Louis XVI
N°
135 : Démolie ; reste un grand jardin
N °
159 : remplacé par un HLM en brique
N° 152,
face au 159 ; c’est un petit hôtel particulier de style Louis XV
N°
124 : bel hôtel particulier à l’angle du 2 bis, rue Mehl
N°
211 : non reconnaissable sauf les restes d’un grand jardin
N°
104 : grande maison Louis XVI, grise, grand mur, porche
N°
106 : petite maison étroite, pas belle.
Et à
Roubaix :
Le 19,
Grande Rue
29,
Grande Rue,
16, rue
Pellart
Estaires.
Marie-Paule
Fauchille-Barrois en a raconté l’hisoire et la vie dans son touchant :
« Vos aïeux que j’ai connus »
Légions
d’honneur :
Barrois
Charles Eugene, né le 21/04/1851 à Lille
Barrois
Félix Antoine, né le 05/07/1830 à Cambrai
Barrois
François Joseph, né le 22/03/1759 à Lille
Barrois
Henri Joseph, né le 27/04/1863 à Burbure (Pas de Calais)
Barrois
Henri Sylvestre, né le 26/03/1840 à Saint Omer
Barrois
Jean Baptiste Joseph, né le 22/02/1784 à Lille
Barrois
Jules Henri, né le 03/09/1852 à Lille
Barrois
Paul Louis, né le 17/08/1873 à Lille
Barrois
Theodore Charles, né le 10/02/1857 à Lille
Barrois Theodore Urbain, né le 12/05/1825 à Lille
Jusqu'à la
8e génération.
Guislain
Barrois.
Marié avec ? ?,
dont
Guislain
Barrois,
né en 1630, décédé en 1681, Haillicourt (62) (51 ans).
Marié avec Marie Deleplanque,
née en 1640, décédée en 1703 (63 ans), dont
Jean-François
Barrois,
né en 1663, Haillicourt (62), décédé le 24 décembre 1731,
Brias (62) (68 ans), notaire à Houdain.
Marié avec Catherine
Legrand, dont
Jean-Baptiste
François Barrois, né en 1696, Houdain, décédé en 1739 (43 ans).
Marié le 25 février 1726
avec Marie-Marguerite
Scheppers, née entre 1700 et 1709, Brias, décédée
après 1729, dont
Jean-Baptiste
François Barrois, né en 1729, décédé en 1788 (59 ans).
Marié en 1755, Doullens (80), avec Marguerite
Lucet, née en février 1729, DOULLENS, décédée le 22 août 1800,
Lille (59) (71 ans), dont
Jean Baptiste
Thomas Barrois,
né le 6 janvier 1756,
Lille (59, Nord), décédé en 1789, Lyon (69, Rhône) (33 ans), marchand
Brasseur.
Marié le 24 août 1779,
Lannoy (59, Nord), avec Eulalie
Sophie Séraphine Malfait, née le 22 février 1760,
Lannoy, Nord, décédée le 16 mars 1834,
Lille, Nord (74 ans), dont
Alexandrine
Séraphine Barrois, née le 23 janvier 1787,
Lille (Saint-Maurice), Nord, décédée le 16 mars 1867,
Lille (Nord) (80 ans).
Mariée le 8 juillet 1806,
Lille (Nord), avec Claude
Charvet, né le 16 octobre 1775,
Vienne (Saint Martin), Isère, baptisé le 16 octobre 1775,
Vienne (Saint Martin), Isère, décédé le 11 octobre 1863,
Lille (Nord) (87 ans), négociant, président du Tribunal de Commerce de Lille,
membre de la Chambre de Commerce de Lille
François-Joseph
Barrois,
né le 22 mars 1759,
Lille (59, Nord), décédé le 19 décembre 1848
(89 ans), maire de Lille, Député du Nord, Président du Tribunal et de la
Chambre de Commerce.
Marié le 25 octobre 1785,
Lille (59, Nord), avec Marie
Alexandrine Joseph Virnot, née le 14 septembre 1765,
Lille (59, Nord), décédée le 17 janvier 1845
(79 ans), dont
Marguerite
Alexandrine Barrois, née le 8 juin 1788,
Lille, décédée le 16 juin 1865,
Lille (77 ans).
Mariée le 15 juin 1807,
Lille (59, Nord), avec Charles
Joseph Delebecque, né en 1774, Tourcoing (59, Nord),
décédé le 13 mai 1810,
Gand (Belgique) (36 ans)
Henri Barrois, né le 8 juin 1790,
Lille (Nord), décédé le 1er octobre 1870,
Lille (Nord) (80 ans).
Marié le 7 février 1820,
Lille (Nord), avec Adélaïde Le
Thierry, née le 18 juin 1802,
Lille (Nord), décédée en 1833 (31 ans), dont
Charles
Amédée Barrois.
Jules Barrois, né en 1827,
décédé en 1891 (64 ans).
Marié avec Marie-Estelle
Vanderstraeten, née en 1830, décédée en 1891 (61
ans), dont
Charles
Barrois,
né le 21 avril 1851,
Lille (Nord), décédé le 5 novembre 1939,
château de Sainte-Geneviève-en-Caux (Seine-Maritime) (88 ans), géologue, paléontologue.
Marié avec Henriette
Bonte, née le 27 septembre 1859,
Lille (59), décédée en 1947 (88 ans).
Jules Barrois, né en 1852,
décédé en 1943 (91 ans).
Marié avec Marie Bruhy,
née en 1860, décédée en 1937 (77 ans).
Claire
Henriette Barrois, née le 24 août 1828,
Wazemmes (59), décédée le 22 octobre 1908,
Lille (80 ans).
Mariée le 12 août 1848,
Lille, avec Auguste Henri
Lenglart, né le 7 février 1826,
Fives (59), décédé le 12 novembre 1907,
Lille (81 ans)
Henri Joseph
Barrois,
né le 17 octobre 1833,
Lille (Nord), décédé le 20 juillet 1872,
Lille (Nord) (38 ans).
Marié le 1er août 1859,
Lille (Nord), avec Julie Jeanne
Virnot, née le 27 décembre 1839,
Lille (Nord), décédée en 1908 (69 ans), dont
Henri
François Barrois, né le 4 octobre 1863,
Lille, Nord, décédé le 9 octobre 1927,
Douai, Nord (64 ans), filateur de coton.
Marié le 19 avril 1887
avec Marguerite
Céline Adèle Decoster, née le 25 décembre 1865,
décédée le 4 janvier 1953
(87 ans).
Adolphe Emile
Barrois,
né le 21 février 1865,
Lille (Nord), décédé le 7 juin 1940,
Le Crotoy (Somme) (75 ans), filateur de coton.
Marié le 4 juin 1889,
Lille (Nord), avec Pauline Elisa
Florin, née le 18 septembre 1868,
Lille (Nord), décédée le 21 mai 1890,
Lille (Nord) (21 ans).
Marié le 30 mai 1893,
Roubaix (Nord), avec Ursule
Caroline Watine, née le 26 juin 1869,
Roubaix (59, Nord), décédée le 8 mai 1942,
Limoges (87, Haute-Vienne) (72 ans).
Auguste
Urbain Barrois,
né le 28 novembre 1866,
Lille (59, Nord), décédé le 4 mars 1908,
Lille (59, Nord) (41 ans).
Marié le 31 mars 1894
avec Claire
Charlotte Le Thierry d'Ennequin, née le 18 juillet 1875,
Lille (Nord), décédée en 1908 (33 ans).
Marié le 11 juin 1840,
Lille (Nord), avec Félicie
Virnot, née le 9 novembre 1817,
Marconne (62), décédée le 14 juin 1886,
Lille (59) (68 ans), dont
Edouard Félix
Barrois,
né le 20 août 1840,
Lille (59), décédé le 13 juin 1891
(50 ans).
Marié le 2 septembre 1868,
Lille (Nord), avec Louise Marie
Valérie Sagnier, née le 6 octobre 1849,
Toulon (Var), décédée en 1932 (83 ans), dont
Édouard
Antoine Barrois, né le 14 octobre 1869,
Fives (59), décédé.
Jeanne
Barrois,
née le 26 mars 1871,
Lille (59, Nord) - Fives, décédée.
Mariée le 29 janvier 1895,
Lille (59, Nord), avec Auguste
Asselin de Williencourt, né le 6 août 1863,
Douai (59, Nord), décédé le 18 décembre 1937,
Toulon (83, Var) (74 ans).
Paul Louis
Barrois,
né le 17 août 1873,
Fives (59), décédé le 30 mai 1924,
Toulon (83) (50 ans).
Lucie Marie
Clothilde Barrois, née le 16 juin 1878,
Lille (Nord), décédée en 1959, Seine et Marne (81 ans).
Mariée le 19 août 1897,
Lille (Nord), avec Maurice
Durosoy, né le 3 mars 1869,
Grenoble (Isère), décédé en 1943, Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais) (74 ans),
colonel de cavalerie, aide de camp du maréchal Lyautey.
Théodore
Barrois,
né le 29 septembre 1792,
Fives (59), décédé le 6 avril 1851,
Fives (59) (58 ans), filateur de coton.
Marié le 24 novembre 1822,
Lille (Nord), avec Catherine
Henriette Demesmay, née en 1806, Lille (Nord), décédée le 22 juillet 1872,
Lille (Nord) (66 ans), dont
Théodore
Barrois,
né le 14 mai 1825,
Lille (59), décédé le 19 octobre 1899,
Lille (59) (74 ans), filateur de coton à Fives.
Marié le 10 mai 1848,
Lille, avec Pétronille
Carpentier, née le 1er décembre 1828,
Lille (59), décédée le 10 juillet 1910,
Lille (59) (81 ans), dont
Théodore
Barrois,
né en 1850, décédé en 1856 (6 ans).
Maurice
Barrois,
né le 26 juin 1852,
Fives (59), décédé.
Marié le 25 juin 1877,
Haubourdin (59), avec Gabrielle
Rose, née le 25 août 1857,
décédée le 19 octobre 1926
(69 ans).
Théodore
Barrois,
né le 10 février 1857,
Lille (59), décédé le 9 juin 1920,
Neuilly sur Seine (63 ans), médecin à Lille, professeur de faculté, administrateur
des Mines de Lens
député du Nord (1898-1906).
Marié le 29 juillet 1891,
Loos, avec Marie Thérèse
Kiener, née en 1872, Lille (59), décédée le 26 octobre 1893
(21 ans).
Pétronille
Barrois,
née le 28 août 1859,
Lille (59), décédée en 1926, Paris (67 ans).
Mariée le 9 octobre 1879,
Paris, avec Jules Boutemy,
né le 4 décembre 1846,
Lannoy (59), décédé le 11 janvier 1900,
Lille (59) (53 ans).
Gustave
Barrois,
né le 10 août 1829,
Fives (Nord), décédé le 25 mars 1885,
Lille (Nord) (55 ans), filateur de coton.
Marié le 10 mai 1858,
Lille (Nord), avec Marie
Henriette Charvet, née le 22 août 1838,
Lille (Nord), décédée le 27 février 1916,
Dinard, Ille-et-Vilaine (77 ans), dont
Gustave
Joseph Barrois,
né le 26 mars 1860,
Lille (Nord), décédé le 15 août 1920,
Marquillies (Nord) (60 ans), filateur, fabricant sucre, agriculteur, maire de
Marquillies.
Marié le 8 décembre 1884,
Marquillies (Nord), avec Elise Brame,
née le 1er mars 1865,
décédée le 17 décembre 1925,
Lille, Nord (60 ans).
Mariette
Barrois,
née le 15 juin 1862,
Lille (Nord), décédée le 30 juin 1908,
Lille (Nord) (46 ans).
Mariée le 28 mai 1881,
Lille, avec Maurice
Alfred Joseph Wallaert, né le 7 octobre 1857,
décédé le 30 juin 1908
(50 ans).
Eugène Emile
Barrois,
né le 7 octobre 1864,
décédé le 16 décembre 1866
(2 ans).
Julie Marie
Barrois,
née le 27 octobre 1795,
Seclin (Nord), décédée le 20 janvier 1864
(68 ans).
Mariée le 24 novembre 1816,
Lille (59, Nord), avec Adolphe
Joseph Le Thierry, né le 5 novembre 1795,
Lille (Nord), décédé le 12 août 1863,
Lille (Nord) (67 ans)
Apolline Zoé
Barrois,
née le 29 octobre 1795,
Seclin, décédée le 24 avril 1883,
Douai (87 ans).
Mariée le 14 novembre 1835,
Lille, avec Amédée
Copineau, né le 16 janvier 1798,
Paris, décédé
François
Alexandre Barrois, né le 23 février 1801,
Lille, décédé le 17 mars 1868,
Lille (67 ans).
Marié le 16 janvier 1822,
Lille, avec Clotilde
Marie Virnot, née le 24 juillet 1801,
Lille, décédée le 17 mars 1868,
Lille (66 ans), dont
Jean Baptiste
Barrois,
né le 28 janvier 1824,
Lille, décédé le 19 août 1872
(48 ans).
Marié le 12 novembre 1855,
Bruges, avec Elisabeth
Chalant, dont
Clémentine
Barrois,
née le 2 novembre 1856,
décédée en 1879 (23 ans).
Mariée le 20 juin 1874
avec Raymond Théry,
né le 25 août 1848,
décédé, notaire.
Cécile
Alexandrine Barrois, née le 15 octobre 1825,
Lille, décédée le 23 mai 1883
(57 ans).
Mariée le 5 août 1851
avec Oscar Dubus,
né en 1818, Orchies 59, décédé le 14 mai 1871,
Lille (53 ans), bâtonnier de l'Ordre des Avocats
Guislain
Barrois.
Marié avec Philippine
Mauvier, dont
Julien Joseph
Barrois.
Marié avec Henriette
Danniaux, dont
Julien
Barrois.
Marié avec Sophie Réant,
dont
Henri Barrois, né le 1er janvier 1817,
Dunkerque (59), décédé en 1904 (87 ans). Marié le 4 juillet 1842,
Tourcoing (59), avec Julie
Wattinne, née le 9 janvier 1819,
Tourcoing (59), décédée le 7 août 1850,
Tourcoing (59) (31 ans), dont
Henri Barrois. Marié avec Gabrielle
Garreau, dont
Lucie Barrois. Mariée avec Maurice
Lebecq.
Émile, charles Lazare Barrois, né le 16
octobre 1847, Tourcoing (59), décédé le 9 mars 1920 Tourcoing (59) (à l'âge de
73 ans).
Marié en 1874 avec Elise Marie Joseph Lepers, née le 1er juin 1843, Tourcoing (59), décédée le 17 avril 1917, Tourcoing (59) (à l'âge de 73 ans),
dont
Emile Barrois, né en 1875, décédé.
Marié avec Henriette
Sion, née en 1880, décédée le 5 juin 1966 Hazebrouck, 59 (à l'âge de 86 ans).
Louis Barrois, né le 24 décembre 1876,
Tourcoing (59), décédé le 1er novembre 1963, Tourcoing (59) (à l'âge de 86
ans).
Marié avec Marie-Louise
Octavie Joseph Lepers, née en 1880, décédée en 1950 (à l'âge de 70 ans).
Marie Barrois, née le 20 novembre 1878, Tourcoing
(59), décédée en 1953 (à l'âge de 75 ans).
Mariée le 1er août
1898, Tourcoing (59, Nord), avec Léon Dalle, né le 5 février 1875, Bousbecque,
décédé le 24 août 1950, Renescure (59, Nord) (à l'âge de 75 ans).
Jules Michel Fidèle Camille Barrois, né à Tourcoing
le 30 mars 1882, décédé le ……,
marié le 16 février 1909 avec Marie, Hélène
Joséphine BOURGEOIS (fille d’Emile Bourgeois et de Marie Delodder), née à
Tourcoing le 23 septembre 1884, et
décédée à Lille le 11 septembre 1983, à 99 ans
Jeanne Barrois….mariée avec Henri Lemaire …..
Elisabeth, qui est devenue religieuse,(mère Marguerite
Marie) de la Retraite du Sacré Cœur à Bruges, décédée le 26 mars 1989 à 82 ans,
après 57 ans de vie religieuse.
En haut : au centre : Emile Charles Lazare BARROIS
A sa droite : Emile, qui a épousé Henriette SION
A sa gauche : Louis, qui a épousé Marie Louise LEPERS
2ème rang : au centre : Jeanne, qui a épousé Henri LEMAIRE
A sa droite : l'épouse de Emile Charles BARROIS : Elise LEPERS
A sa gauche : Marie (1878 – 1953), qui a épousé Léon DALLE
(1874 – 1950)
En bas : à droite : Elisabeth, qui est devenue religieuse
A gauche : Jules, père de Elisabeth, Michel et Fernand,
issus de son mariage avec Marie BOURGEOIS