Principales personnalités de la lignée des

Bernard, Bernard de Meurin

NOTE IMPORTANTE

Les monographies consacrées aux familles alliées ont pour but de rendre honneur à tous ceux

qui ont illustré leur famille par le service rendu à la société (religieux, responsables dans la Cité,

militaires, entrepreneurs, donateurs, bâtisseurs, artistes, collectionneurs, découvreurs, inventeurs etc).  

Si elles définissent  le tronc commun et chacune des branches, elles ne sont donc pas  un ouvrage de

généalogie  exhaustive ; cependant nous avons veillé à les soumettre aux plus exigeants généalogistes.


Famille-BernardFamille-Bernard

Armes : « D’argent à trois abeilles au naturel, 2 et 1 ; parfois les abeilles accompagnent un chevron de gueules. »

Flandres, Picardie

Bernard de Meurin : Jean, mort à Lille en 1743, acquit le fief vicomtier du Jardin Meurin en 1739.

Son fils, Jean Baptiste, chevalier, Seigneur de Meurin, fut trésorier de France en 1756: Bernard de Calonne-Ricouart :

lignée originaire de Tournai, annoblie en 1499, admise états d’Artois en 1747. Il y a aussi les Bernard de Moismont

et de Nullemont en Picardie ( Nord, B 149, 52; 16G107 ; 225 ; Denis du Péage ; Belleval ; Lhomel).

 

Généalogie de la FAMILLE BERNARD, Lille, 1575-1952

La Sucrerie-Raffinerie BERNARD de Santes, 1835-1962, par Dominique FACON (2009)

Généalogie et descendance Alexandre BERNARD Amélie SERRET, par Patrick BERNARD, édition 2010

Famille DROULERS, Généalogie 1530-1982, par André DROULERS et Marie-Thérèse DROULERS

Voici la position sociale et géographique connue des Bernard :

 Claude Bernard ca 1550-1624 &1592
Nicole Beauventre
|
François Bernard 1601-/1677 &1624
Marie Lenglet
|
Claude Bernard 1629-1687/1696

Il quitte Camphin vers 1657 pour se fixer à Meurchin en Artois où il est dit "tisserand" et aussi s'occupant de culture. En 1686-1688, divers actes et états le montrent échevin du village, ainsi que receveur des deniers communs.  &
Marie Lollieux
|

Jean Bernard, seigneur de Meurin 1656-1743

Bernard-Dassonville-Jean-Marguerite_

Seigneur de Meurin, Jean Bernard est le premier membre de la famille à raffiner le sucre en 1686.
C'est à cette indutrie qu'est due la devise donnée plus tard à la famille par le Pape Pie IX :
"Mellificamus Domino"

D'après une anecdote, impossible à contrôler, Louis XIV, passant à Lille, lors de la conquête des Flandres, avait répondu à l'Echevin qui lui demandait chez qui Sa Majesté désirait loger : "Je veux descendre chez le plus honnête homme de Lille."-"En ce cas, Sire, avait rétorqué le premier Magistrat de la Cité, pas de doute, il faut aller chez Jean Bernard ». L'histoire ne dit pas si le grand Roi prit logement chez lu:

1685
Marie Marguerite Dassonville ca 1652-1721
|
Henri-Dominique Bernard, sieur des Mottes 1693-1775

Certains disent que, le 20 décembre 1720, son père lui achète un office de lieutenant en second dans le régiment de Nice, en garnison à Calais. Il demissionne en 1725 pour revenir à Lille. A la mort de sa femme, il retourne au régiment de Nice, comme lieutenant jusqu'en 1740, puis comme capitaine, nommé par commission du Roi. Il quitte le service en 1756, à 63 ans. Mais qui va s’occuper de la raffinerie de sucre qui emploie « beaucoup » de monde (voir plus loin)  entre 1743 (son père est mort) et 1756 (son retour de l’armée) ?

&1725
Judith Le Sage 1709-1734
|
Claude Joseph Bernard 1727-1784

Bourgeois de Lille, raffineur de sucre,

« Ils étaient implantés à Lille depuis 1689. Ils disposaient d'une raffinerie mais souhaitaient également une sucrerie. À cause du blocus de Napoléon, en 1806-1807, les Bernard ne pouvaient plus s'approvisionner en sucre de canne. Ils ont dû se lancer dans le traitement de la betterave. Ils ont eu l'opportunité d'acquérir un château à Santes, qui est à la campagne; la sucrerie-raffinerie était située à la droite de la mairie. Avant 1914, elle employait entre 100 et 200 personnes. La main d'oeuvre était plus importante lors des campagnes sucrières, entre octobre et décembre. Cela a été la première usine à s'installer à Santes. « Quatre des directeurs ont été maires. Ils ont occupé cette fonction pendant 71 ans. Sans compter les conseillers municipaux : le premier, Alexandre, a été élu en 1843 le dernier, qui se prénommait également Alexandre, en 1944. Les Bernard ont financé les bâtiments des écoles pour y dispenser un enseignement religieux. Et ils possédaient un quart du territoire de Santes. ». La dernière campagne sucrière remonte à 1962. L'entreprise n'a pas pu résister à la concurrence. Les bâtiments ont été détruits en 75. La cheminée, en 77. »

Bernard-Lagache-Claude-CatherineBernard-Lagache-Claude-Catherine

&1756
Catherine Lagache 1733-1799

D’où les trois branches :

Branche ainée Henri Dominique Bernard 1760-1838

                                                                  1 : Paul Bernard,

2 : Théodore Bernard,

Branche puinée Alexandre Bernard, 1769-1848

1 : Alexandre Bernard

a Les Alexandre Bernard,

D’abord les Albert Bernard,

Ensuite les Henri Bernard,

b Les Georges Bernard

c Les Paul Bernard,

                                                                2 : Henri Bernard,

3 : Félix André Bernard,

                                                                4 : Louis Jules Charles Bernard,

                                                                5 : Benjamin Bernard,

Branche cadette  Auguste Bernard 1772-1859

                                                                 1 : Les Fritz Bernard,

2 : Les Augustin Bernard-Bruls,

                                                                 3 : Les Alfred Bernard,

Branche ainée Henri Dominique Bernard 1760-1838

&1787 Augustine Mathon 1762-1820,

Mathon

Dont Henri-Dominique Bernard 1788-1835, Commissaire des guerres à Naples sous Murat en 1812. Rentré en France

après la chute de l'Empire, il est nommé receveur des contributions à Famars, et en 1828 à Seclin, où il exerça jusqu'à sa mort. Il resta célibataire.

La descendance vient des Auguste Bernard, né le 11 novembre 1790, Lille,  décédé le 5 janvier 1863, Lille (72 ans). onseiller municipal de la ville de Lille de 1831 à 1848, membre de la Commission administrative des prisons de 1834 à 1842, de celle des Hospices de 1846 à 1861, conseiller d'arrondissement de 1849 à 1854, marié  le 5 février 1821, Lille, avec Adèle Rouzé.

Bernard-RouzeAuguste&Adele_F

1      : Paul Bernard,

le 1er juillet 1823, Lille, décédé le 13 mars 1889, La Beuvrière (Pas de Calais) (65 ans), généalogiste amateur, C'est lui qui réunit la première généalogie de la famille Bernard et il réalisa une excellente généalogie Brasme, marié   le 16 avril 1855, Wicres, avec Fanny Brasme,

Bernard-BrasmePaul&Fanny_FBernard-BrasmePaul&Fanny_F

Quelques personnalités et alliances:

Michel Bernard, né le 7 février 1856, Lille, décédé le 23 octobre 1930, Douai (74 ans), banquier à Banque Générale du Nord,  marié le 8 septembre 1879, Douai, avec Célina Cailliau

Antoinette Bernard, née le 19 juin 1914, Douai, décédée vers 1994 (peut-être 80 ans), religieuse bénédictine de Sainte-Françoise-Romaine à l'Abbaye du Bec-Helluin.

Renée Bernard, née le 23 janvier 1888, Douai, Nord, décédée le 10 mars 1977, Versailles, Yvelines (89 ans), mariée le 24 juillet 1911, Douai, avec Joseph Vercoustre, né le 3 octobre 1884, Lille,  Nord, décédé le 23 avril 1940, Treslon, Marne (55 ans), banquier à la Banque Générale du Nord à Douai, puis à Laon.

Véronique Bernard de Meurin, mariée en 1991, Eguilles (Bouches-du-Rhône), avec Vincent Chappot de La Chanonie,

Jean-Marie Bernard de Meurin,  marié  en 2009 à Noailhac (Tarn), avec Cécile Barbara de Labelotterie de Boisséson, Castres, 81.

Boisseson

La Maison Barbara de Labelotterie de Boisséson appartient à la noblesse du Languedoc. Elle est originaire de la région de Verdalle au pied de la montagne Noire. Elle accède à la noblesse en 1703 par le Capitoulat de la ville de Toulouse. Elle acquiert la seigneurie de Boissezon en 1714. Elle exerce principalement des fonctions administratives et judiciaires. Elle donne aussi des militaires distingués entre la fin du XVIIIème siècle et le début du XIXème et une Grande-maîtresse à la Cour de Bavière au cours de ce siècle.

Christophe Bernard de Meurin, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), marié en 2003, Saint-Malo (35, Ille-et-Vilaine), avec Claire Marquier de Villemagne.

Pauline Bernard, née le 23 juillet 1863, Lille, décédée le 27 janvier 1934, Wicres (70 ans), mariée le 3 février 1890, Chateau de la Beuvrière, avec Albert Boniface, né le 6 décembre 1859, Douai, décédé le 9 mars 1919, Berck-Plage (59 ans), chef de bataillon.

2      : Théodore Bernard,

le 22 janvier 1825, Lille,  décédé le 4 octobre 1901, Lille (76 ans), président du Tribunal de Commerce de Lille, Chevalier de la Légion d'Honneur (3 août 1875)  marié avec Martine Duprey,

Nicole Bernard, née le 10 juin 1914, Tourcoing, mariée le 17 juillet 1936, Lille, avec Théodore Wibaux, né le 15 novembre 1909, Roubaix, décédé en 1989 (80 ans).

Maurice Bernard, né le 31 août 1916, Paris, décédé le 8 février 2001 (84 ans), marié le 10 octobre 1946, Mouvaux, avec Monique Segard.

Sophie Bernard, née le 7 juin 1864, Loos, religieuse bénédictine.

Branche puinée Alexandre Bernard

le 24 juillet 1769, Lille,  Nord, décédé le 30 août 1848, Lille,  Nord, inhumé, Santes, Nord (79 ans), industriel sucrier,

conseiller municipal de Lille, membre du Tribunal & de la Chambre de Commerce de Lille,  marié le 22 février 1802,

Valenciennes, Nord, avec Marie Amélie Françoise Serret   

Serret-marie_amelie_francoise

 

1 : Alexandre Bernard

A Les Alexandre Bernard,

D’abord les Albert Bernard,

                                                                             Ensuite les Henri Bernard,

B Les Georges Bernard

C Les Paul Bernard,

2 : Henri Bernard,

3 : Félix André Bernard,

4 : Louis Jules Charles Bernard,

5 : Benjamin Bernard,

1     : Alexandre Bernard,

le 1er novembre 1804, Lille, décédé le 20 novembre 1846, Santes (42 ans), conseiller municipal de Santes et membre du bureau de bienfaisance,  marié le 23 avril 1827, Lille, avec Cécile Charvet.

Bernard-Charvet-Alexandre-Cecile

LILLE — NOTRE-DAME DE LA TREILLE.
1842-1890. — Quatrième arcade; marbre noir; vocation de saint Pierre et de saint André. Claude Charvet, décédé le 11 octobre 1863, âgé de 87 ans, négociant, président du Tribunal de Commerce de Lille, membre de la Chambre de Commerce de Lille; Séraphine Barrois, décédée le 16 mars 1867, âgée de 80 ans; et leurs enfants: Alexandre Bernard, décédé le 11 novembre 1846, âgé de 41 ans, Conseiller municipal de Santes et membre du bureau de bienfaisance ; et Cécile Charvet, son épouse, décédée le 25 août 1846, âgée de 38 ans. Hippolyte Fockedey, négociant, directeur du Mont de Piété de Lille, décédé le 17 septembre 1873, âgé de 69 ans; et Clémence Charvet, son épouse, décédée le 20 février 1894, âgée de 82 ans, fille de Nicolas, Directeur de la Manufacture Royale de Vienne, échevin de la Ville de Vienne. Alfred Dumont, décédé le 9 décembre 1885, âgé de 78 ans; et Fanny Charvet, son épouse, décédée le 19 septembre 1842, âgée de 25 ans. Charles Flamen, décédé le 22 mai 1868, âgé de 60 ans; et Clarisse Charvet, son épouse, décédée le- âgée-, de Auguste Scalbert, décédé le 22 décembre 1899, âgé de 84 ans, banquier, directeur fondateur de la Banque Scalbert ; et Eugénie Charvet, son épouse, décédée le 2 avril  1887, âgée de 73 ans. Armand Charvet, décédé le 24 novembre 1894, âgé de 75 ans; et Aline de la Courneuve, son épouse, décédée le 25 juillet 1897, âgée de 70 ans.
 

A : Les Alexandre Bernard

le 10 novembre 1833, Lille, décédé le 10 septembre 1873, Lille (39 ans), marié le 28 avril 1863, Douai, avec Maria Brice, Fervent chrétien, père modèle, généreux pour les pauvres, il avait pour principe qu'on ne donne jamais trop. Il avait à peine 40 ans quand Dieu le trouva mûr pour le ciel.

Quelques personnalités et alliances:

Alexandre Bernard, né le 13 mars 1864, Lille,  décédé le 30 septembre 1935 (71 ans), entré dans la Compagnie de Jésus le 9 octobre 1883.

 

D’abord les Albert Bernard,

 

Dont voici quelques figures parmi « leurs 1703 descendants vivants actuellement, y compris les "pièces rapportées" ou "valeurs ajoutées". » Xavier-Prouvost-Mariaux en tient le compte en permanence, avec récapitulatif annuel et édition complète périodique, avec les adresses par ordre alphabétique et par pays et département : la dernière en 2008, la prochaine en cours. » Albert Bernard est né le 20 septembre 1868, Lille, décédé le 21 mars 1954, Santes, inhumé, Santes (85 ans), industriel sucrier, propriétaire cultivateur, marié  le 30 janvier 1894, Lille,  avec Marthe Verley, née le 9 juillet 1874, Lille, décédée le 2 février 1949, Santes (à l'âge de 74 ans).

Dont :

    Marthe, née le 24 novembre 1894, Santes, décédée le 17 novembre 1953, Lille (à l'âge de 58 ans), mariée le 18 août 1914, Santes, avec Auguste Herlin, né le 12 novembre 1889, Lille, décédé le 7 janvier 1948, Lille (à l'âge de 58 ans), notaire.

     Marie, née le 29 octobre 1895, Santes, décédée le 31 octobre 1979, Wambrechies (à l'âge de 84 ans), mariée le 7 septembre 1920, Lille, avec René Vandame, né le 13 juin 1895, Marquette-lez-Lille, décédé le 26 décembre 1975, Wambrechies (à l'âge de 80 ans).

Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes, décédé le 26 janvier 1970, Santes, inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860, marié le 22 janvier 1922, Lille, avec Jeanne Virnot, fille de Victor Virnot 1862-1944 et Marie Bocquet 1867-1903

     Albert, né le 23 août 1898, Santes, décédé le 2 janvier 1978, Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) (à l'âge de 79 ans), marié le 17 juillet 1923, Lille, avec Madeleine Chombart, née le 18 mars 1900, Lille, décédée en 1978 (à l'âge de 78 ans).

     Jeanne, née le 9 octobre 1899, Santes, décédée le 28 avril 1983, Lomme (à l'âge de 83 ans), mariée le 8 juillet 1922, Lille, avec Jean Bigo, né le 13 septembre 1898, Lambersart, décédé le 11 décembre 1980, Lomme (à l'âge de 82 ans).

    Xavier, né le 23 avril 1901, Santes, décédé le 5 janvier 1969, Les Thilliers-en-Vexin (Eure) (à l'âge de 67 ans), propriétaire exploitant agricole, marié le 1er octobre 1927, Roubaix, avec Marguerite Lestienne, née le 1er août 1906, Roubaix, décédée le 15 juin 1990, Vernon (Eure) (à l'âge de 83 ans).

     René, né le 6 janvier 1903, Santes, décédé le 21 avril 1951, Les Thilliers-en-Vexin (Eure) (à l'âge de 48 ans), propriétaire exploitant agricole, marié le 22 novembre 1927, Roubaix, avec Jeanne Lestienne, née le 1er novembre 1907, Roubaix, décédée le 12 novembre 2001, Saint-André-de-l'Eure (Eure) (à l'âge de 94 ans).

     Agnès, née le 26 avril 1904, Santes, décédée le 18 avril 1992, Santes, inhumée, Santes (à l'âge de 87 ans), mariée le 15 mai 1928, Santes, avec Joseph Tribou, né le 2 janvier 1904, Cambrai, décédé le 1er septembre 1965, Santes , inhumé, Santes (à l'âge de 61 ans).

     Francis, né le 9 mars 1906, Santes, décédé le 21 août 1976, Champlâtreux (Val-d'Oise) (à l'âge de 70 ans), marié le 17 octobre 1933, Douai, avec Monique de Prat, née le 29 juillet 1906, Boeschepe, décédée le 7 août 1997, Luzarches (Val-d'Oise) (à l'âge de 91 ans).

     Denise, née le 7 juillet 1907, Santes, décédée le 30 septembre 2002, Dechy (à l'âge de 95 ans), mariée le 17 août 1933, Santes, avec Antoine Jacquart, né le 12 janvier 1908, Douai, décédé le 11 avril 1990, Dechy (à l'âge de 82 ans).

     Valentine, née le 25 décembre 1908, Santes, décédée le 21 janvier 1988, Santes, inhumée, Santes (à l'âge de 79 ans), mariée le 23 mai 1936, Santes, avec Etienne de Prat, né le 7 juin 1907, Douai , décédé le 15 avril 1943, Stuttgart (Allemagne) (à l'âge de 35 ans), notaire à Fismes (51).

     Antoinette, née le 27 mai 1910, Santes, décédée le 19 janvier 1977, Tourcoing (à l'âge de 66 ans), mariée le 8 décembre 1942, Santes , avec Xavier Louis Prouvost, né le 30 avril 1906, Roubaix, décédé le 12 août 1965, Tourcoing (à l'âge de 59 ans).

     Joseph, né le 3 mars 1912, Santes, décédé le 21 novembre 2004, Lomme, inhumé, Groffliers (à l'âge de 92 ans), marié le 29 juin 1943, Arras (Pas-de-Calais), avec Jeanne Debout, née le 2 avril 1919, Saint-Omer (Pas-de-Calais), décédée le 28 novembre 2003, Santes , inhumée, Groffliers (Pas de Calais) (à l'âge de 84 ans).

     Cécile, née le 3 mars 1912, Santes, décédée le 16 février 1970, Saint-André (à l'âge de 57 ans), dame Marie-Albert, religieuse bernardine.

     Germaine, née le 13 avril 1913, Santes, décédée le 2 novembre 1944, Santes (à l'âge de 31 ans).

     Gabrielle, née le 21 juin 1914, Santes, décédée le 31 juillet 2000, Tourcoing, inhumée, Santes (à l'âge de 86 ans), mariée le 6 janvier 1944, Santes, avec Francis Prouvost, né le 18 janvier 1912, Tourcoing, décédé le 8 avril 1992, Tourcoing, inhumé, Santes (à l'âge de 80 ans).

     Lucie, née le 10 octobre 1916, Haubourdin, décédée le 28 mars 1992, Bousbecque (à l'âge de 75 ans), mariée le 20 mai 1939, Santes, avec Maurice Delannoy, né le 22 juin 1916, Bousbecque , décédé le 17 juin 1990, Bousbecque (à l'âge de 73 ans).

     Madeleine, née le 24 mars 1918, Haubourdin.

 Pierre, né le 13 août 1919, Lille, décédé le 25 août 1999, Armentières (à l'âge de 80 ans), marié le 7 octobre 1947, Fresnes-sur-Escaut , avec Geneviève de Bailliencourt dit Courcol, née le 15 septembre 1919, Fresnes-sur-Escaut , décédée le 1er septembre 2009, Armentières, inhumée le 4 septembre 2009, Santes (à l'âge de 89 ans)

.Bernard-VerleyBernard-Verley

Photos Xavier-Prouvost-Mariaux, leur petit fils

Bernard-Verley

Il était fixé à Santes depuis son mariage, quand, en 1915, il fut expulsé du château par les Allemands, avec sa nombreuse famille (16 enfants). En 1919, il revint à Santes dans le château de Dominique Bernard qui a dû être réparé et restauré de fond en comble. Albert y fit réédifier la fabrique de sucre pour y continuer l'industrie familiale, ainsi que l'exploitation de ses terres avec l'aide de ses fils. Il fêta, avec son épouse, leur cinquante de mariage avec leurs 19 enfants et cela malgré deux guerres. Chevalier de l'Ordre de Saint-Grégoire le Grand.

Marthe Bernard, née le 24 novembre 1894, Santes, décédée le 17 novembre 1953, Lille  (58 ans), mariée le 18 août 1914, Santes, avec Auguste Herlin, né le 12 novembre 1889, Lille, décédé le 7 janvier 1948, Lille  (58 ans), notaire.

Bernard-Verley-reunion-2013

Réunion en 2013 (photo La Voix du Nord)

Quelques personnalités sans lien généalogique et alliances:

 

Alexandre Bernard, né le 16 janvier 1897, Santes, décédé le 26 janvier 1970, Santes, inhumé, Santes (73 ans), sucrier (parrain: Charles Vincent Verley 1860,  marié  le 22 janvier 1922, Lille,  avec Jeanne Virnot, fille de Victor Virnot 1862-1944 et Marie Bocquet 1867-1903

Simone Bernard, née à Santes (parrain et marraine: Auguste Herlin 1889-1948 Marie-Louise Virnot 1894) (filleul: Daniel Bernard 1936-) (filleule: Véronique Guillotin de Corson 1960-), mariée à Santes, avec Christian Motte,

Véronique Bernard, mariée à Lille avec René-Marc Flipo, né à Nancy, professeur de Faculté (Médecine)

Annie Bernard, née à  Santes, mariée avec Michel Bourguignon d'Herbigny, ingénieur agronome, généalogiste amateur,

Cécile Bernard, née aux Thilliers en Vexin (Eure), mariée aux Thilliers-en-Vexin (27, Eure), avec Thibault de Moulins de Rochefort)

Rémy Bernard, né aux Thilliers-en-Vexin (Eure), marié avec Ghislaine Silvestre de Sacy, descendante d’Antoine Isaac Silvestre de Sacy, chevalier Silvestre de Sacy et de l'Empire (3 mai 1809), baron Silvestre de Sacy et de l'Empire (1er, 12 avril 1813), Membre de l'Académie Royale des Inscriptions et Belles-Lettres (membre libre, 1785), Membre de l'Institut de France (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 12 décembre 1795 - secrétaire perpétuel, 1er mars 1833)

Béatrice Bernard, née aux Thilliers-en-Vexin (Eure), mariée avec Henri de Ponthaud,

Francis Bernard, né le 9 mars 1906 à Santes, décédé le 21 août 1976, Champlâtreux (95) (70 ans), marié  le 17 octobre 1933, Douai, avec Monique de Prat,

Antoinette Bernard, née le 27 mai 1910, Santes, décédée le 19 janvier 1977, Tourcoing  (66 ans), mariée le 8 décembre 1942, Santes, avec Xavier Louis Prouvost, né le 30 avril 1906, Roubaix, décédé le 12 août 1965, petit fils de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906, branche ainée.

Gabrielle Bernard, née le 21 juin 1914, Santes, décédée le 31 juillet 2000, Tourcoing, inhumée, Santes (86 ans), mariée le 6 janvier 1944, Santes, avec Francis Prouvost, né le 18 janvier 1912, Tourcoing, décédé le 8 avril 1992, Tourcoing, inhumé, Santes (80 ans) (filleul: Olivier de Baynast de Septfontaines), petit fils de  Charles Jérôme Prouvost 1837-1906

Pierre Bernard, né le 13 août 1919, Lille, décédé le 25 août 1999, Armentières (80 ans), marié  le 7 octobre 1947, Fresnes sur Escaut, avec Geneviève de Bailliencourt dit Courcol,

Ensuite les Henri Bernard,

le 30 septembre 1870, Lille, décédé le 11 février 1951, Adinfer (Pas-de-Calais) (80 ans), marié le 7 août 1894, Douai, avec Marguerite Fontaine.

Quelques personnalités sans lien généalogique et alliances:

Marguerite Bernard, née le 21 février 1907, Haubourdin, Mère Thérèse du Christ, religieuse.

Marguerite Bernard, née à Gomiécourt (Pas-de-Calais), mariée avec Jean-Claude Lejosne, né à Arras (Pas-de-Calais), ingénieur des Arts & Manufactures, industriel fabricant et raffineur de sucre,

Dorothée Bernard, née à Courcelles-le-Comte (62), mariée avec Arnaud de Laître.

B : Les Georges Bernard

le 9 février 1837, Santes, décédé le 11 mars 1882, Lille, inhumé, Santes (45 ans), sucrier, marié le 5 juillet 1864, Lille,  avec Pauline Demesmay, il prit la succession de son frère Paul, et fut maire de Santes de 1874 à 1882. Après la mort de sa femme Pauline, il épousa sa belle-soeur, Henriette.

 

Quelques personnalités sans lien généalogique et alliances:

Emilie Bernard, née le 19 février 1893, Lille,  décédée le 24 février 1976 (83 ans), mariée le 14 février 1920, Lille,  avec Pierre Chombart de Lauwe, né le 1er mai 1890, Lille, décédé le 6 décembre 1955, Lille (65 ans).

Georges Bernard, né le 23 août 1895,  Santes, marié le 12 avril 1923, Abbeville, 80, avec Germaine de Richoufftz de Manin

Aude Bernard, mariée avec Philippe Bergerot, chef de bataillon.

Gilles Bernard, marié avec Claire Bourguignon d'Herbigny,

Bourguignon-Herbigny

Armelle Bernard, mariée avec Vianney Lefebvre du Preÿ,

Lefebvre_Prey

Charles-André Bernard, né à Lille, marié avec Ghislaine Bouly de Lesdain.

Louise Bernard, née le 14 juin 1901, Santes, décédée le 6 juillet 1980, Cambrai, 59 (79 ans), mariée le 18 septembre 1923, Lille, avec François de Guillebon, né le 7 mai 1901, Amiens (80), décédé le 10 avril 1945, Saschsenhausen, Allemagne (43 ans), polytechnicien, industriel.

Marcel Bernard, né le 11 mars 1905, Lille,  marié le 27 septembre 1932, Lillers (62), avec Simone Cauvet de Blanchonval,

Pauline Bernard, née le 3 mars 1866,  Santes, décédée le 26 avril 1915, château de Fondjouan, Mur-de-Sologne (Loir-et-Cher) (49 ans), mariée le 12 juillet 1887 avec Gustave Fontaine, né le 28 avril 1864, Douai, décédé le 18 mars 1946, château de Fondjouan, Mur-de-Sologne (Loir-et-Cher) (81 ans), marié en 1872 avec Henriette Demesmay, née le 13 octobre 1844, Lille,  décédée le 6 décembre 1926, Lille (82 ans), dont

Gabrielle Bernard, née le 14 mai 1877, Lille,  décédée le 7 septembre 1929, Giel Courteilles (61) (52 ans), mariée le 26 juillet 1899, Lille,  avec Guy Dauger, né le 1er janvier 1874, Menneval (27), décédé le 4 janvier 1946, Giel Courteilles (61) (72 ans).

Henriette Bernard, née le 2 juin 1879, Lille, décédée le 10 septembre 1935, Flers 62 (56 ans), mariée le 23 septembre 1902, Lille,  avec Joseph de Fresnoye de Flers,

C : Les Paul Bernard,

le 14 juin 1840, Santes, décédé le 17 mars 1874, Santes (33 ans), marié le 27 octobre 1864, Loos, avec Mathilde Roquette.

Quelques personnalités sans lien généalogique et alliances:

Jules Bernard, né le 13 octobre 1865, Santes, décédé le 20 novembre 1892 (27 ans), fabricant de sucre, marié le 22 avril 1889, Lille, avec Angette Descamps,

Paul Bernard, prêtre.

Germaine Bernard, religieuse.

Cécile Bernard, née le 31 décembre 1866, Santes, décédée le 3 mars 1949, Lille (82 ans), mariée le 5 août 1886, Santes, avec Louis Théry, né le 15 janvier 1864, Lille, décédé le 13 novembre 1949, Lille (85 ans), avocat, numismate.

Dominique Bernard, né le 19 mars 1868, Santes, décédé le 19 août 1957, Paris XVIe (89 ans), industriel, co-gérant de la sucrerie Bernard à Santes, marié le 28 novembre 1895, Bruxelles (Belgique), avec Marie Jacobs, née le 23 février 1876, Bruxelles (Belgique), décédée, Paris XVI, dont

Mathilde Bernard, née le 9 octobre 1896, Santes, décédée le 1er mai 1964, Orléans (45) (67 ans), mariée le 18 octobre 1921, Paris, avec Pierre Longuet de La Giraudière, né le 17 septembre 1891, Beauvais, décédé le 29 mars 1969, Orléans (45) (77 ans), ingénieur (École Centrale de Paris).

Victor Bernard, né le 18 août 1897,  Santes, décédé le 13 septembre 1991 (94 ans), marié le 29 juillet 1925, Bouelles (76), avec Monique Thureau-Dangin,

Jean-Dominique Bernard,  marié avec Odile Bacot

Bacot

dont

Raphaëlle Bernard-Bacot, mariée avec Antoine de Cassagne de Beaufort de Miramon Fitz-James,

Cassagne-de-Miramon.

Jocelyn Bernard-Bacot, marié avec Bénédicte Barbier de La Serre,

Barbier-de-la-Serre.

Ghislaine Bernard, née le 22 septembre 1900, Santes, décédée le 21 juin 1930, St Germain en Laye (78) (29 ans), mariée le 8 mai 1922, Paris, 75, avec François Bramaud du Boucheron, né le 20 juillet 1895, Saint-Gaudens (31), décédé le 19 janvier 1978, Le Boucheron, Aixe sur Vienne (87) (82 ans).

Anne Bernard, née le 27 août 1902, Santes, décédée le 26 janvier 1932, Pau (64) (29 ans), mariée le 27 mai 1922, Paris, 75, avec Jean Bramaud du Boucheron, né le 9 novembre 1890, Angoulême, décédé le 19 octobre 1976 (85 ans).

 

Au sujet des VRAU, alliés aux Bernard :

 

François Philibert Vrau, né en 1792, décédé en 1870 (à l'âge de 78 ans), filateur de fil à coudre "au Chinois".
Marié en 1827 avec Sophie Aubineau, née en 1807, décédée en 1888 (à l'âge de 81 ans), dont

  
François-Philibert Vrau,

grand père de Paul Féron-Vrau, né le 17 mai 1864, Lille (Nord), décédé en 1955 (à l'âge de 91 ans), industriel, propriétaire et directeur du Journal "La Croix", marié le 27 octobre 1887, Santes (Nord), avec Germaine Bernard. (1792-1870)

« C’était en 1792 pendant le siège de Lille par les Autrichiens, François Philibert naquit dans une cave. Il reçut une bonne instruction et travailla d’abord avec son père François-Joseph Vrau, agent de change, c'est-à-dire à l’époque petit banquier. Avec l’aide de celui-ci, il se lanca 24 ans dans l’industrie textile et se spécialisa assez vite dans le fil à coudre. En 1827, il acheta 11 rue du Pont-Neuf à Lille un important hôtel particulier avec cour et jardin.

Vrau_Pont_Neuf

Au prix de gros emprunts, il y installera son habitation et son entreprise de fil à coudre. L’entreprise qui comptait une cinquantaine de salariés végète longtemps et François-Philibert n’épura ses emprunts qu’en 1869, soit un an avant sa mort survenu en 1870. En 1859, il avait lancé avec la marque « Fil au Chinois » un nouvel article sous la forme d’une pelote de fil qui remplaçait l’écheveau peu pratique. Dans un contexte économique favorable, son fils Philibert, alors âgé de 30 ans, donna une impulsion décisive à l’entreprise qui décupla son chiffre d’affaire en 10 ans.

A l’âge de 35 ans, en 1827, il épousa Sophie Aubineau. De ce mariage sont issus trois enfants, dont un fils Philibert Vrau.

Madame François-Philibert Vrau, née Sophie Aubineau (1807-1888),

Après avoir perdu ses parents dans la jeunesse, la mère de Philibert Vrau vécut chez son grand-père maternel, agent de change à Paris. Elle reçut une bonne instruction mais eut à supporter des rapports difficiles avec sa belle-mère. Elle aborda avec appréhension le mariage avec François- Philibert Vrau. C’était un mariage de présentation. Le fiancé avait 35 ans et elle en avait 20. En fait, ce fut un excellent mariage et Yves-Marie Hilaire a pu écrire que Philibert, leur deuxième enfant, était «un enfant de l’amour ».

Sa fille aînée épousa un ingénieur des Ponts des Chaussées que sa carrière conduisit en diverses régions de France.

Le troisième enfant était également une fille née dix ans après Philibert qui devint l’épouse de Camille Féron. De santé médiocre, Sophie Aubineau se tenait au courant des affaires. Après la mort de son mari, survenue en 1870, elle assista moralement et financièrement, son fils Philibert qui ne s’était pas marié et logeait chez elle. Elle mourut en 1888 81 ans.

 

Philibert Vrau (1829-1905)

Vrau-Philibert-Fils-Francois-Aubineau-Sophie

était industriel lillois et une personnalité marquante du catholicisme social.

Il hérita de la fabrique de fils à coudre en lin créée en 1816 par son père François-Philibert Vrau. Il développa considérablement la marque « Le Fil au Chinois » déposée par son père. Vers 1875, avec 1100 ouvriers employés, les établissements avaient pris une place considérable dans l'industrie textile lilloise.

Philibert Vrau avait la volonté de développer au mieux sa société, afin qu'elle dégage d'importantes ressources lui permettant de financer des œuvres sociales et chrétiennes. Il pratiqua une politique de prix fermes, alors que la concurrence appliquait des prix bas de manière désordonnée. Dans le même temps, il pratiquait des primes en fin d'année pour fidéliser les grossistes et assurer la promotion de ses produits auprès des merceries de détail. Les ventes annuelles passèrent ainsi de 282 000 boîtes de 48 pelotes en 1864, à 1 950 000 boîtes en 1875. La production était en partie exportée vers l'Allemagne et le Nord de l'Europe.

Au sein de son entreprise,

Philibert Vrau se comportait en grand patron moderne, développant une politique sociale dans son usine qui resta longtemps un modèle :

    plus de travail de nuit pour les femmes,

    journée de dix heures,

    repos dominical,

    sociétés de logements ouvriers,

    écoles pour les enfants,

    caisses de chômage et de retraite…

À une époque où la sécurité sociale et les comités d'entreprise n'existent pas, l'entreprise apportait une aide financière aux ouvriers en cas de maladies, retraites, mariages, et les assiste dans les "coups durs".

Un catholique militant

Après sa conversion au catholicisme en 1854, il choisit de rester célibataire et fonda à Lille en 1857 une organisation de prière dédiée à l'adoration du Saint-Sacrement. Sur la suggestion d’Émilie Tamisier,

Vrau organisa en 1881 à Lille le premier congrès eucharistique mondial.

Vice-président de 1872 à 1886, puis président de 1886 à sa mort, du conseil régional des Conférences Saint Vincent de Paul, Philibert Vrau créa et finança un grand nombre d’œuvres catholiques: patronages, cercles catholiques d’ouvriers, congrès catholiques du Nord et du Pas-de-Calais, Université catholique de Lille, l'École des Hautes Études Industrielles, Institut catholique d'arts et métiers, écoles primaires paroissiales, œuvre des nouvelles églises de Lille, presse chrétienne

À propos de la fondation de l'université catholique de Lille, le cardinal Régnier, archevêque de Cambrai, eut ce trait d'humour : « L’existence de notre université ne tient encore qu’à un fil, mais ce fil est solide, c’est le fil Vrau ».

En 1909, le diocèse de Lille décida la fondation d'une nouvelle paroisse pour desservir tout le faubourg de Douai et une partie du faubourg d'Arras. L'édifice fut dédié à saint Philibert en hommage à Philibert Vrau. En 1933 une clinique lui fut également dédiée. Un procès en béatification : Le procès en béatification de Philibert Vrau a été ouvert en 1912, sept ans après sa mort, par l’archevêque de Cambrai. La cause du procès est double puisqu'elle concerné également son beau-frère Camille Féron-Vrau.

La première étape, dite "procès diocésain", a connu une conclusion favorable avec la signature du pape Pie XI en février 1930. Arrêté pendant la Seconde Guerre mondiale, le procès ne reprit pas après la guerre : dans un contexte de très fortes tensions sociales dans la région Nord, il fut reporté sine die à la suite d'une décision du Cardinal Achille Liénart en 1950. Le procès a été relancé par Mgr Gérard Defois, évêque de Lille. En cas d'issue favorable, Philibert Vrau serait le premier chef d'entreprise porté sur les autels. » Wikipedia

 


BEATIFICATION DE PHILIBERT VRAU : Quoi de neuf ?

Le Comité et les historiens ont travaillé depuis 2 ans à lever les obstacles et inquiétudes face à cette béatification atypique.

1¡) Dans les années 1950, le syndicalisme catholique ouvrier a reproché à Vrau son paternalisme et une politique de salaire alignée sur celle du patronat de l'époque.

Avec l'éclairage du 21ème siècle, après l'effondrement du marxisme et de la « lutte des classes »

a) Le « paternalisme » est une attention et une proximité patron-ouvrier, dans la ligne d'un corporatisme du 19ème siècle associant les efforts sans chercher le rapport de force.

Le syndicalisme ouvrier allemand reste peu éloigné dans ses ressorts profonds de cette sensibilité.

b) Vrau s'est exprimé sur le problème des salaires de ses ouvriers. Son succès économique rendait possible une augmentation de ceux-ci. Il n'est pas sorti des règles patronales pour ne pas tuer ses concurrents plus faibles et ne pas désorganiser un marché du travail fragile, confronté à des crises économiques régulièers.

c) Il a, dès que l'entreprise a eu du succès, dépensé des sommes très importantes en :

          - dotes pour les ouvrières qui se mariaient,

          - assistance éducation, gestion, formation à ses jeunes apprentis,

          - assistance médicale et soins gratuits aux malades,

          - assistance sur les problèmes de logements et, en hiver, de charbon,

          - prêts gratuits et création de caisse d'épagne,

          - création de retraites et d'indemnités aux familles en cas de décès ou de maladies invalidantes (indemnité aux femmes en couche),

          - création interne d'organes de concertation patrons, cadres, ouvriers (ancêtres des comités d'entreprise).

Des témoignages nombreux notent ces cotés très particuliers de l'entreprise Vrau avec de quasi salaires indirects gérés par les religieuses, internes à l'entreprise, qui n'avaient aucune responsabilité hiérarchique mais intervenaient avec la discrétion et la charité de leur vocation.

2¡) Il a été soulevé et a étudié la question de l'antisémutisme.

Vrau a financé des journaux catholiques qui, dans l'esprit fin 19ème, protestaient contre l'argent apatride et le "peuple félon", dans la mouvance culturelle de l'affaire Dreyfus. (Le Lillois, La Vraie France). Philibert Vrau, monarchiste rallié à la république après « Rerum Novarum » n'a pratiquement pas écrit dans ces journaux et l'on ne trouve aucune trace, ni dans sa correspondance ni dans la presse, du moindre écrit antisémite.

Il soutenait les journaux catholiques du Nord mais a laissé disparaître les plus virulents d'entre eux.

3¡) Vrau est la ferveur populaire.

La discrétion de Vrau et son humilité pèsent aujourd'hui contre lui.

Beaucoup le tenaient pour un Saint à sa mort. Il est aujourd'hui plus connu à l'étranger et aux U.S.A. comme « The Holly man of Lille » que dans sa région.

Les contacts du site internet en attestent. Le comité doit se mobiliser sur cet état de fait.

Il est question que la ville de Lille lui consacre une rue. La presse catholique doit être mobilisée mais aussi l'ensemble des institutions, Ïuvres, paroisses qu'il a créé et qui continuent à donner à la région sa structure et tonalité particulière.

Le Père Bruno Cazin, Vicaire Episcopal, Vice Recteur de l'Université Catholique de Lille et Président du Comité pour la béatification de Philibert Vrau, concluait une note récente sur ces phrases très fortes :

« Ainsi, Philibert Vrau peut être proposé comme modèle de laïc catholique conjuguant vie et prière et vie sacramentelle avec un fort engagement dans la société, puisant dans l'eucharistie la capacité à donner et à se donner, soucieux de donner à l'Eglise et aux Ïuvres catholiques toute leur place au service de l'avènement du Règne de Dieu, préoccupé de la croissance humaine et spirituelle de tous en particulier des plus pauvres. Il est manifeste que pour lui l'économie est au service de l'homme et que l'obéissance à l'Eglise et à l'Evangile est école de liberté et de responsabilité en vue du bien commun. Son dévouement, son abnégation, son humilité ont fait de lui un homme discret, malgré l'ampleur des Ïuvres qu'il a promues et qui, aujourd'hui encore, structurent la Lille catholique et sa région, continuent de porter du fruit dans le monde entier au travers des congrès eucharistiques internationaux.

« Poursuivre la promotion de la cause de Philibert Vrau est une exigence qui s'impose à nous à la veille du centenaire de diocèse, alors même que l'année en cours est consacrée à l'engagement social des chrétiens, l'année prochaine à la Parole de Dieu comme Parole de salut pour tous les hommes et la troisième année centrée sur la dimension sacramentelle de l'Eglise. La poursuite de cette cause obligera à poursuivre un travail de recherche pour lever les malentendus des années cinquante et accueillir le passé des relations complexes entre patrons et ouvriers pendant la révolution industrielle avec le moins d'à priori idéologiques. Il devra, avant tout, mettre en lumière le travail de l'Esprit de Dieu chez Philibert et, plus largement, dans ce qui deviendra l'Eglise de Lille en 1913.

« Le Comte Jonglez de Ligne, dans une déposition faite après la mort de Philibert nous y encourage : « Serait-il difficile de trouver dans la vie de M. Vrau, comme dans celle des Saints, des faits non moins authentiques que celui que je cite, et de nature à faire, quelque jour, glorifier son nom dans l'Eglise ». L'enthousiasme apostolique dont témoigne Philibert Vrau, aux côtés de son beau-frère Camille Féron-Vrau et de tant d'autres porte encore du fruit. Il constitue assurément un modèle pour les chrétiens du diocèse aujourd'hui.

« Denis Mangez, ancien président de l'hospitalité de Lourdes du diocèse, voit volontiers en Philibert l'icône d'un chrétien faisant bon usage de la richesse et propose d'intercéder auprès de lui « pour les plaies d'argent, quand l'argent vient à manquer ou quand il apparaît qu'il nous dévore et nous détruit ».

« Une association "des amis de Philibert Vrau" s'est constituée lors du dernier comité du 18 Février 2011 pour le faire davantage connaître par divers moyens pédagogiques».

Septembre 2010

Les points de rencontre entre Léon HARMEL et Philibert VRAU

Comme celle de Vrau, la béatification de Léon Harmel fait son chemin. Elle est soutenue par la CFTC. Vrau, comme Harmel, sont des enfants de « Rerume Novarum ». Bien qu'amis et hommes de grande foi, ils ont suivis deux routes différentes.

Ils sont nés la même année en 1829 et ils mourront, Philibert en 1905 et Léon en 1915.

Philibert Vrau sera très aidé dans son activité professionnelle et religieuse par son beau-frère Camille Feron-Vrau.

    La première manifestation remarquable est en 1873, celle d'un voyage en chemin de fer d'ouvriers de Lille, avec leurs patrons, à l'occasion d'un pèlerinage en un lieu situé près de Laon. Départ de Lille tôt le matin avec un peu d'agitation hostile, et à l'arrivée réception inoubliable avec une fanfare amenée par Léon HARMEL. Journée bien remplie, et retour à Lille à minuit dans le grand calme. C'était une manifestation patronnée par l'Oeuvre des Cercles qui venait d'être créée après la guerre de 1870 par Albert De Mun. Camille FERON-VRAU participe à la journée.

    Pèlerinage ouvrier organisé à Rome en 1891 par Léon HARMEL. Camille FERRON -VRAU sera présent avec six ouvriers des Etablissements VRAU.

    Vers 1895, recours à ROME pour avis sur les syndicats sociaux ouvriers présentés et défendus par Léon HARMEL et les corporations soutenues par Camille FERON-VRAU. ROME rendra un avis acceptant les uns et les autres.

    En 1896, organisation à Reims du Congrès des Comités Catholiques. Cette année-là, Philibert VRAU supprimera le Congrès de Lille et assistera Léon HARMEL dans l'organisation du Congrès de Reims. Il appuiera chaleureusement l'idée de Léon HARMEL d'inviter officiellement un représentant des Syndicats Ouvriers.

    En 1892, Léon HARMEL fonde, dans son Entreprise, un Conseil auquel participent des représentants des ouvriers.

    A la suite de cet exemple est institué dans les Etablissements VRAU un Conseil patronal auquel participent des représentants élus des ouvriers et des ouvrièers.

Ce sont, en quelque sorte, les ancêtres des Comités d’Entreprises.

    Un fils HARMEL suivra trois ans à Lille les cours de l'Ecole des Hautes Etudes Industrielles fondée en 1885 dans le cadre de l'université Catholique de Lille. Il sera logé chez Monsieur et Madame FERON-VRAU.

    L'Institut Catholique des Arts et Métiers, autre école d'ingénieurs, est fondée par un groupe de patrons comprenant Léon HARMEL, Philibert VRAU et Camille FERON- VRAU.

    On possède le compte rendu d'une entrevue importante et délicate à Paris, entre Léon HARMEL et Camille FERON-VRAU.

VRAU, d'une part, et le supérieur des frères des Ecoles Chrétiennes d'autre part. Il fallait obtenir que les Frères se dégagent pour laisser la place au Jésuites plus qualifiés pour les études supérieurs.

Ils obtiendront l'accord.

  Citons enfin le témoignage de Léon HARMEL sur Philibert VRAU: « Cet homme était une flamme ».

Xavier THERY : septembre 2010

Aout 2011

Reprise du procès de béatification

ANCIEN EDITO DE LA PAGE D'ACCUEIL philibert-vrau.com.

Le procès de béatification de Philibert Vrau a été ouvert en 1912. Il était conjoint à celui de son beau-frère, Camille Féron-Vrau.

En 1950, dans une période où les tensions sociales étaient encore très vives dans la région de Lille-Roubaix-Tourcoing, le Cardinal Liénart prit une position dilatoire qui amena non la clôture mais le report du procès à une date indéterminée.

Monseigneur Defois, en tant qu' Evèque de Lille, vient de demander la réouverture du procès de béatification de Philibert Vrau. La procédure ayant changé, il n'est plus possible d'instruire deux procès de béatification conjoints. Le procès de Camille Féron-Vrau pourra être repris, mais séparément.

C'est assurément une bonne nouvelle. Le procès de béatification de Philibert Vrau pourra être mené assez rapidement car une bonne partie du travail de préparation a été faite. C'est néanmoins une affaire d'années.

En cas d'issue favorable, Philibert Vrau serait le premier chef d'entreprise porté sur les autels, et cela a beaucoup de signification aujourd'hui. Xavier Théry, Novembre 2009

Un remerciement et un certificat d'authenticité accompagneront notre envoi. Ils vous seront adressés par Xavier THERY, patron de l'entreprise VRAU de 1964 à 1984 et auteur du « Commis voyageur de Dieu », dernier livre paru sur Philibert VRAU.

Xavier THERY est le secrétaire du comité de soutien à la Cause de Béatification de Philibert VRAU.

Janvier 2008

Réunion du Comité de Soutien à la Cause de Philibert Vrau du 11/10/06 à l'Université Catholique de Lille

Etaient présents à cette réunion : Monseigneur Louis Florin, le Père Bernard Podevin, Madame Catherine Masson, Messieurs Jean Heaulme, Paul Motte, Hubert le Bourdalles, Christian Verheyde, Benoît et Xavier Théry.

Le père Podevin, Président du Comité de Soutient, indique que d'autres réunions avec des membres de l'association seront organisées suivant le besoin. Elles se tiendront en principe à l'Université Catholique de Lille, le mercredi. Madame Rohas, secrétaire du père Podevin, assurera le secrétariat. En ouvrant la réunion, le Père Podevin fait part de la visite que notre Evèque, Monseigneur Defois, a fait au Père Ols O.P., rapporteur à la Congrégation de la Cause des Saints en début juin. Monseigneur Defois était accompagné de Monseigneur Pascal Delannoy, évèque auxiliaire de Lille et du père Bernard Podevin. Monseigneur Defois va demander la réouverture de la Cause pour le compte du diocèse de Lille.

Un Postulateur de la Cause qui suivra les démarches à Rome est recherché. Il sera éventuellement accompagné d'un vice-postulateur nommé par l'Evèque de Lille.

Il y aura d'abord, au plan local, une étude de réputation, l'intervention d'historiens et de censeurs théologiques qui travaillent sur les écrits et interrogeront quelques témoins.

Un miracle est demandé. Un cas a été rapporté -- à communiquer au service compétent du diocèse.

Nous avons reçu en juillet à la Catho M. Enricon Gervasori de Carita Politica. Le lien est établi avec lui.

2005 / 2006

Exposition volante Philibert Vrau

Une exposition dédiée à Philibert Vrau, sa vie, son oeuvre et le combat pour sa béatification circule dans les différentes paroisses de la métropole lilloise.

Trois jeux de cette exposition visitent les Eglises de Lille; L'une est de manière permanente à l'Eglise Saint Philibert, rue Berthelot à Lille Sud; les deux autres vagabondent.

Retrouvez toutes les informations sur cette exposition en cliquant ici ; les différents panneaux la composant ont été reproduit ici, sur le site officiel du Comité de Soutien à la Cause de Béatification de Philibert Vrau.

10/05/2006

Réunion chez Monseigneur Gérard Defois, Evèque de Lille

Le 10 mai à 15 h, en l'Evéché de Lille, Monseigneur Gérard Defois avait accordé une audience à une délégation du Comité de Soutien à la Cause de Philibert Vrau.

Cette délégation était constituée de :


- L'Abbé Podvin, Président du Comité

- Xavier Théry

- Jacques Bonte,

- Patrick Beuque

- Jean-Pierre Blanchard

L'échange a été centré sur l'action populaire et intellectuelle de l'association :

          La publication prochaine des actes du colloque des 4/5 mars 2005, préfacée par Monseigneur Defois, a été confirmée. Elle succède à celle de la plaquette de vulgarisation de l'oeuvre de Philibert Vrau, et de l'image pieuse pour obtenir des grâces.

          Monsieur Théry a fait le point des expositions et conférences consacrées à Vrau dans tout le diocèse de Lille. Le projet d'une exposition à la mairie de Lille à l'automne a été confirmé. La mobilisation du quartier Filbertville autour de la Cause a montré l'attachement des lillois.

          La création et mise en ligne du site internet (www.philibert-vrau.com) le jour de Pâques 2006 est le fruit du militantisme d'un groupe de jeunes; ce fut l'occasion de constater la forte présence de Philibert Vrau sur la toile.

L'échange a ensuite porté sur l'actualité du témoignage donné par Vrau tant comme patron chrétien que comme promoteur de Jésus Hostie.

Monseigneur Defois a confirmé son intérêt pour une cause qui donnerait au diocèse de Lille son premier saint et au métier de "patron" un exemple et un guide devenu bien nécessaire.

Monseigneur Defois a confirmé un prochain voyage à Rome et son souhait d'y emporter le dossier de la Cause de Philibert Vrau.

Prions tous pour éclairer sa réflexion sur la reprise de la Cause et le réengagement du procès de béatification arrêté par la 2ème guerre mondiale.

16/04/2006

Ouverture du site web

Un site pour la cause de Béatification de Philibert Vrau, le Saint Homme de Lille.

Ce site internet est le premier site internet entièrement dédié à Philibert Vrau et à la cause de Béatification de ce Saint Homme.

Ce site aura pour mission d'être une base de documents la plus riche possible sur Philibert Vrau, ses oeuvres, sa vie, son environnement...

L'objectif de ce site est d'être un témoignage vivant et en perpétuel mouvement ; c'est pourquoi nous comptons sur votre implication pour nous rapporter vos témoignages, nous parler de ce qui vous a marqué dans l'oeuvre de Philibert Vrau, et nous informer de toute information qui pourrait aider à mieux connaître Philibert Vrau, "Holy Man of Lille" comme il est surnommé aussi bien aux Etats-Unis qu'en Allemagne et ailleurs...

Le fait que le site soit mis en ligne le jour de Pâques n'est pas un hasard. En 1905, Philibert Vrau décédait ; en 2005, la décision de faire renaître Philibert Vrau sur la toile est abordée ; un an plus tard, l'idée est concrétisée, le site web http://www.philibert-vrau.com ouvre ses portes!!! www.philibert-vrau.com

 

Germaine Bernard, née le 3 septembre 1869, Santes, décédée en 1927 (58 ans), mariée le 27 octobre 1887, Santes, avec

Camille Féron-Vrau

FERON-VRAUFeron-Vrau-Camille-Marie

 

«  Camille Féron est un médecin et entrepreneur français né à Lille le 23 juillet 1831 et décédé le 30 mars 1908.

Dès son plus jeune âge, son histoire fut liée à celle de Philibert Vrau, de dix-huit mois son aîné, fils d'un industriel lillois du textile. Leurs parents sont en effet de grands amis. Les deux garçons font leurs études ensemble et se lient d'une vive amitié ; tous deux ont des convictions chrétiennes intenses et sont animés d'une même passion : faire le bien autour d'eux. Camille veut devenir médecin. Il faut pour cela aller à Paris ; il en revient docteur en médecine en 1858 et s'installe aussitôt dans la maison de ses parents, rue d'Anjou (près de l'Esplanade), se dévouant largement au service des indigents. Très vite, il est appelé comme chef des travaux d'anatomie à l'Ecole de médecine de Lille, dirigée par le docteur Cazeneuve, qui l'apprécie beaucoup et dont il deviendra, en 1864, l'assistant de clinique médicale. En 1861, il a épousé Marie Vrau, sœur de son ami Philibert Vrau: il en aura quatre garçons, dont trois mourront en bas âge, et une fille, Anne Marie, qui meurt jeune elle aussi, 18 ans. En 1866, à la demande de sa belle-mère, il abandonne à regret toutes ses activités médicales pour seconder Philibert dans la direction de l'entreprise, alors en plein développement avec 1120 ouvriers. Dès lors, la vie des deux frères ne sera plus qu'une immense œuvre chrétienne, à la fois dans l'usine et au dehors. Ils fondent ensemble l'Association des patrons chrétiens ; ils aideront à édifier des logements ouvriers décents, des écoles primaires, des patronages de jeunes, des églises neuves et la basilique Notre Dame de la Treille. Ils créent des unions de prières, un service des pauvres avec la Société de Saint Vincent de Paul, des œuvres eucharistiques… et enfin l'Université catholique de Lille, la création de la faculté de médecine et de pharmacie étant principalement l'œuvre de Camille Féron-Vrau.

 
« En 1880 est entreprise la construction de la nouvelle faculté de médecine.

C'est également l'oeuvre de l'architecte Valenciennois Dutouquet.

Celle-ci sera construite rue du Port dans un style gothique du XIII siècle identique à L'Hotel Académique boulevard Vauban. L'entreprise est menée à bien en moins d'un an, commencée en avril elle touche à sa fin en novembre 1881.

Le Palais académique est lui réalilé en trois étapes:

Novembre 1881: la bibliothèque et les services administratifs

Novembre 1884 : Les facultés de Droit et de Lettres

1885: L'Hôtel académique est prolongé par la construction de la faculté  de théologie et du séminaire.

Ce n’est qu’en 1913 qu’est entreprise la construction des deux ailes encadrant la cour d’honneur et ouvrant sur le boulevard Vauban. Les travaux de la chapelle seront interrompus par la Grande Guerre ; ils ne seront achevés qu’en 1922. L’aile droite recevra la Faculté de droit en 1925 et l’Aula maxima sera inaugurée lors des cérémonies du cinquantenaire en 1927.

Avant la rentrée de 1882 sont installés les services de physiologie, d'histologie, d'anatomie pathologique, d'hygiène et de médecine légale ainsi que les collections.

Dès le mois de novembre, la faculté peut accueillir les étudiants de 2e et 3e années. Les bâtiments de dissection de Saint-André sont abandonnés. Les enseignements de physique, chimie, histoire naturelle, pharmacologie, toxicologie et matière médicale restent rue de La Barre.

Le 7 novembre, à l'issue de la messe du Saint-Esprit, le recteur Hautrcoeur bénit les nouveaux locaux et les cours commencent le même jour. Les choses vont ensuite plus lentement et c'est en 1895 que la faculté est prête à recevoir, selon sa vocation première, les étudiants de tous les horizons.

Mobilisation des catholiques et des autorités religieuses, appels aux responsables politiques partageant leurs convictions, lancement d'une souscription dynamique, élaboration de projets et de plans, mise en œuvre progressive des programmes d'études : le point de non-retour fut acquis lorsqu'il obtint - contre 140 000 francs or - de l'administration des Hospices de Lille le droit d'occuper deux cents lits du tout nouvel hôpital Sainte-Eugénie pour y enseigner la médecine, la chirurgie et les accouchements aux étudiants de la jeune faculté.

Il prit alors son bâton de pèlerin pour recruter dans les facultés françaises les futurs professeurs de la faculté : à Montpellier, le premier doyen, Antoine Béchamp, et quatre autres collègues, à Paris, le docteur Desplats, dans l'Est, plusieurs médecins et pharmaciens ; de Lille même, ne vinrent que deux médecins.

Continuant sur sa lancée, il crée les dispensaires Saint-Raphaël et Saint-Camille, avec le double objectif de soigner les pauvres et d'assurer la formation clinique des étudiants.

Il préside à la construction du bâtiment actuel de la faculté, rue du Port (1881-82) et à celle des Maisons de santé (on dit aujourd'hui cliniques) Saint-Camille, rue de la Bassée (1880), et Saint-Raphaël, rue du Port (1886).

On le trouve encore à l'origine de la fondation de l'Asile des Cinq Plaies (1880) et de l'hôpital Saint-Antoine de Padoue qui ouvrira ses portes aux enfants malades en 1890.

Avec quel argent a-t-il pu réaliser tout cela ? Celui des catholiques du Nord et du Pas-de-Calais certes, dont la générosité fut exemplaire, mais aussi, et très largement, avec les bénéfices de l'entreprise Vrau et ses deniers personnels. Il déclara un jour : « À mes yeux, l'argent n'a qu'une valeur, c'est qu'il peut être donné ».

Camille Féron-Vrau est mort en toute simplicité et très pieusement le 30 mars 1908, âgé de 76 ans.

Sans lui, il est très probable que la faculté catholique de médecine et de pharmacie de Lille n'eut jamais existé. Trois mois plus tard, la faculté érige en sa mémoire son buste dans le grand amphithéâtre. Celui-ci est dédoublé en 1972 et sa partie inférieure reçoit le nom d'amphithéâtre Féron-Vrau, tandis que le buste et la plaque commémorative sont déplacés dans le couloir qui y conduit.

    Monseigneur Louis Baunard, Les Deux Frères : Philibert Vrau et Camille Féron-Vrau, Maison De La Bonne Presse, 1910

    Joseph Loiselet, Le Centenaire de M. Camille Feron-Vrau (1831-1931), Conférence du R. P. Loiselet à l'Association des patrons chrétiens du Nord le jeudi 17 décembre 1931, imprimerie de H. Morel, 1932

    André Mabille de Poncheville, Deux maîtres d'œuvres : Philibert Vrau, Camille Féron-Vrau, Maison de la Bonne Presse, 1945 » Wikipedia

Camille Féron est le frère de Marie Amélie 1845 qui épousa Gustave de Bayser 1842, aïeul de l’expert Bruno de Bayser.

Camille était un ami d’enfance de Philibert Vrau. Il fit des études de médecine et resta lié d’amitié avec Philibert. Il joua un rôle important dans la conversion de ce dernier qui s’était laissé attirer par le positivisme, sorte de scientisme. En 1861, il épousa Marie Vrau la jeune sœur de Philibert, les deux jeunes gens étaient très épris l’un de l’autre. En 1864, à la demande de sa belle-famille, il abandonna une belle carrière de médecin et entra dans la Maison Vrau pour apporter une aide à Philibert et pour la suite assurer une succession familiale, car, pour des raisons religieuses, Philibert, avait décidé de ne pas se marier. Son aide fut d’autant plus utile à la direction de l’entreprise que Philibert était souvent en déplacement. En principe, Philibert s’occupait des relations avec l’extérieur, c'est-à-dire des rapports avec les fournisseurs et avec les clients. Camille avait l’intérieur, y compris le bureau commercial qui assurait le courrier journalier avec les voyageurs et avec les clients. Il avait aussi la responsabilité des rapports sociaux avec le personnel. A égalité de rémunération avec Philibert, il contribua largement au financement des oeuvres de celui-ci : Université catholique, ICAM, églises et autres. Il apporta son concours personnel à l’œuvre des conférences de Saint-Vincent-de-Paul dont Philibert était le président régional et aux autres œuvres religieuses de Philibert.

 

En 1912, débuta officiellement un procès de canonisation commun à Philibert et à Camille que Monseigneur Louis Baunard, leur premier biographe, a appelé : « les deux frères ». Aujourd’hui les règles ont été modifiées et les procédures communes à plusieurs personnes, ne sont plus reçues qu’en cas de martyre subi ensemble. Il parait plus opportun d’ouvrir une première requête en béatification pour Philibert Vrau, le leader tant en matière religieuse qu’en matière professionnelle. Wikipedia

 

  Marie Vrau (1839-1913), épouse de Camille Féron-Vrau

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 Elle naquit en 1839. Nous avons quelques renseignements sur sa période de fiançailles qui montre une personne dévouée : elle avait soigné près de Lyon sa sœur aînée malade. Elle mit au monde cinq enfants dont trois ne vécurent pas. Une fille, Anne-Marie, mourut 18 ans et les parents consacreront sa dot à un premier apport à la fondation de l’hôpital Saint-Antoine consacré aux enfants. En tant que femme de patron, vivant à proximité de l’usine, elle donna beaucoup de temps au personnel. Assez rapidement Philibert prit ses repas dans son foyer et après la mort de sa mère, y eut sa chambre. Marie s’occupait de son vestiaire. C’était une femme très pieuse et certains avaient proposé qu’elle fut jointe au procès de canonisation de Philibert et Camille. Elle mourut en 1913, cinq ans après son mari et huit ans après Philibert.

 Paul Féron-Vrau

« Commandeur de l'ordre Saint-Grégoire le Grand, emmené comme otage par les Allemand, le 6 janvier 1918 et interné à Mileigany (Lithuanie) jusqu'au 24  juillet 1918, fils de Camille Féron et Marie Vrau 1839-1913. Riche industriel du textile du Nord, héritier de Philibert Vrau, propriétaire de la Bonne presse et de La Croix depuis 1900 et homme d'œuvres, Paul Féron-Vrau fonde le 1er août 1904, avec l'aide d'autres industriels du Nord, et préside la société de la Presse régionale. Elle a pour objectifs d'aider financièrement des journaux catholiques de province à s'équiper pour prendre leur essor et s'assurer une clientèle, et de leur apporter une aide matérielle par la suite, en ce qui concerne le financement, la diffusion, la mise à disposition d'informations et de documentation et la collecte de la publicité. Elle s'est adjoint d'ailleurs une agence de presse, fondée également par Paul Féron-Vrau, la Presse nouvelle. Ce projet s'est réalisé en étroite relation avec certains évêques qui réclamaient dans leur diocèse la création ou le développement d'un journal catholique chargé de défendre l'Église et les catholiques contre la politique gouvernementale, dans le contexte du Bloc des gauches et de la crise de la loi de séparation de 1905, ainsi qu'avec le parti de l'Action libérale populaire (ALP), qui cherchait alors à se développer. Paul Féron-Vrau est d'ailleurs, également, vice-président de l'Action libérale populaire. Une partie du capital de chacun des journaux du groupe est apportée par des notables catholiques locaux, eux-aussi liés à l'Action libérale populaire. » Wikipedia

 Philibert Féron -Vrau

« Né en 1864, enfant de Camille Féron et Marie Vrau, il fit des études d’ingénieur à l’Université catholique de Lille. Il rentra dans l’affaire familiale en 1887 et la dirigea avec succès jusqu’en 1925. Comme ses prédécesseurs, il s’intéressait aux œuvres catholiques et plus particulièrement à la presse d’inspiration chrétienne. C’est ainsi qu’en 1900, du jour au lendemain, à la demande des Pères Assomptionnistes qui étaient les propriétaires et se trouvaient chassés de France, il reprit la direction du journal « la Croix » et de la société d’édition de la Bonne Presse, avec un effectif de 500 personnes. Malgré beaucoup de difficultés, procès de la part de l’Etat et autres, il sut maintenir et même développer l’outil de travail. Les Pères Assomptionnistes en reprirent le contrôle direct au cours des années 1925 et 1926. En 1905, avec l’aide de quelques industriels chrétiens de la région, il fonda la « Presse Régionale », importante société qui soutint une quinzaine de quotidiens de province et autant d’hebdomadaires d’inspiration chrétienne. A la différence de « la Croix » et de la « Bonne Presse » qui s’autofinançaient, la « Presse Régionale » lui coûta beaucoup d’argent. Elle se maintint avec succès jusqu’à la deuxième guerre mondiale. En 1925, il passa la direction de l’entreprise Vrau à son beau-frère Paul Bernard qui avait dix ans de moins que lui et à ses neveux par alliance Michel et Jean Théry. Il avait épousé en 1887 Germaine Bernard, issue d’une vieille famille chrétienne de Lille. Malheureusement le ménage ne put pas avoir d’enfant. Retiré des affaires et veuf, il mena une existence pieuse et discrète. Il finit ses jours dans la maison familiale du 11, rue du Pont Neuf. » http://www.gennpdc.net

     Madame Philibert Féron-Vrau, née Germaine Bernard (1869-1927)

Issue d’une famille de huit enfants, elle perdit son père, alors qu’elle était seulement âgée de cinq ans. Elle se maria à 18 ans avec Paul Féron-Vrau. Femme de tête, intelligente et très dévouée, elle seconda sa belle-mère, Marie Féron-Vrau, auprès du personnel de la Maison Vrau. A partir de l’année 1900, son mari fut amené à passer la moitié de chaque semaine à Paris pour diriger « la Croix » et la « Bonne Presse ». Germaine lui assura un appui efficace à la direction de Vrau. Restée volontairement à Lille avec son mari en 1914, elle donna toute sa mesure pour assister le personnel de Vrau dans la ville de Lille occupée par les Allemands et proche des lignes de front. Son aide s’étendait à bien d’autres et c’est ainsi qu’elle aida matériellement Louise de Bettignies, courageuse jeune fille qui faisait du renseignement pour les alliés. Elle mourut en 1927 après une longue et pénible maladie.

http://www.philibert-vrau.com/famille_vrau.php

 

 

Quelques personnalités de cette branche des Bernard, sans liens généalogiques:

Paul Bernard, né le 19 juillet 1874, Santes, décédé le 29 octobre 1949, Lille (75 ans), industriel,  marié le 8 septembre 1898, Rouen, avec Germaine du Verdier de Genouillac, née le 12 février 1876, décédée en 1943 (67 ans), dont

Paul-Ignace Bernard, né le 1er juillet 1899, Lille, décédé le 23 janvier 1969, Lille (69 ans), enseigne de vaisseau, directeur de la Filterie Vrau,  marié le 24 novembre 1928, Rouen, 76, avec Geneviève Barbier de La Serre,

François Bernard, Rouen (Seine-Maritime), officier,  marié avec Christine Roure,

Michel Bernard, marié avec Anne Audemard d'Alançon.

Jacques Bernard, marié avec Myriam Poinçon de La Blanchardière.

Aleth Bernard, mariée avec Jean Delorme, décédé, mariée avec Roger Paluel-Marmont, né le 23 octobre 1918, Agen (Lot-et-Garonne), banquier, administrateur de sociétés, fondateur du Groupe Paluel-Marmont, président d'honneur et administrateur de la Compagnie Lebon (sans postérité).

Germaine Bernard, née le 3 mai 1905 à Lille, mariée en 1927 avec Raymond Torterüe de Sazilly, né le 17 octobre 1900, Sazilly, Cécile Bernard, née le 24 août 1906, Lille,  sœur de Sainte-Ursule.

Thérèse Bernard, née le 25 août 1909, Lille, décédée en 1998 (89 ans), soeur de Sainte-Ursule.

Stanislas Bernard, né le 31 juillet 1914, Lille, décédé le 24 octobre 1975 (61 ans), colonel d'infanterie de marine, marié avec Anne Amyot d'Inville,

Amyot

Agnès Bernard, mariée avec Patrice Le Monnier de Gouville,

Pierre Bernard, né à Fianarantsoa (Madagascar), décédé le 13 avril 1946, Karthoum (Soudan) (5 mois), marié avec Elianne Picot de Moras d'Aligny d'Assignies, née à Bizerte, Tunisie, décédée le 31 juillet 1998 (70 ans) (mariage annulé),

Etienne Bernard, officier dans la marine marchande.

Régis Bernard, né le 25 mars 1918, Rouen (Seine-Maritime), prêtre jésuite.

Charles Bernard, né le 8 juillet 1843, Santes, décédé en avril 1916 (72 ans), pretre de la Congregation des R.R.P.P. du Saint-Esprit.

Charles Joseph Bernard, né le 8 novembre 1806, Lille, décédé le 6 septembre 1882, Cambrai (75 ans), prêtre.

Julie Bernard, née le 6 octobre 1808, Lille, décédée le 16 octobre 1881, Lille (73 ans), mariée le 13 novembre 1825, Paris, 75, avec Henri Cuvelier, né le 19 août 1800, Lille, décédé le 6 janvier 1861, Paris (inhumé au cimetière du Sud, Lille) (60 ans) .

1: Henri Bernard

le 23 juillet 1810, Lille, décédé le 7 septembre 1889, Lille (79 ans), industriel raffineur de sucre, président de la Chambre de Commerce & d'Industrie de Lille, conseiller municipal de Lille, conseiller général du Nord. Membre de la Chambre de Commerce & d'Industrie de Lille en 1842, président en 1872, il y resta jusqu'en 1880 et devint alors membre honoraire. Membre du conseil municipal de 1846 à 1865, conseiller général du Nord de 1852 à 1864. "Président de tout ce qui se préside", la charité pour lui était affaire de devoir autant que de cœur. La grande occupation de sa vie fut l'Œuvre de Saint François Régis, dont le but est de favoriser le mariage des indigents et de régulariser les unions illicites. Pendant 50 ans à la tête de cette œuvre, il s'y donna corps et âme, y consacrant toutes ses matinées du dimanche et tous ses loisirs. Il fut nommé chevalier de la Légion d'honneur, le 17 décembre 1868, et, le 10 février 1877, commandeur de Saint-Grégoire le Grand, dont il était déja chevalier depuis 1864.  Chevalier de la Légion d'honneur,  marié le 21 février 1843, Lille, avec Henriette Charvet.

 

Quelques personnalités sans lien généalogique de cette branche:

André Bernard, comte romain et Bernard (1er, 18 mars 1913), né le 3 février 1844, Lille, décédé le 25 octobre 1913, Paris (69 ans), zouave pontifical,  marié le 27 octobre 1868, Lille, avec Mathilde Tilloy, née le 14 juin 1851, Lille, décédée le 21 juillet 1892, Courrières (Pas-de-Calais) (41 ans), dont

André, comte Bernard (2e), né le 27 novembre 1869, Courrières (Pas-de-Calais), décédé le 19 novembre 1909, château de La Mazure (Mayenne) (39 ans), officier de cavalerie, marié le 12 juin 1900, Laval (Mayenne), avec Marie Le  Marié, née le 5 janvier 1881, décédée le 4 janvier 1923, château de La Mazure (Mayenne) (41 ans), dont

Yves, comte Bernard (3e).

Madeleine Bernard, née le 4 novembre 1873, Courrières (Pas-de-Calais), mariée le 12 novembre 1893, Courrières (Pas-de-Calais), avec André de Lyée de Belleau, né le 4 octobre 1861, Argentan (Orne), décédé le 21 novembre 1940, Paris (79 ans), capitaine de cavalerie, conseiller général du Calvados.

Jacques Bernard, comte romain, né le 25 décembre 1876, Courrières (Pas-de-Calais), décédé le 28 juin 1921, Paris (44 ans), marié le 20 janvier 1914, Paris, avec Marguerite Compodonico, décédée le 28 juin 1921, Paris.

Germaine Bernard, née le 22 septembre 1878, Courrières (Pas-de-Calais), décédée le 3 septembre 1927, Aubigny (Cher) (48 ans), mariée le 22 septembre 1898, Courrières (Pas-de-Calais), avec François de Charette de La Contrie, né le 17 octobre 1869, château de Busset (Allier), tué le 18 octobre 1916, Morval (Somme), inhumé (47 ans), saint-Cyrien, lieutenant au 2° chasseurs à cheval, fils d’Alain, Capitaine des zouaves pontificaux, propriétaire à Aubigny (Allier), frère d’Athanase, né à Nantes pendant l'insurrection légitimiste de 1832 alors que la duchesse de Berry s'y cachait et que son père, l'un des chefs Vendéens était recherché par la police. Sa naissance réelle (le 3 septembre 1832) fut d'abord dissimulée et à quatorze jours il fut clandestinement déplacé de Nantes à la commune de Sainte Reine, d'où sa naissance "officielle" (18 septembre 1832 à Sainte Reine).

Bernard-Comte-Andre-Zouave

André Bernard, à gauche et François de Charette

En 1846, n'étant pas prêt, en raison de ses antécédents légitimistes, à servir la France de Louis Philippe, le jeune Charette, entra à l'Académie Militaire de Turin; il dût en partir en 1848 pour éviter servir le Piémont, la politique révolutionnaire de ce royaume lui étant évidente. En 1852, le duc de Modène, beau-frère du Comte de Chambord, nomma Charette sous-lieutenant dans un régiment Autrichien stationné dans le duché. Il en démissionna en 1859 les Français étant à la veille d'une campagne contre l'Autriche. En mai 1860, alors que deux de ses frères, avides comme lui de combattre les révolutionnaires Italiens avaient offert leurs services au Roi de Naples, il se rendit à Rome où il se placa au service du pape Pie IX qui avait demandé à Lamoricère d'organiser une armée pour la défense des Etats Pontificaux. Charette fut nommé capitaine de la première Compagnie des Volontaires Franco-Belges, connus après 1861 sous le nom de "Zouaves Pontificaux" et fut blessé au combat de Castelfidardo (septembre, 1860). Après la prise de Rome par les Piémontais, Charette négocia avec Gambetta l'emploi des Zouaves Français au service de la France contre l'Allemagne et fut autorisé à les organiser sous le nom de "Volontaires de l'Ouest". Blessé à Loigny, Charette fut fait prisonnier mais s'évada. Le 14 janvier, 1871, le gouvernement provisoire de la France le nomma général. Il fut élu à l'Assemblée Nationale par le département de Bouches-du-Rhône, mais démissionna sans prendre son siège. Thiers lui proposa d'intégrer l'armée française avec ses Zouaves, mais Charette déclara vouloir rester à la disposition du pape. Le 15 Août, 1871, ses Zouaves furent démobilisés de l'armée française. Charette se retira et passa ses trente dernières années à défendre la cause de la religion tout en songeant à la restauration de la monarchie légitime. Il fut au dix-neuvième siècle, un type superbe de chevalier vaillant, consacré coeur et âme à la défense de la souveraineté temporelle du pape, avec le même esprit que celui qui inspira les croisades au moyen âge. R Sekulovich/ Emmanuel Arminjon.

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Lucien Bernard, né le 30 octobre 1893, Lille, décédé en 1954 (61 ans), président de la Distillerie L. Bernard & Cie à Bordeaux,  marié le 18 mars 1920, Bordeaux (Gironde), avec Marie-Antoinette de Vial,

vial%20officiel.

Marie-Claire Bernard, née le 16 mars 1922, Bordeaux (Gironde), décédée le 12 décembre 2002, Bordeaux (Gironde), inhumée le 17 décembre 2002, Bordeaux (Gironde) (80 ans), mariée le 10 novembre 1942, Talence (33), avec André Legrix de La Salle,

Hortense Bernard, mariée avec Luc de Barbeyrac de Saint-Maurice,

Jean Bernard, président de la Distillerie L. Bernard & Cie à Bordeaux,  marié avec Liliane Cruse.

Chantal Bernard, avec Philippe Debayle, directeur d'assurances, juge consulaire, président du Tribunal de Commerce de Bordeaux.

Frédéric Bernard, marié  avec Florence de Buhan,

Buhan

Françoise Bernard mariée avec Alain Cruse, négociant en vins, associé gérant de Cruse & FF.

Jean Bernard, né le 1er avril 1860, Lille, décédé le 28 avril 1924, Lille (64 ans), industriel raffineur de sucre, vice-président de l'Université Catholique de Lille, cofondateur de l'ICAM, président de l'Oeuvre de Notre-Dame de La Treille, marié    le 9 juin 1885, Lille, avec Marie Masquelier,

2: Félix  André  Bernard

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le 30 novembre 1812, Lille, décédé le 19 avril 1880, Lille (67 ans), marié  le 2 juillet 1844, Herlies, avec Clémence Chombart ; Félix s'est fixé à Santes après la mort de son frére ainé (en 1846), pour prendre la direction des affaires. Il est maire de la commune de 1850 à 1863. Il est remplacé à Santes par son neveu Paul (fils de son frère aîné), les Bernard neveux ayant succédé aux Bernard frères et acquis la fabrique de sucre. De retour à Lille, Félix consacre sa vie à la bienfaisance, spécialement à l'Asile des Cinq-Plaies.

Quelques personnalités de cette branche sans lien généalogique:

Marie Bernard, née le 18 novembre 1845, Lille, décédée le 6 novembre 1870, Lille, inhumée, Santes (24 ans), mariée le 30 avril 1867, Lille, avec Alfred Scalbert, né le 22 juin 1844, Lille, décédé le 2 avril 1917, Lille (72 ans), banquier, directeur de la Banque Scalbert, président du Tribunal de Commerce de Lille.

Louise Bernard, née le 29 mai 1849, Santes, décédée le 16 juillet 1900, Paris (51 ans),  mariée le 16 mai 1872, Lille, avec Alfred Scalbert, né le 22 juin 1844, Lille, décédé le 2 avril 1917, Lille (72 ans), banquier, directeur de la Banque Scalbert, président du Tribunal de Commerce de Lille.

Henriette Bernard, née le 14 avril 1857, Santes, décédée le 3 juin 1904, Lille (47 ans), mariée avec Victor Bouchelet de La Fosse, né le 18 octobre 1856, Paillencourt, décédé le 24 juin 1910, Lille (53 ans).

Bouchelet-de-la-Fosse.

Clémence Bernard, née le 4 mars 1859, Santes, décédée le 1er décembre 1910, Tournai, Belgique, inhumée, Santes (51 ans), religieuse.

3      : Louis Jules Charles Bernard

le 10 janvier 1815, Lille, décédé le 17 septembre 1881, Lille, inhumé, Santes, (66 ans), industriel sucrier,

directeur de la Maison Bernard Frères, marié le 27 septembre 1841, Loos-lez-Lille, avec Pauline Catherine Charlotte Févez,

Modeste et laborieux, il fut la cheville ouvrière de la maison Bernard frères. Avec sa sainte épouse, il consacrait à la charité

la majeure partie de ses revenus.

Quelques personnalités sans lien généalogique et alliances:

 

Jeanne Marie Bernard, née le 7 décembre 1842, Lille, décédée le 22 novembre 1869, château de La Mésangère,

Marcilly-sur-Eure (Eure), inhumée, Santes (26 ans), mariée le 28 juillet 1868, Lille,

Gabrielle Bernard, née le 30 juillet 1845, Lille, décédée le 29 décembre 1904, Lille (59 ans), religieuse des Dames de Saint Maur, présidente de la Société de Saint Vincent de Paul.

Maurice Bernard, né le 10 septembre 1845, Lille, décédé le 20 août 1917, Lille (71 ans), industriel, trésorier

de la Chambre de Commerce de Lille,  marié le 20 août 1872, Troyes (Aube), avec Cécile Hoppenot,

Jeanne Bernard, née le 27 juin 1875, Lille, décédée le 2 octobre 1904, couvent de San-Remo (Ligurie, Italie) (29 ans), religieuse des Dames du Sacré-Coeur.

Etienne Bernard, né le 13 juin 1851, Lille, décédé le 16 août 1924, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) (73 ans), gérant de la Raffinerie de sucre fondée à Lille en 1686,  marié  le 10 avril 1877, Hamage, avec Marie Mottez, nièce du peintre Victor Mottez; leurs enfants se sont tous illustrés.

Amélie Bernard, née le 16 mars 1877, Lille, décédée, religieuse des Dames Auxiliatrices du Purgatoire.

Gabrielle Bernard, née le 12 juillet 1892, Lille, religieuse des Dames de Saint-Maur.

Caroline Bernard, née le 16 décembre 1847, Lille, décédée le 17 décembre 1901, Lille (54 ans), mariée le 14 mai 1872, Lille, avec Henri Lesur, né le 6 février 1845, Gravelines, Nord, décédé le 5 février 1903, Lille,  Nord (57 ans), magistrat.

Anne-Marie Bernard, née le 26 juillet 1879, Lille, décédée le 13 mars 1949, Paris VIII (69 ans),

mariée avec Charles Viellard, né le 3 septembre 1876, Paris IX, décédé le 27 février 1933, Paris XVI (56 ans),

Viellard-Bernard-Charles-Anne

ingénieur des Arts & Manufactures, maître des forges à Morvillars

Elisabeth Bernard, née le 16 août 1880, Lille, décédée en 1955 (75 ans), mariée le 28 juillet 1908, Lille, avec Léon Gauthier,

le 18 décembre 1875, Besançon (Doubs), décédé en 1926 (51 ans), archiviste paléographe,

Etienne Bernard, né le 20 juillet 1914, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or), décédé en 1940 (26 ans), sous-lieutenant.

Agnès Bernard (filleul: Yves Chambert-Protat 1969-), mariée avec Charles-Henri Méheut, lieutenant-colonel.

Anne Bernard, mariée avec René Garand, né en 1909, décédé en 1952 (43 ans), mariée avec Maurice Clavel, décédé en 1994, capitaine de vaisseau.

Michel Bernard, notaire, marié avec Françoise Prouvost, de Roubaix, des Benjamin Prouvost

Chantal Bernard, mariée avec Hubert de Mascureau.

Régis Bernard, marié  avec Christine de Lajugie,

lajugie

Philippe Bernard, prêtre.

Berthe de Montaigne de Poncins, née en 1895, décédée en 1977 (82 ans), mariée le 16 septembre 1920 avec Robert Bovagnet, né le 30 mars 1879, Gijon (ESP, Espagne), décédé le 28 juillet 1955, Lyon (76 ans), mariée le 9 septembre 1958 avec Louis Bernard, né le 22 novembre 1886, Lille, décédé le 4 septembre 1969,

Jean Bernard, né le 8 janvier 1888, Lille, tué le 9 août 1914, Illzach (Haut-Rhin), inhumé (26 ans), ingénieur des Arts & Manufacturess, sous-lieutenant au 47ème Régiment d'Artillerie.

Michel Bernard, né le 20 mai 1889, Lille, tué le 24 février 1918, Samogneux (Meuse), inhumé (28 ans).

Joseph Bernard, né le 11 octobre 1890, Lille, tué le 25 juillet 1915, La Briquetterie (Belgique), inhumé (24 ans), enseigne de vaisseau fusilier marin.

Felix Bernard, né le 29 juillet 1892, Lille, ingénieur des Arts & Manufactures, sous-lieutenant d'artillerie, oblat des Frères de Saint-Jean de Dieu.

Geneviève Bernard, née le 10 mars 1894, Lille, religieuse des Petites Soeurs des Pauvres.

Jeanne Bernard, née le 27 août 1895, Lille, religieuse dominicaine de Béthanie.

Valentine Bernard, née le 6 novembre 1897, religieuse dominicaine.

Catherine Bernard, née le 27 janvier 1857, Lille, décédée le 19 juillet 1919, Paris (62 ans), mariée le 8 janvier 1878, Lille, avec Charles Barreau, né le 13 novembre 1847, Moulins (Allier), décédé le 21 août 1883, Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), inhumé, Abbeville (Somme) (35 ans), ingénieur civil des Ponts & Chaussées.

Benjamin Bernard de Meurin, né le 1er novembre 1862, Lille, décédé le 15 mars 1932, Lille (69 ans), licencié en droit, industriel raffineur de sucre,  marié  le 1er juin 1891, Wambrechies, avec Henriette Claeyssens, née le 2 décembre 1869, Wambrechies, décédée.                                        5 : Benjamin Bernard

le 30 mars 1824, Lille, décédé le 31 mai 1862, Vichy (Allier) (38 ans),  marié le 15 octobre 1847, Dunkerque,

avec Adèle Péterinck.

Quelques personnalités de cette branche sans lien généalogique:

Pierre Bernard, né le 28 juin 1859, Lille,  décédé le 3 mars 1899, Lille (39 ans), professeur à l'Université catholique de Lille,  marié le 12 avril 1887, Lille, avec Antoinette Ozenfant, née le 28 septembre 1864, Lille, décédée en 1937, Lille (73 ans),

Augustin Bernard, né le 9 juin 1889, Lille,  missionnaire.

Louis Bernard, né le 22 octobre 1890, Lille, Nord, décédé le 7 janvier 1982, Saint-Valéry-sur-Somme, Somme, inhumé le 11 janvier 1982, Attiches, Nord (91 ans), professeur à l'Ecole des Hautes Etudes, à l'Université Catholique de Lille, Maire d'Attiches de 1930 à 1945,  marié  le 18 mai 1920, Attiches, avec Elisabeth Maurice,

Henriette Bernard, née le 25 janvier 1896, Lille, religieuse.

Carlos Bernard, né le 20 décembre 1897, Dunkerque, lieutenant d'artillerie.

Louise Bernard, née le 20 décembre 1897, Dunkerque, décédée, religieuse.

 

Branche cadette  Auguste Bernard 1772-1859

&1805 Adélaïde Françoise Beaussier 1787-1859 par son fils Gustave Bernard 1808-1890

Associé à ses cousins Bernard-Serret, ainsi qu'à son beau-frère Kolb-Bernard. Retiré des affaires en 1844, il quitta son hôtel de la rue de Paris (anciennement, rue des Malades), où se trouvait installé le siège des affaires Bernard Frères (transféré plus tard rue de Courtrai), s'installa dans son hôtel de la rue Royale, continuant à passer ses étés à Lambersart. Il employait ses loisirs au service des œuvres.  petite fille d’Auguste Bernard, D'abord attaché au secrétariat du Ministère de la guerre, il revint bientot à Lille. Il s'associa avec son frère Benjamin pour continuer l'exploitation de la raffinerie de sucre, et ils fondérent la maison Bernard Frères. Membre de la chambre et du tribunal de commerce. Il acquit une maison de campagne à Lambersart, qui devint la résidence d'été de cette branche. C'est dans l'église de Lambersart que fut célébré le 3 septembre 1855 le jubilé des époux Bernard-Beaussier et des époux Decroix-Beaussier.

Bernard-BeaussierGustave&Cecile bernard-AugusteBernard-beaussier-adelaide

&1835 Cécile Beaussier 1816-1844 &1845 Adélaïde Mesdach de ter Kiele 1822-1887.

Mesdach

Quelques illustrations et alliances:

Anne-Marie Bernard, née le 7 août 1847, Lambersart, décédée le 22 janvier 1918, Paris, 75, (70 ans), mariée le 16 avril 1868, Lille,  avec Frédéric Gheysens, né le 11 février 1835, décédé le 29 novembre 1912, Anvers (77 ans), notaire à Anvers,

                                                                1 : Les Fritz Bernard,

                                                                2 : Les Augustin Bernard-Bruls,

                                                                3 : Les Alfred Bernard,

 

Les Frédéric Bernard

Frédéric BERNARD le 25 mars 1849, Lille, marié le 9 mai 1874, Fives-Lille, avec Marie-Louise Pérus,

Suzanne Bernard, née le 1er mai 1882, Lille, décédée, religieuse des Dames du Sacré-Coeur.

 

Quelques personnalités de cette branche sans lien généalogique:

Jean-Marie Bernard, né le 13 septembre 1883, Fives-Lille, décédé le 13 septembre 1883.

Cécile Bernard, née le 4 janvier 1885, Fives-Lille, religieuse.

Marie-Louise Bernard, née le 26 mai 1891, Fives-Lille, décédée, religieuse.

Yvonne Bernard, née le 18 juillet 1892, Lille, religieuse dans la Congrégation des Soeurs de Saint-Joseph de Cluny.

Les Augustin Bernard-Bruls

le 17 novembre 1852, Lille, décédé le 1er septembre 1937, Versailles (Yvelines) (84 ans), marié le 12 mai 1879, Anvers,

avec Elisabeth Bruls,

Quelques illustrations et alliances:

Raymond Bernard-Bruls, né le 12 février 1880, Paris (75) - 1er arrondissement, décédé le 4 janvier 1948, Paris - 16ème (67 ans),  marié le 29 juin 1912, Paris (75) - 8ème, avec Clotilde de Bérenger,

Bernard-Bruls-De-Berenger-Raymond-ClotildeBerenger

François Bernard-Bruls, né le 28 août 1913, Paris, 75,  décédé le 5 août 1984, Valognes (50, Manche), inhumé,

Paris14ème au Cimetière du Montparnasse (70 ans),  marié  le 12 juin 1946, Paris 7°, avec Anne Malézieux-

Dehon, née le 30 mars 1921, Paris 16ème, baptisée le 9 avril 1921,  Notre-Dame de Grâce de Passy, Paris 16ème,

décédée le 10 juin 1990, Valognes (50, Manche),  inhumée, Paris 14ème, cimetière du Montparnasse (69 ans),

Sophie Bernard-Bruls, mariée avec Thierry de Mengin Fondragon,

Mengin-de-Mondragon

Anne Bernard-Bruls, née le 15 septembre 1923, château de Treilly (Manche), décédée le 21 juin 1966, Paris 16ème, inhumée, Epineuil le Fleuriel (18). (42 ans) (Filleule: Nathalie de Drouâs), mariée le 29 octobre 1946, Paris XVI, Saint Honoré d'Eylau, avec Gilles de Drouâs, né à Paris 8° (filleule: Soline Gillet d'Auriac de Brons 1991-).

Drouas

Michel Bernard-Bruls, né le 22 juillet 1926, Boulogne-Billancourt (92), décédé le 26 juin 2011 (84 ans), marié       le 10 septembre 1960, Castets (Landes 40), avec Élisabeth de Calmels-Puntis, née à Saint-Paul-les-Dax (40),

Calmels 

Dont

Marie Bernard-Bruls, mariée avec Arnauld Méric de Bellefon,

Claude Bernard-Bruls, né le 17 mars 1884, Le Chesnay (78), décédé le 28 juillet 1959, Paris 15° (75 ans), docteur en droit,  marié   le 23 novembre 1907, Paris 16°, avec Madeleine de Bonnefon, née le 12 avril 1886, Paris 9°, décédée le 8 avril 1963, Cannes (06) (76 ans) (Rlg le 25 novembre), dont

Diane Bernard de Meurin, née le 9 mars 1914, Paris 7°, décédée le 26 novembre 1969, Paris 16° (55 ans), mariée le 18 novembre 1939, Paris, avec Jean Adolphe Schrimpf

Les Alfred Bernard

le 7 juillet 1855, Lille, décédé en 1922 (67 ans), marié le 10 mai 1884, Roubaix, avec Marie Lefebvre.

Quelques illustrations et alliances:

Etienne Bernard de Meurin, né le 11 mai 1900, Arras (Pas-de-Calais),  marié  le 15 novembre 1922, Paris, 75, avec Solange Virmont, née le 28 décembre 1903, Vannes (Morbihan), décédée le 22 juin 1995 (91 ans), dont

Annie Bernard de Meurin, née le 30 janvier 1928, Paris, mariée le 23 septembre 1948, Paris, avec Gilles Rougevin-Bâville, né le 5 avril 1927, capitaine de corvette, mariée avec Pierre Quentin de Gromard, contre-amiral.

Françoise Bernard de Meurin, née le 8 septembre 1929, décédée, mariée le 5 juillet 1950, Paris, avec Jean-René Vendel, né le 29 septembre 1929.

Solange Bernard de Meurin, née le 9 août 1930, Melun, décédée le 26 décembre 1975, Paris (45 ans), mariée le 6 mai 1960, Paris, avec Antoine Colonna-Walewski, né le 25 octobre 1904, Paris 17e, décédé.

 

Napoléon Ier Bonaparte, empereur des Français 1769-1821

Napoleon

&
Maria Łączyńska, comtesse Walewska 1786-1817

|
Alexandre, comte Walewski 1810-1868

walewski-Alexandre

&
Elisabeth Félix 1821-1858


|
Alexandre Colonna-Walewski 1844-1898

Colonna-Walewski-Saladduchin   Colonna-Walewski-Saladduchin-Alexandre-&-Jeanne


&1868
Jeanne Claire Marie Saladduchin 1845-1881


|
André Colonna-Walewski 1871-1954 &
1901
Marie Molinos 1877-1976
|
Antoine Colonna-Walewski 1904-1990 &
1960
Solange Bernard de Meurin 1930-1975
|
Jérôme Colonna-Walewski

 

Alliances Bernard et Prouvost :

Antoinette Bernard, née le 27 mai 1910 à Santes, décédée le 19 janvier 1977 – Tourcoing,  d’Albert Bernard

1868-1954 (cousin germain de Germaine Féron-Vrau-Bernard)  et Marthe Verley 1874-1949, 

mariée le 8 décembre 1942, Santes, avec Xavier Louis Prouvost 1906-1965, petit fils de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906, branche ainée dont o Cécile o Marthe o Gonzague

o Xavier o Bertrand o Hugues o Olivier o Patrice o

 Marie-France

Gabrielle Bernard, née le 21 juin 1914 – Santes, décédée le 31 juillet 2000 – Tourcoing, inhumée – Santes,

d’Albert Bernard 1868-1954 (cousin germain de Germaine Féron-Vrau-Bernard) et Marthe Verley 1874-1949, 

mariée le 6 janvier 1944, Santes, avec Francis Prouvost 1912-1992, petit fils de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906, petit fils, dont o Franck o Marie-Bénédicte o Marie-Pascale  Stanislas o Christophe, Michel Bernard, notaire, né le 30 avril 1922 – Lille,

de Louis Bernard 1886-1969 et Marie Meurice 1886-1955,  marié avec Françoise Prouvost, des Benjamin Prouvost,

dont Odile,  Sabine,  Chantal, Régis, Dominique

David Bernard, né à Sainte Catherine les Arras (Pas de Calais) de Philippe Bernard et Marie-France Orillard, marié en  2004, Bienvilliers au Bois (Pas de Calais), avec Laurette Prouvost, arrière-arrière petite fille de Charles Jérôme Prouvost

1837-1906, dont Sacha, Gaston


 

Descendants de Claude Bernard

Jusqu'à la 8e génération. Base Roglo

Claude Bernard, né vers 1550, décédé en 1624, Camphin-en-Carembault (59, Nord) (peut-être 74 ans).
Marié en 1592 avec Nicole Beauventre, dont

Anselme Bernard, né le 12 octobre 1598, décédé, curé de Meurchin .

François Bernard, né le 13 janvier 1601, Camphin-en-Carembault , décédé avant 1677.
Marié le 11 juin 1624, Meurchin, avec Marie Lenglet, dont

Barbe Bernard, née le 2 décembre 1625, décédée (+ en bas-âge).

Barbe Bernard, née le 17 mai 1627, décédée.

Claude Bernard, né le 26 février 1629, Camphin-en-Carembault , décédé entre 1687 et 1696.
Marié avec Marie Lollieux, dont

Jean Bernard, seigneur de Meurin, né le 19 janvier 1656, Camphin-en-Carembault , décédé le 6 juillet 1743, Lille, inhumé le 7 juillet 1743, Saint Etienne, dans la chapelle Saint-Liévin (87 ans).
Marié le 21 septembre 1685, Lille, avec Marie Marguerite Dassonville, née vers 1652, décédée le 28 juin 1721 (peut-être 69 ans), dont

Marie-Antoinette Bernard, née le 28 décembre 1686, Lille, décédée le 2 décembre 1766, Lille, inhumée le 3 décembre 1766, chapelle Saint-Jean, église Sainte-Catherine, Lille (79 ans).
Mariée le 28 juin 1721, Lille, avec Jean-Dominique des Lobbes, né le 15 avril 1692, Lille, décédé le 29 juillet 1771, Lille  (79 ans), négociant, banquier, changeur du Roi et juge.

Marie-Joseph Bernard, carmélite à Lille.

Henri-Dominique Bernard, sieur des Mottes, né le 16 mai 1693, Lille, décédé le 27 octobre 1775, Orchies  (82 ans), lieutenant.
Marié le 8 février 1725, Calais (Pas-de-Calais), avec Judith Le Sage, née le 30 septembre 1709, Calais (Pas-de-Calais), décédée le 25 décembre 1734, Lille  (25 ans), dont

Jean Dominique Bernard, né le 13 mai 1726, Lille, baptisé, Lille, décédé le 17 avril 1773, Douai , inhumé, Douai (46 ans), avocat au Parlement de Flandre.
Marié le 30 mai 1750, Douai , avec Catherine Hocqué.

Claude Joseph Bernard, né le 1er avril 1727, Lille, décédé le 6 mai 1784, Lille  (57 ans), bourgeois de Lille, raffineur de sucre.
Marié le 27 juin 1756, Lille, avec Catherine Lagache, née le 19 août 1733, Douai , décédée le 21 janvier 1799, Lille  (65 ans), dont

Catherine Bernard, née le 6 juillet 1757, Lille, décédée le 15 janvier 1761, Lille  (3 ans).

Henri Dominique Bernard, né le 5 août 1760, Lille, décédé le 15 juillet 1838, Seclin  (77 ans), négociant et juge consulaire à Lille.
Marié le 26 juin 1787, Lille, avec Augustine Mathon, née le 6 janvier 1762, Lille, décédée le 4 octobre 1820, Lille  (58 ans), dont

Henri-Dominique Bernard, né le 23 mai 1788, Lille, décédé le 28 juillet 1835, Lille (enterré à Seclin) (47 ans).

Pauline Bernard, née le 29 septembre 1789, Lille, décédée le 11 août 1851, Seclin (61 ans).

Auguste Bernard, né le 11 novembre 1790, Lille, décédé le 5 janvier 1863, Lille (72 ans).
Marié le 5 février 1821, Lille, avec Adèle Rouzé, née le 8 octobre 1793, Lille, décédée le 5 septembre 1875 (81 ans), dont

Henriette Bernard, née le 12 février 1822, Lille, décédée le 24 juin 1847 (25 ans).

Paul Bernard, né le 1er juillet 1823, Lille, décédé le 13 mars 1889, La Beuvrière (Pas de Calais) (65 ans), généalogiste amateur.
Marié le 16 avril 1855, Wicres , avec Fanny Brasme, née le 12 février 1831, Oresmieulx, Wicres, Nord, décédée le 31 juillet 1920, Lille (89 ans).

Théodore Bernard, né le 22 janvier 1825, Lille, décédé le 4 octobre 1901, Lille (76 ans), président du Tribunal de Commerce de Lille.
Marié avec Martine Duprey, née en 1822, décédée le 5 septembre 1908, Lille (86 ans).

Marie-Sophie Bernard, née le 12 décembre 1826, Lille, décédée le 24 novembre 1866, Lille (39 ans).

Ernest Bernard, né le 3 juin 1830, Lille, décédé le 24 novembre 1866 (36 ans).

Edouard Bernard, né le 10 décembre 1791, Lille, décédé le 18 décembre 1842, Lille (enterré à Seclin) (51 ans).

Sophie Bernard, née le 22 mars 1793, Arras, décédée le 27 septembre 1841, Seclin (48 ans).

Cécile Bernard, née le 20 mai 1795, Lille, décédée le 24 mars 1864, Seclin (68 ans).

Jean Bernard, né le 24 février 1762, Lille, décédé le 26 février 1762, Lille  (2 jours).

Charles Dominique Bernard, né le 2 décembre 1762, Lille, décédé le 8 janvier 1845, Lille, inhumé, Lambersart  (82 ans), député du Nord (1815-1816).
Marié le 29 mai 1801 avec Sophie Simon de Maybelle, née le 13 août 1773, Douai , décédée le 29 décembre 1831, Lille  (58 ans).

Dominique Bernard, né le 21 mai 1765, Lille, décédé le 29 juillet 1766, Lille  (14 mois).

Catherine Judith Bernard, née le 21 mai 1767, Lille, décédée le 2 mars 1852, inhumée, Lomme (84 ans).
Mariée le 30 août 1785, Lille, avec Bon-Ami Gosselin, né en 1756, Lille, décédé en 1811, enterré à Lomme (55 ans)

Alexandre Bernard, né le 24 juillet 1769, Lille, Nord, décédé le 30 août 1848, Lille, Nord, inhumé, Santes, Nord (79 ans), industriel sucrier, conseiller municipal de Lille, membre du Tribunal & de la Chambre de Commerce de Lille.
Marié le 22 février 1802, Valenciennes, Nord, avec Marie Amélie Françoise Serret, née le 29 mai 1776, Valenciennes, décédée le 4 juin 1852, Lille  (76 ans), dont

Alexandre Bernard, né le 1er novembre 1804, Lille, décédé le 20 novembre 1846, Santes  (42 ans), conseiller municipal de Santes et membre du bureau de bienfaisance.
Marié le 23 avril 1827, Lille, avec Cécile Charvet, née le 22 septembre 1807, Lille, décédée le 25 août 1846, Santes  (38 ans), dont

Marie Bernard, née le 18 février 1828, Lille, Nord, décédée le 18 février 1858, Valenciennes, Nord (30 ans).
Mariée le 22 janvier 1850, Lille, avec Henri Dubois, né le 8 mars 1825, Valenciennes, décédé le 1er août 1887, Valenciennes  (62 ans), négociant en toilettes.

Caroline Bernard, née le 8 mars 1829, Lille, décédée le 3 juin 1842 (13 ans).

Clémence Bernard, née le 14 mars 1832, Lille, décédée le 26 février 1850 (17 ans).

Alexandre Bernard, né le 10 novembre 1833, Lille, décédé le 10 septembre 1873, Lille (39 ans).
Marié le 28 avril 1863, Douai, avec Maria Brice, née le 4 août 1843, RadingHem, décédée le 2 février 1908, Lille (64 ans).

Julie Henriette Bernard, née le 5 octobre 1835, Lille, décédée le 15 mars 1862, Haubourdin (26 ans).
Mariée le 21 septembre 1854 avec Georges Colombier, né en 1838, décédé le 5 mai 1883 (45 ans), filateur.

Georges Bernard, né le 9 février 1837, Santes (59, Nord), décédé le 11 mars 1882, Lille, inhumé, Santes (59, Nord) (45 ans), sucrier.
Marié le 5 juillet 1864, Lille, avec Pauline Demesmay, née le 11 juin 1842, Lille, décédée le 29 août 1869, Santes (27 ans).
Marié en 1872 avec Henriette Demesmay, née le 13 octobre 1844, Lille, décédée le 6 décembre 1926, Lille (59) (82 ans).

Paul Bernard, né le 14 juin 1840, Santes (59, Nord), décédé le 17 mars 1874, Santes (59, Nord) (33 ans).
Marié le 27 octobre 1864, Loos (59), avec Mathilde Roquette, née le 11 mars 1846, Espalion (Aveyron), décédée le 25 novembre 1926, Santes (59) (80 ans).

Charles Bernard, né le 8 juillet 1843, Santes (59, Nord), décédé en avril 1916 (72 ans), pretre de la Congregation des R.R.P.P. du Saint-Esprit.

Maurice Bernard, né le 12 novembre 1844, Santes (59, Nord), décédé le 6 décembre 1844, Santes (59, Nord) (24 jours).

Charles Joseph Bernard, né le 8 novembre 1806, Lille, décédé le 6 septembre 1882, Cambrai  (75 ans), pretre.

Julie Bernard, née le 6 octobre 1808, Lille, décédée le 16 octobre 1881, Lille  (73 ans).
Mariée le 13 novembre 1825, Paris, 75, avec Henri Cuvelier, né le 19 août 1800, Lille, décédé le 6 janvier 1861, Paris (inhumé au cimetière du Sud, Lille) (60 ans)

Henri Bernard, né le 23 juillet 1810, Lille, décédé le 7 septembre 1889, Lille  (79 ans), industriel raffineur de sucre, président de la Chambre de Commerce & d'Industrie de Lille, conseiller municipal de Lille, conseiller général du Nord.
Marié le 21 février 1843, Lille, avec Henriette Charvet, née le 12 juillet 1819, Lille, décédée le 23 juin 1860, Lille, inhumée, Santes  (40 ans), dont

André Bernard, comte romain et Bernard (1er, 18 mars 1913), né le 3 février 1844, Lille, décédé le 25 octobre 1913, Paris (69 ans), zouave pontifical.
Marié le 27 octobre 1868, Lille, avec Mathilde Tilloy, née le 14 juin 1851, Lille, décédée le 21 juillet 1892, Courrières (Pas-de-Calais) (41 ans).

Etienne Bernard, né en 1845, Lille, décédé en 1845, Lille .

Antoinette Bernard, née le 15 avril 1846, Lille, décédée le 24 octobre 1930, Lille  (84 ans).
Mariée le 29 novembre 1869, Lille, avec Charles Mille, né le 21 octobre 1844, Lille, décédé le 1er octobre 1874 (29 ans).

Madeleine Bernard, née le 21 juillet 1847, Lille, décédée le 5 septembre 1928, Lille  (81 ans).
Mariée le 16 mai 1868, Lille, avec Georges Verley, né le 23 mai 1841, Lille, décédé le 20 mai 1895, Saint-Maurice-lez-Lille  (53 ans).

Elisabeth Bernard, née le 27 juin 1849, Lille, décédée le 20 décembre 1939, Etrepagny (Eure) (90 ans).
Mariée le 28 décembre 1874, Lille, avec Adrien Gand, né le 17 décembre 1836, Huttenheim (Bas-Rhin), décédé le 3 mars 1898, Lille  (61 ans).

Adrien Gand, petit fils d’Elisabeth Bernard 1849-1939, de l’ancienne famille du Nord, est né à Lille en 1907. Ordonné prêtre de l'Église catholique en 1933, il fut consacré évêque en 1964 et nommé fut coadjuteur du diocèse de Lille, dont il devint évêque de 1968 à 1983. Il est décédé en 1990. En 1964 et 1965, il participa à la Troisième et la quatrième session du Concile Vatican II.

Joseph Bernard, né le 30 janvier 1851, Lille, décédé le 5 avril 1932, Lille  (81 ans), enseigne de vaisseau.
Marié le 2 mai 1876, Douai , avec Hélène Le Ricque de Monchy, née le 16 octobre 1853, Montpellier (Hérault), décédée le 30 mai 1919, Lille  (65 ans).

Claude Bernard, né le 25 mars 1853, Lille, décédé le 12 mai 1858, Lille, inhumé, Santes  (5 ans).

Henri Bernard, né le 24 juillet 1855, Lille, décédé le 10 mars 1870, Lille, inhumé, Santes  (14 ans).

Marguerite Bernard, née le 31 octobre 1856, Lille, décédée le 14 avril 1882, Saint-Amand-les-Eaux , inhumée, Santes  (25 ans).
Mariée le 17 janvier 1882, Lille, avec Albert Davaine, né le 4 décembre 1848, Saint-Amand-les-Eaux , décédé le 25 juillet 1914, Saint-Amand-les-Eaux  (65 ans).

Claude Bernard, né le 22 septembre 1858, Lille, décédé le 15 juin 1931, Lille  (72 ans), prêtre jésuite.

Jean Bernard, né le 1er avril 1860, Lille, décédé le 28 avril 1924, Lille  (64 ans), industriel raffineur de sucre, vice-président de l'Université Catholique de Lille, cofondateur de l'ICAM, président de l'Oeuvre de Notre-Dame de La Treille.
Marié le 9 juin 1885, Lille, avec Marie Masquelier, née le 14 novembre 1863, Marcq-en-Baroeul , décédée le 20 janvier 1950, Paris (86 ans).

Félix André Bernard, né le 30 novembre 1812, Lille, décédé le 19 avril 1880, Lille  (67 ans).
Marié le 2 juillet 1844, Herlies , avec Clémence Chombart, née le 20 juillet 1823, Herlies , décédée le 29 septembre 1870, Lille  (47 ans), dont

Marie Bernard, née le 18 novembre 1845, Lille, décédée le 6 novembre 1870, Lille, inhumée, Santes  (24 ans).
Mariée le 30 avril 1867, Lille, avec Alfred Scalbert, né le 22 juin 1844, Lille, décédé le 2 avril 1917, Lille  (72 ans), banquier, directeur de la Banque Scalbert, président du Tribunal de Commerce de Lille.

Louise Bernard, née le 29 mai 1849, Santes , décédée le 16 juillet 1900, Paris (51 ans).
Mariée le 16 mai 1872, Lille, avec Alfred Scalbert, né le 22 juin 1844, Lille, décédé le 2 avril 1917, Lille  (72 ans), banquier, directeur de la Banque Scalbert, président du Tribunal de Commerce de Lille.

Félix Bernard, né en mai 1854, décédé en juillet 1854 (2 mois).

Amélie Bernard, née le 2 janvier 1855, Santes, décédée le 1er mai 1926, Paris (71 ans).
Mariée le 12 décembre 1876, Lille (59, Nord), avec Paul Lécroart, né le 16 mars 1852, Lille (59, Nord), décédé le 14 octobre 1921, Angers (49, Maine-et-Loire) (69 ans).

Henriette Bernard, née le 14 avril 1857, Santes, décédée le 3 juin 1904, Lille (47 ans).
Mariée avec Victor Bouchelet de La Fosse, né le 18 octobre 1856, Paillencourt , décédé le 24 juin 1910, Lille (53 ans).

Clémence Bernard, née le 4 mars 1859, Santes, décédée le 1er décembre 1910, Tournai, Belgique, inhumée, Santes (51 ans), religieuse.

Félix Bernard, né le 2 octobre 1861, Santes, décédé le 23 mai 1912, Santes, inhumé, Santes (50 ans).

Louis Jules Charles Bernard, né le 10 janvier 1815, Lille, décédé le 17 septembre 1881, Lille, inhumé, Santes  (66 ans), industriel sucrier, directeur de la Maison Bernard Frères.
Marié le 27 septembre 1841, Loos-lez-Lille, avec Pauline Catherine Charlotte Févez, née le 8 février 1820, Lille, décédée le 18 avril 1887, Lille, inhumée, Santes  (67 ans), dont

Jeanne Marie Bernard, née le 7 décembre 1842, Lille, décédée le 22 novembre 1869, château de La Mésangère, Marcilly-sur-Eure (Eure), inhumée, Santes  (26 ans).
Mariée le 28 juillet 1868, Lille, avec Charles Hermann de Cacqueray, comte de Lorme, né le 25 février 1836, château de La Mésangère, Marcilly-sur-Eure (Eure), décédé le 21 janvier 1922, Sèvres (Hauts-de-Seine) (85 ans), propriétaire.

Gabrielle Bernard, née le 30 juillet 1845, Lille, décédée le 29 décembre 1904, Lille  (59 ans), religieuse des Dames de Saint Maur, présidente de la Société de Saint Vincent de Paul.

Maurice Bernard, né le 10 septembre 1845, Lille, décédé le 20 août 1917, Lille  (71 ans), industriel, trésorier de la Chambre de Commerce de Lille.
Marié le 20 août 1872, Troyes (Aube), avec Cécile Hoppenot, née le 10 mai 1852, Troyes (Aube), décédée le 21 mars 1920, Lille  (67 ans).

Caroline Bernard, née le 16 décembre 1847, Lille, décédée le 17 décembre 1901, Lille  (54 ans).
Mariée le 14 mai 1872, Lille, avec Henri Lesur, né le 6 février 1845, Gravelines, Nord, décédé le 5 février 1903, Lille, Nord (57 ans), magistrat.

Etienne Bernard, né le 13 juin 1851, Lille, décédé le 16 août 1924, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) (73 ans), gérant de la Raffinerie de sucre fondée à Lille en 1686..
Marié le 10 avril 1877, Hamage , avec Marie Mottez, née le 8 janvier 1853, Wandignies-Hamage , décédée le 10 décembre 1882, Wandignies-Hamage  (29 ans).
Marié le 8 octobre 1886 avec Louise Maitre, née le 3 février 1855, Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or), décédée le 29 janvier 1917, Lille  (61 ans).

Catherine Bernard, née le 27 janvier 1857, Lille, décédée le 19 juillet 1919, Paris (62 ans).
Mariée le 8 janvier 1878, Lille, avec Charles Barreau, né le 13 novembre 1847, Moulins (Allier), décédé le 21 août 1883, Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), inhumé, Abbeville (Somme) (35 ans), ingénieur civil des Ponts & Chaussées.

Benjamin Bernard de Meurin, né le 1er novembre 1862, Lille, décédé le 15 mars 1932, Lille  (69 ans), licencié en droit, industriel raffineur de sucre.
Marié le 1er juin 1891, Wambrechies , avec Henriette Claeyssens, née le 2 décembre 1869, Wambrechies , décédée.

Benjamin Bernard, né le 30 mars 1824, Lille, décédé le 31 mai 1862, Vichy (Allier) (38 ans).
Marié le 15 octobre 1847, Dunkerque , avec Adèle Péterinck, née le 10 septembre 1829, Dunkerque , décédée le 5 octobre 1853, Lille  (24 ans), dont

Carlos Bernard, né le 14 novembre 1848, Lille, décédé le 1er janvier 1914, Dunkerque  (65 ans).
Marié le 16 février 1874, Lomme (59), avec Louise Verstraete, née le 7 novembre 1851, Lille, décédée le 31 octobre 1941, Angers (Maine-et-Loire) (89 ans).

Louis Bernard, né le 24 décembre 1849, décédé le 2 avril 1871, Dunkerque (59), inhumé, Santes (59) (21 ans).

Jean Bernard, né en 1851, décédé.

Marié le 28 décembre 1854, La Madeleine , avec Céline Dambricourt, née le 10 septembre 1835, Lille, décédée le 27 juin 1856, Lille  (20 ans), dont

Thérèse Bernard, née le 15 janvier 1856, décédée en 1940 (84 ans), religieuse.

Marié le 27 juillet 1858, Aubry , avec Marie Dubois, née le 2 juillet 1830, Mons (Hainaut, Belgique), décédée le 10 avril 1912, Lille  (81 ans), dont

Pierre Bernard, né le 28 juin 1859, Lille, décédé le 3 mars 1899, Lille (39 ans), professeur à l'Universté catholique de Lille.
Marié le 12 avril 1887, Lille, avec Antoinette Ozenfant, née le 28 septembre 1864, Lille, décédée en 1937, Lille (59) (73 ans).

François Bernard, né le 30 octobre 1860, Lille, décédé le 6 décembre 1923, Anvers (63 ans).
Marié le 8 octobre 1884, Châtillon-sur-Seine, avec Cécile Maitre, née le 22 novembre 1863, Châtillon-sur-Seine, décédée le 16 novembre 1945 (81 ans).

Sabine Bernard, née le 10 février 1862, Lille, décédée le 23 mars 1912, Paris, 75 (50 ans).
Mariée le 9 avril 1885, Lille, avec Henri Maitre, né le 14 septembre 1858, Châtillon, décédé le 20 mai 1922, Châtillon (63 ans), industriel.

Auguste Bernard, né le 5 juillet 1772, Lille, décédé le 17 mars 1859, Lille  (86 ans).
Marié le 2 septembre 1805, Lille, avec Adélaïde Françoise Beaussier, née le 28 novembre 1787, Lille, décédée le 11 septembre 1859, Lille, inhumée, Lambersart (71 ans), dont

Adèle Bernard, née le 16 mars 1806, Lille, Nord, décédée le 15 octobre 1837, Lille, Nord (31 ans).
Mariée le 4 octobre 1824, Lille, avec Ernest François Le Liepvre, né le 25 mars 1798, Amsterdam (Noord-Holland), décédé le 16 octobre 1856, Loos  (58 ans), industriel

Gustave Bernard, né le 28 avril 1808, Lille, décédé le 26 décembre 1890, Lille  (82 ans), industriel, co-gérant de la sucrerie Bernard à Santes.
Marié le 28 août 1835, Marcq-en-Baroeul , avec Cécile Beaussier, née le 11 novembre 1816, Lille, décédée le 28 janvier 1844, Hyères (Var) (27 ans),

Bernard-Beaussier-Gustave-Cecile_ dont

Louise Bernard, née le 30 décembre 1840, Lille, décédée.
Mariée le 18 août 1860, Lille, avec Edouard Crépy, né le 3 juin 1835, Lille, décédé le 25 mai 1907, Bruxelles (71 ans), négociant en lin.

Marié le 18 septembre 1845, Bruxelles, avec Adélaïde Mesdach de ter Kiele, née en avril 1822, Anvers (Belgique), décédée le 18 novembre 1887, Lille  (65 ans), dont

Marthe Bernard, née le 7 août 1846, Lambersart , décédée, religieuse.

Anne-Marie Bernard, née le 7 août 1847, Lambersart , décédée le 22 janvier 1918, Paris, 75 (70 ans).
Mariée le 16 avril 1868, Lille, avec Frédéric Gheysens, né le 11 février 1835, décédé le 29 novembre 1912, Anvers (77 ans), notaire à Anvers.

Fritz Bernard, né le 25 mars 1849, Lille, décédé.
Marié le 9 mai 1874, Fives-Lille, avec Marie-Louise Pérus, née le 26 août 1855, décédée.

Valentine Bernard, née le 24 mai 1850, Lille, décédée le 23 février 1934, Saint-Gilles-lez-Bruxelles (83 ans).
Mariée le 5 août 1869, Lambersart , avec Victor Jacobs, né le 18 janvier 1838, Anvers, décédé le 20 décembre 1891, Bruxelles, inhumé, Berchem-Anvers (53 ans), avocat, député, ministre de divers gouvernements, ministre d'Etat.

Augustin Bernard-Bruls, né le 17 novembre 1852, Lille, décédé le 1er septembre 1937, Versailles (Yvelines) (84 ans).
Marié le 12 mai 1879, Anvers, avec Elisabeth Bruls, née le 19 novembre 1859, Dolhain, près de Verviers (Belgique), décédée le 14 mars 1924, Versailles (Yvelines) (64 ans).

Léon Bernard, né le 13 décembre 1853, Lille, décédé le 28 mars 1854, Lille  (3 mois).

Alfred Bernard, né le 7 juillet 1855, Lille, décédé en 1922 (67 ans).
Marié le 10 mai 1884, Roubaix, avec Marie Lefebvre, née le 15 août 1863, Roubaix, décédée le 27 décembre 1885, Valenciennes (22 ans).
Marié avec Gabrielle Lefebvre, née le 23 janvier 1865, décédée.

Sophie Bernard, née le 31 mai 1810, Lille, décédée le 18 août 1884, Lille  (74 ans).
Mariée le 11 mai 1829, Lille, avec Charles Kolb-Bernard, né le 18 janvier 1798, Dunkerque , décédé le 6 mai 1888, Paris, inhumé, Lambersart  (90 ans), député du Nord, sénateur inamovible (1875-88),

Kolb-Bernard

KOLB-BERNARD (CHARLES-LOUIS-HENRI), représentant en 1849, député au Corps législatif de 1859 à 1870, représentant en 1871, sénateur de 1875 à 1888, né à Dunkerque  le 16 janvier 1798, mort le 7 mai 1888, s'établit de bonne heure à Lille, où il devint associé d'une importante fabrique de sucre. Conseiller municipal de Lille, président de la chambre de commerce, décoré de la Légion d'honneur comme industriel, il entra, le 13 mai 1849, dans la politique active, par son élection comme représentant du Nord à l'Assemblée législative, le 5e sur 24, avec 93,433 voix (183,521 votants, 290,196 inscrits). Il siégea à droite, prit pour chef de file Montalembert, et vota constamment avec la majorité conservatrice et catholique. Après avoir donné son suffrage à l'expédition de Rome, à la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, à la loi restrictive du suffrage universel, etc., il ne se rallia pas à la politique particulière de l'Elysée, et resta neutre lors du coup d'Etat de 1851. Candidat monarchiste indépendant au Corps législatif, le 29 février 1852, dans la 1re circonscription du Nord, il réunit au premier tour de scrutin 6,874 voix contre 11,179 à M. Richebé et 6,234 à M. Pierre Legrand. Il se désista avant le scrutin de ballottage en faveur de M. P. Legrand, qui fut élu. Mais, s'étant rapproché du gouvernement impérial, il accepta le patronage officiel, le 21 août 1859, lors de l'élection nécessitée par le décès de M. P. Legrand, et il fut élu député de la 1re circonscription, par 15,125 voix (24,515 votants, 35,194 inscrits), contre 9,279 à M. Flamand, candidat de l'opposition. Il vota d'ordinaire avec la majorité dynastique et fut réélu de nouveau avec l'appui de l'administration, le 1er juin 1863, dans la 2e circonscription, par 14,381 voix (26,839 votants, 34,489 inscrits), contre 11,727 à M. Géry Heddebault et 437 à M. Dérodé. M. Kolb-Bernard parut plusieurs fois à la tribune pour y traiter, au point de vue protectionniste, les questions relatives au commerce et à l'industrie, et aussi pour y défendre le pouvoir temporel du pape. Il combattit particulièrement les mesures concernant l'instruction primaire prises ou proposées par M. Duruy, et, en 1867, il fit entendre un chaleureux éloge de la loi Falloux de 1850. Ayant perdu, aux élections du 24 mai 1869, le bénéfice de la candidature officielle, ce fut comme candidat indépendant qu'il obtint cette fois sa réélection, avec 21,597 voix (26,545 votants, 35,370 inscrits); l'administration ne lui avait pas suscité de concurrent. M. Kolb-Bernard signa l'interpellation des 116 et siégea dans les rangs du tiers-parti jusqu'à la chute de l'Empire. Après la guerre, il fut élu (8 février 1871) représentant du Nord à l'Assemblée nationale, le 12e sur 28, par 206,037 voix (262,927 votants, 326,440 inscrits). Il alla prendre place sur les bancs de la droite monarchiste et compta surtout, comme précédemment, parmi les soutiens les plus zélés des idées catholiques : c'est ainsi qu'il signa l'adresse d'adhésion au Syllabus et qu'il présida, en 1874, le congrès des comités catholiques à Paris. Il ne prit que rarement la parole à l'Assemblée et vota : pour la paix, pour les prières publiques, pour l'abrogation des lois d'exil, contre le retour de l'Assemblée à Paris, pour le pouvoir constituant, pour la chute de Thiers au 24 mai, pour le septennat, pour la loi sur les maires. Il s'abstint de voter, le 16 mai 1874, lors du renversement du cabinet de Broglie, et se prononça ensuite contre les propositions Périer et Maleville, contre l'amendement Wallon, contre la Constitution du 25 février 1875, pour la loi sur l'enseignement supérieur. Porté sur la liste des droites, lors de l'élection des sénateurs inamovibles, il fut élu, le 11 décembre 1875, par l'Assemblée nationale, le 30e sur 75, avec 346 voix (690 votants), et alla siéger à l'extrême droite de la Chambre haute, parmi les adversaires irréconciliables du gouvernement républicain. M. Kolb-Bernard approuva l'acte du 16 mai 1877, vota, le 23 juin, pour la dissolution de la Chambre des députés, et présida ensuite le comité électoral des droites chargé d'appuyer les candidatures officielles. Après les élections législatives du 14 octobre 1877, il fut de ceux qui conseillèrent au maréchal de Mac-Mahon de résister, se prononça, le 19 novembre, pour l'ordre du jour de M. de Kerdrel qui protestait coutre la nomination d'une commission d'enquête par la Chambre, et combattit le ministère Dufaure et ceux qui lui succédèrent. Il vota notamment contre les lois Ferry sur l'enseignement, contre l'article 7, contre la modification du serment judiciaire, contre la réforme du personnel de la magistrature, contre le rétablissement du divorce, contre les crédits du Tonkin, etc. A la mort de M. Gauthier de Rumilly, M. Kolb-Bernard se trouva être le doyen d'âge du Sénat ; toutefois, il ne fut jamais appelé, en raison de son extrême faiblesse, à en présider les séances d'ouverture. Depuis un an, il n'assistait plus même aux séances, et il ne sortait que pour aller en voiture, le dimanche, à Saint-Sulpice, lorsqu'il mourut à Paris le 7 mai 1888. Il était officier de la Légion d'honneur (1869) et avait été nommé, en 1872, membre du Conseil supérieur du commerce, de l'agriculture et de l'industrie.

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889)

 

Joseph, Marie, Antoine, René Kolb-Bernard

Naissance : 9 janvier 1896 - Angouleme 16 Point de départ vers la France Libre : Grande Bretagne
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940 Affectation : FNFL / marine de guerre Grade atteint pendant la guerre : Capitaine de frégate


Le Livre d'or

Joseph, Marie, Antoine, René Kolb-Bernard

Les Forces navales françaises libres, de Michel Bertrand :

"5. FUSILIERS MARINS DE DÉ­FENSE CÔTIÈRE ET MARINS CAVALIERS GARDES-CÔTES
Lorsque l'État-Major F.N.F.L. de Londres confia, au mois d'août
1941. le commandement de la ma­rine du Levant (Syrie et Liban) au capitaine de frégate Kolb-Bernard, l'une des missions de ce dernier fut d'assurer la défense côtière sur la façade méditerranéenne de ce vaste territoire, situé entre la Tur­quie, l'Irak et la Palestine. Les ef­fectifs de la marine étant fort ré­duits, on fit appel au recrutement local.
C'est dans ces conditions que fu­rent organisés les "fusiliers ma­rins de défense côtière" dont l'ef­fectif atteignit 3 000 hommes, fin
1942.
Quatre secteurs de défense furent créés. A savoir du Nord au sud :
- le secteur de Lattaquié, confié, en janvier 1942, au commandant H. Langlois;
- le secteur de Tripoli, confié, dès novembre 1941, au commandant Franchot ;
- le secteur de Beyrouth, confié, en janvier 1942, au 2e Bataillon de fusiliers marins ;
- le secteur de Saïda, confié, en janvier 1942, au commandant Sauvaget.
"

Laurent Laloup le mardi 23 décembre 2008


Joseph, Marie, Antoine, René Kolb-Bernard

brading.shalfleet.net 

"Admiral Muselier, Commander of the FNFL, considered that the chasseurs were not a priority for re-arming, preferring to concentrate on the motor torpedo boats (MTBs). Lieutenant de Vaisseau (LV) Koib Bernard, the Commanding Officer of the chasseurs, persuaded Muselier that it would be of great psychological importance to re-arm the ships. It was important to show the British that the ships’ crews wished to return to combat as soon as possible, as it was harmful for the men’s morale and discipline to be inactive for too long. They also felt resentful at their inactivity. The Commander in Chief at Portsmouth, Admiral Sir William James, had reservations but Kolb Bernard managed to persuade him otherwise. The British had no confidence in the French crews. This could be because the crews were put together with no great thought and were a hotch potch of men and abilities.
(Chaline, l994, p 3l1)"

Laurent Laloup le vendredi 19 septembre 2008


Kolb-Bernard

"Conformément à une décision de l’état-major suprême des forces alliées et après une visite du site par le capitaine de frégate Kolb-Bernard, les Britanniques laissèrent enfin, le 18 mai 1945, la Marine nationale prendre en charge le port de Dunkerque. Les hommes du commandant Aclocque, qui dressèrent un inventaire des lieux et du matériel du port, et en assurèrent la surveillance, récupérèrent peu de choses. Ils prirent en compte toutefois quatre des curieux engins qu’étaient les sous-marins de poche. Deux de ceux-ci étaient rentrés à la base quelques jours avant la capitulation. Quant à la base sous-marine, elle ne présentait pas d’intérêt pour la Marine nationale.

"Au cœur de l'été de 1941, la nouvelle flotte fran­çaise prouva à un tel point sa va'eur que l'An­gleterre demanda son assistance pour la défense du Moyen-Orient. L'homme tout désigné pour cette tâche était le commandant Kolb-Bernard, qui avait commandé en Angleterre un groupe de huit patrouilleurs et en avait fait une formidable arme défensive. En arrivant en Egypte, il trouva quelque deux cent  cinquante marins français désœuvrés, mais pleins d'ardeur, bien que man­quant de navires — et, d'autre part, dans le Ca­nal de Suez, des remorqueurs qui attendaient les bombardements sans la moindre défense aérienne. Logique, Kolb-Bernard mit les marins sur les bateaux, leur donna des pièces de D. C. A. et poussa l'entraînement de cette minuscule ma­rine dont les unités jaugeaient de 3 à 600 tonnes.Le travail d'organisation, en Syrie et au Liban, fut infiniment plus difficile. A l'exemple de l'ar­mée qui, pauvre comme un rat en 1940-1941, s'était construit un excellent matériel de guerre avec des pièces récupérées sur des machines abandonnées, Kolb-Bernard construisit sa marine de tous les éléments humains capables de servir qu'il put trouver. Ses appels aux volontaires lui amenèrent des officiers de réserve du Canal de Suez, des marins marchands qui refusaient d'obéir à Vichy, une partie du second régiment des fusiliers marins et quantité de gens de mer qui, en l'absence de navires, avaient pris du ser­vice dans l'Armée ou l'Aviation, et ne deman­daient pas mieux que d'embarquer à nouveau. Mais il fallait encore des hommes et, en l'absence de spécialistes européens, Kolb-Bernard négocia avec les gouvernements du Liban et de la Syrie, pour leur emprunter des indigènes volontaires. Il ne s'attendait certes pas à l'afflux qu'allait dé­clencher sa demande. Des pêcheurs Sunnites arri­vèrent de l'île de Rouad, des Alaouites qui adorent un Dieu-vivant, montèrent à l'assaut des bureaux de recrutement en nombre tel que l'on dut en ren­voyer des milliers. Ils ne venaient pas comme des mercenaires. Ils pensaient défendre ainsi leur pro­pre territoire. Ce n'est pas l'argent qui les attirait — deux shillings par jour, — la paie du simple matelot anglais et français. Ils gardaient leur na­tionalité, bien que portant l'uniforme français, mais avec un béret alpin au lieu du bonnet à pom­pon rouge. Kolb-Bernard créa des centres d'instruction, pour dresser cette masse disparate et en faire quel­que chose d'à peu près homogène. Ils s'y mirent de tout cœur, et leur bonne volonté et leurs espé­rances, sous leurs peaux plus ou moins sombres, étaient égales. Un entraînement intensif en a fait le personnel expert que je vois aujourd'hui, un corps de marins combattants que les marins de l'Axe et ceux de la flotte de Vichy," qui pourrit à Alexandrie, peuvent regarder avec respect, et avec qui l'on doit compter. " Laurent Laloup le jeudi 19 juillet 2007


Commandant du "Roselys" lors du D-DayCommandant de la flotte FNFL du Levant en 1942 (Source Feu d'Afrique de Hassoldt Davis).

Son frère Henri Kolb, entré dans le corps des Ponts & Chaussées à sa sortie de l'École Polytechnique en 1829, il fut ingénieur en chef du département du Nord et participa à l'extension du "grand Lille" sous le second Empire et acheva la construction de canaux dans le département. Chevalier de la Légion d'honneur. Il épousa le 15 janvier 1845 à Lille Pauline Cordonnier 1816-1910.

Kolb-Cordonnier-Henri-VictoireKolb-Cordonnier-Henri-Victoire

 

Alfred Bernard, né en 1812, décédé.

Élise Bernard, née le 17 juillet 1815, Lille, décédée le 18 août 1853, Lille, inhumée, Loos (38 ans).
Mariée le 19 juin 1839, Lambersart , avec Ernest François Le Liepvre, né le 25 mars 1798, Amsterdam (Noord-Holland), décédé le 16 octobre 1856, Loos  (58 ans), industriel

Justine Bernard, née le 27 octobre 1820, Lille, décédée le 20 janvier 1874, Orléans (Loiret) (53 ans).
Mariée le 30 mai 1842, Lille, avec Alexandre Drouet d'Aubigny, né le 24 janvier 1808, Louestant (Indre-et-Loire), décédé le 28 février 1877, Chateau de Coudray (69 ans)

Sophie Bernard, née le 14 février 1774, Lille, décédée le 3 octobre 1849, inhumée, Lambersart  (75 ans).
Mariée le 21 janvier 1801 avec Louis-Joseph Flamen, né le 20 janvier 1752, Lille, décédé le 31 décembre 1816 (64 ans)

Angélique Judith Bernard, née le 6 novembre 1728, Lille, décédée le 28 mars 1752, Lille  (23 ans).

Marie Anne Bernard, née le 3 décembre 1730, Lille, décédée le 21 juin 1752, Douai  (21 ans).
Mariée le 16 octobre 1751, Douai , avec Jean-Baptiste Marescaille de Caffort, chevalier , seigneur de Caffort et du Préau, avocat, échevin d'Arras

Jean Baptiste Bernard, chevalier, seigneur de Meurin, né le 24 décembre 1734, Lille, décédé le 25 juin 1813, Lille  (78 ans).

Marié avec Louise Alexandrine de Plachove.
Marié le 31 août 1762, Douai, avec Adrienne de Bacquehem, née vers 1700, décédée le 8 octobre 1775, Douai  (peut-être 75 ans).

Jérosme Bernard, né le 14 juin 1658, Meurchin (Pas-de-Calais), décédé.

François Bernard, né en 1661, Meurchin (Pas-de-Calais), décédé.
Marié avec Marie-Antoinette Perche, dont

Marie-Antoinette Bernard.
Mariée avec François-Rémy du Saultoir

Claude-Joseph Bernard, né le 17 août 1664, Meurchin (Pas-de-Calais), décédé.

Alexandre Bernard, né le 3 juin 1667, Meurchin (Pas-de-Calais), décédé.

Marie-Anne Bernard, née vers 1670, Meurchin (Pas-de-Calais).
Mariée avec Michel Parmentier. Mariée avec Nn Hocq.

Jeanne Bernard, née le 12 mars 1676, Meurchin (Pas-de-Calais), décédée.

Marie-Joseph Bernard, née le 23 décembre 1678, Meurchin (Pas-de-Calais), décédée entre 1756 et 1760.

Jean Bernard, né le 13 août 1632, Camphin, décédé.

Philippe Bernard, né le 26 février 1636, Camphin, décédé.

François Bernard, né le 22 janvier 1639, Camphin-en-Carembault, décédé, curé de Tourmignies  en 1678.

Philippe Bernard, né le 30 janvier 1602, Camphin, décédé.

Jean Bernard, né le 30 janvier 1603, Camphin, décédé.

Michel Bernard, né le 6 avril 1608, Camphin, décédé.

Allart Bernard, né le 10 février 1610, Camphin, décédé.

Philippe Bernard, né le 15 février 1613, Camphi , décédé.  Base Roglo

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Jean Bernard, époux de Catherine Hocque                                          Louise Bernard, née Desurmont

 

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Maurice Bernard époux de Jeanne Wallaert

Nombreuses photos de Ferdinand Cortyl

 

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Tombe Bernard-Cuvelier, cimetière du Sud à Lille


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