Un reportage sur Maria Callas pour "Paris-Match"
a inspiré Hergé dans "Les bijoux de la Castafiore"
Max
Corre, avec qui il avait collaboré à France Dimanche, appelle Willy Rizzo pour
lui annoncer que Jean Prouvost monte un grand magazine à Paris,
il rentre en
1947 et rencontre Hervé Mille. C’est le début de l’aventure Paris Match. Elle
dure encore. Son reportage sur Maria Callas a inspiré Hergé qui, dans "Les
bijoux de la Castafiore", (1962), crée son personnage :
le photographe de
Paris Flash, Walter Rizzoto, c’est lui et son ami Walter Carone.
En 1959,
il devient directeur artistique de Marie-Claire et collabore avec les plus
grands magazines de mode dont Vogue. Au tout début des années 1960, Rizzo se
retrouve à Milan, chez la Callas pour la photographier.
Soudain, elle hurle : "On a volé
mon émeraude !" Rizzo raconte : "Vu la mine du personnel, elle devait coûter cher. Je vois bien que l'on nous suspecte un peu,
mon assistant et moi.
On n'est pas fier...
Heureusement, Callas a retrouvé sa pierre. Et
nous avons pu partir. Ensuite, j'ai été autorisé à la photographier comme si j'avais un contrat à vie avec elle."
En
savoir plus sur
http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/02/28/willy-rizzo-chasseur-de-stars-et-pionnier-de-paris-match_1161672_3246.html#tEIm03S2BDV3oJLo.99;
photo de la Callas par Willy Rizzo
Les noms
de Jean-Loup de la Batellerie et Walter Rizotto sont inspirés du duo de
journalistes et grands reporters de l'époque travaillant pour
Paris-Match : Philippe de Baleine et Willy
Rizzo,
le
prénom de Walter Rizotto étant emprunté au journaliste Walter Carone.
De la
Batellerie, Jean-Loup et Rizotto, Walter (L'Île
Noire, Les Bijoux de la Castafiore, Tintin et les Picaros)
« Le
journaliste
Jean-Loup de la Batellerie et le photographe Walter
Rizotto travaillent pour le magazine Paris-Flash. Ils apparaissent à
l'origine dans Les Bijoux de la Castafiore. Malgré
la volonté de Bianca Castafiore de ne pas recevoir de
journalistes pendant ses vacances à Moulinsart, ils parviennent à se faire inviter au
château pour l'interviewer. À la recherche du moindre scoop pour doper les
ventes de leur magazine, ils annoncent, à la suite d'un quiproquo dû à la
surdité du professeur Tournesol, le mariage de la
Castafiore avec le capitaine
Haddock. Ils font ensuite une courte apparition dans la version de 1965 de L'Île
Noire, album antérieur aux Bijoux et dont ils étaient absents
à l'origine. Ils y interviewent un vieil Écossais, puis Tintin, à
propos du mystère de l'île, avant de s'enfuir à toutes jambes à la vue de
Ranko, le gorille, en même
temps que les autres reporters présents. On retrouve enfin les deux personnages
dans Tintin et les Picaros. Ils
viennent interroger le capitaine Haddock à Moulinsart après que le général
Tapioca l'a accusé d'avoir fomenté un complot contre
lui avec la complicité de Bianca
Castafiore et des Dupondt. Le nom
de Jean-Loup de la Batellerie s'inspire de celui de Philippe de Baleine, à l'époque jeune journaliste et
romancier3,4. Le
personnage de Walter Rizotto, quant à lui, est inspiré de celui des
photographes Willy Rizzo et Walter Carone5.
Philippe de Baleine et Willy Rizzo étaient le duo emblématique de journalistes
qui faisaient les grands reportages de Paris Match. Hergé avait créé ces
personnages en 1962 après
avoir été interviewé pour Paris Match et avoir trouvé fantaisiste le compte
rendu de l'entretien.
Philippe
de Baleine, né le 27 septembre 1921, est un journaliste et écrivain français. Il a
notamment été rédacteur en chef de Paris
Match et de Science
et Vie. Il a aussi écrit pour divers journaux français, dont Le Nouveau Candide, Le Journal du dimanche ou Marie
Claire. »
En 1959, Willy
Rizzo devient directeur artistique de Marie Claire et collabore avec les plus
grands magazines de mode dont Vogue. » Wikipedia