Quelques illustrations de la lignée des

Crépy 


Fils de Pierre Crépy et de Marie-Barbe Desmarescaux, Joseph Ignace Crépy, baptrisé à Saint Maurice à Lille le 30 juillet 1710, épousa en 1736 Marie-Angélique Bonnier. 
Marie-Agnès Crépy épousa Antoine d’Hennin, leur fils Antoine fut fiancé en 1750 à Marie Cuvillon. Des rameaux du nom sont rencontrés à Paris, en Lorraine, en Bourgogne. 
Un Crespy fut échevin de Paris ; il portait : « d’argent fretté de gueules ».

Blason-Crepy

(Aisne, H455 ; Belleval ; Nord, B1433, 66 ; 6G53 ; 36H102, 107 ; 30H9 ; Denis du Péage ; L. notaire d’Auxerre ;

Arm. Lorraine, 611 ; Paris, I, 306 ; Versailles, 204)

 Crepy-Danel.

Pierre Crépy
Mégissier de parcheminerie à Amiens &
Marie Bernard
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Pierre Crépy ca 1660-1743

Bourgeois de Lille, Inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille &1685
Marie-Joseph d'Ailly 1669
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Gérard Crépy 1691-1761
Marchand tanneur, bourgeois de Lille par achat du 13 XII 1715 &1717
Marie-Thérèse du Bois 1697-1764
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Barthelemy-Gabriel Crépy 1737-1791
Maître tanneur puis exploitant d'un établissement de saline et savonnerie, membre du Conseil municipal de Lille,
bourgeois de Lille par relief du 12 VII 1765 &1764
Thérèse Françoise Nathalie Waroquet 1741-1789, fille d’ André François Joseph Waroquet,

    Notaire royal à Valenciennes, administrateur de l'hôpital général, et nièce de Jacques Antoine Waroquet, prêtre, chanoine de Saint-Géry de Valenciennes.
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Gérard André Crépy 1768-1848,
Bourgeois de Lille, industriel en salinerie et savonnerie,
avec Elisabeth Dubois 1771-1850,
dans une salle du rez-de-chaussée donnant sur la cour de sa demeure, rue des Tanneurs, Lille, inhumée, 
dans l'église Saint Maurice, Lille  (à l'âge de 66 ans) 
(témoins: Barthélemy François du Bois, Pierre Crépy 1688) (quinze enfants), 
fille de 
Adrien Joseph Dubois, sieur de Rosne et du Rabot 1735, Échevin de Saint-Amand,
fils de  Pierre Joseph Dubois,  Grand bailli de Mortagne

dubois-adrien_joseph 
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Le frère de son père,  était  Nicolas Joseph Dubois,  né en 1722, Saint-Amand les Eaux, Nord, décédé le 10 juin 1796, Saint-Amand les Eaux, 59 (à l'âge de 74 ans), avocat, licencié es-lois, négociant, bailli de Mortagne.
Marié le 17 janvier 1758, Lille, 59, avec Marie Madeleine Le Clerq, née le 26 décembre 1732, Lille, (Nord), baptisée, Lille, Saint-Maurice, décédée le 9 avril 1788, Saint-Amand les Eaux, 59 (à l'âge de 55 ans), dont

·         Préfet de police du 8 mars 1800 au 14 octobre 1810. Il fut ensuite révoqué et rappelé au conseil d'Etat. Il demanda - vainement une préfecture en avril 1814.
Il fut membre de la chambre des représentant (Seine) le 3 mai 1815.
Commandeur de la Légion d'honneur
. Né à Paris, le 20 janvier 1758, il était procureur au Châtelet à l’époque de la révolution, dont il embrassa la cause ; devint ensuite commissaire du directoire près de la 10e municipalité de la capitale, et enfin membre du bureau central, après le 18 brumaire. Elevé peu après à la dignité de préfet de police, il montra dans cette place difficile beaucoup de sévérité, pour ne pas dire d’injustice ; se rendit l’instrument docile de la tyrannie de Bonaparte ; se prêta complaisamment à toutes les conspirations réelles ou factices, qu’il lui plut de faire naître ou d’inventer pour frapper indistinctement tous les partis, et obtint enfin le titre de conseiller d’état et la décoration de commandant de la légion d'honneur. On doit néanmoins ajouter qu’il rendit à la police de Paris une partie de son utilité première et qu’il perfectionna sous bien des rapports les diverses branches de cette importante administration. Remplacé en 1810, par M. le baron Pasquier, 

Pasquier-Etienne-DenisPasquier-Etienne-Denis

et rappelé au conseil d’Etat, il y siégea jusqu ’à la déchéance de Bonaparte, à laquelle il adhéra le 11 avril 1814. Le collège électoral de Paris l’ayant nommé, en 1815, à la chambre des représentants, on l’y entendit, le 24 juin, proposer l’abolition de la confiscation des biens, et profiter de cette circonstance pour donner un dernier coup d’encensoir à Napoléon. « Le grand acte de dévouement qui vient d’avoir lieu, dit-il, le sacrifice magnanime fait par l’empereur à la face de l’Europe, est un grand exemple pour vous d’être justes ; vous dire un mot de cette belle page d’histoire de Napoléon, c’est tourner naturellement vos esprits vers le développement d’une conception généreuse, l’abolition de la confiscation des biens. » Depuis le retour du roi, M. le comte Dubois est rendu à la vie privée.
         Notice biographique de Dubois dans la Biographie moderne 1815La place de préfet de police était occupée par M. Dubois qui la remplissait depuis l’origine du gouvernement consulaire ; c’était un homme de peu d’esprit, sans méchanceté, mais sans aucun principe arrêté sur quoi que ce fût. Le pouvoir absolu ne pouvait rencontrer un instrument plus docile et plus dévoué. Uniquement occupé du soin de conserver sa place et d’accroître sa fortune, il était peu difficile sur le choix des moyens qui pouvaient lui assurer ce double avantage. Sorti d’une étude de procureur dans laquelle il avait achevé son éducation, ses manières étaient communes pour ne pas dire triviales, et ses liaisons se ressentaient du mauvais goût dont toute sa personne portait l’empreinte. Il avait assez récemment épousé la fille d’une femme de chambre avec laquelle on lui avait connu, pendant de longues années, une intimité fort scandaleuse. Ce mariage avait ajouté à la déconsidération dont il était atteint, et on comprenait difficilement qu’un pareil homme eût trouvé le moyen de conserver aussi longtemps une place de cette importance. Cela s’explique cependant par l’inimitié qui existait entre lui et M. Fouché.Pasquier (Duc), Mémoires

 

Marié le 3 juin 1877, Paris (9°: bans)(aussi bans le 19 ix 1875 ?), avec Francesca Téréro.

Eugène, comte Dubois (2e, 15 septembre 1860), né le 12 avril 1812, Paris (75), décédé le 15 avril 1868, Paris (75) (à l'âge de 56 ans), maire de Vitry-sur-Seine, conseiller d'Etat.
Marié avec Ernestine Guérard de Rouilly, née en 1814, décédée le 29 octobre 1889, Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) (à l'âge de 75 ans), fille d’Antoine, « "D'une famille de magistrats distingués, [il] fut nommé, en 1810, auditeur au conseil d'Etat, et attaché à la direction générale de la librairie. En mars 1812, il devint trésorier des cohortes de la 15e division militaire, dont il exerça les fonctions avec style et intégrité. Il épousa, en 1813, une nièce du cardinal Maury, et partit pour la grande armée, où il fut employé à la secrétairie d'état jusqu'en mars 1814, époque de l'abdication de l'empereur. Il reçut dans cette campagne la croix de l'ordre de la réunion, et remplit quelque temps les fonctions de sous-préfet à Bar-sur-aube, avec les pouvoirs de préfet en cas d'absence de ce dernier. En 1815, il entra à la section des finances du conseil d'Etat comme auditeur, et a cesser depuis d'exercer ces fonctions." Biographie universelle et portative des contemporains, ou dictionnaire historique, Volume 1, Paris, 1836.

Joséphine Dubois, née le 17 avril 1807, Paris 10e, décédée le 22 octobre 1869, Paris 10e, inhumée, Mortagne-du-Nord (Nord) (à l'âge de 62 ans). Le-Roux-de-Bretagne
Mariée le 28 août 1826, Mortagne-du-Nord (Nord), avec Auguste Le Roux de Bretagne, écuyer , né le 3 mars 1796, Cuincy, Nord, décédé le 14 septembre 1868, Mortagne-du-Nord, Nord (à l'âge de 72 ans), docteur en droit, magistrat et président de chambre (c.m. le 28 août 1826 devand Baligand, notaire à Mortagne du Nord (Nord)). Docteur en droit, fit toute sa carrière de magistrat à Douai. En 1821, il est substitut, en 1823 substitut du procureur général, en 1826, conseiller à la cour, en 1840, président de Chambre, en 1844, premier président. Il fut nommé en 1850 conseiller à la cour de Cassation et y resta jusqu'à sa mort en 1868. Membre de la Cour de Justice. Officier de la Légion d'Honneur. Baptisé une deuxième fois, à Esquerchin (Nord)le 27 octobre 1802 par Dom Paul Ledoux, desservant provisoire car on ne savait pas si le premier baptême ne lui avait pas été administré par un prêtre assermenté (non-réfractaire).

  Dont les branches :

a.       Branche ainée de Barthélemy Joseph Crépy 

dont Alfred Crépy, né le 8 avril 1831, 212 rue de Paris, Lille,  décédé en 1918 (87 ans).
 marié le 28 mai 1859, Lille, avec Emelie Scrive, née en 1838, décédée en 1916.
Fille de Jules Scrive, né en 1813, Lille (59), décédé en 1885 (à l'âge de 72 ans), industriel du textile.
Marié avec Emelie Briansiaux, née en 1816, décédée le 29 avril 1874, Lille, inhumée, Hellemmes, Nord (église Saint Denis) (à l'âge de 58 ans), 
présidente de la société de charité maternelle, ancienne présidente des salles d'asile de Lille.

Scrive-JulesBriansiaux_de_Milleville

 Et petite fille d’ Antoine Joseph Scrive et Henriette Désirée Labbé 1794-1869 ( témoins au mariage d’Emélie)

 Issu d'une famille d’entrepreneur textile, Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe rejoint rapidement son frère Désiré Scrive-Crespel et entre dans les affaires de son père. La maison est en état de prospérité en 1806. A cette date elle obtient une médaille d’argent à la première exposition nationale organisé par Napoléon Ier. A cette époque, l’Angleterre, atteinte dans son commerce par le blocus continental, sentant tout ce que les inventions nouvelles portaient en elles de germes féconds d’un immense développement économique, avait décidé de garder jalousement ses secrets. En 1820, elle apporte un nouveau perfectionnement à la construction des machines à fabriquer les cardes. On commence faire des cardes mécaniques, c’est pour les Anglais la supériorité triomphante menaçant de miner la concurrence étrangère. Acharnée à garder ses secrets, et à conserver pour elle-même les profits de ses inventions, elle refuse de laisser sortir de son île aucune machine, menaçant de mort quiconque tenterait leur exportation. Réagissant contre cette mesure, Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe, qui ne veut pas voir ruiner l’industrie du Nord, passe en Angleterre, s’engage comme ouvrier mécanicien dans une usine qui construit la machine à faire les cardes, l’étudie à fond, puis au prix d’efforts extraordinaires (dont les détails étaient détaillés dans la correspondance échangée entre les frères Scrive) avec une habileté consommée, au péril de sa vie, il ramène en France pièce par pièce, en les cachant dans des tuyaux de plomb, quatre machines dans une barque de pêche, en traversant le Pas-de-Calais pendant la nuit, malgré les patrouilles de la marine anglaise mises à sa poursuite. Rendu à Lille, il fait copier les spécimens rapportés d’Angleterre.

En 1821, les frères Antoine et Désiré Scrive acquièrent l’hôtel des comtes Bidet de Granville, intendant de Flandre avant la révolution, 1 rue du Lombard. C’est là qu’ils installent leurs ateliers et où tournera la première machine à vapeur de Lille. 123 machines à fabriquer les cardes furent installées et y tournèrent jusqu’en 1900.

Les Scrive reçurent à Lille, en leur hôtel particulier de la rue du Lombard, la visite de plusieurs souverains curieux des progrès de l'industrie. Ce fut Charles X en 1827, Louis-Philippe Ier et la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles en 1833, accompagnés de Léopold Ier et Louise d'Orléans, roi et reine des Belges ; puis, en 1853 et 1868, Napoléon III. Ils accueillirent également des écrivains et des artistes : Victor Hugo, Chopin, Saint-Saëns, Massenet, le violoniste et compositeur Eugène Ysaÿe, Eugénie-Emilie Juliette Folville, les pianistes Alfred Cortot et Francis Planté, Raoul Pugno, Paul Viardot, Alphonse Hasselmans, professeur de harpe au Conservatoire de Paris, le violoniste et chef d'orchestre Pierre Sechiari, les sculpteurs Antoine Laurent Dantan, Théophile Bra et Théodore Rivière, et d'autres personnages comme Don Bosco, le fondateur de la congrégation des Salésiens.

L'ensemble de son œuvre est récompensé. Une première fois, le 15 janvier 1833, Louis-Philippe accompagné de la reine Marie-Amélie, de son gendre et de sa fille, Léopold Ier et Louise d’Orlando, roi et reine des Belges, vient visiter l'usine et remet la croix de chevalier de la Légion d'honneur à Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe. Le 24 septembre 1853, Napoléon III visite les fabriques et fait Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe officier dans l'ordre de la Légion d'honneur.

Inscrit au titre des Monuments historiques. Hôtel particulier entre cour et jardin qui figure déjà sur le plan relief de 1743. Il est vendu aux frères Désiré et Antoine Scrive, entrepreneur, en 1821.Depuis sa construction, cet hôtel particulier a connu de nombreuses transformations.L'une des ailes, aménagée en manufacture dans les années 1820; puis reconvertie en logis en 1898, porte encore les traces de sa fonction industrielle.De nombreuses transformations intérieures et extérieures ont été entreprises jusque dans les années 1930.Depuis 1979, l'hôtel Scrive est le siège de la Direction Régionale des Affaires culturelles.

Hôtel Scrive - siège de la DRAC Nord - Pas-de-Calais hotel_scrive.jpg

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Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe se retire des affaires en 1855 et laisse ses usines à ses fils en vertu d’une donation suivant acte de Me Constenoble, notaire à Lille, du 20 mai 1860.

Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe mourut en 1864 des suites d’un accident de voiture. Il était allé à la gare de Fives dans son cabriolet ; son cheval s’emporta, il fit une chute de voiture et fut traîné avant de décéder de ses blessures. Il est enterré au cimetière Sud de Lille où l’ensemble des membres de sa famille furent également inhumés.

Scrive-Labbe

Un buste de marbre blanc par le sculpteur Bra représentant les traits d’Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe est exposé au Musée de Lille.

Scrive-Labbe-Lille-Sud.

Le frère d’ Emelie Scrive, Jules Scrive-Loyer et à sa femme d'origine belge, née baronne Lucie de Negri, habitaient  l'Hôtel d'Ailly d'Aigremont, aujourd'hui résidence du général commandant la Force d'Action terrestre du territoire national, : selon une anecdote, c'est le général de Gaulle lui-même qui en aurait demandé l'acquisition par l'armée en 1945  : il se rappelait les soirées qu'il y avait passées dans sa jeunesse. 
La sœur de son père , Laure Henriette Scrive
, née le 1er février 1817, décédée le 14 décembre 1863 (à l'âge de 46 ans). Mariée le 18 juin 1837 avec Edouard, comte Mimerel, fille Auguste, comte Mimerel (1er, 21 mars 1866). Filateur à Roubaix, maire de Roubaix (1834-1836), député du Nord (1849-1851), sénateur (1852-1870), Grand'Officier de la Légion d'honneur (1863)
Mimerel-Napoleon-3
Après avoir visité les usines d'Amédée Prouvost, l'Empereur et l'Impératrice vont chez le Comte Mimerel, maire de Roubaix.

 b.     Branche puinée Louis Charles Crépy
le 25 novembre 1803, Lille,  décédé le 23 juin 1882, Lille (78 ans), industriel, fabricant de savon, marié le 9 janvier 1834, Ascq, avec Mathilde Reuflet.

Bernard-BeaussierGustave&Cecile bernard-AugusteBernard-beaussier-adelaide

         « FILATURE EUGENE CREPY
         Rue de Boulogne – Lille
         La filature de coton Eugène Crépy, fondée en 1866, connut sous la direction de son premier chef, M. E Crépy, une ère de prospérité croissante depuis sa mise en marche jusqu’aux événements de 1914. Elle s’agrandit plusieurs fois durant cette longue période pour atteindre le nombre actuel de 52.000 broches à filer et de 25.000 broches à retordre, toujours renouvelées et munies des derniers perfectionnements, actionnées par une machine à vapeur de 1.500 chevaux, avec un personnel de 500 ouvriers et ouvrières.
         Spécialisée dans les articles qui ont fait la réputation de la filature de Lille, la première qui ait produit les cotons mercerisés en France, elle est bien connue à Lyon, Saint-Etienne, Tarare, Troyes, Caudry, Calais, Roubaix etc… pour ses fils de tissage, de bonneterie, de mousseline, de tulle et de dentelle.
         L’usine est actuellement dirigée par MM. Georges et Lucien Crépy qui ont succédé à leur père. Quand la guerre éclata, soucieux d’assurer à leur personnel non mobilisé leur gagne pain, MM. Crépy, privés de leur principaux collaborateurs, s’attelèrent personnellement à la besogne et continuèrent le travail.
         En octobre 1914, les Allemands occupent Lille. Alors que presque toutes les usines ferment leurs portes, la filature Eugène Crépy continue à employer près de 200 femmes et vieux ouvriers, décidée à tenir tant que les circonstances le permettront. Malheureusement le stock de charbon s’épuise et il est impossible et il est impossible de le renouveler. Lorsque la dernière tonne est brûlée, le personnel est licencié. » http://clubdesambassadeursdewazemmes.over-blog.com

        Crepy-filatures-Eugene-Wazemmes

Quelques personnalités de cette branche, sans lien généalogique:

Roger Crépy, né le 10 décembre 1903, Lille, décédé le 1er août 1974, Lille (à l'âge de 70 ans), industriel.
Marié le 11 juillet 1946, Cerny, avec Françoise Carnot, née le 11 avril 1905, Grasse, Croix de guerre 1939-1945.le 19 août 1981, Clermont-Ferrand (à l'âge de 76 ans)., fille de  François Carnot, Ingénieur, député, président de l'Union Centrale des Arts Décoratifs , Ancien élève de l'École Centrale des Arts et Manufactures, Commandeur de la Légion d'honneur, ''ECP'' 1872.

Sadi_Carnot_

descendante de  Sadi Carnot, Ingénieur des Ponts et Chaussées, homme politique, président de la République française, Ministre des Finances, ministre des Finances du 16 avril 1885 au 11 décembre 1886, député de Côte-d'Or,  Né le 11 août 1837 - Limoges (Haute-Vienne), Assassiné le 24 juin 1894 - rue de la Ré, Lyon (Rhône) - inhumé au Panthéon, Inhumé le 1er juillet 1894 - Panthéon, Président de la République française (3 décembre 1887 - 25 juin 1894), Grand'croix de la Légion d'honneur, X 1857 (Ponts et Chaussées).

Frère  de Lazare Hippolyte Carnot, né à Saint-Omer (Pas-de-Calais) le 6 avril 1801 et mort à Paris le 16 mars 1888, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 11), 
est un homme politique français. homme politique (Saint-Omer 1801 - Paris 1888). Héritier du républicanisme de Lazare Carnot, son père, qu'il a suivi en exil jusqu'en 1823, cet ancien saint-simonien 
prend part à la révolution de 1830. Élu député en 1839, il considère la république comme un idéal ... hélas, lointain. En 1847, dans les Radicaux et la Charte, il limite ses requêtes à la responsabilité ministérielle 
et à une réforme électorale tendant au suffrage universel. Surpris mais enthousiasmé par 1848, il devient ministre de l'Instruction : il entend faire des instituteurs ruraux les propagandistes de l'idée républicaine, 
crée une éphémère École nationale d'administration et introduit l'enseignement agricole à l'école primaire, qu'il voudrait gratuite, obligatoire, voire laïque. Mais, début juillet, tenant cette dernière proposition pour trop avancée, 
l'Assemblée constituante obtient sa démission. Élu député de Paris en mars 1850, lors de partielles qui effraient le parti de l'Ordre, il participe avec Victor Hugo et Victor Schœlcher au comité qui souhaite soulever Paris 
contre le coup d'État de 1851 - et doit s'exiler. Réélu en 1852 et en 1857, il démissionne plutôt que de prêter serment à l'Empereur. Il ne participe à la vie parlementaire que sous l'Empire libéral, après son succès de 1864, 
et soutient le programme décentralisateur des oppositions et les projets de Victor Duruy. En 1869, il est battu par Gambetta, puis par Rochefort. Réélu en 1871, devenu sénateur inamovible en 1875, 
il représente toutefois une génération de républicains qui s'efface au moment où la République se met en place.

Frère de Nicolas Léonard Sadi Carnot (né le 1er juin 1796 à Paris, mort le 24 août 18321 et enterré au cimetière communal d'Ivry-sur-Seine2), usuellement appelé Sadi Carnot3, du nom du poète persan Saadi de Shiraz, très admiré de son père, est un physicien et ingénieur français. Lui-même fils de Lazare Nicolas Marguerite Carnot, né à Nolay (province de Bourgogne, actuelle Côte-d'Or) le 13 mai 1753 et mort en exil à Magdebourg (actuelle Allemagne) le 2 août 1823
est un mathématicien, un physicien, un général et un homme politique français. Membre de la Convention nationale et du Comité de salut public, il est surnommé l'organisateur de la victoire ou Le grand Carnot.

Carnot-Lazare-Hyppolite     Sadi Carnot.jpeg   Lazare Carnot 1753-1823


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Joseph Carnot

 

Lazare Carnot

 

Claude-Marie Carnot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sadi Carnot (physicien)

 

Lazare Hippolyte Carnot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sadi Carnot (président)

Adolphe Carnot

 

 

 

Laure Crépy, mariée avec Louis Blanchet, né à Chambéry (Savoie), décédé en 2010, Courbevoie  (83 ans), architecte en chef des Bâtiments civils et Palais nationaux.
Collège Saint-Michel à Grenoble, Ecole nationale supérieure des Beaux-arts, Académie de France à Rome.
Premier grand prix de Rome (1952)
Architecte au Palais de Chaillot et au Musée national d’art moderne (1958-62), Architecte en chef de l’Ecole des langues orientales (1962-64), Architecte en chef des Manufactures nationales des Gobelins et du Mobilier national (depuis 1965), Architecte en chef conservateur du Domaine national et Château de Saint-Germain-en-Laye (depuis 1966), Architecte en chef du Palais-royal, du Conseil d’Etat, du Conseil constitutionnel, de la Comédie française et du ministère de la Culture (depuis 1968), Membre du Conseil général des bâtiments de France (1963-66) et de la Commission départementale des sites (1966-73).
Travaux :
Cinémathèque française (1962), cité universitaire à Grenoble (1963), faculté de médecine à Grenoble (1965), faculté de pharmacie à Grenoble (1966), Jardins de l’abbaye aux Hommes à Caen (1966), Nouvelles manufactures des Gobelins à Paris (1967), Observatoire, Centre international d’astrophysique à Nice (1968), piscine olympique de Saint-Germain-en-Laye (1969), nombreux établissements d’enseignements, Cité hôtelière de Bordeaux, Archives nationales du film à Bois d’Arcy, rénovation de la Comédie française, aménagement de trois grandes stations du RER (depuis 1969), extension de la Bibliothèque nationale (1985).
Décoration :
Officier de l’ordre national du Mérite, des Arts et des Lettres.

Madeleine Crépy, née vers 1898, mariée avec Charles Vancauwenberghe, né vers 1895, filateur, maire de Lambersart,

vancauwenberghe

 

Mairie-de-Lambersart-ancienne-propriete-CrepyCrepy-Lambersart

L’actuelle mairie de Lambersart, ancienne propriété Crépy achevée en 1913.

Le pré fleuri

Ce château néoclassique appelé "le pré fleuri" est construit par les architectes Jean-Baptiste et Henri Maillard, fils et petit-fils de Charles Maillard, fondateur de la "dynastie" célèbre des architectes de Tourcoing.
La propriété est achetée sans doute en 1895 à la famille de fermiers Defives par Maurice Crépy puis transmis à son cousin Gabriel, qui meurt en 1916. Le fondateur de la dynastie patronale est Léon Crépy qui s'installe à Canteleu et fonde une entreprise de textile de coton en 1889.
Fernand Crépy, frère de Maurice, achète l'autre parcelle du secteur et fait construire le château des Charmettes dont les parcs sont communs avec le pré fleuri. Le château des Charmettes est achevé en 1904 et les jardins sont aménagés ainsi que l'avenue des lilas qui permet de relier les châteaux à l'avenue de l'Hippodrome.
La réalisation du pré fleuri date de 1911 (signalée dans le Ravet-Anceau), pour les écuries, les remises et les logements annexes (le puits dans la cour pavée porte la date de 1911) et le château est achevé en 1913 (date sur l'édifice).

Les jardins
Les parcs étant communs, le jardin du château des Charmettes est romantique, le parc devant le pré fleuri est à la française alors qu'à l'arrière, le jardin est à l'anglaise tous deux conçus par l'architecte paysagiste, Jules Contal de Lille. Le jardinier-chef, Victor Wartelle, élève de Vilmorin et de Truffaut est l'organisateur des massifs fleuris qui accueillent narcisses, tulipes et jacinthes de Hollande. Les serres permettent d'avoir des fleurs en presque toute saison.
Ce jardin paysager laisse voir à travers les grilles un univers agréable. Le dessin du jardin reflète la symétrie du château par des parterres réguliers flanqués d'allées de côté.
Des portes ornementées mènent aux jardins. Il en subsiste une près de la rue de la Carnoy.

Les aspects extérieurs
La tradition éclectique est conservée dans cette composition classique. Le goût pour la réception est sensible tout comme la recherche de confort. Cet ensemble carré se compose d'un rez de chaussée, un étage noble et des combles à la Mansart.
Les matériaux utilisés respectent le cahier des charges de 1898. La brique de parement est employée en trumeau avec des tableaux en pierre rappelant les châteaux du XVII° siècle. L'ornementation architecturale est en pierre.
Les baies sont à la fois en anse de panier et en plein cintre. Les chambranles et les arcs sont soulignés.
Le bâtiment principal est flanqué de deux ailes en retour d'équerre. Le corps central de trois travées comporte un avant corps à ressaut. Des colonnes ioniques supportent un entablement d'inspiration dorique prétexte à un balcon. Remarquons la tête de Neptune. Les façades extérieures sont rythmées par les ouvertures.
 
Les aspects intérieurs
Conformément à la tradition du XIX° siècle, le rez de chaussée est voué à la réception. Le hall est desservi par un escalier monumental pour accéder aux étages. Les garde-corps en fer agrémentés par un feuillage en tôle reprennent les traditions du XVIII° siècle et sont l'œuvre des ferronniers Stofflart de Tourcoing.
Au-dessus des portes des tympans ornementés de coquilles Saint-Jacques encadrent des corbeilles de fleurs et des carquois. Un magnifique lustre éclaire ce hall de réception.
Le petit salon a des murs lambrissés en chêne. Les rocailles et cartouches s'inspirent des modèles XVIII° siècle et donnent une facture personnelle au décor. Une cheminée engagée en marbre complète l'ensemble. Une Marianne ressemblant à Marie-Antoinette selon Pajou orne cette cheminée. Des portes coulissantes permettent d'agrandir le salon.
Le grand salon est doté d'un parquet Versailles et de lambris élevés. L'antique est présent dans les vases en ronde bosse garnis de bouquets, des cadres de panneaux à crossettes. Un panneau musical évoque les plaisirs de la réception. Le corps de cheminée est placé entre deux baies en plein cintre. Elle est en marbre blanc et les piédroits sont ornés de têtes de béliers. Le trumeau supérieur est orné d'un médaillon circulaire abritant carquois et flèches.
Encadrant la baie sur le jardin, un portique soutenu par des colonnes corinthiennes donne un bel effet de perspective. Les portes ornées de miroirs peuvent permettre d'agrandir l'ensemble pour une réception plus grande.
Le bureau est la pièce principale du maître de maison dont le décor témoigne du rang social. D'inspiration XIX° siècle, des lambris hauts recouvrent les murs. La corniche fait ressortir les stucs composés de guirlandes. Deux médaillons inspirés de l'antiquité représentent des scènes de sacrifices.
Ce sont surtout les deux corps de bibliothèque qui attirent le regard. Composés de trois panneaux, ils sont rythmés par des pilastres et colonnes corinthiennes avec entablement. Le guéridon semi-circulaire reprend le thème des cariatides et des sphinx.
Les étages sont desservis par une galerie. Les chambres sont dotées de cabinet de toilettes, salle de bain, lingerie et dans les combles une citerne recueillant les eaux de pluie.

Du pré fleuri à l'Hôtel de Ville
La ville de Lambersart a vécu une histoire mouvementée dans la localisation de la mairie.
De 1790 à 1833, un estaminet "A Saint Calixte" laisse la place à un second estaminet de 1833 à 1871, "A la maison commune". A la suite d'un conflit avec la propriétaire de l'estaminet, madame Delobel, la mairie trouve un abri temporaire dans l'estaminet tenu par le beau-frère du maire Auguste Delcourt. Cet estaminet, à la teinturerie, est notre 3° mairie.
La quatrième mairie, est l'ancienne école communale qui offre ses locaux jusqu'à la construction du premier Hôtel de Ville, avenue de l'Hippodrome de 1894 à 1936. Devenue trop exiguë, les différentes municipalités se tournent vers l'achat de terrains plus vastes, le château des Charmettes à proximité du pré fleuri. Par suite aux refus successifs de l'état de prêts avantageux, la municipalité loua la propriété à l'union départementale des sociétés de secours mutuels avec promesse de vente au prix fixé de 890.000 francs et un loyer annuel de 35000 francs pour une durée de 18 ans. Cette propriété des Charmettes est détruite lors des combats de la guerre, le 30 mai 1940. Les services municipaux s'installent alors dans la propriété Decroix, 2, avenue Foch. Les tractations d'achat se poursuivent jusqu'en 1945 en dépit de la destruction du château des Charmettes. Le 16 janvier 1945, le ministère de l'intérieur incite la municipalité à abandonner ce projet. La municipalité MRP d'Albert Liévin envisage alors d'acheter le château du pré fleuri le 17 février 1945.
Le pré fleuri est une propriété de 2 hectares 32 ares 84. La propriétaire, madame veuve Crépy-Ladame, déjà avant 1939 n'y faisait que de rares apparitions. Depuis la guerre cette propriété a été occupée par l'armée anglaise, les allemands et enfin les réfugiés de Dunkerque. Le 11 juillet 1945, le conseil municipal décide d'utiliser la procédure d'expropriation. Le 26 octobre 1945 le conseil municipal entérine la décision. Le 13 décembre 1946 propose les dédommagements de 4.150.000 francs à madame Crépy (amené à 8.500.000 en 1947), 15.000 francs au jardinier Émile Bostoen et 15000 francs aux sœurs Marie et Madeleine Normand.
Le 7 novembre 1947, la commission arbitrale fixe les derniers ajustements financiers ainsi que le relogement de 8 familles de sinistrés.
La location de la propriété Decroix s'achevant en juin 1947, des tractations sont engagées pour obtenir des délais afin de remettre en état le pré fleuri. Le bail de location est réajusté en mai 1948. Le provisoire dure.
Le 10 septembre 1948, on procède à la désinfection des locaux du pré fleuri. Les tractations continuent avec madame Crépy qui ergote sur le rachat des dommages de guerre à un tarif qu'elle considère trop faible. Le 21 janvier 1949 le compromis est signé avec un rachat des dommages de guerre à 45% de la valeur 1939. Le 10 février 1949 on procède à l'arasement des ruines du château des Charmettes. Le téléphone est installé au pré fleuri en mars et en avril l'architecte Buhrer propose un plan de remise en état de la toiture, des serres et des parquets mais les travaux ne peuvent se faire sans le départ des sinistrés.
Enfin, le 24 juin 1949, on procède au transfert progressif des services mais il n'y a pas d'inauguration officielle, décision sans doute liée à la maladie du maire Julien Corbeil.
En mai 1950, le parc des Charmettes est remis en état sur les plans de l'architecte paysagiste lillois Desrumaux. La pièce d'eau est supprimée. Un terrain de sport est envisagé ainsi qu'une salle de gymnastique.
En 1952, l'ancien maire Charles Vancauwenberghe fait don d'une statue de Marianne à la municipalité.
En 1955, on étudie la possibilité de raser les bâtiments de la Cité de Gaulle sur le terrain des Charmettes ainsi que l'utilisation des terrains appartenant à la caisse régionale d’assurance vieillesse.
En 1956, un projet d'établissement de la cantine scolaire sur les Charmettes est envisagé. Les terrains appartenant aux consorts Vancauwenberghe (enfants de l'ancien maire) sont achetés en vue de cette opération.
En 1957, les terrains des Charmettes loués à la caisse de retraite sont rachetés ainsi que les terrains Vancauwenberghe (17 décembre). En 1959, les ateliers municipaux sont installés au parc des Charmettes.
L'Hôtel de Ville est agrandi en 1983 et inauguré avec faste par le président du sénat, Alain Poher.

En 1988, la municipalité achète le château Bonte, château éclectique construit par la famille Descamps-Groulois en 1883 et situé à proximité du pré fleuri afin d'y installer de nouveaux services.

Orleans-Crepy

 Crepy-Orleans

« Le prince Michel, septième enfant du comte et de la comtesse de Paris, et jumeau du prince Jacques, est né en 1941 au Maroc. C’est dans ce même pays qu’il épouse en 1967 Béatrice Pasquier de Franclieu . De cette union sont nés quatre enfants : Clotilde en 1968, Adelaïde en 1971, Charles-Philippe en 1973 et François en 1982.
A la veille du mariage de leur fils cadet le prince François en Bavière, retour sur les noces de leurs trois premiers enfants. Des mariages qui figurent parmi les grands moments de la famille de France.
La princesse Clotilde d’Orléans fut la première à se marier en 1993 avec Edouard Crépy. Une cérémonie qui se déroula sur le domaine de Villamanrique de la Condesa, propriété du prince Pedro d’Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris). La mariée avait coiffé un diadème de diamants appartenant à sa grand-mère paternelle la comtesse de Paris. La robe était une création de la maison Dior pour laquelle la mère de la mariée, la comtesse d’Evreux a longtemps travaillé en Espagne. » http://www.noblesseetroyautes.com

 Edouard-Crepy-Clotilde-Princesse-d-Orleans

Edouard Crépy,à Croix, banquier,  marié  avec Clotilde, princesse d'Orléans
fille de Michel d’Orléans 1941-  (fils d’Henri 1980-1999 (fils de Jean Pierre 1874-1940 et d’Isabelle d’Orléans) et d’Isabelle d’Orléans Bragance 1911-2003)  et de Béatrice du Pasquier de Franclieu dont

Louis-Nicolas Crépy,
Charles-Edouard Crépy
,
Gaspard Crépy
,
Augustin Marie Crépy
,
Eleonore Crépy
,

 Marie-Thérèse Crépy, née en 1907, décédée le 6 janvier 2004, Lomme (97 ans), mariée avec Jacques Houzé de L'Aulnoit, fils et petit fils d'avocats.

 
L’hôtel Crépy Saint Léger, 77, rue Royale à Lille

Construit en 1874 par les Descamps, elle construit un véritable château de pierre de taille en plein Lille : 1 400 m2, tout de plafonds vertigineux, de moulures ouvragées et de parquets nobles. Succédèrent les Crépy Saint-Léger pûis ce sera la Banque de France au lendemain de la Grande Guerre.
« En 1922, remanié par l’architecte Alphonse Defrasse et adapté au confort de l’époque (force baignoires sont notamment ajoutées), il logera deux hommes clés (littéralement) de la Banque de France : le directeur, bien sûr, mais aussi le caissier, logé comme le concierge dans l’aile droite. La succursale lilloise ayant longtemps, prospérité industrielle oblige, compté parmi les plus puissantes de France, les pénates des cadres se devaient d’arborer un lustre idoine. »
Son voisin est aussi son jumeau : l’hôtel d’Hespel,
construit en 1896 par E. Meurillon pour le comte d'Hespel, qui ruiné, ne put l'habiter (75 rue royale) ; tous les deux à la Banque de France.

Crepy-Saint-Leger-Lille-77-rue-Royale

"UNE MESSE SOLENNELLE POUR L'ACHÈVEMENT DE L'OSSUAIRE DE DOUAUMONT 1921-1940 «  Dimanche, à 10 h. 30, en la chapelle de l'Université catholique une messe solennelle a été célébrée au profit de l'achèvement de l'Ossuaire de Douaumont.

Cette cérémonie religieuse avait été organisée par le Comité de Lille, formé il y a quatre ans, et que préside M. Crépy-Saint-Léger. Elle était placée sous la présidence de Mgr Emile Descamps, protonotaire apostolique, vicaire général, et sous le haut patronage de Mme la générale Boquet. Pour donner aux 300.000 disparus tombés pour la défense de Verdun, le repos glorieux à l'ombré d'un monument qui soit digne d'eux, un grand nombre de Lillois sont accourus à l'appel du Comité et se sont pressés dans la blanche chapelle de l'Université où, pendant la messe, ils ont remis l'obole qui leur était demandée. On remarquait, parmi les personnalités, MM. le général Bocquet commandant la première région ; Liévin Danel, président de la Société Industrielle ; Aimé Goudaert, président de l'U. N. C.; le docteur Looten, Degouy, Alfred Thiriez, président du Tribunal de Commerce ; Marc Leblanc, Emile Liagre, Gustave Scrive ; Emmanuel Descamps, le Capitaine Chapuis, etc. La messe était chantée par Mgr Lesne, recteur des Facultés catholiques, le sermon fut prononcé par M. l'Abbé Charles Dutoô, sous-directeur des Œuvres, ancien aumônier du 56e Bataillon des Chasseurs de Driant, décoré de la croix de guerre et des médailles militaires française et anglaise. Il montre l'importance des cérémonies religieuses de ce genre, qui restent seules à rappeler avec le plus d'intensité, le souvenir des Morts. Il fait ensuite l'éloge du Colonel Driant, dont la figure héroïque créa les grands dévouements et les nobles attions. Il parle des morts, évoque les sacrifices et prononce la parole d'espoir qui est, pour les chrétiens qui sont là, celui de les retrouver au ciel. Il retrace l'état, d'esprit des Français en 1914 et montre leur puissance de redressement moral devant le danger ; la sublime énergie qu'ils montrèrent. Enfin, il recommande la quête et souhaite qu'elle soit fructueuse afin que s'achève rapidement l'Ossuaire de Douaumont. Cette quête fut faite ensuite par Mmes la générale Boquet, Liévin Danel, Emmanuel Descamps, Degouy-Fauchille, Lefebvre-Castelain, Eugène Prouvost-Crépy. Pendant la messe, la Cantoria, toujours disposée à prêter son concours gracieux aux bonnes œuvres, inter- préta d'une façon magistrale, sous la direction de son chef, M. Robert Louviot, la messe de J.-B. Lucas, et chanta « a cappella un credo à trois voix égales, qui fut particulièrement remarqué par les connaisseurs. L'orgue était tenu par Mme Antoinette Louvois, directrice-fondatrice. Quelques autres morceaux choisis furent encore exécutés: « Miseremini » et les « Litanies de Douaumont » chantées à l'issue de la messe. » L'Écho de l'Ossuaire de Douaumont et des champs de bataille de Verdun,

 Mariage en l’hôtel Crépy Saint Léger de deux frères Prouvost (branche ainée) épousant deux sœurs Crépy Saint Léger : Paul Antoine Louis Prouvost, né le 12 juillet 1891, Roubaix , décédé en 1953 (62 ans). Marié avec Georgette Crépy, née en 1896, décédée en 1982 (86 ans)

Et Eugène PROUVOST né en 1895, décédé à Marcq en Baroeul en 1978 et inhumé à Mouvaux, s'était engagé volontaire en juillet 1913 dans le 43è régiment d'infanterie à Lille : blessé à la jambe au Chemin des Dames en 1915, apprès sa convalescence, intègre l'école d'Aviation à Dijon en juillet 1916, blessé en vol le 1er juin 1918 dans la région de Fère en Tardenois. Croix de Guerre avec palmes pour avoir abattu 3 avions ennemis et médaille militaire. marié à Marie-Louise Crépy Saint Léger, née en 1897, décédée à Marcq en Baroeul et inhumée à Mouvaux en 1980.

Prouvost-Masurel-Paul

Prouvost-Crepy-Eugene

Paul et Eugène sont les petits fils de Jules Masurel, créateur des comptoirs d'achat de laine d'Amérique du Sud, d'Australie, Bolivie: " Par ses voyages a travers le monde, il créa de nombreux comptoirs d'achat de laines et vécut des aventures extraordinaires. Car à cette époque - en 1860 - on voyageait a cheval et il  parcourt de cette façon la pampa argentine et les déserts d’Australie. Il  s'y fit, peu a peu, une situation prépondérante et avait étendu son action a la planète entière car il achetait et vendait des laines, non seulement d’Amérique du Sud ou d’Australie mais aussi de Nouvelle Zélande et d’Afrique du Sud à tous les lainiers du monde, achetant des haciendas en Argentine, des propriétés en Afrique du Sud, créant des comptoirs en Australie, en Nouvelle Zélande. Sa maison, Masurel fils, était l'une des plus grandes firmes du négoce international. C’était un homme très dur en affaires. Il ne déplora pas les mines causées par la crise de 1900 chez ses concurrents qui étaient parfois de proches parents. « Et lorsque mon père, Albert-Eugene Prouvost, son propre petit-fils, créa une affaire de négoce concurrente sous l'appellation « Prouvost-Lefebvre », il  en conçut un tel mécontentement qu' il  interdit au rejeton des Prouvost que j' étais, d' aller jouer dans son parc avec mes petits cousins Masurel. ». Albert-Eugène parle plutôt des lettres affectueuses que Jules envoyait à son épouse, elle-même « perfection dans la bonté, d’une générosité d’âme sans pareille en tous milieux , comme sa fille et sa petite fille , épouse d’Albert Eugène Prouvost.

Jules-Masurel-Hautmont-chateau

Quelques extraits de « Lectures pour tous » : « DEUX PATRIOTES DEUX AMIS : (…) Le samedi 18 mars, nous recevions à notre siège de Lyon Antoine Rédier et Léonie Van Houtte, deux noms associés depuis peu par les liens du mariage, associé depuis longtemps dans notre esprit et notre cœur par tant de souvenirs da tant de l'origine des jeunesses Patriotes. Reportons-nous à celte époque (…). Léonie Vanhoutte fut la digne compagne de combat de Louise de Bettignies, patronne spirituelle de notre Préventorium de l'Ile de Ré, contenant plus de 600 lits, où des milliers d'enfants retrouvent la santé et apprennent à aimer notre chère France, pour laquelle de nombreuses Françaises se sont sacrifiées. Louise de Bettignies, née à Lille, est morte à Cologne, le 17 septembre 1918, assistée par le Père Cadow. Louise de Bettignies était de très ancienne noblesse wallonne. Une mère très chrétienne l'éleva dans la foi et l'amour de la patrie. En 1914 elle se trouvait au foyer d'une famille aristocratique de Westphalie, pour y perfectionner sa connaissance de la langue allemande. Quelques jours après la déclaration, elle revint précipitamment en France, mais devancée par les événements, se trouva isolée dans les pays envahis, tandis que sa famille avait pu échapper à l'invasion. Louise de Bettignies résolut d'utiliser cette situation pour «servir ». Traversant audacieusement la frontière, hollandaise, elle gagna l'Angle- terre, puis la France libre; entra en contact avec l'État-major du Maréchal French, installé à Saint-Omer et ayant reçu de sa mère l'autorisation de faire le sacrifice de sa vie, elle regagna par le même itinéraire le régime occupé par l'armée allemande pour y réaliser ison plan. » (…)
« Quand arriva la guerre, Léonie Vanhoutte faisait depuis plusieurs mois un stage à la Croix Rouge. Dès le 2 août, elle travailla avec beaucoup d'autres à l'installation des ambu- lancs. Toutes les femmes et les jeunes filles offraient alors leurs services. Par la suite, elle se retira en gardant eux objets précieux : son brassard et sa carte d’infirmière. En octobre, son frère, qui voulait • rejoindre la France libre, pour défendre sa Patrie, se trouva bloqué à Frélinghien. Jours sinistres, où des milliers de civils bons pour le service étaient encerclés par les Allemands, Léonie Vanhoutte ayant entendu dire qu'on peut, en s'y prenant bien, passer par la Hollande, pour rejoindre la France, son frère ayant 28 ans, les: allées et venues d'un garçon de cet âge paraîtraient suspectes. Elle fera pour lui l'enquête nécessaire et si l'aventure n'est pas folle;  elle la dirigera. Avec le brassard de la Croix Rouge, on va  partout. Elle quitte la maison de ses parents un matin, à 5 heures, il lui faut déjouer mille embûches des Allemands, vite à Mouscron, à Gand, où on a lui donne le moyen de fuir en Hollande. Elle fait à pied soixante-dix kilomètres. Aux postes allemands échelonnés s sur la route, aux patrouilles volantes,elle montre sa carte et dit avec volubilité : « je vais voir une tante malade  au prochain village, laissez-moi passer, elle va mourir. Les consignes n'étaient pas encore établies avec rigueur à cette époque et ainsi elle put : passer. À Gand, des amis sûrs, lui donnent l'adresse de gens qui s’engagent, si elle revient bientôt avec son frère, à les faire passer par une voie sûre, jusqu'en Hollande. Elle refait en sens inverse, toujours par la grande route, les soixante-dix kilomètres. A Roubaix, où elle arriva, harassée, mais si contente, elle trouve deux Belges et un Anglais qui les suivront. Ils réussirent, au prix de diffi- cultés incroyables et ainsi, ils arrivent à Flessingue. Une fois son frère embarqué pour la France, elle ne sait pas encore ce qu'elle va faire. Son frère l'ayant incité à retourner près de ses parents. Un agent au service du gouvernement Belge incite vivement la jeune fille à rentrer en pays occupé. Il l'assure que l'expérience qu'elle vient d'acquérir va lui permettre de rendre à son pays des services. L'idée d'être utile lui agrée et dix jours plus tard, ayant trouvé un guide, elle rentre à Bouchaute, par un nouveau chemin. Elle arrivera à Roubaix chargée de nouvelles pour les familles. Une femme de cœur, Mme Paul Prouvost Masurel, appartenant à la haute Société Industrielle de Roubaix fût frappée des services que pourrait fendre une telle jeune fille. On venait de lui parler de Louise de Bettignies. Elle les présente l'une à l'autre, dans une propriété voisine de Roubaix. Louise de Bettignies qui ne la con- naissait pas l'interrogea, s'entendit avec elle, lui donna un jour pour réfléchir et quand elle revint consentante, lui dit ; « Vous serez mon lieutenant et vous vous appellerez « Charlotte ». Ses parents 'embrassèrent et son père lui dit : « Si c'est pour bien faire, mon enfant, je te permets ». Et c'est ainsi que Louise de Bettignies et Léonie Vanhoutte, toutes deux admirables, firent passer aux alliés des courriers écrits sur de minuscule feuilles de papier Japon, cousus dans les souliers, dissimulés dans les talons de souliers, les poignées de valises, circulaient à travers un réseau  invisible et insaisissable, malgré la surveillance minutieuse de la police allemande, elle conduisirent des caravanes de soldats qui voulaient rejoindre les armées, pour faire leur devoir et elles firent évader de nombreux prisonniers. Une fois arrêtées, elles furent admirables pendant le long calvaire qu'elles passèrent dans les prisons: allemandes » Roger BLONDET.  L'Alerte : Bulletin de liaison de la région lyonnaiseJeunesses patriotes [s.n.] (Lyon) 1929-1939


Extraits de « L'ORAGE SUR LA VILLE »,  Lectures pour tous : « Sept cents déportés arrachés à leur famille ! C'était à n'y pas croire !  Les autorités allemandes avaient espéré que les départs volontaires seraient nombreux; pour les favoriser, elles avaient fait miroiter, aux yeux de ceux qui étaient susceptibles de s'éloigner, la sécurité qu'ils trouveraient à être écartés de la ligne de feu, et la facilité plus grande avec laquelle ils se nourriraient. Vaines paroles ! Les inscriptions volontaires furent très rares. Force fut au maire de faire procéder à un tirage au sort entre les assistés du Bureau de bienfaisance.

Des familles entières partaient, comme les Coppens, avec leurs huit enfants. Ce n'étaient pas les plus à plaindre. Un vieillard, près du tir aux pigeons, fut emmené de force : sa femme, ayant du travail, ne devait pas partir : la malheureuse s'évanouit. Une famille de sept enfants fut évacuée, sauf un garçon de seize ans, que la mère était désespérée d'abandonner. Dans une autre, un bébé de cinq semaines fut gardé à Tourcoing, parce que, né pendant l'occupation, il appartenait aux Allemands.... Le 24 mars, un nouvel avis portait le nombre des évacués de 700 à 1000.

Le départ fut fixé au 27 courant. Ce fut lamentable, bien que chacun s'efforçât d'adoucir la tristesse de la troupe misérable.

Le train s'apprêtait à partir, quand un prêtre se présenta :

« Hai !cria une sentinelle, en croisant la baïonnette.

— Je suis le père Dujardin, dit l'abbé en montrant des papiers. J'ai les autorisations nécessaires.

— Que voulez-vous ?

— Les accompagner jusqu'en Suisse. Laissez-moi partir ! »

 « Le père Dassonville. dit-il, vous prie d'accepter une entrevue à Mouvaux, chez Mme Prouvost-Mazurel, avec une jeune fille qui arrive de France, envoyée par l'Etatmajor anglais.

— Une jeune fille ? Quelle jeune fille ?

— Une demoiselle Louise de Bettignies, demeurant à Lille, rue d'Isly. Se trouvant récemment à Boulogne, elle fut chargée par le commandant en chef de l'armée anglaise, maréchal French, de se rendre en pays occupé, afin d'y installer un service de renseignements militaires.

Le commissaire hoche la tête :

« Je vois, dit-il. Mais un village comme

Mouvaux me semble un peu... isolé, pour une action de cette ampleur.

— Mlle de Bettignies, par la Hollande, est rentrée à Lille. Elle y a fait des démarches afin de recruter des personnes qui la seconderaient dans son œuvre patriotique ; mais par suite de circonstances diverses, elle n'y a trouvé aucun concours. Vous comprenez, les risques....

— Parfaitement, sourit M. Lenfant. Et alors, le père Dassonville m'a fait l'honneur de penser à moi ?

— Il a cru....

— Il a eu raison. Remerciez-le, et dites-lui que, cet après-midi même, je serai au rendez-vous. »

Chez Mme Prouvost-Mazurel, qui assista à l'entrevue, le commissaire se trouva en présence d'une jeune fille qui lui sembla pourvue d'une belle activité, secondée par un esprit de décision remarquable. Rien ne lui paraissait impossible, moyennant qu'on l'aidât. Mlle de Bettignies expliqua en détail ce qu'on attendait d'elle... et ce qu'elle attendait des autres. Sa netteté, sa crânerie et la franchise de ses yeux clairs donnèrent confiance à M. Lenfant qui n'hésita pas un instant :

« Ce concours que vous sollicitez, mademoiselle, je vous le promets tout entier. Comment vous appelle-t-on ?

— Alice Dubois.

M. Lenfant s'était personnellement réservé la partie la plus délicate. Non content de se mettre en relation avec des personnalités de Pérenchies. Le Quesnoy, Wambrechies, Lille, Hem, Lannoy, Comines et Marcq-en-Barœul. afin d'obtenir des renseignements sur les effectifs se trouvant dans leur région, tant au point de vue de la composition que de l'état physique et moral, il s'attacha à connaître l'emplacement exact des pièces d'artillerie lourde, des dépôts de munitions, des camps d'aviation, ainsi que les domiciles des Etats-majors.

Inutile de souligner l'importance de premier ordre que semblable documentation revêtait pour les commandants alliés.

Centralisés, tous ces renseignements étaient l'objet de rapports que M. Lenfant copiait lui-même, en double exemplaire, sur papier Japon. Il les remettait à Mlle de Bettignies, qui les portait à Bruxelles, d'où ils étaient acheminés sur la Hollande. Lorsque la fausse Alice Dubois n'était pas là pour assurer les précieux envois, notre commissaire employait des courriers spéciaux, qui portaient, dans la capitale belge, les documents à la jeune Française.

Suivons l'un de ces courriers, M. Lucien Nopenaire, par exemple, ou M. Achille Deffrennes, qui accomplissaient le voyage à tour de rôle, pour éviter d'être trop vite repérés. On ne trouvera pas sans intérêt, ici, les noms des personnes qui collaboraient à une oeuvre dont l'utilité le disputait au péril, et le rôle qu'elles y tinrent sans une défaillance, et bien que la mort planât sur leurs têtes, jusqu'au moment où l'arrestation de Louise de Bettignies vint obliger M. Lenfant à modifier ses opérations.

M. et Mme De Geyter, à Mouscron, établissaient les services de surveillance des voies ferrées, et groupaient tous les renseignements militaires intéressant la région belge de Memn à Courtrai (12 kilomètres). Ils établissaient de faux papiers d'identité avec l'aide du secrétaire communal de Mouscron, et hébergeaient les personnes passant en Hollande.

Mme Prouvost-Mazurel, à Mouvaux : renseignements recueillis dans les hôpitaux où elle avait accès comme dame de la Croix-Rouge, et sur le front de Comines ; surveillance des passages de troupes allant vers ce front.

MM. Lucien Nopenaire, de Mouscron, et Achille Deffrennes, de Tourcoing, transportaient, je l'ai dit, lettres et courriers en Hollande. Le premier était Belge.

Mlle Léonie Van Houtte, de Roubaix, transportait aussi les courriers de Lille en Hollande, et de plus aidait les jeunes gens à franchir la frontière belgo-hollandaise.

M. et Mme Destombes-Lutun, évacués de Prelinghien, recevaient chez eux des maires ou des habitants notables des communes du front, à dix kilomètres de Lille. M. Lenfant était présenté par eux comme un parent de M. Destombes, à ces campagnards venus à Lille pour s'occuper du ravitaillement. C'était un jeu pour le commissaire de tirer de ces excellentes gens des renseignements dont ils ne soupçonnaient pas l'importance, sur tout ce qui se passait dans leur région.

En cas d'absence de M. Lenfant, M. Etienne Sion le suppléait pour centraliser les renseignements.

Ceux de Marquette et de Marcq-en-Barœul étaient communiqués par M. Douez, commissaire de police à Lille. D'autres Lillois, parmi lesquels le docteur Dubus et

Mme Schoutteten, fournissaient des informations diverses. Les renseignements militaires de M. Van den Bosch, industriel, se révélèrent souvent de la plus haute importance.

Etaient chargés de la surveillance des voies ferrées : Mlle Leveugle, de Roubaix; le concierge de l'usine Mazurel à Tourcoing ; MM. Fornier et Liétar, de Tourcoing ; M. Milon et sa famille. D'autres les aidaient par intermédiaire, et si obstinément modestes que le chroniqueur n'a pu découvrir leurs noms.

Enfin il faut signaler l'intelligent dévouement de M. Portet, huissier, qui se dépensa sans compter pendant les quatre années de l'occupation, et celui de Mlle Marie-Thérèse Lhermitte, recrutée directement par Mlle de Bettignies. Cette jeune fille surveillait^ la voie ferrée Lille-Don-Sainghin et recueillait les mouvements de troupes en ville et par voie de terre.

Dans les mairies, les employés chargés des logements militaires donnaient ■ chaque semaine le relevé des. troupes cantonnées dans leurs localités.

Ajoutons que M. Eugène Lamothe, de Mouscron, conduisait ceux qui voulaient franchir la frontière franco-belge — nous verrons plus tard comment — et que son •ami Viane assurait le passage en Hollande.

Tous ces vaillants savaient qu'ils risquaient quotidiennement leur vie. » Lectures pour tous (Paris)Hachette (Paris): Edi-Monde (Paris): 1898-1971Grèves des tisseurs du Nord
« Roubaix, 9 octobre. Tandis que Lille semble se calmer, Roubaix entre en effervescence. Une affiche ainsi conçue était placardée dans la soi- rée de jeudi sur les murs de l'église Saint-Martin :
Camarades, Grande manifestation révolutionnaire pour protester contre la misère et les mesures criminelles des bourgeois. Rendez-vous Grand’ Place, vendredi, huit heures du soir, aux cris de « Vive la grève Vive la Révolution » » Les camarades ont répondu à l'appel anonyme. Aujourd'hui, vers trois heures, le tissage de laines de MM. Paul Prouvost frères était en pleine activité, lorsqu'une bande d'émeutiers parut aux alentours. Une grêle de pierres s'abat sur les vitres pendant que des palissades sont arrachées et dressées dans la rue en manière de barricades. Bref, les patrons sont contraints à congédier leur personnel. On tentera d'ouvrir l'usine demain. A l'approche d'un peloton de dragons, la bande se porte vers le boulevard de Fourmies. Arrivée à la filature de coton Carlos Masurel, elle se rue sur la grande porte, qi cède. Deux cents individus envahissent alors la cour. Ils sont armés de morceaux de fer et de briques; qu'ils lancent dans les vitres et dans la devanture des bureaux. Les perturbateurs, satisfaits, s'en vont plus loin continuer leur besogne. Les 170 ouvriers de M. Carlos Masurel chôment, du fait de ces violences. Les émeutiers ont agi de même à l'établissement de filature et tissage de MM. Ternynck et fils, où huit cents ouvriers ont dû quitter l'usine, et au tissage Emile Eloy, où le travail cependant n'a pas été interrompu. Ce soir, vers dix heures et demie, en sortant d'une réunion, des manifestants ont brisé les vitres de l'usine Allart. Le commissaire Grimaldi, du cinquième arrondissement, a reçu une pierre à la tète; il est sérieusement blessé. A onze heures du soir, des groupes de manifestants parcouraient la ville en brisant des vitres. »
1903/10/10 (Numéro 283)

Société de géographie de Lille

 


801. BARBOTIN (Félix), Maison du Bon Marché de Paris

1402. BARENNE-LAGNEAU (Alfred), commis-négociant, boulevard de Strasbourg.

891. BAYART (Alexandre), commis-négociant, rue de l'Industrie 15.

429. BORAIN (Mlle), institutrice, rue des Anges.

775. BAYART (Charles), fabricant de tissus, rue Fosse-aux-Chênes, 52.

752. BECQUART (Louis), négociant en laines, de la Fosse-aux-Chênes.

1246. BERNARD, docteur en médecine, route de Tourcoing.

865. BONNEL-FLORIN (Jules), fabricant, rue de Lannoy.

1447. BONNET (Jean), fabricant de tissus, rue du Grand Chemin. 36.

394. BOSSUT (Emile), négociant, Grande-Rue, 5.

458. BOSSUT (Henri), président dû Tribunal de commerce, Grande-Rue, 5,

342. BOSSUT-PLICHON, négociant, Grande-Rue, 3.

773. BOULENGER (E ), négociant en tissus.

789. BOYAVAL (Emile), pharmacien, rue de Launoy, 406. 

761. BUISINE (H.), négociant en tissus, rue St-Georges, 25. 

455. BULTEAU-GRIMONPREZ, négociant en laines, rue Pellart, 31.

4392. BOTRUILLE (le docteur), rue du Chateau, 43.

878. CARISSIMO (Alphonse), fabricant, rue Fosse-aux-Chênes ,44.

772. CARISSIMO (Henri), négociant, rue du Grand-Chemin, 68.

CARISSIMO (Florent), fabricant, rue Nain.

4444. CARRÉ-PALATTE (Henri), négociant, Grand'Place.

434. CHRISTIAENS (Mlle), institutrice, rue Olivier de Serres.

615. CORDONNIER (Anatole), fabricant de tissus, rue des Lignes, 7.

902. CORDONNIER (Eugène), fabricant au Pelit-Beaumont.

166. COULBAUX (Mlle), directrice de l'Institut Sévigné, rue du Grand-Chemin.

807. CREPELLE (Jean), négociant en laines, rue du Chemin de fer,

790. CUIGNIET (Gustave), propriétaire, boulevard de Paris, 64.

448. DAUDET, négociant en tissus, rue du Grand-Chemin, 15,

866. DECHENAUX (Edouard), courtier, rue de Lille, 64.

747. DEHESDIN (Ch.), fabricant de tissus, rue Nain. 47.

1422. DELAOUTRE-CAULLIEZ (A.), propriétaire, Grande-Rue, 438.

4421. DELAOUTRE-FLIPO (A.), propriétaire, Grande-Rue, 33.

1149. DELATTRE (Emile), fabricant, rue Nain.

1499. DELATTRE, représentant de la Maison du Bon Marché de Paris.

454. DELEPORTE-BAYART, propriétaire, rue Colbert, 49.

800. DELESVLLE (Ch.), agent d'assurances, rue de la Gare.

4443 DESCHAMPS (Henri), représentant, rue du Pays.

910. DESPRÈS (Léon), propriétaire, rue des Arts, 65.

748. DESROUSSEAUX (Richard), négociant en tissus, rue du Grand-Chemin, 40.

430. DETILLE (Mlle), institutrice, hameau du Pille

627. DE VILLARS (Alphonse), négociant, rue du Grand-Chemin

554. DEWITTE (A.), négociant-commissionnaire, rue Blanchemaille, 49.

882. DHALLUIN-LEPERS, (Jules), fabricant, rue Fosse-aux-Chênes, 32.

754. DILIGENT (Ém.), professeur, rue Inkermann, 57.

591. DROULERS-PROUVOST (Ch.), distillateur, Grande-Rue, 408.

4423. DRUON-VOREUX (A.), négociant, boulevard de Paris, 44.

863. DUBAR (Paul), fabricant, place Notre-Dame.

749. DUBREUIL(V.), ingénieur, rue Neuve, 41.

295. DUBUBCQ (V.), publiciste, rue des Longues-Haies, 46.

347. DUBURCQ (Alf.), assureur, rue du Vieil-Abreuvoir, 6.

4497. DUCHENE (Vtctor), négociant, rue du chemin de fer. 

4404. DUHAMEL (Louis), employé, rue du Moulin de Roubaix.

348. DUPIRE (Ed.), architecte, rue du Curoir, 24.

911, DUPIN, (Eugène), rue Inkermann.

890. DURAND (Clément), négociant en tissus, rue de la Gare.

652. DUTHOIT (Ed.) notaire, rue du Pays, 24.

1146. EECKMAN (Henri), agent général d'assurances, rue Pellart, 32.

4424. ELOY-DUVILLIER, fabricant, boulevard de Paris, 65..

454. ERNOULT (François), apprêteur, rue du Grand-Chemin, 77.

463. FAIDHERBE (Alexandre) Il I. Conseiller d'arrondissement, rue de Soubize, 23.

464. FAIDHERBE (Aristide), instituteur, rue Brézin.

159. FERRIER (Edouard), filateur de laine, rue du Curoir, 59.

349. FERLIÉ (Cyrille, fils), négociant, rue de Lille ,41. 359. FERLIÉ (Mme Cyrille), rue de Lille 41.

4 164. FLORIN-CHOPART, propriétaire, boulevard de Paris.

4204. FLORIN (Léopold), ancien fabricant, place de la Liberté.

864. FORT (J.) négociant en tissus, rue Neuve, 44. 

4448. GADENNE (Paul), fabricant de tissus, rue de l'Alma.

779. GÉNU (Edouard), négociant, rue St-Pierre, 49.

245. GERNEZ , directeur de l'institut Turgot, rue de Soubisse, 35.

908. GLAISE (H.), instituteur, rue du Bois, 39.

393. HEINDRYCKX (Georges), négociant, au Raverdy.

395. HEINDRYCKX (Albert), négociant, boulevard de Paris, 35.

1149. IZART (Jules), négociant en tissus, rue d'Isly.

4 64. JUNKER (Ch. ), filateur de soie, rue de Waltrelos.

877. LAMBLIN (Jules), fabricant, rue Fosse-aux-Chênes ,44.

94 7. LEBLAN, Jules, & . filateur, rue du Grand-Chemin, 55.

450. LEBRAT. pasteur, rue des Arts, 39.

640. LEBURQUE-COMERRE , négociant en tissus, rue du Pays, 37. 030. 

LECLERCQ (Louis, fils), fabricant, rue Saint-Georges.

797. LECONTE-SCRÉPEL (Ém.), négociant, rue du Grand-Chemin, 144.

4247. LEFEBVRE, professeur à l'Institut Turgot.

449. LELOIR, (A.), rentier, rue du Collège, 469.

849. LEPOUTRE-POLLET, fabricant, rue Fosse-aux-Chênes, 24.

4411. LEPLAT (François), fabricant, rue du Grand-Chemin.

170. LERAT, directeur d'école communale, rue de l'Alma.

474. LEROY, directeur d'école communale, rue Pierre de Roubaix760.

LIOUVILLE (Georges), négociant, rue Charles-Quint.

849. MANCHOULAS (Félix), négociant, rue Pauvrée, 42.

774. MASSON (Charles), fabricant, rue du Pays, 24.

554. MASUREL, (Paul), négociant, rue de Tourcoing, 85.

722. MASUREL (Albert), rue du Chemin de fer.

456. MASUREL-WATTINE (J.), négociant, rue du Chemin de Fer, 48

758. MASUREL (Charles), négociant, rue Fosses-aux-Chênes.

1500. MATHON (Georges), rue d'Alsace.

860. MEILLASAUX, teinturier, rue Saint-Jean, 30.

370 MOTTE-DESCAMPS, filateur, quai de Leers, 4.

369. MOTTE, (Georges), filateur, quai de Leers, 4.

327. MOTTE-VERNIER, négociant, quai de Leers, 4.

454. MOTTE, (Alfred), $;, manufacturier, rue de Wattrelos.

OUDAR (Achille), négociant, rue de l'Industrie

805. PARENTHOU (Henri), négociant, rue Fosse-aux-Chênes, 47

1029. PFANMATER (Mme), institutrice, rue de Lhommelet.

4440. POLLET (César), fabricant, rue Nain.

437. POLLET-MOTTE (Joseph), fabricant, rue Neuve, 29.

1042. PROUVOST (Amédée, fils), peigneur de laines.

157. REBOUX, (Alfred) <%>, rédacteur en chef du Journal de Roubaix, rue Neuve, 47.

4450. RÉQUILLART-DUTHOIT (P.), propriétaire, boulevard de Paris, 32.

4451. RÉQUILLART (Ernest), propriétaire, rue du Pays, 22. 

453. RICHARD (Paulin), fabricant, rue de l'Hospice, 34.

333. ROGIER (Moïse), entrepreneur, rue de Lorraine, 40. 

608. ROUSSEL (Emile), teinturier, rue de l'Épeule.

746. ROUSSEL (François), industriel, rue du Grand-Chemin, 49.

889. ROUSSEAU (Achille), négociant en laines, Grande-Rue.

462. SCREPEL-ROUSSEL, fabricant, rue du Pays, 5. 

4449. SCRIVE-RÉQUILLART (P.), propriétaire, à Barbieux.

463. SKÈNE, mécanicien, rue de Lille.

762. STRAT (Jules), négociant en tissus, rue du Pays, 7.

909. STURMFELS (Walter), commis-négociant, rue de l'Industrie, 6.

788. TERNYNCK (Henri), filateur et fabricant, rue de Lille.

4496. TERNYNCK (Edmond), fabricant, rue du Château.

991. THOMAS-LESAY, négociant, Grande-Rue.

1243. THOYER, directeur de la succursale de la banque de France.

1448. VANDEBEULQUE (Hector), commis-négociant, rue de l'Industrie, 42

460. VASSART (l'abbé), professeur des cours publics municipaux, rue du Curoir, 42.

723. VERSPIEREN (A.), assureur, boulevard de Paris, 45.

771. VINCHON (A.), peigneur de laines, rue Traversière, 42.

954. VOREUX (Léon), négeciant-commissionnaire, boulevard de Paris.

4426. WATTEL (Antoine), rue de l'Espérance, 62.

1245. WALTELLE-BAVART , fabricant, rue Fosse-aux-Chênes.

630. WATTINE-HOVELACQUE , propriétaire boulevard de Paris, 43.

745. WATTINE (Paul), Grande Rue, 442.

332. WATTINE (Gustave), membre de la Chambre de Commerce, rue du Château, 46.

806. WIBAUX-FLORIN, filateur, rue Fosse-aux-Chênes, 47.

Saint-Amand-lez-Eaux. »

 Bulletin de la Société de géographie de Lille (1886), Société de géographie (Lille), 1886-1940

  SÉANCE SOLENNELLE DE LA SOCIETE DE GEOGRAPHIE DE LILLE du Dimanche 27 Janvier 1929

« C'est le Dimanche 27 Janvier, à 15 heures précises, que s'est tenue la Séance Solennelle de la Société de Géographie de Lille, au cours de laquelle a eu lieu la distribution des récompenses aux lauréats des Concours de 1928. Aux côtés de M. Auguste Crépy sur l'estrade et aux premiers rangs de l'assistance en remarquait MM. Hudelo, Préfet du Nord, Châtelet, Recteur de l'Académie de Lille, Mgr Lesne, Recteur de l'Université Catholique, M. le Général Vincent, représentant M. le Général Lacapelle, commandant le 1er Corps d'Armée, Mgr Emile Descamps, Vicaire-Général, délégué par Mgr l'Evêque de Lille, M. Rousseau, représentant M. le Maire de Lille, M. Louis Nicolle, Député du Nord, M. Henri Lorin, Député de Bordeaux, Secrétaire-Général de la Société dé Géographie Commerciale de Paris, M. Guilbaut, Conseiller général, MM. O. Godin et Jules Scrive-Loyer, Vice-Présidents de la Société, Edmond Masurel-Prouvost, Président de la Section de Tourcoing, Paul Motte, Président de la Section de Roubaix, Bufquin, Président d'Honneur de la Section de Roubaix, Sorre, Secrétaire Général, Thomas, Secrétaire-Général Adjoint, Xavier Rénouard, Secrétaire du Comité d'Etudes, Giard, Bibliothécaire, Fiévet-Maquet, Archiviste, Jules Cléty, Secrétaire de la Section Roubaix, Decramer, Dr Le Fort, Paillot, membres du Comité d'Etudes, Victor Desreumaux, ancien Secrétaire, Paul Crépy-Cuvelier, Eugène Laurenge, etc. En ouvrant la séance, M. Auguste Crépy exprime sa reconnaissance aux notabilités et notamment à M. le Préfet qui a tenu à venir en personne avant son départ de Lille. Puis il prononce le discours suivant

Discours de M. Auguste Crépy Président.

MESDAMES, MESSIEURS, Le science géographique a fait, au cours de l'année qui vient de finir, une perte irréparable dans la personne de l'explorateur polaire norvégien Roald AMUNDSEN. Son nom est inséparable de l'histoire de la conquête des deux pôles. Ses voyages, à la fois si audacieux et si heureux, avaient jeté sur son pays, déjà si riche en gloire, un lustre nouveau. C'était une puissante et originale figure. On sait dans quelle noble entreprise de solidarité humaine il a trouvé la mort, couronnant une carrière illustre par un exemple magnifique d'abnégation et d'héroïsme.

A son nom, nous associons ceux des Commandants GUILBAUD et DE GUVERVILLE et 4e leurs compagnons. Eux aussi, dans d'autres domaines, avaient fait leurs preuves d'audace et de mépris du danger. Ils appartenaient, comme Roald AMUNDSEN, à l'élite de l'humanité. Ils sont entrés dans la. gloire avec lui. Le Congrès International de Géographie que je vous avais annoncé l'an dernier a eu lieu à Londres et à Cambridge et deux des membres de notre Comité d'Etudes y participaient. Vous verrez ailleurs les détails des travaux de ce Congrès. Beaucoup d'entre vous, sans doute, feront à ce sujet quelques réflexions qui viennent assez naturellement à l'esprit lorsqu'on parcourt des comptes-rendus si chargés. En effet, ceux qui sont, si l'on peut dire, les usagers et les bénéficiaires des travaux de ceux qui édifient la science géographique, ceux qui profitent des accroissements de cette science ne peuvent s'empêcher d'y arrêter leur esprit. La réflexion principale concerne l'extension du domaine de la géographie. Lé temps n'est pas encore éloigné de nous où l'ambition à peu près unique des géographes était de donner une figure exacte de la terre. Durant toute cette longue période de découverte du globe qui vient de se clore, cette préoccupation était au premier plan. Parcourez la liste des conférences faites au cours des quinze premières années de l'existence de notre Société : vous y verrez figurer presque tous les noms connus de l'exploration. Le souci essentiel de ces hommes était de remplir un blanc sur la carte. Je ne veux pas dire que, dès ce temps, certains esprits et des meilleurs n'étaient pas attirés par d'autres aspects de la géographie. Mais enfin, pour la génération qui nous a précédés immédiatement, prise dans son ensemble, l'idée de géographie correspondait encore à quelque chose de relativement simple et de délimité. Un géographe était, dans l'opinion commune, un homme qui décrit, définit, classe, ordonne les traits de la surface de la Terre, établit les rapports qui existent entre eux.

Comment cette notion, qui d'ailleurs pour l'essentiel n'a pas perdu sa valeur, s'est enrichie, on le voit bien en étudiant les ordres du jour de nos Congrès. Tout ce qui est sur la face de la Terre est devenu objet de géographie et non seulement les particularités du relief de l'écorce, les eaux marines et les eaux courantes, mais le climat, mais toutes les manifestations de la vie et toutes celles de l'activité humaine. La conséquence, non moins sensible aux yeux de tous, c'est qu'il est de plus en plus difficile à un même travailleur d'embrasser tout le champ des études géographiques. Lorsque nous étions très jeunes on parlait déjà de géographie physique, de géographie politique, de géographie économique. Mais il ne s'agissait dans la bouche de nos maîtres que de divisions pratiques, de rubriques commodes pour distribuer la matière de leur enseignement, pour mettre de l'ordre dans leur description. Tandis qu'aujourd'hui on a plutôt l'impression que ce sont des sciences à part qui ont leur objet particulier. La recherche géographique s'est spécialisée. Il y a bien toujours une géographie mais il y a à côté des géographies. Et leur nombre va en augmentant. Ne nous parle-t-on pas, depuis quelques années, de géographie humaine et, n'est-il pas question maintenant, avec M. BRUNHES, de géographie sociale ? Autrefois un savant était un spécialiste de telle ou telle contrée du globe à laquelle il consacrait ses travaux, il n'a pas cessé d'en être ainsi par la force des choses, mais de plus en plus un géographe est un spécialiste de la géographie physique ou de la géographie humaine. Pour les observateurs qui regardent ce mouvement du dehors — et c'est bien notre cas à presque tous qui ne sommes pas directement engagés dans le travail géographique — cette impression est un peu déconcertante, j'irai même jusqu'à dire un peu effarante. Si j'en crois les confidences de quelques géographes, il y a là une situation qui ne laisse pas d'inquiéter ceux mêmes qui participent directement à la recherche. Ils se demandent quelquefois où va la géographie. Je ne veux pas les suivre sur ce terrain des discussions théoriques où ils s'engagent parfois, Ce n'est pas mon rôle. Je me borne à m'émerveiller avec vous et à me réjouir de cet enrichissement vraiment merveilleux de la géographie.

Cet enrichissement, il éclate dans tous les chapitres d'une Description Générale du Globe, comme cette Géographie Universelle que publie la Librairie Colin. L'idée maîtresse en fut conçue par le fondateur de la présente école géographique française Vidal de la Blache et l'exécution s'en poursuit sous la direction de M. L. GALLOIS qui avait été son collaborateur pendant bien des années. Il y avait trente-cinq ans que l'œuvre magistrale d'Elisée Reclus était achevée. Ce laps de temps apparaît singulièrement bien rempli quand on compare les deux œuvres qui, pour ainsi parler, jalonneront l'évolution de la géographie française. Six volumes de la nouvelle géographie universelle sont déjà parus ; ils donnent une idée de l'esprit dans lequel sera réalisée cette synthèse de nos connaissances. Parmi les volumes publiés nous sommes heureux de compter ceux de notre ami M. Albert DEMANGEON, ancien Membre de notre Comité d'Etudes, Membre d'Honneur de nôtre Société. L'un a pour titre « Les Iles Britanniques » et l'autre « Belgique, Pays-Bas, Luxembourg ». Le dernier paru est celui de notre Secrétaire-Général, M. Maximilien SORRE. Il traite du Mexique et de l'Amérique Centrale. Une autre réflexion que j'ai faite à propos du Congrès de Londres et de Cambridge est que la Géographie n'a rien perdu de sa valeur pratique, tout en prenant un caractère de plus en plus scientifique. Et cela m'est apparu surtout en considérant la liste des communications faites dans la section de géographie humaine. Répartition des hommes sur le Globe, conditions de cette répartition, formes du peuplement rural, ce sont là des problèmes qui nous touchent de bien près. Ils sont liés de mille manières à toutes tes préoccupations de la vie courante. De l'idée plus ou moins exacte que nous nous en faisons dépend l'efficacité de l'action humaine dans le domaine social, politique, économique. Rien de plus vivant et de plus actuel.

Le Congrès des Sociétés Savantes a été l'occasion de la nomination de M. le Chanoine Delépine et de M. le Chanoine Leman an grade d'Officier d'Académie, M. le Recteur Châtelet a été fait Grand Officier de la Couronne de Roumanie et Commandeur de l'Ordre Polonia restituta, Mgr Lesne, Recteur des Facultés Catholiques, Commandeur des deux mêmes ordres, M. G. Lefèvre, Doyen de la Faculté des Lettres, Commandeur de l'Etoile de Roumanie et Officier de l'Ordre Polonia Restituta, M, Eugène Duthoit, Commandeur de l'Etoile de Roumanie, M. Maurice Thellier de Poncheville, titulaire de la Médaille de 1re classe du Mérite National Roumain, M. Denis du Péage, Chevalier de St-Grégoire le Grand. Et nous avons appris la promotion du Dr Vermersch au grade de Commandeur du Nicham Iftikar et celles de MM. Paul Rouzé et H. Dubly au grade de Chevalier de la Couronne de Belgique.

Les Académies et Institutions Savantes ont aussi honoré quelques-uns de nos collègues.

Nous sommes heureux de féliciter M. L. Cordonnier dé sa nomination à la Présidence de l'Académie des Beaux-Arts; M. Louis Nicolle de l'attribution de la grande Médaille Kuhlmann par la Société Industrielle, M. de Martonne de sa nouvelle dignité de Dr Honoris Causa de l'Université de Cambridge. La Société de Géographie Commerciale de Paris a attribué sa plus haute récompense la Médaille Berge au livre de notre collègue, M. Demangeon, sur les Iles Britanniques… »

Vous savez avec quel dévouement et quelle autorité M. le Chanoine Leman préside aux travaux de la Commission des excursions. Cette année six excursions ont été faites. A Lille même, M. Thiébaut dont l'activité va s'exercer aussi désormais dans d'autres domaines, a guidé 26 de nos collègues à l'Icam, le 26 Avril, à l'hôtel des Canonnière, le 12 Mai. MM. Renouard et Rouzé ont conduit 40 excursionnistes, le 10 Mai dans un des foyers les plus actifs d'activité industrielle de notre région à Denain. La visite traditionnelle aux mines, a été faite le 10 Mai sous la direction de M. le Chanoine Leman : nous sommes heureux de remercier la Direction des Mines de Courtières de l'accueil qu'elle a réservé aux membres de la Société. Le 31 Mai, M. Renouard accompagné de 32 personnes a Visité un canton aux caractères plus composites, ce pays d'Hesdin où l'agriculture et l'élevage s'allient à l'industrie. Enfin le 11 Juin, M. Oudin a organisé une excursion à N.-D. de Lorette.

Est-ce tout? Et ne conviendrait-il pas encore que je vous entretinsse ici de la participation de notre Société, à la vie géographique en dehors des limites de notre région ? Je craindrais cependant qu'un tel exposé ne m'entraînât trop loin. Le Conférencier que vous allez entendre, mon excellent collègue et ami, M. Henri Lorin, sait par expérience, quelle satisfaction un Secrétaire-Général peut avoir à repasser toute l'existence de la Société pendant l'année écoulée : il me pardonnerait sans doute. Mais vous jugeriez légitimement que j'abuse et je me tiendrais moi-même pour inexcusable.

Bulletin de la Société de géographie de Lille (1886), Société de géographie (Lille), 1886-1940

Bulletin de la Société de géographie de Lille (1886) 1886-1940

PROGÈS-VERBAUX DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES.

Assemblée générale du 19 Décembre 1900.

Présidence de M. ERNEST NICOLLE, Président. La séance est ouverte à huit heures et demie. MM. Boulenger, Quarré-Reybourbon, Haumant, Merchier, Tilmant, Fernaux, Defrance, Gantineau, Henri Beaufort, Auguste Crépy, Delahodde, Pajot, Auguste Schotsmans, Vaillant, Docteur Vermersch, prennent place au Bureau. MM. Raymond Théry et le Chanoine Pillet se font excuser. Le procès-verbal de la précédente Assemblée a été publié dans le Bulletin de Novembre. (…)

« Don du Buste de M. Paul Crépy par Mme Crépy. — Le Président rappelle qu'il a annoncé dans une conférence que Mme Paul Crépy, réalisant une intention qu'elle avait bien voulu exprimer dès la mort de son mari, a donné à notre Société le Buste de notre vénéré Président et Fondateur. Il en a témoigné de suite notre reconnaissance à Mme Crépy par une lettre où il lui disait que ses collègues comme lui-même « seront heureux de voir l'image de leur digne et regretté Président « dominer les réunions du Comité d'Études, dont les Membres ne s'en inspireront « que mieux des traditions qu'il leur a laissées pour conserver à notre association « le succès que vingt années de soins intelligents et incessants lui avaient assuré. »

« Le Comité d'Etudes, dans sa dernière séance, a. aussi prié. M. Auguste Crepy. qui y était présent, d'accepter ses remercîments et de les transmettre à sa famille.

L'Assemblée s'associe unanimement à ces sentiments.

Cette œuvre artistique d'un haut mérite figure dans la Bibliothèque, sur le meuble fait pour notre exposition. »

 « Fondation Paul Crépy. — Le Comité d'Études a adopté, sur les propositions de notre Vice-Président, M. Haumant, ratifiées par la Commission des Concours, un règlement et un programme qui seront publiés dans le Bulletin de Décembre.

Le premier Concours aura lieu au mois de Juin sur des questions relatives à la France, l'Alsace-Lorraine et la Belgique. Il est à espérer que de nombreux candidats, stimulés par la perspective d'un intéressant et fructueux voyage, se livreront à des études profitables sur les sujets indiqués.

Concours. — Le Comité d'Études a également adopté la liste des récompenses des Concours de 1900 et rectifié quelques détails du programme pour 1901, sur les propositions de la Commission des Concours présentées avec une clarté remarquable dans un excellent rapport de M. Raymond Théry. Le Comité d'Études a voté à la Commission et à son Rapporteur des remercîments auxquels l'Assemblée s'associe.

Visite de l'Institut de Géographie de l'Université de Lille. — Faite par le Comité d'Études, le jeudi 29 Novembre, sur l'invitation et sous la conduite de notre collègue, M. Ardaillon, créateur de ces collections, qui se prodiguait pour tout montrer et tout expliquer, cette visite a été on ne peut plus intéressante et instructive.

Le Comité d'Études a admiré la science et la méthode qui ont présidé à une installation pourvue des meilleurs éléments de succès pour l'enseignement logique, fécond et précis de la géographie. Il a eu de plus le plaisir de parcourir ensuite, trop rapidement il est vrai, les salles d'art de l'Université qui forment un musée remarquable par le nombre et la valeur des pièces qu'il contient. »

 « Les deux filiales de notre Société ne sont point restées en arrière. Sous l'impulsion féconde de M. Bufquin et de M. Mazurel-Prouvost, elles ont offert à nos collègues de Roubaix et de Tourcoing une série de conférences bien heureusement choisies. La proximité des trois villes permet parfois une commode combinaison de programmes. Quelques-uns des entretiens que j'ai énumérés ont été répétés à Roubaix et à Tourcoing. D'autres comme ceux de M. Camerlynck sur l'Angleterre actuelle et de M. Emmanuel Sibbik sur la Tchécoslovaquie ont été faits seulement à Roubaix et à Tourcoing jusqu'ici du moins. Mais, d'autre part, chacun des groupements conserve son individualité et le manifeste en trouvant ses conférences particulières. C'est ainsi qu'à Roubaix, M. Marcel Emerit a parlé de la Bavière actuelle, M. Charles Sarazin a dit la beauté pitoyable de la Cathédrale de Reims, Madame Séverin a retracé la vie d'été dans les Alpes, le R. P. Doutreligne a enchanté sou auditoire avec la Chine et l'Art chinois et M. de Raulin a dit une fois de plus le parti que nous pourrions tirer de nos ressources coloniales. Et à Tourcoing, M. Deffontaine que vous connaissez bien, utilise pour le grand profit de son auditoire, ses souvenirs de voyage en Algérie, M. Beltette parle du Luxembourg, M. Lety et M. le chanoine Leleu nous conduisent dans ces régions mystérieuses que sont aujourd'hui la Russie et la Lettonie et M. Gaston Joseph retrace l'oeuvre d'organisation qui se poursuit en Afrique. Depuis la guerre, l'organisation des excursions paraissait se heurter à des difficultés insurmontables. Ces difficultés, certes n'ont pas diminué, elles s'accroissent même de jour en jour. Et n'est-ce pas une raison de plus pour louer l'effort de la Commission des excursions qui, sous la présidence de M. l'abbé Léman, a renoué la tradition ancienne. Vous avez marqué, à suivre nos courses, un empressement qui a constitué, pour votre Commission, la meilleure des récompenses. « Bulletin de la Société de géographie de Lille (1886), Société de géographie (Lille), 1886-1940

Prouvost-Masurel-Lille-bd-Republique-630Hotel-Prouvost-CrepyProuvost-Masurel-Lille-bd-Republique-630

630, boulevard de la Republique à Lille

Prouvost-Cr%E9py-Eugene-Mouvaux   Prouvost-Cr%E9py-Paul-Mouvaux
    

 
c.     Branche cadette d’Auguste Adrien Crépy,

né en 1811, Lille, décédé en 1883 (72 ans),  marié avec Elisabeth Joséphine Raoust.

 

Quelques personnalités de cette branche, sans lien généalogique:

Auguste Crépy, marié  avec Cécile Prouvost, des Henri Prouvost Delerue, branche ainée.
Solange Crépy
, mariée avec Pierre Delemazure, notaire honoraire.
Marcel Crépy
, religieux de Saint-Vincent-de-Paul.
Brigitte Crépy
, mariée avec François Prouvost, des Georges Prouvost, branche ainée.
Gabriel Crépy
, marié avec Christiane de Rimonteil de Lombarès

Rimonteil_

Véronique Crépy, mariée en l'église Saint Honoré d'Eylau à Paris,  en 1956 avec André Prouvost, des Charles Prouvost, branche  ainée.

andre.0.prouvostandre-prouvost-veronique-crepyveronique.0.crepy

Dansette

Blason. gravé d’après un manuscrit du XVIIème siècle, publié dans le “Petit Armorial de Lille’ édition de 1883, chez Bachelin-Deflorenne’, 4. Place de l’Opéra à PARIS.

Ecartelé au 1 et 4 d’argent à une Face de gueules et trois Etoiles à six rais de même ; au 2 et 3 bandé d’argent et de gueu1es de six pièces, à un Ecusson d’azur pose au franc canton dextre, chargé d’un autre Ecusson d’argent et à la Bordure componée d’argent et d’azur.

Dansette : Jehan, ou Jean, Danset né en 1419ou1425, “fils aîné de Hue’, Bourgeois de la ville de Lïlle par relief relevé du père le 17 avril 1456. (« Registre aux bourgeois de la ville de LiIle » AML, tome 2, folio 66, recto). Il fut “PAISEUR” du 1er novembre 1456 au ler novembre 1457 ; iI fit partie des “Huit Hommes” du 1 novembre 1457 au l novembre 1458 ; il fut “REWARD”, du 1er novembre 1458 au ler Octobre 1459 ; il fut nommé “MAYEUR” fin 1459 (voir page 9 du “Vépréculaire”, manuscrit du milieu du XVIIème siècle, conservé aux archives de la ville de Lille et annoté par un bibliothécaire en 1823.). Il fut vainqueur en 1459 et proclamé “Roy du Tournoi des Chevaliers de I’Epinette” (voir les archives de la ville de Lille “Fastes de l’Espinet”, voir aussi les Histoires de Lille par DERODE en 1856 et par CHIRAUD, voir, enfin, le manuscrit édité en 1730 par “PREVOST” “rue de la grande chaussée”, pages 179 à &87).En 1460, il est qualifié de “Conseiller du duc de Bourgogne” ce qui explique, peut-être, sa rapide promotion ; cette même année, il est nommé “PREVOT” ; cette charge donnant la noblesse personnelle, il est anobli “écuyer” (Registre de la Loy de Lille, année 1460), il se fait appeler : “Jehan de Danset ou Jehan de Dansette de la Tasnerie’. Il épouse en premières noces Jeanne de La Halle, décédée entre 1461 et 1464, et en deuxièmes noces Philippine, ou Phippotte, FREMAULT, fille de Lotard Fremault et de Marguerite de la Tasnerie. Philippotte survécut de nombreuses années à son mari, en 1516, elle vend le fief du “petit Wasquehal’ sis â Fiers, composé d’un manoir et de 9 bonniers. II décède entre août 1470 et janvier 1471. Ces archives nous montrent que notre patronyme est porté depuis au moins le XIIIème siècle, et plus particulièrement dans la partie de la vallée de la Lys comprenant Roncq, Wervik, Halluin et Bousbecque »

Elisabeth Crépy, née le 16 mars 1866, Lille, décédée le 12 décembre 1947, Lille  (81 ans), mariée le 31 mai 1887, Haubourdin, avec Georges Herlin, né le 11 juillet 1857, Lille, décédé le 23 mai 1929, Lille (71 ans), notaire fils de nataire..

 l-Ecureuil-RUGLES-27250

 Mariages Prouvost et Crépy :
Paul Antoine Louis Prouvost, né le 12 juillet 1891, Roubaix , décédé en 1953 Marié avec Georgette 
Crépy-Saint Léger, née en 1896, décédée en 1982 (86 ans)
Et Eugène PROUVOST né en 1895, décédé à Marcq en Baroeul en 1978 marié à Marie-Louise Crépy-Saint Léger, née en 1897, décédée à Marcq en Baroeul et inhumée à Mouvaux en 1980
Auguste Crépy
, marié  avec Cécile Prouvost, des Henri Prouvost Delerue, branche ainée.
Véronique Crépy
, mariée en 1956 avec André Prouvost, des Charles Prouvost, branche  ainée.
François Prouvost, des Georges Prouvost,  branche ainée, marié avec Brigitte Crépy


 

Descendants de Pierre Crépy

Jusqu'à la 9e génération. Base Roglo

Pierre Crépy, mégissier de parcheminerie à Amiens.
Marié avec Marie Bernard, dont

crepy-Luc.

Le fils de Jean Jacques est Luc Crépy, Evèque du Puy : « Le Pape François, suite au décès de Mgr Henri Brincard, a nommé ce jeudi 12 février 2015 évêque du Puy-en-Velay, le Père Luc Crepy, jusqu’à présent vicaire général de la Congrégation de Jésus et Marie (Eudistes).

Le P. Luc Crepy a été aussi Provincial de la Province France-Afrique des Eudistes et Président de la Conférence des Supérieurs majeurs de France (CSMF) de 2001 à 2007. Il fut également à deux reprises, recteur du Séminaire d’Orléans de 1995 à 2001 et de 2007 à 2012.

La consécration épiscopale du Père Luc Crepy aura lieu en la Cathédrale Notre-Dame du Puy le dimanche 12 avril à 15h. Le Père Crépy, 56 ans, sera consacré évêque le 12 avril à la cathédrale Notre-Dame du Puy, selon le communiqué de la CEF.

Né à Lille, il a été ordonné prêtre en 1989 pour la Congrégation de Jésus et Marie - l’autre nom des eudistes -, compagnie qui a pour vocation première la formation de prêtres.

Docteur en biologie, ce théologien et ancien directeur de séminaire à Orléans était depuis 2012 vicaire général de sa compagnie. Il rejoint au sein de l’épiscopat français un autre eudiste, Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry.

Les eudistes défendent actuellement à Rome la cause de leur fondateur, saint Jean Eudes, prêtre français du XVIIe siècle attentif aux pauvres, comme «docteur de l’Eglise».

·         "Sous la Restauration, Auguste Wallaert-Mille (1798-1865) fonda une première filature de coton. Puis, associé à son frère Achille Wallaert-Crépy (1801-1872), il crée en 1842 une filature de lin, et, en 1844, une autre filature de lin et d'étoupe : ce fut le début de la société Wallaert Frères (WF), promise à un bel avenir[1]. Son œuvre fut poursuivie par son fils Auguste-César Wallaert-Descamps (1830-1899) qui, associé en 1862 à son père et à son oncle, fonda un tissage de toiles à Lille et une blanchisserie de toiles de lin à Santes. En 1866, cet ensemble fut complété par une nouvelle filature de coton créée en association avec ses frères Émile et Édouard, ainsi que son cousin germain Achille Wallaert. C'est ainsi que les Wallaert furent à la tête, à la fin du Second Empire, d'un véritable « empire du textile »."
·         On peut admirer à Lille, au n°83 de la rue Royale, le bel hôtel particulier que fit construire Achille Wallaert-Crépy. (Wikipedia)

wallaert

Marié en janvier 1696, Lille, avec Marie Barbe Desmarescaux, née en 1675, décédée le 23 mars 1753, rue de Fives, Lille, inhumée le 23 mars 1753, dans l'église Saint Sauveur de Lille (à l'âge de 78 ans), dont

Crepy-Dansette-Lille-SudCrepy-Lille-Sud.

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