Quelques illustrations de la lignée des
Fils de Pierre Crépy et de Marie-Barbe
Desmarescaux, Joseph Ignace Crépy, baptrisé à Saint Maurice à Lille le 30
juillet 1710, épousa en 1736 Marie-Angélique Bonnier.
Marie-Agnès Crépy épousa
Antoine d’Hennin, leur fils Antoine fut fiancé en 1750 à Marie Cuvillon. Des
rameaux du nom sont rencontrés à Paris, en Lorraine, en Bourgogne.
Un Crespy
fut échevin de Paris ; il portait : « d’argent fretté de
gueules ».
(Aisne, H455 ; Belleval ; Nord,
B1433, 66 ; 6G53 ; 36H102, 107 ; 30H9 ; Denis du Péage ;
L. notaire d’Auxerre ;
Arm. Lorraine, 611 ; Paris, I,
306 ; Versailles, 204)
Pierre Crépy
Mégissier de parcheminerie à
Amiens &
Marie Bernard
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Pierre Crépy
ca 1660-1743
Bourgeois de Lille, Inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille &1685
Marie-Joseph
d'Ailly 1669
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Gérard Crépy
1691-1761
Marchand tanneur, bourgeois de
Lille par achat du 13 XII 1715 &1717
Marie-Thérèse
du Bois 1697-1764
|
Barthelemy-Gabriel
Crépy 1737-1791
Maître tanneur puis exploitant
d'un établissement de saline et savonnerie, membre du Conseil municipal de
Lille,
bourgeois de Lille par relief
du 12 VII 1765 &1764
Thérèse
Françoise Nathalie Waroquet 1741-1789,
fille d’ André François Joseph Waroquet,
Gérard André
Crépy 1768-1848,
Bourgeois de Lille, industriel
en salinerie et savonnerie,
avec Elisabeth
Dubois 1771-1850, dans une salle du rez-de-chaussée donnant sur la
cour de sa demeure, rue des Tanneurs, Lille, inhumée,
dans l'église Saint
Maurice, Lille (à l'âge de 66 ans)
(témoins: Barthélemy
François du Bois, Pierre Crépy 1688) (quinze enfants),
fille de Adrien Joseph
Dubois, sieur de
Rosne et du Rabot 1735,
Échevin de Saint-Amand,
fils de Pierre
Joseph Dubois, Grand bailli de Mortagne
_______________________________________________________________________________________________________________
Le frère de son père, était Nicolas Joseph Dubois, né
en 1722, Saint-Amand les Eaux, Nord, décédé le 10 juin 1796,
Saint-Amand les Eaux, 59 (à l'âge de 74 ans), avocat, licencié es-lois,
négociant, bailli de Mortagne.
Marié le 17 janvier 1758,
Lille, 59, avec Marie Madeleine
Le Clerq, née le 26 décembre 1732,
Lille, (Nord), baptisée, Lille, Saint-Maurice, décédée le 9 avril 1788,
Saint-Amand les Eaux, 59 (à l'âge de 55 ans), dont
·
Préfet de
police du 8 mars 1800 au 14 octobre 1810. Il fut ensuite révoqué et rappelé au
conseil d'Etat. Il demanda - vainement une préfecture en avril 1814.
Il fut membre de la chambre des représentant (Seine) le 3 mai 1815.
Commandeur de la Légion d'honneur. Né à Paris, le 20 janvier
1758, il était procureur au Châtelet à l’époque de la révolution, dont il
embrassa la cause ; devint ensuite commissaire du directoire près de la 10e
municipalité de la capitale, et enfin membre du bureau central, après le 18
brumaire. Elevé peu après à la dignité de préfet de police, il montra dans
cette place difficile beaucoup de sévérité, pour ne pas dire d’injustice ; se
rendit l’instrument docile de la tyrannie de Bonaparte ; se prêta
complaisamment à toutes les conspirations réelles ou factices, qu’il lui plut
de faire naître ou d’inventer pour frapper indistinctement tous les partis, et
obtint enfin le titre de conseiller d’état et la décoration de commandant de la
légion d'honneur. On doit néanmoins ajouter qu’il rendit à la police de Paris une
partie de son utilité première et qu’il perfectionna sous bien des rapports les
diverses branches de cette importante administration. Remplacé en 1810, par M.
le baron Pasquier,
et rappelé au conseil d’Etat, il y siégea jusqu ’à la
déchéance de Bonaparte, à laquelle il adhéra le 11 avril 1814. Le collège
électoral de Paris l’ayant nommé, en 1815, à la chambre des représentants, on
l’y entendit, le 24 juin, proposer l’abolition de la confiscation des biens, et
profiter de cette circonstance pour donner un dernier coup d’encensoir à
Napoléon. « Le grand acte de dévouement qui vient d’avoir lieu, dit-il, le
sacrifice magnanime fait par l’empereur à la face de l’Europe, est un grand
exemple pour vous d’être justes ; vous dire un mot de cette belle page d’histoire
de Napoléon, c’est tourner naturellement vos esprits vers le développement
d’une conception généreuse, l’abolition de la confiscation des biens. » Depuis
le retour du roi, M. le comte Dubois est rendu à la vie privée.
Notice
biographique de Dubois dans la Biographie moderne 1815. La place de
préfet de police était occupée par M. Dubois qui la remplissait depuis
l’origine du gouvernement consulaire ; c’était un homme de peu d’esprit, sans
méchanceté, mais sans aucun principe arrêté sur quoi que ce fût. Le pouvoir
absolu ne pouvait rencontrer un instrument plus docile et plus dévoué.
Uniquement occupé du soin de conserver sa place et d’accroître sa fortune, il
était peu difficile sur le choix des moyens qui pouvaient lui assurer ce double
avantage. Sorti d’une étude de procureur dans laquelle il avait achevé son
éducation, ses manières étaient communes pour ne pas dire triviales, et ses
liaisons se ressentaient du mauvais goût dont toute sa personne portait
l’empreinte. Il avait assez récemment épousé la fille d’une femme de chambre
avec laquelle on lui avait connu, pendant de longues années, une intimité fort
scandaleuse. Ce mariage avait ajouté à la déconsidération dont il était
atteint, et on comprenait difficilement qu’un pareil homme eût trouvé le moyen
de conserver aussi longtemps une place de cette importance. Cela s’explique
cependant par l’inimitié qui existait entre lui et M. Fouché.Pasquier (Duc), Mémoires
Marié le 3 juin 1877,
Paris (9°: bans)(aussi bans le 19 ix 1875 ?), avec Francesca
Téréro.
Eugène,
comte Dubois
(2e, 15 septembre 1860), né le 12 avril 1812,
Paris (75), décédé le 15 avril 1868,
Paris (75) (à l'âge de 56 ans), maire de Vitry-sur-Seine, conseiller d'Etat.
Marié avec Ernestine
Guérard de Rouilly, née en 1814, décédée le 29 octobre 1889,
Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) (à l'âge de 75 ans), fille d’Antoine, « "D'une
famille de magistrats distingués, [il] fut nommé, en 1810, auditeur au conseil
d'Etat, et attaché à la direction générale de la librairie. En mars 1812, il
devint trésorier des cohortes de la 15e division militaire, dont il exerça les
fonctions avec style et intégrité. Il épousa, en 1813, une nièce du cardinal
Maury, et partit pour la grande armée, où il fut employé à la secrétairie
d'état jusqu'en mars 1814, époque de l'abdication de l'empereur. Il reçut dans
cette campagne la croix de l'ordre de la réunion, et remplit quelque temps les
fonctions de sous-préfet à Bar-sur-aube, avec les pouvoirs de préfet en cas
d'absence de ce dernier. En 1815, il entra à la section des finances du conseil
d'Etat comme auditeur, et a cesser depuis d'exercer ces fonctions." Biographie
universelle et portative des contemporains, ou dictionnaire historique,
Volume 1, Paris, 1836.
Joséphine
Dubois, née le 17 avril 1807,
Paris 10e, décédée le 22 octobre 1869,
Paris 10e, inhumée, Mortagne-du-Nord (Nord) (à l'âge de 62 ans).
Mariée le 28 août 1826,
Mortagne-du-Nord (Nord), avec Auguste Le Roux
de Bretagne, écuyer ,
né le 3 mars 1796,
Cuincy, Nord, décédé le 14 septembre 1868,
Mortagne-du-Nord, Nord (à l'âge de 72 ans), docteur en droit, magistrat et
président de chambre (c.m. le 28 août 1826 devand Baligand, notaire à Mortagne
du Nord (Nord)). Docteur en droit, fit toute sa carrière de magistrat à Douai.
En 1821, il est substitut, en 1823 substitut du procureur général, en 1826,
conseiller à la cour, en 1840, président de Chambre, en 1844, premier
président. Il fut nommé en 1850 conseiller à la cour de Cassation et y resta
jusqu'à sa mort en 1868. Membre de la Cour de Justice. Officier de la Légion
d'Honneur. Baptisé une deuxième fois, à Esquerchin (Nord)le 27 octobre 1802 par
Dom Paul Ledoux, desservant provisoire car on ne savait pas si le premier
baptême ne lui avait pas été administré par un prêtre assermenté
(non-réfractaire).
a. Branche ainée de Barthélemy Joseph Crépy
dont Alfred Crépy,
né le 8 avril 1831,
212 rue de Paris, Lille, décédé
en 1918 (87 ans).
marié le 28 mai 1859,
Lille, avec Emelie Scrive,
née en 1838, décédée en 1916.
Fille de Jules Scrive, né en 1813, Lille
(59), décédé en 1885 (à l'âge de 72 ans), industriel du textile.
Marié avec Emelie Briansiaux, née en
1816, décédée le 29 avril 1874, Lille, inhumée, Hellemmes, Nord (église Saint
Denis) (à l'âge de 58 ans),
présidente de la société de charité maternelle,
ancienne présidente des salles d'asile de Lille.
En 1821, les frères Antoine et Désiré
Scrive acquièrent l’hôtel des comtes Bidet de Granville, intendant de Flandre
avant la révolution, 1 rue du Lombard. C’est là qu’ils installent leurs
ateliers et où tournera la première machine à vapeur de Lille. 123 machines à
fabriquer les cardes furent installées et y tournèrent jusqu’en 1900.
Les Scrive
reçurent à Lille, en leur hôtel particulier de la rue du Lombard, la visite de
plusieurs souverains curieux des progrès de l'industrie. Ce fut Charles X en
1827, Louis-Philippe Ier et la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles en 1833,
accompagnés de Léopold Ier et Louise d'Orléans, roi et reine des Belges ; puis,
en 1853 et 1868, Napoléon III. Ils accueillirent également des écrivains et des
artistes : Victor Hugo, Chopin, Saint-Saëns, Massenet, le violoniste et
compositeur Eugène Ysaÿe, Eugénie-Emilie Juliette Folville, les pianistes
Alfred Cortot et Francis Planté, Raoul Pugno, Paul Viardot, Alphonse
Hasselmans, professeur de harpe au Conservatoire de Paris, le violoniste et
chef d'orchestre Pierre Sechiari, les sculpteurs Antoine Laurent Dantan,
Théophile Bra et Théodore Rivière, et d'autres personnages comme Don Bosco, le
fondateur de la congrégation des Salésiens.
L'ensemble de son œuvre est récompensé. Une première fois, le 15 janvier 1833, Louis-Philippe accompagné de la reine Marie-Amélie, de son gendre et de sa fille, Léopold Ier et Louise d’Orlando, roi et reine des Belges, vient visiter l'usine et remet la croix de chevalier de la Légion d'honneur à Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe. Le 24 septembre 1853, Napoléon III visite les fabriques et fait Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe officier dans l'ordre de la Légion d'honneur.
Inscrit au titre des Monuments historiques. Hôtel
particulier entre cour et jardin qui figure déjà sur le plan relief de 1743. Il
est vendu aux frères Désiré et Antoine Scrive, entrepreneur, en 1821.Depuis sa
construction, cet hôtel particulier a connu de nombreuses transformations.L'une
des ailes, aménagée en manufacture dans les années 1820; puis reconvertie en
logis en 1898, porte encore les traces de sa fonction industrielle.De
nombreuses transformations intérieures et extérieures ont été entreprises
jusque dans les années 1930.Depuis 1979, l'hôtel Scrive est le siège de la
Direction Régionale des Affaires culturelles.
Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe se
retire des affaires en 1855 et laisse ses usines à ses fils en vertu d’une
donation suivant acte de Me Constenoble, notaire à Lille, du 20 mai 1860.
Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe mourut en 1864 des suites d’un accident de voiture. Il était allé à la gare de Fives dans son cabriolet ; son cheval s’emporta, il fit une chute de voiture et fut traîné avant de décéder de ses blessures. Il est enterré au cimetière Sud de Lille où l’ensemble des membres de sa famille furent également inhumés.
Un buste de marbre blanc par le
sculpteur Bra représentant les traits d’Antoine Joseph Désiré Scrive-Labbe est
exposé au Musée de Lille.
Le frère d’ Emelie Scrive, Jules
Scrive-Loyer et à sa femme d'origine belge, née baronne Lucie de Negri,
habitaient l'Hôtel d'Ailly d'Aigremont, aujourd'hui
résidence du général commandant la Force d'Action terrestre du territoire
national, : selon une anecdote, c'est le général de Gaulle lui-même qui en aurait
demandé l'acquisition par l'armée en 1945 : il se rappelait les soirées
qu'il y avait passées dans sa jeunesse.
La sœur de son
père , Laure
Henriette Scrive, née le 1er février 1817,
décédée le 14 décembre 1863
(à l'âge de 46 ans). Mariée le 18 juin 1837
avec Edouard, comte Mimerel,
fille Auguste, comte Mimerel (1er, 21 mars 1866). Filateur à Roubaix, maire de Roubaix
(1834-1836), député du Nord (1849-1851), sénateur (1852-1870), Grand'Officier
de la Légion d'honneur (1863)
Après
avoir visité les usines d'Amédée Prouvost, l'Empereur et l'Impératrice vont
chez le Comte Mimerel, maire de Roubaix.
né le 25 novembre 1803,
Lille, décédé le 23 juin 1882,
Lille (78 ans), industriel, fabricant de savon, marié le 9 janvier 1834,
Ascq, avec Mathilde
Reuflet.
« FILATURE
EUGENE CREPY
Rue
de Boulogne – Lille
La
filature de coton Eugène Crépy, fondée en 1866, connut sous la direction de son
premier chef, M. E Crépy, une ère de prospérité croissante depuis sa mise en
marche jusqu’aux événements de 1914. Elle s’agrandit plusieurs fois durant
cette longue période pour atteindre le nombre actuel de 52.000 broches à filer
et de 25.000 broches à retordre, toujours renouvelées et munies des derniers
perfectionnements, actionnées par une machine à vapeur de 1.500 chevaux, avec
un personnel de 500 ouvriers et ouvrières.
Spécialisée
dans les articles qui ont fait la réputation de la filature de Lille, la
première qui ait produit les cotons mercerisés en France, elle est bien connue
à Lyon, Saint-Etienne, Tarare, Troyes, Caudry, Calais, Roubaix etc… pour ses
fils de tissage, de bonneterie, de mousseline, de tulle et de dentelle.
L’usine
est actuellement dirigée par MM. Georges et Lucien Crépy qui ont succédé à leur
père. Quand la guerre éclata, soucieux d’assurer à leur personnel non mobilisé
leur gagne pain, MM. Crépy, privés de leur principaux collaborateurs,
s’attelèrent personnellement à la besogne et continuèrent le travail.
En
octobre 1914, les Allemands occupent Lille. Alors que presque toutes les usines
ferment leurs portes, la filature Eugène Crépy continue à employer près de 200
femmes et vieux ouvriers, décidée à tenir tant que les circonstances le
permettront. Malheureusement le stock de charbon s’épuise et il est impossible
et il est impossible de le renouveler. Lorsque la dernière tonne est brûlée, le
personnel est licencié. » http://clubdesambassadeursdewazemmes.over-blog.com
Quelques personnalités de cette
branche, sans lien généalogique:
Roger Crépy,
né le 10 décembre 1903,
Lille, décédé le 1er août 1974,
Lille (à l'âge de 70 ans), industriel.
Marié le 11 juillet 1946,
Cerny, avec Françoise Carnot,
née le 11 avril 1905,
Grasse, Croix de guerre 1939-1945.le 19 août 1981,
Clermont-Ferrand (à l'âge de 76 ans)., fille de
François Carnot, Ingénieur, député, président de l'Union Centrale des
Arts Décoratifs , Ancien élève de l'École Centrale des Arts et Manufactures, Commandeur
de la Légion d'honneur, ''ECP'' 1872.
descendante de Sadi
Carnot, Ingénieur des Ponts et Chaussées, homme politique, président de la
République française, Ministre des Finances, ministre des Finances du 16 avril
1885 au 11 décembre 1886, député de Côte-d'Or,
Né le 11 août 1837 - Limoges (Haute-Vienne), Assassiné le 24 juin 1894 -
rue de la Ré, Lyon (Rhône) - inhumé au Panthéon, Inhumé le 1er juillet 1894 -
Panthéon, Président de la République française (3 décembre 1887 - 25 juin
1894), Grand'croix de la Légion d'honneur, X 1857 (Ponts et Chaussées).
Frère de Lazare Hippolyte Carnot, né à Saint-Omer (Pas-de-Calais)
le 6 avril 1801 et mort à Paris le 16
mars
1888, inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 11),
est un homme politique français. homme politique (Saint-Omer
1801 - Paris 1888). Héritier du républicanisme de Lazare Carnot, son
père, qu'il a suivi en exil jusqu'en 1823, cet ancien saint-simonien
prend part
à la révolution de 1830. Élu député en 1839, il considère la république comme
un idéal ... hélas, lointain. En 1847, dans les Radicaux et la Charte,
il limite ses requêtes à la responsabilité ministérielle
et à une réforme
électorale tendant au suffrage universel. Surpris mais enthousiasmé par 1848,
il devient ministre de l'Instruction : il entend faire des instituteurs
ruraux les propagandistes de l'idée républicaine,
crée une éphémère École
nationale d'administration et introduit l'enseignement agricole à l'école
primaire, qu'il voudrait gratuite, obligatoire, voire laïque. Mais, début
juillet, tenant cette dernière proposition pour trop avancée,
l'Assemblée
constituante obtient sa démission. Élu député de Paris en mars 1850, lors de
partielles qui effraient le parti de l'Ordre, il participe avec Victor Hugo et
Victor Schœlcher au comité qui souhaite soulever Paris
contre le coup d'État de
1851 - et doit s'exiler. Réélu en 1852 et en 1857, il démissionne plutôt
que de prêter serment à l'Empereur. Il ne participe à la vie parlementaire que
sous l'Empire libéral, après son succès de 1864,
et soutient le programme
décentralisateur des oppositions et les projets de Victor Duruy. En 1869, il
est battu par Gambetta, puis par Rochefort. Réélu en 1871, devenu sénateur
inamovible en 1875,
il représente toutefois une génération de républicains qui
s'efface au moment où la République se met en place.
Frère
de Nicolas Léonard Sadi Carnot
(né le 1er juin
1796 à Paris, mort le 24 août 18321
et enterré au cimetière communal d'Ivry-sur-Seine2), usuellement appelé Sadi Carnot3,
du nom du poète persan Saadi de Shiraz, très admiré de son père, est un physicien et ingénieur
français. Lui-même fils de Lazare
Nicolas Marguerite Carnot, né à Nolay (province de Bourgogne,
actuelle Côte-d'Or) le 13 mai
1753 et mort en
exil à Magdebourg
(actuelle Allemagne) le 2 août
1823,
est un mathématicien,
un physicien,
un général
et un homme politique français.
Membre de la Convention nationale et du Comité de salut public, il est surnommé l'organisateur
de la victoire ou Le grand Carnot.
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Lazare Hippolyte Carnot |
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Laure Crépy,
mariée avec Louis
Blanchet, né à Chambéry (Savoie), décédé en 2010,
Courbevoie (83 ans), architecte en chef
des Bâtiments civils et Palais nationaux.
Collège Saint-Michel à Grenoble, Ecole
nationale supérieure des Beaux-arts, Académie de France à Rome.
Premier grand prix de Rome (1952)
Architecte au Palais de Chaillot et au
Musée national d’art moderne (1958-62), Architecte en chef de l’Ecole des
langues orientales (1962-64), Architecte en chef des Manufactures nationales
des Gobelins et du Mobilier national (depuis 1965), Architecte en chef
conservateur du Domaine national et Château de Saint-Germain-en-Laye (depuis
1966), Architecte en chef du Palais-royal, du Conseil d’Etat, du Conseil
constitutionnel, de la Comédie française et du ministère de la Culture (depuis
1968), Membre du Conseil général des bâtiments de France (1963-66) et de la
Commission départementale des sites (1966-73).
Travaux :
Cinémathèque française (1962), cité
universitaire à Grenoble (1963), faculté de médecine à Grenoble (1965), faculté
de pharmacie à Grenoble (1966), Jardins de l’abbaye aux Hommes à Caen (1966),
Nouvelles manufactures des Gobelins à Paris (1967), Observatoire, Centre
international d’astrophysique à Nice (1968), piscine olympique de
Saint-Germain-en-Laye (1969), nombreux établissements d’enseignements, Cité
hôtelière de Bordeaux, Archives nationales du film à Bois d’Arcy, rénovation de
la Comédie française, aménagement de trois grandes stations du RER (depuis
1969), extension de la Bibliothèque nationale (1985).
Décoration :
Officier de l’ordre national du Mérite,
des Arts et des Lettres.
Madeleine
Crépy, née vers 1898, mariée avec Charles
Vancauwenberghe, né vers 1895, filateur, maire de
Lambersart,
L’actuelle mairie de Lambersart,
ancienne propriété Crépy achevée en 1913.
Le pré fleuri
Ce château néoclassique appelé "le
pré fleuri" est construit par les architectes Jean-Baptiste et Henri
Maillard, fils et petit-fils de Charles Maillard, fondateur de la "dynastie"
célèbre des architectes de Tourcoing.
La propriété est achetée sans doute en
1895 à la famille de fermiers Defives par Maurice Crépy puis transmis à son
cousin Gabriel, qui meurt en 1916. Le fondateur de la dynastie patronale est
Léon Crépy qui s'installe à Canteleu et fonde une entreprise de textile de
coton en 1889.
Fernand Crépy, frère de Maurice, achète
l'autre parcelle du secteur et fait construire le château des Charmettes dont
les parcs sont communs avec le pré fleuri. Le château des Charmettes est achevé
en 1904 et les jardins sont aménagés ainsi que l'avenue des lilas qui permet de
relier les châteaux à l'avenue de l'Hippodrome.
La réalisation du pré fleuri date de
1911 (signalée dans le Ravet-Anceau), pour les écuries, les remises et les logements
annexes (le puits dans la cour pavée porte la date de 1911) et le château est
achevé en 1913 (date sur l'édifice).
Les jardins
Les parcs étant communs, le jardin du
château des Charmettes est romantique, le parc devant le pré fleuri est à la
française alors qu'à l'arrière, le jardin est à l'anglaise tous deux conçus par
l'architecte paysagiste, Jules Contal de Lille. Le jardinier-chef, Victor
Wartelle, élève de Vilmorin et de Truffaut est l'organisateur des massifs
fleuris qui accueillent narcisses, tulipes et jacinthes de Hollande. Les serres
permettent d'avoir des fleurs en presque toute saison.
Ce jardin paysager laisse voir à travers
les grilles un univers agréable. Le dessin du jardin reflète la symétrie du
château par des parterres réguliers flanqués d'allées de côté.
Des portes ornementées mènent aux
jardins. Il en subsiste une près de la rue de la Carnoy.
Les aspects extérieurs
La tradition éclectique est conservée
dans cette composition classique. Le goût pour la réception est sensible tout
comme la recherche de confort. Cet ensemble carré se compose d'un rez de
chaussée, un étage noble et des combles à la Mansart.
Les matériaux utilisés respectent le
cahier des charges de 1898. La brique de parement est employée en trumeau avec
des tableaux en pierre rappelant les châteaux du XVII° siècle. L'ornementation
architecturale est en pierre.
Les baies sont à la fois en anse de
panier et en plein cintre. Les chambranles et les arcs sont soulignés.
Le bâtiment principal est flanqué de
deux ailes en retour d'équerre. Le corps central de trois travées comporte un
avant corps à ressaut. Des colonnes ioniques supportent un entablement
d'inspiration dorique prétexte à un balcon. Remarquons la tête de Neptune. Les
façades extérieures sont rythmées par les ouvertures.
Les aspects intérieurs
Conformément à la tradition du XIX°
siècle, le rez de chaussée est voué à la réception. Le hall est desservi par un
escalier monumental pour accéder aux étages. Les garde-corps en fer agrémentés
par un feuillage en tôle reprennent les traditions du XVIII° siècle et sont
l'œuvre des ferronniers Stofflart de Tourcoing.
Au-dessus des portes des tympans
ornementés de coquilles Saint-Jacques encadrent des corbeilles de fleurs et des
carquois. Un magnifique lustre éclaire ce hall de réception.
Le petit salon a des murs lambrissés en
chêne. Les rocailles et cartouches s'inspirent des modèles XVIII° siècle et
donnent une facture personnelle au décor. Une cheminée engagée en marbre
complète l'ensemble. Une Marianne ressemblant à Marie-Antoinette selon Pajou
orne cette cheminée. Des portes coulissantes permettent d'agrandir le salon.
Le grand salon est doté d'un parquet
Versailles et de lambris élevés. L'antique est présent dans les vases en ronde
bosse garnis de bouquets, des cadres de panneaux à crossettes. Un panneau
musical évoque les plaisirs de la réception. Le corps de cheminée est placé
entre deux baies en plein cintre. Elle est en marbre blanc et les piédroits
sont ornés de têtes de béliers. Le trumeau supérieur est orné d'un médaillon
circulaire abritant carquois et flèches.
Encadrant la baie sur le jardin, un
portique soutenu par des colonnes corinthiennes donne un bel effet de
perspective. Les portes ornées de miroirs peuvent permettre d'agrandir l'ensemble
pour une réception plus grande.
Le bureau est la pièce principale du
maître de maison dont le décor témoigne du rang social. D'inspiration XIX°
siècle, des lambris hauts recouvrent les murs. La corniche fait ressortir les
stucs composés de guirlandes. Deux médaillons inspirés de l'antiquité
représentent des scènes de sacrifices.
Ce sont surtout les deux corps de
bibliothèque qui attirent le regard. Composés de trois panneaux, ils sont
rythmés par des pilastres et colonnes corinthiennes avec entablement. Le
guéridon semi-circulaire reprend le thème des cariatides et des sphinx.
Les étages sont desservis par une
galerie. Les chambres sont dotées de cabinet de toilettes, salle de bain,
lingerie et dans les combles une citerne recueillant les eaux de pluie.
Du pré fleuri à l'Hôtel de Ville
La ville de Lambersart a vécu une
histoire mouvementée dans la localisation de la mairie.
De 1790 à 1833, un estaminet "A
Saint Calixte" laisse la place à un second estaminet de 1833 à 1871,
"A la maison commune". A la suite d'un conflit avec la propriétaire
de l'estaminet, madame Delobel, la mairie trouve un abri temporaire dans
l'estaminet tenu par le beau-frère du maire Auguste Delcourt. Cet estaminet, à
la teinturerie, est notre 3° mairie.
La quatrième mairie, est l'ancienne
école communale qui offre ses locaux jusqu'à la construction du premier Hôtel
de Ville, avenue de l'Hippodrome de 1894 à 1936. Devenue trop exiguë, les
différentes municipalités se tournent vers l'achat de terrains plus vastes, le
château des Charmettes à proximité du pré fleuri. Par suite aux refus
successifs de l'état de prêts avantageux, la municipalité loua la propriété à
l'union départementale des sociétés de secours mutuels avec promesse de vente
au prix fixé de 890.000 francs et un loyer annuel de 35000 francs pour une
durée de 18 ans. Cette propriété des Charmettes est détruite lors des combats
de la guerre, le 30 mai 1940. Les services municipaux s'installent alors dans
la propriété Decroix, 2, avenue Foch. Les tractations d'achat se poursuivent
jusqu'en 1945 en dépit de la destruction du château des Charmettes. Le 16
janvier 1945, le ministère de l'intérieur incite la municipalité à abandonner
ce projet. La municipalité MRP d'Albert Liévin envisage alors d'acheter le
château du pré fleuri le 17 février 1945.
Le pré fleuri est une propriété de 2
hectares 32 ares 84. La propriétaire, madame veuve Crépy-Ladame, déjà avant
1939 n'y faisait que de rares apparitions. Depuis la guerre cette propriété a
été occupée par l'armée anglaise, les allemands et enfin les réfugiés de
Dunkerque. Le 11 juillet 1945, le conseil municipal décide d'utiliser la
procédure d'expropriation. Le 26 octobre 1945 le conseil municipal entérine la
décision. Le 13 décembre 1946 propose les dédommagements de 4.150.000 francs à madame
Crépy (amené à 8.500.000 en 1947), 15.000 francs au jardinier Émile Bostoen et
15000 francs aux sœurs Marie et Madeleine Normand.
Le 7 novembre 1947, la commission
arbitrale fixe les derniers ajustements financiers ainsi que le relogement de 8
familles de sinistrés.
La location de la propriété Decroix
s'achevant en juin 1947, des tractations sont engagées pour obtenir des délais
afin de remettre en état le pré fleuri. Le bail de location est réajusté en mai
1948. Le provisoire dure.
Le 10 septembre 1948, on procède à la
désinfection des locaux du pré fleuri. Les tractations continuent avec madame
Crépy qui ergote sur le rachat des dommages de guerre à un tarif qu'elle
considère trop faible. Le 21 janvier 1949 le compromis est signé avec un rachat
des dommages de guerre à 45% de la valeur 1939. Le 10 février 1949 on procède à
l'arasement des ruines du château des Charmettes. Le téléphone est installé au
pré fleuri en mars et en avril l'architecte Buhrer propose un plan de remise en
état de la toiture, des serres et des parquets mais les travaux ne peuvent se
faire sans le départ des sinistrés.
Enfin, le 24 juin 1949, on procède au
transfert progressif des services mais il n'y a pas d'inauguration officielle,
décision sans doute liée à la maladie du maire Julien Corbeil.
En mai 1950, le parc des Charmettes est
remis en état sur les plans de l'architecte paysagiste lillois Desrumaux. La
pièce d'eau est supprimée. Un terrain de sport est envisagé ainsi qu'une salle
de gymnastique.
En 1952, l'ancien maire Charles
Vancauwenberghe fait don d'une statue de Marianne à la municipalité.
En 1955, on étudie la possibilité de
raser les bâtiments de la Cité de Gaulle sur le terrain des Charmettes ainsi
que l'utilisation des terrains appartenant à la caisse régionale d’assurance
vieillesse.
En 1956, un projet d'établissement de la
cantine scolaire sur les Charmettes est envisagé. Les terrains appartenant aux
consorts Vancauwenberghe (enfants de l'ancien maire) sont achetés en vue de
cette opération.
En 1957, les terrains des Charmettes
loués à la caisse de retraite sont rachetés ainsi que les terrains
Vancauwenberghe (17 décembre). En 1959, les ateliers municipaux sont installés
au parc des Charmettes.
L'Hôtel de Ville est agrandi en 1983 et
inauguré avec faste par le président du sénat, Alain Poher.
En 1988, la municipalité achète le
château Bonte, château éclectique construit par la famille Descamps-Groulois en
1883 et situé à proximité du pré fleuri afin d'y installer de nouveaux
services.
« Le prince Michel, septième enfant
du comte et de la comtesse de Paris, et jumeau du prince Jacques, est né en
1941 au Maroc. C’est dans ce même pays qu’il épouse en 1967 Béatrice Pasquier
de Franclieu . De cette union sont nés quatre enfants : Clotilde en 1968,
Adelaïde en 1971, Charles-Philippe en 1973 et François en 1982.
A la veille du mariage de leur fils
cadet le prince François en Bavière, retour sur les noces de leurs trois
premiers enfants. Des mariages qui figurent parmi les grands moments de la
famille de France.
La princesse Clotilde d’Orléans fut la
première à se marier en 1993 avec Edouard Crépy.
Une cérémonie qui se déroula
sur le domaine de Villamanrique de la Condesa, propriété
du prince Pedro
d’Orléans-Bragance (frère de la comtesse de Paris).
La mariée avait coiffé un
diadème de diamants appartenant à sa grand-mère
paternelle la comtesse de
Paris. La robe était une création de la maison Dior pour
laquelle la mère de la
mariée, la comtesse d’Evreux a longtemps travaillé
en Espagne. » http://www.noblesseetroyautes.com
Edouard Crépy,
né à Croix, banquier, marié
avec Clotilde, princesse
d'Orléans,
fille de Michel d’Orléans 1941- (fils d’Henri 1980-1999 (fils de Jean Pierre
1874-1940 et d’Isabelle d’Orléans) et d’Isabelle d’Orléans Bragance
1911-2003) et de Béatrice du Pasquier de
Franclieu dont
Louis-Nicolas
Crépy,
Charles-Edouard
Crépy,
Gaspard Crépy,
Augustin
Marie Crépy,
Eleonore
Crépy,
L’hôtel Crépy Saint Léger, 77, rue
Royale à Lille
Construit en 1874 par les Descamps, elle construit un véritable château de pierre
de taille en plein Lille : 1 400 m2, tout de plafonds vertigineux, de
moulures ouvragées et de parquets nobles. Succédèrent les Crépy Saint-Léger
pûis ce sera la Banque de France au lendemain de la Grande Guerre.
« En 1922, remanié par l’architecte Alphonse Defrasse et adapté au
confort de l’époque (force baignoires sont notamment ajoutées), il logera deux
hommes clés (littéralement) de la Banque de France : le directeur, bien sûr,
mais aussi le caissier, logé comme le concierge dans l’aile droite. La
succursale lilloise ayant longtemps, prospérité industrielle oblige, compté
parmi les plus puissantes de France, les pénates des cadres se devaient
d’arborer un lustre idoine. »
Son voisin est aussi son jumeau : l’hôtel d’Hespel, construit
en 1896 par E. Meurillon pour le comte d'Hespel, qui ruiné, ne put l'habiter
(75 rue royale) ; tous les deux à la Banque
de France.
"UNE MESSE SOLENNELLE POUR L'ACHÈVEMENT DE L'OSSUAIRE DE DOUAUMONT 1921-1940 «
Dimanche, à 10 h. 30, en la chapelle de l'Université catholique une messe
solennelle a été célébrée au profit de l'achèvement de l'Ossuaire de Douaumont.
Cette cérémonie religieuse avait été organisée
par le Comité de Lille, formé il y a quatre ans, et que préside M. Crépy-Saint-Léger.
Elle était placée sous la présidence de Mgr Emile Descamps, protonotaire
apostolique, vicaire général, et sous le haut patronage de Mme la générale
Boquet. Pour donner aux 300.000 disparus tombés pour la défense de Verdun, le
repos glorieux à l'ombré d'un monument qui soit digne d'eux, un grand nombre de
Lillois sont accourus à l'appel du Comité et se sont pressés dans la blanche
chapelle de l'Université où, pendant la messe, ils ont remis l'obole qui leur
était demandée. On remarquait, parmi les personnalités, MM. le général Bocquet
commandant la première région ; Liévin Danel, président de la Société
Industrielle ; Aimé Goudaert, président de l'U. N. C.; le docteur Looten,
Degouy, Alfred Thiriez, président du Tribunal de Commerce ; Marc Leblanc, Emile
Liagre, Gustave Scrive ; Emmanuel Descamps, le Capitaine Chapuis, etc. La messe
était chantée par Mgr Lesne, recteur des Facultés catholiques, le sermon fut
prononcé par M. l'Abbé Charles Dutoô, sous-directeur des Œuvres, ancien
aumônier du 56e Bataillon des Chasseurs de Driant, décoré de la croix de guerre
et des médailles militaires française et anglaise. Il montre l'importance des
cérémonies religieuses de ce genre, qui restent seules à rappeler avec le plus
d'intensité, le souvenir des Morts. Il fait ensuite l'éloge du Colonel Driant,
dont la figure héroïque créa les grands dévouements et les nobles attions. Il
parle des morts, évoque les sacrifices et prononce la parole d'espoir qui est,
pour les chrétiens qui sont là, celui de les retrouver au ciel. Il retrace
l'état, d'esprit des Français en 1914 et montre leur puissance de redressement
moral devant le danger ; la sublime énergie qu'ils montrèrent. Enfin, il
recommande la quête et souhaite qu'elle soit fructueuse afin que s'achève
rapidement l'Ossuaire de Douaumont. Cette quête fut faite ensuite par Mmes la
générale Boquet, Liévin Danel, Emmanuel Descamps, Degouy-Fauchille,
Lefebvre-Castelain, Eugène Prouvost-Crépy. Pendant la messe, la Cantoria, toujours
disposée à prêter son concours gracieux aux bonnes œuvres, inter- préta d'une
façon magistrale, sous la direction de son chef, M. Robert Louviot, la messe de
J.-B. Lucas, et chanta « a cappella un credo à trois voix égales, qui fut
particulièrement remarqué par les connaisseurs. L'orgue était tenu par Mme
Antoinette Louvois, directrice-fondatrice. Quelques autres morceaux choisis
furent encore exécutés: « Miseremini » et les « Litanies de Douaumont »
chantées à l'issue de la messe. » L'Écho de l'Ossuaire de Douaumont et des
champs de bataille de Verdun,
Paul et Eugène sont les petits fils de Jules Masurel, créateur des
comptoirs d'achat de laine d'Amérique du Sud, d'Australie, Bolivie: " Par
ses voyages a travers le monde, il créa de nombreux comptoirs d'achat de laines
et vécut des aventures extraordinaires. Car à cette époque - en 1860 - on
voyageait a cheval et il parcourt de
cette façon la pampa argentine et les déserts d’Australie. Il s'y fit, peu a peu, une situation prépondérante
et avait étendu son action a la planète entière car il achetait et vendait des
laines, non seulement d’Amérique du Sud ou d’Australie mais aussi de Nouvelle
Zélande et d’Afrique du Sud à tous les lainiers du monde, achetant des
haciendas en Argentine, des propriétés en Afrique du Sud, créant des comptoirs
en Australie, en Nouvelle Zélande. Sa maison, Masurel fils, était l'une des
plus grandes firmes du négoce international. C’était un homme très dur en
affaires. Il ne déplora pas les mines causées par la crise de 1900 chez ses
concurrents qui étaient parfois de proches parents. « Et lorsque mon père, Albert-Eugene
Prouvost, son propre petit-fils, créa une affaire de négoce concurrente sous
l'appellation « Prouvost-Lefebvre », il
en conçut un tel mécontentement qu' il
interdit au rejeton des Prouvost que j' étais, d' aller jouer dans son
parc avec mes petits cousins Masurel. ». Albert-Eugène
parle plutôt des lettres affectueuses que Jules envoyait à
son épouse, elle-même « perfection dans la
bonté, d’une générosité
d’âme sans
pareille en tous milieux , comme sa fille et sa petite fille ,
épouse d’Albert Eugène
Prouvost.
Quelques extraits de « Lectures pour tous » : « DEUX
PATRIOTES DEUX AMIS : (…) Le samedi 18 mars, nous recevions à notre siège
de Lyon Antoine Rédier et Léonie Van Houtte, deux noms associés depuis peu par
les liens du mariage, associé depuis longtemps dans notre esprit et notre cœur
par tant de souvenirs da tant de l'origine des jeunesses Patriotes.
Reportons-nous à celte époque (…). Léonie Vanhoutte fut la digne compagne de
combat de Louise de Bettignies, patronne spirituelle de notre Préventorium de
l'Ile de Ré, contenant plus de 600 lits, où des milliers d'enfants retrouvent
la santé et apprennent à aimer notre chère France, pour laquelle de nombreuses
Françaises se sont sacrifiées. Louise de Bettignies, née à Lille, est morte à
Cologne, le 17 septembre 1918, assistée par le Père Cadow. Louise de Bettignies
était de très ancienne noblesse wallonne. Une mère très chrétienne l'éleva dans
la foi et l'amour de la patrie. En 1914 elle se trouvait au foyer d'une famille
aristocratique de Westphalie, pour y perfectionner sa connaissance de la langue
allemande. Quelques jours après la déclaration, elle revint précipitamment en
France, mais devancée par les événements, se trouva isolée dans les pays
envahis, tandis que sa famille avait pu échapper à l'invasion. Louise de
Bettignies résolut d'utiliser cette situation pour «servir ». Traversant
audacieusement la frontière, hollandaise, elle gagna l'Angle- terre, puis la
France libre; entra en contact avec l'État-major du Maréchal French, installé à
Saint-Omer et ayant reçu de sa mère l'autorisation de faire le sacrifice de sa
vie, elle regagna par le même itinéraire le régime occupé par l'armée allemande
pour y réaliser ison plan. » (…)
« Quand arriva la guerre, Léonie Vanhoutte faisait depuis plusieurs mois
un stage à la Croix Rouge. Dès le 2 août, elle travailla avec beaucoup d'autres
à l'installation des ambu- lancs. Toutes les femmes et les jeunes filles
offraient alors leurs services. Par la suite, elle se retira en gardant eux
objets précieux : son brassard et sa carte d’infirmière. En octobre, son frère,
qui voulait • rejoindre la France libre, pour défendre sa Patrie, se trouva
bloqué à Frélinghien. Jours sinistres, où des milliers de civils bons pour le
service étaient encerclés par les Allemands, Léonie Vanhoutte ayant entendu
dire qu'on peut, en s'y prenant bien, passer par la Hollande, pour rejoindre la
France, son frère ayant 28 ans, les: allées et venues d'un garçon de cet âge
paraîtraient suspectes. Elle fera pour lui l'enquête nécessaire et si
l'aventure n'est pas folle; elle la
dirigera. Avec le brassard de la Croix Rouge, on va partout. Elle quitte la maison de ses parents
un matin, à 5 heures, il lui faut déjouer mille embûches des Allemands, vite à
Mouscron, à Gand, où on a lui donne le moyen de fuir en Hollande. Elle fait à
pied soixante-dix kilomètres. Aux postes allemands échelonnés s sur la route,
aux patrouilles volantes,elle montre sa carte et dit avec volubilité : « je
vais voir une tante malade au prochain
village, laissez-moi passer, elle va mourir. Les consignes n'étaient pas encore
établies avec rigueur à cette époque et ainsi elle put : passer. À Gand, des
amis sûrs, lui donnent l'adresse de gens qui s’engagent, si elle revient
bientôt avec son frère, à les faire passer par une voie sûre, jusqu'en Hollande.
Elle refait en sens inverse, toujours par la grande route, les soixante-dix
kilomètres. A Roubaix, où elle arriva, harassée, mais si contente, elle trouve
deux Belges et un Anglais qui les suivront. Ils réussirent, au prix de diffi-
cultés incroyables et ainsi, ils arrivent à Flessingue. Une fois son frère
embarqué pour la France, elle ne sait pas encore ce qu'elle va faire. Son frère
l'ayant incité à retourner près de ses parents. Un agent au service du gouvernement
Belge incite vivement la jeune fille à rentrer en pays occupé. Il l'assure que
l'expérience qu'elle vient d'acquérir va lui permettre de rendre à son pays des
services. L'idée d'être utile lui agrée et dix jours plus tard, ayant trouvé un
guide, elle rentre à Bouchaute, par un nouveau chemin. Elle arrivera à Roubaix
chargée de nouvelles pour les familles. Une femme de cœur, Mme Paul Prouvost Masurel,
appartenant à la haute Société Industrielle de Roubaix fût frappée des services
que pourrait fendre une telle jeune fille. On venait de lui parler de Louise de
Bettignies. Elle les présente l'une à l'autre, dans une propriété voisine de
Roubaix. Louise de Bettignies qui ne la con- naissait pas l'interrogea,
s'entendit avec elle, lui donna un jour pour réfléchir et quand elle revint
consentante, lui dit ; « Vous serez mon lieutenant et vous vous appellerez «
Charlotte ». Ses parents 'embrassèrent et son père lui dit : « Si c'est pour
bien faire, mon enfant, je te permets ». Et c'est ainsi que Louise de Bettignies
et Léonie Vanhoutte, toutes deux admirables, firent passer aux alliés des
courriers écrits sur de minuscule feuilles de papier Japon, cousus dans les
souliers, dissimulés dans les talons de souliers, les poignées de valises,
circulaient à travers un réseau invisible et insaisissable, malgré la
surveillance minutieuse de la police allemande, elle conduisirent des caravanes
de soldats qui voulaient rejoindre les armées, pour faire leur devoir et elles
firent évader de nombreux prisonniers. Une fois arrêtées, elles furent admirables
pendant le long calvaire qu'elles passèrent dans les prisons: allemandes »
Roger BLONDET. L'Alerte : Bulletin de liaison de la région
lyonnaiseJeunesses patriotes
[s.n.] (Lyon)
1929-1939
Extraits de « L'ORAGE SUR LA
VILLE », Lectures pour tous : «
Sept cents déportés arrachés à leur famille ! C'était à n'y pas croire ! Les autorités allemandes avaient espéré que
les départs volontaires seraient nombreux; pour les favoriser, elles avaient
fait miroiter, aux yeux de ceux qui étaient susceptibles de s'éloigner, la
sécurité qu'ils trouveraient à être écartés de la ligne de feu, et la facilité
plus grande avec laquelle ils se nourriraient. Vaines paroles ! Les
inscriptions volontaires furent très rares. Force fut au maire de faire
procéder à un tirage au sort entre les assistés du Bureau de bienfaisance.
Des
familles entières partaient,
comme les Coppens, avec leurs huit enfants. Ce n'étaient pas les
plus à
plaindre. Un vieillard, près du tir aux pigeons, fut
emmené de force : sa
femme, ayant du travail, ne devait pas partir : la malheureuse
s'évanouit. Une
famille de sept enfants fut évacuée, sauf un
garçon de seize ans, que la mère
était désespérée d'abandonner. Dans une
autre, un bébé de cinq semaines fut gardé
à Tourcoing, parce que, né pendant l'occupation, il
appartenait aux
Allemands.... Le 24 mars, un nouvel avis portait le nombre des
évacués de 700 à
1000.
Le départ fut fixé au 27 courant.
Ce fut lamentable, bien que chacun s'efforçât d'adoucir la tristesse de la
troupe misérable.
Le train s'apprêtait à partir,
quand un prêtre se présenta :
« Hai !cria une sentinelle,
en croisant la baïonnette.
— Je suis le père Dujardin, dit
l'abbé en montrant des papiers. J'ai les autorisations nécessaires.
— Que voulez-vous ?
— Les accompagner jusqu'en
Suisse. Laissez-moi partir ! »
« Le père Dassonville. dit-il, vous prie d'accepter
une entrevue à Mouvaux, chez Mme Prouvost-Mazurel, avec une jeune fille qui
arrive de France, envoyée par l'Etatmajor anglais.
— Une jeune fille ? Quelle jeune
fille ?
— Une demoiselle Louise de
Bettignies, demeurant à Lille, rue d'Isly. Se trouvant récemment à Boulogne,
elle fut chargée par le commandant en chef de l'armée anglaise, maréchal
French, de se rendre en pays occupé, afin d'y installer un service de
renseignements militaires.
Le commissaire hoche la tête :
« Je vois, dit-il. Mais un
village comme
Mouvaux me semble un peu...
isolé, pour une action de cette ampleur.
— Mlle de Bettignies, par la
Hollande, est rentrée à Lille. Elle y a fait des démarches afin de recruter des
personnes qui la seconderaient dans son œuvre patriotique ; mais par suite de
circonstances diverses, elle n'y a trouvé aucun concours. Vous comprenez, les
risques....
— Parfaitement, sourit M.
Lenfant. Et alors, le père Dassonville m'a fait l'honneur de penser à moi ?
— Il a cru....
— Il a eu raison. Remerciez-le,
et dites-lui que, cet après-midi même, je serai au rendez-vous. »
Chez Mme Prouvost-Mazurel, qui
assista à l'entrevue, le commissaire se trouva en présence d'une jeune fille
qui lui sembla pourvue d'une belle activité, secondée par un esprit de décision
remarquable. Rien ne lui paraissait impossible, moyennant qu'on l'aidât. Mlle
de Bettignies expliqua en détail ce qu'on attendait d'elle... et ce qu'elle
attendait des autres. Sa netteté, sa crânerie et la franchise de ses yeux
clairs donnèrent confiance à M. Lenfant qui n'hésita pas un instant :
« Ce concours que vous
sollicitez, mademoiselle, je vous le promets tout entier. Comment vous
appelle-t-on ?
— Alice Dubois.
M. Lenfant s'était
personnellement réservé la partie la plus délicate. Non content de se mettre en
relation avec des personnalités de Pérenchies. Le Quesnoy, Wambrechies, Lille,
Hem, Lannoy, Comines et Marcq-en-Barœul. afin d'obtenir des renseignements sur
les effectifs se trouvant dans leur région, tant au point de vue de la
composition que de l'état physique et moral, il s'attacha à connaître
l'emplacement exact des pièces d'artillerie lourde, des dépôts de munitions,
des camps d'aviation, ainsi que les domiciles des Etats-majors.
Inutile de souligner l'importance
de premier ordre que semblable documentation revêtait pour les commandants
alliés.
Centralisés, tous ces
renseignements étaient l'objet de rapports que M. Lenfant copiait lui-même, en
double exemplaire, sur papier Japon. Il les remettait à Mlle de Bettignies, qui
les portait à Bruxelles, d'où ils étaient acheminés sur la Hollande. Lorsque la
fausse Alice Dubois n'était pas là pour assurer les précieux envois, notre commissaire
employait des courriers spéciaux, qui portaient, dans la capitale belge, les
documents à la jeune Française.
Suivons l'un de ces courriers, M.
Lucien Nopenaire, par exemple, ou M. Achille Deffrennes, qui accomplissaient le
voyage à tour de rôle, pour éviter d'être trop vite repérés. On ne trouvera pas
sans intérêt, ici, les noms des personnes qui collaboraient à une oeuvre dont
l'utilité le disputait au péril, et le rôle qu'elles y tinrent sans une
défaillance, et bien que la mort planât sur leurs têtes, jusqu'au moment où
l'arrestation de Louise de Bettignies vint obliger M. Lenfant à modifier ses
opérations.
M. et Mme De Geyter, à Mouscron,
établissaient les services de surveillance des voies ferrées, et groupaient
tous les renseignements militaires intéressant la région belge de Memn à
Courtrai (12 kilomètres). Ils établissaient de faux papiers d'identité avec
l'aide du secrétaire communal de Mouscron, et hébergeaient les personnes
passant en Hollande.
Mme Prouvost-Mazurel, à Mouvaux :
renseignements recueillis dans les hôpitaux où elle avait accès comme dame de
la Croix-Rouge, et sur le front de Comines ; surveillance des passages de
troupes allant vers ce front.
MM. Lucien Nopenaire, de
Mouscron, et Achille Deffrennes, de Tourcoing, transportaient, je l'ai dit,
lettres et courriers en Hollande. Le premier était Belge.
Mlle Léonie Van Houtte, de
Roubaix, transportait aussi les courriers de Lille en Hollande, et de plus
aidait les jeunes gens à franchir la frontière belgo-hollandaise.
M. et Mme Destombes-Lutun,
évacués de Prelinghien, recevaient chez eux des maires ou des habitants
notables des communes du front, à dix kilomètres de Lille. M. Lenfant était
présenté par eux comme un parent de M. Destombes, à ces campagnards venus à
Lille pour s'occuper du ravitaillement. C'était un jeu pour le commissaire de
tirer de ces excellentes gens des renseignements dont ils ne soupçonnaient pas
l'importance, sur tout ce qui se passait dans leur région.
En cas d'absence de M. Lenfant,
M. Etienne Sion le suppléait pour centraliser les renseignements.
Ceux de Marquette et de Marcq-en-Barœul
étaient communiqués par M. Douez, commissaire de police à Lille. D'autres
Lillois, parmi lesquels le docteur Dubus et
Mme Schoutteten, fournissaient
des informations diverses. Les renseignements militaires de M. Van den Bosch,
industriel, se révélèrent souvent de la plus haute importance.
Etaient chargés de la
surveillance des voies ferrées : Mlle Leveugle, de Roubaix; le concierge de
l'usine Mazurel à Tourcoing ; MM. Fornier et Liétar, de Tourcoing ; M. Milon et
sa famille. D'autres les aidaient par intermédiaire, et si obstinément modestes
que le chroniqueur n'a pu découvrir leurs noms.
Enfin il faut signaler
l'intelligent dévouement de M. Portet, huissier, qui se dépensa sans compter
pendant les quatre années de l'occupation, et celui de Mlle Marie-Thérèse
Lhermitte, recrutée directement par Mlle de Bettignies. Cette jeune fille
surveillait^ la voie ferrée Lille-Don-Sainghin et recueillait les mouvements de
troupes en ville et par voie de terre.
Dans les mairies, les employés
chargés des logements militaires donnaient ■ chaque semaine le relevé des.
troupes cantonnées dans leurs localités.
Ajoutons que M. Eugène Lamothe,
de Mouscron, conduisait ceux qui voulaient franchir la frontière franco-belge —
nous verrons plus tard comment — et que son •ami Viane assurait le passage en
Hollande.
Société
de géographie de Lille
801. BARBOTIN (Félix), Maison du Bon Marché de Paris
1402. BARENNE-LAGNEAU (Alfred), commis-négociant, boulevard de
Strasbourg.
891. BAYART (Alexandre), commis-négociant, rue de l'Industrie
15.
429. BORAIN (Mlle), institutrice, rue des Anges.
775. BAYART (Charles), fabricant de tissus, rue
Fosse-aux-Chênes, 52.
752. BECQUART (Louis), négociant en laines, de la
Fosse-aux-Chênes.
1246. BERNARD, docteur en médecine, route de Tourcoing.
865. BONNEL-FLORIN (Jules), fabricant, rue de Lannoy.
1447. BONNET (Jean), fabricant de tissus, rue du Grand Chemin.
36.
394. BOSSUT (Emile), négociant, Grande-Rue, 5.
458. BOSSUT (Henri), président dû Tribunal de commerce,
Grande-Rue, 5,
342. BOSSUT-PLICHON, négociant, Grande-Rue, 3.
773. BOULENGER (E ), négociant en tissus.
789. BOYAVAL (Emile), pharmacien, rue de Launoy, 406.
761. BUISINE (H.), négociant en tissus, rue St-Georges, 25.
455. BULTEAU-GRIMONPREZ,
négociant en laines, rue Pellart, 31.
4392. BOTRUILLE (le docteur), rue du Chateau, 43.
878. CARISSIMO (Alphonse), fabricant, rue Fosse-aux-Chênes ,44.
772. CARISSIMO (Henri), négociant, rue du Grand-Chemin, 68.
CARISSIMO (Florent), fabricant, rue Nain.
4444. CARRÉ-PALATTE (Henri), négociant, Grand'Place.
434. CHRISTIAENS (Mlle), institutrice, rue Olivier de Serres.
615. CORDONNIER (Anatole), fabricant de tissus, rue des Lignes,
7.
902. CORDONNIER (Eugène), fabricant au Pelit-Beaumont.
166. COULBAUX (Mlle), directrice de l'Institut Sévigné, rue du
Grand-Chemin.
807. CREPELLE (Jean), négociant en laines, rue du Chemin de fer,
790. CUIGNIET (Gustave), propriétaire, boulevard de Paris, 64.
448. DAUDET, négociant en tissus, rue du Grand-Chemin, 15,
866. DECHENAUX (Edouard), courtier, rue de Lille, 64.
747. DEHESDIN (Ch.), fabricant de tissus, rue Nain. 47.
1422. DELAOUTRE-CAULLIEZ (A.), propriétaire, Grande-Rue, 438.
4421. DELAOUTRE-FLIPO (A.), propriétaire, Grande-Rue, 33.
1149. DELATTRE (Emile), fabricant, rue Nain.
1499. DELATTRE, représentant de la Maison du Bon Marché de
Paris.
454. DELEPORTE-BAYART, propriétaire, rue Colbert, 49.
800. DELESVLLE (Ch.), agent d'assurances, rue de la Gare.
4443 DESCHAMPS (Henri), représentant, rue du Pays.
910. DESPRÈS (Léon), propriétaire, rue des Arts, 65.
748. DESROUSSEAUX (Richard), négociant en tissus, rue du Grand-Chemin, 40.
430. DETILLE (Mlle), institutrice, hameau du Pille
627. DE VILLARS (Alphonse), négociant, rue du Grand-Chemin
554. DEWITTE (A.), négociant-commissionnaire, rue Blanchemaille,
49.
882. DHALLUIN-LEPERS, (Jules), fabricant, rue Fosse-aux-Chênes,
32.
754. DILIGENT (Ém.), professeur, rue Inkermann, 57.
591. DROULERS-PROUVOST (Ch.), distillateur, Grande-Rue, 408.
4423. DRUON-VOREUX (A.), négociant, boulevard de Paris, 44.
863. DUBAR (Paul), fabricant, place Notre-Dame.
749. DUBREUIL(V.), ingénieur, rue Neuve, 41.
295. DUBUBCQ (V.), publiciste, rue des Longues-Haies, 46.
347. DUBURCQ (Alf.), assureur, rue du Vieil-Abreuvoir, 6.
4497. DUCHENE (Vtctor), négociant, rue du chemin de fer.
4404. DUHAMEL (Louis),
employé, rue du Moulin de Roubaix.
348. DUPIRE (Ed.), architecte, rue du Curoir, 24.
911, DUPIN, (Eugène), rue Inkermann.
890. DURAND (Clément), négociant en tissus, rue de la Gare.
652. DUTHOIT (Ed.) notaire, rue du Pays, 24.
1146. EECKMAN (Henri), agent général d'assurances, rue Pellart,
32.
4424. ELOY-DUVILLIER, fabricant, boulevard de Paris, 65..
454. ERNOULT (François), apprêteur, rue du Grand-Chemin, 77.
463. FAIDHERBE (Alexandre) Il I. Conseiller d'arrondissement,
rue de Soubize, 23.
464. FAIDHERBE (Aristide), instituteur, rue Brézin.
159. FERRIER (Edouard), filateur de laine, rue du Curoir, 59.
349. FERLIÉ (Cyrille, fils), négociant, rue de Lille ,41. 359.
FERLIÉ (Mme Cyrille), rue de Lille 41.
4 164. FLORIN-CHOPART, propriétaire, boulevard de Paris.
4204. FLORIN (Léopold), ancien fabricant, place de la Liberté.
864. FORT (J.) négociant en tissus, rue Neuve, 44.
4448. GADENNE
(Paul), fabricant de tissus, rue de l'Alma.
779. GÉNU (Edouard), négociant, rue St-Pierre, 49.
245. GERNEZ , directeur de l'institut Turgot, rue de Soubisse,
35.
908. GLAISE (H.), instituteur, rue du Bois, 39.
393. HEINDRYCKX (Georges), négociant, au Raverdy.
395. HEINDRYCKX (Albert), négociant, boulevard de Paris, 35.
1149. IZART (Jules), négociant en tissus, rue d'Isly.
4 64. JUNKER (Ch. ), filateur de soie, rue de Waltrelos.
877. LAMBLIN (Jules), fabricant, rue Fosse-aux-Chênes ,44.
94 7. LEBLAN, Jules, & . filateur, rue du Grand-Chemin, 55.
450. LEBRAT. pasteur, rue des Arts, 39.
640. LEBURQUE-COMERRE , négociant en tissus, rue du Pays, 37. 030.
LECLERCQ (Louis, fils), fabricant, rue Saint-Georges.
797. LECONTE-SCRÉPEL (Ém.), négociant, rue du Grand-Chemin, 144.
4247. LEFEBVRE, professeur à l'Institut Turgot.
449. LELOIR, (A.), rentier, rue du Collège, 469.
849. LEPOUTRE-POLLET, fabricant, rue Fosse-aux-Chênes, 24.
4411. LEPLAT (François), fabricant, rue du Grand-Chemin.
170. LERAT, directeur d'école communale, rue de l'Alma.
474. LEROY, directeur d'école communale, rue Pierre de Roubaix760.
LIOUVILLE (Georges), négociant, rue Charles-Quint.
849. MANCHOULAS (Félix), négociant, rue Pauvrée, 42.
774. MASSON (Charles), fabricant, rue du Pays, 24.
554. MASUREL, (Paul), négociant, rue de Tourcoing, 85.
722. MASUREL (Albert), rue du Chemin de fer.
456. MASUREL-WATTINE (J.), négociant, rue du Chemin de Fer, 48
758. MASUREL (Charles), négociant, rue Fosses-aux-Chênes.
1500. MATHON (Georges), rue d'Alsace.
860. MEILLASAUX, teinturier, rue Saint-Jean, 30.
370 MOTTE-DESCAMPS, filateur, quai de Leers, 4.
369. MOTTE, (Georges), filateur, quai de Leers, 4.
327. MOTTE-VERNIER, négociant, quai de Leers, 4.
454. MOTTE, (Alfred), $;, manufacturier, rue de Wattrelos.
OUDAR
(Achille), négociant, rue de l'Industrie
805. PARENTHOU (Henri), négociant, rue Fosse-aux-Chênes, 47
1029. PFANMATER (Mme), institutrice, rue de Lhommelet.
4440. POLLET (César), fabricant, rue Nain.
437. POLLET-MOTTE (Joseph), fabricant, rue Neuve, 29.
1042. PROUVOST (Amédée, fils), peigneur de laines.
157. REBOUX, (Alfred) <%>, rédacteur en chef du Journal de
Roubaix, rue Neuve, 47.
4450. RÉQUILLART-DUTHOIT (P.), propriétaire, boulevard de Paris,
32.
4451. RÉQUILLART (Ernest), propriétaire, rue du Pays, 22.
453. RICHARD (Paulin), fabricant, rue de l'Hospice, 34.
333. ROGIER (Moïse), entrepreneur, rue de Lorraine, 40.
608. ROUSSEL (Emile), teinturier, rue de
l'Épeule.
746. ROUSSEL (François), industriel, rue du Grand-Chemin, 49.
889. ROUSSEAU (Achille), négociant en laines, Grande-Rue.
462. SCREPEL-ROUSSEL, fabricant, rue du Pays, 5.
4449.
SCRIVE-RÉQUILLART (P.), propriétaire, à Barbieux.
463. SKÈNE, mécanicien, rue de Lille.
762. STRAT (Jules), négociant en tissus, rue du Pays, 7.
909. STURMFELS (Walter), commis-négociant, rue de l'Industrie,
6.
788. TERNYNCK (Henri), filateur et fabricant, rue de Lille.
4496. TERNYNCK (Edmond), fabricant, rue du Château.
991. THOMAS-LESAY, négociant, Grande-Rue.
1243. THOYER, directeur de la succursale de la banque de France.
1448. VANDEBEULQUE (Hector), commis-négociant, rue de
l'Industrie, 42
460. VASSART (l'abbé), professeur des cours publics municipaux,
rue du Curoir, 42.
723. VERSPIEREN (A.), assureur, boulevard de Paris, 45.
771.
VINCHON (A.), peigneur de laines, rue Traversière, 42.
954. VOREUX (Léon), négeciant-commissionnaire, boulevard de
Paris.
4426. WATTEL (Antoine), rue de l'Espérance, 62.
1245. WALTELLE-BAVART , fabricant, rue Fosse-aux-Chênes.
630. WATTINE-HOVELACQUE , propriétaire boulevard de Paris, 43.
745. WATTINE (Paul), Grande Rue, 442.
332. WATTINE (Gustave), membre de la Chambre de Commerce, rue du
Château, 46.
806. WIBAUX-FLORIN, filateur, rue Fosse-aux-Chênes, 47.
Saint-Amand-lez-Eaux. »
Bulletin de la Société de
géographie de Lille (1886), Société de géographie (Lille), 1886-1940
« C'est le Dimanche 27 Janvier, à 15 heures précises, que
s'est tenue la Séance Solennelle de la Société de Géographie de Lille, au cours
de laquelle a eu lieu la distribution des récompenses aux lauréats des Concours
de 1928. Aux côtés de M. Auguste Crépy sur l'estrade et aux premiers rangs de
l'assistance en remarquait MM. Hudelo, Préfet du Nord, Châtelet, Recteur de
l'Académie de Lille, Mgr Lesne, Recteur de l'Université Catholique, M. le
Général Vincent, représentant M. le Général Lacapelle, commandant le 1er Corps
d'Armée, Mgr Emile Descamps, Vicaire-Général, délégué par Mgr l'Evêque de
Lille, M. Rousseau, représentant M. le Maire de Lille, M. Louis Nicolle, Député
du Nord, M. Henri Lorin, Député de Bordeaux, Secrétaire-Général de la Société
dé Géographie Commerciale de Paris, M. Guilbaut, Conseiller général, MM. O.
Godin et Jules Scrive-Loyer, Vice-Présidents de la Société, Edmond
Masurel-Prouvost, Président de la Section de Tourcoing, Paul Motte, Président
de la Section de Roubaix, Bufquin, Président d'Honneur de la Section de
Roubaix, Sorre, Secrétaire Général, Thomas, Secrétaire-Général Adjoint, Xavier
Rénouard, Secrétaire du Comité d'Etudes, Giard, Bibliothécaire, Fiévet-Maquet,
Archiviste, Jules Cléty, Secrétaire de la Section Roubaix, Decramer, Dr Le
Fort, Paillot, membres du Comité d'Etudes, Victor Desreumaux, ancien
Secrétaire, Paul Crépy-Cuvelier, Eugène Laurenge, etc. En ouvrant la séance, M.
Auguste Crépy exprime sa reconnaissance aux notabilités et notamment à M. le
Préfet qui a tenu à venir en personne avant son départ de Lille. Puis il
prononce le discours suivant
Discours
de M. Auguste Crépy Président.
MESDAMES, MESSIEURS, Le science géographique a fait, au cours de
l'année qui vient de finir, une perte irréparable dans la personne de
l'explorateur polaire norvégien Roald AMUNDSEN. Son nom est inséparable de
l'histoire de la conquête des deux pôles. Ses voyages, à la fois si audacieux
et si heureux, avaient jeté sur son pays, déjà si riche en gloire, un lustre
nouveau. C'était une puissante et originale figure. On sait dans quelle noble
entreprise de solidarité humaine il a trouvé la mort, couronnant une carrière
illustre par un exemple magnifique d'abnégation et d'héroïsme.
A son nom, nous associons ceux des Commandants GUILBAUD et DE
GUVERVILLE et 4e leurs compagnons. Eux aussi, dans d'autres domaines, avaient
fait leurs preuves d'audace et de mépris du danger. Ils appartenaient, comme
Roald AMUNDSEN, à l'élite de l'humanité. Ils sont entrés dans la. gloire avec
lui. Le Congrès International de Géographie que je vous avais annoncé l'an
dernier a eu lieu à Londres et à Cambridge et deux des membres de notre Comité
d'Etudes y participaient. Vous verrez ailleurs les détails des travaux de ce
Congrès. Beaucoup d'entre vous, sans doute, feront à ce sujet quelques
réflexions qui viennent assez naturellement à l'esprit lorsqu'on parcourt des
comptes-rendus si chargés. En effet, ceux qui sont, si l'on peut dire, les
usagers et les bénéficiaires des travaux de ceux qui édifient la science
géographique, ceux qui profitent des accroissements de cette science ne peuvent
s'empêcher d'y arrêter leur esprit. La réflexion principale concerne
l'extension du domaine de la géographie. Lé temps n'est pas encore éloigné de
nous où l'ambition à peu près unique des géographes était de donner une figure
exacte de la terre. Durant toute cette longue période de découverte du globe
qui vient de se clore, cette préoccupation était au premier plan. Parcourez la
liste des conférences faites au cours des quinze premières années de
l'existence de notre Société : vous y verrez figurer presque tous les noms
connus de l'exploration. Le souci essentiel de ces hommes était de remplir un
blanc sur la carte. Je ne veux pas dire que, dès ce temps, certains esprits et
des meilleurs n'étaient pas attirés par d'autres aspects de la géographie. Mais
enfin, pour la génération qui nous a précédés immédiatement, prise dans son
ensemble, l'idée de géographie correspondait encore à quelque chose de
relativement simple et de délimité. Un géographe était, dans l'opinion commune,
un homme qui décrit, définit, classe, ordonne les traits de la surface de la
Terre, établit les rapports qui existent entre eux.
Comment cette notion, qui d'ailleurs pour l'essentiel n'a pas
perdu sa valeur, s'est enrichie, on le voit bien en étudiant les ordres du jour
de nos Congrès. Tout ce qui est sur la face de la Terre est devenu objet de
géographie et non seulement les particularités du relief de l'écorce, les eaux
marines et les eaux courantes, mais le climat, mais toutes les manifestations
de la vie et toutes celles de l'activité humaine. La conséquence, non moins
sensible aux yeux de tous, c'est qu'il est de plus en plus difficile à un même
travailleur d'embrasser tout le champ des études géographiques. Lorsque nous
étions très jeunes on parlait déjà de géographie physique, de géographie
politique, de géographie économique. Mais il ne s'agissait dans la bouche de
nos maîtres que de divisions pratiques, de rubriques commodes pour distribuer
la matière de leur enseignement, pour mettre de l'ordre dans leur description.
Tandis qu'aujourd'hui on a plutôt l'impression que ce sont des sciences à part
qui ont leur objet particulier. La recherche géographique s'est spécialisée. Il
y a bien toujours une géographie mais il y a à côté des géographies. Et leur
nombre va en augmentant. Ne nous parle-t-on pas, depuis quelques années, de
géographie humaine et, n'est-il pas question maintenant, avec M. BRUNHES, de
géographie sociale ? Autrefois un savant était un spécialiste de telle ou telle
contrée du globe à laquelle il consacrait ses travaux, il n'a pas cessé d'en
être ainsi par la force des choses, mais de plus en plus un géographe est un
spécialiste de la géographie physique ou de la géographie humaine. Pour les
observateurs qui regardent ce mouvement du dehors — et c'est bien notre cas à
presque tous qui ne sommes pas directement engagés dans le travail géographique
— cette impression est un peu déconcertante, j'irai même jusqu'à dire un peu
effarante. Si j'en crois les confidences de quelques géographes, il y a là une
situation qui ne laisse pas d'inquiéter ceux mêmes qui participent directement
à la recherche. Ils se demandent quelquefois où va la géographie. Je ne veux
pas les suivre sur ce terrain des discussions théoriques où ils s'engagent
parfois, Ce n'est pas mon rôle. Je me borne à m'émerveiller avec vous et à me
réjouir de cet enrichissement vraiment merveilleux de la géographie.
Cet enrichissement, il éclate dans tous les chapitres d'une
Description Générale du Globe, comme cette Géographie Universelle que publie la
Librairie Colin. L'idée maîtresse en fut conçue par le fondateur de la présente
école géographique française Vidal de la Blache et l'exécution s'en poursuit
sous la direction de M. L. GALLOIS qui avait été son collaborateur pendant bien
des années. Il y avait trente-cinq ans que l'œuvre magistrale d'Elisée Reclus
était achevée. Ce laps de temps apparaît singulièrement bien rempli quand on
compare les deux œuvres qui, pour ainsi parler, jalonneront l'évolution de la
géographie française. Six volumes de la nouvelle géographie universelle sont
déjà parus ; ils donnent une idée de l'esprit dans lequel sera réalisée cette
synthèse de nos connaissances. Parmi les volumes publiés nous sommes heureux de
compter ceux de notre ami M. Albert DEMANGEON, ancien Membre de notre Comité
d'Etudes, Membre d'Honneur de nôtre Société. L'un a pour titre « Les Iles
Britanniques » et l'autre « Belgique, Pays-Bas, Luxembourg ». Le dernier paru
est celui de notre Secrétaire-Général, M. Maximilien SORRE. Il traite du
Mexique et de l'Amérique Centrale. Une autre réflexion que j'ai faite à propos
du Congrès de Londres et de Cambridge est que la Géographie n'a rien perdu de
sa valeur pratique, tout en prenant un caractère de plus en plus scientifique.
Et cela m'est apparu surtout en considérant la liste des communications faites
dans la section de géographie humaine. Répartition des hommes sur le Globe,
conditions de cette répartition, formes du peuplement rural, ce sont là des
problèmes qui nous touchent de bien près. Ils sont liés de mille manières à
toutes tes préoccupations de la vie courante. De l'idée plus ou moins exacte
que nous nous en faisons dépend l'efficacité de l'action humaine dans le
domaine social, politique, économique. Rien de plus vivant et de plus actuel.
Le Congrès des Sociétés Savantes a été l'occasion de la
nomination de M. le Chanoine Delépine et de M. le Chanoine Leman an grade
d'Officier d'Académie, M. le Recteur Châtelet a été fait Grand Officier de la
Couronne de Roumanie et Commandeur de l'Ordre Polonia restituta, Mgr Lesne,
Recteur des Facultés Catholiques, Commandeur des deux mêmes ordres, M. G.
Lefèvre, Doyen de la Faculté des Lettres, Commandeur de l'Etoile de Roumanie et
Officier de l'Ordre Polonia Restituta, M, Eugène Duthoit, Commandeur de
l'Etoile de Roumanie, M. Maurice Thellier de Poncheville, titulaire de la
Médaille de 1re classe du Mérite National Roumain, M. Denis du Péage, Chevalier
de St-Grégoire le Grand. Et nous avons appris la promotion du Dr Vermersch au
grade de Commandeur du Nicham Iftikar et celles de MM. Paul Rouzé et H. Dubly
au grade de Chevalier de la Couronne de Belgique.
Les Académies et Institutions Savantes ont aussi honoré
quelques-uns de nos collègues.
Nous sommes heureux de féliciter M. L. Cordonnier dé sa
nomination à la Présidence de l'Académie des Beaux-Arts; M. Louis Nicolle de
l'attribution de la grande Médaille Kuhlmann par la Société Industrielle, M. de
Martonne de sa nouvelle dignité de Dr Honoris Causa de l'Université de
Cambridge. La Société de Géographie Commerciale de Paris a attribué sa plus
haute récompense la Médaille Berge au livre de notre collègue, M. Demangeon,
sur les Iles Britanniques… »
Vous savez avec quel dévouement et quelle autorité M. le
Chanoine Leman préside aux travaux de la Commission des excursions. Cette année
six excursions ont été faites. A Lille même, M. Thiébaut dont l'activité va
s'exercer aussi désormais dans d'autres domaines, a guidé 26 de nos collègues à
l'Icam, le 26 Avril, à l'hôtel des Canonnière, le 12 Mai. MM. Renouard et Rouzé
ont conduit 40 excursionnistes, le 10 Mai dans un des foyers les plus actifs
d'activité industrielle de notre région à Denain. La visite traditionnelle aux
mines, a été faite le 10 Mai sous la direction de M. le Chanoine Leman : nous
sommes heureux de remercier la Direction des Mines de Courtières de l'accueil
qu'elle a réservé aux membres de la Société. Le 31 Mai, M. Renouard accompagné
de 32 personnes a Visité un canton aux caractères plus composites, ce pays
d'Hesdin où l'agriculture et l'élevage s'allient à l'industrie. Enfin le 11
Juin, M. Oudin a organisé une excursion à N.-D. de Lorette.
Est-ce tout? Et ne conviendrait-il pas encore que je vous
entretinsse ici de la participation de notre Société, à la vie géographique en
dehors des limites de notre région ? Je craindrais cependant qu'un tel exposé
ne m'entraînât trop loin. Le Conférencier que vous allez entendre, mon
excellent collègue et ami, M. Henri Lorin, sait par expérience, quelle
satisfaction un Secrétaire-Général peut avoir à repasser toute l'existence de
la Société pendant l'année écoulée : il me pardonnerait sans doute. Mais vous
jugeriez légitimement que j'abuse et je me tiendrais moi-même pour inexcusable.
Bulletin de la Société de géographie de Lille (1886), Société de
géographie (Lille), 1886-1940
Bulletin de la Société de géographie de Lille (1886) 1886-1940
PROGÈS-VERBAUX DES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES.
Assemblée générale du 19 Décembre 1900.
Présidence de M. ERNEST NICOLLE, Président. La séance est
ouverte à huit heures et demie. MM. Boulenger, Quarré-Reybourbon, Haumant,
Merchier, Tilmant, Fernaux, Defrance, Gantineau, Henri Beaufort, Auguste Crépy,
Delahodde, Pajot, Auguste Schotsmans, Vaillant, Docteur Vermersch, prennent
place au Bureau. MM. Raymond Théry et le Chanoine Pillet se font excuser. Le
procès-verbal de la précédente Assemblée a été publié dans le Bulletin de
Novembre. (…)
«
Don du Buste de M. Paul Crépy par Mme Crépy. — Le
Président
rappelle qu'il a annoncé dans une conférence que Mme Paul
Crépy, réalisant une
intention qu'elle avait bien voulu exprimer dès la mort de son
mari, a donné à
notre Société le Buste de notre
vénéré Président et Fondateur. Il en a
témoigné
de suite notre reconnaissance à Mme Crépy par une lettre
où il lui disait que
ses collègues comme lui-même « seront heureux de
voir l'image de leur digne et
regretté Président « dominer les réunions du
Comité d'Études, dont les Membres
ne s'en inspireront « que mieux des traditions qu'il leur a
laissées pour
conserver à notre association « le succès que vingt
années de soins
intelligents et incessants lui avaient assuré. »
« Le Comité d'Etudes, dans sa dernière séance, a. aussi prié. M.
Auguste Crepy. qui y était présent, d'accepter ses remercîments et de les
transmettre à sa famille.
L'Assemblée s'associe unanimement à ces sentiments.
Cette œuvre artistique d'un haut mérite figure dans la
Bibliothèque, sur le meuble fait pour notre exposition. »
« Fondation Paul Crépy. —
Le Comité d'Études a adopté, sur les propositions de notre Vice-Président, M.
Haumant, ratifiées par la Commission des Concours, un règlement et un programme
qui seront publiés dans le Bulletin de Décembre.
Le premier Concours aura lieu au mois de Juin sur des questions
relatives à la France, l'Alsace-Lorraine et la Belgique. Il est à espérer que
de nombreux candidats, stimulés par la perspective d'un intéressant et
fructueux voyage, se livreront à des études profitables sur les sujets
indiqués.
Concours. — Le Comité d'Études a également adopté la liste des
récompenses des Concours de 1900 et rectifié quelques détails du programme pour
1901, sur les propositions de la Commission des Concours présentées avec une
clarté remarquable dans un excellent rapport de M. Raymond Théry. Le Comité
d'Études a voté à la Commission et à son Rapporteur des remercîments auxquels
l'Assemblée s'associe.
Visite de l'Institut de Géographie de l'Université de Lille. —
Faite par le Comité d'Études, le jeudi 29 Novembre, sur l'invitation et sous la
conduite de notre collègue, M. Ardaillon, créateur de ces collections, qui se
prodiguait pour tout montrer et tout expliquer, cette visite a été on ne peut
plus intéressante et instructive.
Le Comité d'Études a admiré la science et la méthode qui ont
présidé à une installation pourvue des meilleurs éléments de succès pour
l'enseignement logique, fécond et précis de la géographie. Il a eu de plus le
plaisir de parcourir ensuite, trop rapidement il est vrai, les salles d'art de
l'Université qui forment un musée remarquable par le nombre et la valeur des
pièces qu'il contient. »
«
Les deux filiales de
notre Société ne sont point restées en
arrière. Sous l'impulsion féconde de M.
Bufquin et de M. Mazurel-Prouvost, elles ont offert à nos
collègues de Roubaix
et de Tourcoing une série de conférences bien
heureusement choisies. La
proximité des trois villes permet parfois une commode
combinaison de
programmes. Quelques-uns des entretiens que j'ai
énumérés ont été
répétés à
Roubaix et à Tourcoing. D'autres comme ceux de M. Camerlynck sur
l'Angleterre
actuelle et de M. Emmanuel Sibbik sur la Tchécoslovaquie ont
été faits
seulement à Roubaix et à Tourcoing jusqu'ici du moins.
Mais, d'autre part,
chacun des groupements conserve son individualité et le
manifeste en trouvant
ses conférences particulières. C'est ainsi qu'à
Roubaix, M. Marcel Emerit a
parlé de la Bavière actuelle, M. Charles Sarazin a dit la
beauté pitoyable de
la Cathédrale de Reims, Madame Séverin a retracé
la vie d'été dans les Alpes,
le R. P. Doutreligne a enchanté sou auditoire avec la Chine et
l'Art chinois et
M. de Raulin a dit une fois de plus le parti que nous pourrions tirer
de nos
ressources coloniales. Et à Tourcoing, M. Deffontaine que vous
connaissez bien,
utilise pour le grand profit de son auditoire, ses souvenirs de voyage
en
Algérie, M. Beltette parle du Luxembourg, M. Lety et M. le
chanoine Leleu nous
conduisent dans ces régions mystérieuses que sont
aujourd'hui la Russie et la
Lettonie et M. Gaston Joseph retrace l'oeuvre d'organisation qui se
poursuit en
Afrique. Depuis la guerre, l'organisation des excursions paraissait se
heurter
à des difficultés insurmontables. Ces difficultés,
certes n'ont pas diminué,
elles s'accroissent même de jour en jour. Et n'est-ce pas une
raison de plus
pour louer l'effort de la Commission des excursions qui, sous la
présidence de
M. l'abbé Léman, a renoué la tradition ancienne.
Vous avez marqué, à suivre nos
courses, un empressement qui a constitué, pour votre Commission,
la meilleure
des récompenses. « Bulletin de la Société de
géographie de Lille (1886),
Société de géographie (Lille), 1886-1940
c. Branche cadette d’Auguste Adrien Crépy,
né en 1811, Lille, décédé
en 1883 (72 ans), marié avec Elisabeth
Joséphine Raoust.
Quelques personnalités de cette
branche, sans lien généalogique:
Auguste Crépy,
marié avec Cécile
Prouvost, des Henri Prouvost Delerue, branche ainée.
Solange Crépy,
mariée avec Pierre
Delemazure, notaire honoraire.
Marcel Crépy,
religieux de Saint-Vincent-de-Paul.
Brigitte
Crépy, mariée avec François Prouvost,
des Georges Prouvost, branche ainée.
Gabriel Crépy,
marié avec Christiane de
Rimonteil de Lombarès
Véronique
Crépy, mariée en l'église Saint Honoré d'Eylau à Paris, en 1956
avec André Prouvost,
des Charles Prouvost, branche ainée.
Blason. gravé d’après un manuscrit du XVIIème siècle, publié dans le
“Petit Armorial de Lille’ édition de 1883, chez Bachelin-Deflorenne’, 4. Place
de l’Opéra à PARIS.
Ecartelé au 1 et 4 d’argent à une Face de gueules et trois Etoiles à six
rais de même ; au 2 et 3 bandé d’argent et de gueu1es de six pièces, à un
Ecusson d’azur pose au franc canton dextre, chargé d’un autre Ecusson d’argent
et à la Bordure componée d’argent et d’azur.
Dansette :
Jehan, ou Jean, Danset né en 1419ou1425, “fils
aîné de
Hue’, Bourgeois de la ville de Lïlle par relief
relevé du père le 17 avril
1456. (« Registre aux bourgeois de la ville de LiIle » AML,
tome 2, folio 66,
recto). Il fut “PAISEUR” du 1er novembre 1456 au ler
novembre 1457 ; iI fit
partie des “Huit Hommes” du 1 novembre 1457 au l novembre
1458 ; il fut
“REWARD”, du 1er novembre 1458 au ler Octobre 1459 ; il fut
nommé “MAYEUR” fin
1459 (voir page 9 du “Vépréculaire”,
manuscrit du milieu du XVIIème siècle,
conservé aux archives de la ville de Lille et annoté par
un bibliothécaire en
1823.). Il fut vainqueur en 1459 et proclamé “Roy du
Tournoi des Chevaliers de
I’Epinette” (voir les archives de la ville de Lille
“Fastes de l’Espinet”, voir
aussi les Histoires de Lille par DERODE en 1856 et par CHIRAUD, voir,
enfin, le
manuscrit édité en 1730 par “PREVOST”
“rue de la grande chaussée”, pages 179 à
&87).En 1460, il est qualifié de “Conseiller du duc de
Bourgogne” ce qui
explique, peut-être, sa rapide promotion ; cette même
année, il est nommé
“PREVOT” ; cette charge donnant la noblesse personnelle, il
est anobli “écuyer”
(Registre de la Loy de Lille, année 1460), il se fait appeler :
“Jehan de Danset
ou Jehan de Dansette de la Tasnerie’. Il épouse en
premières noces Jeanne de La
Halle, décédée entre 1461 et 1464, et en
deuxièmes noces Philippine, ou
Phippotte, FREMAULT, fille de Lotard Fremault et de Marguerite de la
Tasnerie.
Philippotte survécut de nombreuses années à son
mari, en 1516, elle vend le
fief du “petit Wasquehal’ sis â Fiers, composé
d’un manoir et de 9 bonniers. II
décède entre août 1470 et janvier 1471. Ces
archives nous montrent que notre
patronyme est porté depuis au moins le XIIIème
siècle, et plus particulièrement
dans la partie de la vallée de la Lys comprenant Roncq, Wervik,
Halluin et
Bousbecque »
Elisabeth Crépy,
née le 16 mars 1866,
Lille, décédée le 12 décembre 1947,
Lille (81 ans), mariée le 31 mai 1887,
Haubourdin, avec Georges
Herlin, né le 11 juillet 1857,
Lille, décédé le 23 mai 1929,
Lille (71 ans), notaire fils de nataire..
Paul Antoine Louis Prouvost, né
le 12 juillet 1891, Roubaix , décédé en 1953 Marié avec
Georgette Crépy-Saint Léger, née en 1896, décédée en 1982 (86 ans)
Et Eugène PROUVOST né en 1895,
décédé à Marcq en Baroeul en 1978
marié à Marie-Louise Crépy-Saint Léger,
née en
1897, décédée à Marcq en Baroeul et
inhumée à Mouvaux en 1980
Auguste Crépy,
marié avec Cécile
Prouvost, des Henri Prouvost Delerue, branche ainée.
Véronique
Crépy, mariée en 1956
avec André Prouvost,
des Charles Prouvost, branche ainée.
François Prouvost, des Georges Prouvost, branche ainée, marié avec Brigitte Crépy
Jusqu'à la 9e génération. Base Roglo
Pierre Crépy, mégissier de
parcheminerie à Amiens.
Marié avec Marie Bernard,
dont
Fait unique dans les milieux
catholiques du Nord, une alliance avec une famille israélite eu lieu : Emma Crépy-Scrive, arrière-petite-fille d'Antoine Scrive-Labbe, devint Mme
Henri Rodrigues-Henriques, fils de Georges, élève et ami de Corot. Par son mariage, elle devint la belle-sœur de
Georges d'Eichthal, fils du saint-simonien Gustave d'Eichthal (1804-1886).
Quelques célébrités de cette famille : « Georges
BIZET(1838-1875), l'immortel auteur de Carmen époux de Geneviève HALEVY, fille
du compositeur Fromental HALEVY (1799-1862) ; Marcel LANDOWSKI, Parmi les
écrivains : Benjamin GRADIS et son fils Henri, Camille MARBO (1883-1969)
pseudonyme de Marguerite Appell, qui obtint le Prix Femina en 1913, Paul VAN
TIEGHEM et son fils Paul, le très célèbre
avocat et historien HENRI-ROBERT, le poëte Robert HONNERT, disparu très jeune ;
parmi les sculpteurs et Architectes : Paul LANDOWSKI ; pour les
affaires : les frères Emile et
Isaac PEREIRE, les familles GOUIN et d'EICHTHAL. Olinde RODRIGUES-HENRIQUES fut
à la fois Mathématicien et Saint-Simonien dont le rôle fut essentiel. Les Botanistes :
la famille de Philippe VAN TIEGHEM et de trois de ses gendres, Julien CONSTANTIN,
Gaston BONNIER et Mathieu LECLERC DU SABLON et d'un de ses
"petits-gendres" Raoul COMBES. Les Hommes politiques : David RAYNAL,
mais Emile BOREL, Paul REYNAUD. Bien d'autres ont été parlementaires ou journalistes
politiques. Parmi les Mécènes et Femmes du Monde : Geneviève STRAUS ou encore
Edouard RODRIGUES-HENRIQUES. Sans oublier les explorateurs, les militaires, les
géologues, les biologistes, les archéologues, les chimistes, les personnages
religieux. »
http://www.nebuleuse-rh.org
Jacob Rodrigue-Pereire, Olinde
RH, Bizet et sa femme, Edouard RH, Mme Georges RH, Isaac et Emile Pereire,
Sarah au pont Mirabeau., le père de Georges d’Eichtal.
Le
fils de Jean Jacques est Luc Crépy, Evèque du Puy :
« Le Pape
François, suite au décès de Mgr Henri Brincard, a
nommé ce jeudi 12 février
2015 évêque du Puy-en-Velay, le Père Luc Crepy,
jusqu’à présent vicaire général
de la Congrégation de Jésus et Marie (Eudistes).
Le
P. Luc Crepy a été aussi Provincial de la Province France-Afrique des Eudistes
et Président de la Conférence des Supérieurs majeurs de France (CSMF) de 2001 à
2007. Il fut également à deux reprises, recteur du Séminaire d’Orléans de 1995
à 2001 et de 2007 à 2012.
La
consécration épiscopale du Père Luc Crepy aura lieu en la Cathédrale Notre-Dame
du Puy le dimanche 12 avril à 15h. Le Père Crépy, 56 ans, sera consacré évêque
le 12 avril à la cathédrale Notre-Dame du Puy, selon le communiqué de la CEF.
Né
à Lille, il a été ordonné prêtre en 1989 pour la Congrégation de Jésus et Marie
- l’autre nom des eudistes -, compagnie qui a pour vocation première la
formation de prêtres.
Docteur
en biologie, ce théologien et ancien directeur de séminaire à Orléans était
depuis 2012 vicaire général de sa compagnie. Il rejoint au sein de l’épiscopat
français un autre eudiste, Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry.
Les
eudistes défendent actuellement à Rome la cause de leur fondateur, saint Jean
Eudes, prêtre français du XVIIe siècle attentif aux pauvres, comme «docteur de
l’Eglise».
·
"Sous la Restauration, Auguste
Wallaert-Mille (1798-1865) fonda une première filature de coton. Puis, associé
à son frère Achille Wallaert-Crépy (1801-1872), il crée en 1842 une filature de
lin, et, en 1844, une autre filature de lin et d'étoupe : ce fut le début de la
société Wallaert Frères (WF), promise à un bel avenir[1]. Son œuvre fut
poursuivie par son fils Auguste-César Wallaert-Descamps (1830-1899) qui,
associé en 1862 à son père et à son oncle, fonda un tissage de toiles à Lille
et une blanchisserie de toiles de lin à Santes. En 1866, cet ensemble fut
complété par une nouvelle filature de coton créée en association avec ses
frères Émile et Édouard, ainsi que son cousin germain Achille Wallaert. C'est
ainsi que les Wallaert furent à la tête, à la fin du Second Empire, d'un
véritable « empire du textile »."
·
On peut admirer à Lille, au n°83 de la rue
Royale, le bel hôtel particulier que fit construire Achille Wallaert-Crépy.
(Wikipedia)
Hyacinthe Omérine Danel, née le 24 juin 1841, Lille , décédée le 1er août 1912 (71 ans), modèle de la déesse de la Grand Place de Lille,
né le 10 mai 1818, Lille , décédé le 1er octobre 1905, Loos-lez-Lille (87 ans), imprimeur, président du Comité des Houillères du Nord,
conseiller municipal de Lille et de
Loos, juge au Tribunal de Commerce de Lille.
Commandeur de la Légion d'honneur
Officier de l'Instruction publique
Grand-officier du Dragon de l'Annam
Commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne)
Commandeur de l'Ordre du Christ (Portugal)
Marié
en janvier 1696, Lille, avec Marie Barbe
Desmarescaux, née en 1675, décédée le 23 mars 1753,
rue de Fives, Lille, inhumée le 23 mars 1753,
dans l'église Saint Sauveur de Lille (à l'âge de 78 ans), dont
Lille Sud
Thierry-Prouvost-蒂埃里·普罗沃 Pour vous, les princes !-为了您,王子!Manufactures Royales du
Dauphin 皇家海豚工廠
Association " Le Paris
du Nord" 協會 "北部巴黎