Quelques illustrations
de la lignée des
Flandres
La famille Danel est d'abord établie à Saint-Omer, dans la bourgeoisie de la ville. Liévin Danel vint s'installer à Lille en tant que chirurgien. Sa sœur tenait une imprimerie réputée dans le Nord qui, auparavant imprimerie royale.
les Danel - qui achètent
leur bourgeoisie en 1661 - seront imprimeurs de père en fils jusqu'à Léonard
Danel, mort en 1905. L'intégration complète à la haute bourgeoisie éclate avec
un double mariage entre les Danel et les Bigo. Ainsi, les Danel peuvent peser
plus amplement dans l'économie nordiste, et plus particulièrement lilloise,
mais aussi dans la politique.
Paul Danel, né en 1716, décédé en 1789 (à 73 ans), marié avec Albertine Daussy, née en 1729, décédée en 1794 (65 ans),
Albert Léonard
Joseph Danel, né le 3 février 1759,
décédé le 19 juin 1842
(83 ans), marchand libraire et imprimeur
sur la Grand Place à Lille,
marié le 17 août 1784 avec Marie Joseph Scheppers, née en 1764, décédée le 12 juillet 1838, Lille (74 ans), fille de Louis-Joseph Scheppers, « né le 24 décembre 1734 à Lille et mort le 2 avril 1795 à Lille, négociant et homme politique français, fils de Jean-Baptiste Joseph, marchand grossiste à Lille, bourgeois de Lille par relief du 10 septembre 1728 et de Marie Joseph Delobel. Négociant et juge à la chambre consulaire de Lille, il fut élu, le 3 avril 1789, député du tiers aux États-Généraux par le bailliage de Lille. Il vota avec la majorité réformatrice, et reparut, comme député du Nord, au Conseil des Cinq-cents, le 25 germinal an VI ; il s'y montra favorable aux idées républicaines, et fut au nombre des députés exclus de la représentation nationale à la suite du coup d'État de brumaire » Wikipedia et Marie Magdeleine Françoise Mahieu (portrait dit de Perronneau)
Dont Léonard -Paul
1786-1845 (qui suit)
Louis-Albert
1789-1875
Marie-Joseph
1791-1879
Louis -Albert Danel,
Imprimeur et fondeur de caractères (Lille, 1787 – 1875). Il se retire des affaires en 1854 pour se
consacrer à la musique. Léonard lui succède. Les vastes bâtiments dans lequel
il s’installe dans la périphérie de Lille sont de véritables usines qui
rationalisent au mieux la chaîne de fabrication des imprimés, au rythme des
ateliers (fonderie, préparation du papier, composition, clichage, lithographie,
impression, reliure et brochure) qui la composent. En 1837, il possède neuf
presses, mais les années 1840-1850 amorcent un large essor industriel. Parmi
les quarante presses typographiques que comptent les imprimeries lilloises et
les deux cent vingt ouvriers qu’elles occupent, Léonard Danel en possède vingt et une (dix-sept
presses typographiques, trois mécaniques, neuf presses lithographiques à bras
et une mécanique) et emploie cent douze ouvriers. Il dote encore son entreprise
d’une machine à vapeur de quatre chevaux, de deux laminoirs et d’une presse
hydraulique. Mais sa réussite réside avant tout dans la diversité des travaux
qu’il réalise (et pour lesquels il est également éditeur) ainsi que dans le
choix de créneaux spécialisés offrant un développement suffisamment large et
une clientèle régulière (administration, institutions, sociétés savantes,
groupes politiques), il est également le fournisseur principal des éditeurs
avec Mame et Berger-Levrault. Il se maria en 1812 avec Joséphine Bigo,
née en 1794, décédée en 1852 (58 ans).
Marie-Joseph Danel,
née le 27 août 1791,
Lille, décédée le 12 février 1879,
Lille (87 ans), mariée le 5 avril 1812,
Lille, avec Louis Dominique
Bigo, né le 20 juin 1787,
Lille, Nord, décédé le 14 mai 1876,
Lille, Nord (88 ans), propriétaire, négociant, président du conseil
d'administration de la compagnie de Courrières et des mines de Lens, maire de
Lille (1834 - 1848), Louis Bigo-Danel
est maire de Lille en 1834-1848. Louis Bigo inaugura une statue sur la place du
général de Gaulle appelée la « Grand Place » de Lille à laquelle il lui aurait
donné les traits de sa femme. D'ailleurs, il y a aussi un Boulevard à Lille portant le nom de "Boulevard
Bigo-Danel". Leur fils Louis Bigo,
industriel, filateur, sucrier, maire d'Esquermes (1857), conseiller
municipal de Lille :
« En Novembre 1855, une ville industrielle, Dominique Louis
Bigo-Tilloy, a demandé l'aide de Pasteur pour remédier à quelques erreurs qu'il
a rencontrés dans la production d'alcool à partir de la betterave à sucre.
Pasteur a accepté d'aider et a commencé à étudier le problème examiné au
microscope la fermentation du jus sucré et a constaté que quand il était
normal, étaient dans le jus de corpuscules caractéristique de fermentation de
la levure alcoolique se produit, mais quand le jus a eu Par ailleurs, d'autres
particules particulière allongée fermentation lactique également eu lieu, qui
modifient la qualité du produit final. »
Au mariage du
petit-fils de Louis Bigo-Danel, de nombreuses personnalités sont conviées comme
le roi de Belgique Léopold II ou encore Émile Zola. En effet, Émile Zola s'est beaucoup
inspiré dans son livre Germinal de la compagnie des mines de Lens (appartenant
aux Bigo, Castelyn et Tilloy).
Mines de Lens : fosse no 4 Louis Bigo ou Saint Louis
« Messieurs Bigo, Danel et autres ont, sur les indications de M.
Mathieu et postérieurement à la découverte de M. Mulot à Oignies et de M. Soyez
à l'Escarpelle, entrepris en avril 1849, un sondage à Courrières. Messieurs
Casteleynnote , Tilloy et Scrive, grands industriels de Lille, les imitent
bientôt et ouvrent, le 9 juillet de la même année 1849, un sondage no 149 à
Annay, près de Lens . Ce sondage, à la suite d'un accident, a été abandonné à
la profondeur de 151,90 mètres, après avoir atteint le terrain houiller à
143,60 mètres 1, mais sans avoir rencontré le charbon, ni ramené à la surface
des échantillons déterminant d'une manière précise la nature des roches
traversées.
Lorsque, le 5 juillet 1850, la Compagnie de Vicoigne a installé son sondage
de Loos no 195, M. Casteleyn et ses associés, émus de cette concurrence,
ouvrent un second sondage no 150 dans le bois de Lens, le 12 Juillet. Ce
sondage arrive à la houille au commencement de décembre 1850. Dès le mois
d'août 1849, après la convention intervenue entre Messieurs Bigo et consorts et
la Compagnie de Douchy, M. Casteleyn et ses associés ont conclu un arrangement
par lequel ils reçoivent un certain nombre d'actions de la Société de
Courrières en échange de l'admission dans la Société de recherches de Lens, de
Messieurs Bigo, Danel, Mathieu et autres. C'est ainsi que ces derniers sont
devenus actionnaires de Lens et ont pris part à la constitution de cette
Société, et plus tard à son administration.Après l'exécution de plusieurs
sondages heureux, Messieurs Casteleyn et consorts ne savent pas quel parti
tirer de leurs découvertes. Ils sont, sauf M. Casteleyn, étrangers aux entreprises
de mines, et ne veulent pas engager dans leur affaire les capitaux
considérables qu'exige toujours la création d'une houillère. Ils s'adressèrent
alors à la Compagnie de Vicoigne
La Société d'exploitation est constituée par acte des 11 et 12 février
1852. Des modifications sont apportées à cet acte, le 29 décembre 1855, et les
statuts arrêtés alors sont encore en vigueur en 1880. La Société est civile.
Elle prend le nom de Société des mines de Lens. Le fonds social est fixé à
trois millions, divisés en 3 000 actions de 1 000 francs chacune. Les actions
sont nominatives. Messieurs Jules Casteleyn, Scrive-Labbe et Tilloy-Casteleyn,
ayant donné tous leurs soins pour l'obtention de la concession et la fondation
de l'entreprise, ont droit de prélever 129 actions, hors et avant part, et se
les distribuent concurremment avec les 2 871 autres. Ces actions sont soumises
aux mêmes charges et conditions, et donnent droit aux mêmes avantages que
toutes les autres.
Les actions sont ainsi réparties : 582 actions pour M. Casteleyn, 295
actions pour M. Scrive-Labbe, 296 actions pour M. Tilloy-Casteleyn et 261
actions à chacun pour Désiré Scrive, François Destombes, Alfred Descamps,
Eugène Grimonprez, Auguste Descamps-Crespel, Léon Barrois, Edmond Lebon, soit un
total de 3 000 actions
Un décret en date du 15 janvier 1853 accorde à la Compagnie de Lens,
constituée par acte des 11 et 12 février 1852 et représentée par Messieurs
Casteteyn, Tilloy-Casteleyn et Scrive-Labbe, une concession s'étendant sur 6
031 hectares. Un décret du 27 août 1854, rectificatif des limites communes aux
concessions de Lens et de Courrières, ajoute à la première 157 hectares, de
sorte que la superficie soit portée à 6 188 hectares.
À la suite d'explorations par sondages au sud de sa concession du côté de
Liévin, la Compagnie de Lens obtient, par décret du 15 Septembre 1862, une
nouvelle extension de 51 hectares. La superficie totale de la concession de
Lens est de 6 239 hectares.
Enfin, en 1873, la Compagnie de Lens fait l'acquisition de la concession de
Douvrin, moyennant 550 000 francs, de 700 hectares, et un décret du 5 Mars 1875
l'autorise à la réunir à sa concession. L'ensemble des concessions est donc de
6 939 hectares.
2 Les fosses
2.1 Fosse no 1 Sainte Élisabeth ou Jules Casteleyn
2.2 Fosse no 2 - 2 bis Grand Condé
2.3 Fosse no 2 ter Alfred Auguste Descamp
2.4 Fosse no 3 - 3 bis Saint-Amé ou Amé Tilloy
2.5 Avaleresse d'Éleu
2.6 Fosse no 4 Louis Bigo ou Saint-Louis
2.7 Fosse no 5 - 5 bis Saint Antoine ou Antoine Scrive
2.8 Fosse no 6 Saint Alfred ou Alfred Descamps
2.9 Fosse no 7 - 7 bis Saint Léonard ou Léonard Danel
2.10 Fosse no 8 - 8 bis Saint Auguste ou Auguste Descamp
2.11 Fosse no 9 Saint Théodore ou Théodore Barrois
2.12 Fosse no 9 bis Anatole Deschamps
2.13 Fosse no 10 - 10 bis Saint Valentin ou Valentin Cazeneuve
2.14 Fosse no 11 Saint-Pierre ou Pierre Destombes - 19
2.15 Fosse no 11 bis Saint Albert ou Albert Crespel
2.16 Fosse no 12 Saint Édouard ou Édouard Bollaert
2.17 Fosse no 12 bis Docteur Barrois
2.18 Fosse no 13 Élie Reumaux
2.19 Fosse no 13 bis Félix Bollaert
2.20 Fosse no 14 Saint Émile ou Émile Bigo
2.21 Fosse no 14 bis Saint Ernest ou Ernest Cuvelette
2.22 Fosse no 15 - 15 bis Saint Maurice ou Maurice Tilloy
2.23 Fosse no 16 Saint Albert ou Albert Motte
2.24 Fosse no 16 bis Saint Alfred de Montigny
2.25 Fosse no 18 - 18 bis
2.26 Dès 1920, les sept puits de la Compagnie des mines de Meurchin»
Wikipedia
Mais de Léonard -Paul Danel, né le 11 novembre 1786,
Lille, décédé le 28 février 1845
(58 ans), imprimeur à Lille marié le 15 janvier 1810
avec Marie Ange Bigo,
née le 14 août 1790,
Lille , décédée le 27 mars 1814,
Lille (23 ans) , marié le 16 février 1817,
Dunkerque, avec Hyacinthe Réant,
née en 1797, Dunkerque (59), décédée en 1827 (30 ans),
seul Louis Danel donna une descendance masculine :
Léonard Paul Danel eut deux enfants du premier mariage avec
Marie-Ange Bigo:
1 Marie Ange Danel,
née le 21 octobre 1810,
décédée le 1er janvier 1858
(47 ans), mariée le 1er février 1830,
Lille , avec Auguste Descamps,
né le 5 pluviôse an XIII
(25 janvier 1805), Lille , décédé le 5 novembre 1862,
Lille (59) (57 ans), industriel, associé de la Maison Descamps l'Ainé, il reprit la société
fondée par son beau-frère Henri Delespaul ( de la lignée des Barthélémy
Delespaul) à la mort de ce dernier, et lui donna le nom de "Société
Descamps l'Aîné" (absorbée en 1967 par D.M.C.)
2 Clémence Danel,
née le 29 octobre 1812,
Lille , décédée le 27 mars 1870,
Lille (57 ans), mariée le 1er février 1830
avec Alfred Descamps,
né le 18 septembre 1806,
Lille , décédé le 9 mars 1883,
Lille (76 ans), filateur de lin à
Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps, administrateur de la Banque de
France, juge au tribunal de commerce, administrateur de la Société des Mines de
Lens, fondateur
en 1866 de l'actuel Crédit du Nord. Chevalier de la Légion d'honneur, marié le 16 février 1817,
Dunkerque, avec Hyacinthe Réant,
née en 1797, Dunkerque (59), décédée en 1827 (30 ans),
Et deux autres enfants
de Hyacinthe Réant 1797-1827 :
1 Léonard Danel,
né le 10 mai 1818,
Lille , décédé le 1er octobre 1905,
Loos-lez-Lille (87 ans), imprimeur,
président du Comité des Houillères du Nord, conseiller municipal de Lille et de
Loos, juge au Tribunal de Commerce de Lille.
Commandeur de la Légion d'honneur
Officier de l'Instruction publique
Grand-officier du Dragon de l'Annam
Commandeur de l'Ordre d'Isabelle la Catholique (Espagne)
Commandeur de l'Ordre du Christ (Portugal)
Officier de l'Ordre de la Conception (Portugal)
marié avec Omérine
Stéphanie Martin, née en 1821, décédée le 23 février 1889
(à 68 ans),
dont
Hyacinthe Omérine Danel, née le 24 juin 1841, Lille , décédée le 1er août 1912 (71 ans).
mariée le 7 juillet 1862,
Lille, avec Emile Louis Bigo,
né le 21 juin 1836,
Lille , décédé le 27 mars 1919,
Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques) (82 ans), industriel fabricant de
sucre (1848-1868), imprimeur, directeur de l'imprimerie Léonard-Danel,
Officier de l'Instruction publique
Officier de l'Ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie)
Chevalier de l'Ordre de la Conception (Portugal)
Président de la Société industrielle du Nord
Commandeur de la Légion d'honneur,
Louise Joséphine
Danel, née en 1843, décédée en 1922 (79 ans), mariée le 26 septembre 1863
avec Paul Auguste
Crépy, né le 3 septembre 1835,
Lille, décédé,
2 Louis
Danel,
né en 1819, Lille , décédé en 1879 (60 ans), imprimeur
(associé avec son frère Léonard) marié en 1843 avec Laure Bigo, née en 1824, Lille ,
décédée en 1882 (58 ans), dont
A Léon Danel,
né en 1849, décédé en 1919 (70 ans).
Marié le 5 août 1875,
Arras (Pas-de-Calais), avec Marie Rose
Brissy, née en 1854, décédée en 1926 (72 ans),
La lignée des Liévin Danel :
Céline Thiriez 1879-1960
|
Liévin Danel 1903-1970
Anne-Marie Annette Thiriez 1904-1998
|
Dont deux générations de Liévin Danel
Louise Danel, née le 4 janvier 1882,
Lille , décédée le 10 juin 1972,
Tournai (Hainaut, Belgique) (90 ans), mariée le 20 mai 1901,
Lille, avec Pierre
Valdelièvre, né le 25 juin 1876,
Lille , décédé le 9 octobre 1957,
Leschelles (02) (81 ans)
Henri Danel, décédé, prêtre jésuite.
André Danel, décédé, prêtre jésuite.
Rose-Marie Danel, Soeur Marie-Rose, religieuse bernardine.
né en 1857, décédé en 1936 (79 ans), marié avec Marthe Debuchy,
Lucien Danel. Marié avec Germaine Wastelier du Parc, descendante
d’Henry Wastelier du Parc : chevalier de la Légion d'honneur
- 1856 : conseiller de préfecture de Haute-Loire
- 1857 : conseiller de préfecture de l'Eure
- 1859 : conseiller de préfecture des Bouches-du-Rhône
- 1860 : sous-préfet de Bellac (Haute-Vienne)
- 1864 : sous-préfet de Saint-Pol (Pas-de-Calais)
Lucien
Danel, imprimeur, marié avec Claudine Delesalle, née le 13 février 1925
né en 1860, décédé en 1909 (49 ans), marié avec Elvire Rondeau
Marie Louise
Danel mariée avec Georges Malfroid,
dont
Marie Ange
Malfroid mariée avec Guy de
L'Escaille qui descendrait de Bernard
de L'Escaille
, "Homme d'armes de Charles le
Téméraire et Bailli de Houtain", lui-même descendant d'après Tarlier et
Wauters, "Histoire de la ville de Nivelles" d'Yvain de l'Escaille,
chevalier, qui intervint au mois de novembre 1286 comme arbitre dans un
différend entre les Templiers de Vaillampont et les habitants de Nivelles.
Les Petits-Fils de Léonard Danel
30ème de part bénéficiaire de 1951