Quelques illustrations de la lignée des

DASSONVILLE

Leurs armes sont d’argent à la fasce de sable chargée de trois molettes du champ, alias d’or (voir blason 1).

La mention la plus ancienne est Pierre d’Assonville, monnayeur en 1297.

Armoiries dassonville

« dans l’église Notre -Dame de Bruges se trouve la sépulture de Jean Dassonneville qui vivait au 16è siècle. Sa femme Catherine Breydel, morte en 1546, portait : de gueules à trois têtes de cheval, harnachés d’Azur (J. Gaillard, Inscriptions funéraires et monumentales de la Flandre occidentale; t 1, 2è partie). Son épitaphe est surmontée de son blason d’argent à la croix de sable accompagnée dans chaque canton de quatre feuilles de trèfle posées deux à deux (voir blason 2). Nous trouvons encore d’autres armoiries des Dassonville : d’azur au chevron d’or accompagné de trois étoiles du même (blason 3) - d’or à une coquille de gueule (blason 4) - d’argent à deux chevrons d’azur accompagnés en chef de deux étoiles du même (blason 5) - d’or au lion d’azur armé et lampassé de gueules (blason 6) - d’or au lion de gueules armé et lampassé d’azur (blazon 7) - de gueules au lion d’or (blason 8).

Gilles d’Assonneville, homme de la cour de Mons en 1407, usait d’un sceau au chevron accompagné de deux épis en chef et d’une étoile en pointe (Demay, Sceaux de la Flandre, n° 3194). Guillaume d’Assonneville était abbé de Saint-Denis en Broqueroye en 1427 et portait un écu au chef chargé d’un lion (idem n° 7160). François d’Assonneville, marchand de laines, scellait d’un écu à la fasce accompagnée de trois étoiles (idem n° 4824). Jean d’Assonneville était chanoine de Nivelles en 1430 (idem n° 6461). Jean  d’Assonleville, bailli du fief de Lanstais à Wazemmes en 1479 portait un écu au chevron accompagné d’un lambel en chef (idem n° 5297).  En 1497, Nicolas Dassonville est receveur général du Hainaut (archives départ. du Nord, B 2166).Olivier d’Assonneville, échevin de Frelinghien en 1510, scelle d’un écu au chevron accompagné de trois étoiles sous un chef au lambel (Demay, n° 2526). Guillaume d’Assonneville, juge cotier de l’abbaye de Flines à Nomain en 1520, se sert d’un écu à une étoile (idem n° 2501). En 1557, Christophe D’Assonleville, conseiller et maître des requêtes, fut chargé d’une mission en Ecosse (archives du Nord, B 2528). En 1605, un autre Christophe D’Assonleville, chevalier, seigneur de Hauteville et Bouchout, est trésorier de l’ordre de la Toison d’or.

C’en est assez pour dire que le nom était très répandu.

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L'origine du nom "Dassonville" : Le mot Dassonville veut dire « AD SUMMUM VILLA » (du sommet de la ville) ; Les Dassonville sont très répandus dans notre région de Flandre, Hainaut, Artois. Le nom de famille français Dassonville est classé comme étant d’origine ethnique. Ce terme englobe les noms qui ont pris leur source du nom de l’endroit natif du premier porteur du nom ; ils informent de quel endroit le porteur original  du nom habitait. De plus, ils peuvent renseigner sur l’emplacement exact de l’habitation du sujet. Dans ce cas, le nom de famille Dassonville identifie un originaire d’une région portant le nom Assonville, telle que retrouvée à Neuve-Eglise (Belgique), ainsi que dans la commune de Ham-en-Artois. Ce nom est composé de deux éléments, la préposition élidée « de » marquant la provenance et le mot Asson-ville du basque « as » pointe, « onem » qui se traduit « le domaine en haut, au bout de la ville ». les principales variantes du nom de famille Dassonville sont Assonleville et Dassonneville ( Family Name History). L’orthographe qu’on trouve à Lille au XIII ème siècle est d’Assomleville avec un « m » comme nous avons encore en Champagne, Somme-Py, Somme-Vesle pour Haute-Py, Haute-Vesle. Au XIV ème et XV ème siècles, nous trouvons d’Assonleville, d’Assonneville, d’Assonville, d’Hasonville, de Sonneviele, indiquant l’accentuation de la syllabe « son », mais aussi Sonneviele, Sonneville. La loi du moindre effort agissant en phonétique comme ailleurs, on supprimait la préposition. Cette première syllabe était maintenue dans de Sonneville, van Sonneville, d’Asneville, Dausonville à Courtrai, Dassonneville, Dassonville. Ne nous étonnons pas trop de cette diversité d’orthographe. C’est que, dans les circonstances solennelles où il fallait recourir à l’écriture, chacun dictait son nom à sa façon  sans penser qu’il pût y avoir nécessité de suivre une règle fixe, et le greffier, plus ou moins lettré, plus ou moins soigneux, n’attachait pas grande importance à l’orthographe. Comme ses contemporains, il considérait le son des noms sans s’embarrasser de ce que pouvait être leur aspect. De plus, beaucoup ne savaient ni lire ni écrire et ne pouvaient par conséquent contrôler si le greffier avait écrit correctement leur nom. Marie Dassonville, membre de notre famille,  mariée à Mouscron en 1654, est inscrite sur le registre paroissial sous le nom « de Sonneville ». Elle a six enfants et le registre des baptêmes écrit le nom de la mère de six façons différentes : Dassomvil (1655), Somvile (1656), Sondeville (1659), de Somvil (1660), Dassondville (1662) et enfin Dassonville (1665). Il semble que cette dernière orthographe ait prévalu sur Dassonneville vers la fin du XVII ème, comme nous le voyons aussi à Lille pour les Bernard-Dassonville, ancêtres de la famille Bernard de Lille. Jean Bernard épousa, en 1685, Marguerite Dassonville et avec l’autorisation du mayeur de Lille. Il établit des cuves pour raffiner le sucre dans les caves de la maison de sa belle-mère située sur la grand’place et portant enseigne « à la Tête d’or » voir : Généalogie Bernard. De même, l’ancêtre Jean-Baptiste Dassonville-Doultreluingne dont les enfants sont inscrits sur les registres de baptêmes : Sonneville, Sondville, Sunneville nés à Dottignies, tandis que deux enfants nés à Luingne sont inscrits Dassonville. Tous ces enfants sont décedés sous le nom Dassonville. Dans le contrat de mariage de notre aïeul, Pierre Dassonville-Penez, le père, Daniel, signe Dassonneville, tandis que le fils, Pierre, signe Dassonville. Nous trouvons aussi loin que nous pouvons remonter, nos ancêtres bourgeois de Courtrai. C’est que leur bourg natal, Mouscron, bien qu’alors essentiellement français de langue (wallon) (2), comme le prouvent ses archives des XV ème et XVI ème siècles, était une des XIII paroisses de la châtellenie de Courtrai. Courtrai, tout à fait flamand, rédigeait ses archives en langue flamande. Nous en retrouverons des traces dans plusieurs documents et noms propres de cette généalogie d’une famille wallone. Nous sommes à une frontière linguistique. Monseigneur Hautcoeur et M. le comte du Chastel, (Notices généalogiques tournais. IV, p 193), pensent que l’étymologie de Dassonville est « ad summum villea » du haut, du sommet, du son, de la villa. La villa transcrit en français ville, est un domaine royal possédé en alleu ou fief par quelque seigneur et exploité par des gens. Ce sont ces domaines qui, s’agrandissant, devinrent des bourgs (burgus) au centre desquels on bâtissait des châteaux-forts (castellum, châtel, châtellenerie). Les archives de Saint-Amand (FF 54, 30 mai 1410) notent à Rumegies près de Saint-Amand , un lieu dit « Assonleville ». Il y a dans les Pyrénées, le village d’Asson, ad summum, au sommet du haut. Les Baudry d’Asson, de Vendée, les d’Haussonville sont connus. Les registres au bourgeois de Lille ne contiennent pas moins de cinquante-huit Dassonville. Le premier registre cite Jehan Dassonleville de Fourmentraux, fils de Jehen et Gontiers Dassonneville de Gamans li asné l’aîné), qui  prirent leurs lettres de bourgeoisie « puis le Toussains 1302 », c’est-à-dire entre la Toussaint 1302 et la Toussaint 1303.La plus ancienne mention que l’on trouve du nom de Dassonville est de 1218, année où Elisende d’Assonville, prieure de l’abbaye cistercienne de la Brayelle ou d’Annay, près de Pont-à-Vendin, devint la première abbesse de Notre-Dame des Prés à Douai (Gallia christiana, t 3, col 457 - Le Glay, cameracum christianum p 321).

Le père Martin l’Hermite cite le fait dans son naïf langage : Une croix de pierre, près du fleuve, hors la ville, marque à présent (en 1638) le lieu où les religieuses commencèrent à bastir une chapelle à la Reyne des Anges,  aussi tost que Sa Sainteté leur donna permission de prendre le voile et l’habit de Cisteaux. Quantité de filles se vint joindre et voüer à la chasteté éternelle, à qui la libéralité des bons chrétiens ne manqua pas d’y contribuer de belles possessions pour leur nourriture et appui du culte divin. L’on vid  bienstost sur pieds, un monastère auquel les Prez d’alentour donnèrent le nom, l’an 1218. Et l’abbaye d’Asney leur fournit une abbesse très accomplie en perfection religieuse, nommée Elissende d’Assonville (Histoire des Saints de la province de Lille, Douay, Orchies, avec la naissance, progrès, lustre de la religion catholique en ces Chastellennes - Douay, Bardon, 1638 in 4°). Un peu plus tard, nous trouvons le même nom cité dans le cartulaire de l’église collégiale de Saint-Pierre de Lille où il est question de Reniaume d’Assomleville, échevin d’Aleux en 1245 (Mgr Hautcoeur, cartulaire de l’église collégiale de Saint-Pierre de Lille, t. 2 p 1095 - dans les mémoires de la société d’études, t. 2). Les plus vieilles archives de Courtrai, nous montrent un de nos aïeux, né à Mouscron, bourgeois de Courtrai en 1447, Pierre Sonneviele (Rég. Pup t. 14). Dans ses notices généalogiques tournaisiennes, t 4, page 192 - 193, le compte du Chastel cite « noble écuyer Robert Dassonville qui épousa en 1473 Jeanne de la Howarderie, fille de Jacques du Chastel dit Houart ». Le tome 1er du même ouvrage contient (p 135), une généalogie des d’Assonleville, d’Assonneville, d’Assonville, seigneur d’Hamblain, Biaches, La Cousture, Patouval etc, au 15è, 16è et 17è siècles. http://www.dassonville.be/Genacceuil/Genealogie.htm.

Fileurs de père en fils, les membres de la famille Dassonville, originaires de Mouscron en Belgique, s' installent à Tourcoing en 1806. En 1871, Emile Dassonville érige une filature rue Notre-Des-Anges, qui deviendra bientôt la rue d' Austerlitz. La succession, vers les années 1895, se fera au bénéfice de deux de ses neveux qui fonderont la SNC Legrand et Cie. Un tissage est édifié en 1913 à côté de la filature. La guerre intervient et c' est en 1920 que la société reprend ses activités sous l' appellation Usine de la Blanche-Porte. C' est alors que Joseph Legrand imagine un nouveau mode de commercialisation du linge de maison : la vente par correspondance. Par le biais d' encarts publicitaires dans la presse, mettant l' accent sur la qualité de ses produits et l' économie réalisée par ce mode de distribution, l' entreprise fait flores. En 1922 la firme devient la SA des Usines de la Blanche-Porte Legrand et Cie. En 1924, quelques 500 dépôts en France permettent à la clientèle de s' approvisionner. L' usine est agrandie en 1926 et 1930 par l' architecte J-B Maillard. L' entreprise exporte ses produits vers l' Afrique et l' Amérique du sud. Elle est reprise dans le même temps par les neveux de M. Joseph Legrand, les frères Wibaux. Ceux-ci se séparent. Théodore Wibaux puis sa veuve, Gabrielle Wattinne, reprennent la direction de la société. Par la diversité toujours croissante des produits proposés, une logistique irréprochable, ainsi que l' alliance réalisée en 1983 avec "Les Trois Suisses Internationales", les Usines de la Blanche-Porte ont su traverser jusqu' à nos jours les séismes qui ont ébranlé l' industrie textile.  Un puits est foncé en 1888 à une profondeur de 141 m. Sources: - personne: A.Brabant (J.H.Favre) +Sisyphe Base Roglo

 

Daniel Dassonville +1691 &
Barbe Marlière 1625-1668
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Pierre Dassonville +1725 &1669
Marie Pene +1707
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André Dassonville 1680-1752 &1721
Marie-Anne Thérèse Mullier 1700-1770
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Jean-Baptiste Joseph Dassonville 1737-1828 &1768
Suzanne Joseph de Myttenaere
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Alexis Joseph Dassonville 1773-1833 &1798
Louise Victoire Piat 1772-1844
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      Dont les trois branches :

Les Henri Martial Dassonville,

le 17 janvier 1806, Tourcoing , décédé le 6 mars 1877, Tourcoing (71 ans), marié avec Justine Louise Leplat

 Joseph Marie Justin Carlos Dassonville, né le 7 mars 1878, Tourcoing,  décédé le 16 mars 1944, Lille (66 ans), religieux de la Compagnie de Jésus.

Georges Emile Louis Dassonville, né le 30 décembre 1879, Tourcoing,  décédé le 30 juin 1962, Buga, Colombie (82 ans), religieux rédemptoriste.

 Joseph Marie Justin Carlos Dassonville, né le 7 mars 1878, Tourcoing,  décédé le 16 mars 1944, Lille (66 ans), religieux de la Compagnie de Jésus.

Georges Emile Louis Dassonville, né le 30 décembre 1879, Tourcoing,  décédé le 30 juin 1962, Buga, Colombie (82 ans), religieux rédemptoriste.

Philippe Dassonville,  marié avec Régine Bouly de Lesdain, Les Bouly de Lesdain sont une ancienne famille bourgeoise de Condé-sur-Escaut en Flandre, où elle est connue dès le XVII° siècle. Elle possédait à cette époque le terre de Lesdain dont elle a conservé le nom. D.Thuret (Famille Johnston)

bouly_de_lesdain

Georges Dassonville, né le 23 mars 1911, Tourcoing, décédé le 1er août 1991 (80 ans),  marié  en décembre 1933 avec Madeleine du Brusle de Rouvroy, d’une famille, seigneur de Brebières, seigneur de Rouvroy et de Terrifossé, co-seigneur de la Motte lez Acheville, D’une famille illustrée par des Avocat, conseiller à la Cour Royale de Douai,  notaire, docteur en droit, colonel d'infanterie, sociétaire des Artistes Français etc

Les Henri Dassonville 1808-1903 avec les Henri, les Louis, les Carlos

Alain Dassonville, né au château de Plomb (Manche), ingénieur agronome, officier des Haras Nationaux, directeur régional de l'Agriculture, marié en 1977, Paris, avec Nicole Danguy des Déserts, petite fille de Henri Danguy des Déserts, Lieutenant-colonel, d’une lignée d’hommes de loi et de notaires, originaire de Bretagne "d'argent au chevron d'azur accompagné en chef, à dextre, d'une fleur de lys, et en pointe d'une rencontre de cerf, le tout de gueules" (Armorial de 1696). La descendance, à partir d'Alain DANGUY, est traitée par Frotier de La Messelière, Filiations Bretonnes, t. 2, p. 99/10

Alice Dassonville, née en 1985, fiancée en septembre 2010 avec Gabriel des Vallières, arrière petit fils de Pierre des Vallières, Général de brigade,  ESM Saint-Cyr, promotion du Grand Triomphe, Commandant la 151° division d'infanterie, il est un des quatre officiers généraux tués durant le conflit 14-18, descendant de Pierre-Sulpice Lefebvre-Desvallières,    Issu d'une vieille famille de bourgeois parisiens. Ancien avocat.Capitaine de la garde nationale (Paris) Succède à son père en tant qu'administrateur des Messageries Nationales (ex-Royales) constituées le 19 Thermidor An 6 = 6 Aout 1798.Fondateur des Messageries Maritimes en 1852, (directeur de 1852 à 1859) ; Famille de bourgeois de Paris. Acquisition de la particule récente.   Dévoué à tous les gouvernements : Louis-Philippe, publique de 1848 et Napoléon III.Maire de Ville d'Avray (Seine-et-Oise-France) pendant 24 ans (de 1836 à 1860) il fit numéroter les maisons, établir les premiers trottoirs et le service des eaux, ouvrir le bureau des Postes (1840), la nouvelle mairie et de nouvelles écoles.Cette commune lui dédia le "chemin Desvallières".Hôtel particulier rue de Provence.Maison de campagne à Ville-d'Avray.Sources:- personne: C. Patrouix (base "sxm" d'Eric Dubois-Millot).

Vallieres

Hervé Dassonville, né à Paris XV,  marié  en 1973, Eguilles, 13, avec Elisabeth Blaudin de Thé, fille de Bernard, Colonel, Ancien élève de l'École Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion 1939-1940 , ESM Saint-Cyr, promotion de l’Amitié Franco-Britannique, descendant au XVII° d’un notaire royal et procureur fiscal à Poiseux (Nièvre).

Jean Dassonville, abbé.

Descendance féminine de Louis Joseph Dassonville 1811-1878

Descendants de Daniel Dassonville

 

Jusqu'à la 7e génération.

Daniel Dassonville, décédé le 19 août 1691, Mouscron (Belgique).
Marié avec Barbe Marlière, née en 1625, décédée en août 1668, Mouscron (Belgique) (à l'âge de 43 ans), dont

 

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