Quelques illustrations de la lignée des

D’Elhougne

Blason-d-Elhougne

François Henri Jules PROUVOST, avocat à la Cour de Bruxelles &  Julia Adrianne Aletta d'ELHOUGNE,

Fils de Pierre Constantin PROUVOST, manufacturier , tisseur de coton, officier de la Garde Nationale &  Augustine Constance GROSSEMY

 Eurent Georges Jules Augustin PROUVOST 1842-1901

avocat ,

conseiller à la Cour d'Appel d'Amiens,

lieutenant des Gardes Nationaux

Marié le 16 août 1872 (divorcés) avec Marie Lucie Pauline de MAILLY

D’ELHOUNGNE François (1815-1892)

Biographie

Interventions sessions 1843-1844, 1844-1845, 1845-1846, 1846-1847, 1847-1848

D'ELHOUNGNE François, Ferdinand, né en 1815 à Klundert (Pays-Bas), décédé en 1892 à Gand.

Libéral. Elu par l'arrondissement de Gand de 1843 à 1852, de 1866 à 1870 et de 1878 à 1886.

BIOGRAPHIE

(Extrait de Nationaal Biographisch Woordenboek, Bruxelles, 1966, tome II, col. 194-201, traduction)

« ELHOUGNE François, Ferdinand, Homme politique, bourgmestre, ministre d’Etat, représentant et avocat.

Né à Klundert (Brabant septentrional, Pays-Bas) le 24 décembre 1815 et décédé à Gand dans sa maison de Sint-Janstraat le 27 mars 1892. Fils de Jean François et Arlette van Heukelom. Marié à Gand le 15 août 1850 avec Ysaline Zoé Françoise Gérard. Neveu de Antoine François Marie d’Elhougne, membre du Congrès national et représentant de l’arrondissement de Louvain.

Très tôt, d’Elhougne quitta son lieu de naissance pour s’établir à Gand le 10 mai 1827 (après un passage à Ath) avec sa belle-mère. Son père vint les rejoindre en 1828 (il était avant à Breda) et s’y établit comme libraire. D’Elhougne obtint son diplôme de docteur en droit le 4 août 1835 et s’inscrit au barreau gantois en 1841. Nous sommes mal renseignés sur cette période 1835-1841. Sa carrière parlementaire débute le 14 juin 1843 : il a alors 28 ans et est élu comme représentant de l’arrondissement de Gand à l’occasion d’une élection partielle. Il va rester membre de la Chambre jusqu’au 8 août 1852. En 1846-1847 il renonce à son étiquette de vieil-orangiste et devient membre du tout nouveau parti libéral ; il devient également membre fraternel de l’Association Libérale Gantoise (Gentse Liberale Associatie), dont il devient vice-président, avant de devenir président puis président d’honneur, fonction à laquelle il ne renonce qu’à quelques mois de sa mort, pour des raisons de santé. Tout un temps il travailla également au « Journal de Gand », qui durant des années fut le porte-voix de l’association libérale gantoise. En 1849, il aurait été le co-organisateur des « ateliers de charité » dans les Flandres. Il siégea à nouveau à la Chambre du 12 juillet 1866 au 14 juin 1870 et à nouveau du 11 juin 1878 au 8 juin 1886. Toen hij vernam dat hij in de onder-comités van de Gentse Liberale Associatie minder stemmen, bekomen had dans zijn collega’s, weigerde hij zich nog verder kandidaat te stellen.  Quelques mois plus tard, à l’occasion de l’élection de la vice-présidence de la Chambre, il n’obtint que 19 voix contre 62 pour son concurrence De Lantsheere.

Déjà bien auparavant, il devait être considéré comme un homme de pouvoir par ses collègues, puisque dès 1845, soit deux ans à peine, après son élection à la Chambre, il était question de lui confier un portefeuille ministériel. Il ne fit jamais partie d’un cabinet ministériel toutefois mais fut désigné, à sa grande surprise, ministre d’Etat le 3 octobre 1881. d’Elhoungne fut aussi un membre éminent de la loge franc-maçonne gantoise « Les vrais amis » qui, sous la conduite de Vervier et lui-même, fut un grand centre d’animation.

 

Le 15 janvier 1882, il succéda à l’avocat Metdepenningen en étant élu président de la société d’orientation libérale « La Concorde, fondée en 1809. D’Elhoungne enfin refusa d’être enterrer avec les honneurs militaires auxquels son titre de ministre d’Etat lui donnait droit.

 

Le travail parlementaire de d’Elhougne est impressionnant. De 1844 à 1847 il fut membre de la commission des naturalisations et de 1847 à 1849 il fit partie de la commission des finances. Il fut également rapporteur de plusieurs sections centrales, notamment celles relatives à la modification des tarifs de douane (1845-46), l’augmentation de l’impôt foncier (1847-1848), l’expropriation pour cause d’utilité publique (1866-1867), la réforme des listes électorales, les droits d’enregistrement sur les transactions immobilières et les dons entre vifs (1868-1869), et en 1878-1879 le projet de loi modifiant la loi sur l’impôt personnel et la coordination des lois électorales. Enfin, il fut rapporteur de la commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi portant création de la commune De Pinte et, en 1880-1881 dans la commission pour l’adresse en réponse au discours du trône.

En matière militaire, il s’opposa au budget de la guerre et protesta à plusieurs reprises contre les dépenses militaires excessives et les augmentations du contingent. Il était d’avis qu’une garde civique correctement organisée était préférable à l’armée pour assurer le maintien de l’ordre intérieur. Néanmoins il se prononça aussi pour une réorganisation des forces armées dans le sens d’une plus grande efficacité, pour les forts anversois et préconisa le système de loterie à celui d’un système militaire basé sur le volontariat.

Il défendit les droits de l’Etat en matière d’enseignement. En 1879, au plus fort de la guerre scolaire, il appuya la réforme de la loi de l’enseignement primaire du 23 septembre 1842 qu’il accusait d’être une arme aux mains du clergé et accusa celui-ci d’intervenir dans les élections : en outre, il soutenait toute mesure ayant pour objet de restreindre la puissance temporelle du clergé dans les écoles communales de la campagne.

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1843-1844

(00) Vérification de ses pouvoirs en tant que membre de la chambre (élection contestée) (15/11/1843, 16/11/1843)

(01) Sanctions aux infractions en matière de police de la voirie (29/11/1843)

(02) Aliénation de la forêt de Chiny (11/12/1843, 19/01/1844)

(03) Impôt sur le sel (23/12/1843)

(04) Soutien étatique à l’industrie linière et paupérisme dans les Flandres (23/01/1844)

(05) Canal de Bruges à Ostende et canal de Terneuzen (23/02/1844)

(06) Partage de la dette belgo-hollandaise et canal de Terneuzen (12/03/1844)

(07) Pensions des fonctionnaires de l’Etat, de leurs veuves et orphelins (19/03/1844, 20/03/1844)

(08) Mode définitif de nomination du jury universitaire (29/03/1844)

(09) Droits d’entrée sur les vins français (4/05/1844)

(10) Conclusions de la commission d’enquête parlementaire (commission « de Foere ») et système des droits différentiels. Droits d’entrée sur le sucre (1/06/1844, 8/06/1844), examen de capacité des marins belges et écoles de navigation (10/06/1844), encouragement à la construction de navires belges, à la marine transatlantique à voiles, à l’établissement de comptoirs commerciaux (11/06/1844)

INTERVENTIONS AU COURS DE LA SESSION 1844-1845

(01) Adresse en réponse au discours du trône (26/10/1844)

(02) Société de colonisation de Santo-Thomas (Guatemala) (29/11/1844)

(03) Droit pour l’administration de transiger (30/11/1844)

(04) Traité de commerce et de navigation avec le Zollverein (05/12/1844, 14/12/1844, 21/12/1844) ; application de la loi sur les droits différentiels (notamment en ce qui concerne le bois et le bétail), responsabilité du gouvernement belge (12/12/1844, 13/12/1844), relations avec la France (21/12/1844)

(05) Pétition des marchands de café d’Eecloo (01/02/1845)

(06) Traitements des commissaires d’arrondissement (06/02/1845)

(07) Utilité d’un chemin de fer de Gand à Bruxelles passant par Alost (11/03/1845) ; exportation du savoir-faire ferroviaire belge (12/03/1845)

(08) Industrie sucrière (12/03/1845, 15/03/1845)

(09) Entrepôt d’Anvers (remplacement du bois par le fer dans les constructions civiles) (14/03/1845)

(10) Poste aux chevaux et services de transport en dehors du chemin de fer (04/04/1845, 22/04/1845)

(11) Organisation de l’armée. Etat-major et troupes du génie (17/04/1845, 18/04/1845)

(12) Prise en charge par l’Etat des communications trans-Manche (22/04/1845)

(13) Chemin de fer de Tournai à Jurbise et principe des concessions ferroviaires au regard de l’intervention directe de l’Etat (26/04/1845) ; tarif des péages (29/04/1845)

(14) Chemin de fer dans la vallée de la Dendre. Procédure d’adjudication des concessions ferroviaires,  principe des concessions ferroviaires au regard de l’intervention directe de l’Etat (08/05/1845)

(15) Chemins de fer dans la Flandre occidentale (embranchement à Thielt) (09/05/1845 soir)


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