Quelques illustrations de la lignée des

Descamps

Blason-Descamps

Armes: "De gueules à trois gerbes de blé d'or, 2 et 1".

Importante famille de l'industrie textile du Nord de la France, originaire de Tourcoing.

Elle remonte à Jean Descamps, Jean Descamps, anobli  en avril 1426 (Ms. fr. 31.838. Anoblissements enregistrés en la Chambre des Comptes de Lille depuis l'an 1424, fol.9)

Parlons tout d'abord du peintre Guillaume Descamps:« Guillaume-Désiré-Joseph Descamps, est un peintre et graveur français né à Lille en 1779 et mort à Paris en 1858.

Élève de François-André Vincent, Guillaume Descamps obtient le prix de Rome en 1802 et voyage en Italie où il devient le peintre de cour du Prince Murat à Naples. Descamps a réalisé des peintures, des gravures, des lithographies, traitant de sujets variés, qu'il s'agisse d'histoire, de thèmes religieux, de portraits ou de paysages. Parmi ses tableaux les plus connus on peut citer :

    Les femmes de Sparte (Palais des Beaux-Arts de Lille), 1808.

    Le martyre de Saint André (Église Saint-André de Lille).

    La conversion de Saint Augustin (Église Saint-Eustache de Paris).

    L'apothéose du Cardinal Tomassini (Basilique San Martino ai Monti de Rome) » Wikipedia

 « Hautefeuille, 3o, On a de cet artiste : Prométhée sur le mont Caucase, tab. de 7 p. sur 5, exp. en 1814 ; Achille recevant les ambassadeurs d'Agamemnon, 4 p. i sur 3 J ; Vespasien condamnant Sabinus à mort; Cornélie et ses enfans, 8 p. sur 1o; Ivapothéose du cardinal Tomassini, tab. que l'on voit à San Martino de Monti, à Rome ; Les femmes de Sparte engageant leurs maris et leurs enfans à résister à l'armée de Pyrrhus, tab. de 18 p. sur 13, exp. en 18o8 et en 1814. On le voit aujourd'hui à l'Hôtel de Ville de Lille. Achille conduit par Minerve jette l'épouvante parmi les Troyens, 8 p. sur 5; Un plafond représentant la Vertu conjugale réunissant l'Amour et la Concorde ; Portrait en pied du ministre Salicetti, 5 p. sur 7; décore les appartemens du château royal de Portici, près de Naples; Portrait en pied du duc de Feltre, ancien ministre de la guerre, 6 p. .{. sur 4 p. i (M. d. R.), exp. en 1817, aujourd'hui dans la salle du Conseil de l'Hôtel des Invalides; La conversion de St. Augustin recevant la bénédiction de St. Ambroise, 9p. sur6 (P.), exp. en 1819, décore la chapelle de St.-Ambroise dans l'église de St.-Eustache; Le martyre de St. André, 2o p. sur 14, exp. en 1822. Ce tableau est placé au-dessus du maître-autel de l'église de St.-André, à Lille. Portrait duroi de Naples; Le roi Joachim distribuant des récompenses aux blessés , à bord de la frégate La Cérès, après le combat du 27 juin 18o9, 7 p. sur 5. Ce tableau, qui orne la galerie du château de Portici, a été exp. à Naples en 181o, et gravé par l'auteur en 1811; Départ des troupes napolitaines pour le siége de l'île de Caprée, 7 p. sur 5 ; aujourd'hui dans le palais de l'Amiranda, à Naples; Quatre grands paysages; Vues prises dans les environs de

Pestum ; Portrait du major Wolf ; Portrait du général baron Soye, grand. nat.; L'Assomption de la Vierge, 7 p. sur 5; aujourd'hui dans la chapelle de l'hôpital de Lille; Le Baptême deNotre-Seigneur, 13 p. sur 1o (Eglise de St.-André, à Lille) ; Vénus, accompagnée par les Grâces, se faisant connaître à Hélène, qu'elle ramène à Pâris , 6 p. sur 4 p. 6 po., exp. en 1819 ; La mort d'Abel, 7 p. sur 5 |; ce tableau a passé en Angleterre; Six sujets de la fable de Psyché, gravés à l'eau-forte en 1812. Cet artiste a obtenu deux méd. à l'Académie de Lille, en l'an IV ; une méd. d'argent en 1818; une méd. d'or en 182o; le 2e g. p. en l'an XI; plusieurs autres méd. et le prix du concours de Rome. » Dictionnaire des artistes de l'école française au XIX. Siècle, par Charles Gabet, Michel Hyacinthe Deschamps

 

descamps-guillaume-desire-joseph

L'Osservatorio di Napoli; 2) Colonna a Brindisi

descamps-guillaume-desire-joseph

Jeunes amoureux lisant une lettre devant Naples 1812

 descamps-guillaume-desire-joseph

Henri Jacques Guillaume Clarke 1817

descamps-guillaume-desire-joseph

Portrait d'homme en grand uniforme de hussard", toile. 73,5 x 60 cm. Signée et datée en bas à gauche "G. DESCAMPS 1813"

Comtesse de Remusat, Guillaume Descamps

Comtesse de Remusat, 1813, 54.5 x 47.5

descamps-guillaume-desire-joseph

DESCAMPS Guillaume (1779-1858) (attribué à). "Portrait de Marguerite Duchâtel de la Trémoille", toile d'origine. 62 x 51 cm. Au revers du cadre une inscription "Melle d'Hervilly très pressé".

Guillaume Désiré Joseph DESCAMPS (Lille 1779 - Paris 1858)

Portrait de femme Toile 57 x 49 cm Signé et daté en bas à gauche G. Descamps 1835

 


Pierre Joseph DESCAMPS 1707-1741
&1726 Marie Antoinette HERRENG 1699-1770

|




|

 

|

Jean DESCAMPS
& Claire SALENGRE

 

Philippe Louis Joseph DESCAMPS 1735-1794
&1770 Louise Henriette MUYS 1749-1831

|

 

|

Guillaume DESCAMPS 1779-1856

 

Auguste Joseph DESCAMPS 1777-1856
&1804 Marie Adélaïde ANGILLIS 1779-

 

La lignée :

Jean DESCAMPS, maître filtier,
&/1648 Isabeau MORTELECQ

|

Thomas DESCAMPS †1698
& Marie VANDERWARD †1699

|

Jean Augustin DESCAMPS 1675-
bourgeois de Lille, & Marie BOURGOIS

|

Pierre Joseph DESCAMPS 1707-1741
&1726 Marie Antoinette HERRENG 1699-1770

|

Philippe Louis Joseph Descamps 1736-1793, banquier, ep Louise Henriette Muys 1749-1831

exécuté le 22 fructidor an II (8 septembre 1794), Lille, banquier, maire de Bouchons.

|

Auguste Joseph Descamps 1777-15/7/1862, filateur de lin, fabricant de fil à coudre, négociant filtier; membre de la Chambre de Commerce de Lille, marié à Marie-Adélaïde Angillis le 5 pluviose an VIII, née en 1779 à Menin (département du Lys) 9/1/1834, 5 enfants.-


D’où

Branche ainée : Auguste Joseph Descamps 1805-1862

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Descamps-auguste_joseph.

, négociant, 11 rue des jardins à Lille , industriel, filateur de lin, conseiller municipal de Lille, né le 5 pluviose an XIII à Lille (1805), décédé le 5/11/1862 à Lille marié le 1/2/1830 à

Marie Ange Danel 1810-1858 : 10 enfnats dont

Les Ange Descamps

Descamps-Ange

le 12 septembre 1831, décédé le 13 juillet 1895 (63 ans), associé de la maison "Descamps l'Aîné"; administrateur du Crédit du Nord,  marié le 24 avril 1859 avec Émilie Mulot.

André Auguste Descamps, né le 14 novembre 1887, Paris, décédé le 23 août 1928, Lyon (Rhône) (40 ans), agriculteur, marié       le 28 décembre 1912 avec Isabelle Bellet de Tavernost

Olivier Descamps, né à Tunis, Tunisie, sculpteur, marié en 1942, Toulon (Var), avec Jacqueline Badord.

Cela va faire quatre ans qu'il est mort maintenant.
Son œuvre est dans son atelier rue Serpente où il y a les bronzes et les maquettes. Les grandes sculptures sont au Domaine des Tours à Draguignan où nous avons travaillé la moitié du temps.
Nous avons vécu ensemble 63 ans. J'ai connu Olivier le jour de ses 20 ans.J'étais à l'école des Beaux-Arts à Toulon, j' ai vu entrer un très beau garçon et il est venu en atelier de sculpture. Puis nous nous sommes mariée l'année suivante, en 1942, et nous avons eu trois enfants.
Tout en continuant notre travail de sculpteurs, nous avons vécu 17 ans à la campagne en Provence où il a planté des oliviers, des vignes et a fait son vin.
Pendant touts ces années, Olivier n'a cessé de rechercher de nouveaux matériaux pour faire évoluer son travail. En 1960 nous sommes venus à Paris où, très vite, nous avons collaboré avec des architectes.
Après, Olivier a eu un atelier rue Mazarine, puis rue Serpente où à partir de 1970 on organisait des expositions de groupe et des expositions individuelles de sculpteurs .
Olivier m'a toujours poussée à continuer la sculpture et j'ai toujours admiré tout ce qu'il faisait ...
Jacqueline Badort-Descamps

Marguerite Marie Andrée Julie Descamps, mariée en 1920 avec Jean Delame Lelièvre, mariée avec Laurent de Tenaille.

Émile Louis Maurice Descamps, né le 14 avril 1865, prêtre, vicaire général à Lille (1913), prélat du pape (1920), doyen du chapitre cathédral et protonotaire apostolique.

Julie Descamps, née le 2 juillet 1868, décédée en 1963 (95 ans), mariée le 31 janvier 1888, Lille, avec Julien Thiriez, né le 16 octobre 1863, décédé le 16 février 1933 (69 ans), filateur de coton et filtier à Lille, associé des Ets "J. Thiriez père & fils", administrateur de la Compagnie de Béthune.

 

Les Édouard Descamps

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Descamps-Edouard

le 16 septembre 1837, Lille, décédé le 5 février 1914, Lille (76 ans), filateur de lin, associé de la maison "Descamps l'Aîné",  marié le 25 août 1860, Lille, avec Louise Pauline Joseph Fauchille.

Pauline Descamps, née le 4 juin 1861, Lille, mariée le 24 avril 1884, Lille, avec Paul Liagre, né le 13 mars 1860, décédé le 26 avril 1908 (48 ans), agent de change près la Bourse de Lille,

Marcel Descamps, né le 21 février 1893, Lille, décédé en 1962 (69 ans), filateur de lin, associé de la maison "Descamps l'Aîné", président du tribunal de commerce de Lille.  marié à Lille , avec Simone Wallaert

Bernadette Descamps, née à Lille , mariée avec Olivier Desforges, créateur du linge de maison "Olivier Desforges",

Élisabeth Descamps, née le 9 juin 1895, Lille, décédée le 11 mars 1981 (85 ans) (filleule: Odile Chartier 1952-), mariée le 9 juillet 1914 avec Dominique Roquette, né le 11 novembre 1891, Lille, décédé le 8 janvier 1952, Paris (60 ans), industriel,

Pierre Descamps, né le 28 juillet 1901, Lille, ingénieur IDN; gérant de bonneterie; ingénieur au Crédit du Nord,  marié le 30 avril 1931, Lille, avec Marie Rose Agnès Louise Danel, née le 27 octobre 1909, Lille, dont

Joël Descamps, né à Lille , décédé en 2009 (75 ans), directeur d'atelier chez Prouvost-Masurel,  marié en1958, Lille, avec Christiane Béhaghel.

Behaghel-Descamps

Henri Descamps, né le 19 octobre 1863, Lille, décédé le 1er avril 1928, Lille (64 ans), Saint Cyr 1883, Chevalier Légion d’honneur 27/12/1916, Chef de bataillon, maire de La Neuville-en-Phalempin; PDG des Ets Sarrasin, président de la Caisse Familiale de la Métallurgie de Lille,  juge au Tribunal de Commerce de Lille 1910-1914, 1919-1924,  marié  le 11 juin 1889, Douai , avec Louise Deneubourg 1868-1936, 4 enfants

-Suzanne Descamps née le 26 janvier 1890 décédée le 16 décembre 1980, mariée à Henri Mulliez décédé le 19 janvier 1848.

-Geneviève Marie Joseph Descamps, née le 3 mars 1892, Dunkerque, décédée le 23 avril 1974 mariée le 15 septembre 1930, Lille, avec Robert d'Halluin, né en 1887, décédé en 1975 (88 ans), ingénieur électricien à Roubaix.

-Cécile Descamps, née le 9 avril 1895, Lille, décédée le 7 mars 1988, La Chapelle-d'Armentières (92 ans), mariée le 21 novembre 1917, Sèvres (92), avec Louis Jeanson, né le 11 février 1894, Armentières , décédé le 6 avril 1983, Armentières (89 ans), fabricant de toiles à Armentières (Ets Charles Jeanson).

-Michel Descamps, né le 3 mars 1898, Chambéry (Savoie), décédé en 1957, Lille (59 ans), industriel métallurgiste à Lille; PDG des Ets Sarasin, 4 rue Charles Quint à Lille, ancien président de la Chambre syndicale métallurgique de Lille, juge au tribunal de commerce de Lille,  marié le 5 juin 1923, Loos , avec Mathilde Antoinette Hyacinthe Scrive-Loyer, 6 enfants.

-Francine Descamps, née à La Madeleine, mariée en, Loos avec René Bigo, maître imprimeur à Loos, administrateur des Ets "Les petits-fils de Léonard Danel".

-Henri Descamps, né à La Madeleine , industriel métallurgiste à Lille; administrateur des Ets Sarasin, président du tribunal de Commerce de Lille puis de Douai, Chevalier de la Légion d’Honneur 1993, Officier de l’Ordre National du Mérite, marié  en 1947 à Lille , avec Marie-Émilie Hanicotte, 6 enfants

-Guy, 22/1/1927 né à La Madeleine marié 21/5/1949 à Susy Bourgeois 23/11/1926 - 22/6/1998. Agriculteur Éleveur, 4 enfants.

-Stéphane 29/5/1929 né à La Madeleine Marié 18/10/1952 à Agnès Herlin 5 enfants.

-Denis 27/12/1931 né à Loos. Ingénieur de l'Institut national polytechnique de Grenoble, marié le 24/7/1957avec Jacqueline Thébault 3 enfants.

-Régis 21/5/1935, Marié 30/12/1961 à Marie Élisabeth Paillieux, 24/1/1935 – 30/1/2009, 3 enfants.Denis Descamps, né à Loos , ingénieur de l'Institut national polytechnique de Grenoble,  marié avec Jacqueline Thebault

Claude Descamps, né le 20 février 1899, Lille, décédé en 1984 (85 ans), vice-président, président, puis administrateur de la Société F. Beghin;président d'honneur du Crédit du Nord; administrateur de L'Abeille S.A..
 marié le 5 février 1921, Thumeries , avec Jenny Béghin, née le 24 septembre 1899, Thumeries , dont

Patrick Descamps, né le 5 janvier 1922, Thumeries , tué le 24 août 1944, Savigny-sur-Orge, Essonne (22 ans), caporal, chef de char léger au 501ème régiment de chars de combat, Division Leclerc.

Jacqueline Descamps, née le 25 juillet 1923, Thumeries , décédée le 22 novembre 1995 (72 ans), mariée le 10 mai 1946, Pont-Saint-Pierre (Eure), avec Eymeric, vicomte de Pelleport-Burète (5e), né peut-être en 1921, décédé le 19 octobre 2007, inhumé le 24 octobre 2007, Labrit (Landes) (peut-être 86 ans), Hospitalier de Notre-Dame de Lourdes, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945 - TOE, ancien de la 2e DB - 501 RCC, directeur de la Société Beghin & Cie.

La lignée:

Pierre, vicomte de Pelleport 1773-1856

baron Pelleport et de l'Empire (4 janvier 1811), vicomte de Pelleport (1er, 15 février 1823), Pair de France , Colonel au 18ème de ligne (1809) ; général de brigade (1813) ; général de division (1823) ; Lieutenant général (1823), conseiller général de Bordeaux et de la Haute-Garonne ; membre du Conseil supérieur de la Guerre (1823 à 1841) ; commandant supérieur de la Garde Nationale de Bordeaux ; 62 ans de services militaires, 20 campagnes, 17 blessures ; grand-officier de la Légion d'honneur ; commandeur de Saint-Louis ; chevalier de St Ferdinand (4ème classe), de la Couronne de Fer et de la Réunion ; conseiller général de la Haute-Garonne et conseiller municipal de Bordeaux ; nom inscrit sur l’Arc de Triomphe. Pierre Pelleport fut général de division. Grièvement blessé à Eylau en 1807, il servit plus tard dans les armées de la Restauration et fut nommé à la Chambre des Pairs en 1841. Il entra au service comme soldat dans la levée en masse de son département, et fit dans ce corps les campagnes des Pyrénées-Orientales, pendant lesquelles il fut promu au grade de sous-lieutenant. Il passa ensuite dans le 18e de ligne où il devint général de brigade. Il fit les campagnes d'Italie, d'Égypte, fut blessé sous les murs de Saint-Jean-d'Acre, et fait capitaine à Aboukir. Il fut de la première promotion de la Légion-d'Honneur, fit les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne; il gagna à Iéna les épaulettes de chef de bataillon, et une riche dotation à Eylau où il avait reçu plusieurs blessures. Colonel à Essling, il se distingua encore à Wagram et à Znaïm, et y gagna la croix d'officier et le titre de baron avec une nouvelle dotation. En Russie, il combattit sous les ordres de Ney et reçut à Valontino la croix de commandeur, et dans la même campagne le grade de général de brigade. En 1813, le général Pelleport se montra glorieusement à Lutzen, à Bautzen, à Leipzig. Blessé dans cette bataille, il reçut la croix de la Couronne de Fer, prit part à la campagne de France et fut de nouveau blessé sous les murs de Paris. Louis XVIII fit le général Pelleport chevalier de Saint-Louis et commandant d'une brigade de la garnison de Paris. Pendant les Cent-Jours, il passa à l'armée du Midi sous les ordres du général Gilly. Attaché en 1823 à l'expédition d'Espagne, il reçut du duc d'Angoulème le titre de vicomte, la croix de grand officier, celle de commandeur de Saint-Louis, et celle de l'Ordre de Saint-Ferdinand, 4e classe. Il fut ensuite attaché au conseil supérieur de la guerre. Le général de Pelleport ne fut point employé après les événements de 1830. Il ne fut remis en activité qu'en 1834. En 1836, il fut nommé inspecteur général et commandant supérieur du camp de Saint-Omer, puis appelé au commandement des 21e et 11e divisions militaires. Il était général de division depuis le 8 août 1823. Source:« Pierre de Pelleport », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852.

Pelleport-Pierre

&1824
Pauline Élisabeth Burète
+1864
|
Charles,
vicomte de Pelleport-Burète 1827-1900

Avocat, sous-préfet (1853), maire de Bordeaux (1874), sénateur de la Gironde (1876-1879). Secrétaire de la préfecture de la Gironde (1851), il fut avocat, fut nommé sous-préfet d'Argelès (1853) et revint à Bordeaux en 1856, où il figura à la tête des principales sociétés de charité et de bienfaisance.  Conseiller d'arrondissement de Bordeaux, conseiller de préfecture de la Gironde (1867), il présida (1870) la Société d'encouragement au bien, devint secrétaire du comité girondin de la Société de secours aux blessés militaires, etc.  Administrateur du journal la Guyenne (1872), maire de Bordeaux (1874), il signala son administration par l'organisation d'un musée à l'Hôtel de Ville, la construction de l'église Saint-Louis, d'importantes améliorations dans le service de l'éclairage, l'attribution d'une subvention au grand théâtre, la répression de la mendicité, la création de la faculté de médecine.  Élu le 30 janvier 1876 sénateur de la Gironde par 388 voix sur 669 votants, M. de Pelleport donna sa démission de maire le 18 mars suivant, lors de la révocation de M. Pascal, il prit place à droite dans la Chambre haute, fut nommé questeur et vota toujours avec la majorité conservatrice. Le renouvellement triennal du 5 janvier 1879 ne lui fut pas favorable, il échoua avec 308 voix sur 667 votants. Le vicomte Charles de Pelleport-Burète est à la tête d'un très grand nombre d'oeuvres d'initiative privée à Bordeaux, il est chevalier de la Légion d'honneur (16 août 1863), officier de l'Université, grand officier du Nicham Iftickhar, commandeur de Saint-Grégoire et d'Isabelle-la-Catholique, etc. On a de lui : " Etudes personnelles sur les institutions charitables de Bordeaux ".    Extrait du Dictionnaire des Parlementaires français, Robert et Cougny (1889)

Image

&1855
Marie Duvigneau
ca 1835-1895
|
Pierre,
vicomte de Pelleport-Burète 1856-1931 &1884
Marie Grandin de L'Eprevier
1865-1960
|
Jean,
vicomte de Pelleport-Burète 1887-1957 &1919
Charlotte Duboscq
1895-1967
|
Eymeric,
vicomte de Pelleport-Burète ca 1921-2007

Jean-Claude Descamps, né à Thumeries , industriel à Thumeries, directeur de la Société Beghin&Cie,  marié en 1949, Paris Vème, avec Henriette Mabille de Poncheville,

Robert Descamps, né à Thumeries , décédé le 6 avril 2006 (74 ans), P.D.G. de la Société Savour Club,  marié en juillet 1957, Amiens (Somme), avec Chantal Cosserat,

Jeanne Descamps, née le 23 septembre 1900, Lille, décédée le 1er mars 1960, La Madeleine (59 ans), mariée le 27 janvier 1920, La Madeleine-lès-Lille , avec Germain Roquette, né le 23 décembre 1897, Lille, décédé le 26 juillet 1970, Wimille (62) (72 ans), directeur des Grandes Féculeries du Nord à Lestren.

Jacques Descamps, né le 16 avril 1902, Lille, industriel, filateur de lin et tisseur de toiles à Lille; administrateur des Ets "Descamps l'Aîné", des Ets "Badin&Fils", du Crédit du Nord, de la Société Bénédictine, d'Avenir Publicité et de D.M.C. marié   le 2 juin 1924, Tourcoing, avec Jeanine Segard, née le 24 août 1904, Tourcoing, décédée en 1990 (86 ans), dont

Chantal Descamps, née à La Madeleine , mariée en 1946 avec Pierre de La Fouchardière,

Edouard Descamps, né à Lille , industriel du lin à Lille, directeur à la Société Descamps l'Aîné, administrateur de la Société Bénédictine,  marié en 1950, Mulhouse (Haut-Rhin), avec Monique Masquelier,

Lucie Descamps, née à Lille , mariée en 1950, Lille, avec Yves-André Segard,

Agnès Descamps, née le 12 octobre 1915, La Madeleine , mariée le 15 octobre 1936, La Madeleine-lès-Lille , avec Emmanuel Dufour, notaire à Armentières,

Jean Jacques Descamps,

Jean Jacques Descamps

« né le 20 mars 1935 à Lille. Issu d’une famille industrielle lilloise, élevé chez les Jésuites, il est Ingénieur civil des Ponts et Chaussées, a fait son service militaire comme officier S.A.S. en Algérie. Elu député d'Indre et Loire en 1993.

Après un stage long sur un barrage en construction en Irak, il a fait une carrière professionnelle de cadre dirigeant dans l’industrie automobile (Groupe Valeo), puis textile (Au sein du groupe DMC, il a en particulier développé la chaine de boutiques de linge de maison qui porte son nom) avant de s’engager en 1986 dans la vie politique active.

Président de commission à la Chambre de Commerce de Lille-Roubaix-Tourcoing,  puis Conseiller municipal de Lille de 83 à 89, il est élu député du Nord en 86 puis nommé Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme dans le Gouvernement de Jacques Chirac de 86 à 88 (il y a créé en 87 la Maison de la France pour promouvoir le tourisme Français à l’étranger).

Non réélu en 88, il reprend alors à Paris une activité de consultant dans la recherche de cadres dirigeants (Cabinet Beigbeider, Caude et Partners) puis dans la cession-acquisition de salons professionnels (Groupe Blenheim).

Il est réélu député de la 3ème circonscription d’Indre et Loire en 93 et siège à l’Assemblée Nationale jusqu’en 97. Il y est membre de la Commission des Finances et en particulier membre de la Commission d’enquête sur le Crédit Lyonnais.

Elu maire de Loches en 95 et réélu en 2001 avec 66,7 % des suffrages puis en 2008 avec 58,15 %, il est 1er Vice-Président de la Communauté de Communes Loches-Développement, chargé des finances depuis 96, et Président du Pays « Touraine côté sud » depuis 2001. Il a été Conseiller Régional du Centre de 98 à 2002. Il défend alors une alliance avec les conseillers du Front National (FN) pour éviter à la Région de passer aux socialistes.

Il est parallèlement Directeur associé puis Directeur Général Unique du Collège des Ingénieurs, société de conseil et de formation de jeunes ingénieurs de haut niveau français et étrangers.

En 2002, il est réélu, avec 51,7 % des voix, Député de la 3ème circonscription d’Indre et Loire à l’Assemblée Nationale, où il siège comme vice-président à la Commission des Finances depuis le 5 octobre 2004. Il n’est pas réélu en 2007 avec un score de 49,78%.

Il a fondé en 99 et préside l’Association des Plus beaux détours de France qui regroupe 93 des plus belles petites villes de France, situées à l’écart des grands axes touristiques.

Il est Officier dans l’Ordre National du Mérite et vient d'être promu Officier de la Légion d'Honneur.

Il est également président du conseil d'administration de l'ANCV (Agence nationale du chèque-vacances). » Wikipedia

 

Les Maurice Descamps, né le 14 juin 1841, Lille, décédé le 31 mai 1900, Annappes (58 ans), négociant en fils et lin brut, importateur de lins étrangers; fondateur de la maison "Descamps-Longhaye et Roger",  marié le 18 février 1867 avec Mathilde Longhaye.

Maxime Descamps, né le 19 juin 1868, Lille, décédé le 6 mars 1914, Annappes (45 ans), négociant en lin à Lille, associé à la maison "Descamps-Longhaye fils &Mas",  marié  le 27 mars 1894, Lille, avec Madeleine Agache, née le 9 avril 1874, Lille, décédée le 9 décembre 1939, Lille (65 ans), dont

Frédéric Descamps, né à Lille , décédé le 26 août 1946, Nonards (Corrèze) (51 ans),  marié  en 1920, Lille, avec Denise Wallaert, née à Lille , dont

Yves Descamps, né à Lille , agent commercial des Ets Wallaert à Angers,  marié  en 1947, Lille, avec Georgette Prouvost, des Georges Prouvost-Dehau, branche ainée,

ici dans les salons de l'hôtel Virnot, place Saint Martin (Louise de Bettignies, à Lille).

Georgette-Prouvost-Descamps - Copie

Gilles Descamps, marié en 1983, Pomerol (33), avec Valérie Assier de Pompignan.

Gisèle Descamps, née à Lille , mariée en 1943, Lille,  avec Bernard Boone, né à, Lille,  agent de change,

Etienne Descamps, né à Lille , religieux chartreux..

René Descamps, né le 30 janvier 1896, Lille, décédé le 16 avril 1956, Lille (60 ans), président de la S.A. des Ets Agache-fils, vice-président des Ets Kuhlmann, administrateur du Crédit Commercial de France, vice-président du syndicat des filateurs de lin,  marié  le 7 avril 1920, Lille, avec Jeanne-Claire Crespel, née le 29 avril 1901, Lille, décédée (filleule: Francine Catoire 1922-2006),

Marie-Claire Descamps, née à Lille , mariée en 1941, Lille, avec Edmond Masurel, né le 5 octobre 1913, Tourcoing, décédé le 16 septembre 1956 (42 ans), industriel lainier, directeur des "Ets François Masurel" à Tourcoing,  ...

Yvonne Descamps, née à Lille , mariée en1946, Lille, avec Jacques Donzel, né à Auxerre (Yonne), capitaine de frégate.

Nicole Descamps, née à Lille , mariée en 1948, Lille, avec Gérard Bourlet, né à Paris, décédé en 1963 (48 ans), administrateur-directeur général de la Compagnie Cotonnière Equatoriale Française.

Mariette Descamps, née à Annappes, Villeneuve-d'Ascq , mariée en 1949, Lille, avec Philippe Dewavrin, né à Tourcoing, décédé en 2005, Cannes (06, Alpes-Maritimes) (81 ans), directeur du tissage de coton aux "Ets Bernard Dewavrin" à Tourcoing,  mariée avec Jean Revillion, décédé en 2010, cimetière du Touquet (62) (86 ans).

Maxime Descamps, né le 12 janvier 1897, Lille, décédé le 22 novembre 1953, Lille (56 ans), industriel à Lille, administrateur des Ets Agache, président du syndicat patronal textile de Lille, marié le 31 mai 1920, Lille, avec Marie Devilder,

Lucie Descamps, née à Lille , mariée en 1945, Lille, avec Jean Martin Gallevier de Mierry, secrétaire général de la Fédération Nationale d'Action Catholique.

Bernard Descamps, né à Annappes , prêtre, vicaire à Comines .

Solange Descamps, née à Annappes , mariée en 1949, Lille, avec Maurice Garin, administrateur de France d'outre-mer en Afrique Occidentale Française.

Gérard Descamps, né à Lille , attaché à la Direction de la S.A. des Ets Agache (filleule: Joséphine Motte 1961-),  marié  en 1956, Armentières , avec Marie-Christine Motte

Marie-Thérèse Descamps, née le 5 juillet 1898, Pérenchies , mariée le 3 août 1918, Menneval (Eure), avec Georges Catoire, né le 15 janvier 1893, Lille, industriel en toile fine, administrateur de société.

Madeleine Descamps, née le 23 mai 1900, Pérenchies, Nord, décédée, mariée le 1er juillet 1920, Annappes , avec Jean de Curières de Castelnau, né le 8 décembre 1890, Toulouse (Haute-Garonne), décédé le 11 juillet 1965, Le Rouquet, Castelmaurou (Haute-Garonne) (74 ans), ingénieur général de l'armement.

Marie-Lucie Descamps, née le 17 décembre 1901, Lille, décédée le 18 février 1972, Boulogne-Billancourt  (70 ans), mariée le 31 août 1921, Annapes, Villeneuve-d'Ascq , avec Maurice Catoire, né le 8 mars 1898, Lille, décédé le 17 février 1991, Boulogne-Billancourt  (92 ans), Saint-Cyrien, colonel de cavalerie.

Curieres-Castelnau-Descamps

Germaine Descamps, née le 21 avril 1875, décédée le 23 juin 1911, Annappes (36 ans), mariée le 6 juin 1895, Lille, avec Edouard Mas de Tréhoult, né le 16 juillet 1867, Lille, négociant en lin, associé de la maison "Descamps, Longhaye Fils & Mas".

Marguerite Descamps, née le 23 avril 1878, Lille, décédée le 26 décembre 1900, Saint-Omer (Pas-de-Calais) (22 ans), mariée le 18 février 1899, Lille, avec Henri Motte, né le 15 août 1872, Roubaix,, chef de bataillon d'infanterie.

Elisabeth Descamps, née le 2 mars 1880, Lille, décédée en 1951 (71 ans), mariée le 2 mai 1901, Lille, avec Emile Motte, né le 18 juin 1877, Roubaix,décédé le 20 novembre 1929, Marcq-en-Baroeul (52 ans), filateur de laine à Roubaix.

Emmanuel Descamps, né le 21 juin 1881, Lille, décédé le 10 mai 1955, Lille (73 ans), négociant, filateur et tisseur de lin, président de la Société Industrielle et Financière du Nord et de la société Agache, président de la Société Descamps-Longhaye Fils & Mas,  marié le 25 mai 1905, Lille, avec Suzanne Caulliez,

Anne Marie Descamps, née le 27 janvier 1909, Lille, mariée le 27 janvier 1933, Lille,  avec François Dalmas de Lapérouse,

Florence Descamps, née à La Madeleine, religieuse.

Timothée Descamps, né à Clermont-Ferrand (63, Puy-de-Dôme),  marié en 2005, Villeneuve d'Ascq , avec Emmanuelle d'Hoop,

Pascale Descamps, née à Soupir (Aisne), mariée avec Jacques Waldruche de Montremy, né à Paris (16°), directeur de société, divorcés avec Pierre von Essen.

Armelle Descamps, née à Soupir (Aisne), mariée avec Henri Champierre de Villeneuve.

  

Quelques personnalités (sans liens généalogiques) et alliances de la branche cadette Alfred Descamps,

le 18 septembre 1806, Lille, décédé le 9 mars 1883, Lille (76 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps, administrateur de la Banque de France, juge au tribunal de commerce, administrateur de la Société des Mines de Lens,  marié  le 1er février 1830 avec Clémence Danel,

Anatole Descamps, né le 11 mai 1833, décédé le 10 janvier 1907 (73 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps, administrateur de la Banque de France, vice-président de la Chambre de Commerce de Lille,  marié       le 8 juillet 1858 avec Cécilia Wallaert,

Alfred Descamps, né le 11 janvier 1861, décédé en 1942 (81 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps, président de la chambre de commerce de Lille, du syndicat des filateurs de lin de France, administrateur de la Banque Générale du Nord,  marié  le 15 juin 1886 avec Jeanne Poullier, née le 7 septembre 1868, Robert Descamps, né le 7 juillet 1887, Lille, tué le 5 juillet 1941, Linselles (53 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps, maire de Linselles,  marié       le 14 octobre 1909, Lille, avec Marie Le Blan,

Thérèse Descamps, née le 1er décembre 1913, Lille, religieuse carmélite au carmel de Nogent-sur-Marne.

Guillaume Descamps, né le 16 novembre 1895, Lille, industriel, vice-président de la chambre de commerce de Lille, administrateur d'USINOR, de la Compagnie d'assurances "Le Nord", des Forges et Aciéries du Nord et de Lorraine, de la Cie de Fives-Lille,  marié  le 26 avril 1920, Paris, avec Anne-Marie Champetier de Ribes, née le 28 novembre 1899, Paris, décédée (d'où postérité),

Brigitte Descamps, née le 10 mars 1921, Lille, mariée le 17 septembre 1948, Linselles , avec André Mariaux, né le 21 octobre 1922, décédé le 16 avril 2011 (88 ans), général, Officier de la Légion d'honneur, ESM Saint-Cyr, promotion Croix de Provence, fils d’Henri, Officier d'infanterie, Chevalier de la Légion d'honneur, ESM Saint-Cyr, promotion de La Croix du Drapeau.

Gertrude Descamps, née à Lille , mariée en 1946, Linselles , avec Henri Verhaeghe, industriel.

Hervé Descamps, né à Lille , industriel,  marié en 1947, Mouvaux , avec Claude Lemaire.

Claudine Descamps, née à Lille , mariée en 1948, Linselles , avec Christian Dubois, né à Lille , décédé le 20 janvier 2005, Louvil  (83 ans), fondateur du groupe Castorama en 1969.

Christian Dubois, créateur en 1969 de la première très grande surface de bricolage en Europe (à l'époque 5000 m²), qui devait devenir Castorama, s'est éteint jeudi 20 janvier 83 ans.

A l'annonce de cette disparition, Philippe Tible, actuel directeur général de Castorama, a salué « l'inventeur d'un métier : celui de la grande distribution spécialisées des produits de bricolage », et Gerry Murphy, directeur général de Kingfisher, actionnaire actuel de l'enseigne, a rappelé qu'il était « une figure légendaire de la distribution en Europe ». Négociant en bois et matériaux dans les années cinquante, Christian Dubois avait tenté une première expérience de vente au grand public en lançant en 1961 une chaîne de supérettes, « Central Panneaux ». Face à l'engouement des Français pour la réhabilitation de leur habitat, et après avoir plusieurs fois visité les « home centers » américains, il décide en 1967 de créer de grandes surfaces vendant au détail tous les matériaux et articles concernant le bricolage, la décoration et le jardinage. La première grande surface de bricolage ouvrira ses portes en juin 1969 dans la banlieue lilloise sur 5 000 m² d'espace de vente. Initiée sous l'enseigne Central Castor, l'aventure de Christian Dubois prendra dès 1970 le nom de Castorama. Se déployant dans tout l'Hexagone par une série de croissances externes et par le succès de son concept, Castorama s'est imposé dans les année 80 comme le leader incontesté du marché de bricolage. Une position que l'enseigne tiendra plus de dix ans avant d'être détrônée par Leroy Merlin en 2002. Christian Dubois avait été fait Chevalier de la Légion d'honneur en 1991 pour sa carrière à la tête de son entreprise, avant de quitter un an plus tard ses fonctions opérationnelles de Président. Il s'était totalement retiré de l'actionnariat de l'entreprise lors de l'OPA de Kingfisher sur son groupe en 2002.Marie-Hélène Nougaret

Louise Descamps, née le 6 juillet 1835, décédée le 23 avril 1906 (70 ans), mariée en 1854 avec Emile Wallaert, né le 15 novembre 1831, décédé le 28 janvier 1867 (35 ans).

Marie Descamps, née le 10 novembre 1837, décédée le 14 décembre 1931 (94 ans). mariée le 19 août 1856 avec Auguste Wallaert, né le 3 janvier 1830, décédé en 1899 (69 ans), ingénieur de l'école Centrale, filateur, président du tribunal de commerce de Lille.

Demeure-Catoire-Descamps-1925-Wambrechies

Demeure-Catoire-Descamps-1925-Wambrechies

Descendants de Jean Descamps

Sources : personne: vtrd (Juin 2005)Marié avec Marie VANDERWARD , décédée en 1699. Sources : personne: vtrd (Juin 2005)

Dont:

Sources : personne: vtrd (Juin 2005)

Dont:

Sources : personne: geneanet ldelaby (jhf mars 2003) ehbr octobre 2007, famille: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), vtrd (Juin 2005), aejz (sept 11) site nomor

Dont:

Marié avec Marie Antoinette DECOURCELLE . Sources : famille: aejz (sept 11) site nomor

Dont:

Sources : famille 2: aejz (sept 11) site nomor Marié avec Marie BEAUCOURT , née en 1772, décédée en 1818 (à l’âge de 46 ans). Marié le 18 janvier 1795 avec Nathalie THILMAN , née le 27 août 1772, décédée le 16 août 1848 (à l’âge de 75 ans). Sources : famille: aejz (sept 11) site nomor

Dont:

Sources : famille: vtrd (Dec. 2009) - Ternois: généalogie Mathon, aejz (sept 11) site nomor

Dont:

Dont:

Sources : famille: aejz (sept 11) site nomor

, ...

Dont:

Sources : famille: aejz (sept 11) site nomor

Dont:

Sources : personne: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), vtrd (Juin 2005)

Dont:

Marié le 18 avril 1804, Menen, 8930, Menen, Province de Flandre-Occidentale, Belgique, avec Marie Adélaïde ANGILLIS , née le 18 avril 1779, Menen, 8930, Menen, Province de Flandre-Occidentale, Belgique, décédée, Lille, 59000, Nord, France.

Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: aejz (déc 07) site dfauchille, décès: geneanet ldelaby (mars 2003)

Dont:

Sources : personne, mariage: gfn (oct 2001)

Dont:

Dont:

Marié avec Simone WALLAERT , née en 1898, décédée en 1992 (à l’âge de 94 ans). Sources : personne: vtrd (Juin 2005)

.Elisabeth DESCAMPS , née en 1895, décédée en 1982 (à l’âge de 87 ans). Sources : personne: ldf 1995, vtrd (Juin 2005), famille: ldf 1995 Mariée avec Dominique Paul ROQUETTE , né en 1891, décédé en 1952 (à l’âge de 61 ans). Sources : personne: ldf 1995, vtrd (Juin 2005), famille: ldf 1995

Sources : personne: fc (16/02/2001), vtrd (Juin 2005), famille: fc (22/02/2001)

Sources : personne: vtrd (Juin 2005), famille: ldf 2001, vecl (jhf fev 2005)

Sources : personne: vtrd (Juin 2005), famille: ldf 1995

Sources : famille: vtrd (Juin 2005) - Baillescourt et la famille Proyart par Fernand Decroix et Pierre Daudruy – 1957 Marié le 19 juillet 1927, Tourcoing, 59200, Nord, France, avec Ghislaine Jeanne Marie Marthe LORTHIOIS , née le 5 septembre 1907, Tourcoing, 59200, Nord, France.

Sources : famille: vtrd (Juin 2005) - Baillescourt et la famille Proyart par Fernand Decroix et Pierre Daudruy - 1957

Sources : famille: ldf 1995Marié le 11 juin 1889, Douai, 59500, Nord, France, avec Louise DENEUBOURG , née le 28 avril 1868, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée le 22 juin 1936, Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 68 ans). Sources : famille: ldf 1995

Dont:

Sources : personne: aejz (mars 11) ldf 2010, site roglo

Sources : famille: aejz (mars 11) ldf 2010, site roglo

Mariée le 21 novembre 1917, Sèvres, 92310, Hauts-de-Seine, France, avec Louis JEANSON , né en 1894, décédé en 1983 (à l’âge de 89 ans).

Sources : famille: aejz (mars 11) ldf 2010, site roglo

(8 enfants).

Sources : personne: tyte, famille: ldf 1995 tyte

Marié le 5 juin 1923 avec Mathilde SCRIVE-LOYER , née le 31 janvier 1903.

Sources : famille: ldf 1995 tyte

Sources : famille: bl 10/02 d'après Annuaire des familles 2001

Sources : famille: ldf 1995

Dont:

Sources : famille: aejz (sept 11) ldf 2010, site roglo

Marié le 2 juin 1924, Tourcoing, 59200, Nord, France, avec Jeanne Claire Marie SEGARD , née le 24 août 1904, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédée en 1990 (à l’âge de 86 ans).

Sources : famille: aejz (sept 11) ldf 2010, site roglo

Dont:

Sources : personne: fc (19/02/2001), famille: ldf 1995, fc (19/02/2001), aejz (mai 06) site dessauvages Mariée le 4 août 1892, Lille, 59000, Nord, France, avec Georges DESURMONT , né le 25 octobre 1866, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédé le 8 janvier 1926, La Pommeraye, 14690, Calvados, France (à l’âge de 59 ans), industriel en bonneterie.

Sources : personne: fc (19/02/2001), famille: ldf 1995, fc (19/02/2001), aejz (mai 06) site dessauvages

Sources : personne: fc (22/02/2001), famille: fc (16/02/2001), aejz (déc 12) ldf 2010 Mariée le 18 février 1899, Lille, 59000, Nord, France, avec Henri MOTTE , Saint-Cyr Promotion 1891-1893 du Soudan, Chevalier de la Légion d'honneur, né le 15 août 1872, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé, Officier d'infanterie, chef de bataillon.

Sources : personne: fc (16/02/2001); bps (27.07.2010), famille 1, famille 2: fc (16/02/2001), aejz (déc 12) ldf 2010

Sources : personne: fc (16/02/2001), famille: fc (22/02/2001)

Mariée le 2 mai 1901, Lille, 59000, Nord, France, avec Emile Camille MOTTE , né le 18 juin 1877, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé le 20 novembre 1929, Marcq-en-Baroeul, 59700, Nord, France (à l’âge de 52 ans).

Sources : personne: fc (16/02/2001), famille: fc (22/02/2001)

Mariée le 10 avril 1926, Lille, 59000, Nord, France, avec Jean MOTTE , né le 20 août 1900, Armentières, 59280, Nord, France, décédé en 1954 (à l’âge de 54 ans), brasseur à Lille. Sources : famille: bps (08.2006)

Mariée avec Edouard MAS de TRÉHOULT , né le 16 juillet 1867, Lille, 59000, Nord, France, décédé.

Sources : personne: ff (novembre 2001)

Marié avec Madeleine DURET , née en 1891, décédée en 1973 (à l’âge de 82 ans). Sources : famille: aejz (déc 12) ldf 2010

Dont:

Sources : famille: aejz (mars 09) ldf 05 Marié avec x x. .

Sources : naissance, décès: gfn (oct 2001)

Dont:

Sources : mariage: cm du 12/1/1884, famille: aejz (mars 09) ldf 05, site loisne Mariée le 15 janvier 1884, Lille, 59000, Nord, France, avec Alexandre Honoré Joseph CAULLIEZ , né le 27 avril 1859, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédé, négociant en laine. Sources : mariage: cm du 12/1/1884, famille: aejz (mars 09) ldf 05, site loisne

Dont:

Sources : personne, famille: ldf 1995

Sources : famille: aejz (sept 11) ldf 2010 site roglo, hfe 10-2011

Mariée le 19 août 1856 avec Auguste César Désiré WALLAERT , né en 1830, décédé en 1899 (à l’âge de 69 ans). Sources : famille: gfn (oct 2001)

Sources : famille: aejz (déc 07) site dfauchille Mariée avec Jean Baptiste Alexandre HOUVENAGHEL , né le 15 mars 1797, décédé le 23 avril 1845, Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 48 ans), Négociant.

Sources : famille: aejz (déc 07) site dfauchille

Sources : famille: aejz (déc 07) site dfauchille Mariée le 6 octobre 1839, Lille, 59000, Nord, France, avec Edouard Henri DELESPAUL , né le 14 avril 1807, Lille, 59000, Nord, France, décédé le 22 juin 1854, Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 47 ans), Officier du génie, filteur de lin Delespaul & Delespaul.

Sources : famille: aejz (déc 07) site dfauchille

 

L’Impressionnante Bibliothèque Descamps-Scrive

Nul n’est prophète en son pays. La Bibliothèque municipale de Lille ne possède rien sur son illustre enfant :

« L’an mil huit cent cinquante trois, le vingt neuf décembre, à deux heures du soir […], a comparu Auguste Adolphe Descamps, négociant, âgé de vingt-cinq ans, né à Lille y domicilié rue des Fleurs, 14, lequel nous a présenté un enfant du sexe masculin, né ce jour à six heures du matin, de lui déclarant et de Léonie Rose Crespel son épouse, âgée de vingt-trois ans, née à Lille, auquel enfant il a déclaré donner les prénoms de René Léon, en présence d’Edmond Jules Descamps, négociant, oncle paternel âgé de vingt-sept ans, et d’Edouard Victor Groulois, rentier, âgé de vingt-huit ans, tous deux domiciliés à Lille »

 

Mineur quant au mariage et sans profession, il épousa à Lille, le 29 janvier 1877, Claire-Sophie-Léonie Scrive, née le 14 décembre 1857 à Lille, y demeurant rue Princesse, 21, fille d’un négociant. Un contrat de mariage a été passé le 24 janvier 1877 devant Maître Paul Deledicque, notaire à Lille.

DESCAMPS-SCRIVE

(Cliché B. Hugonnard-Roche)

 À partir de 1880, René Descamps-Scrive constitua une des plus belles bibliothèques existant en Europe, décrite par Léopold Carteret :

« Les livres anciens et modernes de tous les genres y sont représentés par des exemplaires de choix – depuis le Livre d’Heures, manuscrit ou imprimé, du xve siècle, jusqu’au volume contemporain illustré par Maurice Denis – depuis les éditions originales d’un Ronsard jusqu’à celles d’un Paul Claudel – depuis les reliures précieuses exécutées pour Grolier et ses amis, jusqu’aux merveilleuses mosaïques de Marius Michel et aux créations hardies de Legrain. […]

Grand amateur de reliures du xixe siècle, M. Descamps fut peut-être un des premiers à en réunir des séries vraiment représentatives. […]

La condition des exemplaires est parfaite : pas un livre qui présente le moindre défaut ; la plus petite tare suffisait à faire écarter impitoyablement le volume le plus intéressant.

Les livres illustrés, qui forment la base solide de cette collection, sont uniformément superbes d’épreuves ; chaque fois qu’il a existé des épreuves d’état, eaux-fortes, avant lettre ou tirages hors texte, l’amateur a fait l’impossible pour se les procurer […]

Ne pouvant tout acquérir, ne le désirant d’ailleurs pas, M. Descamps-Scrive a porté son choix sur un nombre restreint de volumes, mais d’une importance capitale et dont chacun caractérise à merveille un style et une époque. »

René Descamps-Scrive a aussi publié, à ses frais, une édition de luxe des Trophées (1907, in-4, 175 ex.), de José-Maria de Heredia (1842-1905), illustrée par Luc-Olivier Merson (1846-1920).

Membre de plusieurs Sociétés de bibliophiles, il utilisait un ex-libris discret : une étiquette, qui porte « Ex libris R. Descamps Scrive » dans une couronne de lierre. Il mourut à Lille le 20 octobre 1924. Son épouse lui survivra jusqu’au 23 novembre 1926.

DESCAMPS-SCRIVE

 La bibliothèque Descamps-Scrive, qui contenait « des joyaux d’une rareté et d’une perfection telles que les amateurs ne les peuvent rencontrer plus d’une fois au cours d’une génération », fut dispersée à Paris, à la Galerie Georges Petit, 8 rue de Sèze (IXe), en 1925, par le ministère de Maître Fernand Lair-Dubreuil, commissaire-priseur, assisté de Léopold Carteret, libraire à Paris, 5 rue Drouot, et de Émile Raoust-Leleu, libraire à Lille, 11 rue Neuve. Trois catalogues in-4 furent rédigés par Léopold Carteret : VI-98 p. et 245 lots, 203 p. et 574 lots, VI-247 p. et 738 lots.

DESCAMPS-SCRIVE

La vente de la première partie comprenait les livres anciens, éditions originales et livres illustrés des xve, xvie et xviie siècles, très beaux livres à figures du xviiie siècle, exemplaires richement reliés.

La salle fut envahie de bonne heure, ce samedi 21 mars 1925. Des fauteuils avaient été réservés aux bibliophiles connus, mais beaucoup se firent remplacer. On notait cependant la présence de Tristan Bernard, Beraldi, Paul Villeboeuf, Bordes, de Bormans, le duc de Grammont, la princesse d’Arenberg. Parmi les enchères les plus importantes : un manuscrit sur vélin, exécuté au quinzième siècle, qui atteignit 26.200 fr. ; La Passion de Jésus-Christ, gravée sur cuivre par Albert Dürer, 19.200 fr. ; La Vie de la Vierge, La Passion de N. S. J. C. et L’Apocalypse, gravés sur bois, d’après les dessins d’Albert Dürer, 56.200 fr. ; les Heures de Rome, dans une somptueuse reliure d’un des frères Ève, 34.000 fr. ; les Œuvres de Clément Marot, exemplaire de Sainte-Beuve, dans une riche reliure de Boyet, 19.000 fr. ; un superbe exemplaire de Roland furieux, d’Arioste, dans une reliure de Derome, 45.500 fr. ; un exemplaire du Decameron de Boccace, provenant des bibliothèques de Pixerécourt et de lord Gosford, 32.000 fr. ; Les Tourterelles de Zelmis, de Dorat, 42.000 fr. ; Les Baisers, de Dorat, 45.000 fr. ; Les Fables nouvelles, de Dorat, avec les illustrations de Marillier, 56.000 fr. 

Enfin, Les Estampes de Freudeberg et de Moreau, pour le Monument du costume physique et moral de la fin du dix-huitième siècle – le premier volume contenant la suite de Freudeberg en épreuves à la tablette blanche, avec son texte et avant les numéros, le second volume contenant le texte des trois parties avec la série complète des 36 planches ; aucun des 18 exemplaires connus ne réunissait ces particularités ; cette pièce unique fut adjugée 432.000 fr. au Docteur Abraham-Simon-Wolf Rosenbach (1876-1952) de New York et de Philadelphie ; elle fut poussée jusqu’à 431.000 fr. par Daulos  pour le compte d’un amateur français, mais celui-ci dut céder devant la puissance des dollars. Cette première journée atteignit, pour les 125 numéros vendus, la somme de 1.678.610 fr., auxquels il y a lieu d’ajouter 19,50 % de droits.

L’assistance était moins élégante le lundi 23 mars, pour la deuxième journée de la vente. Parmi les bibliophiles connus, on pouvait citer Vever, Georges-Emmanuel Lang, Leclerc, Tristan Bernard, Garnier, de Samblaux, Bouilly. Cette journée était réservée aux livres à gravures du xviiie siècle qui jouissaient à l’époque d’une vogue particulière.

Parmi les enchères les plus importantes : Formule de cérémonies et prières pour le sacre de S. M. Louis XVI, dans une superbe reliure du dix-huitième siècle aux armes de Marie-Antoinette, 35.000 fr. ; le Choix de chansons de La Borde, exemplaire en premier tirage dans une reliure de Derome, 51.000 fr. ; les Fables choisies de La Fontaine avec les planches de Oudry et Cochin, exemplaire sur Hollande, dans une somptueuse reliure de Padeloup, les plats ornés d’une large dentelle, 101.000 fr. ; les Contes et Nouvelles de La Fontaine, édition des Fermiers généraux, exemplaire dans la reliure dite « de présent », exécutée par Derome, provenant des bibliothèques Destailleur et Thévenni, 41.000 fr. ; les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine, exemplaire contenant le fleuron par Choffard, la suite des 20 figures du premier volume en deux états,eaux-fortes pures et épreuves avant les numéros, 81.000 fr. ; Œuvres de Molière, exemplaire du 1er tirage de l’édition de 1734 (Prault), dans un maroquin ancien de Anguerrand, relié pour le président de Lamoignon, 81.000 fr. ; les Métamorphoses d’Ovide, exemplaire (1767-1771) contenant la suite des estampes de Moreau, Boucher, Eisen, Monnet, etc., reliure de Padeloup, 41.000 fr. ; les Œuvres de Rabelais, exemplaire sur grand papier (1741, Jean-Frédéric Bernard), reliure de Padeloup, 76.000 fr. ; les Œuvres de Regnard (Didot, 1789), exemplaire sur papier fin avec les figures en épreuves à la lettre grise dans une reliure du dix-huitième siècle, à dentelles, 80.000 fr. ; Paul et Virginie de Bernardin de Saint-Pierre (1806), exemplaire tiré sur papier vélin avec les figures en trois états, reliure mosaïquée de Simier, aux armes de la duchesse de Berry, 54.000 fr. ; les Georgiques de Virgile (C. Bleuet), sur hollande, provenant de la bibliothèque de L. de Montgermont, 31.000 fr. ; les Estampes destinées à orner les éditions de M. Voltaire, édition imprimée à Kehl par les soins de Beaumarchais en 1785, reliure de Bradel-Derome, 60.000 fr. Le total de la journée a atteint la somme de 1.753.390 fr.  

La seconde partie de cette collection comprenait les livres de l’époque romantique : éditions originales des grands écrivains, illustrés du xixe siècle, livres anglais illustrés, albums de costumes et caricatures. Outre le catalogue de luxe, Carteret imagina un catalogue résumé, plus maniable et laissant une grande marge destinée aux observation et aux prix d’adjudication.

Parmi les amateurs présents, ce lundi 25 mai 1925, on remarquait Leclerc, Pradeau, Bloch-Levalois, de Bormans, Seymour de Ricci, Georges-Emmanuel Lang, Gaston Scrive, de Meulenaere. Les enchères les plus importantes : Les Œuvres du cardinal de Bernis (N. Delangle, 1825), exemplaire sur vélin, dans une reliure mosaïquée par Simier, 25.500 fr., adjugé à Blaizot ; Les Œuvres complètes de Cervantès, traduites de l’espagnol par H. Bouchon-Dubournial (Paris, Méquignon-Marvis, 1821), exemplaire avec les figures avant la lettre, dans une reliure de Thouvenin, au même ; Œuvres de Delille (Giguet et Michaud, 1804), exemplaire recouvert d’une curieuse reliure au vernis Martin portant cette étiquette « Brevet d’invention, reliures en vernis sans odeur établies au Grand Châtelet, quai de la Mégisserie », 19.000 fr. ; La Reliure, poème en six chants, par Lesné (Renouard, 1827), exemplaire provenant de la bibliothèque A. Rouart, reliure mosaïque de Masquillier, 23.500 fr. ; Œuvres choisies de Marot (Paris, Janet et Cotelle, 1826), exemplaire sur vélin, ex-libris H. Beraldi, reliure mosaïquée de Vogel, 30.000 fr. à Giraud-Badin ; Œuvres choisies de Parny (Paris, Lefèvre, 1827), exemplaire sur vélin, reliure de Simier, relieur du Roi, 30.000 fr. ; Œuvres complètes de Racine (Furne, De Bure, 1829), reliure mosaïque par Scharge, relieur belge, 23.000 fr. ; Émile, par J.J. Rousseau, tomes I à III des Œuvres complètes (Paris, Dalibon, 1824-1825), trois volumes avec les figures sur Chine, reliure de Thouvenin, 24.100 fr. ; Mémorial de Sainte-Hélène, par Las Cases (Ernest Bourdin, 1842), deux volumes sur Chine, reliure du temps, 28.000 fr., adjugé à Meynial ; le Journal de l’expédition des Portes de Fer, par Charles Nodier (1844), exemplaire sur Chine (il n’en existe que cinq), provenant de la bibliothèque Jules Brivois, contenant quelques lettres autographes dont une du baron de Claye, relative à l’ouvrage et à cet exemplaire, 35.000 fr. à Carteret.

 

Les deux dernières vacations des mardi 26 et mercredi 27 mai attirèrent le groupe habituel des bibliophiles connus : Robert de Machiels, Fernand Vaudiseur, le marquis de Jessé, Sacha Guitry, Martineau, Georges-Emmanuel Lang, Pradeau, Leclercq, Maître Dorville. Les prix les plus importants atteints durant ces deux journées : Les Contes drolatiques de Balzac (Paris, Bureaux de la Société Générale de Librairie, 1855), exemplaire contenant 330 fumés sur Chine d’après les bois des vignettes de Gustave Doré, reliure Cuzin, 26.000 fr. ; La Caricature, journal fondé et dirigé par Charles Philipon (1830-1835), cinq années en 10 volumes, reliure de Carayon, 21.000 fr. ; Faust de Goethe (Paris, Ch. Motte et chez Sautelet, 1828), exemplaire avec les figures sur Chine, on y avait ajouté un portrait de Delacroix par Lenoir, reliure du temps, 11.500 fr. ; Office de la Quinzaine de Pâques (Louis Janet, 1826), reliure de présent enrichie de pierreries, signée Sinicer, 13.100 fr. ; Cérémonies des gages de bataille (Paris, Crapelet, 1830), reliure somptueuse de Thouvenin, 20.500 fr. ; Histoire et cronicque du Petit Jehan de Saintré (Firmin-Didot frères, 1830), exemplaire colorié, dans une reliure triplée de Duplanil (1834), 26.100 fr. ; Les Roses, par J. P. Redouté (Paris, P. Dufart, 1828), 3 tomes en 2 volumes, exemplaire sur vélin, reliure doublée et mosaïquée de Duplanil, 51.000 fr. ; Mosaïque par P. Mérimée (H. Fournier jeune, 1833), édition originale, reliure mosaïquée de Cuzin, 11.026 fr. ; Le Rouge et le Noir, Stendhal, édition originale (A. Levavasseur, 1831), 2 volumes, reliure de Mercier, 15.150fr. ; La Chartreuse de Parme, par Stendhal, édition originale, reliure de Mercier, 15.200 fr. ; Le Bon Genre, observations sur les modes et les usages de Paris (Crapelet, 1822), reliure de l’époque, 20.000 fr.

Ces trois journées ont produit le total de 2.212.000 fr., lesquels augmentés des droits, font plus de 2.600.000 fr.

Les livres modernes furent l’objet de la troisième partie : éditions originales d’auteurs contemporains, très beaux livres illustrés modernes, dessins et aquarelles originales, très riches reliures mosaïquées.

Le lundi 23 novembre 1925, à quatorze heures précises, Maître Lair-Dubreuil gravit alertement la chaire présidentielle. Dans la salle, on reconnaissait le duc de Massa, le commandant Lefébure, Henri Leclerc, Joseph Descamps, Franz-Bemelmans, Borderel, Guerquin, Henri Prost, Garnier, Achalme, Villeboeuf, Hinstin, Lange.

Parmi les livres illustrés les plus disputés : Antar, exemplaire sur Japon, contenant une aquarelle originale de Dinet (Piazza et Cie, 1898), reliure de Cuzin, 11.200 fr., acquis par Blaizot ; Histoires et Aventures, d’Andersen, exemplaire unique, sur papier du Japon, orné des 52 aquarelles de Lunois, reliure de Mercier, adjugé 25.500 fr. à Giraud-Badin ; Eugénie Grandet (Société des Amis des Livres, 1883), exemplaire unique, contenant les dessins originaux de Dagnan-Bouveret, 11.500 fr. à Giraud-Badin ; Les Amours d’un poète, de Louis Barthou, exemplaire auquel on avait joint un album contenant les 11 dessins originaux de Legrand, 10.100 fr. à de Semblanc ; Les Sept Discours touchant les dames galantes et la suite complète des 9 dessins originaux illustrant cette édition (Jouaust, 1882), reliure de Marius Michel, 26.100 fr. à Carteret ; Aventures du dernier Abencérage, de Chateaubriand, exemplaire sud Chine, reliure mosaïquée de Mercier, 13.600 fr. ; Les Liaisons dangereuses, de Choderlos de Laclos (Carteret, 1914), exemplaire unique sur vélin, contenant, rehaussés d’aquarelle, tous les dessins originaux de Jeanniot, reliure de Noulhac, 31.000 fr. à Carteret ; Petites Fleurs de Saint François d’Assise, des Fioretti (Jacques Beltrand, 1913), illustrations de Maurice Denis, reliure somptueuse de Marius Michel, 19.300 fr. à Blaizot.

Parmi les éditions originales : Les Amoureuses, d’Alphonse Daudet, exemplaire enrichi de 68 aquarelles de Giacomelli, ont atteint 5.720 fr. ; Les Épaves, de Baudelaire (Amsterdam, à l’enseigne du Coq – Bruxelles, Poulet-Malassis, 1866), exemplaire sur Chine, provenant de la bibliothèque Latombe, 4.620 fr. ; Les Fleurs du mal, seconde édition, sur Chine, contenant le manuscrit de la pièce Obsession, exemplaire provenant de la bibliothèque Parrau, 8.005 fr. ; Les Fleurs du mal, édition originale (Poulet-Malassis et de Broise, 1857), exemplaire auquel on avait ajouté un sonnet autographe de Baudelaire, Épigraphe pour un livre condamné en 1857, 4.510 fr. à Dechenne. Le clou de la journée fut Les Fleurs du mal, édition originale, exemplaire sur Hollande, ayant appartenu à Poulet-Malassis, contenant des notes autographes et une lettre de deux pages de Baudelaire, reliure de Lortic : ce volume mis en vente à 25.000 fr. et poussé successivement par Josky, Davis, Carteret et Camille Bloch, fut finalement adjugé à ce dernier, moyennant 48.020 fr.

Le lendemain, mardi 24 novembre, la lutte fut encore plus chaude que la veille, et les enchères firent des bonds impressionnants. Ce fut le triomphe du maître relieur Marius Michel. On reconnaissait, parmi les fervents bibliophiles : le comte Recoppé, le dessinateur Hansi, Seymour de Ricci, de Bormans, Georges Esnault, Duclos, le docteur Lereboullet, Emile Prat, Tauber, de Galard, Lefebvre, Marcel Gerbidon, René Charles Philippe.

Parmi les livres illustrés : Bouvard et Pécuchet, de Flaubert (Piazza et Cie, 1904), un des 30 exemplaires, auquel on avait ajouté une aquarelle originale de Huard et 4 feuilles de croquis au crayon, reliure de Gruel, fut adjugé 13.500 fr. à Carteret ; La Légende de saint Julien l’Hospitalier, suite complète des 26 dessins originaux de Luc-Olivier Merson, exécutés pour l’édition Ferroud, en 1895, reliure de Mercier père, décorée d’un gand cuir incisé de Lepère, 43.600 fr. à Blaizot ; La Fille Élisa, d’Edmond de Goncourt (Paris, Testard, 1895), exemplaire unique, imprimé sur vélin, contenant les dessins originaux de Jeanniot et 47 croquis à la plume ayant servi à ces compositions, reliure de Marius Michel, 29.100 fr. à Giraud-Badin ; L’Œuvre de Ed. Hédouin, recueil de l’œuvre dessinée et gravée par cet artiste, contenant 170 planches, dont 9 croquis de personnages, reliure mosaïquée de Marius Michel, 15.200 fr. à Carteret ; À rebours, de Huysmans (Les Cent Bibliophiles, 1903), un des 130 exemplaires contenant une très rare suite des fumés des bois, reliure doublée de Mercier, 22.100 à Blaizot ; La Cathédrale, de Huysmans (A. Blaizot et Kieffer, 1909), exemplaire sur Japon contenant composition originale de Jouas et la suite complète unique des croquis et études de cet artiste, reliure de Marius Michel, 49.100 fr. à Blaizot ; Le Livre de la jungle, de Kipling (Le Livre contemporain, 1919), exemplaire auquel on avait ajouté une suite d’épreuves d’artistes, reliure de Marius Michel décorée d’une plaquette en argent, œuvre originale de Jouve, 33.100 fr. à Blaizot.

Enfin, le numéro sensationnel de la vacation (n° 137) : Les Trophées, véritable monument élevé par les soins de Descamps-Scrive à la gloire de José-Maria de Heredia, un exemplaire unique de cet ouvrage (Paris, 1907), orné d’une aquarelle originale de Luc-Olivier Merson, auquel on avait joint les 194 croquis de cet artiste et 3 volumes contenant les 50 dessins originaux exécutés pour cette édition, le tout relié somptueusement par Marius Michel, reliure mosaïquée en maroquin vert, au chiffre de Descamps-Scrive inséré dans les entrelacs du décor, fut acquis pour la somme de 70.000 fr. par Carteret. On retrouve cet exemplaire dans la bibliothèque d’Henri Petiet (Picard, 11 mai 1993, 52.000 F), puis dans la bibliothèque d’un amateur japonais (Alde, 18 avril 2009, 12.600 €).

Parmi les éditions originales : Madame Bovary, de Gustave Flaubert (Michel Lévy, 1857), exemplaire imprimé sur papier fort, contenant une lettre de Flaubert, reliure de Marius Michel, 35.100 fr. à Carteret ; Dominique, de Fromentin (Hachette et Cie, 1863), exemplaire sur Hollande, reliure de Lortic, 21.000 fr. à Carteret ; le même, dans une reliure de Marius Michel, 10.000 fr. à Carteret ; À rebours, de Huysmans (Charpentier, 1884), exemplaire sur Hollande portant la mention manuscrite « Exemplaire de l’auteur, J.-K. Huysmans », 9.000 fr. à Carteret.

Le mercredi 25 novembre, même affluence qu’aux deux précédentes vacations, même défilé et même lutte ardente pour les acquisitions : Le Jeu de l’amour et du hasard, de Marivaux (L. Conquet, 1894), exemplaire orné de 16 aquarelles originales de Maurice Loir, reliure somptueuse de Mercier, 29.500 fr. ; Colomba, de Mérimée (L. Carteret, 1904), un des deux exemplaires sur satin, reliure de Mercier, 16.100 fr. ; La Jacquerie, de Mérimée (Blaizot, 1909), exemplaire sur vélin, avec les figures en un état, le dessin original de Luc-Olivier Merson pour la vignette de la couverture, trois états des gravures, reliure de Mercier, 8.100 fr. ; Lettres persanes, de Montesquieu (Jouaust, 1886), exemplaire sur Whatman, reliure de Mercier, 11.000 fr. ; Scènes de la vie de bohème, de Murger (Romagnol, 1902), exemplaire sur vélin contenant trois états des gravures et une lettre autographe de Murger, reliure de Gruel, 41.500 fr. ; Les Nuits, de Musset (Meynial), exemplaire unique sur Japon mince, contenant les dessins originaux de Luc-Olivier Merson et l’album renfermant la série complète des 33 dessins originaux pour l’édition publiée aux frais de Couderc de Saint-Chamand, reliures mosaïquées de Marius Michel, 30.000 fr. ; Contes, de Perrault, deux volumes (Boussod, Valadon, 1886-1887), édition ornée d’aquarelles d’Édouard de Beaumont, reproduites en fac-similé, auxquels on avait joint un exemplaire unique de Barbe-Bleue et La Belle au bois dormant, contenant 41 aquarelles originales d’Édouard de Beaumont, reliures de Marius Michel, 40.100 fr. ; La Cité des eaux, d’Henri de Régnier (Auguste Blaizot et Kieffer, 1912), un des 20 exemplaires sur vélin contenant trois états des illustrations, 74 dessins originaux de Ch. Jouas, et une suite unique des eaux-fortes sur peau de vélin, reliure de Marius Michel, 23.000 fr.

Dernière vacation le jeudi 26 novembre 1925. Comme aux vacations précédentes, les enchères furent chaudement disputées et quelques-unes d’entre elles dépassèrent de beaucoup toutes les prévisions.

Avec son autorité coutumière, Maître Lair-Dubreuil présida cette journée de gala, assisté de Léopold Carteret, expert, et de son précieux auxiliaire, le crieur Heibel.

Parmi les prix les plus élevés obtenus par les livres illustrés : Een mei van Vroomheid, de Maurits Sabbe, exemplaire unique tiré sur grand papier et enrichi de 101 aquarelles originales de Albert Gendens, reliure de De Samblaux, imitant les reliures romantique genre Thouvenin, adjugé 11.100 fr. à de Samblanc ; Aux flancs du vase, d’Albert Samain (Le Livre d’Art, 1898), exemplaire avec une suite à part des compositions originales de Gaston La Touche, reliure de Marius Michel, 12.600 fr. ; Hyalis, d’Albert Samain (Blaizot et Kieffer), exemplaire unique sur vélin, orné de 36 aquarelles originales de Malassis, reliure somptueuse de Mercier, 33.000 fr. à Carteret ; Sonnets et eaux-fortes (Lemerre, 1869), exemplaire sur Chine, admirable spécimen de reliure mosaïquée de Marius Michel, 19.000 fr. à Meynial ; Nos oiseaux, d’André Theuriet (Launette et Cie, 1887), exemplaire sur Japon, enrichi de 84 aquarelles originales de Giacomelli, sonnet autographe de Theuriet, reliure de Marius Michel, 12.100 fr. à Blaizot ; Le Jardin des caresses, de Franz Toussaint (Piazza, 1914), exemplaire sur Japon, contenant une aquarelle originale de Léon Carré, un état en couleurs des gravures sur Japon, sans cadre, et un état en noir sur vélin, avec cadre, reliure de Mercier fils, 11.880 fr. ; Nouveaux Contes à Ninon, d’Émile Zola (L. Conquet, 1886), exemplaire sur vélin blanc, contenant trois états des gravures dont l’eau-forte pure et enrichi des aquarelles originales de Giacomelli, reliure mosaïquée de Marius Michel, 12.500 fr. à Giraud-Badin.

Le clou de la journée : Zadig ou la Destinée, de Voltaire (Société des Amis des livres, 1893), exemplaire sur vélin contenant la série complète des dessins originaux de l’édition, dont les quatre de Félicien Rops ; on y avait joint une suite de gravures dans tous les états et la décomposition des tirages successifs et épreuves terminées, avant le filet d’encadrement, reliure très riche, de style oriental, mosaïquée, de Lortic fils, 77.600 à Carteret.

Parmi les éditions originales : Mon frère Yves, de Loti, exemplaire sur Hollande, renfermant la page 15 du manuscrit, 5.200 fr. ; La Maison Tellier, de Maupassant, exemplaire sur Hollande avec envoi à Maizeroy, 9.000 fr. ; Les Romanesques, d’Edmond Rostand, exemplaire sur Hollande, avec envoi à Hartog, 4.400 fr. ; Fêtes galantes, de Verlaine, exemplaire sur Chine, reliure de Marius Michel, 10.020 fr. ; La Bonne Chanson, de Verlaine, exemplaire sur Chine, 5.000 fr. ; Claudine à Paris, Claudine en ménage et Claudine s’en va, exemplaires sur Hollande contenant, le premier, quelques pièces manuscrites, le second, une lettre autographe de l’auteur, et le troisième une lettre autographe de Colette Willy, ensemble 10.600 fr.

Aucune bibliothèque française n’avait jamais atteint, en vente publique, le total de celle-ci. » Le Bibliophile Rhemus  http://histoire-bibliophilie.blogspot.fr/2012/12/limpressionnante-bibliotheque-descamps.html

 

Retour