Quelques illustrations de la lignée des
Descamps
Armes: "De gueules à trois gerbes de blé d'or, 2 et 1".
Importante famille de l'industrie textile du Nord de la France, originaire
de Tourcoing.
Elle remonte à Jean Descamps, Jean Descamps, anobli en avril 1426
(Ms. fr. 31.838. Anoblissements enregistrés en la Chambre des Comptes de Lille
depuis l'an 1424, fol.9)
Parlons tout d'abord du peintre Guillaume Descamps:« Guillaume-Désiré-Joseph Descamps, est
un peintre et graveur français né à Lille en 1779 et mort à Paris en 1858.
Élève de François-André Vincent, Guillaume
Descamps obtient le prix de Rome en 1802 et voyage en Italie où il devient le
peintre de cour du Prince Murat à Naples. Descamps a réalisé des peintures, des
gravures, des lithographies, traitant de sujets variés, qu'il s'agisse
d'histoire, de thèmes religieux, de portraits ou de paysages. Parmi ses
tableaux les plus connus on peut citer :
Les
femmes de Sparte (Palais des Beaux-Arts de Lille), 1808.
Le
martyre de Saint André (Église Saint-André de Lille).
La
conversion de Saint Augustin (Église Saint-Eustache de Paris).
L'apothéose du Cardinal Tomassini (Basilique San Martino ai Monti de
Rome) » Wikipedia
« Hautefeuille,
3o, On a de cet artiste : Prométhée sur le mont Caucase, tab. de 7 p. sur 5,
exp. en 1814 ; Achille recevant les ambassadeurs d'Agamemnon, 4 p. i sur 3 J ;
Vespasien condamnant Sabinus à mort; Cornélie et ses enfans, 8 p. sur 1o;
Ivapothéose du cardinal Tomassini, tab. que l'on voit à San Martino de Monti, à
Rome ; Les femmes de Sparte engageant leurs maris et leurs enfans à résister à
l'armée de Pyrrhus, tab. de 18 p. sur 13, exp. en 18o8 et en 1814. On le voit
aujourd'hui à l'Hôtel de Ville de Lille. Achille conduit par Minerve jette
l'épouvante parmi les Troyens, 8 p. sur 5; Un plafond représentant la Vertu
conjugale réunissant l'Amour et la Concorde ; Portrait en pied du ministre
Salicetti, 5 p. sur 7; décore les appartemens du château royal de Portici, près
de Naples; Portrait en pied du duc de Feltre, ancien ministre de la guerre, 6
p. .{. sur 4 p. i (M. d. R.), exp. en 1817, aujourd'hui dans la salle du
Conseil de l'Hôtel des Invalides; La conversion de St. Augustin recevant la
bénédiction de St. Ambroise, 9p. sur6 (P.), exp. en 1819, décore la chapelle de
St.-Ambroise dans l'église de St.-Eustache; Le martyre de St. André, 2o p. sur
14, exp. en 1822. Ce tableau est placé au-dessus du maître-autel de l'église de
St.-André, à Lille. Portrait duroi de Naples; Le roi Joachim distribuant des
récompenses aux blessés , à bord de la frégate La Cérès, après le combat du 27
juin 18o9, 7 p. sur 5. Ce tableau, qui orne la galerie du château de Portici, a
été exp. à Naples en 181o, et gravé par l'auteur en 1811; Départ des troupes
napolitaines pour le siége de l'île de Caprée, 7 p. sur 5 ; aujourd'hui dans le
palais de l'Amiranda, à Naples; Quatre grands paysages; Vues prises dans les
environs de
Pestum
; Portrait du major Wolf ; Portrait du
général baron Soye, grand. nat.; L'Assomption de la
Vierge, 7 p. sur 5;
aujourd'hui dans la chapelle de l'hôpital de Lille; Le
Baptême
deNotre-Seigneur, 13 p. sur 1o (Eglise de St.-André, à
Lille) ; Vénus,
accompagnée par les Grâces, se faisant connaître
à Hélène, qu'elle ramène à
Pâris , 6 p. sur 4 p. 6 po., exp. en 1819 ; La mort d'Abel, 7 p.
sur 5 |; ce
tableau a passé en Angleterre; Six sujets de la fable de
Psyché, gravés à
l'eau-forte en 1812. Cet artiste a obtenu deux méd. à
l'Académie de Lille, en
l'an IV ; une méd. d'argent en 1818; une méd. d'or en
182o; le 2e g. p. en l'an
XI; plusieurs autres méd. et le prix du concours de
Rome. » Dictionnaire
des artistes de l'école française au XIX. Siècle,
par Charles Gabet, Michel
Hyacinthe Deschamps
L'Osservatorio di Napoli; 2) Colonna a Brindisi
Henri Jacques Guillaume Clarke 1817
Portrait d'homme en grand uniforme de hussard", toile. 73,5
x 60 cm. Signée et datée en bas à gauche "G. DESCAMPS 1813"
Comtesse de Remusat, 1813, 54.5 x 47.5
DESCAMPS Guillaume (1779-1858) (attribué à). "Portrait de
Marguerite Duchâtel de la Trémoille", toile d'origine. 62 x 51 cm. Au
revers du cadre une inscription "Melle d'Hervilly très pressé".
Portrait de femme Toile 57 x 49 cm Signé et daté en bas à gauche
G. Descamps 1835
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La lignée :
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D’où
Branche ainée : Auguste Joseph Descamps 1805-1862
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
, négociant, 11 rue des jardins à Lille , industriel,
filateur de lin, conseiller municipal de Lille, né le 5 pluviose an XIII à
Lille (1805), décédé le 5/11/1862 à Lille marié le 1/2/1830 à
Marie Ange Danel 1810-1858 : 10 enfnats dont
Les Ange Descamps
né le 12 septembre 1831, décédé le 13 juillet 1895 (63 ans),
associé de la maison "Descamps l'Aîné"; administrateur du Crédit du
Nord, marié le 24 avril 1859 avec Émilie Mulot.
André Auguste Descamps, né le 14 novembre 1887, Paris,
décédé le 23 août 1928, Lyon (Rhône)
(40 ans), agriculteur, marié le 28 décembre 1912 avec Isabelle Bellet de Tavernost
Olivier Descamps, né à Tunis, Tunisie,
sculpteur, marié en 1942, Toulon (Var), avec Jacqueline Badord.
Cela va faire quatre ans qu'il est mort maintenant.
Son œuvre est dans son
atelier rue Serpente où il y a les bronzes et les maquettes. Les grandes
sculptures sont au Domaine des Tours à Draguignan où nous avons travaillé la
moitié du temps.
Nous avons vécu
ensemble 63 ans. J'ai connu Olivier le jour de ses 20 ans.J'étais à l'école des
Beaux-Arts à Toulon, j' ai vu entrer un très beau garçon et il est venu en
atelier de sculpture. Puis nous nous sommes mariée l'année suivante, en 1942,
et nous avons eu trois enfants.
Tout en continuant
notre travail de sculpteurs, nous avons vécu 17 ans à la campagne en Provence
où il a planté des oliviers, des vignes et a fait son vin.
Pendant touts ces
années, Olivier n'a cessé de rechercher de nouveaux matériaux pour faire
évoluer son travail. En 1960 nous sommes venus à Paris où, très vite, nous
avons collaboré avec des architectes.
Après, Olivier a eu un
atelier rue Mazarine, puis rue Serpente où à partir de 1970 on organisait des
expositions de groupe et des expositions individuelles de sculpteurs .
Olivier m'a toujours
poussée à continuer la sculpture et j'ai toujours admiré tout ce qu'il faisait
...
Jacqueline
Badort-Descamps
Marguerite Marie
Andrée Julie Descamps, mariée en 1920
avec Jean Delame
Lelièvre, mariée avec Laurent de
Tenaille.
Émile Louis
Maurice Descamps, né le 14 avril 1865,
prêtre, vicaire général à Lille (1913), prélat du pape (1920), doyen du
chapitre cathédral et protonotaire apostolique.
Julie Descamps, née le 2 juillet 1868,
décédée en 1963 (95 ans), mariée le 31 janvier 1888,
Lille, avec Julien Thiriez,
né le 16 octobre 1863,
décédé le 16 février 1933
(69 ans), filateur de coton et filtier à Lille, associé des Ets "J.
Thiriez père & fils", administrateur de la Compagnie de Béthune.
Les Édouard Descamps
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
né le 16 septembre 1837,
Lille, décédé le 5 février 1914,
Lille (76 ans), filateur de lin, associé de la maison "Descamps
l'Aîné", marié le 25 août 1860,
Lille, avec Louise Pauline
Joseph Fauchille.
Pauline Descamps, née le 4 juin 1861,
Lille, mariée le 24 avril 1884,
Lille, avec Paul Liagre,
né le 13 mars 1860,
décédé le 26 avril 1908
(48 ans), agent de change près la Bourse de Lille,
Marcel Descamps, né le 21 février 1893,
Lille, décédé en 1962 (69 ans), filateur de lin, associé de la maison
"Descamps l'Aîné", président du tribunal de commerce de Lille. marié à Lille , avec Simone Wallaert
Bernadette
Descamps, née à Lille , mariée avec Olivier
Desforges, créateur du linge de maison "Olivier
Desforges",
Élisabeth
Descamps, née le 9 juin 1895,
Lille, décédée le 11 mars 1981
(85 ans) (filleule: Odile Chartier
1952-), mariée le 9 juillet 1914
avec Dominique
Roquette, né le 11 novembre 1891,
Lille, décédé le 8 janvier 1952,
Paris (60 ans), industriel,
Pierre Descamps, né le 28 juillet 1901,
Lille, ingénieur IDN; gérant de bonneterie; ingénieur au Crédit du Nord, marié le 30 avril 1931,
Lille, avec Marie Rose Agnès
Louise Danel, née le 27 octobre 1909,
Lille, dont
Joël Descamps, né à Lille , décédé en 2009 (75 ans), directeur d'atelier chez Prouvost-Masurel, marié en1958, Lille, avec Christiane Béhaghel.
Henri
Descamps, né le 19 octobre 1863, Lille, décédé le 1er avril 1928, Lille (64
ans), Saint Cyr 1883, Chevalier Légion d’honneur 27/12/1916, Chef de bataillon,
maire de La Neuville-en-Phalempin; PDG des Ets Sarrasin, président de la Caisse
Familiale de la Métallurgie de Lille,
juge au Tribunal de Commerce de Lille 1910-1914, 1919-1924, marié
le 11 juin 1889, Douai , avec Louise Deneubourg 1868-1936, 4 enfants
-Suzanne
Descamps née le 26 janvier 1890 décédée le 16 décembre 1980, mariée à Henri
Mulliez décédé le 19 janvier 1848.
-Geneviève
Marie Joseph Descamps, née le 3 mars 1892, Dunkerque, décédée le 23 avril 1974
mariée le 15 septembre 1930, Lille, avec Robert d'Halluin, né en 1887, décédé
en 1975 (88 ans), ingénieur électricien à Roubaix.
-Cécile
Descamps, née le 9 avril 1895, Lille, décédée le 7 mars 1988, La
Chapelle-d'Armentières (92 ans), mariée le 21 novembre 1917, Sèvres (92), avec
Louis Jeanson, né le 11 février 1894, Armentières , décédé le 6 avril 1983,
Armentières (89 ans), fabricant de toiles à Armentières (Ets Charles Jeanson).
-Michel
Descamps, né le 3 mars 1898, Chambéry (Savoie), décédé en 1957, Lille (59 ans),
industriel métallurgiste à Lille; PDG des Ets Sarasin, 4 rue Charles Quint à
Lille, ancien président de la Chambre syndicale métallurgique de Lille, juge au
tribunal de commerce de Lille, marié le
5 juin 1923, Loos , avec Mathilde Antoinette Hyacinthe Scrive-Loyer, 6 enfants.
-Francine
Descamps, née à La Madeleine, mariée en, Loos avec René Bigo, maître imprimeur
à Loos, administrateur des Ets "Les petits-fils de Léonard Danel".
-Henri
Descamps, né à La Madeleine , industriel métallurgiste à Lille; administrateur
des Ets Sarasin, président du tribunal de Commerce de Lille puis de Douai,
Chevalier de la Légion d’Honneur 1993, Officier de l’Ordre National du Mérite,
marié en 1947 à Lille , avec
Marie-Émilie Hanicotte, 6 enfants
-Guy,
22/1/1927 né à La Madeleine marié 21/5/1949 à Susy Bourgeois 23/11/1926 -
22/6/1998. Agriculteur Éleveur, 4 enfants.
-Stéphane
29/5/1929 né à La Madeleine Marié 18/10/1952 à Agnès Herlin 5 enfants.
-Denis
27/12/1931 né à Loos. Ingénieur de l'Institut national polytechnique de
Grenoble, marié le 24/7/1957avec Jacqueline Thébault 3 enfants.
-Régis
21/5/1935, Marié 30/12/1961 à Marie Élisabeth Paillieux, 24/1/1935 – 30/1/2009,
3 enfants.Denis Descamps, né à Loos , ingénieur de l'Institut national
polytechnique de Grenoble, marié avec Jacqueline Thebault
Claude Descamps, né le 20 février 1899, Lille, décédé
en 1984 (85 ans), vice-président, président, puis administrateur de la
Société F. Beghin;président d'honneur du Crédit du Nord; administrateur de
L'Abeille S.A..
marié le 5 février 1921, Thumeries ,
avec Jenny Béghin, née le 24 septembre 1899, Thumeries
, dont
Patrick Descamps, né le 5 janvier 1922, Thumeries ,
tué le 24 août 1944,
Savigny-sur-Orge, Essonne (22 ans), caporal, chef de char léger au 501ème
régiment de chars de combat, Division Leclerc.
Jacqueline Descamps, née le 25 juillet 1923, Thumeries ,
décédée le 22 novembre 1995 (72 ans),
mariée le 10 mai 1946,
Pont-Saint-Pierre (Eure), avec Eymeric, vicomte de Pelleport-Burète (5e),
né peut-être en 1921, décédé le 19 octobre 2007, inhumé le 24 octobre 2007, Labrit
(Landes) (peut-être 86 ans), Hospitalier de Notre-Dame de Lourdes, chevalier de
la Légion d'honneur, croix de guerre 1939-1945 - TOE, ancien de la 2e DB - 501
RCC, directeur de la Société Beghin & Cie.
La lignée:
Pierre, vicomte
de Pelleport 1773-1856
baron Pelleport et de l'Empire (4 janvier 1811), vicomte de
Pelleport (1er, 15 février 1823), Pair de France , Colonel au 18ème de ligne
(1809) ; général de brigade (1813) ; général de division (1823) ; Lieutenant
général (1823), conseiller général de Bordeaux et de la Haute-Garonne ; membre du Conseil supérieur de la
Guerre (1823 à 1841) ; commandant supérieur de la Garde Nationale de Bordeaux ;
62 ans de services militaires, 20 campagnes, 17 blessures ; grand-officier de
la Légion d'honneur ; commandeur de Saint-Louis ; chevalier de St Ferdinand
(4ème classe), de la Couronne de Fer et de la Réunion ; conseiller général de
la Haute-Garonne et conseiller municipal de Bordeaux ; nom inscrit sur l’Arc de
Triomphe. Pierre Pelleport fut général de division. Grièvement blessé à Eylau
en 1807, il servit plus tard dans les armées de la Restauration et fut nommé à
la Chambre des Pairs en 1841. Il entra au service comme soldat dans la levée en
masse de son département, et fit dans ce corps les campagnes des
Pyrénées-Orientales, pendant lesquelles il fut promu au grade de
sous-lieutenant. Il passa ensuite dans le 18e de ligne où il devint général de
brigade. Il fit les campagnes d'Italie, d'Égypte, fut blessé sous les murs de
Saint-Jean-d'Acre, et fait capitaine à Aboukir. Il fut de la première promotion
de la Légion-d'Honneur, fit les campagnes d'Autriche, de Prusse et de Pologne;
il gagna à Iéna les épaulettes de chef de bataillon, et une riche dotation à
Eylau où il avait reçu plusieurs blessures. Colonel à Essling, il se distingua
encore à Wagram et à Znaïm, et y gagna la croix d'officier et le titre de baron
avec une nouvelle dotation. En Russie, il combattit sous les ordres de Ney et
reçut à Valontino la croix de commandeur, et dans la même campagne le grade de
général de brigade. En 1813, le général Pelleport se montra glorieusement à
Lutzen, à Bautzen, à Leipzig. Blessé dans cette bataille, il reçut la croix de
la Couronne de Fer, prit part à la campagne de France et fut de nouveau blessé
sous les murs de Paris. Louis XVIII fit le général Pelleport chevalier de
Saint-Louis et commandant d'une brigade de la garnison de Paris. Pendant les
Cent-Jours, il passa à l'armée du Midi sous les ordres du général Gilly. Attaché
en 1823 à l'expédition d'Espagne, il reçut du duc d'Angoulème le titre de
vicomte, la croix de grand officier, celle de commandeur de Saint-Louis, et
celle de l'Ordre de Saint-Ferdinand, 4e classe. Il fut ensuite attaché au
conseil supérieur de la guerre. Le général de Pelleport ne fut point employé
après les événements de 1830. Il ne fut remis en activité qu'en 1834. En 1836,
il fut nommé inspecteur général et commandant supérieur du camp de Saint-Omer,
puis appelé au commandement des 21e et 11e divisions militaires. Il était
général de division depuis le 8 août 1823. Source:« Pierre de Pelleport », dans
Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de
mer de 1789 à 1850, 1852.
&1824
Pauline Élisabeth Burète
+1864
|
Charles, vicomte
de Pelleport-Burète 1827-1900
Avocat, sous-préfet (1853),
maire de Bordeaux (1874), sénateur de la Gironde (1876-1879). Secrétaire de la
préfecture de la Gironde (1851), il fut avocat, fut nommé sous-préfet d'Argelès
(1853) et revint à Bordeaux en 1856, où il figura à la tête des principales
sociétés de charité et de bienfaisance. Conseiller d'arrondissement de Bordeaux,
conseiller de préfecture de la Gironde (1867), il présida (1870) la Société
d'encouragement au bien, devint secrétaire du comité girondin de la Société de
secours aux blessés militaires, etc.
Administrateur du journal la Guyenne (1872), maire de Bordeaux (1874),
il signala son administration par l'organisation d'un musée à l'Hôtel de Ville,
la construction de l'église Saint-Louis, d'importantes améliorations dans le
service de l'éclairage, l'attribution d'une subvention au grand théâtre, la
répression de la mendicité, la création de la faculté de médecine. Élu le 30 janvier 1876 sénateur de la Gironde
par 388 voix sur 669 votants, M. de Pelleport donna sa démission de maire le 18
mars suivant, lors de la révocation de M. Pascal, il prit place à droite dans
la Chambre haute, fut nommé questeur et vota toujours avec la majorité
conservatrice. Le renouvellement triennal du 5 janvier 1879 ne lui fut pas
favorable, il échoua avec 308 voix sur 667 votants. Le vicomte Charles de
Pelleport-Burète est à la tête d'un très grand nombre d'oeuvres d'initiative
privée à Bordeaux, il est chevalier de la Légion d'honneur (16 août 1863),
officier de l'Université, grand officier du Nicham Iftickhar, commandeur de
Saint-Grégoire et d'Isabelle-la-Catholique, etc. On a de lui : " Etudes
personnelles sur les institutions charitables de Bordeaux ". Extrait du Dictionnaire des Parlementaires
français, Robert et Cougny (1889)
&1855
Marie Duvigneau
ca
1835-1895
|
Pierre, vicomte de
Pelleport-Burète 1856-1931 &1884
Marie Grandin de
L'Eprevier 1865-1960
|
Jean, vicomte de
Pelleport-Burète 1887-1957 &1919
Charlotte Duboscq
1895-1967
|
Eymeric, vicomte de
Pelleport-Burète ca 1921-2007
Jean-Claude
Descamps, né à Thumeries , industriel à Thumeries, directeur de la
Société Beghin&Cie, marié en 1949,
Paris Vème, avec Henriette
Mabille de Poncheville,
Robert Descamps, né à Thumeries , décédé le 6 avril 2006
(74 ans), P.D.G. de la Société Savour Club,
marié en juillet 1957, Amiens (Somme), avec Chantal Cosserat,
Jeanne Descamps, née le 23 septembre 1900,
Lille, décédée le 1er mars 1960,
La Madeleine (59 ans), mariée le 27 janvier 1920,
La Madeleine-lès-Lille , avec Germain Roquette,
né le 23 décembre 1897,
Lille, décédé le 26 juillet 1970,
Wimille (62) (72 ans), directeur des Grandes Féculeries du Nord à Lestren.
Jacques Descamps, né le 16 avril 1902,
Lille, industriel, filateur de lin et tisseur de toiles à Lille; administrateur
des Ets "Descamps l'Aîné", des Ets "Badin&Fils", du
Crédit du Nord, de la Société Bénédictine, d'Avenir Publicité et de D.M.C.
marié le 2 juin 1924,
Tourcoing, avec Jeanine Segard,
née le 24 août 1904,
Tourcoing, décédée en 1990 (86 ans), dont
Chantal Descamps, née à La Madeleine ,
mariée en 1946
avec Pierre de La
Fouchardière,
Edouard Descamps, né à Lille , industriel
du lin à Lille, directeur à la Société Descamps l'Aîné, administrateur de la
Société Bénédictine, marié en 1950,
Mulhouse (Haut-Rhin), avec Monique
Masquelier,
Lucie Descamps, née à Lille , mariée en
1950, Lille, avec Yves-André
Segard,
Agnès Descamps, née le 12 octobre 1915,
La Madeleine , mariée le 15 octobre 1936,
La Madeleine-lès-Lille , avec Emmanuel Dufour,
notaire à Armentières,
Jean Jacques
Descamps,
« né le 20 mars 1935 à Lille. Issu d’une famille
industrielle lilloise, élevé chez les Jésuites, il est Ingénieur civil des
Ponts et Chaussées, a fait son service militaire comme officier S.A.S. en
Algérie. Elu député d'Indre et Loire en 1993.
Après un stage long sur un barrage en construction en Irak, il a
fait une carrière professionnelle de cadre dirigeant dans l’industrie
automobile (Groupe Valeo), puis textile (Au sein du groupe DMC, il a en
particulier développé la chaine de boutiques de linge de maison qui porte son
nom) avant de s’engager en 1986 dans la vie politique active.
Président de commission à la Chambre de Commerce de
Lille-Roubaix-Tourcoing, puis Conseiller
municipal de Lille de 83 à 89, il est élu député du Nord en 86 puis nommé
Secrétaire d’Etat chargé du Tourisme dans le Gouvernement de Jacques Chirac de
86 à 88 (il y a créé en 87 la Maison de la France pour promouvoir le tourisme
Français à l’étranger).
Non réélu en 88, il reprend alors à Paris une activité de
consultant dans la recherche de cadres dirigeants (Cabinet Beigbeider, Caude et
Partners) puis dans la cession-acquisition de salons professionnels (Groupe
Blenheim).
Il est réélu député de la 3ème circonscription d’Indre et Loire
en 93 et siège à l’Assemblée Nationale jusqu’en 97. Il y est membre de la
Commission des Finances et en particulier membre de la Commission d’enquête sur
le Crédit Lyonnais.
Elu maire de Loches en 95 et réélu en 2001 avec 66,7 % des
suffrages puis en 2008 avec 58,15 %, il est 1er Vice-Président de la Communauté
de Communes Loches-Développement, chargé des finances depuis 96, et Président
du Pays « Touraine côté sud » depuis 2001. Il a été Conseiller Régional du
Centre de 98 à 2002. Il défend alors une alliance avec les conseillers du Front
National (FN) pour éviter à la Région de passer aux socialistes.
Il est parallèlement Directeur associé puis Directeur Général
Unique du Collège des Ingénieurs, société de conseil et de formation de jeunes
ingénieurs de haut niveau français et étrangers.
En 2002, il est réélu, avec 51,7 % des voix, Député de la 3ème
circonscription d’Indre et Loire à l’Assemblée Nationale, où il siège comme
vice-président à la Commission des Finances depuis le 5 octobre 2004. Il n’est
pas réélu en 2007 avec un score de 49,78%.
Il a fondé en 99 et préside l’Association des Plus beaux détours
de France qui regroupe 93 des plus belles petites villes de France, situées à
l’écart des grands axes touristiques.
Il est Officier dans l’Ordre National du Mérite et vient d'être
promu Officier de la Légion d'Honneur.
Il est également président du conseil d'administration de l'ANCV
(Agence nationale du chèque-vacances). » Wikipedia
Les Maurice Descamps, né le 14 juin 1841,
Lille, décédé le 31 mai 1900,
Annappes (58 ans), négociant en fils et lin brut, importateur de lins
étrangers; fondateur de la maison "Descamps-Longhaye et Roger", marié le 18 février 1867
avec Mathilde
Longhaye.
Maxime Descamps, né le 19 juin 1868,
Lille, décédé le 6 mars 1914,
Annappes (45 ans), négociant en lin à Lille, associé à la maison
"Descamps-Longhaye fils &Mas",
marié le 27 mars 1894,
Lille, avec Madeleine Agache,
née le 9 avril 1874,
Lille, décédée le 9 décembre 1939,
Lille (65 ans), dont
Frédéric
Descamps, né à Lille , décédé le 26 août 1946,
Nonards (Corrèze) (51 ans), marié en 1920,
Lille, avec Denise Wallaert,
née à Lille , dont
Yves Descamps, né à Lille , agent commercial des Ets Wallaert à Angers, marié en 1947, Lille, avec Georgette Prouvost, des Georges Prouvost-Dehau, branche ainée,
ici dans les salons de l'hôtel Virnot, place Saint Martin (Louise de Bettignies, à Lille).
Gilles Descamps, marié en 1983,
Pomerol (33), avec Valérie Assier
de Pompignan.
Gisèle Descamps, née à Lille , mariée en 1943,
Lille, avec Bernard Boone,
né à,
Lille, agent de change,
Etienne Descamps, né à Lille , religieux
chartreux..
René Descamps, né le 30 janvier 1896,
Lille, décédé le 16 avril 1956,
Lille (60 ans), président de la S.A. des Ets Agache-fils, vice-président des
Ets Kuhlmann, administrateur du Crédit Commercial de France, vice-président du
syndicat des filateurs de lin, marié le 7 avril 1920,
Lille, avec Jeanne-Claire
Crespel, née le 29 avril 1901,
Lille, décédée (filleule: Francine Catoire
1922-2006),
Marie-Claire
Descamps, née à Lille , mariée en 1941,
Lille, avec Edmond Masurel,
né le 5 octobre 1913,
Tourcoing, décédé le 16 septembre 1956
(42 ans), industriel lainier, directeur des "Ets François Masurel" à
Tourcoing, ...
Yvonne Descamps, née à Lille , mariée en1946,
Lille, avec Jacques Donzel,
né à Auxerre (Yonne), capitaine de frégate.
Nicole Descamps, née à Lille , mariée en 1948,
Lille, avec Gérard Bourlet,
né à Paris, décédé en 1963
(48 ans), administrateur-directeur général de la Compagnie Cotonnière
Equatoriale Française.
Mariette
Descamps, née à Annappes, Villeneuve-d'Ascq , mariée en 1949,
Lille, avec Philippe
Dewavrin, né à Tourcoing, décédé en 2005,
Cannes (06, Alpes-Maritimes) (81 ans), directeur du tissage de coton aux
"Ets Bernard Dewavrin" à Tourcoing, mariée avec Jean Revillion,
décédé en 2010,
cimetière du Touquet (62) (86 ans).
Maxime Descamps, né le 12 janvier 1897,
Lille, décédé le 22 novembre 1953,
Lille (56 ans), industriel à Lille, administrateur des Ets Agache, président du
syndicat patronal textile de Lille, marié le 31 mai 1920,
Lille, avec Marie Devilder,
Lucie Descamps, née à Lille , mariée en 1945,
Lille, avec Jean Martin
Gallevier de Mierry, secrétaire général de la Fédération
Nationale d'Action Catholique.
Bernard Descamps, né à
Annappes , prêtre, vicaire à Comines .
Solange Descamps, née à Annappes , mariée en 1949,
Lille, avec Maurice Garin,
administrateur de France d'outre-mer en Afrique Occidentale Française.
Gérard Descamps, né à Lille , attaché à
la Direction de la S.A. des Ets Agache (filleule: Joséphine Motte
1961-), marié
en 1956,
Armentières , avec Marie-Christine
Motte
Marie-Thérèse
Descamps, née le 5 juillet 1898,
Pérenchies , mariée le 3 août 1918,
Menneval (Eure), avec Georges Catoire,
né le 15 janvier 1893,
Lille, industriel en toile fine, administrateur de société.
Madeleine
Descamps, née le 23 mai 1900,
Pérenchies, Nord, décédée, mariée le 1er juillet 1920,
Annappes , avec Jean de Curières
de Castelnau, né le 8 décembre 1890,
Toulouse (Haute-Garonne), décédé le 11 juillet 1965,
Le Rouquet, Castelmaurou (Haute-Garonne) (74 ans), ingénieur général de l'armement.
Marie-Lucie Descamps, née le 17 décembre 1901, Lille, décédée le 18 février 1972, Boulogne-Billancourt (70 ans), mariée le 31 août 1921, Annapes, Villeneuve-d'Ascq , avec Maurice Catoire, né le 8 mars 1898, Lille, décédé le 17 février 1991, Boulogne-Billancourt (92 ans), Saint-Cyrien, colonel de cavalerie.
Germaine
Descamps, née le 21 avril 1875,
décédée le 23 juin 1911,
Annappes (36 ans), mariée le 6 juin 1895,
Lille, avec Edouard Mas de
Tréhoult, né le 16 juillet 1867,
Lille, négociant en lin, associé de la maison "Descamps, Longhaye Fils
& Mas".
Marguerite
Descamps, née le 23 avril 1878,
Lille, décédée le 26 décembre 1900,
Saint-Omer (Pas-de-Calais) (22 ans), mariée le 18 février 1899,
Lille, avec Henri Motte,
né le 15 août 1872,
Roubaix,, chef de bataillon d'infanterie.
Elisabeth
Descamps, née le 2 mars 1880,
Lille, décédée en 1951 (71 ans), mariée le 2 mai 1901,
Lille, avec Emile Motte,
né le 18 juin 1877,
Roubaix,décédé le 20 novembre 1929,
Marcq-en-Baroeul (52 ans), filateur de laine à Roubaix.
Emmanuel
Descamps, né le 21 juin 1881,
Lille, décédé le 10 mai 1955,
Lille (73 ans), négociant, filateur et tisseur de lin, président de la Société
Industrielle et Financière du Nord et de la société Agache, président de la Société
Descamps-Longhaye Fils & Mas, marié le 25 mai 1905,
Lille, avec Suzanne Caulliez,
Anne Marie
Descamps, née le 27 janvier 1909,
Lille, mariée le 27 janvier 1933,
Lille, avec François Dalmas
de Lapérouse,
Florence
Descamps, née à La Madeleine, religieuse.
Timothée
Descamps, né à Clermont-Ferrand (63, Puy-de-Dôme), marié en 2005, Villeneuve d'Ascq , avec Emmanuelle
d'Hoop,
Pascale Descamps, née à Soupir (Aisne),
mariée avec Jacques
Waldruche de Montremy, né à Paris (16°), directeur de
société, divorcés avec Pierre von Essen.
Armelle Descamps, née à Soupir (Aisne),
mariée avec Henri Champierre
de Villeneuve.
Quelques
personnalités (sans liens généalogiques) et alliances de la branche cadette Alfred Descamps,
né le 18 septembre 1806,
Lille, décédé le 9 mars 1883,
Lille (76 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps,
administrateur de la Banque de France, juge au tribunal de commerce,
administrateur de la Société des Mines de Lens,
marié le 1er février 1830
avec Clémence Danel,
Anatole Descamps, né le 11 mai 1833,
décédé le 10 janvier 1907
(73 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste Descamps,
administrateur de la Banque de France, vice-président de la Chambre de Commerce
de Lille, marié le 8 juillet 1858
avec Cécilia Wallaert,
Alfred Descamps, né le 11 janvier 1861,
décédé en 1942 (81 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets
Auguste Descamps, président de la chambre de commerce de Lille, du syndicat des
filateurs de lin de France, administrateur de la Banque Générale du Nord, marié le 15 juin 1886
avec Jeanne Poullier,
née le 7 septembre 1868,
Robert Descamps,
né le 7 juillet 1887,
Lille, tué le 5 juillet 1941,
Linselles (53 ans), filateur de lin à Linselles, gérant des Ets Auguste
Descamps, maire de Linselles, marié le 14 octobre 1909,
Lille, avec Marie Le Blan,
Thérèse Descamps, née le 1er décembre 1913,
Lille, religieuse carmélite au carmel de Nogent-sur-Marne.
Guillaume
Descamps, né le 16 novembre 1895,
Lille, industriel, vice-président de la chambre de commerce de Lille,
administrateur d'USINOR, de la Compagnie d'assurances "Le Nord", des
Forges et Aciéries du Nord et de Lorraine, de la Cie de Fives-Lille, marié le 26 avril 1920,
Paris, avec Anne-Marie
Champetier de Ribes, née le 28 novembre 1899,
Paris, décédée (d'où postérité),
Brigitte
Descamps, née le 10 mars 1921,
Lille, mariée le 17 septembre 1948,
Linselles , avec André Mariaux,
né le 21 octobre 1922,
décédé le 16 avril 2011
(88 ans), général, Officier de la Légion d'honneur, ESM Saint-Cyr, promotion
Croix de Provence, fils d’Henri, Officier d'infanterie, Chevalier de la Légion
d'honneur, ESM Saint-Cyr, promotion de La Croix du Drapeau.
Gertrude
Descamps, née à Lille , mariée en 1946,
Linselles , avec Henri Verhaeghe,
industriel.
Hervé Descamps, né à Lille ,
industriel, marié en 1947, Mouvaux ,
avec Claude Lemaire.
Claudine
Descamps, née à Lille , mariée en
1948, Linselles , avec Christian Dubois,
né à Lille , décédé le 20 janvier 2005,
Louvil (83 ans), fondateur du groupe
Castorama en 1969.
Christian Dubois, créateur en 1969 de la première très grande
surface de bricolage en Europe (à l'époque 5000 m²), qui devait devenir
Castorama, s'est éteint jeudi 20 janvier 83 ans.
A l'annonce de cette disparition, Philippe Tible, actuel
directeur général de Castorama, a salué « l'inventeur d'un métier : celui de la
grande distribution spécialisées des produits de bricolage », et Gerry Murphy,
directeur général de Kingfisher, actionnaire actuel de l'enseigne, a rappelé
qu'il était « une figure légendaire de la distribution en Europe ». Négociant
en bois et matériaux dans les années cinquante, Christian Dubois avait tenté
une première expérience de vente au grand public en lançant en 1961 une chaîne
de supérettes, « Central Panneaux ». Face à l'engouement des Français pour la
réhabilitation de leur habitat, et après avoir plusieurs fois visité les « home
centers » américains, il décide en 1967 de créer de grandes surfaces vendant au
détail tous les matériaux et articles concernant le bricolage, la décoration et
le jardinage. La première grande surface de bricolage ouvrira ses portes en
juin 1969 dans la banlieue lilloise sur 5 000 m² d'espace de vente. Initiée
sous l'enseigne Central Castor, l'aventure de Christian Dubois prendra dès 1970
le nom de Castorama. Se déployant dans tout l'Hexagone par une série de
croissances externes et par le succès de son concept, Castorama s'est imposé
dans les année 80 comme le leader incontesté du marché de bricolage. Une
position que l'enseigne tiendra plus de dix ans avant d'être détrônée par Leroy
Merlin en 2002. Christian Dubois avait été fait Chevalier de la Légion
d'honneur en 1991 pour sa carrière à la tête de son entreprise, avant de
quitter un an plus tard ses fonctions opérationnelles de Président. Il s'était
totalement retiré de l'actionnariat de l'entreprise lors de l'OPA de Kingfisher
sur son groupe en 2002.Marie-Hélène Nougaret
Louise Descamps, née le 6 juillet 1835,
décédée le 23 avril 1906
(70 ans), mariée en 1854 avec Emile Wallaert,
né le 15 novembre 1831,
décédé le 28 janvier 1867
(35 ans).
Marie Descamps, née le 10 novembre 1837, décédée le 14 décembre 1931 (94 ans). mariée le 19 août 1856 avec Auguste Wallaert, né le 3 janvier 1830, décédé en 1899 (69 ans), ingénieur de l'école Centrale, filateur, président du tribunal de commerce de Lille.
Demeure-Catoire-Descamps-1925-Wambrechies
Base Généanet JH Favre
Jean DESCAMPS .Sources : personne, famille: vtrd (Juin
2005)Marié avant 1648 avec Isabeau MORTELECQ .
Sources : personne,
famille: vtrd (Juin 2005)
Dont:
Sources : personne: vtrd (Juin 2005)Marié avec Marie VANDERWARD , décédée en 1699. Sources : personne: vtrd (Juin 2005)
Dont:
Sources : personne: vtrd (Juin 2005)
Dont:
Sources : personne: geneanet ldelaby (jhf
mars 2003) ehbr octobre 2007, famille: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), vtrd
(Juin 2005), aejz (sept 11) site nomor
Dont:
Marié avec Marie Antoinette DECOURCELLE . Sources : famille: aejz (sept 11) site
nomor
Dont:
Sources : famille 2: aejz (sept 11) site
nomor Marié
avec Marie BEAUCOURT , née en 1772,
décédée en 1818 (à l’âge de 46 ans). Marié
le 18 janvier 1795 avec Nathalie THILMAN
, née
le 27 août 1772, décédée
le 16 août 1848 (à l’âge
de 75 ans). Sources : famille:
aejz (sept 11) site nomor
Dont:
Sources : famille: vtrd (Dec. 2009) -
Ternois: généalogie Mathon, aejz (sept 11) site nomor
Dont:
Dont:
Sources : famille: aejz (sept 11) site nomor
, ...
Dont:
Sources : famille: aejz (sept 11) site nomor
Dont:
Sources : personne: geneanet ldelaby (jhf
mars 2003), famille: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), vtrd (Juin 2005)
Dont:
Marié
le 18 avril 1804, Menen, 8930, Menen, Province de
Flandre-Occidentale, Belgique, avec Marie Adélaïde ANGILLIS , née
le 18 avril 1779, Menen, 8930, Menen, Province de
Flandre-Occidentale, Belgique, décédée, Lille, 59000, Nord, France.
Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf
mars 2003), famille: aejz (déc 07) site dfauchille, décès: geneanet ldelaby (mars
2003)
Dont:
Sources : personne, mariage: gfn (oct 2001)
Dont:
Dont:
Marié avec Simone WALLAERT , née en 1898,
décédée en 1992 (à l’âge de 94 ans). Sources
: personne: vtrd (Juin 2005)
.Elisabeth DESCAMPS , née en 1895,
décédée en 1982 (à l’âge de 87 ans). Sources
: personne: ldf 1995, vtrd (Juin 2005), famille: ldf 1995 Mariée
avec Dominique Paul ROQUETTE , né en 1891,
décédé en 1952 (à l’âge de 61 ans). Sources
: personne: ldf 1995, vtrd (Juin 2005), famille: ldf 1995
Sources : personne: fc (16/02/2001), vtrd
(Juin 2005), famille: fc (22/02/2001)
Sources : personne: vtrd (Juin 2005),
famille: ldf 2001, vecl (jhf fev 2005)
Sources : personne: vtrd (Juin 2005),
famille: ldf 1995
Sources : famille: vtrd (Juin 2005) -
Baillescourt et la famille Proyart par Fernand Decroix et Pierre Daudruy – 1957
Marié
le 19 juillet 1927, Tourcoing, 59200, Nord, France, avec Ghislaine Jeanne Marie Marthe LORTHIOIS ,
née le 5 septembre 1907, Tourcoing, 59200, Nord, France.
Sources : famille: vtrd (Juin 2005) -
Baillescourt et la famille Proyart par Fernand Decroix et Pierre Daudruy - 1957
Sources : famille: ldf 1995Marié
le 11 juin 1889, Douai, 59500, Nord, France, avec Louise DENEUBOURG , née
le 28 avril 1868, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée
le 22 juin 1936, Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 68 ans).
Sources : famille: ldf 1995
Dont:
Sources : personne: aejz (mars 11) ldf 2010,
site roglo
Sources : famille: aejz (mars 11) ldf 2010,
site roglo
Mariée
le 21 novembre 1917, Sèvres, 92310, Hauts-de-Seine, France, avec
Louis JEANSON , né en 1894, décédé
en 1983 (à l’âge de 89 ans).
Sources : famille: aejz (mars 11) ldf 2010,
site roglo
(8 enfants).
Sources : personne: tyte, famille: ldf 1995
tyte
Marié
le 5 juin 1923 avec Mathilde SCRIVE-LOYER , née
le 31 janvier 1903.
Sources : famille: ldf 1995 tyte
Sources : famille: bl 10/02 d'après Annuaire
des familles 2001
Sources : famille: ldf 1995
Dont:
Sources : famille: aejz (sept 11) ldf 2010,
site roglo
Marié
le 2 juin 1924, Tourcoing, 59200, Nord, France, avec Jeanne Claire Marie SEGARD , née
le 24 août 1904, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédée
en 1990 (à l’âge de 86 ans).
Sources : famille: aejz (sept 11) ldf 2010,
site roglo
Dont:
Sources : personne: fc (19/02/2001), famille:
ldf 1995, fc (19/02/2001), aejz (mai 06) site dessauvages Mariée
le 4 août 1892, Lille, 59000, Nord, France, avec Georges DESURMONT , né
le 25 octobre 1866, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédé
le 8 janvier 1926, La Pommeraye, 14690, Calvados, France (à
l’âge de 59 ans), industriel en bonneterie.
Sources : personne: fc (19/02/2001), famille:
ldf 1995, fc (19/02/2001), aejz (mai 06) site dessauvages
Sources : personne: fc (22/02/2001), famille:
fc (16/02/2001), aejz (déc 12) ldf 2010 Mariée le 18 février 1899,
Lille, 59000, Nord, France, avec Henri MOTTE , Saint-Cyr Promotion 1891-1893 du Soudan, Chevalier de la Légion d'honneur,
né le 15 août 1872, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé,
Officier d'infanterie, chef de bataillon.
Sources : personne: fc (16/02/2001); bps
(27.07.2010), famille 1, famille 2: fc (16/02/2001), aejz (déc 12) ldf 2010
Sources : personne: fc (16/02/2001), famille:
fc (22/02/2001)
Mariée
le 2 mai 1901, Lille, 59000, Nord, France, avec Emile Camille MOTTE , né
le 18 juin 1877, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé
le 20 novembre 1929, Marcq-en-Baroeul, 59700, Nord, France (à
l’âge de 52 ans).
Sources : personne: fc (16/02/2001), famille:
fc (22/02/2001)
Mariée
le 10 avril 1926, Lille, 59000, Nord, France, avec Jean MOTTE , né
le 20 août 1900, Armentières, 59280, Nord, France, décédé
en 1954 (à l’âge de 54 ans), brasseur à Lille. Sources : famille: bps (08.2006)
Mariée avec Edouard MAS de TRÉHOULT , né
le 16 juillet 1867, Lille, 59000, Nord, France, décédé.
Sources : personne: ff (novembre 2001)
Marié avec Madeleine DURET , née en 1891,
décédée en 1973 (à l’âge de 82 ans). Sources
: famille: aejz (déc 12) ldf 2010
Dont:
Sources : famille: aejz (mars 09) ldf 05 Marié avec x x. .
Sources : naissance, décès: gfn (oct 2001)
Dont:
Sources : mariage: cm du 12/1/1884, famille:
aejz (mars 09) ldf 05, site loisne Mariée le 15 janvier 1884, Lille, 59000, Nord,
France, avec Alexandre Honoré Joseph CAULLIEZ , né
le 27 avril 1859, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédé,
négociant en laine. Sources :
mariage: cm du 12/1/1884, famille: aejz (mars 09) ldf 05, site loisne
Dont:
Sources : personne, famille: ldf 1995
Sources : famille: aejz (sept 11) ldf 2010
site roglo, hfe 10-2011
Mariée
le 19 août 1856 avec Auguste César Désiré WALLAERT , né
en 1830, décédé en 1899 (à l’âge de 69 ans). Sources : famille: gfn (oct 2001)
Sources : famille: aejz (déc 07) site
dfauchille Mariée
avec Jean Baptiste Alexandre HOUVENAGHEL , né
le 15 mars 1797, décédé le 23 avril 1845, Lille,
59000, Nord, France (à l’âge de 48 ans), Négociant.
Sources : famille: aejz (déc 07) site
dfauchille
Sources : famille: aejz (déc 07) site
dfauchille Mariée
le 6 octobre 1839, Lille, 59000, Nord, France, avec Edouard Henri DELESPAUL , né
le 14 avril 1807, Lille, 59000, Nord, France, décédé
le 22 juin 1854, Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 47 ans),
Officier du génie, filteur de lin Delespaul & Delespaul.
Sources : famille: aejz (déc 07) site
dfauchille
Nul n’est prophète en son
pays. La Bibliothèque municipale de Lille ne possède rien sur son illustre
enfant :
« L’an
mil huit cent
cinquante trois, le vingt neuf décembre, à deux heures du
soir […], a comparu
Auguste Adolphe Descamps, négociant, âgé de
vingt-cinq ans, né à Lille y
domicilié rue des Fleurs, 14, lequel nous a
présenté un enfant du sexe
masculin, né ce jour à six heures du matin, de lui
déclarant et de Léonie Rose
Crespel son épouse, âgée de vingt-trois ans,
née à Lille, auquel enfant il a déclaré
donner les prénoms de René Léon, en
présence d’Edmond Jules Descamps,
négociant, oncle paternel âgé de vingt-sept ans, et
d’Edouard Victor Groulois,
rentier, âgé de vingt-huit ans, tous deux
domiciliés à Lille »
Mineur quant au mariage et
sans profession, il épousa à Lille, le 29 janvier 1877, Claire-Sophie-Léonie
Scrive, née le 14 décembre 1857 à Lille, y demeurant rue Princesse, 21, fille
d’un négociant. Un contrat de mariage a été passé le 24 janvier 1877 devant
Maître Paul Deledicque, notaire à Lille.
À partir de 1880, René Descamps-Scrive constitua une des plus
belles bibliothèques existant en Europe, décrite par Léopold Carteret :
« Les livres anciens et modernes de tous
les genres y sont représentés par des exemplaires de choix – depuis le Livre
d’Heures, manuscrit ou imprimé, du xve
siècle, jusqu’au volume contemporain illustré par Maurice Denis – depuis
les éditions originales d’un Ronsard jusqu’à celles d’un Paul Claudel – depuis
les reliures précieuses exécutées pour Grolier et ses amis, jusqu’aux
merveilleuses mosaïques de Marius Michel et aux créations hardies de
Legrain. […]
Grand amateur de reliures du
xixe siècle, M.
Descamps fut peut-être un des premiers à en réunir des séries vraiment
représentatives. […]
La condition des exemplaires
est parfaite : pas un livre qui présente le moindre défaut ; la plus
petite tare suffisait à faire écarter impitoyablement le volume le plus
intéressant.
Les livres illustrés, qui
forment la base solide de cette collection, sont uniformément superbes
d’épreuves ; chaque fois qu’il a existé des épreuves d’état, eaux-fortes,
avant lettre ou tirages hors texte, l’amateur a fait l’impossible pour se les
procurer […]
Ne pouvant tout acquérir, ne
le désirant d’ailleurs pas, M. Descamps-Scrive a porté son choix sur un nombre
restreint de volumes, mais d’une importance capitale et dont chacun caractérise
à merveille un style et une époque. »
René Descamps-Scrive a aussi
publié, à ses frais, une édition de luxe des Trophées (1907, in-4, 175
ex.), de José-Maria de Heredia (1842-1905), illustrée
par Luc-Olivier Merson (1846-1920).
Membre de plusieurs Sociétés
de bibliophiles, il utilisait un ex-libris discret : une étiquette, qui
porte « Ex libris R. Descamps Scrive » dans une couronne de lierre.
Il mourut à Lille le 20 octobre 1924. Son épouse lui survivra jusqu’au 23 novembre
1926.
La vente de la première partie comprenait les livres
anciens, éditions originales et livres illustrés des xve, xvie
et xviie siècles,
très beaux livres à figures du xviiie
siècle, exemplaires richement reliés.
La salle fut envahie de
bonne heure, ce samedi 21 mars 1925. Des fauteuils avaient été réservés aux
bibliophiles connus, mais beaucoup se firent remplacer. On notait cependant la
présence de Tristan Bernard, Beraldi, Paul Villeboeuf, Bordes, de Bormans, le
duc de Grammont, la princesse d’Arenberg. Parmi les enchères les plus
importantes : un manuscrit sur vélin, exécuté au quinzième siècle, qui
atteignit 26.200 fr. ; La Passion de
Jésus-Christ, gravée sur cuivre par Albert Dürer, 19.200 fr. ; La Vie de la Vierge, La Passion de N. S. J. C. et L’Apocalypse, gravés sur bois, d’après
les dessins d’Albert Dürer, 56.200 fr. ; les Heures de Rome, dans une somptueuse reliure d’un des frères Ève,
34.000 fr. ; les Œuvres de Clément
Marot, exemplaire de Sainte-Beuve, dans une riche reliure de Boyet, 19.000
fr. ; un superbe exemplaire de Roland
furieux, d’Arioste, dans une reliure de Derome, 45.500 fr. ; un
exemplaire du Decameron de Boccace,
provenant des bibliothèques de Pixerécourt et de lord Gosford, 32.000
fr. ; Les Tourterelles de Zelmis,
de Dorat, 42.000 fr. ; Les Baisers,
de Dorat, 45.000 fr. ; Les Fables
nouvelles, de Dorat, avec les illustrations de Marillier, 56.000 fr.
Enfin, Les Estampes de Freudeberg et de Moreau, pour le Monument du costume physique et moral de la
fin du dix-huitième siècle – le premier volume contenant la suite de
Freudeberg en épreuves à la tablette blanche, avec son texte et avant les
numéros, le second volume contenant le texte des trois parties avec la série
complète des 36 planches ; aucun des 18 exemplaires connus ne réunissait
ces particularités ; cette pièce unique fut adjugée 432.000 fr. au Docteur
Abraham-Simon-Wolf Rosenbach (1876-1952) de New York et de Philadelphie ;
elle fut poussée jusqu’à 431.000 fr. par Daulos
pour le compte d’un amateur français, mais celui-ci dut céder devant la
puissance des dollars. Cette première journée atteignit, pour les 125 numéros
vendus, la somme de 1.678.610 fr., auxquels il y a lieu d’ajouter 19,50 % de
droits.
L’assistance était moins
élégante le lundi 23 mars, pour la deuxième journée de la vente. Parmi les
bibliophiles connus, on pouvait citer Vever, Georges-Emmanuel Lang, Leclerc,
Tristan Bernard, Garnier, de Samblaux, Bouilly. Cette journée était réservée aux
livres à gravures du xviiie siècle
qui jouissaient à l’époque d’une vogue particulière.
Parmi les enchères les plus
importantes : Formule de cérémonies
et prières pour le sacre de S. M. Louis XVI, dans une superbe reliure du
dix-huitième siècle aux armes de Marie-Antoinette, 35.000 fr. ; le Choix de chansons de La Borde,
exemplaire en premier tirage dans une reliure de Derome, 51.000 fr. ; les Fables choisies de La Fontaine avec les
planches de Oudry et Cochin, exemplaire sur Hollande, dans une somptueuse
reliure de Padeloup, les plats ornés d’une large dentelle, 101.000 fr. ;
les Contes et Nouvelles de La
Fontaine, édition des Fermiers généraux, exemplaire dans la reliure dite
« de présent », exécutée par Derome, provenant des bibliothèques
Destailleur et Thévenni, 41.000 fr. ; les Contes et Nouvelles en vers de La Fontaine, exemplaire contenant le
fleuron par Choffard, la suite des 20 figures du premier volume en deux
états,eaux-fortes pures et épreuves avant les numéros, 81.000 fr. ; Œuvres de Molière, exemplaire du 1er
tirage de l’édition de 1734 (Prault), dans un maroquin ancien de Anguerrand,
relié pour le président de Lamoignon, 81.000 fr. ; les Métamorphoses d’Ovide, exemplaire
(1767-1771) contenant la suite des estampes de Moreau, Boucher, Eisen, Monnet,
etc., reliure de Padeloup, 41.000 fr. ; les Œuvres de Rabelais, exemplaire sur grand papier (1741,
Jean-Frédéric Bernard), reliure de Padeloup, 76.000 fr. ; les Œuvres de Regnard (Didot, 1789),
exemplaire sur papier fin avec les figures en épreuves à la lettre grise dans
une reliure du dix-huitième siècle, à dentelles, 80.000 fr. ; Paul et Virginie de Bernardin de
Saint-Pierre (1806), exemplaire tiré sur papier vélin avec les figures en trois
états, reliure mosaïquée de Simier, aux armes de la duchesse de Berry, 54.000
fr. ; les Georgiques de Virgile
(C. Bleuet), sur hollande, provenant de la bibliothèque de L. de Montgermont,
31.000 fr. ; les Estampes destinées
à orner les éditions de M. Voltaire, édition imprimée à Kehl par les soins
de Beaumarchais en 1785, reliure de Bradel-Derome, 60.000 fr. Le total de
la journée a atteint la somme de 1.753.390 fr.
La seconde partie de cette collection comprenait les livres de
l’époque romantique : éditions originales des grands écrivains, illustrés
du xixe siècle, livres
anglais illustrés, albums de costumes et caricatures. Outre le catalogue de
luxe, Carteret imagina un catalogue résumé, plus maniable et laissant une
grande marge destinée aux observation et aux prix d’adjudication.
Parmi les amateurs présents,
ce lundi 25 mai 1925, on remarquait Leclerc, Pradeau, Bloch-Levalois, de
Bormans, Seymour de Ricci, Georges-Emmanuel Lang, Gaston Scrive, de Meulenaere.
Les enchères les plus importantes : Les
Œuvres du cardinal de Bernis (N. Delangle, 1825), exemplaire sur vélin,
dans une reliure mosaïquée par Simier, 25.500 fr., adjugé à Blaizot ; Les Œuvres complètes de Cervantès,
traduites de l’espagnol par H. Bouchon-Dubournial (Paris, Méquignon-Marvis,
1821), exemplaire avec les figures avant la lettre, dans une reliure de
Thouvenin, au même ; Œuvres de
Delille (Giguet et Michaud, 1804), exemplaire recouvert d’une curieuse
reliure au vernis Martin portant cette étiquette « Brevet d’invention,
reliures en vernis sans odeur établies au Grand Châtelet, quai de la
Mégisserie », 19.000 fr. ; La
Reliure, poème en six chants, par Lesné (Renouard, 1827), exemplaire
provenant de la bibliothèque A. Rouart, reliure mosaïque de Masquillier, 23.500
fr. ; Œuvres choisies de Marot
(Paris, Janet et Cotelle, 1826), exemplaire sur vélin, ex-libris H. Beraldi,
reliure mosaïquée de Vogel, 30.000 fr. à Giraud-Badin ; Œuvres choisies de Parny (Paris,
Lefèvre, 1827), exemplaire sur vélin, reliure de Simier, relieur du Roi, 30.000
fr. ; Œuvres complètes de Racine
(Furne, De Bure, 1829), reliure mosaïque par Scharge, relieur belge, 23.000
fr. ; Émile, par J.J. Rousseau,
tomes I à III des Œuvres complètes (Paris,
Dalibon, 1824-1825), trois volumes avec les figures sur Chine, reliure de
Thouvenin, 24.100 fr. ; Mémorial de
Sainte-Hélène, par Las Cases (Ernest Bourdin, 1842), deux volumes sur
Chine, reliure du temps, 28.000 fr., adjugé à Meynial ; le Journal de l’expédition des Portes de Fer,
par Charles Nodier (1844), exemplaire sur Chine (il n’en existe que cinq),
provenant de la bibliothèque Jules Brivois, contenant quelques lettres
autographes dont une du baron de Claye, relative à l’ouvrage et à cet
exemplaire, 35.000 fr. à Carteret.
Les deux dernières vacations
des mardi 26 et mercredi 27 mai attirèrent le groupe habituel des bibliophiles
connus : Robert de Machiels, Fernand Vaudiseur, le marquis de Jessé, Sacha
Guitry, Martineau, Georges-Emmanuel Lang, Pradeau, Leclercq, Maître Dorville.
Les prix les plus importants atteints durant ces deux journées : Les Contes drolatiques de Balzac (Paris,
Bureaux de la Société Générale de Librairie, 1855), exemplaire contenant 330
fumés sur Chine d’après les bois des vignettes de Gustave Doré, reliure Cuzin,
26.000 fr. ; La Caricature,
journal fondé et dirigé par Charles Philipon (1830-1835), cinq années en 10
volumes, reliure de Carayon, 21.000 fr. ; Faust de Goethe (Paris, Ch. Motte et chez Sautelet, 1828),
exemplaire avec les figures sur Chine, on y avait ajouté un portrait de
Delacroix par Lenoir, reliure du temps, 11.500 fr. ; Office de la Quinzaine de Pâques (Louis Janet, 1826), reliure de
présent enrichie de pierreries, signée Sinicer, 13.100 fr. ; Cérémonies des gages de bataille (Paris,
Crapelet, 1830), reliure somptueuse de Thouvenin, 20.500 fr. ; Histoire et cronicque du Petit Jehan de
Saintré (Firmin-Didot frères, 1830), exemplaire colorié, dans une reliure
triplée de Duplanil (1834), 26.100 fr. ; Les Roses, par J. P. Redouté (Paris, P. Dufart, 1828), 3 tomes en 2
volumes, exemplaire sur vélin, reliure doublée et mosaïquée de Duplanil, 51.000
fr. ; Mosaïque par P. Mérimée
(H. Fournier jeune, 1833), édition originale, reliure mosaïquée de Cuzin,
11.026 fr. ; Le Rouge et le Noir,
Stendhal, édition originale (A. Levavasseur, 1831), 2 volumes, reliure de
Mercier, 15.150fr. ; La Chartreuse
de Parme, par Stendhal, édition originale, reliure de Mercier, 15.200
fr. ; Le Bon Genre, observations
sur les modes et les usages de Paris (Crapelet, 1822), reliure de l’époque,
20.000 fr.
Ces trois journées ont
produit le total de 2.212.000 fr., lesquels augmentés des droits, font plus de
2.600.000 fr.
Les livres modernes furent
l’objet de la troisième partie
: éditions originales d’auteurs contemporains, très beaux livres illustrés
modernes, dessins et aquarelles originales, très riches reliures mosaïquées.
Le lundi 23 novembre 1925, à
quatorze heures précises, Maître Lair-Dubreuil gravit alertement la chaire
présidentielle. Dans la salle, on reconnaissait le duc de Massa, le commandant
Lefébure, Henri Leclerc, Joseph Descamps, Franz-Bemelmans, Borderel, Guerquin,
Henri Prost, Garnier, Achalme, Villeboeuf, Hinstin, Lange.
Parmi les livres illustrés
les plus disputés : Antar,
exemplaire sur Japon, contenant une aquarelle originale de Dinet (Piazza et
Cie, 1898), reliure de Cuzin, 11.200 fr., acquis par Blaizot ; Histoires et Aventures, d’Andersen,
exemplaire unique, sur papier du Japon, orné des 52 aquarelles de Lunois,
reliure de Mercier, adjugé 25.500 fr. à Giraud-Badin ; Eugénie Grandet (Société des Amis des
Livres, 1883), exemplaire unique, contenant les dessins originaux de
Dagnan-Bouveret, 11.500 fr. à Giraud-Badin ; Les Amours d’un poète, de Louis Barthou, exemplaire auquel on avait
joint un album contenant les 11 dessins originaux de Legrand, 10.100 fr. à de
Semblanc ; Les Sept Discours touchant
les dames galantes et la suite complète des 9 dessins originaux illustrant
cette édition (Jouaust, 1882), reliure de Marius Michel, 26.100 fr. à
Carteret ; Aventures du dernier
Abencérage, de Chateaubriand, exemplaire sud Chine, reliure mosaïquée de
Mercier, 13.600 fr. ; Les Liaisons
dangereuses, de Choderlos de Laclos (Carteret, 1914), exemplaire unique sur
vélin, contenant, rehaussés d’aquarelle, tous les dessins originaux de
Jeanniot, reliure de Noulhac, 31.000 fr. à Carteret ; Petites Fleurs de Saint François d’Assise, des Fioretti (Jacques
Beltrand, 1913), illustrations de Maurice Denis, reliure somptueuse de Marius
Michel, 19.300 fr. à Blaizot.
Parmi les éditions
originales : Les Amoureuses,
d’Alphonse Daudet, exemplaire enrichi de 68 aquarelles de Giacomelli, ont
atteint 5.720 fr. ; Les Épaves,
de Baudelaire (Amsterdam, à l’enseigne du Coq – Bruxelles, Poulet-Malassis,
1866), exemplaire sur Chine, provenant de la bibliothèque Latombe, 4.620
fr. ; Les Fleurs du mal, seconde
édition, sur Chine, contenant le manuscrit de la pièce Obsession, exemplaire provenant de la bibliothèque Parrau, 8.005
fr. ; Les Fleurs du mal, édition
originale (Poulet-Malassis et de Broise, 1857), exemplaire auquel on avait
ajouté un sonnet autographe de Baudelaire, Épigraphe
pour un livre condamné en 1857, 4.510 fr. à Dechenne. Le clou de la journée
fut Les Fleurs du mal, édition
originale, exemplaire sur Hollande, ayant appartenu à Poulet-Malassis,
contenant des notes autographes et une lettre de deux pages de Baudelaire,
reliure de Lortic : ce volume mis en vente à 25.000 fr. et poussé
successivement par Josky, Davis, Carteret et Camille Bloch, fut finalement
adjugé à ce dernier, moyennant 48.020 fr.
Le lendemain, mardi 24
novembre, la lutte fut encore plus chaude que la veille, et les enchères firent
des bonds impressionnants. Ce fut le triomphe du maître relieur Marius Michel.
On reconnaissait, parmi les fervents bibliophiles : le comte Recoppé, le dessinateur
Hansi, Seymour de Ricci, de Bormans, Georges Esnault, Duclos, le docteur
Lereboullet, Emile Prat, Tauber, de Galard, Lefebvre, Marcel Gerbidon, René
Charles Philippe.
Parmi les livres
illustrés : Bouvard et Pécuchet,
de Flaubert (Piazza et Cie, 1904), un des 30 exemplaires, auquel on avait
ajouté une aquarelle originale de Huard et 4 feuilles de croquis au crayon,
reliure de Gruel, fut adjugé 13.500 fr. à Carteret ; La Légende de saint Julien l’Hospitalier, suite complète des 26
dessins originaux de Luc-Olivier Merson, exécutés pour l’édition Ferroud, en
1895, reliure de Mercier père, décorée d’un gand cuir incisé de Lepère, 43.600
fr. à Blaizot ; La Fille Élisa,
d’Edmond de Goncourt (Paris, Testard, 1895), exemplaire unique, imprimé sur
vélin, contenant les dessins originaux de Jeanniot et 47 croquis à la plume
ayant servi à ces compositions, reliure de Marius Michel, 29.100 fr. à
Giraud-Badin ; L’Œuvre de Ed.
Hédouin, recueil de l’œuvre dessinée et gravée par cet artiste, contenant
170 planches, dont 9 croquis de personnages, reliure mosaïquée de Marius
Michel, 15.200 fr. à Carteret ; À
rebours, de Huysmans (Les Cent Bibliophiles, 1903), un des 130 exemplaires
contenant une très rare suite des fumés des bois, reliure doublée de Mercier,
22.100 à Blaizot ; La Cathédrale,
de Huysmans (A. Blaizot et Kieffer, 1909), exemplaire sur Japon contenant
composition originale de Jouas et la suite complète unique des croquis et
études de cet artiste, reliure de Marius Michel, 49.100 fr. à Blaizot ; Le Livre de la jungle, de Kipling (Le
Livre contemporain, 1919), exemplaire auquel on avait ajouté une suite
d’épreuves d’artistes, reliure de Marius Michel décorée d’une plaquette en
argent, œuvre originale de Jouve, 33.100 fr. à Blaizot.
Enfin, le numéro
sensationnel de la vacation (n° 137) : Les
Trophées, véritable monument élevé par les soins de Descamps-Scrive à la
gloire de José-Maria de Heredia, un exemplaire unique de cet ouvrage (Paris,
1907), orné d’une aquarelle originale de Luc-Olivier Merson, auquel on avait
joint les 194 croquis de cet artiste et 3 volumes contenant les 50 dessins
originaux exécutés pour cette édition, le tout relié somptueusement par Marius
Michel, reliure mosaïquée en maroquin vert, au chiffre de Descamps-Scrive
inséré dans les entrelacs du décor, fut acquis pour la somme de 70.000 fr. par
Carteret. On retrouve cet exemplaire dans la bibliothèque d’Henri Petiet
(Picard, 11 mai 1993, 52.000 F), puis dans la bibliothèque d’un amateur
japonais (Alde, 18 avril 2009, 12.600 €).
Parmi les éditions
originales : Madame Bovary, de
Gustave Flaubert (Michel Lévy, 1857), exemplaire imprimé sur papier fort,
contenant une lettre de Flaubert, reliure de Marius Michel, 35.100 fr. à
Carteret ; Dominique, de
Fromentin (Hachette et Cie, 1863), exemplaire sur Hollande, reliure de Lortic,
21.000 fr. à Carteret ; le même, dans une reliure de Marius Michel, 10.000
fr. à Carteret ; À rebours, de
Huysmans (Charpentier, 1884), exemplaire sur Hollande portant la mention
manuscrite « Exemplaire de l’auteur, J.-K. Huysmans », 9.000 fr. à
Carteret.
Le mercredi 25 novembre,
même affluence qu’aux deux précédentes vacations, même défilé et même lutte
ardente pour les acquisitions : Le
Jeu de l’amour et du hasard, de Marivaux (L. Conquet, 1894), exemplaire
orné de 16 aquarelles originales de Maurice Loir, reliure somptueuse de
Mercier, 29.500 fr. ; Colomba,
de Mérimée (L. Carteret, 1904), un des deux exemplaires sur satin, reliure de
Mercier, 16.100 fr. ; La Jacquerie,
de Mérimée (Blaizot, 1909), exemplaire sur vélin, avec les figures en un état,
le dessin original de Luc-Olivier Merson pour la vignette de la couverture,
trois états des gravures, reliure de Mercier, 8.100 fr. ; Lettres persanes, de Montesquieu
(Jouaust, 1886), exemplaire sur Whatman, reliure de Mercier, 11.000 fr. ; Scènes de la vie de bohème, de Murger
(Romagnol, 1902), exemplaire sur vélin contenant trois états des gravures et
une lettre autographe de Murger, reliure de Gruel, 41.500 fr. ; Les Nuits, de Musset (Meynial),
exemplaire unique sur Japon mince, contenant les dessins originaux de
Luc-Olivier Merson et l’album renfermant la série complète des 33 dessins
originaux pour l’édition publiée aux frais de Couderc de Saint-Chamand,
reliures mosaïquées de Marius Michel, 30.000 fr. ; Contes, de Perrault, deux volumes (Boussod, Valadon, 1886-1887),
édition ornée d’aquarelles d’Édouard de Beaumont, reproduites en fac-similé,
auxquels on avait joint un exemplaire unique de Barbe-Bleue et La Belle au
bois dormant, contenant 41 aquarelles originales d’Édouard de Beaumont,
reliures de Marius Michel, 40.100 fr. ; La Cité des eaux, d’Henri de Régnier (Auguste Blaizot et Kieffer,
1912), un des 20 exemplaires sur vélin contenant trois états des illustrations,
74 dessins originaux de Ch. Jouas, et une suite unique des eaux-fortes sur peau
de vélin, reliure de Marius Michel, 23.000 fr.
Dernière vacation le jeudi
26 novembre 1925. Comme aux vacations précédentes, les enchères furent
chaudement disputées et quelques-unes d’entre elles dépassèrent de beaucoup
toutes les prévisions.
Avec son autorité
coutumière, Maître Lair-Dubreuil présida cette journée de gala, assisté de
Léopold Carteret, expert, et de son précieux auxiliaire, le crieur Heibel.
Parmi les prix les plus
élevés obtenus par les livres illustrés : Een mei van Vroomheid, de Maurits Sabbe, exemplaire unique tiré sur
grand papier et enrichi de 101 aquarelles originales de Albert Gendens, reliure
de De Samblaux, imitant les reliures romantique genre Thouvenin, adjugé 11.100
fr. à de Samblanc ; Aux flancs du
vase, d’Albert Samain (Le Livre d’Art, 1898), exemplaire avec une suite à
part des compositions originales de Gaston La Touche, reliure de Marius Michel,
12.600 fr. ; Hyalis, d’Albert
Samain (Blaizot et Kieffer), exemplaire unique sur vélin, orné de 36 aquarelles
originales de Malassis, reliure somptueuse de Mercier, 33.000 fr. à
Carteret ; Sonnets et eaux-fortes
(Lemerre, 1869), exemplaire sur Chine, admirable spécimen de reliure mosaïquée
de Marius Michel, 19.000 fr. à Meynial ; Nos oiseaux, d’André Theuriet (Launette et Cie, 1887), exemplaire
sur Japon, enrichi de 84 aquarelles originales de Giacomelli, sonnet autographe
de Theuriet, reliure de Marius Michel, 12.100 fr. à Blaizot ; Le Jardin des caresses, de Franz
Toussaint (Piazza, 1914), exemplaire sur Japon, contenant une aquarelle
originale de Léon Carré, un état en couleurs des gravures sur Japon, sans
cadre, et un état en noir sur vélin, avec cadre, reliure de Mercier fils,
11.880 fr. ; Nouveaux Contes à Ninon,
d’Émile Zola (L. Conquet, 1886), exemplaire sur vélin blanc, contenant trois
états des gravures dont l’eau-forte pure et enrichi des aquarelles originales
de Giacomelli, reliure mosaïquée de Marius Michel, 12.500 fr. à Giraud-Badin.
Le clou de la journée :
Zadig ou la Destinée, de Voltaire
(Société des Amis des livres, 1893), exemplaire sur vélin contenant la série
complète des dessins originaux de l’édition, dont les quatre de Félicien
Rops ; on y avait joint une suite de gravures dans tous les états et la
décomposition des tirages successifs et épreuves terminées, avant le filet
d’encadrement, reliure très riche, de style oriental, mosaïquée, de Lortic
fils, 77.600 à Carteret.
Parmi les éditions
originales : Mon frère Yves, de
Loti, exemplaire sur Hollande, renfermant la page 15 du manuscrit, 5.200
fr. ; La Maison Tellier, de
Maupassant, exemplaire sur Hollande avec envoi à Maizeroy, 9.000 fr. ; Les Romanesques, d’Edmond Rostand,
exemplaire sur Hollande, avec envoi à Hartog, 4.400 fr. ; Fêtes galantes, de Verlaine, exemplaire
sur Chine, reliure de Marius Michel, 10.020 fr. ; La Bonne Chanson, de Verlaine, exemplaire sur Chine, 5.000
fr. ; Claudine à Paris, Claudine en ménage et Claudine s’en va, exemplaires sur
Hollande contenant, le premier, quelques pièces manuscrites, le second, une
lettre autographe de l’auteur, et le troisième une lettre autographe de Colette
Willy, ensemble 10.600 fr.
Aucune bibliothèque
française n’avait jamais atteint, en vente publique, le total de celle-ci. »
Le Bibliophile Rhemus http://histoire-bibliophilie.blogspot.fr/2012/12/limpressionnante-bibliotheque-descamps.html