Quelques illustrations de la lignée des
De
Roulers - Droulers
Flandre, Artois
Sceau datant de 1504
de Jehan de Roullers, échevin et receveur de l’Abbaye de Marquette, AD du Nord
On trouve aussi, pour
la branche qui fournit plusieurs échevins à Gand au XIVème siècle :
D’argent à trois jumelles d’azur, parfois
accompagnées de brisures de gueules
sources : de
l’Espinoy, 1631, Recherche des Antiquitez et Noblesse de Flandres, et
armorial de Rietstap
« Pendant longtemps les connaissances généalogiques
des descendants DROULERS s’arrêtaient au couple Louis DROULERS et Marie Anne
LEFEBVRE marié en 1763 et fixé à la Cense de la Carluyère à Wattrelos qui fut
occupée par leurs descendants jusqu’en 1928. Leur nombreuse descendance
participait à des réunions de famille et une généalogie recensant 608 membres
sur 5 générations fut établie en 1903. De Wattrelos, les descendants avaient
essaimé à Roubaix, Hem, Fives, Wasquehal, Ascq, Fourmies, Lille… et outre la
culture ils se sont orientés vers la brasserie, la distillerie, la fabrication
de sucre, l’industrie textile, etc…
Louis DROULERS était petit-fils de Mathieu DE ROULERS -LECLERCQ, qui avait repris l’exploitation de la cense
de Beaumetz à Wattrelos après son mariage en 1686, et fils de Jean François DE
ROULERS-DES REUMAUX. Après lui la cense de Beaumetz fut reprise jusqu’à la
Révolution par son fils Jean Baptiste.
Une généalogie très complète a été établie par le
chanoine Leuridan mais était restée confidentielle dans les archives de la
Société d’Etudes de la Province de Cambrai.
Lorsqu’à l’initiative de André DROULERS un groupe composé
de Marie-Thérèse DROULERS, Gérard BOUTRY et Philippe A. RAMMAERT, qui possédait
une copie de la généalogie manuscrite, qui devint la trame de l’ouvrage
projeté.
Philippe A. RAMMAERT avait déjà fait des recherches sur la
famille DE ROULLERS de Warneton, dont il descendait par Gérard DE ROULERS fils
de Mathieu, puis les DE LE SAFFRE/LESAFFRE, WERQUIN, BOTELLE et son
arrière-grand-mère Julie BOTELLE, épouse de Henri RUYANT, industriel textile à
Armentières, dont la descendance est très nombreuse.
Il avait également recherché la famille DE ROULERS de
Tourcoing, dont il descendait par les FERRET, LEMAN, DELESPIERRE et
HORAIN ; à cette importante descendance appartiennent les familles LEMAN,
DESPATURE, HERBAUX, FOUAN, DEWAVRIN et de nombreuses familles alliées.
Gérard BOUTRY, trop tôt disparu en 1981 peu après son départ
à la retraite, avait eu le temps de trouver les liens entre la famille DROULERS
de Wattrelos, venue aussi de Tourcoing, et la famille FERRET-DE ROULERS en
remontant l’ascendance commune jusqu’à la famille déjà connue avec Mathieu DE
ROULERS fils de Mathieu, ci-dessus, qui quitta Warneton ou Marquette pour
Tourcoing.
La généalogie manuscrite comprenait plusieurs familles
aux nombreuses variantes orthographiques, non raccrochées au tronc principal de
l’arbre, établies dans la châtellenie de Lille, notamment à Halluin, Lille,
Lomme, Santes et Wattrelos et qui ont été reprises dans la généalogie publiée
par André et Marie-Thérèse DROULERS et imprimée en 1983 après le décès de
Gérard BOUTRY.
Dans l’ouvrage figure la liste des DEROULERS/DEROULLERS
ayant acquis ou relevé la Bourgeoisie de Lille ; les registres peuvent
être utiles pour la généalogie à partir du milieu du 16° siècle ;
auparavant les noms des épouses et des mères ne sont pas indiqués et rendent
souvent difficile la composition de lignées avec bon nombre d’homonymes.
Une généalogie doit être établie à partir de sources
filiatives ; ce qui a été fait par des prédécesseurs doit pouvoir être
reconstitué en recourant aux documents originaux ; à défaut d’en retrouver
qui n’ont pas encore été exploités, ce qui est rare, on ne peut qu’émettre des
hypothèses.
Il existe de nombreux ouvrages qui citent des porteurs du
nom DE ROULERS, mais il s’agit souvent de personnages qui interviennent dans
des documents en raison de leur fonction, mais leur filiation est presque
toujours absente.
On a ainsi quelques jalons, notamment pour la famille de
Mathieu DE ROULERS, dont les 3 fils connus se sont fixés à Marquette, Tourcoing
et Warneton ; différents documents n’étaient pas connus d’André DROULERS car
découverts ensuite et signalés par différents chercheurs, souvent par le fruit
du hasard, aux Archives Départementales du Nord dont la richesse des fonds ne
permet pas d’avoir des index patronymiques. »[1]
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles
patriciennes du Nord
ou ses formes
contractées
Le premier d’entre
eux était Baudon de ROULLERS, dit « Le Pelet », fils de Jéhan,
reçu Bourgeois de
Lille en 1318. Suivent ses fils Jéhan et Jacques (1340 et 1342)
Raoul
de ROULERS est en 1200 chevalier de la chatellenie d’Ypres.
Il
prend part à la IVe croisade 1198-1220 derrière Baudouin, comte de Flandres
Jean de ROULERS, chevalier, cité en 1216 comme témoin d’un acte par Hellin, Histoire
chronologique du chapître de Saint-Bavon
Gilles de ROULERS est en 1291
bailli de Lille.
En 1294 il représente les intérêts de Jean de
Namur, comte de Hainaut, fils
de Gui de Dampierre Comte de Flandres et d’Isabelle de Luxembourg dans
l’affaire dites des « jets de mer »
Baudoin de ROULERS fait partie en 1297 des 47 chevaliers flamands, choisis
parmi les "Klauwaerts" défavorables aux intérêts français, pour
accompagner le Comte de Flandre, Gui de Dampierre, à Paris après la brouille
occasionnée avec Philippe le Bel lors des fiançailles de la fille du Comte avec
Edward,
prince
héritier de la couronne d'Angleterre.
Jacques de ROULERS
était curé de Lauwe en 1303
Gilles
de ROULERS est cinquième échevin de la Keure de Gand en 1308.
Mention
est faite alors du fief de Roulers comme large de « cent et septante
bonnières », augmenté de 11 bonnières en le 18 Février 1366 « par lettre d’octroi de Louys Comte
de Flandres ».
Le
fief est distinct bien sûr de la ville et Vicomté de Roeselaere.
Leur
fille Dame Catherine de ROULERS
épouse le Seigneur de RENINGES
Simon de ROULERS, frère de
Jean épouse en 1367
Marguerite de VAERNEVYCK
Simon
de ROULERS est septième échevin du second banc à Gand en 1395.
François de ROULERS, est bailli de Deulémont en 1582.
Guillaume est cité
en 1433 à Saint Vaast, en 1439 à Quérénaing.
Françoise, veuve de
François de ROULERS, receveur de la Cour des Comptes de la
Chatellenie de Lille, fit en fondation
aux Minimes de Lille en 1685.
reçu Bourgeois de Lille en 1492
|
Josse de ROULERS 1480-1557 Bourgeois de Lille le 4/4/1513– Martine du PONCHIEL 1500-1572
|
Mathieu de ROULERS 1530 - 31 Dec 1614 –
Jacquemine CARTON 1530-
Bourgeois
de Lille, Fermier de l’Abbaye de Marquette
|
Mathieu de ROULERS (1560 - 22 Feb 1627) –Marie
DEFFONTAINES +en 1627
Figure
dans le livre des « Vingtièmes » de Tourcoing en 1601 (AD C1642 F°82)
|
Josse de ROULERS (1595 - 1687) – Jeanne
LEFEBVRE
|
Martin de ROULERS (1628 – 1711) – Jossine
DUPONT (1630-1680) et Jeanne de LINSELLES
|
Matthieu de ROULERS (1656 - 15 Sep 1704)-Agnès
LE CLERCQ (1655-1732)
Censier
de Beaumetz à Wattrelos
|
Jean François de ROULERS (7 Oct 1690 - 5 Aug
1745) – DESRUMAUX Marie-Anne (1699-1742)
Censier
de Beaumetz et de la Carluyère à Wattrelos, Echevin de Wattrelos
|
Louis DROULERS (1739-1808)-Marie-Anne LEFEBVRE
(1738-1816)
Censier
de la Carluyère, Echevin puis Officiel Municipal de Wattrelos (14-12-1790),
Electeur
aux Etats Généraux de 1789
Branche
ainée : Pierre Joseph Droulers
(1768,
Wattrelos, décédé 1844 à Fives), propriétaire à Wasquehal, marié
en 1795 avec Séraphine Tiers, née 1769, Wasquehal, décédée 1854, Fives .
A partir de la diversification de l’exploitation agricole de Pierre Joseph
Droulers ont été développées par ses héritiers les diverses activités
industrielles de la famille Droulers : culture puis filage du Lin,
sucrerie et distillation. La branche Florentin Droulers migrant ensuite vers
Fourmies pour créer peignage et filage lainier.
dont
1°
rameau : Louis Droulers,
né 1796, Wasquehal,
décédé 1855, propriétaire à Wasquehal, cultivateur et fabricant de sucre marié
le 23 novembre 1818 avec Marie Catherine Brulois, née 1799, Wasquehal, décédée
1840.
fille d’Alexandre Le
Tellier 1791-1829 et Joséphine de Croëzer 1794-1854, descendante de Jean de
Croëzer, seigneur
d'Ennebruch, né le 18 septembre 1582,
décédé le 8 décembre 1650,
Brugge (68 ans), capitaine de cavalerie,
marié le 20 septembre 1612,
Bruxelles, avec Catherine de
Rodoan, fille de Maximilienne
de Bourgogne, dame
d'Amerval +1585,
descendante de Jean II sans Peur, duc de Bourgogne 1371-1419.
« J’ai
participé avec Gérard BOUTRY aux recherches qui ont abouti à la Généalogie de
la famille DROULERS dont les branches tourquennoises passées à
Wattrelos, puis Wasquehal et Ascq ont pu être rattachées aux premiers
degrés que j’avais trouvés à Warneton en remontant les familles maternelles de
Gabrielle RAMMAERT-RUYANT. Seule les sous-branches d’Ascq (DROULERS-LE TELLIER)
et de Fourmies (DROULERS-DEMOULIN par les DEMOULIN-LETELLIER) descendent de la
famille LE TELLIER-de CROESER ; leur oncle et cousin Casimir de SARS de
SOLMON-de CROESER, qui a rédigé 13 volumes de généalogies manuscrites léguées à
la Bibliothèque municipale de Valenciennes, vaste œuvre de compilation grâce à
des sources privées inédites mais pas exemptes de nombreuses erreurs ; Casimir
de SARS, cousin de sa belle-mère, ignorait certainement ces erreurs car il
semble ne pas avoir fait de recherches personnelles ; sa famille paternelle a
fait l’objet d’une généalogie par le comte Maxime de SARS en 1956 qui reprend
des premiers degrés non vérifiés alors que cette famille appartient à la
bourgeoisie ancienne de Valenciennes. » Philippe Rammaert
Marthe
Droulers, née le 10 juin 1880,
Ascq, décédée le 16 octobre 1918,
Bordeaux (33, Gironde) (38 ans), mariée le 17 mai 1903,
Ascq, avec Jean Jérôme
Prouvost, né le 28 août 1880,
Roubaix, décédé le 13 mai 1951,
Lille (70 ans), notaire.
« Jean PROUVOST-DROULERS, grand-père de ma femme avait
eu une place dans la tribune de la famille de Jeanne d’ARC lors des fêtes de la
canonisation à Orléans, et je conserve l’insigne avec les armoiries attribuées
à la sainte remis aux membres de la famille. Par contre, il ignorait que sa
première épouse Marthe PROUVOST-DROULERS descendait de Saint Louis."
Philippe A Rammaert à Thierry Prouvost
&1369
Marguerite de
Dampierre, comtesse
de Flandre 1350-1405
|
Jean II sans Peur, duc de Bourgogne 1371-1419
|
&
Agnès de Croÿ
|
Jean de
Bourgogne 1404-1480
&/1423
Marguerite
Absolons +/1438
|
Philippe Jean
de Bourgogne, seigneur
de Herlaer 1424-1460/
&1450
Jeanne de
Hornes +1456/
|
Godefroy de
Bourgogne, seigneur
d'Amerval 1452-/1536
&
Jeanne Tyrel
de Poix
|
Philippe de
Bourgogne, seigneur
d'Amerval +1536/
&
Marguerite
d'Enghien
|
Maximilienne
de Bourgogne, dame
d'Amerval +1585/
&1580
Philippe de
Rodoan, chevalier
+1590
|
Catherine de
Rodoan ca 1585-1620
&1612
Jean de
Croëzer, seigneur
d'Ennebruch 1582-1650
|
Chrétien
Victor de Croëzer, seigneur
d'Ennebruch 1616-1679
&1647
Jossine
Levine de Boom
|
Dieudonné
Thadée de Croëzer 1655-1689
&1682
Marie Anne
Thérèse de Clays
|
Benoît
Dominique de Croëzer 1689-1758
&1746
Marie Anne de
Sars 1726-1805
|
Jean Baptiste
de Croëzer 1757-1845
&
Adélaïde de
Grignart 1764-1818
|
Joséphine de
Croëzer 1794-1854
&1821
Alexandre Le
Tellier 1791-1829
|
Louise Le
Tellier 1829-1885
&1849
Louis
Droulers 1821-1897
|
Louis
Droulers 1854-1911
&1878
Lucie
d'Halluin 1857-1947
|
Marthe
Droulers 1880-1918
Louis
Droulers, né le 1er décembre 1881,
Ascq, décédé le 16 avril 1903
(21 ans), militaire.
Pierre
Droulers, né le 11 juillet 1885,
Ascq, décédé le 7 septembre 1914
(29 ans), religieux.
André
Droulers, né le 16 mai 1888,
Ascq, religieux.
Henri
Droulers, né le 3 octobre 1889,
religieux.
Étienne
Droulers, né le 4 juillet 1891,
Ascq, décédé le 30 août 1914,
Laigny (02, Aisne) (23 ans), sergent au 110e Régiment d'Infanterie.
Maurice
Droulers, né le 3 février 1884,
Ascq, décédé en octobre 1952, Leuze (Belgique), inhumé, Hallines (62)
(68 ans), prêtre.
Thérèse
Droulers, née le 29 juillet 1887,
Ascq, décédée le 5 mars 1971,
Valenciennes (83 ans), mariée le 15 février 1908,
Wizernes (62), avec René Delcourt,
né le 27 janvier 1883,
Valenciennes, Nord, décédé le 3 mars 1970,
Valenciennes, Nord (87 ans), avocat au Barreau de Valenciennes.
Paul Droulers, né le 6 juin 1903,
Wizernes (62), prêtre S. J.
Albert-Paul
Droulers, Evêque d'Amiens 1947-1950, fils
de Georges et Mathilde Screpel. Né à Tourcoing le 22/12/1887, mort à
Amiens le 3/6/1950, enterré en la Cathédrale Notre-Dame d’Amiens
Doctorat
de Théologie à Rome en 1912, ordonné prêtre à St Sulpice à Paris, il commence
sa carrière écclésiastique en tant que Vicaire de Marquette (sur les lieux mêmes où son ancêtre était
échevin !), puis à Loos. Curé de Lille Fives, Puis Doyen de Saint Eloi à
Dunkerque, curé de Saint Martin à Roubaix, ordonné évêque par Mgr le cardinal
Liénart. Croix de Guerre et Médaille de la Reconnaissance Française pour sa
bravoure lors des bombardements de Dunkerque pendant la seconde guerre
mondiale.
D'azur, à une Vierge à
l'enfant d'argent,
au chef de gueules
chargé d'une roue à aubes,
Devise : AMORE AC ROBORE
Demeure Droulers à Fourmies (1885, Brique et calcaire, 23 rue
Sencier, Fourmies. Construite par la famille d’Eugénie DROULERS-LEFEBVRE
« Cette demeure est l’une des trois
constructions entreprises dans la même rue par les membres de la famille d’Eugène Droulers. Ces derniers se sont
illustrés dans la filature de laine au XIXème siècle avec l’usine du Pont
de Fer. Par souci d’originalité, la pierre de taille n’est plus la
traditionnelle pierre bleue mais un calcaire totalement étranger à la
géologie locale. Conformément à la tendance historiciste, l’architecture
reproduit le style Louis XIII. La propriété est délimitée du côté de la rue par
un muret surmonté d’une grille dont l’ouverture principale est couronnée par
les initiales Droulers. Ces membres d’une dynastie locale d’entrepreneurs sont
unis par alliance à la famille des Legrand, fondateurs du textile
fourmisien.» Source : "Le patrimoine des communes du Nord" - Editions
FLOHIC
Eugène
Droulers (1861-1929, Fils de Florentin et Eugénie Lefebvre), Maire de Fourmies,
Chevalier de l’ordre de Saint Grégoire le Grand. Ingénieur, fondateur du
Peignage Droulers il introduisit les premières machines anglaises de peignage à
Fourmies. Associé à son frère Edmond et à Paul Demoulin, il fonde ainsi le «
Peignage anglais ». La société prend ensuite le nom de Droulers Frères,
dirigées par les deux frères. En 1885, pour juguler les effets néfastes de la
surproduction et organiser de façon solidaire la filière, Demoulin &
Droulers prennent part à la charte fondatrice du Syndicat des Peigneurs de
Laine avec 14 autres sociétés familiales dont Prouvost, Motte, Pollet, Le Blan
à Roubaix-Tourcoing, Delattre à Dorignies, Holden à Croix, Eugène Fury à
Avesnes-sur-Helpe. (sources : Le cartel des peigneurs de laine de
Roubaix-Tourcoing, 1881-1914, JL Mastin CNRS, citant les Archives léguées par
le groupe Prouvost aux Archives du Monde du Travail, Roubaix).
Fervent catholique, il contribua à la fondation du Collège
catholique Saint Pierre de Fourmies en 1895 en léguant à l’institution
le terrain de 1.5 ha qui servit à sa construction.
Le
Collège Saint-Pierre, Aujourd’hui « Institution Saint-Pierre » (1895,
Brique)
« Fondé
dans une période d’affrontement entre l’Eglise d’une part, alliée
traditionnelle des royalistes et des milieux bourgeois conservateurs, et
d’autre part les représentants de la République confortés par les bataillons
radicaux-socialistes farouchement anticléricaux, le noyau historique du collège
Saint-Pierre correspond à ces bâtiments.
Il est dû, selon J. Heuclin à
l’initiative de l’abbé Margerin, curé de Fourmies. Au début de la décennie
1890, il rencontre les représentants du patronat local et leur transmet le
souhait des autorités diocésaines. Le filateur E. Droulers fait don du terrain
et l’architecte M. Gontard, d’Avesnes, qui vient alors de réaliser
l’église Notre-Dame-de-Trieux à Fourmies dans un style néo-gothique, est chargé
de la réalisation. L’institution Saint-Pierre est aujourd’hui un établissement
sous contrat. »
Source :
"Le patrimoine des communes du Nord" - Editions FLOHIC
Fille
d’Henri MAES, industriel (cf informations MAES), et de Julia DEVAUX issue d une
famille d’industriels de Valenciennes.
Pierre
poursuit l’œuvre de son père, tant sur le plan industriel que pour l’engagement
en faveur de l’enseignement catholique dans des temps où l’anticléricalisme est
à son paroxysme. Il devient ainsi Président du Conseil d’administration du
Collège Saint-Pierre que son père a contribué à fonder, Président
diocésain des amicales de soutien à l’Enseignement libre, Président de
l’Association des familles nombreuses de Fourmies, et est fait Chevalier de l’Ordre de Saint Grégoire le
Grand pour saluer la qualité de son engagement en ces deux domaines.
Eugène DROULERS, 1917-1945, Mort pour la France à Pforzheim
(Bade-Wurthemberg) en avril 1945. Médaille de la Résistance, Médaille des
Evadés, Croix de Guerre, Chevalier de la Légion d’Honneur, Résistant dans le réseau Brutus dès 1942,
Batilles de Lomme (1940), Débarquement de Naples et bataille de Monte-Cassino,
campagnes d’Italie, d’Alsace, abattu en vol par une batterie allemande.
Philippe DROULERS, 1921-2001, époux de Simone
DELAUNOY, Médecin, Chef de mission en
Afrique de 1987 à 1999 avec l’Ordre Souverain de Malte
Antoinette DROULERS (1922-2004) fille de Pierre DROULERS et Henriette MAES, épouse le 3 Septembre 1948 René Eugène FURY né en 1920. Voir Monographie Fury-Furry
Le
30, rue Saint Dominique, Paris Joséphine Prouvost Sainte
Clotilde
On nous annonce la mort de
Mme Droulers-Prouvost, présidente de la Croix-Rouge), section de Roubaix,
décédée 30, rue
Saint-Dominique, à Paris. Elle était la mère de MM. Charles Droulers, René
Wibaux et MM. Eugène Wattinne.
Ses obsèques seront
célébrées, en l'église Sainte-Clotilde, le vendredi courant, à neuf heures et
demie.
Elle est la cousine germaine de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906.
Cette demeure, celle d'Albert-Félix Prouvost, est au 50, boulevard de Paris; nous pouvons entrevoir la maison suivante dans le prolongement, au 48, habitée par les Edmond Prouvost; le 44 était la demeure des Charles Droulers-Prouvost.
Document Philippe Cavril
Charles
Droulers
Docteur en
droit, Ecrivain, Poète, Industriel
fils
de Joséphine Prouvost,
cousine germaine de Charles I Prouvost
et
petit fils d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,
né le 29 mars 1872
– Roubaix,
décédé le 17 février 1945
- Chenoise (77, Seine-et-Marne),
à l'âge de 72 ans.
« Noble
poète roubaisien » a dit Me Joseph Crombé, son compatriote et émule.
Docteur en Droit, mais aussi homme de Lettres, ce proche parent d’Amédée
Prouvost publia une étude sur le chansonnier patoisant Gustave Olivier – suivie
d’une autre, sociologique, « La Cité de Pascal ».
Grand
voyageur, d’une débordante activité, il est l’auteur de trois recueils :
« Les Rimes de Fer », « Les Mansuétudes » et « Feux
Errants ».
« Sans
qu’il les ait traités avec un égal bonheur, nul des grands thèmes lyriques,
toutefois n’a été négligé par lui. La grandeur ne manque pas à ces évocations
et elles pourront charmer et fortifier plus d’une âme selon le vœu du poète
parvenu la maturité ». (André Mabille de Poncheville).
Charles
Droulers, industriel et poète, préside les Jardins Populaires fondés en 1906.
Il sera le secrétaire rapporteur des congrès d'après-guerre de la Ligue du coin
de terre et du foyer.
C'est à la
fin du XIXe siècle que l'abbé Jules Lemire, originaire d'Hazebrouck, lance les
jardins ouvriers en France. Il y en aura jusqu'à 32.000 dans la seule ville de
Roubaix !
Au sujet
d’Amédée II Prouvost : « Je ne sais pas grand-chose des idées
politiques de notre cher grand-père. Il fut certainement dans sa jeunesse
royaliste et légitimiste. J'en eus une preuve dans le fait que, quand j'étais
enfant vers 1910, il m'offrit un médaillon avec une photo du Comte de Chambord
et les fleurs cueillies sur sa tombe. II s'était rendu avec son beau-frère
Charles-Henri Droulers, aux funérailles du dernier Bourbon de la branche ainée
à Göritz en 1883.Sur ses convictions religieuses, nous sommes bien mieux
renseignés. Il était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François.
Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine où il fut associé avec
son frère Edouard, une chapelle qui devint paroisse. II contribua à faire
édifier prés de sa propriété de Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il
contribua certainement à la construction du grand couvent de la Sainte Famille
a Roubaix, rue de Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat,
laissa un très grand souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête
d'un Comité dit du Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection
de la ville, qui fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’église
du Sacré-Cœur, fut ainsi construit. Il avait de tout temps porté de l’intérêt à
l'Orient Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l'Œuvre d'Orient. Son
dévouement à l'Œuvre d'Orient, lui valut
d'être nommé Commandeur de l’Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons eu sous les
yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse. C'est pendant la
guerre de 1914 que grand-père donna le plus bel exemple de sa foi patriotique
et religieuse. » Jacques Toulemonde
Œuvres:
Charles
Droulers, Le marquis de Morès,
1858-1896 Paris Plon 1932
Les Feux
Errants Charles
Droulers
Charles Droulers et Léon
Bocquet. Les Poètes de la Flandre française et l'Espagne Charles Droulers (Auteur),
Léon Bocquet
(Auteur)
Droulers,
Charles : Chemin faisant avec l'abbé
Paris : Libr. Marcel
Rivière, 1929
Charles
Droulers, Madame Clément-Carpeaux, André Mabille de Poncheville, Paul Gsell,
Maurice Goguet, Fernand Sabatté, Louis Mestre, Ernest Laut, Jean-Baptiste
Carpeaux, Gustave Crauk.
Libraire:
Dhouailly et Cie (Paris, France)
Droulers
Charles-Choix de poésies- préface André M.De Poncheville- in 12
br.,69pp.,vignette en couverture et en page de titre, édit.,Cahiers de l'amitié
de France & Flandre, 1920
Socialisme
et colonisation. Une colonie socialiste au Paraguay la Nouvelle Australie, par
Charles Droulers, 39 pages, Impr. de L. Tremaux (1895)
Charles Droulers. Le désert, poème,
Charles Droulers. les mansuétudes
Les trois cousins poètes: Amédée III Prouvost ( à droite), Charles Droulers-Prouvost (au centre), Pierre Amédée Lestienne –Prouvost (à gauche); manque Léon Wibaux-Prouvost, ci dessous, avec son épouse Gabrielle Prouvost.
Amédée III,
à sa gauche, Charles Droulers suivie par Céline Prouvost (couronne)
Amédée III Prouvost (1877-1909)
Lauréat de l'Académie française (prix
Archon-Despérouse)
et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de
Lille,
il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):
- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par
l’Académie française (I906);
-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André
des Gachons (1907).
Charles Droulers-Prouvost
Docteur en droit, Ecrivain, Poète, Industriel
né le 29 mars 1872 – Roubaix, décédé le 17 février
1945 - Chenoise (77, Seine-et-Marne), à l'âge de 72 ans
fils de Joséphine Prouvost, cousine germaine de
Charles I Prouvost
et fille d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,
&1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
Pierre-Amédée Lestienne-Toulemonde, fils d'Antoinette
Prouvost et petit fils d’Amédée Prouvost ; il avait 16 enfants, magnifique
famille. Il participe dès 1910 à l’action de la section roubaisienne de la
Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon
Maire en 1908. La famille s’était pris de passion pour la photographie.
Léon Wibaux-Prouvost,
1858, Roubaix, décédé 1910,
poète, écrivain, industriel, membre du mouvement
littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers,
épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée
1920, fille d’Amédée l Prouvost.
« Il
y a à Lille une vaillante revue, le Beffroi; elle a déjà fait parler d'elle par
un plébiscite bizarre visant à créer dans les rêves bleus, une Académie de
Poètes élus par le suffrage universel; elle a pris la défense de l'orthographe
menacée par les cruels romanistes; elle fait
mieux, elle publie des livres de vers de ses collaborateurs. Il en est
d'excellents celui de M. Amédée Prouvost, à la Gloire du travail, le Promeneur,
de M. Francis Eon, une série de nobles poésies de M. Roger Allard, la Divine
aventure, et de M. Théo Varlet. »
Quelques souvenirs :
Madame
Amédée I Prouvost « était jeune et avait des enfants si jeunes que,
lorsque M. Droulers vint faire la demande en mariage de la part de son jeune
frère pour solliciter la main de la fille ainée de Mme Prouvost, il prit
celle-ci pour la fiancée éventuelle et sa confondit ensuite en excuses sur sa
méprise. »
« Amédée
II Prouvost s'était rendu avec son beau-frère Droulers, aux funérailles du
dernier Bourbon de la branche ainée à Göritz en 1883.
Chez
Amédée II Prouvost : « Face à
la porte d'entrée, s'élevait une
sorte de coupole destinée à mettre à l’abri
de la pluie les équipages et leurs
passagers. Cette coupole avait reçu en famille le nom de «
pâté chaud ».
L'oncle Amédée, jeune, espiègle et taquin, avait
peu après sa construction
envoyé un télégramme à l’architecte
pour lui annoncer que le « pâté chaud»
s'était écroulé, ce qui ne s'était produit
que dans son imagination.
L'architecte prit mieux cette plaisanterie que ne le fit l’oncle,
légitimiste a
tout crin, qui reçut un jour un télégramme lui
annonçant que le Comte de Chambord
lui ferait l’honneur de lui rendre visite dans sa
propriété du Biez. L'oncle
attendait son hôte illustre à la gare voisine, et eut la
surprise de voir descendre
du train son gendre René Wibaux, auteur du
télégramme. »
« Charles
Droulers, industriel et poète, préside les Jardins Populaires fondés en 1906.
Il sera le secrétaire rapporteur des congrès d'après-guerre de la Ligue du coin
de terre et du foyer. Une autre oeuvre, les jardins du Progrès, est fondée en
1909.
« Le 50, Boulevard de Paris comportait au
dernier étage un immense grenier inutilisé. Dans leur passion du Théâtre, mes
parents eurent l'idée d'y construire une petite scène et d'y jouer la comédie
entre amateurs. Naquit donc vers 1892 ce qu'on nomma par la suite « le Théâtre
Albert ». Plus
tard, entre 1900 et 1910, de nouveaux jeunes premiers accédèrent aux planches
du théâtre Albert. Trois de mes cousins germains y furent particulièrement
appréciés : Amédée Prouvost, Léon Wibaux et Charles Droulers. Ils y jouèrent la
comédie, puis en association écrivirent chaque année une petite revue, dans
laquelle ils montraient autant de verve que d'esprit: Ces revues étaient le
clou de la soirée « théâtre Albert» du 1" janvier. L'un après l'autre tous
les cousins et toutes les cousines de tous âges (y compris mon frère, mes
sœurs, ma femme et moi-même) ont tenu un rôle dans ces revues ou joue la comédie.
Aucun de nous n'a perdu le souvenir des joyeuses répétitions et des émotions -
quelquefois du trac - de la générale et de la grande première. Ces soirées de
l’An nouveau réunissaient dans la joie parents et enfants. »
Le château
du Biez
LA MAISON
On meurt au chant des coqs dans les fermes heureuses,
A l’heure où la servante ouvre les volets bleus,
A l’heure où l’aube lente, aux teintes vaporeuses,
Caresse la maison de ses rayons joyeux.
Une agreste rumeur remplit toute la plaine.
Les oiseaux s’éveillant mêlent leurs gazouillis.
L’eau s’élance, plus vive, au creux de la fontaine.
Le cri du vieux berger rassemble les brebis.
On meurt ; et l’on entend dans la chambre voisine
Une femme qui range et la laine et le lin ;
Et bientôt, sous l’effort d’une main enfantine,
Une corde grincer dans le petit jardin.
Une angoisse glacée étreint votre poitrine
Et pendant que le repas fume sur le foyer,
Et pendant que l’horloge, au mur de la cuisine,
Marque à chaque labour son rythme régulier.
De notre dernier jour le terme douloureux !
Mais toi, Maison, mais toi ! Vas-tu faire comme elle,
Vas-tu, sans t’attrister, nous voir fermer les yeux ?
LE BEFFROI Art et littérature moderne, CH.
Tallandier éditeur Paris, Lille.
Rédaction, 198 Rue Nationale, Lille.
Liste des collaborateurs annoncés au 1er numéro : Paul Avis, Paul Berret,
Edmond Blanguernon, Emile Blémont, Léon Bocquet, Jules Breton, Paul Castiaux,
Albert Colleaux, Auguste Dorchain, Charles Droulers, Jacques d'Estoc, E.-M.
Gossez, Peters Hamer, Jean Hizarne, Emile Langlois, Marc Legrand, Raymond Lesage,
Abel Letalle, Josselin
Mer, J. Pierson, Henri Potez, A. de Saint-Marc,
Albert Samain,
Achille Segard, Pierre Turpin, Jacques Wappers.
http://livrenblog.blogspot.com/2009/05/bibliographie-de-la-revue-le-beffroi.html
Charles Droulers épousa le 6 février 1902 Madeleine Thureau-Dangin 1878-1954
Hier a été célébré, en l'église Saint-Sulpice, le mariage de M. Charles
Droulers, docteur en droit, fils de feu M. Droulers, ancien président du
tribunal de commerce de Roubaix, avec Mlle Thureau-Dangin, fille du membre de
l'Académie française. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par le R.
P. Mussy, dominicain, parent de la mariée.
Les
témoins étaient, pour le marié : M. René Wibaux, son beau-frère, et M. Amédée
Prouvost, son oncle ; pour la mariée : MM. François et Jean Thureau-Dangin, ses
frères.
La quête
a été faite d'un côté par Mlle Droulers et le lieutenant Pierre Thureau-Dangin,
de l'autre par Mlle Thureau-Dangin et M. Amédée Prouvost.
Reconnu
dans la nombreuse assistance, outre les membres des deux .familles : MM.
Brunetière, duc d'Audiffret-Pasquier, Gréait Lavisse, Boissier, Theuriet, comte
Vandal, Oppert, comte et comtesse de Lasteyrie, M. Henri Houssaye et comtesse
Houssaye, M. et Mme Henry Cochin, M. et Mme Paul Leroy-Beaulieu, M. et Mme
Anatole Leroy-Beaulieu, M. et Mme Gamard, marquis de Vogué, Mme Cavaignac, M.
et Mme Coppinger, M. et Mme Gabriel Dufaure, comte et comtesse de Rambuteau,
comtesse de la .Ferronnays, comtesse de Beaumont, MM. César Caire, Paul
Boudarie, Mme Massieu, comtesse François de Franqueville, Mme Daroy, M. et Mme
Jean Darcy, baron de Baulny, baronne Cochin, comte et comtesse de Vaux
Saint-Cyr, M. et Mme Thome, général baron de Randal et baronne de Randal, M.
Alexandre Sénart, M. Emile Senart, vicomte d'Avenel, M. et Mme de Piépape, M.
d'Indy, M. et Mme Camille Bellaigue, baron et baronne de Meaux, M. Buffet,
comtesse Delaborde, comte et comtesse François Delaborde, marquise de Forbin,
comte et comtesse-Maxime de Germiny, comte et comtesse Frémy, général et Mme
Humann, M. et Mme René Frémy, M. de Kermaingant, M. Louis Dailly, Mme Batereau,
M. et Mme Germain Lefèvre-Pontalis, M. et Mme Pierre Leroy-Beaulieu, M. et Mme
de Saint-Maurice, M. Daumet, vicomte de Ribemont, M. Louis Paul Dubois. M. et
Mme Pages, etc., etc.
Les Thureau-Dangin étaient propriétaires du petit hôtel de Nivernais, à proximité, 11, rue Garancière. C’est le duc de Nivernais, qui édifia les bâtiments du 10 bis, rue de Tournon et ceux du 11, rue Garancière, Petit-hôtel de Nivernais.
fille de Paul Thureau-Dangin,
Membre
de l'Académie française (n° 473, 2 février 1893 –
Secrétaire
perpétuel de l'Académie Française en 1908.
auditeur
au Conseil d'Etat
Historien
et publiciste,
Chevalier
de la Légion d’honneur
Il y a une plaque
au 11, rue Garancière à Paris 6°
Né le
14 décembre 1837 - Paris XIe, décédé le 24 février 1913, 75 ans
son
Histoire de la Monarchie de Juillet a obtenu deux fois le prix Gobert.
Rédacteur
du Correspondant.
Il a
été élu le 2 février 1893 en remplacement de Camille Rousset, et reçu le 14
décembre 1893 par Jules Claretie.
Il a
prononcé en novembre 1903 son discours sur les prix de vertu, qui donna lieu à
un incident.
Paul
Marie Pierre Thureau-Dangin (14 décembre 1837 à Paris - 24 février 1913) est un
historien français.
De
formation juridique, il est auditeur au Conseil d'État, mais se fait surtout
connaître par ses travaux historiques. Son œuvre majeure est l'Histoire de la
Renaissance catholique en Angleterre au XIXe siècle. Cette étude magistrale est
comparée en son temps au Port-Royal de Sainte-Beuve. Il est aussi l'auteur
d'une Histoire de la Monarchie de Juillet publiée en 1884.
Politiquement,
Paul Thureau-Dangin est un catholique libéral de la deuxième génération, celle
qui fit ses premières armes à la fin du Second Empire et au début de la
Troisième République. Il défend l'idée d'un catholicisme qui serait compatible
avec la modernité, et notamment avec un régime républicain.
Thureau-Dangin
s'est intéressé au renouveau des idées catholiques en Grande-Bretagne.
Il est
élu à l'Académie française en 1893 et en devient le Secrétaire perpétuel. Son
fils Jean sera député puis sénateur sous la Troisième République.
J.M.
Mayeur et Y.M. Hilaire (dir.), Histoire du monde religieux dans la France
contemporaine, tome 9, Paris, Beauchesne, 1996.
Élu en 1893
au fauteuil 37
Prédécesseur : Camille ROUSSET
Successeur : Pierre de LA GORCE
Œuvres de Paul THUREAU-DANGIN
1872 |
Paris capitale
pendant la Révolution française |
|
1874 |
Royalistes et
républicains |
|
1876 |
Le parti
libéral sous la Restauration |
|
1879 |
L’Église et
l’État sous la Monarchie de Juillet |
|
1884-1892 |
Histoire de la
Monarchie de Juillet, 7 vol |
|
1896 |
Saint Bernardin
de Sienne |
|
1899-1906 |
La renaissance
catholique en Angleterre au XIXe siècle, 3 vol. |
Discours
et travaux académiques : Discours
de réception et réponse de Jules Claretie, 14 décembre 1893.
Son successeur fut Pierre de LA GORCE (1846-1934), Élu en 1914 au fauteuil 37, Chevalier de la Légion d'honneur
Paul
Thureau-Dangin épousa Louise Henriquel, fille de Louis-Pierre Henriquel-Dupont,
«
Louis-Pierre Henriquel-Dupont, né le 13 juin 1797 à Paris où il est mort le 20
janvier 1892, est un graveur et dessinateur français, considéré comme un
rénovateur de la gravure française au XIXe siècle.
Entre
1811 et 1814, il étudie la peinture dans l'atelier de Pierre-Narcisse Guérin à
l’École des beaux-arts de Paris. Il se consacre ensuite pendant quatre ans à
l'apprentissage de la gravure auprès de celui que l'on surnomme « le dernier
des beaux burinistes », Charles Clément Balvay, qui le fait copier les grands
maîtres. En 1816 Henriquel manque le grand prix de gravure et en 1818 il
obtient un troisième prix de Rome en taille douce1, ce qui le détermine à
ouvrir son propre atelier et à frayer des chemins nouveaux. Sous l'influence
des graveurs anglais et de Girard Audran, il tend vers « une gravure vive,
spirituelle et claire2 ». En 1831, une gravure d'après Louis Hersent,
L'Abdication de Gustave Ier Vasa, établit sa réputation et lui vaut la légion
d'honneur. Il travaille ensuite pendant six ans sur la gravure que l'on tient
pour son chef-d'œuvre, L'Hémicycle des beaux-arts, d’après Paul Delaroche, qui
reçoit une médaille d’honneur au Salon de 1853. En 1849, il est élu membre de
l'Académie des beaux-arts. Il devient professeur à l'École des beaux-arts en
1863 et fonde la Société française de la gravure en 1868. En 1871, il est nommé
président de l’Académie des beaux-arts. Artiste fervent, il grave encore en
1882.
Il
travailla beaucoup avec l'éditeur d'art Adolphe Goupil.
Henriquel
a travaillé non seulement au burin, mais aussi dans des techniques très
diverses : lithographie, eau-forte, aquatinte. Il est spécialisé dans la
gravure d'interprétation d'œuvres de ses contemporains : Paul Delaroche, Ary
Scheffer, Dominique Ingres, Joseph-Nicolas Robert-Fleury, Antoine-Jean Gros,
François Gérard. Ce n’est que vers la fin de sa vie qu'il aborde l'œuvre d'artistes
anciens tels que Véronèse, Le Corrège ou Le Caravage. En tant qu'illustrateur,
il a gravé notamment d’après Alexandre-Joseph Desenne et Achille Devéria des
vignettes pour les Fables de La Fontaine et La Pucelle d'Orléans de Voltaire.
Mais c'est à ses portraits qu'il doit surtout sa renommée.
« Comme sujets d’estampes, Henriquel s'est
adonné à deux genres, la gravure d'histoire, et le portrait pour lequel il a eu
une prédilection marquée. S'il grave le portrait, il n'a pas besoin qu'un
peintre lui fournisse nécessairement le modèle ; il grave aussi d'après son
propre dessin, et prend place dans la glorieuse phalange des graveurs originaux
qui ont exécuté le portrait ad vivum. Mais, qu'il grave d'après lui-même ou
d'après un peintre, la planche est généralement traitée dans la même donnée,
originale et intelligente : pour fond, le blanc pur du papier ; la tête, la
physionomie modelées de près d'une pointe précise ; le vêtement rendu par une
application libre et souple (méthode qui convient spécialement lorsqu'il s’agit
du vêtement moderne ; les redingotes gravées en tailles rangées semblent des
redingotes de fer battu)3. »
Il
est enterré au Cimetière du Montparnasse, division 11, dans le même caveau que
l'historien Paul Thureau-Dangin (1837-1913) » Wikipedia
Au sujet de Madeleine
Droulers-Thureau-Dangin : « Grand-mère était l'archétype de la grande
bourgeoise parisienne , les compliments pleuvaient sur sa beauté quand elle
était jeune , et même âgée elle restait très belle mais s'en souciait peu .
Austère dans son mode de vie, sa table était un sujet de plaisanterie entre ses
beaux-fils, elle était une grand'mère sévère, mais juste et affectueuse surtout
à Jouy ; Elle a passé une partie de la guerre chez sa fille Marie à Paris et a
acheté un appartement en dessous de celui occupé par celle-ci 1 rue Cassini
après la mort de Grand Père. Ces appartements
dominait magnifiquement l’hôtel
de Massa par cinq fenêtres, comme on le voit ici, en sa
façade arrière. (à l’endroit exact
où Balzac entrepris la Comédie Humaine).
NB :
« no 1 rue Cassini : Honoré de Balzac s'y installe en mars 1828, au
moment où s’écroule son entreprise de fonderie de caractères d’imprimerie, il
s’agit de disparaître de la vue des créanciers, sous le nom de M. Surville -
c’est le nom de son beau-frère et de sa sœur Laure. Madame de Berny, rue
d’Enfer-Saint-Michel, n’est pas très éloignée… et les faubourgs non plus, en
cas de fuite nécessaire (Paris est alors bordé par le boulevard Saint-Jacques
et le boulevard Raspail). La rue Cassini est l’adresse principale de Balzac
jusqu’à septembre 1837 (l’immeuble d’aujourd’hui est plus récent. C’est celle
qui le voit se métamorphoser en un écrivain reconnu et où il entreprend en
particulier la Comédie humaine2. À cette adresse Mme veuve André fait réaliser
des travaux par Louis Süe et son collaborateur : l'architecte Paul Huillard BMO
du 4 juin 1903. » Wikipedia
De Marie Madeleine Thérèse Thureau-Dangin, le meilleur portrait a été donné par
son mari : « elle est belle de paix et de mansuétude ».
Madeleine était l'avant-dernière d'une famille de 7 enfants. Les deux
aînés Cécile et Louis furent enlevés à 17 ans l'un après l'autre, à
3 ans d'écart, par ces maladies que l'on ne savait pas soigner :
scarlatine et fièvre typhoïde.
Leur mère se réfugia dans une pieuse résignation, et l'atmosphère fut à la
tristesse et au silence et Madeleine garda pour elle son angoisse. Elle était
persuadée que son frère François allait mourir aussi dès qu'il aurait
17 ans.
Très sensible, jeune fille, Madeleine restait très réservée mais elle fut
éblouie par Charles dès leur première rencontre ; assez surprise d'après sa
soeur Marie, d'avoir conquis ce garçon élégant qui lui faisait des vers ! Il
fit d'elle une épouse heureuse que l'arrivée de nombreux enfants allait
combler. Elle tenait à s'occuper d'eux elle-même, ne les confiant pas à des
"nounous" (comme cela se faisait à l'époque) et préférait rester à la
maison pendant que Charles emmenait les aînés en auto (nouveauté pour l'époque)
pour des voyages décidés à la dernière minute
Devenue grand-mère, elle fut heureuse de chaque naissance et elle conserva son
action d'autorité bienveillante, ferme mais juste. Pendant la guerre, sa
propriété de Jouy l'abbaye (77) abrita tous les étés les mères et les
petits-enfants. La performance fut atteinte l'été 1944 avec sept enfants de
moins de 5 ans et la naissance d'un huitième, Daniel, fils de Xavier, par
une nuit sans lune, sans électricité, et l'eau à la pompe....
La mort accidentelle de son fils Xavier en 1949, fut pour elle un immense
chagrin qui ne lui enleva rien de son courage et de sa tendresse. Elle continua
à se préoccuper de tous jusqu'à sa mort, que rien n'avait laissé prévoir, au début
de l'année 1954. »
C'est en
présence d'une brillante et nombreuse assistance que vient d'être célébré, en
l'église de Chenoise (Seine-et-Marne), le mariage de Mlle Paule Droulers, fille
de M. Charles Droulers, chevalier de la Légion d'honneur, et de madame,
née". Thureau-Dangin, avec M. Patrice de Place, capitaine à la 8, escadre
aérienne, chevalier de la Légion d'honneur, fils du colonel de Place, officier
de la Légion d'honneur, ancien commandant du 6e cuirassiers, et de madame, née
Tarbé des Sablons. Les témoins étaient, pour la mariée M. Marc Droulers, son frère; et M. Thureau-Dangin, sénateur de la Seine-Inférieure, son
oncle pour le marié M. Haton de La Goupillière, chevalier de la Légion
d'honneur, son oncle, et le commandant Kœchlin-Schwartz, chevalier de la Légion
d'honneur, croix de guerre. Le service d'honneur était assuré par un groupe
d'enfants. Après la cérémonie religieuse, Mme Droulers donna, à l'abbaye de
Jouy, une élégante réception réunissant les parents et amis des deux familles
venus apporter aux nouveaux mariés leurs félicitations et leurs voeux. «
Le Figaro Lundi 31 août 1936
Jouy l’Abbaye, à Chenoise, cistercienne,
fille de l'abbaye de Pontigny, fondée en 1124 (ou 1214 selon les
sources) près
de la forêt de Jouy. Fermée à la Révolution
puis ruinée ; elle était l’ancienne
résidence de campagne des Abbés Bénédictins
de Paris.
Le frère de Madeleine est François Thureau-Dangin,
« né le 3 janvier
1872 à Paris1
où il est mort le 24 février 1944), est un assyriologue,
archéologue
et épigraphiste
français qui joua un rôle majeur dans l’étude du sumérien
et de l’akkadien
et fut l'un des fondateurs de l'assyriologie
en Europe.
Il est le fils de Paul Thureau-Dangin (1837-1913), secrétaire
perpétuel de l'Académie française, et le frère de l'agronome
et homme politique Jean Thureau-Dangin (1876-1942). Après avoir
suivi des cours d’assyriologie, il devient en 1895 attaché au musée du
Louvre, d’abord à titre bénévole, puis rémunéré à partir de 1902. Il
travaille sur les inscriptions sumériennes (première forme connue d'écriture cunéiforme)
découvertes par Ernest de Sarzec à Tello (ancienne Girsu) à la fin du XIXe siècle. En 1905, il fait paraître Inscriptions
de Sumer et d'Akkad : l'ouvrage, contenant une transcription et une
traduction des inscriptions royales mésopotamiennes, de l’époque archaïque de
Sumer jusqu'au IIe millénaire av. J.-C.,
met fin aux polémiques sur l’origine du cunéiforme. Il sera suivi en 1926 d’un Syllabaire
accadien (sic) et, en 1929, des Homomorphes sumériens.
En 1908, il devient
conservateur adjoint du département des Antiquités orientales. En 1910, il crée
la série des Textes cunéiformes du Louvre et devient le codirecteur de
la Revue d'assyriologie et d'archéologie orientales. C'est à cette
époque qu'il correspond avec le jeune assyriologue Vladimir Chileïko. En 1917, il est élu membre
de l’Académie des inscriptions et
belles-lettres. En 1925, il prend la direction du département des
Antiquités orientales, mais doit démissionner trois ans plus tard devant le progrès
d’une surdité qui l’a frappé pendant la Première Guerre mondiale. Il se tourne
alors vers le terrain et après un voyage en Syrie, prend la direction
des fouilles d’Arslan Tash et Tell Ahmar
(ancienne Til Barsip).
Il est membre de la Société asiatique.
En 1944, il est
incarcéré pendant quelques jours à Fresnes,
avec d’autres membres de l’Institut. Relâché, il poursuit la préparation d'une
nouvelle édition de son Syllabaire assyrien. Il trouve la mort brusquement
le 24 février.
En 1950, au cours de la première
« Journée assyriologique » au Collège de France, les participants
décident, à l'initiative de René Labat, de prendre le nom de
« groupe François Thureau-Dangin ». Ce groupe international
rassemblera des orientalistes tels que Paul Garelli
et publiera les actes de ses colloques.
François Thureau-Dangin, Textes mathématiques babyloniens, Leyde, Société Orientale, 1938, 320 p. (ISBN 2-0200-9138-0) » Wikipedia
Louise Droulers, née le 8 mai 1903, décédée le 6 décembre 1998 (95 ans), religieuse.
L’influence des Paul Thureau-Dangin sur le jeune Maurice Druon
« Le
châtelain du village, ami de vos parents, était un des trois fils de Paul
Thureau-Dangin, Secrétaire perpétuel de l’Académie française.
Sur les
murs de sa bibliothèque vous vîtes des portraits d’académiciens en habit vert ;
cela vous fit rêver.
Pierre
Thureau-Dangin, ancien capitaine de dragons, parcourait souvent le village,
suivi d’un équipage de chasse à courre.
Est-ce à partir de ce moment que
vous vous êtes particulièrement intéressé à la vènerie ? En lisant Les
grandes familles on est étonné de vous voir si bien connaître ses mœurs.
Un jour de distribution de prix où l’on vous avait mis sur la tête une couronne dorée, Pierre Thureau-Dangin vous prédit que vous entreriez un jour à l’Académie française. Comme cet homme avait raison !
Mais avouez que vous y pensiez déjà. » Réponse de M. Pasteur Vallery-Radot au discours de M. Maurice Druon
Discours prononcé dans la séance publique le jeudi 7 décembre 1967, à Paris Palais de l’Institut.
Les Grandes Familles
"Les Grandes Familles" est une suite romanesque de Maurice Druon publiée en 1948 aux éditions Julliard et ayant obtenu le Prix Goncourt la même année ;
en découla un film français, en noir et blanc, de
Denys de La Patellière sorti en 1958 qui évoquait l’histoire des Béghin et de
sa sucrerie ainsi que le groupe Prouvost
Pour le personnage de Noël Shoulder, Maurice Druon s'est inspiré de Jean Prouvost, industriel dans le textile, également patron de presse (Paris-Soir et Match, l'ancêtre de Paris-Match) ;
La
Patellière confia le rôle à Jean Gabin ; il règne en maître sur la
"Grande Famille" fortunée, composée de gens illustres, représentants
des différentes instances: un médecin, un militaire, un ecclésiastique...
. http://labruttin.blogspot.fr/2013/08/les-grandes-familles-1958-de-denys-de.html
Film complet " Les grandes familles" https://www.youtube.com/watch?v=w5rtZxkpZP4 84 minutes.
Marc-Antoine Droulers, né le 11 novembre 1904, Paris 8ème, décédé le 6 septembre 1966, Como, Italie (61 ans), industriel, marié le 3 janvier 1944, Alger, Algérie, avec Jeanne La Caze, née le 14 septembre 1915, Paris 8ème, décédée le 12 avril 1987, Paris 16ème (71 ans), fille de Louis, officier, chevalier de la Légion d’honneur, croix de guerre et Giselle de Lesseps 1885-1973, fille de Ferdinand de Lesseps : « Le 19 novembre 1805 naissait à Versailles Ferdinand Marie, Vicomte de LESSEPS, dans une famille de consuls, anoblie au XVIIIe siècle. Son père, Mathieu de Lesseps, ayant eu une longue carrière méditerranéenne (Maroc, Lybie, Espagne), le jeune Lesseps s'imprégna très tôt de cette partie du monde, et en particulier de l'Egypte où son père avait été envoyé par Bonaparte comme Commissaire Général. C'est d'ailleurs à ce poste que Mathieu de Lesseps avait rapidement compris le rôle que pouvait jouer le génial Mehemet Ali, le véritable fondateur de l'Egypte moderne, et il ne cessa de le soutenir dans son ascension vers le pouvoir. Aussi, lorsqu'il devint Vice-Roi, Mehemet Ali devint un soutien sans faille pour la France, et des liens d'amitié durables s'instaurèrent, lesquels auront tout leur sens, cinq ans plus tard, dans le devenir de Ferdinand de Lesseps. En effet, Ferdinand de Lesseps ayant à son tour embrassé la carrière
diplomatique, ses différents postes le menèrent à Lisbonne, Tunis, Barcelone,
Madrid, mais aussi... Alexandrie où il fut nommé Consul Général en 1835.
C'est à ce moment que Mehemet Ali lui confia l'éducation de son plus jeune
fils, Mohammed Saïd, avec
lequel il s'entendit particulièrement bien. Lesseps assura plus tard des
fonctions consulaires aux Pays-Bas et en Espagne (il fut nommé Ministre de
France en avril 1848 par... Alphonse
de Lamartine, alors Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement
provisoire après la chute de la Monarchie de Juillet), mais c'est à Rome que
s'acheva prématurément, en 1849, sa carrière diplomatique, s'étant fait
mettre en disponibilité après un profond désaccord politique pendant la
campagne de France en Italie. Il a alors 44 ans. Une deuxième carrière
l'attend... mais en attendant il joue le gentleman farmer au Manoir de
la Chesnaie (Berry), ancienne résidence... d'Agnès Sorel. » Marine
Marchande Lesseps par Bonnat et son épouse Louise Autard de Bragard Quelques ancêtres :Pierre et Catherine de Lesseps-Fourcade, Martin et Anne de Lesseps-Caysergues, Mathieu de Lesseps, époux de Catherine de Grevigné. Photo Ferdinand Cortyl. |
||
|
Louis,
1798- 1869, frère de son aïeul Henri La Caze, député des Basses Pyrénnées,
Chevalier de la Légion d’honneur, légua au Louvre son exceptionnelle
collection.
Un collectionneur
avisé
La Caze fut non seulement le plus avisé des collectionneurs parisiens du XIX
ème siècle, mais aussi un révélateur: il est l'un des rares amateurs de
peintures du XVIII ème siècle français, mais aussi des maîtres espagnols,
italiens et surtout nordiques du XVII ème siècle, se délectant en particulier
des maîtres coloristes, capables par la seule maîtrise de la couleur et d'une
touche libérée, d'exprimer l'ineffable. Ainsi, sa collection compte Rembrandt,
Watteau, Chardin (jusqu'à 14 toiles! dont le fameux Bénédicité),
Largillierre, Fragonard
Certains furent jaloux de son intuition et de son génie de l'achat: les Frères
Goncourt ne manquèrent pas de le portraiturer en forçant ses défauts, en
réduisant l'éclat de ses affaires, plus improvisées et chanceuses que vraiment
calculées. Balzac en revanche lui rend hommage en citant dans Le Cousin Pons,
l'admirable collection de tableaux qu'il avait réunis, et certains avancent que
le collectionneur servit de modèle pour le personnage imaginé par l'écrivain.
Balzac s'inspira surtout de la parcimonie scrupuleuse avec laquelle La Caze
avait constitué sa collection, sans payer des sommes aussi extravagantes que le
fit Lord Hertford, autre riche amateur, qui fut son contemporain à Paris. De
son vivant, La Caze fut une légende, autant estimée que critiquée, dont les
chefs d'oeuvre entrèrent au Louvre, permettant au musée de posséder entre
autres, ses premiers Watteau
Watteau, Fragonard, Chardin
L'amateur avisé fut aussi un homme ouvert et généreux qui accueillait les
artistes et les curieux dans son "musée". D'où venait la fascination
des visiteurs? De la qualité des toiles regroupées. Les fleurons en étaient La
Bethsabée de Rembrandt, le grand Gilles de Watteau, plusieurs
Chardin, des Fragonard dont la Cascatelle de Tivoli et les
"portraits de fantaisie" parmi les plus virtuoses (L'Abbé de
Saint-Non et l'Inspiration). Mais, emblématiques de son goût, ses
salons offraient aussi la contemplation de nombreuses toiles du baroque
espagnol dont Murillo et surtout, le Pied-bot de Ribeira Le XVII ème fut
en effet un siècle adulé comme en témoignent encore les nombreux italiens
présents dans sa collection: Lanfranco ou Giordano dont le cycle des Philosophes,
la Bethsabée de Rembrandt
Peintre amateur
L'homme est connu. Il a laissé de lui un autoportrait (daté de 1843, 45 ans),
un peu sévère mais profond qui laisse le visage aimable d'un honnête amateur,
peintre à ses heures, pinceaux et palette en mains que le Louvre possède aujourd'hui,
avec les tableaux qu'il a légués. Louis La Caze (1798-1869), médecin de
profession, disait avoir suivi l'atelier de Girodet. Il a certainement
"traversé" l'atelier du Maître, mais en amateur, pas en premier
disciple. Il est intéressant de noter que l'apprenti dessinateur qui imite le
métier pictural léché, illusionniste, au faire émaillé d'une habileté estimable
(comme sa copie de Psyché et l'Amour d'après Gérard, conservée également
au Louvre, en témoigne), se soit passionné comme collectionneur, pour la
facture lyrique, les coups de brosse visibles et l'exubérance de la couleur,
comme l'atteste son admiration pour Fragonard par exemple. La Caze aimait les
empâtements, les effets de matière, cette douce et ennivrante
"tartouillade" comme il l'a dit lui-même dans ses écrits. A sa mort,
le 11 octobre 1869, La Caze léguait ses quelques 583 tableaux au musée du
Louvre, alors Musée Impérial.
De nombreux tableaux "musicaux"
La Caze nous offre de nombreux tableaux ayant pour sujet des portraits de
musiciens ou en rapport avec un symbolisme musical: Portrait d'homme en
Apollon, ou Portrait de Famille de Largillierre, où la fille du peintre parâit
en chanteuse, partition à la main; La Finette de Watteau ou bien encore le
portrait du chanteur Pierre Jelyotte (1713-1797), célèbre créateur des rôles de
Zoroastre, de Pygmalion, surtout du personnage travesti de Platée de Rameau par
Charles Coypel ! En plus de pratiquer l'art du dessin et de la couleur, La Caze
était doué d'un goût sûr et d'une curiosité élargie. Nous lui devons de pouvoir
admirer aujourd'hui, au Louvre, quelques uns des tableaux de musique les plus
poétiques qui soient.
Catalogue de l'Exposition "La
Collection La Caze" (Hazan, 287 pages). Louis La Caze fut bien l'un des
meilleurs connaisseurs de la peinture ancienne des XVII et XVIII ème siècles.
Le beau métier flamand (Rubens, Jordaens, Van Dyck) mais aussi l'école Hollandaise
avec Rembrandt, forment le noyau de sa collection et l'amorce d'un enemble qui
s'étendra logiquement vers les peintres français, italiens, et même espagnols.
L'amateur apprécie la pâte, le dessin de la brosse visible à la surface
de la toile, les belles couleurs autant de critères qui attestent d'un goût
sûr, devenu exemplaire et même essentiel dans l'histoire du musée du Louvre. En
1869, le legs La Caze permet aux cimaises du musée Impérial d'accueillir ses
superbes Chardin, Fragonard, Largillierre, ses Watteau et un Rembrandt de
première qualité. Une page importante dans l'enrichissement de ses collections
est tournée. Articles, inventaire, évocation de la Salle La Caze précisent le
visage de cet homme attachant, promoteur des écoles anciennes.
Exposition à voir d'urgence, jusqu'au 9 juillet 2007 à Paris, musée du Louvre.
Découvrez sur le site du Musée du
Louvre, un aperçu de la collection remarquable constituée par Louis
La Caze, jusqu'à sa mort en 1869. Après Paris, l'exposition "La collection
La Caze" est présentée au musée des Beaux-Arts de Pau (du 20 septembre au
10 décembre 2007), puis à Londres (Wallace Collection, du 14 février au 18 mai
2008).
Jean-Marc
Droulers, né à Alger, Algérie,
homme d'affaires, directeur de société, administrateur
délégué et président de la Villa d'Este Spa, marié à Blevio, Torno,
Italie, avec Roberta
Noseda,
Après
des études entre Paris et les Etats-Unis, Jean-Marc Droulers se rend en Italie
pour prendre la succession de son père et entreprendre la restauration du Grand
Hôtel Villa d’Este de Cernobbio auquel il entend rendre toute la gloire de son
histoire. Ainsi, en 1976 devient-il président-directeur général de Villa d’Este
Spa qui gère trois palaces en Italie : Le Grand Hotel Villa d’Este à Cernobbio,
le Villa La Massa à Florence, tous deux cinq étoiles,
ainsi
que le Barchetta Excelsior à Como, (quatre étoiles). Depuis 1998, Jean-Marc
Droulers est membre du comité exécutif des Leading Hotels of the World, où il
représente la Grèce, l’Italie et les pays chypriotes. Son implication
personnelle dans le bien être de chacun de ses hôtes, ainsi que sa quête
inlassable de l’excellence font qu’aujourd’hui les établissements du groupe
Villa d’Este SpA sont entrés dans le sérail très fermé des plus grands palaces
du monde et sont régulièrement classés parmi les cinq plus prestigieux hôtels
dans de nombreuses revues spécialisées.
Claire
Droulers, née le 19 avril 1906,
décédée le 7 avril 2003
(96 ans), mariée le 16 mai 1927,
Paris, avec Michel Motte,
né le 16 juillet 1901,
Croix, Nord, décédé le 26 février 1993
(91 ans), petit fils d’Eigène Motte.
2°
rameau : Florentin Joseph Droulers,
né 1799, Wasquehal, décédé 1864, Lille filateur
de lin. Chevalier de la Légion d’honneur,
marié 1823, Lille, avec Roseline
Caroline Cuvelier, née 1802, décédée 1832, Lille
Filature
de Lin à Lille – Florentin Joseph Droulers (1799-1864) puis son fils
Charles (1827-1896)
Source : Jacques Bonte, Colloque de
l’Université Catholique de Lille, 2005
« C’est entre 1840 et 1870 que se
produit l’explosion industrielle proprement
dite. Le matériel de filature se
perfectionne, le peignage de laine et le tissage se
mécanisent. Cette époque connaît de
nombreuses créations nouvelles, mais aussi
des concentrations. Certaines
entreprises deviennent importantes. Quatre filatures
de lin lilloises ont plus de 5.000
broches en 1840 : Scribe Labbé avec 10.000
broches, Agache & Droulers et Le Blan 6.000. Il y a aussi des
périodes de crise. Celle de 1848 entraîne la faillite de Le Blan, racheté par Agache & Droulers. Julien Le Blan
lance une nouvelle filature de lin en 1855, puis une filature de coton à la fin
du second Empire.»
Château Droulers au 74, rue Saint Gabriel à Lille. Architecte Auguste
Mourcou. Actuelle Mairie de Quartier St Maurice-Pellevoisin
et arrière
Construit en 1865, acquis à la Belle Epoque par
Monsieur et Madame Vandame-Lesaffre. Dans les années 30, le château devient la
propriété des Droulers-Flipo
(Etienne Droulers marié à Emilie Flipo, branche
Louis, rameau Florentin Joseph Droulers). En 1979 la maison, achetée par
la Ville, devient mairie de quartier.
Loic Droulers, marié
avec Aurélie Prouvost, fille de Francis Prouvost 1912-1992 et Gabrielle Bernard
1914-2000, branche ainée.
Lucie Droulers, née
le 4 août 1866, Lille, décédée le 17 novembre 1957, Lille (91 ans), mariée le
27 septembre 1890, Lille, avec Jules
Maillot, frère de Madame Henri de
Gaulle 1848-1932,
mère du Général.
Un des descendants est Pierre
Droulers, né à La Madeleine dans le Nord, danseur et chorégraphe franco-belge.
Pierre Droulers est issu de l'école Mudra dirigée par Maurice Béjart. Il
poursuit sa formation en Pologne avec Jerzy Grotowski, puis à Paris avec Bob
Wilson1. Lors d'un séjour à New York en 1978, il découvre le travail de Steve
Paxton, dont il s'inspirera par la suite. Il s'installe ensuite en Belgique
pour créer ses premières pièces. De 1986 à 1989, il danse pour Anne Teresa De
Keersmaeker (notamment dans Ottone Ottone) et Michèle Anne De Mey. Depuis le
1er juillet 2005, il est l'un des nouveaux directeurs du Centre chorégraphique
Charleroi/Danses. Principales créations :1976 : Dispersion, 1977 : Désert,
1978 : Hedges, 1979 : Hedges solo sur une musique du saxophoniste Steve Lacy,
1980 : Tao en collaboration avec Sherryl Sutton, 1982 : Tips, 1983 : Pieces for
Nothing, 1983 : La Jetée
1984 : Miserere, 1985 : Midi Minuit, 1986 :
Face à face en collaboration avec Michèle Anne De Mey
1991 : Remains, 1991 : Comme si on était
leurs petits poucets, 1993 : Jamais de l'abîme, 1995 : Mountain/Fountain. 1996 : De l'air et du vent en collaboration
avec Ann Veronica Janssens, 1997 : Petites formes, 1998 : Multum in parvo. 2000 : MA, 2001 : Sames, 2004 : Inouï, 2007 :
Flowers, 2008 : All in All pour le Lyon Opéra Ballet, 2009 : Walk Talk
Chalk.
né 1779, Wasquehal,
décédé 1833, Wattrelos, marié en 1813, Flers, avec Marie Angélique Pau, née
1787, décédée 1854
Par
Auguste Joseph Droulers, né
1819, Wattrelos, décédé 1896, marié avec Caroline Joseph Eloy, née 1826, Roubaix,
décédée 1913.
Hélène
Droulers, née le 2 janvier 1892,
Fresnes sur Escaut, décédée le 8 décembre 1970,
Fresnes sur Escaut (78 ans), mariée le 21 janvier 1912,
Fresnes sur Escaut, avec Paul de
Bailliencourt dit Courcol, né le 5 septembre 1880,
Douai, décédé le 31 mai 1968,
Fresnes sur Escaut (87 ans).
Suzanne
Droulers, née le 28 décembre 1894,
Fresnes sur Escaut, décédée le 26 juillet 1989,
Fresnes sur Escaut (94 ans), mariée le 23 avril 1914
avec Pierre de
Bailliencourt dit Courcol,
Baudouin
Droulers,
marié avec Laure
Montanier de Belmont,
Angélique
Droulers,
mariée avec Carl de
Lencquesaing. Lencquesaing : L'auteur de cette famille, qui se
continue aujourd'hui, est Jean-Jacques de Lencquesaing, conseiller et receveur
des aides d'Artois, anobli par le roi d'Espagne le 18 juillet 1661. Elle a
fourni des officiers de distinction, chevaliers de Saint-Louis, et s'est alliée
aux Van der Cruisse de Waziers, Enlart de Guémy, Godefroy, Madre, Norguet, le
Maistre d'Anstaing, Potteau d'Hancarderie, etc.
Armes : d'azur,
fretté d'or, au chef d'azur, chargé de deux étoiles d'or.
Demeure de Monsieur Droulers-Leurent à Tourcoing 1929
Joséphine
Prouvost, née le 13 août 1845,
Roubaix décédée le 21 janvier 1919
(73 ans). Mariée le 23 mai 1864,
Roubaix avec Charles Henri
Droulers, né le 8 novembre 1838,
Wasquehal décédé le 16 septembre 1899,
Douai (60 ans), industriel
au sein de Droulers Frères, fabriquant de sucre et distillateurs à Ascq,
président du Tribunal de Commerce de Roubaix,
Enfants :
Joséphine
Louise Droulers, née le 30 juillet 1866,
Roubaix décédée le 9 juillet 1944,
Paris (77 ans). Mariée le 23 juin 1885,
Roubaix avec René Jules Wibaux,
né le 20 décembre 1860,
Roubaix décédé le 15 mars 1938,
Wasquehal (77 ans),
Charles
Droulers, né le 29 mars 1872,
Roubaix décédé le 17 février 1945,
Chenoise (77, Seine-et-Marne) (72 ans), docteur en droit, Industriel. Marié le 6 février 1902
avec Madeleine
Thureau-Dangin, née le 25 septembre 1878,
décédée le 17 février 1954
(75 ans),
Petits enfants
Louise
Droulers, née le 8 mai 1903,
décédée le 6 décembre 1998
(95 ans), religieuse.
Marc-Antoine
Droulers, né le 11 novembre 1904,
Paris 8ème, décédé le 6 septembre 1966,
Como, Italie (61 ans), industriel. Marié le 3 janvier 1944,
Alger, Algérie, avec Jeanne La Caze, née le 14 septembre 1915,
Paris 8ème, décédée le 12 avril 1987,
Paris 16ème (71 ans),
Christian
Droulers, né le 13 mai 1908,
Meudon, Hauts-de-Seine, décédé le 23 mai 1980,
Villejuif, Val-de-Marne (72 ans). Marié le 28 décembre 1951,
Paris XVI, avec Monique Doé
de Maindreville, née le 6 août 1924,
Champ-Saint-Père (Vendée), décédée le 27 mai 2000,
Louveciennes (Yvelines), inhumée, Chenoise (77) (75 ans),
Paule
Droulers, née le 13 octobre 1911,
décédée le 12 avril 1999
(87 ans).
Mariée le 28 août 1936
avec Patrice de
Place, né le 13 mai 1903,
décédé le 27 décembre 1968
(65 ans), lieutenant colonel de l'Armée de l'Air,
Jacqueline
Droulers, née le 20 mars 1917.
Mariée le 22 avril 1939
avec Noël Daum,
né le 27 décembre 1910,
Nancy (54, Meurthe-et-Moselle), décédé le 13 mai 2002
(91 ans), ingénieur général de l'air,
Eugène
Wattinne, né le 8 mai 1903,
Lille . Marié le 24 octobre 1931,
Paris (75) - 7e arrondissement, avec Marguerite
Vilgrain, née le 31 janvier 1908,
Nancy (Meurthe-et-Moselle),
Pierre-André
Gaulon, décédé le 23 mars 2011,
inhumé le 29 mars 2011,
cimetière de Villeneuve-l'Archevêque , docteur en
pharmacie, créateur de Gallien & Hippocrate. Marié avec Jacqueline
Froger,
Jean-Pierre
Rogez, né le 12 septembre 1914,
Lille décédé le 1er août 2000
(85 ans), général. Marié 1939,
Wambercourt (Pas-de-Calais), avec Monique de
Rauglaudre, née à Paris 14e,
Jean-Marc
Droulers, né à Alger,
Algérie, homme d'affaires, directeur de société.
Marié Blevio, Torno, Italie, avec Roberta
Noseda, née à Como, Italie, décoratrice,
dont
Patrick
Droulers, né à Paris
8ème, ingénieur. Marié à Rocca Susella, Italie, avec Francesca
Premoli, née à Milan, Italie, journaliste,
Nathalie
Droulers, née à Paris
8ème. Mariée à Milan (Italie), avec Serge Huchet
de La Bédoyère, né à Paris 8e, décédé
en avril 2004, inhumé le 7 avril 2004,
Paris (53 ans), agent de change,
Francine
Motte, née le 16 février 1928,
décédée le 19 juin 2001
(73 ans). Mariée avec Takis
Prevesanios,
Monique Motte, Mariée avec Jean-Claude
Fourneau, né le 28 mars 1907,
Paris, décédé le 9 octobre 1981,
Paris (74 ans), artiste peintre, portraitiste de la
haute société,
Véronique de Place, Mariée à Crucey, Crucey-Villages
(Eure-et-Loir), avec Armand Noël
du Payrat, né à Paris VII, capitaine
de vaisseau,
Jean-Marie
Hedde, né à Neuilly-sur-Seine
(Hauts-de-Seine). Marié le 16 décembre 1966,
Paris 15è, avec Edwige de La
Hougue, née à Paris 15è,
France Hedde, née le 13 septembre 1942,
Paris 15è. Mariée avec Bernard Doin,
né à Lyon (Rhône), ingénieur polytechnicien,
Jean-Luc
Hedde, né le 13 février 1959,
Paris 15è, décédé le 19 septembre 1989,
au dessus du Ténéré (Afrique)-attentat, avion ayant explosé en vol (30 ans).
Marié avec Emmanuelle
Lecointe,
Sabine
Loridan, née Roubaix
. Mariée avec Hubert
Verspieren, né Flers-lez-Lille courtier
d'assurances, coprésident de la Société Lilloise d'Investissement Hôtelier.
Marie-Françoise
Rogez, née
Chasseneuil-sur-Bonnieure (Charente). Mariée cathédrale
Saint-Louis-des-Invalides, Paris VII, avec Bertrand
Krebs, né Deauville (Calvados), capitaine
de vaisseau,
Élisabeth
Rogez, née le 5 juillet 1948,
Fort National (Algérie), architecte DPLG. Mariée le 10 juillet 1972,
Malaucène (Vaucluse), avec Jean-Paul
Cochet, né le 5 avril 1945,
Marseille (Bouches-du-Rhône), architecte DPLG.
Cordelia
Fourneau, artiste peintre. Mariée à Rio de Janeiro (Brésil),
avec Antonio
Mello-Mourao, artiste peintre.
Marc Ernest
Fourneau, acteur de cinéma.
Sylvie Obry. Mariée avec Augustin,
baron Cochin
(7e),
Benoît Doin, né à Bordeaux (Gironde), ingénieur des Arts & Manufactures. Marié avec Hélène
Regnard, née à Suresnes (Hauts-de-Seine).
Jusqu'à la 6e génération.
Jean François de
Roulers, né le 7 décembre 1690,
Wattrelos, décédé le 5 août 1745,
Wattrelos (à l'âge de 54 ans), censier
de La Carluyère et censier de Beaumetz, à Wattrelos, échevin à Wattrelos.
Marié le 10 septembre 1722,
Wattrelos, avec Marie Anne
Desrumeaux, née le 3 octobre 1699,
Wattrelos, décédée le 3 septembre 1742,
Wattrelos (à l'âge de 42 ans), dont
Marié avec Marie-Thérèse
Ferrant, née en 1892, dont
Marié le 16 février 1888,
Ascq, avec Nathalie Eugénie
Julienne Leclercq.
Mariée le 19 mars 1887,
Wasquehal (59), avec Maurice Cardon,
né le 5 mai 1861,
Armentières (59), décédé le 28 septembre 1937,
Lessines, Belgique (à l'âge de 76 ans), dont
http://www.ac-nancy-metz.fr/pres-etab/aiscobam/Myriam/HTM/DAUM.htm#Biographie
:
Jean DAUM (1825-1885)
achète en 1878 à Nancy la verrerie Sainte Catherine. Il y associe ses deux
fils, Auguste en 1879 et Antonin en 1887.
Après des études
classiques, Auguste passe sa licence de droit à la faculté de Paris. Il abandonne
sa carrière de notaire pour s'occuper de la gestion de l'entreprise de son
père. Il devient, en 1904, président du tribunal de commerce de Nancy. En 1909,
à la mort de son père, c'est son frère Antonin qui reprend seul l'affaire
familiale. En 1887, il sort diplômé de l'Ecole Centrale de Paris, date à laquelle
il entre dans la verrerie pour s'occuper du renouvellement des formes et des décors
des pièces.
La gestion d'Auguste et
le talent créatif d'Antonin vont donner à l'entreprise une nouvelle dimension
économique et artistique, notamment avec la création en 1891 de la section
artistique des verreries de Nancy. Plusieurs techniques sont développées par
l'entreprise, la vitrification des poudres entre autres. Un brevet est déposé
en 1899 concernant le décor intercalaire.
De nombreux artistes de
talent vont se succéder chez DAUM.
L'arrivée d'Amalric
Walter en 1904, après un apprentissage à la manufacture de Sèvres, diffuse chez
DAUM la technique de la pâte de verre.
Le musée des Beaux-Arts
de Nancy abrite, depuis le milieu des années 80, plus de 400 verreries,
cristaux et pâtes de verre de DAUM, illustrant ainsi un siècle de production
verrière à Nancy.
Antonin DAUM est un des vice-présidents et le trésorier de
l'Ecole de Nancy dès sa création en 1901.
Jean Daum 1825-1885
|
&ca 1852
Louise Isenmann
|
Auguste Daum
1853-1909 &1883
Jeanne
Constantin 1858-1921
|
Jean Daum
1886-1916 &1908
Marie-Louise
Batault 1886-1979
|
Noël Daum
1910-2002 &1939
Jacqueline
Droulers 1917
Marié avec Geneviève
Duquesne.
Total: 410 personnes (conjoints non compris).
Thierry-Prouvost-蒂埃里·普罗沃 Pour vous, les princes !-为了您,王子!Manufactures Royales du
Dauphin 皇家海豚工廠
Association " Le Paris
du Nord" 協會 "北部巴黎