Les Eloy de Linselles, issus de Pierre (1793-1853), ont vécu à
Roubaix et Tourcoing (Nord, B 1405, 1825 ; 7G3096, Fm 9619 ; arm.
Picardie, 889, Boourgogne, II, 509 ; Nouveau d’Hozier, 123).
Jacques Philippe Eloy, né le 1er décembre 1745, Lille, décédé le 27 octobre 1827, Linselles,
marié le 9 février 1790, Linselles, avec Virginie Lefebvre.
Sa petite fille, Aimée Héloïse Eloy, née le 24 juin 1823, Mouvaux , décédée
le 22 septembre 1897, Roubaix
(74 ans), fabricante textile, mariée le 17 septembre 1843, Roubaix
avec Louis Mulliez, né le 28 octobre 1818, Roubaix
décédé le 28 mars 1887, Roubaix (68
ans), fabricant textile, marguillier de la Paroisse Notre-Dame, censeur de la
Banque de France.
Florentin Eloy, né en 1829, Roubaix, décédé. Marié avec Marie Duvillier, née en 1836, Tourcoing, décédée en 1899 (à l'âge de 63 ans),
Annuaire "Les grandes familles de Roubaix", 1912, photo Ferdinand Cortyl
dont
Marie Ludivine
Eloy, née le 26 décembre 1856, Roubaix, décédée le 30 mars 1934, Tourcoing (à
l'âge de 77 ans).
Mariée le 23
avril 1879, Roubaix, avec Paul Jules Jonglez, né le 15 avril 1856, Tourcoing,
décédé le 30 mars 1934, Tourcoing (à l'âge de 77 ans), filateur de Laine.
Florentin Louis
Eloy, né le 25 janvier 1860, Roubaix, décédé.
Paul François
Eloy, né en 1861, Roubaix, décédé.
Emile Louis Eloy,
né le 10 avril 1864, Roubaix, décédé le 31 mai 1912, Paris (à l'âge de 48 ans).
Marié le 15
juillet 1885, Roubaix, avec Léonie Emilie Lecomte, née le 27 juillet 1865,
Roubaix, décédée le 12 mai 1949, Roubaix (à l'âge de 83 ans).
Jeanne Eloy, née
le 27 août 1867, Roubaix (Nord), décédée le 12 août 1948, Paris VIII (à l'âge
de 80 ans).
Mariée le 31 mai 1887, Roubaix (Nord), avec Edmond Charles Prouvost, né le 17 février 1863, Roubaix (Nord), décédé, de la branche ainée.
Réunion Eloy-Duviller à Roubaix, boulevard de Paris en septembre 1919
Les Eloy actuels descendent d’Emile Louis Eloy 1886-1959 &1909 Gabrielle Breuvart 1888-1984
( sa sœur
est Jeanne Eloy, née le 27 août 1867, Roubaix
décédée le 12 août 1948, Paris 8ème (80
ans).
mariée le 31 mai 1887, Roubaix avec Edmond Charles Prouvost, né le 17 février 1863, Roubaix, de
la branche ainée).
& Solange Broudehoux 1914
Nous gardons le souvenir de l'amour, la foi et la fidélité qui fondaient ce couple . Solange Eloy-Broudehoux décéda à 100 ans.
Dans la propriété des Eloy : le beau-frère d’Emile Eloy, Marcel Virnot à gauche penché, Eugène Broudehoux ( pochette blanche) suivi par Simone Virnot-Broudehoux.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Emile Eloy, né à Marcq-en-Baroeul , industriel, marié en 1958,
Lieu-Saint-Amand , avec Christine Delloye,
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Maréchal de l'empire, député de la Haute-Garonne (1791),
sénateur (1801-1814), vice-président du Sénat (1802), ambassadeur en Espagne
(1795) Député au Conseil des Cinq-Cents, Membre du Sénat Conservateur,
Vice Président du Sénat Conservateur (1802)
D’une famille aisée établie dans le Languedoc (Grenade sur
Garonne) depuis le XVIe siècle et dont une branche a été anoblie par le
Capitoulat de la ville de Toulouse au XVIIIe siècle, Dominique Pérignon
entreprend après de bonnes études une carrière militaire.
Il obtient un brevet de sous-lieutenant au corps des grenadiers
royaux en Guyenne. En 1780, il est aide de camp du comte de Preissac. La
réforme de Ségur laissant peu de possibilité d'avancement aux roturiers et à la
petite noblesse, il démissionne de ses fonctions et retourne sur ses terres.
Rentré depuis quelque temps déjà dans la vie civile, avec la
maturité de l'exercice et des années, il ne tarda pas à s'associer au nouvel
ordre de choses. Il accueillera les évènements de 1789 avec bienveillance et en
épouse les idées.
Il accepta les fonctions de juge de paix du canton de Montech.
C'est dans l'exercice de cette magistrature nouvelle et populaire que les
électeurs du département de la Haute-Garonne vinrent le prendre pour l'envoyer
comme leur représentant élu député à l'Assemblée législative en 1791.
Il comptait alors trente-sept ans; il avait servi comme
officier, il avait siégé comme juge; ces précédents devaient influer sur le
reste de sa vie et lui enlever, soit dans les camps, soit dans les affaires, le
caractère de la spécialité. Il siège à la Législative à droite, est membre du
comité militaire, mais démissionne, au premier cri de guerre, pour devenir
lieutenant-colonel d'infanterie dans l'armée des Pyrénées-Orientales.
Le 17 juillet 1793, au combat de Thuir et du Mas-de-Serre, son
intrépidité eut une grande part aux succès des armes françaises. Il se fait
remarquer au combat de Truillas par les représentants du peuple, et passe en
1793 colonel puis obtient le titre de général de brigade en septembre.
Général de division deux mois plus tard le 3 nivôse an II, il
remporte de nombreux succès. Il eut la gloire de sauver la place de Perpignan :
il reçut dans cette affaire un coup de baïonnette à la cuisse. Il prend le camp
du Boulogne (1er 1794).
Vainqueur à La Junquera (7 juin), il commandait le centre de
l'armée le 28 brumaire an III, à la bataille de la Montagne-Noire (17-20
novembre 1794) contre les Espagnols, où périt Dugommier tué à la tête de
l'armée en novembre 1794.
Il lui succéda dans le commandement en chef. La bataille
d'Escola, la prise de l'imprenable Bouton-de-Roses et de la ville de Roses
justifièrent glorieusement le choix qu'on avait fait de lui. Il prend Figuières
mais essuie un revers à Bascara, le 6 mai 1795.
Il est élu par la Haute-Garonne au Conseil des Cinq-Cents. Le 4
messidor an III, le traité de Bâle réconcilia la France et l'Espagne, et
Pérignon, ambassadeur à Madrid, fut chargé de cimenter les relations amicales
que ses victoires avaient rétablies, et de conclure une alliance
offensive-défensive. Deux ans plus tard, le vice-amiral Truguet le remplaça
dans ce poste important. Ce sera le traité de San-Idelfonse, en août 1796.
Le Directoire le rappelle en 1797, suite à une liaison qu'il a
eue avec une espionne royaliste, il est placé au traitement de réforme. Remis
en activité en 1799, il se voit confier le commandement des troupes de Ligurie.
Il alla reprendre son rang de bataille à l'armée d'Italie.
Il commandait l'aile gauche à la bataille de Novi ; ses deux
divisions, aux ordres des généraux Grouchy et Lemoine, gardaient les vallées de
la Bormida et du Tanaro. Pérignon défendait le village de Pasturana et faisait
des prodiges de valeur ; mais, accablé par le nombre, il tomba; couvert de
blessures, au pouvoir de l'ennemi. Il est fait prisonnier (15 août 1799).
Ce ne fut qu'en l'an IX que les Russes le rendirent à la France.
Le vainqueur de la bataille de Marengo accueillit l'intrépide et malheureux
soldat de Novi ; mais, âgé déjà de quarante-sept ans, Pérignon ne pouvait pas
prendre place dans ce cortège de jeunes capitaines qui se pressaient au tour du
jeune héros.
Bonaparte le fait nommer au Sénat (1801), vice-président de
cette assemblée.
Tiré de l'armée active, Pérignon rentrait ainsi dans la carrière
législative par la première magistrature de la République.
Le traité du 26 fructidor an IV avait laissé de l'incertitude
relativement aux limites de la France et de l'Espagne du côté des Pyrénées ;
Pérignon, qui avait signé ce traité, reçut, le 24 fructidor an X, la mission de
régler ces difficultés, en qualité de commissaire extraordinaire.
Président du collège électoral de la Haute-Garonne le 19 ventôse
an XII, le 16 floréal suivant il présentait au premier Consul une députation du
collège, et terminait ainsi son discours. Il s'y montre très actif au Sénat en
faveur du Consulat à vie et de la promulgation de l'Empire.
Pérignon avait été mis en possession de la sénatorerie de
Bordeaux par disposition consulaire en date de vendémiaire an XII.
Le lendemain de son élévation à l'Empire, Napoléon rendit un
décret (29 floréal), qui créait quatorze maréchaux de France, auxquels étaient
adjoints, avec le même titre, quatre sénateurs, parmi lesquels Pérignon, comme
ayant commandé en chef. Déja agé lors de sa nomination, la carrière militaire
de Perignon est derrière lui lorsqu'il reçoit son bâton de maréchal, dès lors
le reste de sa carrière est essentiellement dévoué à des taches
administratives.
Le maréchal sénateur devint, le 25 prairial an XIII, grand
officier de la Légion-d'Honneur et grand Aigle me 13 pluviôse an XIII (1805).
Gouverneur de Parme et de Plaisance en 1806, il reçut en 1808
l'ordre d'aller prendre le commandement en chef des troupes françaises dans le
royaume de Naples en remplacement du général Jourdan, et la même année il fut
créé grand dignitaire de l'ordre des Deux-Siciles. Le titre de comte de
l’Empire (1808) venait de lui être conféré. Il ne quitta Naples qu'au moment où
le roi se déclara contre la France.
Il commande l'armée napolitaine de Murat pendant ses absences. Il
se sépare de Murat dès les premiers signes de défection du prince en 1813.
Il se ralliera à Louis XVIII qu'après la démission de Napoléon.
Il y avait preuve de zèle et de condescendance dans cette
démarche empressée, et puis le comte Pêrignon avait adhéré aux actes du Sénat;
aussi le lieutenant-général du royaume le nomma commissaire du roi dans la 1e
division militaire, et des ordonnances royales des 31 mai, 1er et 4 juin, le
firent successivement chevalier de Saint-Louis, président de la commission chargée
de vérifier les titres des anciens officiers de l'armée des émigrés, et enfin
pair de France.
Nommé en 1815 gouverneur de la 10e division militaire, il
chercha au mois de mars, de concert avec le baron de Vitrolles, à organiser
dans le Midi un plan de résistance contre Napoléon. Il n'y réussit point et
resta éloigné des affaires pendant les Cent-Jours et se voit rayé par
l'Empereur de la liste des maréchaux.
Réintégré à la seconde Restauration, le 10 janvier 1816, il
passa avec le même titre dans la 1e division militaire, et reçut le 3 mai
suivant la croix de commandeur de l'ordre de Saint-Louis, gouverneur militaire
de Paris, puis marquis en 1817.
Il avait voté la mort lors du procès de Ney et meurt le 25
décembre 1818 à Paris couvert d'honneurs.
Source partielle :
« Catherine-Dominique de Pérignon », dans Charles Mullié,
Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à
1850, 1852.
Récupérée de «
http://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine-Dominique_de_P%C3%A9rignon »
|
,Magistrat
passionné par la recherche historique, son
"Histoire des États Généraux" lui valut d'entrer
à quarante ans à
l'Académie des Sciences morales et politiques. Mais son intense
activité
sociale en fait le leader incontesté du mouvement
philanthropique après la
guerre de 1870. Persuadé que l'initiative privée suffira
à résoudre tous les
problèmes sociaux posés par la révolution
industrielle, il multiplie les
articles, conférences, enquêtes, voyages, pour
défendre son point de vue. Il
pense surtout que le noeud de la question sociale est dans le logement
: il
s'emploiera à le démêler grâce à la "
Société française des Habitations à
Bon Marché " dont il sera l'âme jusqu'à sa mort.
&1940 Brigitte Leurent 1919-2004.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
|
Jusqu'à la 4e génération. Base Roglo avec modifications et
compléments proposés par Jacques Yves
Eloy-Wouts
Jacques Philippe Eloy, né le 1er décembre 1745, Lille,
décédé le 27 octobre 1827, Linselles,
Marié le 9 février 1790, Linselles,
avec Virginie Lefebvre, née le 8 septembre 1766, Linselles,
décédée le 29 janvier 1838, Linselles
(71 ans), dont
Florentin
Eloy, fils de Pierre Eloy-Desbouvries, décédé le
20 novembre 1922 (à l'âge de
93 ans), marié en 1856 avec Marie Duvillier, a eu 8 enfants dont
trois filles
décédées en bas âge : Ludivine Eloy,
décédée le 6 avril 1868 (à l'âge de 6
ans)
; Angèle Eloy, décédée le 31 janvier 1868
(à l'âge de 2 ans) ; Louise Eloy
décédée le 7 février 1873 (à
l'âge de 14 mois) (selon les indications
mentionnées sur la tombe familiale) dont
Marie Ludivine Eloy, fille de Florentin Eloy-Duvillier, est décédée le 7 février 1934 (selon l'indication mentionnée sur sa tombe) épouse de Paul Jules Jonglez, son époux, est décédé le 31 mars 1934 (selon l'indication mentionnée sur sa tombe) filateur de Laine, ...
Florentin
Louis Eloy, fils de Florentin Eloy-Duvillier, est décédé le 6 novembre
1939 à St Christophe des Bardes (Gironde). Il s'est marié le 10 février
1885 avec Louise Fidéline Réquillart