La Saga Motte


Motte collage

Un épais ouvrage serait nécessaire  pour traiter de l’essentiel de l’histoire de cette ancienne, prestigieuse et nombreuse dynastie.

Les Motte ont donné de nombreux prètres, religieux, religieuses dont une abbesse des Brigittines de Lille au XVIII° siècle, des parlementaires, des échevins et maires, députés, des lignées de brillants industriels, des présidents de chambres de Commerce et du tribunal de commerce de Roubaix, de nombreux membres de la légion d’honneur. Plusieurs d‘entre eux sont tombés pendant les guerres.

« Nous ne savons pas si Pierre « de Mota », chevalier qui fit hommage en 1238 à l’abbaye d’Anchin, peut être tenu pour un ancêtre de la famille, le nom correspondant à la fois à celui de Motte et « de la Motte ».

Ce nom viendrait d’un fief possédé très anciennement par la famille fixée à Tourcoing dès le XVI ° siècle au moins et dont la filiation est établie depuis lors.

Sans doute y a-t-il un lien avec les Motte de Pardieu dont les armes sont sculptées sur une pierre tombale de l’église d’esquelbecq et au manoir d’Erchin. » De Puymèges, les vieux noms de France.

On cite un dénommé "Motte" à la bataille de Bouvines.

On dit que les Motte, puissante famille roubaisienne, invités aux "Séries de Compiègne" par le couple impérial Napoléon III et Eugénie, se virent proposer un titre de noblesse; il déclinèrent cet honneur considérant que l'ancienneté de leur famille et leur indépendance patricienne des Flandres, les en dispensait.

« Une généalogie Motte et une étude sur cette famille ont été écrites par M. Gaston Motte. « II parait bien certain, conformément à la notion générale  qui  a inspiré l'énonce des patronymes, que les noms de Motte, Delamotte, Del motte ont servi à désigner des gens qui résidaient sur une éminence probablement fortifiee par la nature dit Gaston Motte.

La rue de Gand  à Tourcoing s'appelait autrefois « le chemin ou le pavé des Mottes ». Une de ces mottes apparait clairement sur le plan des Poutrains, retrouvé dans le dossier de Comines à Tournai, en 1974. « A l'époque féodale et particulièrement dans le plat pays qui est le mien, les habitants érigeaient une motte (une surélévation du terrain) à partir de la terre extraite du creusement des fossés circulaires. Ils entouraient cette élévation par un rempart de bois.

Le terme est utilisé pour la première fois dans un capitulaire carolingien, promulgué par Charles Le Chauve en 864, par lequel il réglemente la construction de fortifications par les particuliers menacés par les raids vikings, sarrasins, ou autres… la motte féodale devient constructible uniquement sur autorisation du Roi...

« Les hommes les plus riches (...) [de Flandre] ont coutume d'élever (...) une motte aussi haute que possible (...) de creuser tout autour une fosse. ». — Gauthier de Thérouanne, Vita Johannis, episcopi Tervanensis, 1150., 6 » Sylvie Motte

 
Blason-existant-Motte

Blason d'une famille Motte trouvé sur Internet, non utilisé

repris et inscrit en 2023 par l'A.L.F., association des lignages de France,

pour l'expression du dévouement de cette grande famille

 dans le Grand Armorial International, hébergement Géneanet.

"D'azur, á une fasce de six losanges accolés d'or, chargés chacun d'une coquille de gueules, au chef aussi d'or chargé d'une tête et col de [dragon] d'azur accostée de deux fleurs de lys de sable, l'écu timbré d'un heaume d'argent taré de front, doublé de gueules, ouvert de cinq grilles d'or et bordé du même, la bordure inférieure chargée en son centre d'une fleur de lys de sable au pied coupé, ledit heaume orné de ses lambrequins aux couleurs de l'écu et cimé d'une [étoile] á huit rais d'argent issant d'un tortil d'or et d'azur."

 

Légions d’honneur :

Motte Albert Marie Joseph, né le 06/12/1858 à Roubaix

Motte Alfred Philippe Ferdinand, né le 30/11/1999 à
Motte Alfred Philippe Ferdinand, né le 08/08/1827 à Roubaix

Motte François Etienne Adolphe, né le 16/01/1843 à Honfleur

Motte Henri Jean Baptiste Joseph, né le 14/08/1872 à Roubaix

Motte Henri Paul, né le 12/12/1846 à Paris

Motte Jacques Philippe Pierre Joseph, né le 22/10/1796 à  Tourcoing

Motte Louis François Joseph, né le 25/04/1817 à Roubaix

Motte Pierre Gabriel, né le 25/02/1774 à  Versailles

La seigneurie et fief des Poutrains

http://jm.poutrain.free.fr/

à Tourcoing,  d'après les cadastres et Albums du duc

(1593 - 1597) La "cense des Poutrains en 1597" extrait de l'Album de Croÿ conservé à Authal (1). Le dessinateur s'est placé à l'entrée du chemin de Courtrai, aujourd'hui la rue de Gand. Au milieu de la cour, le pigeonnier, réservé aux bâtiments seigneuriaux. A l'angle supérieur gauche de la ferme se devine l'eau entourant la motte. Au premier plan, un panneau fixé à un pieu porte les armoiries des Croÿ.

Le plan la seigneurie des Poutrains et du fief de la Motte a été recopié en 1597 dans l'Album de Croÿ consacré aux propriétés du duc Charles de Croÿ situées en Brabant, Flandre, Artois et Namurois, Cette reproduction a été complétée par une vue cavalière de la cense des Poutrains. Sur la vue de Tourcoing dans l'Album de Croÿ couvrant la châtellenie de Lille, la cense et le fief des Poutrains occupent l'avant plan de cette gouache dessinée en 1603. Le plan de la seigneurie des Poutrains levé en 1593 (2). Le nord est en bas à gauche. A comparer avec les plans plus récents reproduits ci-devant et avec le plan. Voir détails en dessous. En haut à gauche, la motte qui a donné son nom au fief de la Motte. A droite, une longue bande de parcelles s'étire depuis la grand-place le long de la rue de Lille: ce sont là les "nouveaux arrentements" de Georges de Halluin, un lotissement créé en 1526.

Description de la seigneurie des Poutrains et du fief de la Motte à Tourcoing appartenant à Charles de Croÿ, d'après le cadastre des biens gérés par son receveur de Halluin.

après le 23 août 1593

Tournai, Archives de l'Etat, Fonds de la seigneurie de Comines, n° 15. Un registre de papier, 44 x 29 cm avec plans coloriés, f° 179 r° - 180 v°.- La numérotation des articles figure telle quelle dans le document (à l'exception du n° 91) et renvoie au plan.

Cet extrait du plan de 1593 met en évidence la ferme des Poutrains, ici une construction de torchis et de chaume. Son plan correspond au plan de 1819 plus que la gouache précédente. La motte est bien visible: l'eau l'entoure ainsi que la ferme, comme en 1819. Le petit (en haut) et le grand (en bas) moulin en 1593 (nos 53 et 52). Ils se retrouvent sur la carte de 1773 et sur le plan de 1819. Ces deux moulins reposent sur une base en briques. La motte des Poutrains et les maisons le long de la grand-place.

Trois établissements à signaler: Le Lyon d'Or (n° 4), une auberge entre la ferme et la rue du Haze; un peu plus loin un cabaret (n° 8) et sur la place, Le Cygne (n° 14), une hôtellerie qui ne disparaîtra que vers 1925. La halle échevinale telle qu'elle existait jusqu'en 1613 est ici représentée avec précision: les fouilles récentes de José Barbieux ont confirmé ce dessin (3). L'édition de ces documents n'a d'autre but que de préciser la genèse des "cadastres" du duc Charles de Croÿ qui sont à l'origine de la série des Albums. L'exploitation de ces documents pour l'histoire de Tourcoing reste à faire, notamment en ce qui touche l'histoire du sol et celle du développement topographique de la ville, éclairée désormais d'un jour nouveau grâce aux travaux d'Alain Plateaux et aux fouilles de José Barbieux.

 

Motte-Poutrain

« Jacques et Gilbert Motte, « Registre du Scelleur ~, Van Den Driessche, page 62. 1470 - Lettres de Remission, Pierrot et Jehan. On peut y relever aussi : Gilles, 1616; Guillebert, 1508; Hacquinot, 1539; Jacques, 1658; Marie, 1606. 1573 - Dans Ie premier registre de Saint-Christophe. 1593 - Tisserands : Josse, Lambert, Noel, Pierre Motte. (Cartulaire des Poutrains.). Pierre et Jean Motte demeurent au fief du Bleu-Chaste!. 1700 - Jean Motte, connetable de la Confrerie Sainttien. (Giides Tourquennoises, page 29.)  1709 - Jean Motte cite parmi les manufacturiers. (Van Den Driessche, page 171.)  1713 - Jean Motte, echevin. (Liste Lahousse.) 1722 - Jean-François Motte, échevin, était encore échevin en 1741 (Liste Lahousse); de même Louis, 1746, encore échevin en 1784 (Liste Lahousse). (Gildes Tourquennoises, page 33.)  1725 - A partir de cette date, et très nombreux dans le palmarès du Collège de Tourcoing. 1733 - Chrétien Motte, lieutenant de bailli. (Gildes Tourquennoises, page 33). 1749 - Chretien-Joseph Motte, roi de la Confrerie de Monseigneur Saint-Georges. (Gildes Tourquennoises, page 26.). Pierre, François Motte, père et fils cités parmi les manufacturiers importants du XVIII'. (Van Den Driessche, page 179.). Une veuve Motte citée au meme endroit. Sous le pavement de Saint-Christophe, les Motte sont les plus nombreux : 27. Motte-Clarisse était favorable aux idées nouvelles, fin du XVIII'; conseilIer en 1795 et de 1804 a 1825. Motte-Florin, conseiller de 1790 a 1794; maire en 1791. « La Révolution bat son plein. Pierre Motte-Florin, hier encore maire de Tourcoing,  vient de mourir tant on lui en a fait voir. Ce n'est pas une petite affaire d'être maire de Tourcoing. C'est moins drôle encore quand souffle la tempête, quand on vous jette en prison sans vous dire pourquoi, quand on vous envoie a la guillotine pour un oui ou pour un non.

Quand Pierre Motte est élu à la tete du conseil municipal, un tel tumulte éclaté à Tourcoing qu'il faut appeler la troupe. Le District révolutionnaire refuse le scrutin. Il exige un nouveau vote. Pour la deuxieme fois, Motte-Florin passe maire à une forte majorité. Pas pour son bonheur. Français et Autrichiens en guerre prennent et reprennent Tourcoing. IIs considèrent, dans chaque camp, le maire et ses conseillers comme traitres. Pierre Motte, en grand péril d'etre fusillé par les uns ou par les autres, se demène comme un beau diable. A force de ruse et de courage, il sauve en meme temps sa vie et les intérêts de la commune. A la fin de 1792, la Convention prescrit de renouveler les municipalités. Motte-Florin laisse la place à qui en veut. C'est Louis Desurmont, brasseur de son état, qui lui succède.

Notre pauvre Pierre Motte n'en est pas quitte pour autant. La Révolution tourne à la Terreur. Pour le seul motif qu'il y a des prêtres dans la famille, les Sans-Culottes l'enferment, lui et son frère Motte-Clarisse, à la citadelle de Lille. Les habitants de Tourcoing s'en émeuvent. Par une lettre adressée au representant du peuple, ils signalent que si les deux frères Motte restent en prison, six cents ouvriers sans travail seront a la charge de la commune. Le représentant du peuple se rend aux raisons des habitants. Il relache les citoyens Motte le 14 mai 1794, juste quatre jours avant la Bataille de Tourcoing.

Ici, on aime bien les frères Motte. On leur donne des surnoms, des « noms jetés » comme on dit chez nous. On connait Motte-Clarisse sous le sobriquet de « regarde  au sé » (regarde au sel), car il est fort économe. Motte-Florin, lui, on l'appelle « min vert » car il se met vite en colère. Les colères, mais aussi les tracas et les menaces useront avant l'âge Pierre Motte. Il rendra l'âme en 1795 à 37 ans. Sa veuve meurt l'année suivante à 26 ans.

J'ajoute un mot au sujet des Motte. Un des leurs, Gaston Motte, de Roubaix, historien de la famille, vient de compléter la généalogie. Grâce à des registres de notaires d'autrefois, depouillés page a page, il a découvert un Jean Motte, né à Tourcoing en 1565, qui épousa une Suzanne Haudoux. C'est le plus ancien ancêtre connu, l'aïeul des aïeux, de qui descendent tous les Motte  que nous connaissons de nos jours, qu'ils soient de Tourcoing,  de Roubaix, de Lille ou d'Armentières ». (Jean Christophe.)

1826-1839 - Motte, fils ainé, conseiller. 1840-1852 - Philippe Motte, conseiller. Mme Philippe Motte-Roussel élevait soigneusement ses enfants et donnait sa part d'activité au travail quotidien des affaires.

Généalogie Desurmont, souvent nommés; blason page 117. Au carillon de Tourcoing,  une cloche appelée « Marie Ursule » sonne en l'honneur de tous les Motte de nos contrees. » gens et choses de Tourcoing par Jean Christophe.

Voici Ce dossier a été réalisé par Claudine Dillys, professeur d'histoire-géographie, détachée au service éducatif du CAMT par la Commission académique d'action culturelle du Rectorat de Lille, en collaboration avec l’équipe du CAMT. : « Dès le XVII° siècle, des Motte sont répertoriés comme marchands et on peut penser qu’ils font commerce de laines entre la Flandre, l’Angleterre et la Bourgogne, comme bon nombre de leurs semblables.

Au XVIII° siècle, Motte-Duforest de Tourcoing est marchand-teinturier ; son fils, Motte-Clarisse, de Tourcoing également, est marchand-fabricant : il donne à filer et à tisser dans les villages des alentours. Jean Baptiste Motte, son fils, dirige à Roubaix la filature qui lui est venue de son épouse Pauline Brédart.

Motte 2

 La lignée :

 

Jacques Motte 1576 &1606
Catherine Desrousseaux
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Jacques Motte 1612 &1636
Marie Noullet
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Pierre Motte 1641 &1666
Marie Delepoulle
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Jacques Motte 1667-1739 &1704
Jeanne Françoise Lefebvre 1684
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Jean-François Motte 1705-1765 &1744
Marie Catherine Joseph Duforest 1723-1781
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Jean François motte 1750-1822 &1784
Marie Ursule Joseph Clarisse 1763-1817

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D’où une branche éteinte et les branches ainée et cadette

Branche éteinte de Jean François Joseph Motte,

né le 4 avril 1790, Tourcoing, décédé le 6 juillet 1840 (50 ans),  marié  le 13 janvier 1813 avec Thérèse Destombes, née le 20 octobre 1788, Tourcoing, décédée en 1863 (75 ans),

Héléna Motte, née le 21 septembre 1842, décédée le 23 avril 1919, Tourcoing (76 ans). mariée le 7 janvier 1861 avec Jean-Baptiste Desurmont, né le 11 septembre 1835, Tourcoing, décédé le 12 juin 1907 (71 ans), industriel, négociant.

Céline Motte, née le 12 février 1844, Tourcoing, décédée le 15 novembre 1920, Tourcoing  (76 ans), mariée le 14 avril 1863, Tourcoing, avec Floris Lorthiois, né le 17 février 1841, Tourcoing, décédé le 8 février 1900 (58 ans), négociant en laines.

Octavie Ursule Joseph Motte, née le 29 juin 1846, Tourcoing, décédée le 4 juillet 1910, Ostende (Belgique) (64 ans), mariée le 20 février 1870, Tourcoing, avec Auguste Dewavrin, né le 17 juillet 1845, Tourcoing, décédé le 16 janvier 1914, Oostende (BEL, Belgique) (68 ans).

Ursule Motte, née en 1819, décédée en 1882 (63 ans), mariée le 8 janvier 1840 avec Antoine Henri Dewavrin, né le 15 juillet 1814, Tourcoing, décédé le 26 juin 1882, Rumbeke (Belgique) (67 ans).

Eugénie Motte, née le 25 octobre 1825, Tourcoing, décédée le 9 décembre 1889, Tourcoing  (64 ans), mariée le 21 juillet 1846, Tourcoing, avec Gaspard Desurmont, né le 1er septembre 1823, Tourcoing, décédé le 27 juin 1895, Tourcoing  (71 ans).

La branche ainée des Motte-Brédart

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Jean-Baptiste Motte, né le 21 avril 1794, Tourcoing (59), décédé le 13 mars 1864, Roubaix (59) (à l'âge de 69 ans), fabricant, filateur de coton, fondateur de l'affaire textile Motte-Brédart, marié le 8 juillet 1816, Roubaix (59), avec Pauline Adélaïde Catherine Brédart, née le 31 octobre 1795, Roubaix (59), décédée le 3 février 1871, Roubaix (59) (à l'âge de 75 ans)

Comprend :

Motte-Bredart

Les-Motte-a-Lannoy

Bredart

Bredart

 

Les Louis Motte (Bossut)

Lors de son emprisonnement à la citadelle de Lille en 1793, Motte-Clarisse , de Tourcoing, rencontre un fabricant de Roubaix, Louis Brédart-Desaint. Les deux familles continuent de se fréquenter après la révolution ; en 1816, Jean-Baptiste Motte épouse Pauline Brédart, fondant la famille Motte-Brédart. Leur fils aîné, Louis Motte, en épousant en 1841 Adèle Bossut, fille d’un important fabricant textile et maire de Roubaix, fonde la famille Motte-Bossut.

« Les « grands dimanches » voyaient arriver les Armentiérois, dans le break jaune conduit magistralement par l’Oncle Edmond (…). Au lever de table, nos Parents faisaient le traditionnel tour du jardin, orgueil de Bon Papa, les messieurs en jaquette et gilet blanc, les dames en robes de soie à traîne ; arrêt admiratif devant les massifs et escale au pavillon (…) ; puis, par le bois, on arrivait au jeu de boules qui passionnait grands et petits. (…) Les soirées se terminaient par un jeu de cartes général, dont la malchance (ou la distraction) de l’Oncle Louis faisait le plus souvent les frais. » Livre du centenaire, CAMT H 3521

Pour les grandes familles du textile, les mariages sont un moyen privilégié de lier leurs affaires et d’augmenter leurs capacités financières et leurs relations sociales. L’alliance ainsi scellée est marquée par les deux noms accolés qui désignent à la fois le nouveau ménage et ses entreprises.

Louis-Motte

Louis François Joseph Motte, Chevalier de la Légion d'honneur.Né le 25 avril 1817 - Roubaix , Décédé le 29 décembre 1893 – Lannoy,   marié le 30 août 1841, Roubaix,avec Adèle Bossut 1819-1892 :

dont  Léon 1842-1903  Leon-Motte-DescampsEdmond 1843-1898  Louis 1845-1901  Louis-MotteGeorges Paulin 1846-1904 Georges-Motte-Delattre Marie 1855-1940  Edouard 1857-1938  Gabrielle 1862-1944    Lorsque Louis Motte se lance dans l'aventure de la filature monstre en 1843, il n est pas seul, la famille est là : les capitaux lui viennent de son père et de la dot de son épouse Adèle Bossut (50 000 F-or, ce qui est considérable). Il s associe également avec un oncle, Cavrois-Grimonprez et un beau-frère, Louis Wattine-Bossut. Cette société est dissoute en 1867, après l'incendie de la filature monstre. La société anonyme Motte-Bossut fonctionnera jusqu'en 1981.

Son frère, Alfred Philippe Ferdinand Motte, né le 15 mars 1827 - Roubaix , décédé le 11 mai 1887 - Roubaix   marié le 31 janvier 1852, Tourcoing, avec Louise Desurmont 1825-1853   marié le 24 juillet 1856, Roubaix,avec Léonie Grimonprez 1833-1899, dont  Albert 1858-1918  Eugène 1860-1932  Alfred 1864-1902  Louise 1866  Thérèse 1868    Alfred Motte-Grimonprez (1827-1887) crée des usines de teinturerie pour le textile à Roubaix.

Alfred-Motte

En 1880, Alfred Motte écrivait déjà : « Si je jette les yeux autour de moi, si je pense au sort de mes ouvriers, je tremble aux accusations que ces hommes peuvent et doivent porter contre la société… ».

La génération suivante, notamment en la personne de Louis Motte, poursuit la marche vers la modernité en construisant à Roubaix une usine de six étages, tout en fer et en brique, de style « féodal flamand ». La dynastie a perduré à travers le gigantisme des usines et grâce à une politique familiale de l’entreprise.

Motte-Lannoy

Comme il est fréquent en France au XIX° siècle, les familles issues de ces mariages bourgeois sont nombreuses : neuf enfants chez les Motte-Bossut, dont deux décèdent en bas âge, de la typhoïde.

«  Il est certain que le succès des entreprises du Nord a été facilité par l’existence de familles aux liens denses et .... parfois inextricables. Il est plus efficace d'être soutenu par des oncles, des frères, des cousins installés quand il s’agit de se former, de se faire financer ou "dépanner" en cas de coup dur.

Entre 1800 et 1950, des familles de plus en plus liées entre elles et de plus en plus nombreuses vont constituer ces "Grandes Familles du Nord" où chacun sera plus ou moins parent avec tout le monde et qui de l’extérieur forme un phénomène saisissant et mystère complet.

Le faire part de décès de Madame Joseph POLLET, née Marie MOTTE, dernière fille du grand MOTTE-BOSSUT, illustre ces situations typiques du Nord. Décédée en novembre 1941 âgée de 85 ans, elle a épousé Joseph POLLET mais n'a pas eu d'enfants. Ce sont

donc toutes les générations des soeurs, neveux et nièces qui feront part du décès avec un faire part qu’elle a préparé elle même. Voici la famille !

2 soeurs et belles-soeurs, 64 neveux et nièces, 363 petits-neveux et petites-nièces

691 arrière-petits-neveux et arrière-petites-nièces, 178 bis arrière-petits-neveux et bis arrière-petites-filles, 4 tris arrière-petits neveux

Les six générations portées sur le faire-part rassemblent 1.302 personnes de la même famille, en ne comptant que les vivants ! Les tris arrière-petits neveux qui sont cités sont de la génération d’un petit fils de votre fils!

La "tante POLLET", très proche des siens, tenait la comptabilité de ses neveux, nièces et descendance. Encore ne s'est-elle pas limitée à sa famille ! Elle se dépensera pour les hospices de Roubaix, pour la Croix Rouge, avec une énergie digne des femmes de sa génération. » Société d’émulation de Roubaix

L’éducation des garçons est celle, toute classique, des fils de la bourgeoisie : de treize à dix-huit ans, Louis Motte est pensionnaire chez les Frères du Collège Saint-Bertin de Saint-Omer, un des plus renommés du Nord. Sa mère veille à une solide éducation morale et religieuse. L’avenir des garçons ne s’envisage pas hors des entreprises familiales. Avec la complexité croissante des techniques textiles, la formation générale ne suffit plus aux descendants de Louis Motte : après leur baccalauréat, ils reçoivent donc une formation technique, souvent à l’Institut Technique Roubaisien fondé en 1885. Mais la pratique des affaires continue de s’apprendre essentiellement sur le terrain, dans les usines familiales, ou chez des confrères. L’éducation des filles n’a pas les mêmes objectifs : même si leur aïeule Pauline Motte-Brédart a assuré avec fermeté et compétence la direction des ateliers familiaux en plus de celle de la maisonnée, les filles de la famille Motte, pensionnaires dans des établissements religieux, sont seulement préparées à tenir des maisons bourgeoises et à perpétuer les traditions familiales.

 

Roubaix-mairie

Les Motte, comme tous les dirigeants des industries textiles, ont toujours été  actifs dans la vie municipale. Jean Baptiste Motte-Brédart a été adjoint au maire de Roubaix et membre du bureau de bienfaisance. En 1874, Louis Motte devient adjoint au Maire de Roubaix, Constantin Descat, partisan de Mac Mahon. Il travaille à la question de l’alimentation en eau de la ville et de ses industries ; il fait imposer une largeur minimale de 12 m pour les nouvelles rues, il encourage l’installation d’un tramway à chevaux. Son frère Alfred Motte est également conseiller municipal, mais rallié d’emblée aux Républicains.

Eugène Motte, neveu de Louis Motte, est un des maires les plus célèbres de Roubaix. En 1888, il remporte le siège de député sur le socialiste Jules Guesde ; en 1902, il conquiert la mairie. C’est lui qui fait construire l’actuel hôtel de ville, inauguré en 1911 pour l’exposition textile internationale. Il est aussi à l’origine de la création de l’Ecole Nationale des Arts Industriels, actuelle ENSAIT. En 1912, Eugène Motte est battu aux élections municipales par le socialiste Jean Baptiste Lebas.

1843-1867 : la Société Motte-Bossut : Lorsque Louis Motte se lance dans l’aventure de la filature monstre en 1843, il n’est pas seul, la famille est là : les capitaux lui viennent de son père et de la dot de son épouse Adèle Bossut (50 000 F-or, ce qui est considérable). Il s’associe également avec un oncle, Cavrois-Grimonprez et un beau-frère, Louis Wattine-Bossut. Cette société est dissoute en 1867, après l’incendie de la filature monstre.

1867-1919 : Motte-Bossut et Fils

    Motte-Bossut


Motte-Bossut

    filature_monstre

La nouvelle « Société Motte-Bossut et Fils » adopte une forme juridique de « société en nom collectif » qui permet de gérer l’affaire familiale sans intervention extérieure. Avant la Première Guerre mondiale, exceptée une courte période d’association avec la maison Menger (pour des raisons commerciales dans l’Alsace occupée), la société restera toujours une affaire familiale, sans intervention des banques, comme c’est la tradition dans le textile roubaisien.

1919-1981 : Motte-Bossut, Société Anonyme

En 1919, Motte-Bossut devient une société anonyme, mais dont les actionnaires sont exclusivement des membres de la famille. Elle le restera jusqu’à sa dissolution en 1982. La direction effective de la société et des usines est toujours restée dans la famille.


Madame-Motte-a-40-ans-1859

Louis Motte naît en 1817. Il est le fils aîné de la famille Motte-Brédart. Quand son père se retire des affaires, Louis lui succède, en 1841. Il vient d’épouser Adèle Bossut, fille du maire de Roubaix. Disposant des fonds venus de son père et de la dot de sa femme, Louis Motte est plein d’ambitions. Il ne veut pas continuer la filature traditionnelle avec les mule-jenny. En 1841, il fait un long voyage d’étude en Angleterre, patrie de la révolution industrielle. Il découvre les fabriques de Manchester et de Bradford.

Louis-Motte

Louis Motte achète en Angleterre les machines à filer les plus modernes, des  renvideurs, pour équiper la nouvelle usine construite en 1843 rue de l’Union à Roubaix, sur les bords du canal. L’emplacement est judicieux : l’usine dispose de l’eau pour la machine à vapeur et d’une voie de transport pour faire venir le charbon et le coton et pour expédier les filés de coton. Les Roubaisiens sont ébahis par cette usine : cinq étages, 18 000 broches, 350 ouvriers : on est loin du travail à domicile ! Ils la surnomment « l’usine monstre ».

La filature-monstre

Les incendies : Machine à vapeur sujette aux explosions, stocks de coton et de charbon, planchers en bois, éclairage au gaz, tout dans une fabrique, peut provoquer ou alimenter l’incendie. Plusieurs incendies éclatent dans la filature monstre dès sa construction. A chaque fois, l’usine est reconstruite. Pourtant, en 1866, un gigantesque incendie détruit la filature et une usine voisine. Les associés de Louis Motte abandonnent, mais lui ne se décourage pas : il décide de reconstruire la filature sur l’autre rive du canal, profitant d’ un emplacement plus vaste où il a déjà établi une annexe. C’est ce château d’industrie qui subsiste aujourd’hui. De l’usine monstre il ne reste actuellement qu’un pan de mur et trois arcades, derrière le monument à la mémoire d’Eugène Motte.

Les autres usines Motte-Bossut ; Le tissage de Leers : Louis Motte ne se contente pas de sa filature de coton. A partir de 1871, il se lance dans le tissage car l’annexion (par l'Allemagne) de l’Alsace, spécialisée dans cette activité, a supprimé des débouchés aux filatures. Il installe un tissage à Leers, village de tisserands traditionnels, à quelques kilomètres de Roubaix, près de la frontière belge. Deux de ses fils dirigent cette usine qui se spécialise dans la fabrication de velours de travail.

La filature de laine, boulevard de Mulhouse : En 1889, deux ans après la mort de Louis Motte, ses fils étendent l’affaire familiale en installant une filature de laine boulevard de Mulhouse à Roubaix. En 1892, une tentative pour lancer une unité de confection se solde par un échec, mais en 1897, est montée à Leers une unité de tissu d’ameublement à côté du velours. Motte-Bossut Fils et Mengers travaille pour l’armée, la marine. Des comptoirs commerciaux sont actifs dans les colonies : Congo, Madagascar.

L'usine de velours, Avenue Motte : Après une tentative infructueuse d’installer une teinturerie, la société Motte-Bossut construit  en 1903 une usine de fabrication de velours Avenue des Villas (devenue par la suite l’Avenue Alfred Motte). Le quartier autour de cet autre château d’industrie n’est pas encore totalement construit ; la direction de l’usine peut donc attribuer à ses salariés un des jardins ouvriers qui entourent l’usine. Cette initiative s’inscrit dans la mise en oeuvre de l’Encyclique Rerum Novarum (1891) : le christianisme social est soutenu par le patronat textile roubaisien.

Les tissages d'Amiens, Vadencourt, Comines : Le tissage prend de l’importance dans les activités de l’entreprise. En 1901 est installée l’usine d’Amiens qui se consacre à la production de velours. En 1924,  à Vadencourt (près d’Amiens), puis à Comines (près de la frontière belge), deux nouveaux tissages sont destinés à décongestionner l’usine de Leers. Cette décentralisation permet d’expérimenter à Comines de nouveaux métiers automatiques. Pendant la Première Guerre mondiale, Roubaix se trouve dans la zone occupée par les Allemands. La période est difficile pour toutes les entreprises de la ville. Cinq hommes de la famille Motte-Bossut, tous dirigeants de la société, sont prisonniers. Deux jeunes sont morts au combat. Seuls restent Edouard Motte-Lagache et un de ses neveux. Aidés par un ancien gérant établi à Hendaye puis à Tours, ils parviennent à « rassembler les créances, gérer les rentrées de fonds et monter un rayon de velours alimenté principalement par des achats d’écrus en Angleterre, traités à façon soit à Manchester soit dans une maison amie à Amiens » (Livre du centenaire). Les bâtiments des différentes usines Motte-Bossut ne sont pas vraiment touchés par la guerre ; par contre, à la fin de 1918, le matériel est cassé ou disparu. Mais des stocks ont pu être évacués à Tours pendant l’offensive allemande d’avril 1918 ; ils sont rapatriés à Roubaix au début de 1919 et permettent une reprise assez rapide de l’activité.

Les difficultés de l'entre-deux guerres : La reconstitution industrielle de l’après guerre est difficile dans toute la région du Nord après les pillages de l’occupant. Pourtant, elle permet aussi des modernisations. La nouvelle Société Anonyme Motte-Bossut investit dans de nouveaux renvideurs automatiques ; les usines sont totalement électrifiées ; les tissages de Vadencourt et Comines sont construits. La Société est donc devenue financièrement vulnérable du fait de ces investissements. Or la crise des années trente frappe le textile comme toutes les industries : les exportations s’effondrent ; la production diminue ; déjà touchés par la vie chère de l’après-guerre, les ouvriers le sont maintenant par le chômage. Des grève très dures ont lieu, par exemple, celle de  1931, concernant les assurances sociales et dont a témoigné Maxence Van Der Meersch dans son roman Quand les sirènes se taisent. Motte-Bossut réussit tant bien que mal à maintenir sa trésorerie en vendant ses stocks, malgré la mévente générale. Mais les difficultés s’éternisent et le patronat roubaisien en rend responsable le Front Populaire. Plusieurs usines de Motte-Bossut sont occupées en juin 1936. En fait, le déclin est bien antérieur : les capitaux manquent pour moderniser cette industrie ancienne. Chez Motte-Bossut, les liens familiaux rendent difficile une gestion efficace de la crise. Edouard Motte applique cependant les solutions préconisées par un expert étranger à la famille : concentration des activités dans les plus grosses unités.

La Deuxième Guerre mondiale : La Seconde Guerre mondiale amène une véritable dictature allemande sur la région : les deux départements sont rattachés directement au Commandement militaire allemand de Bruxelles. Les entreprises, bien que manquant de matières premières et d’énergie, sont contraintes de travailler pour l’Allemagne, sous les ordres de l’administration allemande. La région est pillée. Les souffrances matérielles et morales de la population sont immenses. Des actions clandestines de solidarité et de résistance sont pourtant entreprises malgré les représailles de l’occupant. Les archives ne permettent pas de connaître le quotidien de l’entreprise Motte-Bossut durant cette période mais en 1943, elle fête son centenaire.

Sporvel, la marque à la tour : Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs augmentations de capital permettent à l’entreprise Motte-Bossut une modernisation des techniques : généralisation de nouvelles machines, les continus à filer, puis introduction des textiles artificiels. En 1962, l’entreprise semble bénéficier de la prospérité environnante. SPORVEL, la  marque à la tour est la marque de diffusion de l’entreprise.

Une nouvelle immigration : Le besoin de main d’œuvre est important à Roubaix dans cette période des Trente Glorieuses. La main d’œuvre nationale est insuffisante puisque les enfants du baby boom ne sont pas encore en âge de travailler. On fait donc venir des travailleurs de l’étranger : du Portugal, en particulier, et surtout des anciennes colonies. Algériens, Marocains sont appelés en grand nombre dans les filatures et tissages roubaisiens.  Les familles rejoignent le père arrivé en premier ; ils s’installent très souvent dans les courées. Les femmes sont très nombreuses à travailler dans le textile ; une grande partie d'entre-elles, souvent d'origine polonaise, est recrutée dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais : des autobus acheminent chaque jour jusqu'à Roubaix ces « filles des mines ». Elles cessent souvent de travailler dans le textile lors de leur mariage ou de leur première maternité.

Horizon Roubaix  2000 : L’optimisme est de rigueur dans les années soixante à Roubaix : l’industrie textile tourne ; le chômage n’existe pas ; les enfants quittent le collège dès leurs 16 ans, pour aller travailler à la filature où leurs parents les font embaucher. Autour de la filature Motte-Bossut, la ville s’offre un nouveau visage avec l’opération Edouard Anseele : on démolit les courées insalubres de la célèbre rue des Longues Haies ; on les remplace par des tours ; l’architecte Guillaume Gillet construit une grande barre de HLM (immédiatement surnommée l’os à moelle à cause de sa forme). Symbole de la société de consommation, un centre commercial est édifié au bout de la rue de Lannoy, au pied du château d’industrie ; son nom évoque les lendemains qui chantent : Roubaix 2000… La tour du théâtre remplace bientôt l’« hippodrome théâtre » si populaire à Roubaix et les bureaux de Motte-Bossut.

La crise du textile : A partir de 1970, les difficultés s’accumulent sur l’industrie textile roubaisienne. Les dirigeants n’ont pas vraiment investi dans les textiles synthétiques ; le matériel de production est trop vieux pour soutenir une nouvelle course à la rentabilité. On commence à sentir la concurrence des pays ateliers du Tiers Monde où les entreprises ne supportent pas les charges sociales pour une main d’œuvre bon marché. Les usines textiles ferment à Roubaix dès 1975 et leur matériel est souvent vendu dans ces pays. La ville s’enfonce dans le marasme et le chômage.

La fin de l'entreprise Motte-Bossut : Chez Motte-Bossut, on fait d’abord face à la crise : avec l’achat en Tchécoslovaquie de nouvelles machines à filer ultra modernes, les opened-end, chacun pense que l’entreprise s’en tirera, contrairement aux autres. En fait, la situation est complexe et la concurrence étrangère n’est pas le seul problème. La situation de la filature de coton en plein centre ville, atout en 1866, est devenue un sérieux handicap un siècle plus tard : comment faire manœuvrer d’énormes camions dans l’étroite rue de la Tuilerie, même si le quartier a été rénové par l’opération Edouard Anseele ? Comment moderniser l’outil technique dans ce bâtiment ancien ? Les métiers à filer automatiques mesurent 30 mètres de longueur et 6 mètres de hauteur et ne peuvent être installés dans les vieilles salles emplies de colonnes. Enfin, la cinquième génération de la famille Motte ne désire pas reprendre l’affaire familiale. En 1981, l’entreprise dépose son bilan ; la fermeture définitive intervient en 1982.

Une nouvelle vocation pour les bâtiments : Les bâtiments ne deviendront pas des friches industrielles supplémentaires dans une ville sinistrée par la crise du textile : en 1978, la filature de coton du Boulevard Leclerc a été classée à l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques, comme symbole des châteaux d’industrie du XIX° siècle. Les bâtiments donnant sur le boulevard Leclerc abriteront le Téléport et le Centre International de la Communication. Le bâtiment principal est dévolu au Centre des Archives du Monde du Travail.

L’usine de velours de l’avenue Motte est devenue L’Usine, un centre commercial de magasins d’usines. Le tissage de Leers est désormais un centre sportif. La filature du Boulevard de Mulhouse abrite un entrepôt.

Dans l’ancienne filature de coton, les deux bâtiments principaux ont été cédés au Ministère de la Culture pour y installer le Centre des archives du monde du travail. Le cabinet d’architectes Area-Sarfati est chargé de la restauration.

Comme il est de règle pour un monument historique, la structure externe et les façades sont conservées, mais des éléments, matérialisés en blanc, viennent affirmer la nouvelle destination du bâtiment : le pont-levis de l’entrée se veut un lien vers la ville, entre le passé et le présent ; encadrée par les cages des ascenseurs extérieurs sur l’arrière du bâtiment, une vaste baie éclaire la salle de lecture.

Roubaix, le renouveau : Depuis 1998, l’environnement de l’ancien château d’industrie au centre de Roubaix a bien changé : après les courées, les friches industrielles ont disparu ainsi que  le centre commercial Roubaix 2000, tous témoins de la crise du textile en centre ville. La réhabilitation du cœur de la ville est en cours, centrée sur les activités  tertiaires : l’installation d’un ensemble de magasins d’usines de vêtements de marques et la construction d’un hypermarché avec galerie marchande viennent compléter la gamme traditionnelle des activités liées à la vente à distance. Roubaix se veut aujourd’hui la « Capitale des bonnes affaires ». Entre ces deux ensembles commerciaux, la place de la Liberté, face au CAMT, se donne des façades colorées et une animation toute nouvelle. Tramway et métro ont rapproché Roubaix du reste de la métropole lilloise.

« Histoire d’une filature : Motte-Bossut à Roubaix » http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/camt/fr/se/indexmb.html Ce dossier a été réalisé par Claudine Dillys, professeur d'histoire-géographie, détachée au service éducatif du CAMT par la Commission académique d'action culturelle du Rectorat de Lille, en collaboration avec l’équipe du CAMT.L'utilisation du dossier est autorisée aux seules fins pédagogiques. Toute autre exploitation nécessite l'accord du Centre des archives du monde du travail.

Quelques personnages :

Léon Motte, né le 21 juin 1842, Roubaix,décédé le 23 décembre 1903, Roubaix (61 ans), manufacturier; président du tribunal de commerce de Roubaix, marié le 10 novembre 1868, Lille, avec Augusta Descamps, née le 13 juin 1846, Lille, décédée le 27 mars 1926, Roubaix.
Pierre Motte, né le 2 janvier 1872, Roubaix,, industriel, généalogiste.
René Motte, né le 16 mai 1875, Armentières , décédé le 11 février 1953, Lille, inhumé le 14 février 1953, Armentières  (77 ans), président Directeur Général des Brasseries et Malteries MOTTE-CORDONNIER.
2 des arrière petites filles de René Motte parmi ses 364 arrière-petits enfants  a) Sylvie Motte, mariée en 1988 avec Rembert von Löwis of Menar, né à Poissy (Yvelines), ingénieur polytechnicien, directeur d'institution financière.
b) Muriel Motte, journaliste, rédacteur en chef au Figaro Economie, éditorialiste aux Echos.
Arrière petit fils Frédéric Motte, né à Armentières , maire de Beaucamps Ligny
Petit-fils parmi les 41 petits enfants Dominique Motte, né le 30 mai 1931, Lomme , prêtre. Dominicain.
Fille de René Motte Jeanne Motte, née le 3 février 1905, Armentières , décédée en août 1990 (85 ans) (filleul: Christian Motte 1926-), mariée le 6 mai 1929 avec Louis Leprince-Ringuet, né le 27 mars 1901, Alès (30, Gard), décédé le 23 décembre 2000, Paris , inhumé le 28 décembre 2000, Courcelles-Frémoy (21, Côte-d'Or) (99 ans), physicien, professeur au Collège de France :

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Louis Leprince-Ringuet est né le 27 mars 1901 à Alès.
1920-1923 : élève à l'École polytechnique, puis à l'École supérieure d'électricité.
1924-1929 : ingénieur au Service des câbles sous-marins. 1929 : collaborateur de Maurice de Broglie au laboratoire de physique des rayons X.
1933 : docteur ès sciences.
1936-1969 : professeur à l'École polytechnique.
1949 : membre de l'Académie des sciences, section de physique ; président de l'Union catholique des scientifiques français.
1951-1971 : commissaire à l'Énergie atomique.
1957 : président pour l'année de la Société française de physique.
1959-1972 : professeur au Collège de France (chaire de physique nucléaire).
1961 : membre de l'Académie pontificale des sciences.
1964-1966 : président du Comité des directives scientifiques du CERN (Centre européen pour la recherche nucléaire).
Louis Leprince-Ringuet a obtenu plusieurs prix de l'Académie des sciences et de la Société française de physique ; il a obtenu également le prix littéraire Ève Delacroix en 1958. Peintre, il a exposé ses toiles à Paris (1959, 1962, 1965, 1969, 1972, 1975, 1979, 1982, 1985) et dans plusieurs autres villes.
1971-1984 : président des Jeunesses musicales de France. 1974-1990 : président de l'organisation française du Mouvement européen.
1983-1996 : président de la Fondation Fredrick Bull, devenue l'Institut Fredrick Bull.
Élu à l'Académie française, le 13 janvier 1966, au fauteuil du général Weygand (35e fauteuil).
Mort le 23 décembre 2000, à Paris.

Travaux principaux

Entre 1929 et 1934 : Réalisation d’un amplificateur proportionnel pour l’étude des transmutations nucléaires : réactions nucléaires dues aux particules, réactions dues aux neutrons.
1934-1938 : Travaux se rapportant au rayonnement cosmique : tout d’abord, expérience avec sélecteurs à coïncidences et compteurs d’électrons sur l’effet de latitude des rayons cosmiques, puis séparation des composantes principales de ce rayonnement et étude de leurs propriétés (avec P. Auger et P. Ehrenfest). Puis réalisation de grandes chambres de Wilson commandées par compteurs et utilisées conjointement avec le champ magnétique de l’électro-aimant de l’Académie des sciences. Recherches sur les effets secondaires des rayons cosmiques et premières observations sur l’excès positif des particules pénétrantes : spectre d’énergie des mésons, mesure de la masse des mésons (avec J. Crussard, S. Gorodetzky, E. Nageotte, R. Richard-Foy).
1938-1958 : Extension des recherches dans des centres de montagne, en particulier création du laboratoire de l’aiguille du Midi de Chamonix (avec P. Chanson). Dans ce laboratoire du Centre national de la recherche scientifique des travaux se poursuivent avec une installation de chambres de Wilson avec champ magnétique et compteurs d’électrons.
Plus récemment une installation comportant deux très grandes chambres de Wilson superposées a été établie au pic du Midi de Bigorre, dans les Pyrénées (avec R. Armenteros, A. Astier, B. Grégory, A. Lagarrigue, F. Muller, Ch. Peyrou), et fonctionna de façon continue pendant six ans : l’étude principale se rapportant aux mésons lourds du rayonnement cosmique dont une première observation avait été effectuée par Louis Leprince-Ringuet et M. Lhéritier, en 1943. Parmi les divers types de ces mésons, le K m qui est le plus abondant et se désintègre en un méson m et un neutrino a été découvert par le groupe du pic du Midi en 1953 et ses principales caractéristiques ont été complètement déterminées.
Dans le laboratoire de Paris, enfin, un groupe étudia les rayons cosmiques par le moyen des émulsions photographiques nucléaires irradiées à grande altitude (avec J. Crussard, V. Fouché, J. Hennesy, P. Hoang, L. Jauneau, G. Kayas, A. Lecourtois, D. Morellet). Les particules étranges ont été spécialement étudiées.
D’autres recherches sur les interactions nucléaires de très grande énergie y ont été également poursuivies en liaison avec le centre de Berkeley.
Depuis 1958 : Les centres de montagne sont progressivement abandonnés et le laboratoire s’est transformé pour travailler directement avec les grands accélérateurs de particules qui apparaissent en Europe : celui de Saclay et celui de Genève au Centre européen de la recherche nucléaire. Les groupes de l’École polytechnique avaient entrepris dès 1957 la réalisation de grandes chambres à bulles pour la détection des particules fournies par les grands synchrotrons. Une première série de chambres à bulles à propane et liquides lourds a été construite sous la direction de A. Lagarrigue : 300 000 photographies ont été prises à Saclay en 1959 et 1960, puis la plus grande chambre a été transportée à Genève auprès du synchrotron du CERN : plus de 4 millions de photos d’interactions nucléaires, produites par des protons, mésons m, mésons K de toutes énergies ont été prises de 1960 à 1965 et distribuées dans les principaux laboratoires européens. Par ailleurs, sous la direction de B. Grégory, une chambre à bulles à hydrogène de 80 cm, construite par le département Saturne de Saclay, fonctionne à Genève depuis le printemps 1961, en utilisant des mésons p et K et également les antiprotons. Cette chambre a alimenté, par plus de 5 millions de photographies, l’activité scientifique des laboratoires européens de physique des particules.
L’étude des interactions nucléaires à haute énergie au moyen des faisceaux du CERN et des grandes chambres à bulles exige le développement de moyens puissants d’exploitation et de mesure. Aussi dans les deux laboratoires de l’École polytechnique et du Collège de France a-t-on constitué des équipes qui effectuent à longueur de journée l’observation, suivant certains critères, des photographies nucléaires. D’autres équipes se relaient auprès d’appareils appelés I.E.P. (instrument pour l’étude des photographies). Ce genre d’organisation est indispensable pour permettre de disposer sur des cartes perforées ou des bandes magnétiques toutes les informations utiles contenues dans les photographies stéréoscopiques des événements. Un gros travail de contrôle, de programmation et d’utilisation d’ordinateurs est ensuite nécessaire pour permettre aux physiciens de disposer des éléments de mesure qui sont à la base de l’interprétation physique des résultats.
L’ensemble des deux laboratoires de Louis Leprince-Ringuet (École polytechnique et Collège de France) groupait environ deux cents personnes, dont une quarantaine de docteurs ès sciences. En 1971 B. Grégory prit la direction du laboratoire de l’École polytechnique et en 1972 Marcel Froissart fut nommé professeur au Collège de France et prit la direction du laboratoire correspondant.

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Autre fille parmi les 8 enfants de René Motte
Suzon Motte, née le 26 août 1910, décédée en 2006 (96 ans), mariée avec René Jourdain, né en 1909, décédé en 1974 (65 ans), avocat au barreau d'Amiens, ancien bâtonnier d'Amiens
 Petit-fils parmi les 41 petits-enfants  de René Motte Jean-François Motte, né le 12 octobre 1942, décorateur."  Merci à Pascaline Popper, petite fille de René Motte-Voreux, pour ses informations.

Gaston Motte, né le 21 avril 1882, Roubaix,décédé le 17 mars 1972, Roubaix  (89 ans), industriel, historien de Roubaix,  marié le 15 juin 1906, Roubaix,avec Madeleine Mulliez, née le 3 mars 1886, Roubaix,décédée le 18 février 1973, La Madeleine.

Gaston Motte, né le 21 avril 1882, Roubaix, décédé le 17 mars 1972, Roubaix  (89 ans), industriel, historien de Roubaix,  marié  le 15 juin 1906, Roubaix,avec Madeleine Mulliez, née le 3 mars 1886, Roubaix, décédée le 18 février 1973, La Madeleine. Gaston Motte fut président de la SER de 1943 à 1955 et Georges Teneul lui succéda jusqu'en 1977.

Industriel ? Il est entré aux établissements MOTTE-BOSSUT le 16 octobre 1902 (55 ans de service), Directeur puis membres du conseil d'Administration, appelé au comité de direction du syndicat général de l'Industrie Cotonnière en 1932 comme délégué de la profession velours. Il y a siégé 25 ans. Dans la profession, il est Président Fondateur puis Président d'honneur de la Fédération Française des tisseurs et Manutentionnaires de velours de coton, Membre du Comité général de l'Union des Industries Textiles. Ecrivain ? Il est Président -Fondateur des Bibliophiles des Flandres, Président puis Président d'honneur de la Société d'Emulation de Roubaix, Membre-Résident de la Commission Historique du Nord, par arrêté préfectoral du 7 mai 1946. Auteur de différentes études régionalistes, Lauréat de l'Académie Française (Prix Montyon 1946), Attributaire de la Médaille d'Or de la ville de Roubaix et de la Grande Médaille d'argent de la Chambre de Commerce de Roubaix (1956), Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Médaille d'Argent de l'Académie d'Arras. Ses œuvres : 1942 "un homme, une famille, une firme" Prix Monthyon ;1944 "Lettres de Motte-Bossut" ;1946 "Roubaix à travers les Ages" ; 1952 "Généalogie Motte" ; 1950 "Souvenirs d'un ancien petit garçon" ; 1968 "Ce que d'autres ont dit" ; Gaston Motte avait ses auteurs préférés : le Général de Gaule, Françoise Sagan, … et ses artistes : Maurice Chevalier. Stéphane Mathon le 28/01/2010 http://www.histoirederoubaix.com

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Vidal Motte, marié en 1997, Fontaine-Chaalis (Oise), avec Amélie d'Arjuzon, arrière arrière petite fille de Valentine Cuvelier, cousine des Virnot, née le 28 novembre 1839, Lille (Nord), mariée le 26 mai 1859, Paris, avec Georges, comte d'Arjuzon (3e, 24 septembre 1874 - 9 avril 1900), né le 11 novembre 1834, Louyes (Eure), décédé le 9 avril 1900, Paris (à l'âge de 65 ans), chambellan de l'empereur Napoléon III.

20 novembre 1852 : A 18 ans, Georges d'Arjuzon s'engage comme soldat au 28e d'infanterie de ligne.

1855 : Georges d'Arjuzon embarque à Marseille pour la Crimée, le 29 mars, sur le paquebot à vapeur L'Osiris et débarque à Constantinople le 9 avril. Il est fait sous-lieutenant le 29 juin. Il revient en France dès juillet, avant la chute de Sébastopol qui n'aura lieu que le 8 septembre.

Le 30 avril 1859, il quitte le service pour se marier avec Marie Valentine Cuvelier. La dot de la jeune fille est de 300 000 francs. Deux ans après, le 19 janvier 1861, il devient chambellan à la place de son père. Cette fonction lui rapporte 12 000 francs par an.

Il occupera cette charge jusqu'à la chute de l'Empire. En 1863, Georges d'Arjuzon acquiert le château de Coulonges, près de Damville. En 1870, les Prussiens l'occuperont.

Il eut une vie très mondaine, alors que sa femme n'eut jamais de fonction à la cour et, d'ailleurs, n'aimait pas à y paraître. Il menait aussi un train de vie supérieur à ses moyens, surtout sous la 3e République, si bien qu'il contractera des dettes très importantes et entamera très considérablement la fortune reçue de ses parents et même celle de sa femme.

Par décret du 31 décembre 1868, Georges d'Arjuzon est fait chef du 3e bataillon de la Garde nationale mobile de l'Eure. En juillet 1870 : La guerre contre la Prusse éclate.

Le 1er septembre 1870, Georges d'Arjuzon est nommé lieutenant-colonel à la tête du 39e Régiment provisoire d'infanterie.

En 1873, il traverse la Manche avec son père pour assister aux obsèques de Napoléon III. Six ans plus tard, il refera cette traversée pour une autre cérémonie funéraire : celle du Prince impérial, tué par les Zoulous. Georges d'Arjuzon, à cette occasion, reprend son ancienne fonction de Chambellan et est chargé de la réception des ambassadeurs.

Chevalier de la Légion d'honneur. Biographie inspirée du forum de l'Association des Amis du Patrimoine Napoléonien (E.Polti - 13 février 2012) Base Roglo.

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Marguerite Léonie Motte, née le 27 août 1887, Roubaix,décédée le 28 décembre 1966, Roubaix (à  79 ans), mariée le 30 juin 1908, Roubaix,avec Henri François Prouvost, né le 3 novembre 1885, Roubaix décédé le 26 mai 1962, Roubaix, de la branche ainée.

Lucienne Motte, née le 20 juillet 1919, Roubaix,décédée, mariée avec Daniel Dufour, né en 1915, décédé le 7 juillet 2007, Tourcoing, inhumé le 11 juillet 2007, en l'église Saint-Vaast, à La Chapelle d'Armentières  (92 ans), ancien président du Tribunal de Commerce de Lille.

Geneviève Motte, née le 7 octobre 1925, Roubaix   mariée avec Francis Mulliez, né le 9 avril 1922, Roubaix,décédé le 17 avril 2007, inhumé le 21 avril 2007, Lannoy  (85 ans), gérant de Phildar, fondateur de "les Orchidées" maisons de retraite

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GrandesFamilles_1912_Motte-Desurmont-Duvillier

Annuaire "Les grandes familles de Roubaix", 1912, photo Ferdinand Cortyl

         Les Etienne Motte (Desurmont)

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Chez Etienne II et III Motte

 

Etienne I Motte 1821-1879 &1846
Catherine Desurmont 1820-1865
|
Etienne II Motte 1852-1919 &
1883
Louise Meillassoux 1865-1889
|
Etienne III Motte 1884 &
1907

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Germaine Berthe Pollet 1887
|
Etienne IV Motte &

Motte-Etienne%20IV%20Motte
Marcelle Lorthiois
|
Etienne V Motte

Motte-Usine%20Etienne%20MotteMotte_usine-rue-Alger-Roubaix

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L’usine et les jardins de la rue d’Alger à Roubaix en 1938

Photos Gaëtan Motte

Quelques personnages :

Françis Motte époux de Françoise Lepoutre

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Photos Gaëtan Motte

Joëlle Motte épouse de Gérard Prouvost, des Paul Alexandre Prouvost, branche ainée.

Christiane Motte, mariée avec Philippe Prouvost, fils d’Edmond Prouvost et Marguerite Pauline Pollet, branche ainée.

Prouvost-Philippe-Motte-Christiane

Photo Gaëtan Motte

Edmond Prouvost époux de Chantale Dourlens,

« Chantale Prouvost appose son propre voyage intérieur sur les toiles qu'elle propose. Formée en iconographie byzantine, amoureuse de l'art, elle cherche à rendre sa toile vivante. Quand l'huile dégage une brillance naturelle, les toiles « a tempera » conquièrent la lumière. Cette technique ancienne permet l'utilisation de jaune d'oeuf, de pigments naturels, de métal. C'est un long processus de travail. Mais cela offre à la toile le droit de créer elle-même son mouvement. La perspective est plus profonde, la toile plus vivante et Chantal Prouvost aime le résultat. »

Jean Motte, né le 26 mars 1889, Roubaix, décédé le 19 octobre 1914, Ambulance anglaise, Radinghem (62) (25 ans), lieutenant au 23e régiment de Dragons.

 

Les Alfred Motte (Grimonprez)

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Alfred I Motte 1827-1887

motte-alfred

&1856
Léonie Grimonprez 1833-1899 dont Alfred II Motte-Scrépel
|
Albert Motte 1858-1918 &1882
Clémence Lepoutre 1862-1936
|
Alfred III Motte 1887-1918 &
Simone Ternynck 1890 dont Alfred-Yves IV
|
Albert-Alfred V Motte

 

Quelques personnalités :

Alfred Motte, né le 15 mars 1827, Roubaix,décédé le 11 mai 1887, Roubaix  (60 ans), industriel. marié le 31 janvier 1852, Tourcoing, avec Louise Desurmont, née le 20 mars 1825, Tourcoing, décédée le 19 août 1853, Roubaix  (28 ans)  marié le 24 juillet 1856, Roubaix,avec Léonie Grimonprez, née le 1er avril 1833, Roubaix,décédée le 10 juin 1899, Roubaix  (66 ans), Alfred Motte-Grimonprez crée des usines de teinturerie pour le textile à Roubaix. La génération suivante, notamment en la personne de Louis Motte, poursuit la marche vers la modernité en construisant à Roubaix une usine de six étages, tout en fer et en brique, de style « féodal flamand ». La dynastie a perduré à travers le gigantisme des usines et grâce à une politique familiale de l’entreprise. dont

Albert Motte, né le 6 décembre 1858, décédé le 27 juillet 1918 (59 ans), président des Mines de Lens,  marié  le 8 octobre 1882, Roubaix,avec Clémence Lepoutre, née le 21 décembre 1862, décédée le 28 novembre 1936

Léonie Motte, née le 7 juillet 1883, Roubaix,décédée le 4 septembre 1965, inhumée, Bully (69) (82 ans), mariée le 21 novembre 1903 avec Edmond Gillet, né le 19 juillet 1873, Lyon (69), décédé le 15 octobre 1931, Paris , inhumé en octobre 1931, Bully (69) (58 ans), industriel

Alfred Motte, né le 2 juin 1887, Roubaix,tué le 31 octobre 1918, Sézanne (Marne), inhumé, Sézanne (Marne), carré militaire n°361 (31 ans).

Eugène Motte, né le 5 décembre 1860, Roubaix,décédé le 23 octobre 1932, Roubaix  (71 ans), industriel filateur de coton, maire de Roubaix (26/1/1902-19/8/1912, député du Nord (1898-1906),  marié  le 24 septembre 1884, Roubaix,avec Julie Duthoit, née le 3 avril 1865, Roubaix,décédée le 16 septembre 1950, Roubaix  (85 ans).

Eugene-motte

 

Eugène Motte 1860-1932 &1884

Julie Duthoit 1865-1950

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Eugène Motte 1886-1956 &1908

Louise Vanoutryve 1889

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Eugène Motte 1910-1983

Eugène Motte (né le 26 mai 1910 et décédé le 18 avril 1983), fut industriel et sénateur de l'Union pour la nouvelle République du Nord de 1959 à 1965.

Descendant de l'industriel Eugène Motte de Roubaix, Eugène Motte appartient à une grande dynastie bourgeoise très engagée dans la vie politique et économique locale et nationale. Après le baccalauréat, il ne poursuit pas ses études et préfère participer à la gestion des affaires familiales. Il fréquente dans les années 1930 l'Union républicaine démocratique qui représente les Modérés dans le Nord. Affecté dans le Train des équipages en 1939 au grade de maréchal des logis, il est fait prisonnier à Rennes et s'évade. Il est démobilisé en décembre 1940 à Nice.

Après la guerre, il rejoint le Rassemblement du peuple français (RPF) dont il est l'un des soutiens financiers. Membre du conseil départemental du RPF, il en devient conseiller national de 1951 à 1953, et préside la commission générale d'études de la production industrielle et commerciale, tout en siégeant au conseil d'administration de l'hebdomadaire régional Rassemblement du Nord de la France. Membre de la chambre de commerce de Roubaix, du bureau du syndicat des peigneurs de laine, administrateur du syndicat patronal textile de Roubaix-Tourcoing, président d'honneur de la société mutualiste Nadaud, il croise les réseaux d'influence et les positions de pouvoir.

Élu conseiller municipal de Roubaix à partir d'avril 1953, il reste fidèle au gaullisme en rejoignant les Républicains sociaux. Il est membre du comité directeur de ce petit parti durant la « traversée du désert » du général de Gaulle. Il se présente aux élections sénatoriales du 26 avril 1959 sur une liste d'Union républicaine et est élu sénateur du Nord1.

Un de ses frères, Bertrand Motte, est de 1958 à 1962 député du Centre national des indépendants et paysans de Roubaix.

Sur un plan familial, son fils ainé Eugène Motte se suicide sans laisser de descendance à la fin des années soixante ; en 1974, il aura un petit-fils du même nom. A partir de 1965, Eugène Motte se consacre à ses activités industrielles dans sa région d'origine jusqu'à sa mort.&

Maud Lefebvre 1917

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Thierry Motte &

Roselyne Fournier

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Eugène Motte 1974

 

L’œuvre architecturale d’Eugène Motte :

Monument-Bossut-Parc-Barbieux-RoubaixParc-barbieux-Roubaix

Le  parc Barbieux, avenue du Peuple Belge à Roubaix : d'une superficie d'environ 33ha, le parc que les roubaisiens nomment "Le Beau Jardin" porte bien son nom car c'est en effet l'un des plus beaux parcs de France. Établi sur des terrains primitivement destinés à là construction d'un canal souterrain, cette création fut déclarée d'utilité publique par décret du 30 juin 1866. 135 espèces et variétés d'arbres et 33 massifs agrémentent ce magnifique parc, deux plans d'eau apportent un élément reposant à cet ensemble bucolique où se trouvent les, monuments Nadaud, Weerts, Bossut, le médaillon d'Amédée Prouvost et le buste de Pierre Destombes. Le site est classé par arrêté ministériel du 26 janvier 1994 parmi les sites remarquables du département.

Roubaix-hotel-villeEcole-arts-industriels-Roubaix

L’hôtel de Ville par Laloux, L’École nationale des Beaux-Arts, les cours d’arts plastiques.

L'hôpital de la Fraternité, l'hospice Barbieux, l'école des Arts et Industries en face de la Piscine, l'hôtel de ville par Laloux (l’architecte du musée d'Orsay et de la mairie de Tours), les écoles Turgot pour les garçons ou Sévigné pour les filles,. Et il y avait aussi l'hôtel des Sapeurs Pompiers, la Chambre de Commerce... bref, tout cela en 10 ans pendant lesquels il  a construit 30 fois plus de bâtiments publics utiles à la population que Jean-Baptiste Lebas, son successeur, qui en 30 ans a néanmoins construit la Piscine !

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L’Hospice Barbieux, la Chambre de Commerce

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L’hôtel des pompiers, Lycée Turgot

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L’exposition internationale de 1911:

ROUBAIX/Hpavillon-machinesVue générale de l-exposition-internationale-Roubaix-1911

Marie-Véronique Motte, née à Croix , mariée avec Patrick de Jacquelot du Boisrouvray, arrière petit fils de René de Jacquelot du Boisrouvray, Général de division, Commandeur de la LH., ESM Saint-Cyr, promotion de Mentana.

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Priscilla Motte, mariée avec Hugues Broudehoux, président de Broudehoux-Boisse.

Lucie Motte, née le 22 novembre 1891, décédée le 18 juin 1920 (28 ans), mariée le 11 juillet 1911 avec Joseph Isaac Dognin, né le 7 août 1882, décédé le 5 juin 1961 (78 ans), industriel en soieries à Lyon et aux Etats-Unis, associé Dognin & Cie à Lyon en 1911.

Daniel Motte, né vers 1926, décédé le 5 juin 2009, inhumé le 8 juin 2009, Mouvaux  (peut-être 83 ans), industriel, marié avec Martine Le Blan.

Delphine Motte, née à Roubaix , avocate à la Cour, mariée en1980, Linselles , avec Henry de Drouâs, descendant de Jacques de Drouâs, Cornette dans le régiment de Rohan-Cavalerie.

Monique Motte, mariée en 1956 avec Jean-Claude Fourneau, né le 28 mars 1907, décédé le 9 octobre 1981 (74 ans), artiste peintre, portraitiste de la haute société.

Jean-Claude_Fourneau_Autoportrait

Jean-Claude Fourneau, est un peintre français proche du surréalisme, né à Paris en 1907 et décédé dans cette même ville en 1981. Par sa mère, il descend de Victor de Lanneau, refondateur du collège Sainte-Barbe, de Juliette Adam, fondatrice de La Nouvelle Revue, égérie de Léon Gambetta et mère spirituelle de Pierre Loti, et de Paul Segond. Son père, Ernest Fourneau, est le fondateur de la chimie thérapeutique française. Dessinateur et peintre empreint de classicisme et de surréalisme1, Jean-Claude Fourneau est remarqué dès 1932 par André Salmon, à l’occasion de sa première exposition chez Jeanne Castel2, laquelle le recevra à de nombreuses reprises jusqu’en 1948. Claude Roger-Marx compare ses dessins à ceux d'un médium et il en apprécie la minutie : « C’est par l’analyse du détail que Jean-Claude Fourneau arrive à nous donner une sensation d’infini. (...) Sa sensibilité frémissante, qu’extériorise le moindre trait de plume, exerce un pouvoir fascinant3. » À propos du caractère « littéraire » de son inspiration, le critique rappelle une déclaration de l’artiste lui-même : « Je ne conçois pas un peintre sans culture, écrit J.-C. Fourneau. Je ne distingue pas la peinture de la poésie, j’estime que, par des moyens différents, elles tendent au même but4. ». Fourneau se spécialise bientôt dans l'art du portrait5, et sa réputation s'inscrit durablement dans les milieux aristocratiques et mondains ; Oriane de La Panouse, la comtesse de Paris, les familles d'Harcourt, de Brantes, Faucigny-Lucinge, Seillière, Broglie, Pourtalès, Maillé, Montesquiou, Wendel... se succèdent devant son chevalet. Un succès confidentiel, mais certain, le soutient. « Le Tout-Paris a trouvé son peintre : Fourneau », titre François Pluchart dans Combat lors de son exposition à la galerie André Weil en 19636. C'est à cette époque (1961) qu'il interprète l'évêque Cauchon dans le Procès de Jeanne d'Arc de Robert Bresson. Une exposition à Casablanca en 1954 l'avait fait connaître au Maroc. Il y vit plusieurs années. Il y peint les portraits de Lalla Malika, la sœur du roi Hassan II, de Lalla Lamia, sa belle-sœur, de Karim Lamrani, son premier ministre, du général Oufkir et de nombreuses personnalités de la cour marocaine.

Claude Rivière évoque cependant « le contraire d’un peintre mondain » : « Très admirateur d’Antonin Artaud, de Paulhan, d’Aragon aussi, l’artiste, avec une ferveur née de tous les interstices existentiels dus à son incarnation, va heurter en premier chef son modèle. Il le dépossède de ses propres mythes afin que ceux-ci se recréent dans les dimensions qu’il veut affirmer7. » Et Jean Paulhan lui-même se demande « par quel biais (ou quel secret) il est donné à J.-C. Fourneau de disposer à la fois d'un tel foisonnement, d'une telle âpreté8 ».

Jean-Claude Fourneau paraît sur la photographie des surréalistes rassemblés au café Cyrano en 19539, et André Breton le cite parmi les membres du groupe10. Autant littéraire que plastique, l’influence du surréalisme est marquée chez Fourneau par la figure tutélaire de Breton, pour qui il éprouve, dès leur première rencontre et jusqu'à la fin, une admiration intimidée. Timidité traversée de certaines hardiesses, telle cette lettre11, adressée rue Fontaine en 1954, qui prétend concilier Histoire d’O, dont il fut l’un des plus fervents défenseurs, et la représentation de la femme sublimée par Arcane 17. Comme si « l’Amour fou », « l’amour électif », ne pouvait trouver de meilleur épanouissement qu’à travers le jeu paradoxal de la résolution des contraires : le plaisir et la douleur, la violence et la douceur, le libertinage et la fidélité, la force et la faiblesse...

De retour à Paris en 1968, Jean-Claude Fourneau poursuit son activité de portraitiste et expose une dernière fois en 1976.

 Adrienne Motte, née le 10 janvier 1903, Roubaix,décédée le 11 mars 1998 (95 ans), mariée avec Edouard Emile Roussel, né le 28 février 1890, Lille,  décédé le 15 décembre 1965, Roubaix (75 ans), industriel, sénateur.

Roussel-Motte

Maurice Motte, né le 19 juin 1921, Roubaix, décédé le 18 juin 1963, Nancy (54) (41 ans), inspecteur adjoint des Foréts.

Florence Motte, née à Tübingen (Souabe, Allemagne), mariée avec Marc Villatte de Peufeilhoux

Laurent Motte, lieutenant-colonel en retraite, marié en 1977, Loisy, Seine-et-Loir, avec Marie-Alix de La Chapelle,

Olivier Motte, directeur de sociétés, marié avec Alexandra ver Hulst,

Louise Motte, née le 15 novembre 1866, Roubaix,décédée, mariée le 3 mars 1886, Roubaix,avec Eugène Mathon, né le 23 décembre 1860, Roubaix,fondateur du tissage "Mathon et Dubrulle" avec Jean Dubrulle.

Madeleine Motte, née le 1er octobre 1889, Roubaix,  mariée le 17 février 1909, Roubaix,avec Antoine Thibeau, né en 1887, décédé en 1958 (71 ans), ingénieur.

Les religieux de la famille Motte

Citation d’Eric Motte :

« La famille a donné de nombreux prêtres et religieux :

Nombreux marguilliers dans la famille, à commencer par Motte Clarisse, je crois. 

Louis Motte (1845 -1901), fils de Motte-Bossut, non pas prêtre, mais  « Marguillier » de Saint Martin à Roubaix.

Cécile Toulemonde, petite fille d’Adèle Motte et Clément Dazin, arrière-petite-fille de Motte Bredart, religieuse bernardine

Marie Toulemonde, idem

Clémence Deledalle, religieuse de Saint Thomas, idem. 

Marie Aimée Cottigny, petite fille d’Etienne Motte et Catherine Desurmont, arrière petite-fille de Motte Bredart, religieuse de Marie Réparatrice

Germaine Cottigny, idem.

Léon Flipo, prêtre, petit-fils de Catherine Motte (1795-1838), une sœur de Motte Brédart et Motte Roussel,  et de Gaspard Desurmont,

Pierre Lefebvre, bénédictin, en religion Dom Gaspard, fut prieur de l’Abbaye de Saint André les Bruges, idem

Germaine Lefevre, religieuse Bernardine, idem

Jeanne Desurmont, religieuse missionnaire au Gabon, idem

Marthe Desurmont, idem

Paul Truche, chartreux, idem.

Thérèse Motte (1834 -1904), fille de Philippe Motte,  fut religieuse à Esquermes.

Deux autres fils de Philippe Motte entrèrent en religion.

Joseph Motte (1842) rédemptoriste, passa presque toute sa vie apostolique au Pérou, à Lima.

Paul Motte S.J.  (1844-1923) pris l’habit en 1864. Mathématicien, musicien et savant, il fut à Metz le professeur de mathématique du futur Maréchal Foch, qui à la fin de sa vie, lui avait fait transmettre son souvenir ému et reconnaissant.

Jeanne Motte, petite Sœur de l’Assomption, petite fille de Philippe Motte (fils de Motte Roussel) et d’Elisa Wibaux

René Motte (1858-1895), fils de J.B. Motte Dewavrin, lui-même fils de Philippe Motte Roussel, entra en religion dans la Compagnie de Jésus et fut envoyé missionnaire aux Etats Unis

Georges Tiberghien Dassonville rapporte que «  son grand-père avait retrouvé au chili un Motte missionnaire et responsable d’une communauté religieuse ».

Au 20 ème encore les religieux dans nos familles étaient très nombreux

J'ai moi même 2 oncles franciscains dont Jean François eveque auxiliaire de Cambrai, provincial des franciscains, et une tante. beaucoup d'autres Motte autour d'eux.

Le 24 septembre, à Tourcoing,  Etienne Motte, ordonné il y a quelques années

Un autre prêtre à Lambersart

Sœur Béatrice Cuvelier communauté Saint Jean à Pellevoisin

Son jeune frère Arnaud ordonné il y a 2 ou 3 ans etc. 

 Je ne sais quelles conclusions en tirer.
Je consacre 2 chapitres de mon 1er livre à cette question, la foi courante de nos ancêtres et la crise religieuse dans la famille. » 



Descendants de Jean-Baptiste Motte

Jusqu'aux arrière-petits-enfants. Base Roglo

Jean-Baptiste Motte, né le 21 avril 1794, Tourcoing (59), décédé le 13 mars 1864, Roubaix (59) (à l'âge de 69 ans), fabricant, filateur de coton, fondateur de l'affaire textile Motte-Brédart.
Marié le 8 juillet 1816, Roubaix (59), avec Pauline Adélaïde Catherine Brédart, née le 31 octobre 1795, Roubaix (59), décédée le 3 février 1871, Roubaix (59) (à l'âge de 75 ans), dont

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

B La branche cadette : Les Philippe Motte (Roussel)

Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:

Philippe Motte, né le 22 octobre 1796, Tourcoing, décédé le 8 décembre 1879, Tourcoing  (83 ans), filateur , Maire de Tourcoing,  marié le 23 octobre 1820, Tourcoing, avec Stéphanie Julie Augustine Roussel,

Jeanne Motte, née le 21 janvier 1894, Tourcoing, en religion, petite sœur de l'Assomption.

Jacques Motte, né le 25 janvier 1901, Lille, prêtre jésuite.

Philippe Motte, né le 3 janvier 1851, Tourcoing, décédé le 12 avril 1876 (25 ans), jésuite.

Isabelle Motte, mariée avec Jacques Douville de Franssu, descendant de Nicolas Jean Douville, écuyer , seigneur de Maillefeu, Secrétaire du Roi en la sénéchaussée de Ponthieu, Magistrat au Présidial,Mayeur d'Abbeville 1759-60.

Douville-de-Franssu-Motte

Joseph Motte, prêtre jésuite.

Antoine Motte, prêtre.

Adrien Motte, marié avec Anne Daphné Prouvost, des Paul Alexandre Prouvost, de la branche ainée.

Stéphanie Motte, née le 6 mai 1823, Tourcoing, décédée le 16 février 1882, Tourcoing  (58 ans), mariée le 27 novembre 1844, Tourcoing, avec Willebaud Wibaux,

Lucie Motte, née le 27 mai 1908, Tourcoing, en religion.

René Motte, né le 28 novembre 1859, Tourcoing, décédé le 5 mars 1895, Ablainzevelle (62, Pas-de-Calais) (35 ans), prêtre.

Joseph Motte, né le 2 avril 1865, Tourcoing, décédé le 28 juin 1944, Roubaix  (79 ans), filateur,  marié       le 6 octobre 1886, Tourcoing, avec Jeanne Bernard,

Bibiane Motte, née en 1942, décédée le 9 janvier 2010, inhumée le 14 janvier 2010, cimetière de Wierre-au-Bois (Pas-de-Calais) (68 ans), mariée avec Gilbert Xavier Dupont, né à La Madeleine , président de la société de Bourse Dupont.

Soizick Motte, mariée avec Christophe Boudoux d'Hautefeuille,

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petit fils de Bernard, Croix de guerre 39/45, descendant de Jean-Claude Baudoult, écuyer, Seigneur de Hautefeuille, officier aux chevau-légers dans la compagnie de Monmort, régiment de Coislin en garnison à Corbie (Un des régiments de Coislin a été formé en 1638 pour participer à la prise d'Hesdin qui fut repris aux impériaux en mai 1639). Il vint se fixer à Puzeaux, près de Chaulnes, vers 1615, par suite se son mariage. Une ancienne généalogie dit qu'il épousa Marie Coulon, veuve d'Hector Musart ; il n'y a aucune preuve de cette alliance. Sources : base "pierfit".

Philippe Motte, né à Mouvaux , marié en 1979, Bursard (61, Orne), avec Florence Borrelly de Kervélégan,

Brigitte Motte, née à Tourcoing , mariée avec Louis Mulliez, né à, Roubaix,décédé le 27 octobre 2004 (80 ans), industriel filateur, président directeur général des Filatures Saint-Liévin, administrateur d'Auchan et des Tapis Saint-Maclou.

Colette Motte, née à Tourcoing, décédée le 23 janvier 2008 (77 ans), mariée en 1952, Tourcoing, avec Guy Segard, né le 23 juillet 1930, Mouvaux , décédé le 27 décembre 1998 (68 ans), président du Tribunal de Commerce de Tourcoing,

Jeanne Motte, née en 1890, décédée, mariée le 24 octobre 1909, Tourcoing, avec Louis Lepoutre,

Suzanne Motte, née le 3 janvier 1892, Tourcoing, décédée le 23 août 1975, Villeneuve-d'Ascq  (83 ans), mariée le 10 juillet 1912, Tourcoing, avec Henri Tiberghien, né le 23 août 1888, Tourcoing, tué le 7 octobre 1915, près de la Ferme Navarin, Souain-Perthes-lès-Hurlus (51, Marne) (27 ans), alors lieutenant d'infanterie, mariée avec Pierre Paul Leroux,

Guy Loup Motte,  marié avec Marie-Alix de Baerdemaecker, petit fils d’Adolphe, Membre de la délégation belge auprès de l'OCDE,

André Motte, né en 1921, décédé le 13 janvier 2008, inhumé (87 ans). marié avec Brigitte Prouvost, des Paul Alexandre Prouvost 1840-1903, branche ainée.

Brigitte Motte, née à Wasquehal , mariée en 1965, Tourcoing, avec Francis de Wazières, descendant de François Joseph de Wazières, seigneur de Mussen, écuyer, Jean André François de Wazières, seigneur de Beaupré, Capitaine de cavalerie Espagnole, bourgeois de Lille, échevin et mayeur de Lille, Né le 2 mars 1640, Lille,  de la maison de Fourmestraux. Armes : d'or, à l'aigle à deux têtes éployée de gueules.

Wazieres.Motte

Catherine Motte, mariée avec Michel Guerpillon,  marié  avec Françoise Prouvost, des Paul Alexandre Prouvost, branche ainée.

Daniel Motte, né à Tourcoing ,  marié avec Marie-Églé Veillon de La Garoullaye, descendante de Achille Veillon , seigneur du Pléssis, maire de Combrée.

Blason-Veillon

Marie Motte, née le 24 septembre 1862, Tourcoing, décédée le 31 mai 1944, Roubaix  (81 ans), mariée le 14 février 1885, Tourcoing, avec Bonami Wibaux


Sylvie Motte, fille d’Emmanuel Motte et Jacqueline Flipo,  mariée avec Claude Le Louarn, dont Floriane. Sylvie fait partie des personnalités françaises les plus créatives 

du Carnaval de Venise,  faisant appel aux plus grands costumiers, artisans d’art et paruriers pour réaliser les costumes qu’elle imagine pour elle et Claude.

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Hubert Motte, né en 1925, Tourcoing, en religion.

Sophie Motte, mariée en 1997, Reims (51, Marne), avec Raphaël de Courrèges d'Agnos de Parage, né à Nantes (44, Loire-Atlantique), ingénieur, petit fils de Paul de Courrèges d'Agnos de Parage, Chef d'escadron d'artillerie de marine, Officier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre de l'Étoile Noire du Bénin, Croix de Guerre 1939-1945, Croix de Guerre 1914-1918. Son ancêtre Raymaond était Conseiller secrétaire du roy en la chancellerie près le parlement de Navarre, par provision du 31 mai 1711 registrée à Pau le 12 juillet, maison et couronne de France

Blason-de_courreges

Blason : "d'or à la fasce échiquetée d'azur et d'or de deux tires, accompagnée en chef de deux molettes d'azur et en pointe d'un lion léopardé de sable, lampassé de gueules".

Bernard Motte, né le 8 septembre 1929, décédé le 18 mars 2009, Mouvaux , incinéré le 21 mars 2009 (79 ans), ancien Président de l'URPACT Nord-Pas de Calais,  marié avec Monique Honoré,

Hedwige Motte, née à Marcq-en-Baroeul , mariée avec Antoine de La Fouchardière, petit fils de Pierre, Lieutenant de cavalerie lors de la Libération de Paris en août 1944. Il est un des héros représentés dans le film "Paris brule t il ?". Il est désigné par erreur comme capitaine dans le film alors qu'il n'était que lieutenant. Né aux alentours de Châtellerault (Vienne) en 1920, Pierre de la Fouchardière fait ses études à Poitiers au lycée Saint-Joseph (qui deviendra Les Feuillants), ce même lycée dans lequel Philippe Leclerc de Hauteclocque a fait une partie de sa scolarité. Lors des débuts de la Seconde Guerre mondiale, il s'engage dans l'armée, mais il est ajourné pour « manque de corpulence ». Le 1er mai 1941, c'est donc par engagement personnel et par convictions qu'il quitte sa famille à l'age de 21 ans, pour aller rejoindre le général de Gaulle à Londres, ayant sa bicyclette pour seul moyen de locomotion. Dans l'impossibilité de traverser la Manche, il change ses objectifs et franchit la frontière espagnole, mais est capturé par les troupes Franquistes qui l'arrêteront à Barcelone puis l'interneront au camp de Miranda près de Madrid pendant de longs mois. C'est grâce à une fausse identité canadienne, à la Grande-Bretagne et aux représentants du Commonwealth à Madrid qu'il ralliera l'Angleterre, via Gibraltar, le 11 octobre 1941, soit près de six mois après son départ. Il s'y engage alors dans les Forces françaises libres. Peu après son arrivée au camp de Camberley, il fut volontaire pour participer à une opération de débarquement à Bayonne. Celle-ci fut annulée sur place, à cause de l'impossibilité pour les barges de passer la barre. Il fera le tour de l'Afrique et rejoindra ensuite le Maroc via la Libye, l'Égypte et l'Algérie, en s'intégrant au sein du 501e régiment de chars de combat, l'un des trois régiments de chars qui composeront la 2e DB. Celle-ci intègrera en 1943 l'Armée française de la Libération. Il deviendra vite l'un des trois lieutenants du général Alain de Boissieu, et il aura pour rôle, en tant que chef d'un peloton de chars légers, d'assurer la protection du général Leclerc. Débarqué en France à la mi-aout 1944, il arrive aux alentours de Paris le 25. Lui sera confiée la mission de faire la reconnaissance autour du quartier du Luxembourg, à la tête d'une petite unité qui subira quelques pertes. C'est par exemple à l'École des Mines que les combats feront rage, avec comme objectif principal pour le lieutenant et son unité de bloquer les soldats allemands ainsi que leurs chars Panzer, pour permettre au gros des troupes du général Leclerc de gagner le centre de la capitale et notamment l'hôtel Meurice, quartier général de l'armée allemande à Paris. Pierre de la Fouchardière aura joué un rôle crucial dans la libération de Paris (dont celle du Sénat). Lors des combats, il apercevra un jeune garçon de 15 ans aux airs de Gavroche, bravant les balles et le danger pour secourir l'un de ses hommes blessé à mort. Il s'avère que ce garçon était Claude Rich, qui incarnera vingt deux ans plus tard le général Leclerc et le lieutenant Pierre de La Fouchardière (il joue les deux rôles) dans le film Paris brûle-t-il ? Il continuera la campagne de France pendant l'hiver 44, jusqu'à Grussenheim, au nord de Colmar en Alsace, où il sera grièvement blessé puis rapatrié. Il finira au grade de commandant. Après la guerre, il s'installe dans la région lilloise, où il fonde une grande famille. Il sera, à sa retraite et durant 7 ans, secrétaire général de la Croix-Rouge de Lille et de sa région. En aout 2004, pour la commémoration des 60 ans de la libération de Paris, le président du Sénat Christian Poncelet, connaissant l'importance de son rôle dans la libération de Paris et du palais du Luxembourg, lui remettra en personne la médaille de commandeur de la Légion d'honneur. "Cher Pierre de La Fouchardière, vous faites partie de ces héros modestes, qui tel Cincinnatus, déposent les armes, la guerre terminée, pour reprendre la charrue." Il sera ensuite nommé Vice-président des anciens du 501e régiment de chars de combat, essentiellement à titre honorifique. À l'occasion des élections municipales de 2008, à 87 ans, il est le 59e sur la liste électorale lilloise de l'UMP-Nouveau Centre menée par Sébastien Huyghe. Actuellement, Pierre de La Fouchardière est retraité dans la région lilloise.

Descendants de Philippe Motte

Jusqu'aux arrière-petits-enfants. Base Roglo

Philippe Motte, né le 22 octobre 1796, Tourcoing (59, Nord), décédé le 8 décembre 1879, Tourcoing (59, Nord) (à l'âge de 83 ans), filateur , Maire de Tourcoing..
Marié le 23 octobre 1820, Tourcoing (59, Nord), avec Stéphanie Julie Augustine Roussel, née le 29 novembre 1800, Roubaix (59, Nord), décédée le 19 mars 1884, Tourcoing (59, Nord) (à l'âge de 83 ans), dont

Marié le 2 juin 1898 avec Marguerite Duquennoy, née le 23 août 1875, Tourcoing (59, Nord), décédée le 18 décembre 1950, Lille (59, Nord) (à l'âge de 75 ans), dont

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Quelques témoignages :

Monument à Eugène Motte - Roubaix

Le 14 octobre 1914 les Allemands occupent Roubaix. Ils n’en sortiront que le 17 octobre 1918. Durant ces quatre années, la ville vit un martyre que rappelle le monument aux morts du boulevard Leclerc. Cité industrielle, elle dépend de l’extérieur pour son ravitaillement. Or, toutes les liaisons sont coupées. La municipalité prend en charge le problème alimentaire et répartit la pénurie entre les habitants, qui ne sont sauvés de la famine que grâce à l’intervention d’institutions philanthropiques hollandaises et américaines. Par ailleurs, l’occupant réquisitionne les matières premières - même les téléphones et les machines à écrire -, vide systématiquement les 250 usines roubaisiennes de tout leur matériel, détruisant ce qu’il ne peut emporter. Il veut aussi réquisitionner la main-d’œuvre disponible pour l’envoyer remplacer les ouvriers allemands mobilisés. Le martyre de Roubaix durant la Grande Guerre. En 1915, Jean Lebas, le maire, s’y oppose. Il est emprisonné en Allemagne. A partir d’avril 1916, les Allemands organisent la déportation de la population civile : plus de 8 000 Roubaisiens, arrachés à leur foyer, deviennent « travailleurs volontaires » au service de l’occupant.

Les rigueurs de ce régime et les souffrances qu’il entraîne donnent naissance à une véritable résistance. Dès le début de l’occupation, le pharmacien Joseph Willot, le syndicaliste Firmin Dubar et l’abbé Jules Pinte diffusent un bulletin, L’Oiseau de France, d’abord hebdomadaire puis quotidien, reprenant les nouvelles venues de France ou d’Angleterre, grâce à la télégraphie sans fil. Cette aventure se termine fin 1916 avec de nombreuses arrestations et des condamnations à la réclusion.

Eugène Motte est aussi une des figures de cette résistance. Industriel, héritier de la famille des Motte-Bossut, ancien maire de la ville entre 1902 et 1912, il refuse en 1915 de fabriquer pour les Allemands des sacs destinés, une fois remplis de terre, à la protection de leurs tranchées. « Nous ne pouvons accepter le rôle de collaborateurs de l’ennemi. Vous pouvez réquisitionner nos biens, vous ne pouvez réquisitionner nos personnes. » Cela lui vaut d’être arrêté puis interné en Allemagne avec 150 autres otages roubaisiens. Logo ANMT

 

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Mariage de Marguerite Léonie Motte 1887 1966  et  Henri François Prouvost 1885 1962, fils d’Henri Prouvost 1861-1917 et Louise Ernoult 1862-1943, ainé de la branche ainée.

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Réunions de famille chez les Georges Motte par Nos plumes amies, du 24/11/2006 : Ces quelques pages évoquent le regard du jeune Gaston Motte, 13 ans en 1895, petit fils de Motte-Bossut A cette époque, et suivant en cela la tradition de Bonne-Maman, nos parents et nos Oncles et Tantes se recevaient deux fois par semaine; le Mercredi et le Dimanche. A ces réceptions étaient conviés: le Mercredi, les enfants rentrés de pension; le Dimanche, ceux ayant fait leur première communion (alors : 11 ans). Pour le "grand Dimanche" (un Dimanche sur deux) les Armentiérois viennent, ou - quand leur tour arrive - nous allons chez eux. Ce Dimanche-là, où nous sommes à effectif complet, c'est chez Tante Léon, où nous sommes toujours quelque peu impressionnés par la mise en scène de ce froid vestibule de marbre, de ces larges pièces de réception aux admirables peintures de faux thuya où les grandes vitrines étalent les porcelaines précieuses du service du Régent -ou de Buffon, qu'on sortira dans les grandes occasions. Mais à table, il semble aujourd'hui que, si la loi de suggestion devait jouer, l’appétit de l'oncle Joseph Pollet, pourrait mettre en péril le ravitaillement des bouts de table. Ceux-ci échangent des regards furtifs. Le dîner (1) n'en sera pas moins gai ni les conversations moins animées. Débutant vers une heure et quart, il dure jusqu'à trois heures, et c'est souvent le dernier morceau en bouche que nous devons nous sauver pour assister aux vêpres au Collège (funèbre invention). Aujourd'hui heureusement c'est vacances de Pâques, et le rite complet du Dimanche se déroulera en notre présence. La distraction de l'après-midi (j'allais dire l'exercice de digestion) consistera en une promenade au Boulevard, où l'effectif de la famille se développera sur une quinzaine de mètres. En tête il y aura aujourd'hui la grande attraction : les fiancés du moment: Jean Lestienne et Mimi (Naturellement M. Lestienne est en chapeau haut de forme). Puis, tenant les fiancés sous leur regard, le corps noble des parents, oncles et tantes. Derrière eux, dans un sentiment de relative liberté, les deux générations de jeunes, ce qu'on est convenu d'appeler les grands et les petits. Et c'est ainsi que sous les fenêtres du Boulevard de Paris où la moitié de Roubaix regardera défiler l'autre moitié, s'acheminera vers le Parc Barbieux, en notant au passage, à l'intention des Armentiérois, les nouvelles demeures édifiées par Bouvy depuis l’an dernier. - Cependant que l'Oncle Édouard, trottant le long de la colonne comme un chien de berger, cherchera à fixer, par la photographie, pour la postérité, l'effectif de la famille du type 1898...

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Berliere-Motte

De 1914 à 1945, le château de la Berlière, à Houtaing-lez-Ath, a été la propriété de la famille Motte. Eugène Motte, député-maire de Roubaix, grand capitaine d'industries  racheta le domaine au comte d'Oultremont. Il en fit sa résidence d'été chaque année de mai à octobre. La famille et aussi un grand nombre de personnalités (haute bourgeoisie des affaires) firent de la Berlière un point de rendez-vous incontournable. Tombé sous le charme du mausolée voisin de la Comtesse d’Oultremont, Éric-Emmanuel Schmitt s'est servi de ce majestueux bâtiment comme décors pour son film « Oscar et la dame rose », sorti en novembre 2009.

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