100 portraits imaginaires 

par 

Elisabeth et Françoise Prouvost

Mille-portraits-imaginaires

De tout temps, les peintres ont représenté les grands de ce monde avec leurs rêves de batailles, de fastes, ou simplement dans leur vie quotidienne. Puis est venue l’ère de l’autoportrait – Rembrandt en peignit cent quatre.

La photographie a suivi le même parcours.


Il était assez tentant, grâce aux nouvelles technologies, d’aller plus loin.
Françoise est photographe. Elizabeth, par ses expériences cinématographiques, a toujours voulu transporter la réalité ailleurs.


Pourquoi ne pas se servir des capacités de chacune pour aller dans une autre dimension ?
Dans ce projet, nous avons voulu mettre en scène des personnages, faire des « tableaux-photos » en se servant de l’image numérique comme d’un outil, au même titre que le pinceau est l’outil du peintre ou le ciseau celui du sculpteur…


Françoise a photographié chaque personnage et a mis en forme un questionnaire posé dans les conditions du direct par Elizabeth.


À partir des rêves, des désirs, des espoirs énoncés, Elizabeth a peu à peu construit l’image et créé ainsi un univers propre à chacun, ludique et vrai. Une autre vérité.


Ce livre est une grande affabulation, un nouvel espace de réflexion, de jeu et de plaisir. Mais nous savons bien que le réel n’est pas là où nous l’attendons.


Nous remercions tous les acteurs de ce livre qui nous ont permis de vivre cent vies. Ils ont accepté l’expérience avec humour, sensibilité et patience. Nous sommes entrées dans leur intimité d’une façon rocambolesque, mais toujours avec respect et bonheur. Merci infiniment.
Merci également à ces merveilleux artistes, de Gustave Doré à Méliès, qui comme le ciel, la mer, la terre, le soleil, la lune, les animaux, les paysages… participent à l’imaginaire d’un monde en perpétuel devenir.


Vous tous nous avez permis de pénétrer dans cet inconscient collectif.


Elizabeth et Françoise Prouvost
1er septembre 2004

Elizabeth Prouvost en 10 dates...

Elisabeth-Prouvost

15 août du 20ème siècle. Née par hasard. Lionne ascendant lion.
1972. Comédienne dans Le soldat et les trois sœurs, film de Pascal Aubier. Prix Jean Vigo. 1977. Assistante caméra sur L’une chante, l’autre pas d’Agnés Varda.
1990. Caméra d’or au festival de Cannes pour l’image de Farenj, film de Sabine Prenczina.
1992. Réalisatrice de Stella plage avec Catherine Jacob et Dominique Pinon.
1993. Déligatures : première exposition personnelle de photographies sur le corps, Paris.
1995. Sortie de Edwarda, album de photos d’après le roman de Georges Bataille. Jean-Pierre Faur éditeur.
1997. Exposition de portraits de Macha Méril à La Maison Européenne de la Photographie.
Février 2002. Début du projet 100 portraits imaginaires, Editions Alternatives.
2003. Tournage à Saint Pétersbourg de Ceux qui aiment ne meurent jamais film de Christophe Malavoy.

Françoise Prouvost en 10 dates...

Françoise-Prouvost

31 décembre du 20ème siècle. Née normalement. Cochon dans l’astrologie chinoise.
1967. Mannequin à New York, dans l’agence Eileen Ford.
1972. Comédienne dans Le soldat et les trois sœurs, film de Pascal Aubier. Prix Jean Vigo. 1975. Photographe pour l’agence Petit format .Couverture de livres, Françoise Dolto…)
1982. Photographe de plateau sur La Balance de Bob Swaim.
1984. Réalisatrice d’un court-métrage, Une Vie, d’après une nouvelle de Guy de Maupassant.
1985. Photographe à Paris-Match pour la rubrique Les Gens.
1988. Réalisatrice du clip de Michel Sardou Toujours la même eau qui coule .
1996. Photographe de pubs à New York.
Février 2002. Début du projet 100 portraits imaginaires, Editions Alternatives.