Quelques illustrations de la lignée des
Segard

Flandres

Ce patronyme est un ancien nom d’origine germanique (sig : victoire ; hard : fort).

Armes :

Les vieux noms de France, de Puymège : «  Plusieurs sujets déclarent à l’armorial de 1696 :

Etienne  Segard, curé de Condé : d’azur à une oie d’argent contournée nageant dans des ondes de sinople

Etienne  Segard, cure de Conde d’azur à une oie dargent contournee nageant dans des ondes de sinople

N. Segard, médecin à Landrecies : de gueule à une étoile à six rais d’or.

N Segard médecin a Landrecies  De gueule à une etoile à six rais dor

Jacques Segard, chanoine en l’église Saint Etienne de Sens : d’azur  au chiffre d’or composé des lettres de son nom entrelacées. »

Le premier sujet cité est Jules Segard, curé de saint Etienne en 1296.

Jean Segard, chanoine de Saint Pierre de Lille en 1350.

Gillot Segard à Valenciennes en 1420.

Jean Segard dit de Tournai, cité dans les titres (de Saint Aubert de Cambrai) du chapitre Saint Pierre de Douai en 1444.

Nombreuses mentions du nom dans les titres de saint Aubert de Cambrai de 1400 au XVIII° siècle, dans ceux du chapitre de Saint Géry de Cambrai, pour fief à Hem-Lenglet, dans le XV° et XVI° siècle, à Boussières en 1533, à Fressies et Cognoncles du XVI° au XVIII°.

Le fief « Jean Segard » à Niergnies, relevant du chapitre de Saint Amé de Douai est cité en 1491.

Antoine Segard donne dénombrement de fief en 1539 ; Fiacre Segard est médecin à Cambrai en 1585. Robert Segard, châpelain de Saint Vincent à Lille en 1628 ; Pasquier Segard est prévôt de Saint Géry de Cambrai en 1639 ; Philippe Segard et sa femme Marie-Jeanne Leriche habitaient Arras en 1705 et firent alors appel d’une sentence du conseil provincial dans une affaire de succession. ; Charles Segard, receveur de la châtellenie de Lille, veuf d’Angélique de France, épousa Marie-Joseph Le Pan en 1737.

(Nord 16G66, 259, 369 ; 2G93 ; 6G106, 99 ; 7G75, 127, 147 151, 268 ; IG352 ; 36H102, 112, 119 à 123; 40H633 ; Armorial de Flandre, 898, 1503 ; Paris, IV, 19 ; Denis du Péage ; Fm 16002)

Jean Segard +/1790 &
Anne Rose Joseph Macquet
|
Jean-François Segard ca 1765 &1790
Anne-Marie Meurisse ca 1769
|
Jean-Baptiste Segard &1825
Sophie-Augustine Catteau
|
Emile Segard 1826-1908 &1864
Marie d'Halluin 1845-1915

La descendance vient essentiellement d’

Emile l Segard,

né le 14 avril 1826, Roubaix, décédé le 15 avril 1908 (82 ans),  marié  le 15 avril 1864, Roubaix, avec Marie d'Halluin, née le 9 février 1845, Roubaix,décédée le 3 novembre 1915, Mouscron (70 ans),

Emile-I-Segard

dont 5 enfants :

 

Marie Segard, née le 25 juin 1865, Roubaix,décédée le 7 mai 1947, Tourcoing (81 ans), mariée le 18 août 1885 avec Pierre Flipo, né le 22 avril 1861, Tourcoing, décédé le 30 mars 1934 (72 ans), négociant en laines,

Marie-Segard-FlipoSegard-Flipo-Demeure-TourcoingSegard-Flipo

dont

Marie-Thérèse Flipo, née le 2 juin 1886, Tourcoing, décédée le 4 octobre 1985 (99 ans). mariée le 24 avril 1907, Tourcoing, avec André Toulemonde, né le 17 janvier 1883, Roubaix,décédé le 7 novembre 1970 (87 ans).

Emilie Flipo, née en 1887, décédée en 1965 (78 ans), mariée avec Etienne Droulers, né le 24 janvier 1883, Bordeaux (33), décédé le 14 mai 1954, Lille (71 ans).

Pierre Flipo, né le 22 janvier 1890, Tourcoing, décédé le 17 mars 1965, Paris (75) (75 ans). marié le 26 avril 1913, Roubaix,avec Emilie Masurel, née le 17 janvier 1893, Roubaix,décédée le 23 mars 1967, Tourcoing (74 ans).

Elisabeth Flipo, née le 24 décembre 1892, Tourcoing,  décédée le 31 décembre 1976, Rabat, Maroc (84 ans), mariée le 16 mai 1914, Tourcoing, avec Auguste Duthoit, né le 8 mai 1889, Roubaix, décédé le 26 août 1971, Roubaix (82 ans).

Noël Flipo, né le 5 décembre 1895, Tourcoing (56), décédé le 9 juillet 1980, Marseille (13) (84 ans). marié le 26 mai 1924, Tourcoing, avec Marcelle Six, née le 20 octobre 1903, Tourcoing, décédée le 24 août 1990, Mouvaux (86 ans).

 

Emile II Segard,

né le 17 septembre 1866, Roubaix,décédé le 9 juin 1952, Rolle (Suisse) (85 ans), marié  le 7 novembre 1890, Tourcoing, avec Marie Six, née le 8 septembre 1868, Tourcoing, décédée en mars 1951, Rolle (Suisse) (82 ans)

Citons quelques personnalités de cette branche  et alliances:

Emile-II-SegardEmile-II-Segard

Madame-Emile-II-Segard

« La famille était de vieille  souche nordiste. Marie Segard-Six s’était acquise une réputation dans le monde des lettres en  publiant vers 1890 : « Reviens à la nature », dont la thèse reçut un chaleureux appui dans l’opinion. »  

A Tourcoing, Emile Segard  était importateur de laines « Emile Segard », associé avec son beau-frère Pierre Flipo ; y travaillaient Jean et Roger Segard.

Il accumula une grande fortune ; il habitait à Lauzanne dans une maison qui existe encore. Il racheta la Société industrielle de Morges, la SIM, fondée en 1906 où Urbain Virnot travailla pendant l’essentiel de sa carrière.

Il connaissait celui qui devint le Maréchal Pétain ; c’est ainsi que son fils  André pu devenir instructeur à Little Rock aux Etats-Unis. Pétain est venu loger dans la propriété des Segard aux Uttins en Suisse entre les 2 guerres, Madame de Pulido était une relation commune.

Ils achetèrent le château de Voormezeele ( en Belgique, hélas détruit pendant la guerre 14) et deux villas jumelles au Zoute, avenue du Prince Charles, « la Mouche » et le « Coche » qui existent encore. Vormezeele étant détruit, ils s’installent aux Hutins ; il avait aussi un appartement à Paris rue de Logelbach.

Ils s’installèrent par hasard vers 1919 dans la petite bourgade de Rolle en Suisse; l’année précédante, « Emile compte réaliser un simple voyage d'agrément en Suisse, et son frère Jules lui confie la tâche de lui trouver une résidence secondaire si l'occasion s'en présentait. Emile prend le bateau à Genève pour se rendre à Nyon mais il rate le débarquement à Nyon et est contraint de descendre à la suivante: Rolle.

Tuant là quelques heures d'oisiveté, il découvre que la propriété voisine des Uttins est à vendre et qu'elle lui convient assez; à tel point qu'il décide de l'acheter non pour Jules mais pour lui-même.Vous conviendrez qu'il doit être assez agréable d'avoir une si charmante fantaisie sur un coup de tête mais il semble que le commerce de la laine ait été assez florissant malgré la guerre, du moins quand on a comme notre aïeul le sens du commerce et l'audace de faire "fortune" à 30 ans , de quasi tout perdre (1898) et de se "refaire" courageusement.

Le 29 juillet 1919, Emile, dans des ciconstances qui restent aujourd'hui dans l'ombre, sauve d'une mort certaine le jeune Louis Bourgeois âgé d'environ 3 ans, en le sortant des eaux traîtresses du bleu Léman après avoir sauté certainement sans hésiter à sa rescousse.» http://famille.segard.free.fr

Emile se passionnait pour les voitures.

Le couple sortait beaucoup dans la meilleure société  dans le sillage de Madame de Pulido, vénézuélienne, qui avait une superbe propriété au bord du lac.

Il recevait beaucoup pendant les vacances.

Il décéda à 86 ans en revenant du golf où il jouait régulièrement ; son chauffeur, atteint de cancer, eut un blanc et rata un tournant : seul Emile fut touché ; intercession de son épouse décédée un an auparavant et qui l’avait laissé dans un très grand chagrin.

Ils eurent quatre enfants :

André Segard, né le 7 mai 1892, Tourcoing (Nord), décédé le 1er septembre 1973, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 81 ans), industriel. Marié le 31 mars 1917, Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), avec Clotilde Butruille, née le 11 juillet 1896, Douai (Nord), décédée le 3 juillet 1978, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 81 ans).

Jean Segard, né le 13 décembre 1893, Tourcoing (59, Nord), décédé en 1976 (à l'âge de 83 ans) (filleul: Claude Jeanson 1922-2007). Marié le 12 février 1919, Tourcoing (59, Nord), avec Agnès Desurmont, née le 4 juin 1896, Tourcoing (59, Nord).

Geneviève Segard.Mariée avec Jean Maillard.

 Roger Segard.Marié avec Marcelle Motte.

Segard-Six-La-Chenaie

dont

André Emile IIISegard,

industriel.

Chevalier de la Légion d’honneur,

Croix de guerre 14-18,

Ancien président fondateur du centre d’étude des problèmes industriels de Lille,

né le 7 mai 1892, Tourcoing, décédé le 1er septembre 1973, Mouvaux  (81 ans),

marié le 31 mars 1917, Asnières-sur-Seine avec Clotilde Butruille, (1896 à Douai-1978 à Mouvaux), 

fille d’Edmond Butruille 1856-1922 et  Céline Dupont 1862-1938, de la célèbre famille de banquiers ( descendante des Defrenne, Duquesne, Prouvost etc).

 marié le 31 mars 1917, Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), juste avant de partir aux Etats-Unis et après avoir été sur le front pendant 3 ans ; aux Etats-Unis  il est instructeur à Little Rock et il y reste un an et demi avec son épouse.

Butruille

La famille Butruille

Segard-Butruille

Ils eurent 8 enfants en Suisse et 5 à Mouvaux, tous installés avec sociétés, maisons et voitures.

André Segard acheta l’affaire Lemaître-Demeester, le peignage des Francs, un peignage en Angleterre avec Monsieur Bailly. Il reviendra  dans le Nord où il se voit offrir le château des Hêtres, construit par un Duthoit,  par son père; Il se voit offrir par son père d’un garage Panhard-Levassor ; il participa à dix courses automobiles dont il gagna certaines. Il transmit sa passion à certain de ses descendants.

Segard-Marc-BugattiSegard-Bugatti-registre- departemental

Il devint influant  auprès du cardinal Liénart dont il devint un ami proche : le cardinal baptisa leur 10° enfant : Alain Segard- Broudehoux).

Il créa une école de formation pour les jeunes industriels n’ayant pas fait les grandes écoles, aidé par M Cambien ; donna beaucoup de son temps et de son argent. »

Il participe au « réarmement moral » , « fondé par le Pasteur luthérien d'origine suisse, Frank Buchman (1878-1961), né en Pensylvannie. En 1938, depuis l'Allemagne, où la guerre se fait menaçante, il lance l'idée d'un réarmement moral et spirituel des peuples, avec quatre objectifs : conversion des cœurs pour un renouvellement de la société, recherche de la volonté divine, des valeurs morales, guérison des préjugés et des haines en étant présents auprès des responsables de la société, réunion des hommes de toutes croyances dans un combat pour la justice et la paix. En 1946 ouverture du centre de Caux (Suisse), et développement en France. Durant l'été de la même année, 4 000 Allemands (dont le futur chancelier Adenauer) et 2 000 Français s'y retrouvent. Le mouvement apporte une pierre importante à la réconciliation franco-allemande (et avec le Japon). Fragilisation du RM à la mort du fondateur, reconstitution à partir des années 1980. 

DOCTRINE Principe : la refonte de la société ne peut s'opérer en définitive que par la transformation des hommes. Pratique : une école du changement ; des équipes agissantes s'efforçant d'établir un dialogue fécond là où règne l'antagonisme, dans l'arène sociale et politique comme dans les relations internationales. Conçue et poursuivie par des personnes animées par l'idéal chrétien, l'action du Réarmement Moral se veut ouverte à des hommes de toutes croyances dans un respect mutuel et en vue d'un combat commun pour un avenir meilleur.  DIFFUSION Dans le monde entier avec 600 permanents. Centre International en Suisse. Une revue bimestrielle : Changer. » "Dictionnaire des groupes religieux aujourd'hui (religions - églises - sectes - nouveaux mouvements religieux - mouvements spiritualistes)" du P. Jean VERNETTE et Claire MONCELON - Puf - 1995


Voici leurs enfants :

    France-Marie Segard, née le 8 mars 1918, Little-Rock (Arkansas, Etats-Unis-d'Amérique), décédée le 30 octobre 2005, Marcq-en-Baroeul (Nord), inhumée le 3 novembre 2005, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 87 ans).  Mariée le 29 avril 1938, Mouvaux (Nord), avec Pierre Delesalle, né le 23 juin 1909, Lille (Nord), décédé en 1997 (à l'âge de 88 ans).

    Antoinette Segard, née le 31 juillet 1919, Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), décédée le 3 mai 2003, Tourcoing (Nord) (à l'âge de 83 ans).
    Mariée le 18 avril 1941, Biarritz (Pyrénées-Atlantique), avec Eugène Lorthiois, né le 3 juillet 1917, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), décédé le 2 novembre 2002, Tourcoing (Nord) (à l'âge de 85 ans).

    Monique Segard, née à Lausanne (Vaud, Suisse).
    Mariée le 10 octobre 1946, Mouvaux (Nord), avec Maurice Bernard, né le 31 août 1916, Paris, décédé le 8 février 2001 (à l'âge de 84 ans).

    Béatrice Segard, née à Lausanne (Vaud, Suisse) fut religieuse du Sacré Cœur, supérieure  à Nancy.

    Nicole Segard, née à Lausanne (Vaud, Suisse).
    Mariée le 13 août 1942, Biarritz (Pyrénées-Atlantique), avec Romuald-Charles Vidal Soler, né le 24 février 1918, Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), décédé en 1995 (à l'âge de 77 ans).

    Yves-André Segard, né le 8 juillet 1925, Lausanne (Vaud, Suisse), décédé le 8 août 1993 (à l'âge de 68 ans), fit l’Ecole Navale et fit l’Indochine, commandant de sous-marin, habitait Toulon. Ils habitaient à Morges; il travaillait avec Urbain Virnot à la SIM société industrielle de Morges fondée en 1906.
    Marié le 20 avril 1950, Lille (Nord), avec Lucie Descamps, née à Lille (Nord).

    Marc Segard, né à Lausanne (Vaud, Suisse), industriel.
    Marié le 18 octobre 1943, Lille (Nord), avec Thérèse Derély, née à Lille (Nord).

    Chantal Segard, née à Lausanne (Vaud, Suisse).
    Mariée le 14 août 1951, Rolle (Vaud, Suisse), avec Christian de Maigret, né le 12 octobre 1929, Epernay (Marne), décédé le 24 octobre 1952, Dijon (Côte d'Or) (à l'âge de 23 ans).
    Mariée le 27 avril 1956, Mouvaux (Nord), avec Urbain Virnot, né à Wasquehal (Nord).

    Guy Segard, né le 23 juillet 1930, Mouvaux (Nord), décédé le 27 décembre 1998 (à l'âge de 68 ans), président du Tribunal de Commerce de Tourcoing.
    Marié le 26 avril 1952, Tourcoing (Nord), avec Colette Motte, née en 1930, Tourcoing (Nord), décédée le 23 janvier 2008 (à l'âge de 78 ans).

    Alain Segard, né le 26 juillet 1931, Mouvaux (Nord), décédé le 30 décembre 2011, Bondues (Nord), inhumé le 3 janvier 2012, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 80 ans).
    Marié le 24 avril 1958, Wasquehal (Nord), avec Monique Broudehoux, née à La Madeleine (Nord).

    Pascale Segard, née à Mouvaux (Nord).

    Joseph Xavier Segard, né en 1937, décédé en 1962 (à l'âge de 25 ans).

    Hugues Segard, né à Mouvaux (Nord).                                           

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Trois photos colorisées 1922 Segard à Rolle Suisse     La famille Segard en 1966 à Mouvaux           Chateau de Vormezelle

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Chantal Segard  épouse d’Urbain VII Virnot, HEC, Président de sociétés, dont Urbain, Olivier, Nicolas, Bruno, Jean-Dominique. Chantal Segard est veuve du Comte Christian de Maigret, dont Marie-Caroline époux de Jean-Gabriel Thomas.

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Urbain Virnot fit ses études à Lille : à la Sagesse (un an),  à Saint Louis de Gonzague, rue Négrier,  chez les Jésuites jusqu’en 4° puis à l’école Saint Joseph, rue de Solférino à Lille jusqu’en terminale. Prépa HEC au lycée Faidherbe, boulevard Carnot à Lille puis 3 ans d’HEC à Paris ( il logeait dans un hôtel particulier place Malesherbes avec Alain de Charrain et Claude Bernard-Michel). Il se marie à 30 ans.

Premières armes aux Cartonneries mécaniques du Nord (Moraël) avec siège à Paris, en tant que directeur général.

Puis pendant 10 ans, il fut directeur des établissements Eyquem, 191, boulevard Pereire à Paris, spécialistes en bougies d’alllumage et essuie-glaces électriques, usines à Levallois, ateliers en Haute Savoie.

En 1962, Urbain et Chantal partent en Suisse où Urbain va travailler à la SIM. Filiale au Portugal (FPS : fabrique portugaise de segments) avec fonderie où Urbain ira tous les mois : il crée la SIM portugaise, fabriquant des soupapes pour moteurs à Braga au Nord de Porto; elle sera revendue à des argentins.

En 1962, s’installe à Rolles et passent l’été au chpâteau de Saint Vincent à Gilly puis trouveront leur maison de Morges.


Urbain-Chantal-Virnot-segard   Enfants-Virnot-Segard

Souvenirs de Chantal Virnot-Segard

"Comme huitième enfant de notre famille qui en comptait treize, j'avais passé mes soirées et les heures de vacances à l'étage des petits avec mademoiselle que nous aimions beaucoup, mais nous étions peu informés des nouvelles de guerre qui rôdaient et stressaient nos parents."

1939 La drôle de guerre

"En Septembre 1939, les huit enfants plus jeunes avec Mademoiselle et Maria la cuisinière, partirent en Normandie, réfugiés sous la garde de notre sœur Toinon, non mariée, comme "  maman de guerre ". Là les péripéties n’avaient pas manqué entre la chute de neige importante au début d’octobre, qui avait cassé tous les arbres encore feuillus , comme l’étaient les pommiers, durant une sinistre nuit. Puis le gel glace mouillée qui avait tout recouvert et rompu tous les fils d’électricité et de téléphone. Le puits de la maison vide… Le froid glacial dans une maison sans chauffage, sauf deux petits mirus à bois. Et les sept kilomètres qui nous séparaient de la ville d’Yvetot où ma sœur achetait tout, même l’eau dans des " dames-jeannes " grâce à la SIMCA huit. Les longues routes à bicyclette de mes deux frères vers le collège. L’école fantaisiste des moyens , les rhumes des petits.. Le spleen des adultes, les routes glissantes .. etc".

                                                                mai 40 L'évacuation à Biarritz                            

"En mai 1940 , par une belle journée de soleil, une avalanche de voitures montait l’allée, à notre stupéfaction, surchargées et recouvertes d’un matelas ; la mine catastrophée des automobilistes nous impressionnait. Le couple de ma sœur aînée France-Marie et de son mari Pierre arrivait aussi. Les adultes décidèrent de partir tout de suite car l’armée ennemie arrivait déjà très vite ; une petite place fut aménagée sur la banquette arrière de la voiture remplie, pour mes petits frères et je montais sur les genoux de ma sœur . Et nous voilà partis pour trois jours et trois nuits sans quitter la voiture, accompagnés de toute l’anxiété qu’on imagine et des péripéties de la route. L’arrivée à la négresse fut le rayon de soleil. "

 "Udetchéa était une très grande villa basque, où nous attendaient nos grands-parents paternels. Leur amie, la générale Morgon, leur avait ouvert cette grande maison pour nous, et son beau parc, planté de pins maritimes. Le reste de la famille était arrivé la veille. Peu après, un jeune frère de maman, sa femme et leurs quatre enfants arriveront aussi. Ils furent des amis charmants pour nous et partagèrent avec nous le logis et les jeux pendant trois mois

Quelques jours plus tard, auprès du lac mouriscot, sur la grande route, nous avons découvert deux pauvres malheureux, qui, à l’aide de deux chiens poussaient une poussette d’enfant où se maintenait mal une valise abîmée, accrochée par des ficelles. Avec nos cousins apitoyés, nous avons reconnu des amis de nos parents, qui, en panne de voiture à Rouen, étaient arrivés avec les trains de marchandise et beaucoup de marche à pied entre les gares Heureusement, dans la grande villa il restait une chambre de l’entresol pour les loger ainsi plusieurs semaines .

Nous étions donc 21 sous le même toit qu’il fallait bien nourrir ; papa avait acheté une " pétrolette " et sa remorque ; maman montait sur le " tandside "et tous deux revenaient à la maison avec la petite remorque remplie de conserves et de tout ce qui pouvait se manger. On rangeait tout dans une pièce fermée , cuisine, office et salle à manger étaient heureusement grands.

L’année suivante, la seconde habitation était Miraflorès ; une magnifique villa louée aux abords de Biarritz, tout juste remise à neuf. Les propriétaires étaient partis en Argentine, du marbre partout, des salles de bain de rêve, des peintures et des décors magnifiques , un confort merveilleux. Là aussi des aventures nombreuses nous attendaient. Les mariages des sœurs si jolies sont de beaux souvenirs."

 Mon ami Pierrot

"Pierre et France-Marie venaient passer quelques jours de vacances, sans l’autorisation légale des services allemands. Un jour, dans son élégante tenue citadine , Pierre fait une sortie, les journaux sous le bras. Son aspect attire les regards, on lui demande ses papiers et on le colle en prison, où la rudesse des locaux , les puces et la faim ne conviennent guère à ce dandy. Devant son absence prolongée France-Marie fait la chanteuse des rues sous les fenêtres à barreaux de la prison , déclamant de la voix belle et forte qu’on lui connaît: " Au clair de la lune, mon ami Pierrot … " espérant une réponse qui ne vient pas . Alors papa avec pour tout bagage son allemand scolaire et sa prestance se rend à la Kommandantur et obtient finalement l’élargissement du prisonnier ."

"Une soirée France-Marie reconduisant Toinon au tramway à 21 heures est interpellée par des allemands ivres . Toinon dit : " c’est idiot ce tram qui n’arrive pas ".. Trop fort !.! Le soldat se rapproche encore et crie : " fou afez dit itio ! " pointant son pistolet. France-Marie s’échappe en courant et en zigzagant pour échapper aux " pruneaux " qui la menacent, mais sans être blessée .Pour que la Kommandantur ne fasse pas de recherches, le lendemain, maman raconte qu’elle a été blessée à l’épaule pour détourner les recherches. Monique, infirmière à l’hôpital de Biarritz, reçoit des lettres et des poèmes d’admirateurs blessés. Qu’elle était mignonne sous son voile !

Papa se battait contre les éléments dans la ferme d’Asparein qu’il avait louée pour nous nourrir tous ; mais comment échapper à la " fauche " qui était la loi générale à l’époque dans ce pays. Comment faire rouler un gazogène qui a tant de peine à partir ? Comment faire pousser quelque chose dans cette terre ingrate et négligée depuis si longtemps ? et sans assez de pluie ? Comment empêcher les bêtes de s’échapper quand quelqu’un leur ouvre le portail en douce ? Comment éviter de se faire réquisitionner le peu de victuailles ramenées à la maison ?

 Les Amis et ennemis sont où l'on y pense le moins

L’océan Atlantique est beau, bien tentant par cette chaleur. Et nous, les enfants nous raffolons d’aller à la plage . Mais… le danger est constant . La vague qui éclate si joliment, tire le baigneur vers le large en se retirant et noie quantité d’innocents qui se croient bons nageurs. La mer fut le plus efficace des résistants contre l’armée allemande au repos là-bas ; avec le magnifique soleil qui donnait de si grosses insolations.

C’est en plein centre de Biarritz que, par une belle après-midi d’été, nos amis les américains sont venus bombarder la gare qui aurait, paraît-il, contenu un train de munitions . Chacun était sur le pas de la porte pour recevoir le chocolat et les gâteries qu’on attendait d’eux. Nous étions en cours mes amis et moi, au 3eme étage d’une mauvaise bâtisse, lorsque les cadeaux qu’on voyait miroiter dans le ciel, ont éclaté partout autour de nous en faisant bouger très fort l’immeuble avec un bruit effrayant. Nous étions terrifiés et plus de 100 personnes se faisaient tuer dans les rues et les maisons. Personne ne croyait plus au danger lorsque les sirènes gémissaient et hurlaient ; personne n’allait plus aux abris."

"Lorsque les Allemands partirent, à pied pour beaucoup, poussant devant eux tout ce qui pouvait rouler avec leurs bagages, alors les FFI qu’on avait jamais repérés auparavant, sortirent de partout brandissant des drapeaux et des brassards, faisant rugir des voitures inconnues peinturlurées, en criant. C’est alors que notre concierge entra dans notre salon pour sortir des fusils, cachés là à notre insu depuis le début et dont la découverte aurait pu valoir la peine de mort ou la déportation."

Discours d'Urbain Virnot ( fils d’Urbain et Chantal Virnot-Segard)

« Cher Papa, chère Maman,
Si nous sommes ici aujourd'hui, c'est par amour… et par hasard.
Hasard d'une rencontre, choc d'un regard, désir d'aller plus loin, ensemble.
C'est par amour que vous nous avez donné la vie, c'est par amour que vous avez veillé sur nous, nous protégeant des menaces du monde.
Nous sommes une part de vous-mêmes et à travers tous vos descendants, il y a aujourd'hui bien plus qu'un Urbain et une Chantal. En nous transmettant vos gênes, vous vous êtes démultipliés. Par amour de vos enfants, par amour de votre nom, par amour de votre famille, par fidélité à votre culture et par désir de continuer cette longue chaîne créée par tous nos ancêtres. Comment pourrions-nous l'oublier ?
Nous sommes aujourd'hui les derniers rejetons d'une lignée d'Urbain Virnot, dont l'ultime, Aurélien-Urbain, perpétuera cette tradition, je l'espère.
Mais si nous regardons en arrière, quelle chaîne ininterrompue de hasards ! Nos ancêtres ont traversé les guerres et les épidémies, il sont souffert de la faim, du froid, qu'un seul d'entre eux soit mort avant d'avoir pu donner la vie et rien n'aurait été possible. Et je ne parle pas que des Virnot, c'est vrai aussi pour les Segard, les Pia, les Lesaffre, les Ovigneur, les Lamissart, les Lenglart, et tous ceux qui nous précèdent dans la pyramide inversée de notre généalogie.
Et que serions-nous sans notre ancêtre Cro-Magnon, chassant le bison avec sa massue et sa lance. Lui aussi nous a légué tous ses gênes, il aura fallu mille générations de survie pour qu'ils arrivent jusqu'à nous. Quand on dit ça, mille, ça ne paraît plus si loin… Si on lui avait dit ça, à Du-Cro-La-Massue, lui qui ne pouvait pas espérer vivre au-delà de 35 ans, qu'un jour, vingt-mille ans plus tard, il aurait un descendant de 80 ans, qui réunirait sa famille de 30 personnes dans un hôtel chauffé, il aurait bien rigolé et n'en aurait pas cru un mot…
Et alors si on remonte encore plus haut dans les générations, on arrive à la grenouille qui colle ses œufs sous une feuille ou au poisson qui dépose ses milliers d'œufs au fond de l'eau en espérant qu'un sur dix éclose, qu'un sur cent dépasse le stade de l'alevin, qu'un sur mille arrive au stade adulte. Rendez-vous compte que nous sommes les descendants de ce survivant qui a gagné à la loterie le droit de vivre et de se reproduire… En somme si nous sommes ici aujourd'hui, c'est parce qu'à travers nos ancêtres, nous avons gagné des millions de fois à la loterie. D'affilée ! Il aurait suffi de perdre une seule fois et on ne parlait ni des Virnot, ni même de l'être humain ! Ca défie toutes les lois de probabilités, non ?

Et pourtant nous sommes tous ici aujourd'hui, autour de vous, reconnaissants d'être là dans une goutte de fête au milieu de l'océan du temps. Alors, que la Providence soit avec nous et que la fête continue !"

Jean Segard, né le 13 décembre 1893, Tourcoing, décédé en 1976 (83 ans),  marié  le 12 février 1919, Tourcoing, avec Agnès Desurmont, née le 4 juin 1896, Tourcoing .

Roseraie-Segard-Wasquehal

segard-Promentoux-Suisse-Nyon

Geneviève Segard, mariée avec Jean Maillard.    Roger Segard,  marié avec Marcelle Motte.

Jules Segard, né le 14 avril 1869, Roubaix, négociant en laines,  marié le 4 juillet 1896, Roubaix, avec Jeanne Carissimo, née le 11 octobre 1874, décédée,

Jules-Segard-Carissimo

 

Jules-Segard

dont

Marcel Segard, né en 1895,  marié avec Marie-Thérèse Lesaffre, née le 4 août 1900, Saint-Omer (62, Pas-de-Calais).

Daniel-Segard

Jeanine Segard, née le 24 août 1904, Tourcoing, décédée en 1990 (86 ans), mariée le 2 juin 1924, Tourcoing, avec Jacques Descamps, né le 16 avril 1902, Lille, industriel, filateur de lin et tisseur de toiles à Lille; administrateur des Ets "Descamps l'Aîné", des Ets "Badin&Fils", du Crédit du Nord, de la Société Bénédictine, d'Avenir Publicité et de D.M.C.

Descamps-Segard

Jacques Segard époux de Marguerite Prouvost, née le 13 novembre 1906, Roubaix,décédée le 27 juillet 2000 (93 ans), fille d’Albert- Eugène Prouvost,  frère de Jean Prouvost, et Marguerite Vanoutryve,

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Mariage de Marguerite Prouvost et Jacques Segard, le 25 janvier 1927

dont  Martine Segard  mariée  avec Paul Lehideux-Vernimmen, administrateur de sociétés. Hubert Segard, né 1930, marié en 1969 à Antibes avec Diane Le Gras du Luart de Montsaulnin, divorcés. 

Hervé Segard, marié avec Béatrice Bueno. Diane Segard, mariée avec Thierry Martin de Beaucé, ENA 1968, promotion Turgot, administrateur civil, ministre puis mariée avec Bernar Venet. 

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"Bernar Venet est un artiste plasticien français, né en 1941 à Château-Arnoux-Saint-Auban dans les Alpes-de-Haute-Provence. Il réside aux États-Unis où il s'est fait connaître pour ses sculptures d'acier et ses dessins.

Bernar Venet commence comme assistant décorateur à l'Opéra de Nice à la fin des années 1950. De 1961 à 1963, il montre des toiles recouvertes de goudron1 parce que « le noir, c’est le rejet de la communication facile[réf. souhaitée] ». Sa notoriété débute durant cette période avec la réalisation d’une sculpture sans forme spécifique composée d’un tas de charbon versé à même le sol1. Sa faculté d’abstraction intellectuelle et son goût pour le raisonnement mathématique et l’expérimentation[réf. souhaitée] le conduisent à ce qui sera bientôt l’art conceptuel. Marcel Duchamp disait de lui : « Venet, vous êtes un artiste qui vend du vent1. »

 

En 1966, il s’installe à New York. Les mathématiques et les sciences pures lui sont une source récurrente pour imposer la « monosémie » dans le camp artistique[réf. souhaitée]. De 1971 à 1976, il marque une pause dans ses recherches, cesse toutes pratiques artistiques et revient en France où il écrit et enseigne à la Sorbonne1.

Après ces six ans de réflexion et son mariage avec une riche américaine1 il réintègre son atelier en 1976. La ligne, sous toutes ses variantes mathématiques et ses manifestations physiques, prend une place prépondérante dans son travail. Des toiles, succès aux États-Unis1, puis des reliefs en bois, il passe rapidement à la sculpture. En 1983, il met en place la structure de base de ses Lignes indéterminées. Il les réalise en acier corten et les installe dans de nombreux espaces urbains et collections publiques, notamment à Nice, Paris, Berlin, Tokyo, Strasbourg, Pékin, Austin, San Francisco, Musée de Grenoble, etc.

En 1999, il réalise l'installation à Cologne d'une sculpture 4 Arcs de 235,5 °, à l'occasion du sommet du G8. Il effectue également une commande publique pour la nouvelle université de Genève.

En 2001, il reprend un ancien projet qu’il n’avait pu faire aboutir : l’autoportrait, très éloigné de la perception subjective des artistes à laquelle nous sommes habitués, résultat d’un examen médical tomodensitométrique. De même, il réactive une série de peintures sur toile des années 1960, en choisissant des motifs puisés dans des livres de mathématiques, mais avec une plus grande liberté formelle. Suivent les Saturations, nouvelles toiles sur lesquelles il superpose plusieurs équations jusqu’à brouiller définitivement leur lecture. Un concept développé aussi dans son activité photographique ou sonore, ainsi que dans ses performances.

Les nouvelles sculptures Lignes indéterminées de Bernar Venet annoncent une orientation nouvelle qui souligne son penchant pour le désordre, la complexité et l’indétermination. Elles furent exposés à Park Avenue à New York, à Shangai et également à Bordeaux (de juin à octobre 2007).

En 2011 le sculpteur installe des œuvres monumentales dans les jardins de Versailles2 et le domaine de Marly3." Wikipedia

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Hôtel de Bérulle, 15, rue de Grenelle, Paris 7, photos J.F Venet.

Thérèse Segard, mariée avec René Derville.

Antoine Segard,  marié  avec Madeleine Réquillart.

Antoine-Segard

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Mariage de Germaine Segard et Georges de Surmont en 1923 à Tourcoing

 

Achille Segard, né le 4 avril 1871, Roubaix,

« L’oncle Achille Segard était un écrivain aux chroniques appréciées. » Albert-Eugène Prouvost

Achille Segard homme de lettres par Antonio de La Gandara  Achille-Segard
http://www.lagandara.fr/
Achille Segard, homme de lettres, par Antonio de la Gandara

Monument poete-Achille-Segard-parc-Barbieux-Roubaix

marié le 21 février 1906, Lille, avec Jeanne Le Bigot, née le 25 septembre 1882, Lille, dontClaude Segard, né en 1906, décédé en 1990 (84 ans), marié en 1945 avec Colette Gadala, née en 1913.

Sybille Segard, mariée avec Pierre Andriveau, né le 3 janvier 1909, Paris, 7e, décédé le 22 janvier 1976, Paris, 7e (67 ans).

Léon Segard, né le 24 juin 1882, Lille, décédé le 27 mai 1955, Paris (72 ans),  marié le 24 avril 1906, Roubaix, avec Marguerite Masurel, née le 13 juin 1885, Roubaix, décédée le 23 janvier 1918, Paris XVI (32 ans),

Leon-Segard-Masurel

dont

Marguerite Segard  épouse de Daniel Destailleurs.

Jacqueline Segard, mariée avec Jacques-Louis Richard.

Solange Segard  o Denise Charlotte Segard, mariée avec Francis Wattinne, né le 18 avril 1908,  marié  le 2 août 1922, Poitiers, avec Edith Guérin de Sossiondo, née le 1er novembre 1900, Rochefort, dont

Micheline Segard, née le 22 février 1925, Roubaix, Nord, décédée le 5 avril 1997 (72 ans), mariée le 7 juin 1948, Paris, 75, avec Jean, prince de Broglie, né le 21 juin 1921, Paris VIII, assassiné le 24 décembre 1976, Paris XVII (55 ans), maître des requêtes au Conseil d'état, homme politique, ministre du 24/08/1962 au 5/04/1967

« Descendant de Charles Ferdinand d'Artois, fils de Charles X, Jean de Broglie est Maître des requêtes au Conseil d'État, député de l'Eure depuis 1958, constamment réélu jusqu'à sa mort, il appartient aux Républicains indépendants. Il est conseiller général de l'Eure et maire de Rugles, puis de Broglie. Il est successivement Secrétaire d'État chargé de la Fonction publique (avril à novembre 1962), puis aux Affaires algériennes (1962-1966) et aux Affaires étrangères (1966-1967). Avec Louis Joxe et Robert Buron, il est l'un des négociateurs des Accords d'Évian conclus entre la France et le FLN, le 18 mars 1962 qui ont mis un terme à la guerre d'Algérie.

Jean de Broglie est assassiné le 24 décembre 1976 en sortant du domicile de Pierre de Varga, son conseiller fiscal. Ce dernier est rapidement arrêté, soupçonné d'être le « personnage-clé » de l'affaire en compagnie de Patrick de Ribemont. Le groupe Charles-Martel, « mystérieux groupe d'extrême droite », revendiqua par ailleurs l'attentat, indiquant que « le prince de Broglie avait été liquidé en tant que responsable de l'invasion de la France par les hordes nord-africaines »[1]. Mais cette revendication semble plutôt constituer un leurre. En effet, deux rapports d'un inspecteur de la direction de la police judiciaire de Paris, datés des 1er avril 1976 et du 27 septembre 1976, avaient mentionné l'imminence de l'assassinat de Jean de Broglie pour un motif lié à une "indélicatesse commise par l'homme politique lors d’une affaire précédente portant sur plusieurs millions"[2]. Par ailleurs, le journaliste d'investigation Alain Laville affirme[3] que fin mai 1976 le tueur à gages marseillais Roland Luperini - indicateur de police et familier du milieu de la fausse monnaie - recherche un tueur pour exécuter un "contrat" sur la personne de Jean de Broglie, le budget de l'assassinat étant fixé à 70 000 francs par ses commanditaires.

En 1981, Varga est condamné par la Cour d'assises à dix années de réclusion pour « complicité d'assassinat ». Mis hors de cause après avoir été publiquement présenté comme coupable par Michel Poniatowski, Patrick de Ribemont a fait condamner la France par la Cour européenne des droits de l'homme les 10 février 1995 et 7 août 1996. » Wikipedia

 

Blason-de-Broglie

dont Victor-François Marie Léon Amédée, duc de Broglie 25.03.1949

Philippe-Maurice Albert Victor Amédée César, prince de Broglie 28.09.1960

Louis Albert Victor Marie, prince de Broglie  15.03.1963

Prince-jardinierLa-BourdaisiereDeyrolles-Broglie-Segard

Patrick Segard, marié en  1958, Paris XVI, avec Alice Tensfeld.


Photos collection famille Segard que nous remercions.

Descendants de Jean-François Segard

Jusqu'à la 5e génération. Base Roglo

Jean-François Segard.
Marié en 1790, Roubaix, avec Anne-Marie Meurisse, dont

Marié le 2 août 1922, Poitiers, avec Edith Guérin de Sossiondo, née le 1er novembre 1900, Rochefort, dont

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