Liens
pittoresques
avec les dames
d'Honneur de l'impératrice Eugénie
portraiturées par Winterhalter en 1855
Palais de Compiègne
Par les Virnot
Nathalie de
Ségur, baronne de Malaret
Ministre
plénipotentiaire à Turin, l’Empereur pensa
qu’il était nécessaire dans
l’intérêt
de la carrière de son mari, qu’elle allât tenir le
salon de la Légation à
Turin,
et qu’elle ne pouvait plus, par conséquent,
continuer son service auprès
de l’Impératrice… Elle quitta le service de
l'Impératrice en 1860. Elle était
fort belle personne,
remarquable par le charme de sa taille que par
celui de
son visage. »
(extrait de « la maison de
l’empereur » de Charles Adrien Conegliano)
A la chute de l'Empire, elle
vécut très retirée au chateau de Malaret près de Toulouse.
En 1852 elle est nommée dame
d'Honneur de l'impératrice Eugènie et c'est à ce titre qu'elle figurera dans le
tableau de Winterhalter au Palais de Compiègne.
Elle est debout, au fond, à
droite, portant une robe jaune et tenant la robe de l'impératrice dont elle
arrange les plis.
Dame d'honneur des cours françaises.
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Guillaume
Simon Albert Cuvelier 1726 &1754 Isabelle
Joseph Brame 1730 |
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Henri
Cuvelier 1761-1845 &1797 |
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Josse
Auguste Joseph Cuvelier 1758-1815 &1787 |
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Henri
Cuvelier 1800-1861 &1825 |
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Lucien
Eugène Cuvelier 1791-1835 &1813 |
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Cécile
Cuvelier 1830-1885 &1851 Elevée dans l’actuel hôtel Virnot, 33 rue de Gand à Lille
Anatole, marquis de Ségur 1823-1902, frère de Nathalie de Ségur
C'est le 23 avril 1823 que naît Anatole
de Ségur, troisième enfant d'Eugène et Sophie. Le reste de la famille Rostopchine aura attendu cette naissance pour
retourner en Russie (mai 1823).La Comtesse de Ségur e st donc désormais vraiment
française, isolée rue de Varenne. Elle souffre
encore de la mort prématurée de Renaud et le jeune Anatole ( " Totol ") souffre de la
tristesse de sa mère. Anatole est le deuxième enfant, mais
c'est lui qui deviendra héritier du titre (Marquis de Ségur) et de la pairie quand Gaston rentrera
recevra la tonsure en 1844 alors qu'Anatole a 21
ans. Sa mère, peut-être pour ne pas souffrir de son éloignement essaie d'oublier la
Russie. Elle ne parlera jamais russe à ses enfants, mais Anatole cultivera sa " russité ". Pourtant il n'ira
jamais en Russie, Gaston étant le seul ayant fait le voyage. Il a peut-être hérité - des Ségur et de sa mère - un goût et un réel talent pour
l'écriture. Peut-être même aurait-il aidé sa mère dans la rédaction de certaines de ses œuvres. Il publiera un certain nombre
d'ouvrages. Voulez-vous lire une de ces fables , celle dont le titre "Jean qui pleure et Jean qui rit" a inspiré sa
mère pour le titre d'un de ses récits? En 1851 il épouse Cécile Cuvelier et devient la même année préfet de la
Haute-Marne. Il entre au en 1872.Ils
auront trois enfants : Pierre (1853), Henri (1856) et Marie-Thérèse (1859). Un poème d'Anatole "Le Ciel a Visité la Terre" a été mis en musique par Charles Gounod. Voulez vous le lire ?Il est aussi l'auteur des "Mémoires d'un Troupier, ouvrage publié en 1858 sans nom
d'auteur et qui a connu plusieurs rééditions.. C'est le livre que Moutier lit avec délectation dans l'Auberge de l'Ange Gardien mais qui trouve un
fort écho dans Le Mauvais Génie. |
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Céline Cuvelier 1818-1898 épouse de Prosper Derode 1818-1892,
parents de Madame Urbain Dominique Virnot
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Claude Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, comte de Coisse 1712-1790

&1756 Marie Françoise de Vachon de Belmont
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France
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Charles César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1756-1831 &1778Marie Charlotte Henriette Pinault de Thenelles 1760-1837 ![]() |
Charles de Faÿ de La Tour-Maubourg 1774-1846 &1798 |
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Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, marquis de La Tour Maubourg 1781-1837 &1815Caroline Perrone di San Martino 1788-1855 ![]() |
Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893
portrait
par Ary Schaeffer
mariée à Romain, baron de Brigode et de l'Empire (1er, 2 janvier 1814), né le 27 février 1775, Lille (Nord), décédé le 5 août 1854, Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) (à l'âge de 79 ans), auditeur au Conseil d'État (1804), maire d'Annapes, commune actuelle de Villeneuve-d'Ascq (Nord), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837). |
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César de
Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1820-1886 |
Nicolas Hubert
Joseph Lenglart, seigneur
des Rosiers 1701-1766
&1738 Alexandrine
Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778Pierre de
Brigode , seigneur de
Canteleu 1665-1751
&1707
Anne Thérèse Wielems 1758
Pierre Jacques
Joseph de Brigode, seigneur
de Kemlandt 1724 | Romain, baron de Brigode et de
l'Empire (1er, 2 janvier 1814), né le 27 février 1775, Lille (Nord), décédé
le 5 août 1854, Enghien-les-Bains (Val-d'Oise) (à l'âge de 79 ans), auditeur
au Conseil d'État (1804), maire d'Annapes, commune actuelle de Villeneuve-d'Ascq
(Nord), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837), frère de Louis. portrait par Ary Schaeffer Cette dernière est la
fille aînée de La Fayette.
Catherine
Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818
&1764 Urbain
Dominique Virnot 1734-1794

Marie Reine Lenglart 1744-1817, sœur de Catherine-Charlotte,
épouse
Jean Chrysostome de Brigode, Seigneur de Canteleu
1712-1768, frère de
Pierre-Jacques-Joseph
&1771 Marie-Catherine
Recq

Son frère, Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt
1776-1827
Armoiries du Comte de Brigode - © infographie lillempire
Chambellan de l'Empereur
Chevalier d'empire en janvier 180
Comte sous majorat en août de la même année.
La visite du Roi Louis
XVIII à Lille
le 22 mars 1815
Cette lithographie de Debucourt, d’après un tableau du chevalier de
Basserode ,
représente le roi Louis XVIII faisant ses adieux avant de partir en exil de
Lille à Gand.
Il sera reçu et logé en l’hôtel d’Avelin à Lille chez le maire, le Comte de
Brigode.
Il y a aussi le Comte Simeon, préfet de Lille, Monsieur de Gramont, le prince de Poix, le prince de Condé, le duc d’Orléans, Jancourt Bourienne, le Père Elisée, Blacas,
les maréchaux Berthier, Mortier Mac-Donald.
On distingue dans la gravure:
Monsieur de Brigode, le chevalier de Basserode, Louis Mottez époux de Marie
Wallérie de Beaupuy, Mademoiselle Van Blarenberghe, de Lespaul de Lespierre,
Quecq.
L’hôtel d’Avelin avait été vendu par Pierre-Urbain Virnot au Comte de
Brigode ;
la tante de Pierre Urbain, la sœur de sa mère Catherine Charlotte
Virnot-Lenglart, avait épousé Jean Chrysostome de Brigode;
Félicie, fille de Pierre Urbain Virnot et Rosalie de Raismes, gardait
l'habitude des dîners familiaux de quinzaine dans son hôtel particulier de la
rue de Tournay à Lille.
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On y voit le Chevalier de Basserode, à genoux, et sa fille à
droite; ce dernier était un familier d’un aïeul remarquable :
« Charles Marie Le Thierry d’Ennequin, écuyer, époux de Catherine
Charlotte Virnot, mademoiselle de Stradin, du nom d'un fief de ses parents, le chevalier de Basserode , et Victor Virnot qui en étaient des hôtes
assidus.
Le chevalier Charles François marie Le
Prévost de Basserode, né le 25 juin 1774, émigré, armée de Condé, marié le 16
juin 1798 à Lille avec Marie Anne Lespagnol de Grimby, décédée en 1829, dont
Catherine Joséphine née en 1799, Henriette Philippine née en 1801, Luce
Valentine qui épousa Charles Joseph Desfontaines de Preux dont Gustave époux
de Léontine de Frémin du Sartel, Charlotte Ida née en 1805. La
fille de Charles, Caroline Joséphine Le Prévost de
Basserode épousa Louis Ernest de Muyssart (né à
Londres le 7 août 1795, décédé au
château de Launay près Epernon1841) sans
postérité ; Louis Ernest était le fils de
Jean Baptiste, Comte de Muyssart, grand bailly de Wavrin, maire de
Lille de 1816 à 1830, député du Nord, commandeur
de la Légion d’Honneur : celui-ci vendit le
château du Gardin en 1832 qui allait devenir le Collège
libre de Marcq, apprécié des familles du Nord. |
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Louis
Mottez et
Marie-Wallerie de Formigier de Beaupuy : Louis Mottez jura, en
l’église Saint
Etienne, fidélité à la nation, à la loi, au
Roi et applaudit la déclaration des
droits de l’homme ;
chevalier de la légion
d’honneur, conseiller
municipal, adjoint au maire de Lille jusqu’à la
révolution de 1830, il fut
aussi peintre ; allié à la famille, il fut aussi,
entre autres, le centre
de ce
« petit théâtre sans
prétentions » qu’il animait dans
l’hôtel Virnot
de la place Saint Martin et qui lui permettait de réunir
cette société
élégante issue du XVIII° siècle ; une
liste des invités le démontre.
Il
était le petit-fils de Marie Aldegonde Le Thierry
d’Ennequin, dame de la
Boutillerie, deuxième enfant de Jacques Charles, écuyer,
Sgr d’Ennequin, La
Boutillerie, Riencourt etc et de
Marie Anne Françoise de
Bonneval
et de Messire
Guillaume de Formigier de Beaupuy, gentilhomme, page du Roi Louis XVI et qui
eut une conduite de courage lors de l’invasion des Tuileries par le
peuple :
il était de cette branche issue des nobles Bonneval…
Leur fils, Victor
Mottez,
élève de Picot et
d’Ingres (c’est lui qui enleva sur le mur de son atelier à Rome un portrait par
Mottez de son épouse et qu’il réinstalla à Paris) eut un beau parcours de
peintre reconnu;
ce portrait est au Louvre aujourd’hui) ; outre les
portraits de Charles, Urbain et Lucien Le Thierry d’Ennequin, il portraitura
des membres princiers européens portant le nom d’Aumale,
Ligne, Guise, Orléans,
Guizot, Walewska, orna les églises St Germain l’Auxerrois, St Séverin et il fut
reçu à de nombreux salons de peinture avec son œuvre prolifique.
Vanackere, capitaine
des canonniers dont notre aïeul, le capitaine Ovigneur fut le héros. Le nom Vanackère figure dans les cartons d’invitation de la
place Saint Martin. Louis Vanackère
fut président de la Chambre de Commerce et
maire de Lille ; Nicolas Désiré Vanackère publia des mémoires:
"Séances publiques de la société d'amateurs des sciences et arts de la
ville de Lille"
Mademoiselle van
Blarenberghe était première femme de chambre de Monsieur le premier Dauphin
et première femme de chambre de Madame Sophie, fille du Roi. Elle devait faire
partie
de la célèbre dynastie des peintres et miniaturistes de Lille et aussi
de Versailles qui figurent sur les cartons d’invitation de la place Saint
Martin ; la dernière des van Blarenberghe épousa Charles Dathis,
poète,
licencié en droit, négociant, frère de notre aïeule Madame Prosper
Derode-Dathis.
Quecq, officier
de la Garde Nationale, comme le chevalier Francois Emmanuel Quecq d’Henriprêt
qui épousa Charlotte Virnot de Lamissart, la fille du trésorier de Lille,
Charles Louis.
Leplus, officier de la
garde nationale, figure parmi les invités de l’hôtel Virnot, place
Saint Martin à Lille. Les Leplus furent une dynastie d'architectes essentiels à
Lille:
Romain Joseph Leplus (1724-1789), Amé-François Joseph Leplus
(1770-1831), et son cousin Victor-Louis Leplus (1798-1851).
de Lespaul de Lespierre, probablement Clément Joseph 1770-1827 est le grand père du baron d'Haubersart; sa femme, Laurence Quecq d’Henripret,
petite fille Virnot de Lamissart. Il est apparenté aux Prouvost-de Lespaul.

Autre lien, par les Prouvost, avec
Anne Eve Mortier
de Trévise (1829-1900), marquise de Latour-Maubourg
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César de Faÿ de La Tour-Maubourg
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Mariages et enfants
Chevalier
(août 1854), puis officier de la Légion d'honneur (août 1861).
César de La Tour-Maubourg servit quelque
temps comme officier de hussards en Afrique, donna sa démission à la révolution
de Février 1848, et devint administrateur du chemin de fer Grand-Central.
James Tissot "le Cercle de la rue Royale) en 1868 : la Tour
Maubourg est le 1er en partant de la gauche ; de gauche à droite : Ainsi de
gauche à droite2 :
le comte Alfred de La Tour-Maubourg (1834-1891) le marquis Alfred du Lau d'Allemans (1833-1919) le comte Étienne de Ganay (1833-1903) Le capitaine Coleraine Vansittart (1833-1886) le marquis René de Miramon (1835-1882) le comte Julien de Rochechouart (1828-1897)
le baron Rodolphe Hottinguer (1835-1920) le marquis
Charles-Alexandre de Ganay (1803-1881) le baron Gaston de Saint-Maurice
(1831-1905) le prince Edmond de Polignac (1834-1901) le marquis Gaston de
Galliffet (1830-1909) Charles Haas (1833-1902).
Lieutenant de vénerie, maire de
Saint-Maurice-de-Lignon (où se trouve la propriété des Maubourg), conseiller
général de de Fay-le-Froid, il fut successivement élu au Corps législatif, dans
la 1re circonscription de la Haute-Loire.
Homme du « monde », La Tour-Maubourg,
qui était capitaine des chasses et chambellan de l'Empereur, vécut la plupart
du temps avec sa femme, dame du palais de l'Impératrice à la cour de Napoléon
III. Il fréquente
alors les réunions du Cercle de la rue Royale et les chasses
impériales en forêt de Fontainebleau.
D'abord complètement rallié à l'Empire,
il se tourna peu à peu vers les légitimistes, et fut obligé, en 1869, de donner
sa démission d'officier de vénerie. Il fut néanmoins renommé à titre honoraire.
Le marquis très affaibli et paralysé
meurt en 1886 à Paris. La marquise, sa femme, garde une vie très active, allant
de l’un à l’autre de ses différents domaines.
Elle décède à son tour en 1900
dans son château de Glareins situé dans les Dombes ( Lapeyrouse (Ain)