Quelques illustrations de la lignée des

Lepoutre

Flandres :

Tournai des parchemins de 1520 avec le sceau de Jehan Le Poultre

Photo Alban LEPOUTRE


Blason Lepoutre
Photo Jean Pierre 
LEPOUTRE

Tournai des parchemins de 1520 avec le sceau de Jehan Le Poultre

Photo Alban LEPOUTRE

Une étude des familles Lepoutre de la région, qui commence à 1520, a été écrite par Monsieur Robert Lepoutre du Groupement Généalogique du Nord. Une importante étude est faite par Alban Lepoutre que nous remerçions.

« 1573 : Premier registre paroissial de l’église Saint Christophe. 1622 : Une Lepoutre, sans prénom, religieuse de Notre-Dame-des-Anges. Un Lepoutre sous le pavement de Saint Christophe de Tourcoing. An XI, Prosper Lepoutre, maire de Tourcoing, conseiller de 1806 à 1823. 1827-32-33, « dans le palmarès du collège de Tourcoing ». Jean-Christophe

 « Cornille Lepoutre est cité à Linselles en 1530, Antoine Lepoutre et son épouse Willemine de Leval firent une fondation à Linselles le 29 novembre 1550. Josse Lepoutre habitait Linselle en 1660, Gilles Lepoutre en 1700, Constantin Lepoutre en 1730, André Lepoutre donne en 1730 à l’église une rente de 300 livres. c. Linselles GG 73, 80, 86, 110, 75, 49, 78 ; Halluin GG 18, 35 ; Nord 33H66) ». Comte de Puymège : les vieux noms de France.

Les deux députés appartiennent à deux lignées différentes. Elles seront réunies par le mariage de leurs descendants, Jeanne et Auguste Lepoutre, homonymes sans parenté connue. (Jeanne Lepoutre est une descendante du premier député, Auguste Lepoutre est fils du second).

Pour commencer, évoquons une superbe video sur la famille d’Auguste et Simone Lepoutre-Prouvost réalisée par François-Xavier Lepoutre sur un livret de Stéphane Lepoutre et disponible sur Dailymotion : elle exprime toute l'élégance, le rayonnement et le réalisme de ce couple et de leur nombreuse famille. video 

 

I : Descendance Augustin Lepoutre (1791-1845) :

Jean Lepoutre 1570 &
|
Jacques Lepoutre 1595 &
|
Jacques Lepoutre 1620-1687 &
Michelle Laignel 1620
|
Pierre Lepoutre 1640-1722 &1674
Jeanne Leblanc 1649-1722
|
Antoine François Lepoutre 1676-1754 &
Marie Jeanne Desmarescq 1680
|
Antoine François Lepoutre 1708-1788 &
Angélique Brasme 1725-1773
|
Antoine François Lepoutre 1757-1806 &1783
Marie Augustine Lecocq 1760-1835
|
Augustin Lepoutre 1791-1845

Médecin officier des armées de Napoléon Ier &1822
Eléonore Flavie Lesage 1801-1886
|
Auguste Lepoutre 1825-1903

Fabricant de tissu, député du Nord (1885-1889)

Député du Nord&1857
Euphrosine Barbillon 1835-1903
|
D’où les branches :

Branche ainée : les Auguste Lepoutre

Augustin Lepoutre (1791-1845),

médecin officier des armées de Napoléon ;

dont Auguste I-Louis Lepoutre, 1825-1903,

Industriel; député du Nord de 1885 à 1889,

Auguste I Lepoutre-depute du Nord

Photo Jean Pierre LEPOUTRE

lepoutre

Dont Auguste II Lepoutre  (1861-1932)

époux de Jeanne Lepoutre

Auguste-Lepoutre-Lepoutre

et Et Louis Lepoutre (1862-1935), Filature, tissage et usine de teinturerie Louis Lepoutre et Cie à  Tourcoing Catégorie : Filature, tissage, usine de teinturerie aire d'étude : Nord lieu-dit : Bourgogne (Quartier de la) adresse : Pierre-Curie (chaussée) 156 destinations successives : magasin de commerce
parties constituantes : atelier de réparation ; atelier de fabrication ; magasin industriel ; cheminée d'usine ; conciergerie ; cour ; réservoir industriel ; logement d'ouvriers ; puits époque de construction : 1er quart 20e siècle
année : 1923 auteur(s) : Forest Georges (architecte) historique : Érigée de 1921 à 1923 sur les plans de l' architecte Georges Forest, l' usine textile Louis Lepoutre et Cie, dont le siège social se situe 33 rue des Lignes à Roubaix, est une usine à intégration verticale puisqu' elle réalise le traitement complet de la laine (peignage, filature, tissage et enfin la teinture et l' apprêt) à l' exception de la phase de lavage de la laine brute. En 1971, l’établissement Lepoutre transfère sur ce site les activités de teinturerie jusqu' alors réalisées dans son usine rue Emile Moreau à Roubaix. L’activité cesse dans les années 1980. L’usine, actuellement occupée par diverses structures commerciales, notamment l’entreprise de vente par correspondance La Blanche Porte, est protégée au titre des Monuments Historique.
Un puits est foncé en 1923 à une profondeur de 188 m. La consommation d’eau passe de 30.000 m3 à 180.000 m3 en 1971. description : L’atelier de fabrication (filature) possède quatre niveaux éclairés de large baies renforcées de meneaux métallique. La tour hors-oeuvre qui lui est accolée abrite un escalier distribuant les 3 étages de la filature. Elle est surmontée d’un réservoir à eau. Tous les bâtiments sont en brique. Ils sont décorés de motifs géométriques en brique vernissée blanche. gros-oeuvre : brique couverture (matériau) : tuile mécanique étages : 3 étages carrés
couvrement : charpente métallique apparente couverture (type) : toit à longs pans ; croupe ; shed ; terrasse
escaliers : escalier hors-oeuvre ; en maçonnerie ; monte-charge propriété privée date protection MH : 2000/05/21 : inscrit MH type d'étude : patrimoine industriel date d'enquête : 1997 rédacteur(s) : Ramette Jean-Marc
N° notice : IA59000260 (c) Inventaire général, 1997 Dossier consultable : service régional de l'inventaire Nord-Pas-de-Calais$Hôtel Scrive - 1, Rue du Lombard 59800 LILLE - 03.20.06.87.58

The next large enterprise to come to Woonsocket was the Lafayette Worsted Company - the first French spinning company in Woonsocket. Lafayette Worsted was founded in 1899 by Auguste Lepoutre et Cie of Roubaix, France, an old established textile company. Its President was Auguste Lepoutre. Its Vice President was Louis Lepoutre. Both were residents of Roubaix, France and never permanently lived in Woonsocket. The company built a large mill complex on Hamlet Avenue near the Blackstone River that spun wool using the "french" process. The Beaux Arts office buildings built by the company at 134 and 150 Hamlet Avenue are unique to Rhode Island. By 1910, Lafayette Worsted employed over 500 people. By 1936, Auguste and Louis had died and their heirs decided to divide the vast estate. In Woonsocket, the Lafayette Worsted Company was retained by Auguste's heirs. A new company, the Argonne, was formed by Louis' heirs. The Argonne Company received the newest mill building, now occupied by the Miller Electric Company. Both companies operated in Woonsocket until the 1950's.

Les Lepoutre ont habité puis racheté l’hôtel Amédée Prouvost puis Lepoutre

Hotel Amedee Prouvost appele hotel Lepoutre
à Roubaix, classé Monument Historique par arrêté du 30 avril 1999, construit vers 1880 par  Amédée Prouvost-Yon, couramment appele Hôtel Auguste Lepoutre à qui il a été loué à partir de 1902. Catégorie : Hôtel, commissariat de police adresse : Nations-Unies (avenue des) 301 éléments protégés MH : élévation ; salon ; escalier ; décor intérieur époque de construction : 2e moitié 19e siècle historique : Cet hôtel, construit par monsieur et madame Amédée Prouvost-Yon vers 1880, a été loué à Auguste Lepoutre à partir de 1902. A partir de 1940 environ, le commissariat de police s’y est installé. Il s’agit d' un hôtel d' industriel, entre cour et jardin, avec ses écuries, dont les dispositions sont encore bien conservées. Au rez-de-chaussée, trois salons côté jardin conservent des décors restés dans leur état initial, notamment des cheminées et boiseries moulurées. A l' étage, au bout du palier, existait une chapelle privée. décor : menuiserie propriété d'un établissement public date protection MH : 1999/04/30 : inscrit MH Façade et toiture sur l' avenue des Nations-Unies ; façades et toitures sur la cour ; façade et toiture sur le jardin ; les trois salons du rez-de-chaussée donnant sur le jardin ; la cage d' escalier, y compris l' escalier (cad. BR 21, 22) : inscription par arrêté du 30 avril 1999 site protégé : abords d'un monument historique type d'étude : recensement immeubles MH N° notice : PA59000042 © Monuments historiques, 1999

Xavier Lepoutre, Vice-Président de la Société d'Emulation de Roubaix : « On n’a jamais retrouvé le permis de construire de construire de cet hôtel, pas davantage le nom de son architecte. C’est l’industriel Amédée Prouvost qui l’a fait édifié au 36, de la rue Pellart (aujourd’hui avenue des Nations-Unies).

C’est en 1868 qu’Amédée Prouvost, créateur en 1851 du Peignage Amédée Prouvost et Compagnie, déménage du 1 Grande Place au 36 de la rue Pellart. Ce déménagement est très certainement en rapport avec les travaux d’agrandissement de la Grande Place qui entraînent la démolition d’un certain nombre d’habitations. Nous n’avons pas retrouvé le permis de construire du 36 rue Pellart mais il est presque certain qu’il a été édifié par Amédée Prouvost lui-même. Seule a été retrouvée une demande de raccordement à l’aqueduc municipal en date du 19 avril 1872. Cet hôtel particulier est bâti entre cour et jardin. En front à rue s’élève un bâtiment à un seul étage réservé  aux communs. Un grand porche dont l’aspect a dû être modifié permet d’accéder à la cour. L’imposte sur la cour de ce passage est orné d’un beau fer forgé. Arrivé dans la cour, la façade principale se dresse devant nous. Le perron semi-circulaire est garni de balustres, quatre colonnes monolithes supportent une saillie de la façade, elle aussi semi-circulaire, percée de trois baies séparées par des pilastres. Chaque baie est surmontée par un motif de stuc. De chaque côté de cette avancée, la façade est rythmée par deux travées de fenêtres. Au-dessus du premier étage, le comble est garni de lucarnes. Le bâtiment central se prolonge légèrement par deux petites ailes en retour de chaque côté de la cour. Sur le côté gauche, une galerie ouverte au rez-de-chaussée assure la liaison avec le bâtiment front à rue.

Un oratoire au premier étage: A l’arrière et sur le côté droit s’étend le jardin, bien rétréci ces dernières années par la construction d’une résidence d’étudiants. A l’intérieur, au rez-de-chaussée, un grand hall permet d’accéder au fumoir et aux différents salons qui donnent sur le jardin. A l’extrémité du hall s’élève un escalier qui permet de gagner le premier étage. Là, un autre hall dessert les chambres. Au fond, s’ouvre un oratoire. C’est dans cet hôtel que meurt Amédée Prouvost le 11 décembre 1885, ce sera sa veuve née Joséphine Yon qui l’habitera ensuite jusqu’à son propre décès en 1902. Puis l’hôtel est loué à Monsieur et Madame Auguste Lepoutre dont les usines s’étendent en face. Après la première guerre mondiale, il est acheté par la « Société Immobilière des fils d’Auguste Lepoutre». Après la seconde guerre mondiale, l’hôtel est transformé en commissariat de police jusqu’à son déménagement pour le boulevard de Belfort. Il sera ensuite occupé quelques années par une annexe du lycée Saint Martin. Depuis 1993, c’est l’A.R.A. (Ecole de musique de rock) qui en a pris possession.

Protégé par les Monuments historiques : A côté, le numéro 34 a été bâti en 1872 par monsieur Henri Lestienne, époux d’Antoinette Prouvost. C’est un hôtel en front à rue qui s’ouvre par une grande porte cochère. Cette construction s’imbrique dans l’hôtel d’Amédée Prouvost, d’ailleurs les deux cours communiquent. Au fond de la cour du numéro 34 s’élève un charmant pavillon de jardin. Ce numéro 34 sera habité en 1885 par Monsieur et Madame Wibaux-Motte, puis, quelques années plus tard, par Edouard Prouvost qui l’occupe. A partir de 1910, le syndicat des peigneurs de laine s’y installe jusque dans les années soixante. Pour en revenir au n° 36, cet hôtel est un des rares exemples d’hôtel particulier entre cour et jardin bâti sur Roubaix. Il se devait d’être conservé dans son intégralité. D’ailleurs, en 1997, la COREPHAE avait reconnu l’intérêt architectural de cet hôtel en acceptant de le protéger par une inscription à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques car ce bâtiment est : « un exemple intéressant d’hôtel d’industriel entre cour et jardin, ayant conservé des dispositions intérieures et décoratives originales… ».

leur frère Auguste Lepoutre  1825-1903, Industriel; député du Nord

Auguste II eut 14 enfants (qui refusa de fabriquer du tissus aux Allemands et fut déporté à Gustrow en 1915  puis Holtzminden en 1916) eut  12 enfants ( Auguste 1888-1959, Marcel Adolphe 1890-1977, Jeanne Clémence 189, Agnès Marie 1892-1985,    Jacques 1893, Suzanne 1896-1978,Thérèse,Emile 1901,Lucien 1903,Germaine 1905, Fernand 1908-1981, Marthe 1909-1944). Emile Lepoutre épousa Anne Marie Toulemonde (née en 1903, décédée en 1993), ses parents habitaient boulevard de Paris à Roubaix) dont 12 enfants : Jean Pierre, auteur d'un film ayant pour titre : "la famille Lepoutre de Néandertal à nos jours". Ce film a été projeté en octobre 2010 lors d'une réunion de famille de 400  descendants d'Emile Lepoutre.

Voici leur demeure à Roubaix, rue Mimerel, la famille réunie devant la propriété de Lespinasse dasn le Poitou.

Madame Emile Lepoutre, Anne Marie ToulemondeRue Mimerel-Roubaix-Lepoutre-Toulemonde

Lespinasse-Lepoutre

Château de Lespinasse dans la Vienne

Emile-Bernard-Lepoutre-Resistance-2eme DB-General leclercq

Photos Jean Pierre LEPOUTRE

Leur deux fils ainés, Emile (1923-2011) et Bernard sont engagés dans la Résistance. Emile rejoindra la 2° DB avec le  Général Leclerc et Bernard est largué en Hollande derrière les lignes allemandes. Guy et Charles seront mobilisés pendant deux ans pendant la guerre d’Algérie.

Il eut aussi Auguste III Lepoutre  (1888-1959)

Simone-Prouvost-LepoutreLepoutre-Prouvost-Simone2Auguste-3-Lepoutre

Simone Prouvost                                                                            Auguste Lepoutre

 épouse Simone Prouvost (1889-1972),  fille d’Henri Edmond, ainé de la branche ainée,  et Louise Prouvost-Ernoult dont il eut 12 fils et une fille. Louise était la petite fille de Jean François Ernoult  qui  quitta Sailly sur la Lys pour créer à Roubaix une importante entreprise de teintures et apprêts de tissus de laine, qui poursuivit son activité jusqu'en 1912; Il fut Maire de Roubaix et Chevalier de la Légion d'Honneur.  

Bénédictions des eaux de la lys par le maire Ernoult-Bayart et le sénateur Mimerel

Henri-Prouvost-Ernould

12-fils-Lepoutre-ProuvostLepoutre-reunion

CIMG3448Lepoutre-Chinelepoutre-religieuse

Auguste Lepoutre-Prouvost et sa soeur religieuse en 1927

Lepoutre-six-freres

Lepoutre-49-rue-gd_chemin-Roubaix

Les enfants:

Auguste,  marié avec Marguerite Prouvost,

Marc,  marié avec Françoise Derville,

Philippe,  marié avec Agnès Despretz,

Henry,  marié avec Thérèse Despretz,

Hugues, avec Lucie Heidsieck,

Rémi, marié avec Thérèse Roquette,

Francis, né en 1921,  marié avec Suzanne Sander,

Luc,  marié avec Sabine Réquillart,

Edmond, avec Myriam Heidsieck,

Didier,  marié avec Anne Sander,

Emmanuel,  marié avec Edith Wattel,

Pol,  marié avec Monique Sander,

Base Roglo
Dont
Auguste IV Lepoutre

épouse Marguerite Prouvost (1918-) fille d’Edmond et Marguerite Pauline Pollet

dont Auguste V Lepoutre,  marié avec Elisabeth Trouche,

dont Auguste-Aymeric Lepoutre.

Hôtel Lorthiois-Lepoutre , 40, place de la Victoire à Tourcoing ;époque de construction : limite 19e siècle 20e siècle auteur(s) : maître d'oeuvre inconnu historique : Cet hôtel a probablement été construit à l' extrême fin du 19e siècle (analyse stylistique). Il était le logement patronal de Félix Lorthiois-Lepoutre, propriétaire de l' usine sise 24, rue Charles-Wattinne. description : L' entrée est située sur une des travées latérales, comme c' est le cas dans plusieurs hôtels de Tourcoing (notamment celui du 18, rue Faidherbe, dont il reprend largement la composition de l' élévation sur rue, mais dépouillée de décor). L' étage noble est souligné par un balcon filant à garde-corps en fonte. gros-oeuvre : pierre de taille couverture (matériau) : ardoise étages : sous-sol; 2 étages carrés décor : fonte couverture (type) : toit à longs pans propriété privée date protection MH : édifice non protégé MH type d'étude : inventaire topographique (enquête partielle) date d'enquête : 1996 rédacteur(s) : Vandalle Claude N° notice : IA59000469. (c) Inventaire général, 1996 Dossier consultable : service régional de l'inventaire Nord-Pas-de-Calais$Hôtel Scrive – 1, Rue du Lombard 59800 LILLE - 03.20.06.87.58

Bénédicte Lepoutre, mariée avec Jean-Lin Toulemonde, senior vice-president marketing chez Unilever.

Manoëlle Lepoutre, directrice du Développement Durable & de l'Environnement de Total, mariée avec Marc Saint-Mleux.

Marcel Lepoutre, né le 2 juillet 1913, Roubaix,industriel,  marié  avec Françoise Toulemonde, née le 10 avril 1918, Lausanne (Suisse), décédée le 26 juin 2009, Roubaix,inhumée le 30 juin 2009, Roubaix (91 ans). »

Marcel-Lepoutre

« On se souvient aussi de Marcel Lepoutre pour sa publication, Témoignage d'un vieux Roubaisien, il y a une dizaine d'années. L'homme y racontait son enfance et, au-delà, toute une époque, faite de succès industriel autour du textile mais aussi de lutte des classes. D'ailleurs, Marcel Lepoutre avait alors été vivement critiqué par Emile Duhamel, communiste roubaisien, qui avait pris le récit pour une véritable provocation. L'auteur avait en revanche trouvé le soutien d'un ancien employé, devenu maire de Leers, Gérard Willocq, qui avait vanté « le sens de la famille, celui de la parole donnée et du devoir », de Marcel Lepoutre.

Notre consoeur Brigitte Lemery avait rencontré Marcel Lepoutre en 2000, et écrivait à son sujet, à l'époque : « C'est l'un de ces industriels, aristocrates non par le sang mais par la réussite économique tissée au fil de générations dévouées à la fois au textile et à une ville, Roubaix. »Marcel Lepoutre reconnaissait « avoir vécu dans le mythe de l'emploi durable », mais confiait avec malice cette analyse, toujours d'actualité : « On disait autrefois que les patrons s'enrichissaient sur le dos de leurs ouvriers, mais que peut-on dire de ceux d'aujourd'hui ? » À sa famille, à ses proches, « La Voix du Nord » présente ses sincères condoléances.  W. H. Les funérailles auront lieu ce matin, à 10 h 30, à l'église Saint-Martin de Roubaix.«

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France

 

Agnès Lepoutre, née en 1917, décédée en 1996, La Madeleine  (79 ans), religieuse de la Congrégation du Saint Enfant Jésus (Saint-Maur).

Gérard Lepoutre, né le 15 novembre 1919, Roubaix,abbé, recteur de la Faculté Catholique.

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Gérard Lepoutre.


Il y a deux Robert Lepoutre prêtres : l'oncle et le neveu: Robert Lepoutre, né en 1921, abbé, frère de Marcel Lepoutre-Ernoult

( illustration ci-dessous).

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Robert Lepoutre, fils de Marcel Adolphe Lepoutre 1890-1977&1913 et Agnès Ernoult 1892-1982, abbé.
 
« La paroisse Saint-Marguerite de Faches-Thumesnil s’est associée, dimanche, à la fête du jubilé sacerdotal de M. L’abbé Robert-Paul Lepoutre, curé.
Le rassemblement a eu lieu à 9 h 30, à la ferme Dugrain, rue Henri-Barbusse, et c’est en présence d’une foule nombreuse que, malgré le mauvais temps, le cortège conduisit le jubilaire à son église.
En tête du cortège, venait la clique des Sapeurs-Pompiers de Lesquin, la Société musicale « La Concorde », de Lesquin, qui interpréta un programme de choix ; la Société de gymnastique « La Margueritoise », de Faches ; les enfants des écoles privées, suivis de la croix, et de M. l’abbé Lepoutre, entouré d’un nombreux clergé, des membres de sa famille et de ses nombreux amis.
En l’église paroissiale, M. l’abbé Lepoutre a chanté une messe solennelle d’actions de grâces, assisté par deux de ses neveux, MM. Les abbés Gérard Lepoutre, professeur au Collège de Roubaix, et Gérard Leclercq, vicaire à Falaise.
Dans les stalles, avaient pris place MM. Les chanoines Fermaux. Directeur diocésain de l’Enseignement primaire libre ; Bentein, curé-doyen de Notre-Dame de Lourdes, à Ronchin : les abbés Masselot, aumônier des étudiants, et Beudaert.
Dans l’assistance, nous avons remarqué MM. Fertein, premier adjoint, représentant le maire ; François, adjoint au maire ; Plancq et Etienne, conseillers municipaux ; Robert Hennart, directeur de l’Ecole de Journalisme de Lille ; Buisset, président du Conseil paroissial ; Vandeuneubrouck, président du Comité scolaire ; Cossaert, président de la Confrérie du Saint-Sacrement ; Lericq, président des Conférences Saint-Vincent de Paul ; Plancq, président de la Section dramatique ; Meurion, président de la « Margueritoise ».
Après l’évangile, M. l’abbé de Jonckheere, aumônier de l’Institution Blanche de Castille, fit l’éloge du jubilaire.
 
17 décembre 1950, Menu du Jubilé, (document J. M. Poupard)
Il parla ensuite de l’action apostolique du jubilaire à Bondues, parmi les ouvriers et les jeunes travailleurs, qu’il accompagna à Rome, au pèlerinage jociste, en 1931. Puis son passage, de 1931 à 1945, à la Maison des Etudiants, où il laissa un souvenir impérissable par son allant et son dynamisme. Parler de son activité pastorale à Sainte-Marguerite, c’est évoquer toute une gamme de réalisations : construction d’une maison d’œuvres, d’une chapelle et d’un patronage.
L’assistance qui se pressait dans cette vieille église, était la plus belle preuve de son influence sacerdotale.
Les chants liturgiques étaient interprétés par la Chorale paroissiale, tandis que « La Concorde » de Lesquin exécutait un programme de choix. LA cérémonie religieuse se termina par le « Te Deum » chanté par toute l’assistance.
Après la messe, le cortège se reforma pour se rendre au Foyer paroissial, où fut servi un vin d’honneur aux parents, amis et aux paroissiens.
MM. Buisset, au nom de la paroisse, et Hennart, au nom des étudiants, prononcèrent des allocutions et offrirent des cadeaux.
M. le Curé remercia en termes aimables et souhaita rester encore longtemps au service de la paroisse. » http://achft.ville-fachesthumesnil.org/bull_71_02.php

Alban Lepoutre, arrière petit fils de Marcel-Adolphe, a publié un ouvrage sur la carrière militaire de son arrière grand père Antoine LEURENT,

Véronique Lepoutre, mariée avec Arnaud d'Irumberry de Salaberry,

Blason-irumberry

L’abbé Lepoutre, ancien aumônier du régiment Normandie-Niémen d'Indochine. 

10-mai 1945-Penzini et l'aumonier Lepoutre-De la Salle et De St Marceau

L'aumônier Lepoutre et Penzini,

au fond : De la Salle et de St Marceau. Mai 45 ; Archives Deschepper

MM. les chanoines Lestienne et Lepoutre, secrétaires à l'évêché de Lille et représentant S. Em. le cardinal Liénart

Louise Lepoutre, en religion- soeur Louise Marie.

Marguerite Lepoutre, décédée le 3 janvier 1999, en religion - soeur du Prado..

Jeanne Clémence Lepoutre, née le 16 février 1891, Roubaix,mariée le 7 février 1911, Roubaix,avec Jacques Henri Masurel, né le 21 juillet 1888, Tourcoing, décédé le 24 janvier 1951, Wasquehal.

Perrine Lepoutre, née en 1986, mariée le 30 juin 2007, Chavot-Courcourt (Marne), avec Xavier Mayran de Chamisso,

Kateri Lepoutre, née en 1962, mariée en 1986 avec Patrick Martin d'Escrienne

Laurent Lepoutre, marié avec Guénaëlle Asselin de Williencourt.

Virginie Lepoutre, née à Lille , mariée en  1983 avec Michaël Telders, né à La Haye (NDL, Pays-Bas), mariée en 1995 avec Pierre Olivier Planquart, né à Mouvaux , docteur en médecine.

Bertrand Lepoutre, né à Roubaix , décédé à Hem  (51 ans),  mariéen 1970, Vaumain (60, Oise), avec Brigitte Leclercq, née le 23 juin 1942, Perros-Guirec (22, Côtes-d'Armor),

Grégoire Lepoutre, né à Roubaix , marié en  1997, Lima (Pérou), avec Ana-Maria Egusquiza,

Christine Marie Lepoutre, cistercienne Bernardine à Esquermes Saint Bernard (38).

Germaine Lepoutre, née le 14 mars 1905, Roubaix,décédée, mariée avec Pierre Etienne Dewavrin, né le 26 juillet 1902, décédé le 10 avril 1996 (93 ans), filateur de coton

Catherine Lepoutre, née  à Roubaix , mariée en 1964, Flers-lez-Lille , avec Joseph Duprez, né à Deauville (14, Calvados), navigateur.

Marthe Lepoutre, née en 1909, décédée le 14 février 1944 (35 ans), mariée avec Louis Réquillart, né le 23 juillet 1909, tué en 1944, inhumé (35 ans),

Jacques Lepoutre, né le 29 novembre 1893, Roubaix, marié avec Simone Leclère, née en 1895, au Canada, s'installe à Woonsocket (Rhode-Island) USA pour contourner les lois protectionnistes américaines sur les filés de laine. (Pierre Pouchain "les Maîtres du Nord")


Les usines et comptoirs Lepoutre dans le Monde:
Les usines Lepoutre dans le monde
Photo Jean Pierre LEPOUTRE
Les Lepoutre dans Amerique du Sud
Photo Jean Pierre LEPOUTRE
En Amérique du Sud
Jacques Lepoutre from Highlights of HistoryJacques Lepoutre demeure WoonsocketWoonsocket Jacques Lepoutre usineTombe Jacques Lepoutre Woonsocket
A Woonsocket, Amérique du Nord

Jacques Lepoutre Mansion, Roberts Street, (c. 1922) ; Verdun Worsted Mill, Manville Road, (c. 1920 - 1922); Grave of Jacques Lepoutre, Precious Blood Cemetery.

Jacques Lepoutre (1893-1956)  was born in Roubaix, France in 1893. He was son of Auguste (1861-1932) et Jeanne Lepoutre (1869-1946)  and nephew of Louis Lepoutre - owners of Lafayette Worsted in Woonsocket and Auguste Lepoutre et Cie in France. After distinguished service in World War I, Jacques married and moved to Woonsocket in 1920. In the years between 1920 and 1922, Jacques built the Verdun Mill at 413 Manville Road. The mill carried on all phases of textile manufacturing. It was the only French owned textile mill in Woonsocket that actually wove cloth. By 1948, theVerdun employed 170 people. Unlike the other French industrialist, Jacques Lepoutre lived much of his life in Woonsocket. In 1922, he built a beautiful neo-classical mansion for himself and his bride off Roberts Street in Bernon Heights. In the 1920's and 1930's, this house was the scene of many elegant social affairs. He was a religious man who was active in his local parish, Precious Blood Church, and in the development of Mount St. Charles Academy. Jacques was President of the Verdun Mills from the day they opened until his death in 1956. He is buried in the Precious Blood Cemetery. This page utilizes information from: Woonsocket, Rhode Island - A Centennial History 1888 - 1988 published by the Woonsocket Centennial Committee in 1988. Woonsocket - Highlights of History 1800-1976 written by Alton Pickering Thomas, MD and published by the Woonsocket Opera House Society in 1973. For Woonsocket residents, both books are available at the Woonsocket Harris Public Library. Jacques Lepoutre s'installe à Woonsocket (Rhode-Island) USA pour contourner les lois protectionnistes américaines sur les filés de laine.A Brabant (Pierre Pouchain "les Maîtres du Nord") 9.05.06

French-Canadian Culture

Rhode Island's connection to France and French culture dates to 1524 when French explorer Giovanni de Verrazano explored the area around Block Island and Newport. By the end of the seventeenth century, French colonies in the new world extended from the St. Lawrence River to the mouth of the Mississippi River. These colonies prospered by trading timber, furs and fish. After the English defeated the French in the French-Indian War in 1763, "'la survivance" - the perpetuation of French language and culture - became a major priority for the French population in the new world.

Woonsocket had its first contact with French culture in the late eighteenth century when the Ballous and Tourtellots, French Huguenot families, settled in the area. The Ballous, especially Dexter and George, were pioneers in Woonsocket's textile industry. As the textile industry in Woonsocket grew, so did the need for mill workers. The first French-Canadian families were recruited from Quebec to work in the mills of Woonsocket in the 1840's. Once started, this migration would continue for almost a century.

The life of the French-Canadians in Quebec was largely agrarian. It was a system where each household grew, produced or bartered for everything the family needed to survive. As the population grew and family farms could no longer support succeeding generations, many left behind this self-sufficient life style for one based on wage labor in the mills. Eventually, one third of Quebec's population left Canada for mill villages in New England where they gathered in close-knit ethnic communities. By 1900, sixty percent of Woonsocket's population was French-Canadian and Woonsocket was the most French city in the United States.

In Woonsocket, these immigrants were textile workers instead of farmers, but everything else remained the same. French was the language that they spoke and life centered on family and the Roman Catholic Church. The first French-Canadian parish in Woonsocket was "Precieux Sang" - Precious Blood Church - established 1872. Eventually, Woonsocket had five French-Canadian parishes - Precious Blood, St. Anne, St. Louis, Our Lady of Victories and Holy Family. Through the church, French-Canadian heritage and traditions were passed down to succeeding generations and "la survivance" thrived in Woonsocket.

The French-Canadian focus on spiritual rather than material wealth was a godsend for mill owners. Even in the best times, life in the mills was difficult and unhealthy. The workday was long. The air was full of flying lint particles that often caused respiratory disease. It was cold and drafty in winter, hot and humid in summer; dirty, noisy, and uncomfortable at all times. While labor strife was common in textile cities across New England at the turn of the century, Woonsocket remained relatively calm. It was not until the 1930's with the collapse of the area's cotton industry and the arrival of skilled trade unionists from Belgium that labor unions became and active force in the community. Even then, these workers continued to define themselves first as French-Canadians, and second as industrial workers in American society.

Today, French-Canadians are still the largest ethnic group in Woonsocket and the city is proud of its French-Canadian heritage.

This page utilizes information from:

Steeples and Smokestacks - A Collection of Essays on the Franco-American Experience in New England edited by Claire Quintal and published by the Institute Francais, Worcester, 1996.

A History of Rhode Island Working People edited by Paul Buhle, Scott Molloy, and Gail Sansbury and published by Regine Printing Co., Providence, 1983.

Triomphe et Tragedie: A Guide to French, French Canadian and French-Huguenot Sites in Woonsocket written and published by Robert Bellerose, Slatersville, RI.

Woonsocket - Highlights of History 1800-1976 written by Alton Pickering Thomas, MD and published by the Woonsocket Opera House Society in 1973.
Lafayette Mills (The mill in the back later become part of the Argonne Company) Hamlet Avenue

Eugene Bonte from Highlights of History

The President of Riverside Worsted from 1935 until it ceased operation in 1952 was Eugene Bonte. Bonte and his family moved to Woonsocket from France in 1928. When Riverside Worsted closed in 1952, Bonte purchased the assets and reopened the company as Bonte Spinning Company. The Bonte family operated the mill until 1974.

Desurmont Woonsocket usines

Riverside Worsted Mill, Fairmount Street, (c. 1907), Industrial family reunites in Woonsocket

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Saturday, 11 July 2009, Industrial family reunites in Woonsocket By JOSEPH B. NADEAU

WOONSOCKET — The corner of Florence Drive and Hamlet Avenue has experienced radical change in the past year while becoming a future entry point to the city’s new middle school complex.Construction of the new school buildings just off Hamlet erased most of the old mill complex that occupied the location but there are still plenty of people who remember when the Lepoutre family helped push the city to the height of its success in the New England textile industry. The Lepoutres also remember their role in that city era and decided to hold a family reunion at the Museum of Work and Culture recently while visiting local sites remaining from the family’s role as leading textile manufacturers. “This means a lot to be able to gather the family back where it has its roots, it really does,” Catherine Lepoutre, one of the returning family members said while taking a tour of the Museum. The Museum has displays telling the story of French Canadian farmers making their way south to work in Woonsocket’s mills and how they lived here once they arrived. The Museum also holds information on the city’s ties to France during the world wars with displays such as the Merci Boxcar and the arrival of industrial investors like the Lepoutres. The boxcar, now used for multimedia presentations, was once part of a trainload of French gifts of gratitude for each American state France after the war ended.The Lepoutres did not establish Woonsocket as a major manufacturing center situated on an s-curve of the Blackstone River but they did bring a new look to its industry upon their arrival from France at the turn of the 20th century.
The Lepoutres were initially encouraged to bring their manufacturing operations to the city by Woonsocket resident and Governor of Rhode Island Aram J. Pothier, according to Raymond Bacon, co-curator of the Museum with Ann Conway.
Pothier was a named a U.S. representative to the Paris Exhibition of 1899 and during his visit invited French manufactures to relocate some of their operations to the city as a way to avoid import tariffs they would otherwise pay to do business in the United States, Bacon said. Brothers Louis and Auguste Lepoutre responded with the founding of the Lafayette Worsted Mfg. Co. off Hamlet not long after. The mammoth complex would eventually be split into two companies, the Lafayette Worsted Spinning Co. and the Argonne Spinning Co., Inc. which operated until the textile industry began to move out the city or shutdown in the 1950s.
 The Lafayette mill buildings were converted to other production uses under ACS Industries and Miller Electric in later years and were ultimately leveled by two major fires and the wrecking crane making room for the city’s soon to be finished $80 million middle school project.
 Today only the Layfayette mills office building on Hamlet and the small guard shack up the street remain of the sprawling complex. The new schools rise just three stories compared to old mills’ four and five stories but do hold some architectural features such arches atop some of their windows to recall the history of the district.
 Auguste Lepoutre’s son Jacques Lepoutre also came to Woonsocket to found a textile plant after he completed his service with the French Army during World War I.
 Jacques Lepoutre, a native of Roubaix, France, received the Legion of Honor Medal and many other tributes for his war service. He was wounded by the explosion of a shell in the war but recovered.
 In Woonsocket, he founded the Verdun Mfg. Co. at 413 Manville Road, a textile plant that later became the Ocean State Dye house on Manville Road.
 Above the plant, Jacques constructed the family mansion, a large building dominating the Bernon Heights area and known as a city show piece. The mansion would later become home to the Club Canadien and the Mercy Hospital, the forerunner of Fogarty Hospital in North Smithfield. Today it is part of Mount Vernon Apartments off Roberts Street.
 While used as a home, the mansion had a tunnel running up to Mount St. Charles which allowed the Lepoutre to go to school without having to suffer inclement weather, family members recalled during their visit.
 Monique Lepoutre, 80, a resident of France and the wife of Louis’ son Roger, came to Woonsocket to visit her relatives initially back in 1930s and returned several times over the years.
On her most recent trip she brought along her son, Jerome, and his family to learn of their family’s role in the local textile trade.
“It was very wonderful. We can just imagine what was going on here but it was more than that. It was nice to experience a welcome home from our family members,” Jerome said.
 Monique said her home city is similar in many ways to the faded textile town of Woonsocket. The mills that once made fabric there have also moved away to other countries and the struggle is to find new industries to replace them.
 The family members were given an overview of the Lepoutre contributions to the city’s textile industry by Bernard Fontaine, a former finance employee of the Verdun Mill family business and now a volunteer at the Museum, and also took a tour bus ride see old family properties and other sites in the city.
  The Verdun mill employed more than 300 textile workers at the height of its success and made top-quality worsted materials such as its blue serge used in men’s suits and later a khaki cloth used in military uniforms after the start of World War II. “They were wonderful to work for,” Fontaine said while recalling the busy textile manufacturing business that remained in operation at the site until 1963. The plant’s three shifts did every thing from making and coloring the woolen thread to weaving and finishing the cloth it sent out to customers, he noted.
 Jean-Luc Lepoutre of Salem, Mass., had lived in Woonsocket while his father, Raymond Lepouture, ran one of the mills. To this day he remembers it as a nice place to work and one where people knew each other and their community.
 There was also a sense that an era was ending. “We knew at that time we were not going to be working in textile industry much longer and we were going to have to find something else to do,” he said.
 George C. Lepoutre of Bethel, Conn., had also lived in Woonsocket during those years while his father, George E. Lepoutre worked in the plants. He recalls the three large mills of the Lafayette complex were still be standing when he visited the city several years ago and was surprised by the recent changes.
 “The changes have been very dramatic,” he said of the demolition project that cleared the site for new schools.
 Catherine, who toured the sites with her sons, Richard and Clement, said it was sad to see the change from the old industrial use but also good to know the area would be put to a new use.
 “I think we have to think of the general of today. The children are the future of the United States and they have to get a good education,” she said.
  Richard Lepoutre of Old Saybrook, Conn., can still remember of the smell of wet wool from when he would enter his grandfather’s old textile plant as boy and cherishes the family history he has learned over the years. His grandfather, Jacques, had joined the army two years before the start of World War I and had been proud of his service later in life.
 “I still have my grandfather’s Kepis helmet from World War I and his ornamental sword,” he said. “He survived the Battle of Verdun and that’s why he named his plant here the Verdun mill,” Richard Lepoutre said.

http://www.woonsocketcall.com/content/view/94818/1/

Branche puinée : les Louis Lepoutre,

le 14 septembre 1862, Roubaix,décédé en 1935, Marcq (73 ans), marié le 27 février 1886, Tourcoing,  avec Claire Caulliez, née le 15 octobre 1866, Tourcoing,  décédée le 31 octobre 1937, d’où  Claire 1886-1978, Louis 1887-1954, Pierre 1891-1954, Marie 1893, Lucie Andréa 1895, Etienne 1897-1995, Geneviève 1898, Gabrielle 1900, Edouard 1901, Michel 1902.

Mariage de leur petit fils Roger Lepoutre, marié le 13 janvier 1949 avec Monique Lepoutre.

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Photo Valérie Demars-Lepoutre

Gabrielle Lepoutre, née en 1900, mariée avec Bertrand de La Bourdonnaye, né le 25 juin 1897, Nantes (Loire-Atlantique), décédé le 24 avril 1973 (75 ans).

Edouard Lepoutre, né en 1901, prêtre.

Michel Lepoutre, conseiller de gestion,  marié en 1951, Roubaix, Nord, avec Anne de Saint Phalle,

Hervé Lepoutre, marié avec Colette Prouvost,

Branche cadette : les André Jean Lepoutre,

le 24 février 1864, Roubaix,décédé.
 marié le 24 juillet 1888, Roubaix,avec Pauline Sophie Prouvost, née le 16 juin 1868, Roubaix,décédée en 1929.

ici avec leur fils Paul
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abbe lepoutre 1
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Agnès Lepoutre, née le 9 mars 1919, décédée le 29 août 1988 (69 ans), religieuse auxiliatrice.

Cécile Lepoutre, née le 29 décembre 1921, décédée le 10 mars 2010, Croix , inhumée le 13 mars 2010, Hem (88 ans), mariée le 8 octobre 1942 avec Antoine Mulliez, né le 3 avril 1921, décédé le 28 janvier 2009, Croix , inhumé le 31 janvier 2009, Hem (87 ans), industriel,

Jean Lepoutre, né le 28 février 1893, Mouvaux , décédé le 16 septembre 1916, Ambulance 18/13 à Guesnel (Somme) (23 ans), canonnier au 62e régiment d'artillerie.

Paul Lepoutre, en religion.

Descendants d'Augustin Lepoutre

Jusqu'aux arrière-petits-enfants.

Augustin Lepoutre, né le 7 novembre 1791, Radinghem (Pas-de-Calais), décédé le 7 mai 1845, Haubourdin (Nord) (à l'âge de 53 ans), médecin officier des armées de Napoléon Ier.
Marié le 27 décembre 1822, Lomme, avec Eléonore Flavie Lesage, née le 6 mars 1801, Lomme (Nord), décédée le 10 janvier 1886, Roubaix (Nord) (à l'âge de 84 ans), dont

  • Hortense Lepoutre, née le 12 avril 1824, Lomme, décédée le 20 avril 1900, Roubaix (à l'âge de 76 ans).
    Mariée le 12 mai 1851, Haubourdin, 59, avec Henri Bonnel, né le 14 février 1817, Haubourdin, 59, décédé le 21 septembre 1883, Roubaix, 59 (à l'âge de 66 ans), ...
  • Auguste Lepoutre, né le 28 mai 1825, Lomme, décédé le 5 décembre 1903, Roubaix (à l'âge de 78 ans), fabricant de tissu, député du Nord (1885-1889).
    Marié le 8 juin 1857, Lille, avec Euphrosine Barbillon, née le 20 juin 1835, Lille (59), décédée le 8 février 1903, Roubaix (59) (à l'âge de 67 ans), dont
    • Marie Lepoutre, née le 24 avril 1858, Roubaix, décédée.
      Mariée le 10 mai 1882, Roubaix (59), avec Félix Lorthiois, ...
    • Auguste Lepoutre, né le 6 mars 1861, Roubaix (Nord), décédé le 5 janvier 1932, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), industriel textile.
      Marié le 21 septembre 1887, Roubaix (59, Nord), avec Jeanne Lepoutre, née le 15 mars 1869, Roubaix (59, Nord), décédée le 7 février 1946, Mouvaux (59, Nord) (à l'âge de 76 ans), dont
      • Auguste Lepoutre, né le 10 octobre 1888, Roubaix (59, Nord), décédé le 19 juin 1959, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 70 ans).
        Marié le 27 juillet 1909, Roubaix (Nord), avec Simone Prouvost, née le 17 décembre 1889, Roubaix (Nord), décédée le 14 décembre 1972, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 82 ans).
      • Marcel Adolphe Lepoutre, né en 1890, décédé en 1977 (à l'âge de 87 ans).
        Marié le 2 juillet 1913, Roubaix (59, Nord), avec Agnès Ernoult, née le 3 juillet 1892, Roubaix (59, Nord), décédée le 30 octobre 1982, La Madeleine (59, Nord) (à l'âge de 90 ans).
      • Jeanne Clémence Lepoutre, née le 16 février 1891, Roubaix (Nord).
        Mariée le 7 février 1911, Roubaix (Nord), avec Jacques Henri Masurel, né le 21 juillet 1888, Tourcoing (Nord), décédé le 24 janvier 1951, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 62 ans).
      • Agnès Marie Lepoutre, née le 18 octobre 1892, Roubaix (Nord), décédée le 28 janvier 1985, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 92 ans).
        Mariée le 1er février 1913, Roubaix (Nord), avec Alexandre Julien Vernier, né le 18 avril 1890, Roubaix (Nord), décédé le 23 octobre 1967, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 77 ans).
      • Jacques Lepoutre, né le 29 novembre 1893, Roubaix (59).
        Marié avec Simone Leclère, née en 1895, au Canada.
      • Suzanne Lepoutre, née le 13 août 1896, Mouvaux, 59, décédée le 6 avril 1978, Graye-surMer, 14 (à l'âge de 81 ans).
        Mariée le 17 mai 1917 avec Joseph Leclercq, né le 16 juillet 1895, Hem, 59, décédé le 29 juin 1939, Caen, 14 (à l'âge de 43 ans).
      • Thérèse Lepoutre.
        Mariée avec André Coisne, décédé.
      • Emile Lepoutre, né en 1901, Roubaix (59), industriel.
        Marié avec Anne Marie Toulemonde, née en 1903, Roubaix (59), décédée.
      • Lucien Lepoutre, né en 1903, Roubaix (59, Nord), décédé.
        Marié le 24 octobre 1928 avec Monique Toulemonde, née en 1909, décédée le 7 juin 1995 (à l'âge de 86 ans).
      • Germaine Lepoutre, née le 14 mars 1905, Roubaix (59, Nord), décédée.
        Mariée avec Pierre Etienne Dewavrin, né le 26 juillet 1902, décédé le 10 avril 1996 (à l'âge de 93 ans), filateur de coton.
      • Fernand Lepoutre, né le 3 juillet 1908, Roubaix (59), décédé le 1er février 1981 (à l'âge de 72 ans).
        Marié le 27 août 1929, Croix (59, Nord), avec Paule Hannart, née le 3 juillet 1910, Roubaix (59), décédée le 6 octobre 1997, Wasquehal (59) (à l'âge de 87 ans).
      • Marthe Lepoutre, née en 1909, décédée le 14 février 1944 (à l'âge de 35 ans).
        Mariée avec Louis Réquillart, né le 23 juillet 1909, tué en 1944, inhumé (à l'âge de 35 ans).
    • Louis Lepoutre, né le 14 septembre 1862, Roubaix (59), décédé en 1935, Marcq (59) (à l'âge de 73 ans).
      Marié le 27 février 1886, Tourcoing, avec Claire Caulliez, née le 15 octobre 1866, Tourcoing, décédée le 31 octobre 1937, Roubaix (à l'âge de 71 ans), dont
      • Claire Lepoutre, née le 22 décembre 1886, Roubaix (59), décédée le 3 janvier 1978, La Madeleine (59) (à l'âge de 91 ans).
        Mariée le 30 juillet 1907, Roubaix, avec Michel Boutry, né le 5 décembre 1885, Lille, décédé le 5 juin 1955, La Madeleine 59 (à l'âge de 69 ans).
      • Louis Lepoutre, né le 18 décembre 1887, Roubaix (59, Nord), décédé le 27 février 1954, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 66 ans).
        Marié le 24 octobre 1909, Tourcoing (59, Nord), avec Jeanne Motte, née en 1890, décédée.
      • Pierre Lepoutre, né le 6 novembre 1891, Roubaix (59), décédé en 1954 (à l'âge de 63 ans).
        Marié le 27 août 1919, Roubaix (59, Nord), avec Anne Marie Desurmont, née le 24 août 1897.
      • Marie Lepoutre, née le 10 novembre 1893, Roubaix, décédée.
        Mariée le 10 juin 1913 avec Edouard Motte, né le 1er mars 1889, Roubaix, décédé le 20 novembre 1973, Roubaix (à l'âge de 84 ans).
      • Lucie Andréa Lepoutre, née le 4 juin 1895, Roubaix (59).
        Mariée le 25 octobre 1919, Roubaix (59, Nord), avec Léon Cavrois, né en 1894, décédé en 1957 (à l'âge de 63 ans).
      • Etienne Lepoutre, né le 2 mai 1897, Roubaix (59, Nord), décédé en 1995 (à l'âge de 98 ans).
        Marié avec Françoise Leclercq, née le 27 février 1900, décédée le 19 janvier 1953 (à l'âge de 52 ans).
        Marié avec Jeanne Mulliez, née le 22 septembre 1911, Roubaix (59, Nord), décédée le 18 janvier 1997 (à l'âge de 85 ans).
      • Geneviève Lepoutre, née en 1898.
      • Gabrielle Lepoutre, née en 1900.
        Mariée avec Bertrand de La Bourdonnaye, né le 25 juin 1897, Nantes (Loire-Atlantique), décédé le 24 avril 1973, Maine-et-Loire (à l'âge de 75 ans).
      • Edouard Lepoutre, né en 1901, prêtre.
      • Michel Lepoutre, né le 31 janvier 1902, Roubaix (59), industriel.
        Marié avec Marie-Thérèse Cavrois.
    • André Jean Lepoutre, né le 24 février 1864, Roubaix (59, Nord), décédé.
      Marié le 24 juillet 1888, Roubaix (59, Nord), avec Pauline Sophie Prouvost, née le 16 juin 1868, Roubaix (59, Nord), décédée en 1929 (à l'âge de 61 ans), dont
      • André Jean Lepoutre, né le 31 août 1889, Roubaix (59, Nord), décédé le 2 avril 1972, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 82 ans).
        Marié le 24 janvier 1914, Tourcoing (59, Nord), avec Agnès Flipo, née le 9 mars 1893, décédée le 16 mars 1924, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 31 ans).
      • Jean Lepoutre, né le 28 février 1893, Mouvaux (59, Nord), décédé le 16 septembre 1916, Ambulance 18/13 à Guesnel (Somme) (à l'âge de 23 ans), canonnier au 62e régiment d'artillerie.
      • Antoine Lepoutre, né le 4 septembre 1895, Mouvaux (59, Nord), décédé le 17 février 1980 (à l'âge de 84 ans).
        Marié avec Agnès Toulemonde, née en 1902, Roubaix (59, Nord), décédée le 7 février 1985 (à l'âge de 83 ans).
      • Paul Lepoutre, en religion.
    • Isabelle Marie Lepoutre, née le 15 septembre 1867, Roubaix, décédée le 2 juin 1926, Wasquehal 59 (à l'âge de 58 ans).
      Mariée le 8 janvier 1887, Roubaix, avec Paul Julien Vandenberghe, né le 11 décembre 1863, Menin (Be), décédé le 9 janvier 1934, Wasquehal (à l'âge de 70 ans), ...
  • Elise Eléonore Lepoutre, née le 27 septembre 1832, Lomme (59), décédée le 22 mars 1902, Tourcoing (59) (à l'âge de 69 ans).
    Mariée le 1er février 1858, Haubourdin (59), avec Charles Tiberghien, né le 21 octobre 1825, Tourcoing (59), décédé le 18 février 1907, Tourcoing (59) (à l'âge de 81 ans), ... Base Roglo

 

II : Lignée des Constantin Lepoutre :

Jehan Le Poultre

1482-1565

Fermier brasseur

I

Jean Lepoutre

Ca 1520-1567

Censier à Watrelos

I

Josse Lepoutre

1560-1608

Censier des pellegrins

I

Jean Lepoutre

Ca 1590-1649

Laboureur

I

Josse Lepoutre

1612-1681

Censier des Wattines à Linselles

I

Constantin Lepoutre

Censier des Watines

1701-1773

Censier des Wattines à Linselles

Fermier, échevin de Linselles

 

Branche ainée : Jean Lepoutre,

né vers 1550, décédé avant 1619, censier des Mazures à Wattrelos,  marié avec Blaisette Wibert

Jean-Baptiste Lepoutre, né le 21 août 1672, Wattrelos, décédé le 16 mai 1751, Wattrelos (78 ans).
 marié   le 7 février 1692, Wattrelos, avec Marie Anne des Reumaux, descendante de Vaast des Reumaux,

Bourgeois de Lille par achat le 12/12/1560, censier d'Espaing à Wambrechies, bailli de la Seigneurie d'Espaing, né en 1510 - Wambrechies, décédé après 1563 - Wambrechies, Nord.

Louis François Lepoutre, né le 13 mars 1675, Wattrelos, Nord, décédé en 1737 (62 ans), échevin à Wattrelos,  marié       le 9 juin 1697, Roubaix, Nord, avec Marguerite Jeanne Le Pers, née le 24 octobre 1675, Roubaix, Nord, décédée le 11 août 1746, Wattrelos, Nord (70 ans),

Marie-Françoise Lepoutre, née le 10 décembre 1702, Roubaix, décédée le 6 avril 1771, Marcq en Baroeul (68 ans), mariée avec Hyacinthe Joseph de Le Ruelle, né le 12 décembre 1698, Halluin, Nord, décédé le 26 janvier 1764, Marcq en Baroeul, Nord (65 ans), censier à Halluin.

 

Branche cadette : Josse Lepoutre 1560-1608

& Catherine de Le Becque 1559-1602

Les Josse Lepoutre,

le 9 novembre 1679, Linselles, décédé le 4 janvier 1725 (45 ans), censier des Robarts à Bousbecque,  marié en 1707 avec Marie Antoinette Delobel

Prosper Lepoutre, né le 22 octobre 1754, Bousebeque, décédé le 28 février 1824, Tourcoing (69 ans), maire de Tourcoing de 1801 à 1808,  marié le 28 août 1781 avec Angélique Richard, née le 22 janvier 1723, Bousbeque,  mariée avec Charles Libert, descendant de Philippe Libert, Censier du Vert-Bois à Bondues

 

Les Constantin Lepoutre,

le 28 novembre 1701, Bousebecque, décédé le 15 octobre 1773, Linselles (71 ans), censier des Wattines à Linselles de 1727 à 1748, fermier, échevin de Linselles de 1750 à 1756, marié  avec Catherine Destombes, née en 1702, Linselles, décédée le 13 juin 1760, notamment par le petit fils de son arrière petit fils Adolphe Benjamin Lepoutre 1864-1924 &1887 époux de Madeleine Six 1867-1963.

Le fils de Constantin fut Pierre François Lepoutre, né le 5 octobre 1735, décédé le 18 juillet 1801 (65 ans), marié       le 3 mai 1770, Linselles, avec Angélique Delputte, née en 1750, décédée le 23 mars 1794,

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Photo Alban LEPOUTRE

Pierre François Lepoutre

(1735-1801)

Député aux États généraux.

Fils de Constantin Lepoutre, censier des Wattines à Linselles de 1727 à 1748, fermier, échevin de Linselles de 1750 à 1756 d’une lignée de censiers.

Agriculteur, Pierre-François Lepoutre a fait partie - grâce à la cinquantaine d’hectares de terre qu’il exploite- de la « fermocratie » de Linselles, près de Tourcoing. En 1705, son grand-père est déjà titulaire du bail de la ferme des Wattines.

En 1789, les aspirations au changement ont été exprimées dans les villages et les paroisses urbaines par la rédaction de « Cahiers de Paroisses ». Le curé en fonction prêtait une oreille administrative aux plaignants éventuels. Il était ensuite établi dans chaque bailliage , des Cahiers de bailliage ensuite résumés et réduits à douze « Cahiers de Gouvernements ». Ces douze cahiers étaient eux-mêmes compilés pour donner trois « Cahiers de doléances », un par ordre. Mais nombre de « griefs populaires » notés dans les cahiers de paroisses ne figurent pas dans les cahiers de bailliage. Cette forme de censure est le fait des bourgeois qui n'ont pas toujours eu -et c’est une constatation historique- les mêmes intérêts que le petit peuple.

Le 2 avril 1789, Pierre-François signe le cahier de synthèse des doléances du bailliage de Lille : la liberté de la presse et du commerce est demandée, mais la « disparition totale du régime seigneurial n’est pas envisagée[1] ». Et ce n’est pas un fait isolé. Les cahiers de 1789 sont denses et on peut y trouver à peu près tout et son contraire. On notera toutefois que leur contenu ne remettait pas du tout en cause ni le loyalisme au roi ni la propriété, notamment.

Le 3 avril 1789, avec trois autres, Lepoutre est élu député du bailliage de Lille aux États Généraux. Autant dire que la surprise est de taille, un fermier député, un avant-goût du changement. Il doit son élection à son activité professionnelle certes, mais surtout à des rapports de force locaux : « Les députés particuliers des villes de Lille, La Bassée, Armentières, Lannoi, Comines et des bourgs de Tourcoing, de Roubaix, etc... se concertèrent pour nommer un avocat, un négociant, un manufacturier et un agriculteur; ils espéraient que les suffrages de la campagne se seraient désunis et qu’ils pourraient donner la Loi, mais ils furent bien surpris...[2]».

Immortalisé par Le Vachez sur une gravure (voir ci-contre), il avoue dans une lettre du 27 mars 1790, « ne pas se reconnaître » dans son portrait officiel. Par « mémoire pour lui et de sa longue absence au sein de sa famille », il en adresse toutefois un exemplaire à chacun de ses enfants. Son épouse lui répond « si vous vous portez aussi bien que votre portrait, vous serez dans le cas d’agrandir votre lit ; je suis charmé de vous voir aussi bien portant » .

À Versailles, le 4 mai 1789, il défile humblement, à l’instar de tous ses compatriotes, dans d’obligatoires et tristes redingotes noires, alors que la noblesse, le haut clergé se pavanent en habit d’apparat multicolore. La foule assistant à la procession ne se trompe pourtant pas de héros. Les ignobles (non-nobles) sont acclamés aussi énergiquement que pèse le silence au passage des aristocrates. Il vit le serment du Jeu de Paume, les séances dans la salle des Menus fourmillant d’une présence de plus de 3000 assistants, les premiers affronts au roi (le Tiers refuse de se mettre à genoux comme l’usage l’exige lors de l’arrivée du roi), enfin toute l’aventure qui allait mener les hommes à la découverte de leurs droits inaliénables. De mai 1789 à septembre 1791, de Versailles à Paris, il représente la part agricole du Tiers, lui, ainsi que les 37 députés, qui se rapportent à une population totale de 15 millions de Français vivant directement de la terre (sur un total de 27 millions d’habitants). Il n’intervient jamais en séance. On peut sans peine imager la difficulté qu’il y avait à s’exprimer publiquement dans cette assemblée de juristes, d’avocats, d’orateurs religieux, tandis qu’en périphérie grouillaient le peuple et ses chroniqueurs intéressés au plus haut point par les événements qui s’y déroulent. Un témoin, Hennet, rendant compte à son supérieur de l’assemblée générale [3]siégeant le 18 avril 1789, lui tint à peu près ce langage : « L'assemblée du tiers n'a été tumultueuse que par le peu d'éducation et la grossièreté des trois quarts et demi des électeurs qui était ce qu'on nomme Rustica progenies qui n'ont jamais annoncé que par dès cris et des propos aussi cochons qu'eux leurs prétentions presque toujours mal fondées. Messieurs les intendants et leurs subdélégués y ont été vilipendés, ils n'ont fait qu'un cri pour en demander la suppression. Je me suis bien promis de ne me trouver jamais plus dans pareilles assemblées qui né sont que cohues de la plus grande indécence, au moins d'un ordre exprès du souverain ».

Lepoutre fait donc partie de la majorité silencieuse de l’assemblée. On estime à 623, les députés tout à fait silencieux, 367 plus loquaces et à 149, les grands orateurs. Très appliqué à sa tâche, son action au sein de l’assemblée laisse transparaître, au delà du silence que retiendra l’histoire, un investissement total, comme en témoignent de nombreuses lettres.

En fait, durant ces trois ans, Lepoutre écrira près de cinq cents lettres à son épouse restée à la ferme. Conservée jusqu’à nos jours par Adolphe Lepoutre, cette correspondance, « unique par son volume, par le fait qu’elle enjambe la période entière de la Constituante, et parce que Lepoutre est le seul des 34 fermiers ayant siégé dans la majorité silencieuse, dont les lettres sont disponibles [4] », a été publiée en 1998 par l’Université de Lille.

Il y consigne ses impressions face à son devoir de député, fait part de ses tracas quotidiens, s’intéresse à la vie de la ferme et bien sûr à toute sa famille restée loin de lui. L’époque qu’il traverse est extraordinaire. Chaque lettre est un épisode de la saga que trois cents ans plus tard, les têtes blondes de France et de Navarre suivront de leurs doigts appliqués sur les livres de cours. Versailles impressionne Lepoutre qui écrit à sa femme qu’il « craint bien que l’idée d’estre fermier pourrait bien se perdre d’après une longue habitude des grandeurs de la cour et les invitations communes qu’on reçoit pour aller dîner chez les principaux... ». Il dîne notamment chez Necker et chez l’évêque de Tournai, se propose de présenter le duc d’Orléans à l’un de ses cousins[5]. Il n’en garde pas moins ses habitudes provinciales et notamment alimentaires. Il demande très souvent à sa femme de lui envoyer à Paris du beurre des Flandres : « car pour moi le beurre est la moitié de mes aliments[6] » Il lui arrive même d’échanger ce produit laitier contre du vin de Bourgogne...

Sa mission le conduit à vivre et du coup à faire partager à sa famille par le biais de ses lettres, tous les rebondissements et événements qui jonchent ces trois années de révolutions. Les soulèvements populaires, la rumeur d’une menace anglaise pour leur vie, les joies indicibles qui l’étreignent devant cette liberté récemment encore improbable. À l’instar de la nation, mais plus précisément encore puisqu’il en est acteur, il subit la houle des bouleversements politiques.

Il estime, début juillet 1789, qu’à l’Assemblée « règne à présent une union et une concorde entre tous les membres sans distinction d’ordres n’y d’état qu’il semble que c’est une même volonté...[7]».Enthousiaste, il a le sentiment de participer « au bonheur et à la félicité que jouira pour toujours la nation française. Quel heureux souvenir pour nos descendants...[8]»

Lepoutre est un député consciencieux, engagé à la gauche du Tiers. Membre des Jacobins, il passe aux Feuillants en 1791. Il s’absente rarement de l’Assemblée, en dépit d’un commerce de toiles « en gros » qu’il a établi dans Paris. A son épouse qui veut lui faire vendre ces toiles « au détail », il oppose que « ce n’est pas l’état d’un député de province, étant à sa mission pour l’Assemblée Nationale ». Grâce à sa mission, il est de toutes les étapes du changement, et vit, vibre au rythme de celles-ci. Il prête le serment du Jeu de Paume et vote, entre autres textes fondamentaux, l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août, la déclaration des droits de l’homme. Dans une lettre envoyée de Versailles le 23 août 1789, il écrit : « ... Voilà huit jours que nous sommes occupés à former un arrêté qui comprendra les Droits de l’Homme et du Citoyen et j’espère que nous finirons aujourd’huy ou demain, je vous en feray parvenir, un exemplaire sitôt qu’il sera sorti de la presse. Ce sera un ouvrage qui fera le tour de l’Univers. Il n’est pas possible de vous imaginer combien cet objet demande de discussion et qu’elles sont très vives et nous avons été deux jours sur un article seulement; il nous reste encore quatre articles à discuter, ils ne sont pas aussi dangereux à discuter que les articles précédents... »

Durant son mandat, Pierre-François Lepoutre ne s’absente qu’une fois, en 1790 pour rencontrer son épouse, Angélique Delputte[9] , à Linselles puis à Douai. A l’occasion de ce voyage, il remet aux curés du district de Lille, un imprimé voulant démontrer que la « Constitution civile du royaume n’est pas schismatique » [10], s’il était encore utile de le faire. Au fils du temps, serviteur de l’opinion générale, il passe subrepticement de la déférence atavique due à son souverain par dieu désigné, à « notre imbécile de Roy »[11] .

En septembre 1791, l’imbécile susnommé approuve la nouvelle Constitution du Royaume. Son mandat rempli, Lepoutre retourne dans le Nord. Le 13 novembre 1791, il est élu à l’unanimité, maire de son village. En 1792 et 1793, il sera un des administrateurs du directoire du district de Lille. Le 20 mars 1798, à l’occasion de la « fête de la souveraineté du peuple » , il est à la tête d’un cortège de seize vieillards[12].

Resté fidèle à la République, il meurt en 1801, le 14 juillet.

Sa postérité

En 1840, un dictionnaire de la Révolution, mentionne simplement « qu’à l’expiration de son mandat, il reprit ses travaux agricoles ». En 1900, un annuaire d’anciens députés est lapidaire : « Mort à une date inconnue. On ne connaît de lui qu’une lettre à ses commettants, mentionnée par le Moniteur » ... Le site internet officiel de l’Assemblée nationale, encore plus laconique, propose pour Pierre-François Lepoutre une biographie qui ne le concerne pas.

Sur les dix enfants du couple dont cinq sont vivants en 1789, deux entreprendront de lui rendre visite à Paris, en 1791. Ils font le voyage à pied. Dans une lettre envisageant ce voyage dès juillet 1789, la mère estime que la “mémoire d’avoir été voir un père à Versailles sera un souvenir heureux pour eux” .

Ces deux fils feront les campagnes napoléoniennes.

Le premier, Pierre-François Lepoutre (1773-1821),

quitte l’armée après quinze ans de service.

Son arrière petite fille, Clémence Lepoutre épousera Albert Motte, fils aîné d’Alfred  Motte-Grimonprez, elle-même arrière grand mère de Jean-François Bizot (1944-2007), fondateur d'«Actuel» en 1970 et de la nébuleuse Nova, nabab du média alternatif undergound .

Edmond Gilbert Marie GILLET est né le 19.09.1873 à Lyon (69). Le 21.11.1903, il épouse Léonie Clémence Marie Josèphe MOTTE, née le 07.07.1883 à Roubaix , fille d'Albert MOTTE, industriel textile, et de Clémence LEPOUTRE. Edmond est Maire de Bully, administrateur du Crédit Lyonnais et Régent de la Banque de France XIVème Siège du 28.01.1926 à sa mort. Edmond décède le 15.10.1931 à Paris, et ses obsèques ont lieu le 17.10.1931 à 9h30 en l'Eglise Saint-François-Xavier et l'inhumation à Bully. Léonie décède en 1963.

Dont Marguerite Mathilde Marie Josèphe GILLET dite Maguy est née le 02.10.1904 à Lyon (69). Elle épouse Ennemond Marie Anne BIZOT, ingénieur, Membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France.

Le second, Benjamin Lepoutre (1772-1852)

fait aussi de nombreuses campagnes militaires et les termine en 1814 en Espagne. Nommé chevalier de la légion d’honneur en 1815, au camp de Boulogne, il accède au grade de sous-inspecteur aux armées. Il s’installe à Paris avec sa fille naturelle, «fruit de la Calabre” .

Le troisième fils, Louis Lepoutre, né en 1776,

marie sa petite-fille Marie Delerue (1842-1915) avec Henri Prouvost (1836-1960), frère de Charles-Jérôme Prouvost.

La fille unique du député, Catherine Lepoutre (1775-1850) épouse Adolphe Lecomte (1776-1847) :

leur fils, Charles Lecomte (1809-1848), cultivateur aisé à Bousbecque, épouse Sophie Catry (1803-1884) .

Enfin, la plus jeune fille de ces derniers, arrière-petite-fille du député, Marie-Elise Lecomte (1844-1927), épousera un négociant de Tourcoing,  Auguste Leman (1820-1888) . Leur fils, Émile Leman (1869-1957), notaire, épousera Marguerite Trentesaux (1872-1950), arrière-grand-parents d'Eric Plouvier, avocat au barreau de Paris, chargé de mission de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH).

Notes et références : 1.    Histoire de Lille. L’ère des révolutions. Sous la direction de Louis Trenard. Éditions Privat (1991), p. 213. 2.    Florilège des cahiers de doléances du Nord par Philippe Marchand. Bicentenaire de la Révolution. Lille (1989) : Lettre de Wartel 2 avril 1789, p.178. 3.    Le subdélégué de l’intendant Sénac de Meilhan à Hainaut, Archives départementales du Nord, C7189 4.    Député-paysan et fermière de Flandre en 1789. La correspondance des Lepoutre. Centre d’histoire de l’Europe du Nord-Ouest. Université Lille III, 1998 5.    « Je me suis trouvé il y a deux jours assis auprès de lui et de l’archevêque de Bordeaux pendant une grande partie de notre assemblée. Je vous assure que j’avais toute satisfaction à converser avec eux.» (Lettre du 4 août 1789; p.74) 6.    Lettre du 8 mai 1789, ibidem, page 46 7.    Lettre du 24 juillet 1789, ibidem, p. 68 8.    Lettre du 18 juin 1789, ibidem, p. 52 9.    D’une famille de cultivateurs aisés de Reckem, elle apporte une dot en argent de 4650 florins et en nature de 1600 florins soit plus de six ans et demi de salaire pour un ouvrier agricole (sur une base de 20 sols la journée en 1789, « le coût de la révolution » Sédillot, édition Perrin). 10.  Histoire de Lille. L’ère des révolutions. Sous la direction de Louis Trenard. Éditions Privat (1991), p. 223. 11 : C’est ainsi qu’il qualifie Louis XVI, lors de son « évasion et celle de toute sa famille » et son arrestation à Varennes en Argonne (Lettre du 23 juin 1791). 12. Dictionnaire des Constituants. Edna Hindie Lemay. Paris -1989- page 586. Les vieillards étaient choisis par l'administration afin de représenter le peuple dans les cérémonies de la fête. Informations tirées d’un article Wikipedia

François Lepoutre, né le 28 novembre 1811, Roubaix (Nord), décédé le 1er juillet 1873, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), filateur de coton, marié le 5 septembre 1836, Roubaix (Nord), avec Justine Pauline Parent, née le 11 septembre 1814, Roubaix (Nord), décédée le 10 avril 1882, Roubaix (Nord) (à l'âge de 67 ans).

Adolphe-Lepoutre-Pollet

Adolphe-Lepoutre-Pollet

Documents écrits par leur descendant  Marcel Lepoutre-Toulemonde et transmis par Bertrand Dufour

Clémence Lepoutre, née le 21 décembre 1862, décédée le 28 novembre 1936 (73 ans), mariée le 8 octobre 1882, Roubaix,avec Albert Motte, né le 6 décembre 1858, décédé le 27 juillet 1918 (59 ans), président des Mines de Lens.

Raymond Lepoutre, né le 18 décembre 1894, Tourcoing, décédé le 28 mars 1953 (58 ans),  marié le 29 avril 1926, Tourcoing, avec Denise Mathon, fille de André Alfred Mathon 1879-1954 et Marie Pauline Jeanne Masurel 1882-1954.

Denyse Lepoutre, religieuse.

Christiane Lepoutre, mariée en1958, Tourcoing, avec Benoît Doutriaux, arrière petit fils d’André Doutriaux, docteur en droit, avocat au Barreau de Valenciennes, fils de  bâtonnier de l'Ordre des Avocats, membre de la Commission Historique du Nord, fils d’Auguste François Doutriaux, Avocat au Barreau de Valenciennes, bâtonnier de l'Ordre des Avocats, conseiller municipal de Valenciennes,administrateur du Musée de Valenciennes, et de Marie Clémentine Constance Pinta, fils d’Augustin Doutriaux, exploitant de saline.

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Augustin Doutriaux,  Marie Clementine Pinta, Auguste Francois Doutriaux, Andre Doutriaux

Jacqueline Lepoutre, née à Tourcoing , mariée en 1961, Tourcoing, avec Hugues Segard, fils d’André Segard 1892-1973 et Clotilde Butruille 1896-1978.

Dominique Lepoutre, née à Tourcoing , mariéeen 1969, Mouvaux , avec Patrick Lorthiois,

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Maurice Lepoutre, né en 1900,  marié avec Marie Paule du Brusle de Rouvroy, descendante de Jean François du Brusle de Rouvroy, seigneur de Rouvroy et de Terrifossé, co-seigneur de la Motte lez Acheville.

Jeanne Lepoutre, née le 15 mars 1869, Roubaix,décédée le 7 février 1946, Mouvaux  (76 ans).
 mariée le 21 septembre 1887, Roubaix,avec
Auguste Lepoutre, né le 6 mars 1861, Roubaix,décédé le 5 janvier 1932, Roubaix (70 ans), industriel textile (14 enfants).

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Justine Lepoutre, née le 9 août 1842, Roubaix, décédée le 30 juillet 1869, Ems les Bains (26 ans).
 mariée le 11 août 1862, Roubaix, avec
César Pollet, né le 4 février 1838, Roubaix, décédé le 7 novembre 1911, Mouvaux (73 ans), industriel, .

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François Lepoutre, né le 30 mars 1851, Roubaix, décédé le 26 avril 1899, Lierre (Belgique) (48 ans), industriel filateur de coton,  marié le 12 février 1874, Roubaix, avec Jeanne Wibaux,

Joseph Bonami Lepoutre, né le 19 mars 1879, Roubaix, décédé le 18 avril 1947, La Roche Guyon (68 ans), colonel.
 marié   le 14 janvier 1904, Bordeaux, avec
Emilie Bouchard, née le 9 juin 1881, Bordeaux (33), décédée le 8 décembre 1973, la Roche Guyon

Raymond Lepoutre, né le 26 février 1909, décédé le 21 décembre 1969 (60 ans),  marié  le 7 avril 1931 avec Anne Vieillard-Baron, petite fille d’Antoine Vieillard-Baron, notaire à Autun, Chevalier de la Légion d'honneur, chevalier de l'Ordre de St Grégoire le Grand, croix de Guerre 14-18.

Alain Lepoutre, né le 1er novembre 1941, ingénieur de l'armement,  marié  le 11 avril 1964, Courseulles-sur-Mer (14), avec Anne Récopé de Tilly-Blaru, descendante de Fernand Edmond Récopé de Tilly-Blaru, Autorisé à prendre le nom Récopé-Tilly-Blaru par décret du 3 mai 1913. Le nom s'est transformé depuis en Récopé de Tilly-Blaru qui est sa forme régulière.

Blason-de-Tilly-Blaru

Descendants de Jean Lepoutre

Jusqu'à la 7e génération. Base Roglo

Jean Lepoutre, né vers 1520, Halluin, décédé avant juin 1567, censier des Mazures à Wattrelos.
Marié en 1550 avec Antoinette des Tailleurs, née en 1520, décédée, dont

  • Guillaume Lepoutre.
  • Jean Lepoutre, né vers 1550, décédé avant 1619, censier des Mazures à Wattrelos.
    Marié avec Blaisette Wibert, décédée entre 1612 et 1619, dont
    • Antoine Lepoutre, né en 1600, décédé avant novembre 1660.
      Marié avec Anne Mullier, décédée le 15 novembre 1660, dont
      • Jean Lepoutre, né en 1630, décédé en 1692 (à l'âge de 62 ans), censier desWattines à Linselles 1687-1696, puis à Wervicq.
        Marié en 1659, Mouscron, avec Marie de Le Becque, née le 15 août 1638, Roubaix, décédée le 1er avril 1704, Roubaix (à l'âge de 65 ans), dont
        • Marguerite Lepoutre, née le 26 mai 1665, Wattrelos (Nord), décédée le 3 février 1748, Wattrelos (Nord) (à l'âge de 82 ans).
          Mariée avec Jean Mullier, né le 14 novembre 1661, Roubaix (Nord), ... Mariée le 22 mai 1693, Wattrelos (Nord), avec Liévin de Bisschop, né le 17 octobre 1668, Wattrelos (59), décédé le 23 juillet 1732, Tourcoing, Nord (à l'âge de 63 ans).
        • Jean-Baptiste Lepoutre, né le 21 août 1672, Wattrelos, décédé le 16 mai 1751, Wattrelos (à l'âge de 78 ans).
          Marié le 7 février 1692, Wattrelos, avec Marie Anne des Reumaux, née le 22 février 1669, Wattrelos, Nord, décédée le 27 octobre 1709, Wattrelos, Nord (à l'âge de 40 ans), dont
          • Jean Baptiste Lepoutre, né le 10 janvier 1693, Wattrelos, décédé le 13 mai 1747, Bousbecque (à l'âge de 54 ans).
            Marié le 26 février 1715, Wattrelos (59), avec Anne Marie Lefebvre, née le 1er juillet 1696, Wattrelos, décédée, dont
            • Jean Baptiste Lepoutre, né le 18 janvier 1722, Wattrelos (59), décédé le 2 avril 1792, Wattrelos (59) (à l'âge de 70 ans), scieur de bois.
              Marié le 17 août 1748, Wattrelos (59), avec Constance Joseph Lampe, née le 9 janvier 1720, Wattrelos (59), décédée le 4 octobre 1804, Wattrelos (59) (à l'âge de 84 ans), dont
              • Anne Marie Françoise Lepoutre, née le 18 mai 1749, Wattrelos, décédée.
              • Amélie Joseph Lepoutre, née le 11 février 1762, Wattrelos, décédée, Estaimpuis.
              • Pacifique Joseph Lepoutre, né le 28 septembre 1763, Wattrelos (Nord), décédé le 1er février 1842, Wattrelos (Nord) (à l'âge de 78 ans), journalier.
                Marié le 6 juillet 1790, Wattrelos (59, Nord), avec Marie-Thérèse Fourlinnie, née le 19 mars 1760, Wattrelos (59, Nord), décédée le 30 avril 1791, Wattrelos (59, Nord) (à l'âge de 31 ans).
                Marié le 25 octobre 1791, Wattrelos (59, Nord), avec Anne Françoise Catrice, née le 31 mars 1762, Lys-lez-Lannoy (59, Nord), décédée le 19 janvier 1831, Wattrelos (59, Nord) (à l'âge de 68 ans).
              • Louis François Joseph Lepoutre.
                Marié vers 1784, Wattrelos (59, Nord), avec Marie Rose Joseph Belquin.
            • Louis Joseph Lepoutre.
              Marié en 1756, Lannoy (59, Nord), avec Marie Fleurence Poulain.
          • Pierre Lepoutre, né le 1er août 1695, Wattrelos, Nord, décédé.
            Marié en 1715, Roubaix (59, Nord), avec Marie-Barbe Beusquart, née le 12 décembre 1680, Wattrelos, décédée, dont
            • Pierre-Antoine Lepoutre, né le 16 mars 1728, Mouscron, BE, décédé le 23 juin 1794, Herseaux, BE (à l'âge de 66 ans).
              Marié le 15 avril 1749, Wattrelos, avec Marie-Jeanne Lefebvre, dont
              • Marie Barbe Lepoutre, née le 9 avril 1750, Wattrelos, décédée le 28 juin 1804, Wattrelos (à l'âge de 54 ans).
                Mariée le 25 novembre 1783, Wattrelos, avec Jean Baptiste Lepers, né, Rekkem, décédé le 15 septembre 1807.

Marié avec Philippine Françoise Hespel, née en 1726, décédée, dont

              • Marie-Flore Lepoutre, née le 9 septembre 1758, Wattrelos (59), décédée.
                Mariée avec Louis-Joseph Meurisse, né le 1er avril 1748, Wattrelos (59), décédé le 30 avril 1816, Wattrelos (59) (à l'âge de 68 ans).

Marié le 20 juin 1760, Herseaux, avec Marie-Thérèse Ramon, née en 1724, Wattrelos, décédée, Herseaux, dont

              • Pierre Antoine Lepoutre, né le 8 juin 1768, Herseaux, Belgique, décédé.
                Marié avec Marie Caroline Bettremieux, née le 22 juillet 1770, Wattrelos (59), décédée.
          • Jeanne Lepoutre, née le 23 septembre 1700, Wattrelos, décédée.
        • Louis François Lepoutre, né le 13 mars 1675, Wattrelos, Nord, décédé en 1737 (à l'âge de 62 ans), échevin à Wattrelos.
          Marié le 9 juin 1697, Roubaix, Nord, avec Marguerite Jeanne Le Pers, née le 24 octobre 1675, Roubaix, Nord, décédée le 11 août 1746, Wattrelos, Nord (à l'âge de 70 ans), dont
          • Marie-Françoise Lepoutre, née le 10 décembre 1702, Roubaix, décédée le 6 avril 1771, Marcq en Baroeul (à l'âge de 68 ans).
            Mariée avec Hyacinthe Joseph de Le Ruelle, né le 12 décembre 1698, Halluin, Nord, décédé le 26 janvier 1764, Marcq en Baroeul, Nord (à l'âge de 65 ans), censier à Halluin, ...
          • Louis Joseph Lepoutre, né en 1711 ou 1705, Wattrelos, Nord, décédé en 1779, Wattrelos, Nord.
            Marié le 28 octobre 1737, Tourcoing, Nord, avec Marie Françoise Selosse, née en 1707, Roncq, Nord, décédée, dont
            • Marie Josephe Lepoutre, décédée en 1814.
              Mariée en 1765 avec Isidore Scol, né en 1733, décédé en 1806 (à l'âge de 73 ans), ...
            • Angélique Lepoutre, née le 9 novembre 1749, Wattrelos, Nord, décédée le 9 novembre 1808, Wattrelos, Nord (à l'âge de 59 ans).
              Mariée le 26 septembre 1769, Wattrelos, Nord, avec Pierre Spriet, né le 10 décembre 1745, Wattrelos, Nord, décédé le 3 juin 1785, Wattrelos, Nord (à l'âge de 39 ans), ...
      • Michel Lepoutre, né en 1631, décédé en 1691 (à l'âge de 60 ans).
  • Josse Lepoutre, né en 1560, Halluin (Nord), décédé après 1608, Halluin (Nord), censier des Pellegrins.
    Marié avec Catherine de Le Becque, née le 2 janvier 1559, Halluin (Nord), décédée après 2 janvier 1602, Halluin (Nord), filatière, dont
    • Jeanne Lepoutre, née vers 1590, décédée en 1665 (à l'âge de peut-être 75 ans).
      Mariée avec Gaspard Dumortier, né vers 1577, Neuville en Ferrain, Nord, décédé en 1645 (à l'âge de peut-être 68 ans), ...
    • Jean Lepoutre, né vers 1590, décédé le 19 juillet 1649, Halluin (à l'âge de peut-être 59 ans), laboureur.
      Marié avant 1610, Halluin, avec Catherine des Reumaux, née vers 1590, Halluin, Nord, décédée après 1649, Canterbury, Kent, Grande Bretagne, dont
      • Jean Lepoutre, décédé entre 1704 et 1721.
      • Josse Lepoutre, né le 24 avril 1612, Halluin, décédé le 31 mars 1681, Linselles (à l'âge de 68 ans), censier des Wattines à Linselles (1659-1679).
        Marié avant 1635, Wervicq, avec Catherine Claies, née le 18 décembre 1616, Werwick (Belgique), décédée le 2 avril 1697, Linselles (à l'âge de 80 ans), dont
        • Jean Lepoutre.
        • Marie Catherine Lepoutre, née le 19 septembre 1648, Bondues, décédée en 1704 (à l'âge de 56 ans).
          Mariée avant 1676 avec Pierre Delescluse, né le 5 avril 1649, Linselles, décédé après 1704.
        • Josse Lepoutre, né le 10 décembre 1652, Halluin, décédé le 7 mai 1726, Linselles (à l'âge de 73 ans), censier des Robarts à Bousebecque en 1684 puis des Wattines à Linselles de 1705 à 1721.
          Marié le 14 octobre 1679, Linselles, avec Elisabeth Delevoye, née en 1655, Bondues, décédée le 21 février 1730, Linselles (à l'âge de 75 ans), dont
          • Josse Lepoutre, né le 9 novembre 1679, Linselles, décédé le 4 janvier 1725 (à l'âge de 45 ans), censier des Robarts à Bousbecque.
            Marié en 1707 avec Marie Antoinette Delobel.
            Marié le 25 février 1710, Wambrechies, avec Bonne van Damme, née en 1685, Wambrechies, Nord, décédée le 10 novembre 1761, Bousbeque (à l'âge de 76 ans), dont
            • Constantin Lepoutre, né le 20 décembre 1715, Bousebeque, décédé le 16 juin 1763, Bousebeque (à l'âge de 47 ans), laboureur.
              Marié le 10 octobre 1747, Bousebeque, avec Marie Françoise Courouble, née le 21 septembre 1724, Bousebecque, décédée le 15 mai 1761, Bousebecque (à l'âge de 36 ans), dont
              • Marie Françoise Lepoutre, née le 5 janvier 1746, Bousbecque, décédée le 22 septembre 1752, Bousbecque (à l'âge de 6 ans).
              • Constantin Lepoutre, né le 3 avril 1749, Bousbecque, décédé le 28 septembre 1752, Bousbecque (à l'âge de 3 ans).
              • Joachim Lepoutre, né le 12 février 1751, Bousbecque, décédé le 23 novembre 1761, Bousbecque (à l'âge de 10 ans).
              • Constantin Lepoutre, né le 12 novembre 1753, Bousbecque, décédé le 16 novembre 1792, Bousbecque (à l'âge de 39 ans), censier des Robarts à Bousebecque en 1779-1781.
                Marié le 11 juin 1773, Linselles, Nord, avec Catherine Dupont, née le 19 novembre 1750, Linselles, Nord, décédée le 5 septembre 1803, Roncq, Nord (à l'âge de 52 ans).
              • Prosper Lepoutre, né le 22 octobre 1754, Bousebeque, décédé le 28 février 1824, Tourcoing (à l'âge de 69 ans), maire de Tourcoing de 1801 à 1808.
                Marié le 28 août 1781 avec Angélique Richard, née le 13 septembre 1756, Tourcoing, décédée le 21 mai 1813, Tourcoing (à l'âge de 56 ans).
              • Angélique Lepoutre, née le 11 octobre 1756, Bousbecque, décédée.
              • Louis François Lepoutre, né le 2 décembre 1758, Bousebeque, décédé le 12 novembre 1826, Bousebeque (à l'âge de 67 ans).
                Marié en 1785, Halluin, avec Albertine Lepers, née en 1756, Halluin, décédée en 1833, Bousbecque (à l'âge de 77 ans).
              • Félix Lepoutre, né le 11 mai 1761, Bousbecque, décédé.
              • Marie Françoise Lepoutre, née le 11 mai 1761, Bousbecque, décédée le 24 mai 1761, Bousbecque (à l'âge de 13 jours).
            • Marie-Jeanne Lepoutre, née vers 1719, décédée.
              Mariée avec Jean Baptiste du Quesnois, né vers 1712, décédé.
            • Antoine Joseph Lepoutre, né le 20 avril 1721, Bousbeque, décédé.
              Marié en 1729, Wervik, avec Catherine van Damme, décédée en 1741, Wervik.
            • Angélique Lepoutre, née le 22 janvier 1723, Bousbeque, décédée.
              Mariée avec Charles Libert, né en 1719, décédé.
          • Constantin Lepoutre, né le 28 novembre 1701, Bousebecque, décédé le 15 octobre 1773, Linselles (à l'âge de 71 ans), censier des Wattines à Linselles de 1727 à 1748, fermier, échevin de Linselles de 1750 à 1756.
            Marié avec Catherine Destombes, née en 1702, Linselles, décédée le 13 juin 1760, Linselles (à l'âge de 58 ans), dont
            • Pierre François Lepoutre, né le 5 octobre 1735, décédé le 18 juillet 1801 (à l'âge de 65 ans).
              Marié le 3 mai 1770, Linselles, avec Angélique Delputte, née en 1750, décédée le 23 mars 1794 (à l'âge de 44 ans), dont
              • Josse Benjamin Lepoutre, né le 8 novembre 1772, Linselles, décédé en 1852 (à l'âge de 80 ans).
              • Pierre François Lepoutre, né le 30 août 1773, décédé le 1er juillet 1821 (à l'âge de 47 ans).
                Marié avec Marie Clémentine Roussel, née le 21 juillet 1784, Roubaix, décédée le 27 juin 1858, Roubaix (à l'âge de 73 ans).
              • Catherine Françoise Lepoutre, née le 19 février 1775, Linselles (59), décédée le 2 juillet 1860, Bousbecque (59) (à l'âge de 85 ans).
                Mariée le 18 juillet 1804, Linselles (59), avec Charles Louis Joseph Lecomte, né le 9 août 1776, Bousbecque (59), décédé le 27 février 1847, Bousbecque (59) (à l'âge de 70 ans).
              • Louis Joseph Lepoutre, né en 1776, Linselles, décédé en 1844 (à l'âge de 68 ans).
                Marié le 3 mai 1805, Roubaix, avec Lucie de Cottignies, née en 1773, Roubaix, Nord, décédée en 1844 (à l'âge de 71 ans).
        • Marguerite Lepoutre, née le 17 septembre 1655, Linselles, décédée le 9 novembre 1706, Wervick (à l'âge de 51 ans).
          Mariée en 1684, Linselles, avec Guillaume Leroux, né en 1659, Bondues, décédé le 15 janvier 1741, Wervick (à l'âge de 82 ans).
        • Marie Jeanne Lepoutre, née vers 1656, décédée.
          Mariée le 12 janvier 1678, Linselles, avec Charles Libert, né le 11 avril 1653, Tourcoing, décédé le 22 avril 1690, Halluin (à l'âge de 37 ans), censier de Ritevele puis du Pellegrin à Halluin, ... Mariée le 13 novembre 1690, Halluin, avec Albert Leroux, censier du Pellegrin à Halluin.
        • Pétronille Lepoutre, née en 1662, Linselles, baptisée le 27 octobre 1662, Linselles, décédée.
        • Vincent Lepoutre.
          Marié le 25 février 1677, Linselles, avec Marie Delevoye, décédée en 1707, Zonnefort.
      • Jeanne Lepoutre.
        Mariée le 6 juillet 1637, Canterbury (GB), avec Jacques Leclercq, né, La Gorgue.
      • Catherine Lepoutre.
        Mariée le 26 janvier 1637, Canterbury (GB), avec Jacques Deraet, né, Neuve Eglise.
      • Mathieu Lepoutre.
  • Marie Lepoutre, née en 1560, décédée.
    Mariée avec Gérard Clerbault.

III : Lignée des Carlos Lepoutre

Auguste Lepoutre &
Marie Thérèse Lambelin
|
Charles Lepoutre &
Pauline Loridant
|
Carlos Lepoutre &

Lepoutre-Carlos
Marie Henriette Vienne 1887-1963
|
Charles Lepoutre, Père jésuite,

François Lepoutre  marié  avec Anne-Gaëlle de Kerimel de Kerveno, descendant d’Yves Louis Joseph de Kerimel de Kerveno, Chevalier de saint Louis, Capitaine de frégate, et de François Roger de Kerimel de Kerveno, Ecrivain ordinaire de la marine au XVIII° siècle.

 

 


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