Flandres :
Une étude des familles Lepoutre de la
région, qui commence à 1520, a été écrite par Monsieur Robert Lepoutre du Groupement
Généalogique du Nord. Une
importante étude est faite par Alban Lepoutre que nous remerçions.
« 1573 : Premier registre paroissial
de l’église Saint Christophe. 1622 : Une Lepoutre, sans prénom, religieuse
de Notre-Dame-des-Anges. Un Lepoutre sous le pavement de Saint Christophe de
Tourcoing. An XI, Prosper Lepoutre, maire de Tourcoing, conseiller de 1806 à
1823. 1827-32-33, « dans le palmarès du collège de Tourcoing ».
Jean-Christophe
« Cornille
Lepoutre est cité à Linselles en 1530, Antoine Lepoutre et son épouse Willemine
de Leval firent une fondation à Linselles le 29 novembre 1550. Josse Lepoutre
habitait Linselle en 1660, Gilles Lepoutre en 1700, Constantin Lepoutre en
1730, André Lepoutre donne en 1730 à l’église une rente de 300 livres. c.
Linselles GG 73, 80, 86, 110, 75, 49, 78 ; Halluin GG 18, 35 ; Nord
33H66) ». Comte de Puymège : les vieux noms de France.
Les deux députés appartiennent à deux lignées différentes. Elles seront réunies par le mariage de leurs descendants, Jeanne et Auguste Lepoutre, homonymes sans parenté connue. (Jeanne Lepoutre est une descendante du premier député, Auguste Lepoutre est fils du second).
I : Descendance Augustin Lepoutre
(1791-1845) :
Jean Lepoutre
1570 &
|
Jacques Lepoutre
1595 &
|
Jacques Lepoutre
1620-1687 &
Michelle Laignel
1620
|
Pierre Lepoutre
1640-1722
&1674
Jeanne Leblanc
1649-1722
|
Antoine François
Lepoutre 1676-1754
&
Marie Jeanne
Desmarescq 1680
|
Antoine François
Lepoutre 1708-1788
&
Angélique Brasme
1725-1773
|
Antoine François
Lepoutre 1757-1806
&1783
Marie Augustine
Lecocq 1760-1835
|
Augustin
Lepoutre 1791-1845
Médecin officier des armées de Napoléon Ier
&1822
Eléonore Flavie
Lesage 1801-1886
|
Auguste Lepoutre
1825-1903
Fabricant de tissu, député du Nord
(1885-1889)
Député du Nord&1857
Euphrosine
Barbillon 1835-1903
|
D’où les branches :
Branche ainée : les Auguste Lepoutre
Augustin Lepoutre (1791-1845),
médecin officier des
armées de Napoléon ;
dont Auguste I-Louis Lepoutre,
1825-1903,
Industriel; député du Nord de 1885 à 1889,
Photo Jean Pierre LEPOUTRE
Dont Auguste II Lepoutre (1861-1932)
époux de Jeanne Lepoutre
et Et Louis Lepoutre (1862-1935), Filature, tissage et usine
de teinturerie Louis Lepoutre et Cie à Tourcoing Catégorie : Filature,
tissage, usine de teinturerie aire
d'étude : Nord lieu-dit : Bourgogne (Quartier de la) adresse : Pierre-Curie
(chaussée) 156 destinations successives : magasin de commerce
parties constituantes : atelier de réparation ; atelier de fabrication ;
magasin industriel ; cheminée d'usine ; conciergerie ; cour ; réservoir
industriel ; logement d'ouvriers ; puits époque de construction : 1er quart 20e
siècle
année : 1923 auteur(s) : Forest Georges (architecte) historique : Érigée de
1921 à 1923 sur les plans de l' architecte Georges Forest, l' usine textile
Louis Lepoutre et Cie, dont le siège social se situe 33 rue des Lignes à
Roubaix, est une usine à intégration verticale puisqu' elle réalise le
traitement complet de la laine (peignage, filature, tissage et enfin la
teinture et l' apprêt) à l' exception de la phase de lavage de la laine brute.
En 1971, l’établissement Lepoutre transfère sur ce site les activités de
teinturerie jusqu' alors réalisées dans son usine rue Emile Moreau à Roubaix.
L’activité cesse dans les années 1980. L’usine, actuellement occupée par
diverses structures commerciales, notamment l’entreprise de vente par
correspondance La Blanche Porte, est protégée au titre des Monuments
Historique.
Un puits est foncé en 1923 à une profondeur de 188 m. La consommation d’eau
passe de 30.000 m3 à 180.000 m3 en 1971. description : L’atelier de fabrication
(filature) possède quatre niveaux éclairés de large baies renforcées de meneaux
métallique. La tour hors-oeuvre qui lui est accolée abrite un escalier
distribuant les 3 étages de la filature. Elle est surmontée d’un réservoir à
eau. Tous les bâtiments sont en brique. Ils sont décorés de motifs géométriques
en brique vernissée blanche. gros-oeuvre : brique couverture (matériau) : tuile
mécanique étages : 3 étages carrés
couvrement : charpente métallique apparente couverture (type) : toit à longs
pans ; croupe ; shed ; terrasse
escaliers : escalier hors-oeuvre ; en maçonnerie ; monte-charge propriété
privée date protection MH : 2000/05/21 : inscrit MH type d'étude :
patrimoine industriel date d'enquête : 1997 rédacteur(s) : Ramette
Jean-Marc
N° notice : IA59000260 (c) Inventaire général, 1997 Dossier consultable :
service régional de l'inventaire Nord-Pas-de-Calais$Hôtel Scrive - 1, Rue du
Lombard 59800 LILLE - 03.20.06.87.58
The next large enterprise to come to
Woonsocket was the Lafayette Worsted Company - the first French spinning
company in Woonsocket. Lafayette Worsted was founded in 1899 by Auguste
Lepoutre et Cie of Roubaix, France, an old established textile company. Its
President was Auguste Lepoutre. Its Vice President was Louis Lepoutre. Both
were residents of Roubaix, France and never permanently lived in Woonsocket.
The company built a large mill complex on Hamlet Avenue near the Blackstone
River that spun wool using the "french" process. The Beaux Arts
office buildings built by the company at 134 and 150 Hamlet Avenue are unique
to Rhode Island. By 1910, Lafayette Worsted employed over 500 people. By 1936,
Auguste and Louis had died and their heirs decided to divide the vast estate.
In Woonsocket, the Lafayette Worsted Company was retained by Auguste's heirs. A
new company, the Argonne, was formed by Louis' heirs. The Argonne Company
received the newest mill building, now occupied by the Miller Electric
Company. Both companies operated in Woonsocket
until the 1950's.
Les Lepoutre ont
habité puis racheté l’hôtel Amédée
Prouvost puis Lepoutre
à Roubaix, classé Monument Historique par arrêté du 30 avril 1999, construit
vers 1880 par Amédée Prouvost-Yon, couramment appele Hôtel Auguste
Lepoutre à qui il a été loué à partir de 1902. Catégorie : Hôtel, commissariat
de police adresse : Nations-Unies (avenue des) 301 éléments protégés MH :
élévation ; salon ; escalier ; décor intérieur époque de construction : 2e
moitié 19e siècle historique : Cet hôtel, construit par monsieur et madame
Amédée Prouvost-Yon vers 1880, a été loué à Auguste Lepoutre à partir de 1902.
A partir de 1940 environ, le commissariat de police s’y est installé. Il s’agit
d' un hôtel d' industriel, entre cour et jardin, avec ses écuries, dont les
dispositions sont encore bien conservées. Au rez-de-chaussée, trois salons côté
jardin conservent des décors restés dans leur état initial, notamment des
cheminées et boiseries moulurées. A l' étage, au bout du palier, existait une
chapelle privée. décor : menuiserie propriété d'un établissement public
date protection MH : 1999/04/30 : inscrit MH Façade et toiture sur l'
avenue des Nations-Unies ; façades et toitures sur la cour ; façade et toiture
sur le jardin ; les trois salons du rez-de-chaussée donnant sur le jardin ; la
cage d' escalier, y compris l' escalier (cad. BR 21, 22) : inscription par
arrêté du 30 avril 1999 site protégé : abords d'un monument historique type
d'étude : recensement immeubles MH N° notice : PA59000042 © Monuments
historiques, 1999
Xavier Lepoutre,
Vice-Président de la Société d'Emulation de Roubaix : « On n’a jamais
retrouvé le permis de construire de construire de cet hôtel, pas davantage le
nom de son architecte. C’est l’industriel Amédée Prouvost qui l’a fait édifié
au 36, de la rue Pellart (aujourd’hui avenue des Nations-Unies).
C’est
en 1868
qu’Amédée Prouvost, créateur en 1851 du
Peignage Amédée Prouvost et Compagnie,
déménage du 1 Grande Place au 36 de la rue Pellart. Ce
déménagement est très
certainement en rapport avec les travaux d’agrandissement de la
Grande Place
qui entraînent la démolition d’un certain nombre
d’habitations. Nous n’avons
pas retrouvé le permis de construire du 36 rue Pellart mais il
est presque
certain qu’il a été édifié par
Amédée Prouvost lui-même. Seule a été
retrouvée
une demande de raccordement à l’aqueduc municipal en date
du 19 avril 1872. Cet
hôtel particulier est bâti entre cour et jardin. En front
à rue s’élève un
bâtiment à un seul étage réservé aux
communs. Un grand porche dont l’aspect a dû être modifié permet d’accéder à la
cour. L’imposte sur la cour de ce passage est orné d’un beau fer forgé. Arrivé
dans la cour, la façade principale se dresse devant nous. Le perron
semi-circulaire est garni de balustres, quatre colonnes monolithes supportent
une saillie de la façade, elle aussi semi-circulaire, percée de trois baies
séparées par des pilastres. Chaque baie est surmontée par un motif de stuc. De
chaque côté de cette avancée, la façade est rythmée par deux travées de
fenêtres. Au-dessus du premier étage, le comble est garni de lucarnes. Le
bâtiment central se prolonge légèrement par deux petites ailes en retour de
chaque côté de la cour. Sur le côté gauche, une galerie ouverte au
rez-de-chaussée assure la liaison avec le bâtiment front à rue.
Un
oratoire au
premier étage: A l’arrière et sur le
côté droit s’étend le jardin, bien
rétréci
ces dernières années par la construction d’une
résidence d’étudiants. A
l’intérieur, au rez-de-chaussée, un grand hall
permet d’accéder au fumoir et
aux différents salons qui donnent sur le jardin. A
l’extrémité du hall s’élève
un escalier qui permet de gagner le premier étage. Là, un
autre hall dessert
les chambres. Au fond, s’ouvre un oratoire. C’est dans cet
hôtel que meurt
Amédée Prouvost le 11 décembre 1885, ce sera sa
veuve née Joséphine Yon qui
l’habitera ensuite jusqu’à son propre
décès en 1902. Puis l’hôtel est loué
à
Monsieur et Madame Auguste Lepoutre dont les usines
s’étendent en face. Après
la première guerre mondiale, il est acheté par la «
Société Immobilière des
fils d’Auguste Lepoutre». Après la seconde guerre
mondiale, l’hôtel est
transformé en commissariat de police jusqu’à son
déménagement pour le boulevard
de Belfort. Il sera ensuite occupé quelques années par
une annexe du lycée
Saint Martin. Depuis 1993, c’est l’A.R.A. (Ecole de musique
de rock) qui en a pris
possession.
Protégé par les
Monuments historiques : A côté, le numéro 34 a été bâti en 1872 par
monsieur Henri Lestienne, époux d’Antoinette Prouvost. C’est un hôtel en front
à rue qui s’ouvre par une grande porte cochère. Cette construction s’imbrique
dans l’hôtel d’Amédée Prouvost, d’ailleurs les deux cours communiquent. Au fond
de la cour du numéro 34 s’élève un charmant pavillon de jardin. Ce numéro 34
sera habité en 1885 par Monsieur et Madame Wibaux-Motte, puis, quelques années
plus tard, par Edouard Prouvost qui l’occupe. A partir de 1910, le syndicat des
peigneurs de laine s’y installe jusque dans les années soixante. Pour en
revenir au n° 36, cet hôtel est un des rares exemples d’hôtel particulier entre
cour et jardin bâti sur Roubaix. Il se devait d’être conservé dans son
intégralité. D’ailleurs, en 1997, la COREPHAE avait reconnu l’intérêt
architectural de cet hôtel en acceptant de le protéger par une inscription à
l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques car ce bâtiment est : « un
exemple intéressant d’hôtel d’industriel entre cour et jardin, ayant conservé
des dispositions intérieures et décoratives originales… ».
leur frère Auguste
Lepoutre 1825-1903, Industriel; député du Nord
Auguste
II eut 14 enfants (qui refusa de fabriquer du tissus aux Allemands et fut déporté
à Gustrow en 1915 puis Holtzminden en 1916)
eut 12 enfants ( Auguste 1888-1959, Marcel Adolphe 1890-1977, Jeanne
Clémence 189, Agnès Marie 1892-1985,
Jacques 1893, Suzanne 1896-1978,Thérèse,Emile 1901,Lucien 1903,Germaine
1905, Fernand 1908-1981, Marthe 1909-1944). Emile Lepoutre épousa Anne Marie
Toulemonde (née en 1903, décédée en 1993), ses parents habitaient boulevard de
Paris à Roubaix) dont 12 enfants : Jean Pierre, auteur d'un film ayant pour titre : "la famille Lepoutre de
Néandertal à nos jours". Ce film a été projeté en octobre 2010 lors d'une
réunion de famille de 400 descendants d'Emile Lepoutre.
Voici leur demeure à Roubaix, rue Mimerel, la famille réunie
devant la propriété de Lespinasse dasn le Poitou.
Château de Lespinasse dans la Vienne
Photos Jean Pierre LEPOUTRE
Leur deux fils ainés,
Emile (1923-2011) et Bernard sont engagés dans la Résistance. Emile rejoindra
la 2° DB avec le Général Leclerc et Bernard
est largué en Hollande derrière les lignes allemandes. Guy et Charles seront
mobilisés pendant deux ans pendant la guerre d’Algérie.
Il eut aussi Auguste
III Lepoutre (1888-1959)
Simone Prouvost
Auguste Lepoutre
Bénédictions des eaux de la lys par le maire Ernoult-Bayart et
le sénateur Mimerel
Auguste Lepoutre-Prouvost et sa soeur religieuse en 1927
Les enfants:
Auguste, marié avec Marguerite
Prouvost,
Marc, marié avec Françoise
Derville,
Philippe, marié avec Agnès Despretz,
Henry, marié avec Thérèse Despretz,
Hugues, avec Lucie Heidsieck,
Rémi, marié avec Thérèse Roquette,
Francis, né en 1921, marié avec Suzanne Sander,
Luc, marié avec Sabine
Réquillart,
Edmond, avec Myriam Heidsieck,
Didier, marié avec Anne Sander,
Emmanuel, marié avec Edith Wattel,
Pol, marié avec Monique Sander,
Base Roglo
Dont Auguste IV Lepoutre
épouse Marguerite Prouvost (1918-) fille d’Edmond et Marguerite Pauline Pollet
dont Auguste V Lepoutre, marié avec Elisabeth
Trouche,
dont Auguste-Aymeric Lepoutre.
Marcel Lepoutre, né le 2
juillet 1913, Roubaix,industriel,
marié avec Françoise Toulemonde,
née le 10 avril 1918, Lausanne (Suisse), décédée le 26 juin 2009, Roubaix,inhumée
le 30 juin 2009, Roubaix (91 ans). »
« On se souvient
aussi de Marcel Lepoutre pour sa publication, Témoignage d'un vieux Roubaisien,
il y a une dizaine d'années. L'homme y racontait son enfance et, au-delà, toute
une époque, faite de succès industriel autour du textile mais aussi de lutte
des classes. D'ailleurs, Marcel Lepoutre avait alors été vivement critiqué par
Emile Duhamel, communiste roubaisien, qui avait pris le récit pour une
véritable provocation. L'auteur avait en revanche trouvé le soutien d'un ancien
employé, devenu maire de Leers, Gérard Willocq, qui avait vanté « le sens
de la famille, celui de la parole donnée et du devoir », de Marcel
Lepoutre.
Notre consoeur Brigitte Lemery avait rencontré Marcel Lepoutre en 2000, et écrivait à son sujet, à l'époque : « C'est l'un de ces industriels, aristocrates non par le sang mais par la réussite économique tissée au fil de générations dévouées à la fois au textile et à une ville, Roubaix. »Marcel Lepoutre reconnaissait « avoir vécu dans le mythe de l'emploi durable », mais confiait avec malice cette analyse, toujours d'actualité : « On disait autrefois que les patrons s'enrichissaient sur le dos de leurs ouvriers, mais que peut-on dire de ceux d'aujourd'hui ? » À sa famille, à ses proches, « La Voix du Nord » présente ses sincères condoléances. W. H. Les funérailles auront lieu ce matin, à 10 h 30, à l'église Saint-Martin de Roubaix.«
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France
Agnès Lepoutre, née
en 1917, décédée en 1996, La Madeleine (79 ans), religieuse de la Congrégation du
Saint Enfant Jésus (Saint-Maur).
Gérard Lepoutre, né le 15 novembre 1919,
Roubaix,abbé, recteur de la Faculté Catholique.
Gérard Lepoutre.
Il y a deux Robert Lepoutre prêtres :
l'oncle et le neveu: Robert Lepoutre, né
en 1921, abbé, frère de Marcel Lepoutre-Ernoult
( illustration ci-dessous).
Véronique
Lepoutre, mariée avec Arnaud
d'Irumberry de Salaberry,
L’abbé Lepoutre, ancien aumônier du régiment Normandie-Niémen d'Indochine.
L'aumônier Lepoutre et Penzini,
au fond : De la Salle et de St Marceau. Mai
45 ; Archives Deschepper
MM. les chanoines Lestienne et Lepoutre, secrétaires à l'évêché de
Lille et représentant S. Em. le cardinal Liénart
Bertrand
Lepoutre, né à Roubaix , décédé à Hem (51 ans),
mariéen 1970, Vaumain (60, Oise), avec Brigitte
Leclercq, née le 23 juin 1942,
Perros-Guirec (22, Côtes-d'Armor),
Grégoire
Lepoutre, né à Roubaix , marié en 1997,
Lima (Pérou), avec Ana-Maria
Egusquiza,
Rhode
Island's connection to France and French culture dates to 1524 when French
explorer Giovanni de Verrazano explored the area around Block Island and
Newport. By the end of the seventeenth century, French colonies in the new
world extended from the St. Lawrence River to the mouth of the Mississippi
River. These colonies prospered by trading timber, furs and fish. After the
English defeated the French in the French-Indian War in 1763, "'la
survivance" - the perpetuation of French language and culture - became a
major priority for the French population in the new world.
Woonsocket had its first contact with
French culture in the late eighteenth century when the Ballous and Tourtellots,
French Huguenot families, settled in the area. The Ballous, especially Dexter and George, were pioneers in Woonsocket's textile
industry. As the textile industry in Woonsocket grew, so did the need for mill
workers. The first French-Canadian families were recruited from Quebec to work
in the mills of Woonsocket in the 1840's. Once started, this migration would
continue for almost a century.
The life of the French-Canadians in
Quebec was largely agrarian. It was a system where each household grew,
produced or bartered for everything the family needed to survive. As the
population grew and family farms could no longer support succeeding
generations, many left behind this self-sufficient life style for one based on
wage labor in the mills. Eventually, one third of Quebec's population left
Canada for mill villages in New England where they gathered in close-knit
ethnic communities. By 1900, sixty percent of Woonsocket's population was
French-Canadian and Woonsocket was the most French city in the United States.
In Woonsocket, these immigrants were
textile workers instead of farmers, but everything else remained the same.
French was the language that they spoke and life centered on family and the
Roman Catholic Church. The first French-Canadian parish in Woonsocket was
"Precieux Sang" - Precious Blood Church - established 1872. Eventually,
Woonsocket had five French-Canadian parishes - Precious Blood, St. Anne, St.
Louis, Our Lady of Victories and Holy Family. Through the church,
French-Canadian heritage and traditions were passed down to succeeding
generations and "la survivance" thrived in Woonsocket.
The French-Canadian focus on spiritual
rather than material wealth was a godsend for mill owners. Even in the best
times, life in the mills was difficult and unhealthy. The workday was long. The
air was full of flying lint particles that often caused respiratory disease. It
was cold and drafty in winter, hot and humid in summer; dirty, noisy, and
uncomfortable at all times. While labor strife was common in textile cities
across New England at the turn of the century, Woonsocket remained relatively
calm. It was not until the 1930's with the collapse of the area's cotton
industry and the arrival of skilled trade unionists from Belgium that labor unions became and active force in the
community. Even then, these workers continued to define themselves first as
French-Canadians, and second as industrial workers in American society.
Today, French-Canadians are still the
largest ethnic group in Woonsocket and the city is proud of its French-Canadian
heritage.
This page utilizes information from:
Steeples
and Smokestacks - A Collection of Essays on the Franco-American Experience in
New England edited by Claire Quintal and published by the
Institute Francais, Worcester, 1996.
A History
of Rhode Island Working People edited by Paul Buhle, Scott Molloy, and
Gail Sansbury and published by Regine Printing Co., Providence, 1983.
Triomphe
et Tragedie: A Guide to French, French Canadian and French-Huguenot Sites in
Woonsocket written and published by Robert Bellerose,
Slatersville, RI.
Woonsocket - Highlights of History
1800-1976 written by Alton Pickering Thomas, MD
and published by the Woonsocket Opera House Society in 1973.
Lafayette Mills (The mill in the back later become part of the Argonne
Company) Hamlet Avenue
The President of Riverside Worsted from
1935 until it ceased operation in 1952 was Eugene Bonte. Bonte and his family
moved to Woonsocket from France in 1928. When Riverside Worsted closed in 1952,
Bonte purchased the assets and reopened the company as Bonte Spinning Company.
The Bonte family operated the mill until 1974.
Riverside Worsted Mill, Fairmount
Street, (c. 1907), Industrial
family reunites in Woonsocket |
|
Saturday, 11 July 2009, Industrial family reunites in Woonsocket By JOSEPH B. NADEAU |
||
WOONSOCKET — The
corner of Florence Drive and Hamlet Avenue has experienced radical change in
the past year while becoming a future entry point to the city’s new middle
school complex.Construction of the new school buildings just off Hamlet erased
most of the old mill complex that occupied the location but there are still
plenty of people who remember when the Lepoutre family helped push the city
to the height of its success in the New England textile industry. The
Lepoutres also remember their role in that city era and decided to hold a
family reunion at the Museum of Work and Culture recently while visiting
local sites remaining from the family’s role as leading textile
manufacturers. “This means a lot to be able to gather the family back
where it has its roots, it really does,” Catherine Lepoutre, one of the
returning family members said while taking a tour of the Museum. The
Museum has displays telling the story of French Canadian farmers making their
way south to work in Woonsocket’s mills and how they lived here once they
arrived. The Museum also holds information on the city’s ties to France
during the world wars with displays such as the Merci Boxcar and the arrival
of industrial investors like the Lepoutres. The boxcar, now used for multimedia
presentations, was once part of a trainload of French gifts of gratitude for
each American state France after the war ended.The Lepoutres did not
establish Woonsocket as a major manufacturing center situated on an s-curve
of the Blackstone River but they did bring a new look to its industry upon
their arrival from France at the turn of the 20th century. http://www.woonsocketcall.com/content/view/94818/1/ Branche
puinée : les Louis Lepoutre,
né le 14 septembre 1862, Roubaix,décédé en 1935, Marcq (73 ans), marié le 27 février 1886, Tourcoing, avec Claire Caulliez, née le 15 octobre 1866, Tourcoing, décédée le 31 octobre 1937, d’où Claire 1886-1978, Louis 1887-1954, Pierre 1891-1954, Marie 1893, Lucie Andréa 1895, Etienne 1897-1995, Geneviève 1898, Gabrielle 1900, Edouard 1901, Michel 1902.
Mariage de
leur petit fils Roger Lepoutre, marié le 13 janvier 1949 avec Monique Lepoutre.
Photo Valérie Demars-Lepoutre Gabrielle
Lepoutre, née en 1900, mariée avec Bertrand de La
Bourdonnaye, né le 25 juin 1897,
Nantes (Loire-Atlantique), décédé le 24 avril 1973
(75 ans). Edouard Lepoutre, né en 1901, prêtre. Michel Lepoutre, conseiller de
gestion, marié en 1951,
Roubaix, Nord, avec Anne de Saint
Phalle, Hervé Lepoutre, marié avec Colette Prouvost, Branche cadette : les André Jean
Lepoutre, né le 24 février 1864,
Roubaix,décédé. ici avec leur
fils Paul
Agnès Lepoutre, née le 9 mars 1919,
décédée le 29 août 1988
(69 ans), religieuse auxiliatrice. Cécile Lepoutre, née le 29 décembre 1921,
décédée le 10 mars 2010,
Croix , inhumée le 13 mars 2010,
Hem (88 ans), mariée le 8 octobre 1942
avec Antoine Mulliez,
né le 3 avril 1921,
décédé le 28 janvier 2009,
Croix , inhumé le 31 janvier 2009,
Hem (87 ans), industriel, Jean Lepoutre, né le 28 février 1893,
Mouvaux , décédé le 16 septembre 1916,
Ambulance 18/13 à Guesnel (Somme) (23 ans), canonnier au 62e régiment
d'artillerie. Paul Lepoutre, en
religion.
Descendants d'Augustin Lepoutre
Jusqu'aux arrière-petits-enfants. Augustin Lepoutre, né le 7 novembre 1791, Radinghem
(Pas-de-Calais), décédé le 7 mai 1845, Haubourdin
(Nord) (à l'âge de 53 ans), médecin officier des armées de Napoléon Ier.
II :
Lignée des Constantin Lepoutre :
Jehan Le Poultre 1482-1565 Fermier brasseur I Jean Lepoutre Ca 1520-1567 Censier à Watrelos I Josse Lepoutre 1560-1608 Censier des pellegrins I Jean Lepoutre Ca 1590-1649 Laboureur I Josse Lepoutre 1612-1681 Censier des Wattines à
Linselles I Constantin Lepoutre Censier des Watines 1701-1773 Censier des Wattines à
Linselles Fermier, échevin de
Linselles Branche
ainée : Jean Lepoutre, né
vers 1550, décédé avant 1619, censier des Mazures à Wattrelos, marié avec Blaisette
Wibert Jean-Baptiste
Lepoutre, né le 21 août 1672,
Wattrelos, décédé le 16 mai 1751,
Wattrelos (78 ans). Bourgeois
de Lille par achat le 12/12/1560, censier d'Espaing à Wambrechies, bailli de
la Seigneurie d'Espaing, né en 1510 - Wambrechies, décédé après 1563 -
Wambrechies, Nord. Louis François
Lepoutre, né le 13 mars 1675,
Wattrelos, Nord, décédé en 1737 (62 ans), échevin à Wattrelos, marié
le 9 juin 1697,
Roubaix, Nord, avec Marguerite
Jeanne Le Pers, née le 24 octobre 1675,
Roubaix, Nord, décédée le 11 août 1746,
Wattrelos, Nord (70 ans), Marie-Françoise
Lepoutre, née le 10 décembre 1702,
Roubaix, décédée le 6 avril 1771,
Marcq en Baroeul (68 ans), mariée avec Hyacinthe
Joseph de Le Ruelle, né le 12 décembre 1698,
Halluin, Nord, décédé le 26 janvier 1764,
Marcq en Baroeul, Nord (65 ans), censier à Halluin. Branche cadette : Josse Lepoutre 1560-1608 & Catherine de
Le Becque 1559-1602 Les Josse Lepoutre, né le 9 novembre 1679,
Linselles, décédé le 4 janvier 1725
(45 ans), censier des Robarts à Bousbecque,
marié en 1707 avec Marie
Antoinette Delobel Prosper
Lepoutre, né le 22 octobre 1754,
Bousebeque, décédé le 28 février 1824,
Tourcoing (69 ans), maire de Tourcoing de 1801 à 1808, marié le 28 août 1781
avec Angélique
Richard, née le 22 janvier 1723,
Bousbeque, mariée avec Charles Libert,
descendant de Philippe
Libert, Censier du Vert-Bois à Bondues Les Constantin
Lepoutre, né le 28 novembre 1701,
Bousebecque, décédé le 15 octobre 1773,
Linselles (71 ans), censier des Wattines à Linselles de 1727 à 1748, fermier,
échevin de Linselles de 1750 à 1756, marié
avec Catherine
Destombes, née en 1702, Linselles, décédée le 13 juin 1760,
notamment par le petit fils
de son arrière petit fils Adolphe
Benjamin Lepoutre 1864-1924 &1887 époux de Madeleine Six
1867-1963. Le fils
de Constantin fut Pierre
François Lepoutre, né le 5 octobre 1735,
décédé le 18 juillet 1801
(65 ans), marié le 3 mai 1770,
Linselles, avec Angélique
Delputte, née en 1750, décédée le 23 mars 1794,
Photo Alban LEPOUTRE Pierre
François Lepoutre (1735-1801) Député aux États généraux. Fils de Constantin
Lepoutre, censier des Wattines à Linselles de 1727 à 1748, fermier, échevin
de Linselles de 1750 à 1756 d’une lignée de censiers. Agriculteur, Pierre-François Lepoutre a fait partie - grâce à
la cinquantaine d’hectares de terre qu’il exploite- de la
« fermocratie » de Linselles, près de Tourcoing.
En 1705,
son grand-père est déjà titulaire du bail de la ferme des Wattines. En 1789, les aspirations au
changement ont été exprimées dans les villages et les paroisses urbaines par
la rédaction de « Cahiers de Paroisses ».
Le curé en fonction prêtait une oreille administrative aux plaignants
éventuels. Il était ensuite établi dans chaque bailliage , des Cahiers de bailliage
ensuite résumés et réduits à douze « Cahiers de Gouvernements ».
Ces douze cahiers étaient eux-mêmes compilés pour donner trois « Cahiers
de doléances », un par ordre. Mais nombre de « griefs
populaires » notés dans les cahiers de paroisses ne figurent pas
dans les cahiers de bailliage. Cette forme de censure est le fait des
bourgeois qui n'ont pas toujours eu -et c’est une constatation historique-
les mêmes intérêts que le petit peuple. Le 2 avril
1789,
Pierre-François signe le cahier de synthèse des doléances du bailliage de Lille : la
liberté de la presse et du commerce est demandée, mais la « disparition
totale du régime seigneurial n’est pas envisagée[1] ».
Et ce n’est pas un fait isolé. Les cahiers de 1789 sont denses et on
peut y trouver à peu près tout et son contraire. On notera toutefois que leur
contenu ne remettait pas du tout en cause ni le loyalisme au roi ni la
propriété, notamment. Le 3 avril
1789,
avec trois autres, Lepoutre est élu député du bailliage de Lille aux États Généraux. Autant dire que la surprise
est de taille, un fermier député, un avant-goût du changement. Il doit son
élection à son activité professionnelle certes, mais surtout à des rapports
de force locaux : « Les députés particuliers des villes de Lille, La Bassée,
Armentières,
Lannoi, Comines
et des bourgs de Tourcoing, de Roubaix, etc... se concertèrent pour nommer un avocat, un
négociant, un manufacturier et un agriculteur; ils espéraient que les
suffrages de la campagne se seraient désunis et qu’ils pourraient donner la
Loi, mais ils furent bien surpris...[2]». Immortalisé par Le Vachez sur une gravure (voir
ci-contre), il avoue dans une lettre du 27 mars
1790,
« ne pas se reconnaître » dans son portrait officiel. Par « mémoire
pour lui et de sa longue absence au sein de sa famille », il en
adresse toutefois un exemplaire à chacun de ses enfants. Son épouse lui
répond « si vous vous portez aussi bien que votre portrait, vous
serez dans le cas d’agrandir votre lit ; je suis charmé de vous voir
aussi bien portant » . À Versailles,
le 4 mai
1789,
il défile humblement, à l’instar de tous ses compatriotes, dans
d’obligatoires et tristes redingotes noires, alors que la noblesse, le haut
clergé se pavanent en habit d’apparat multicolore. La foule assistant à la
procession ne se trompe pourtant pas de héros. Les ignobles (non-nobles) sont
acclamés aussi énergiquement que pèse le silence au passage des aristocrates.
Il vit le serment du Jeu de Paume, les séances
dans la salle des Menus fourmillant d’une présence de plus de 3000
assistants, les premiers affronts au roi (le Tiers refuse de se mettre à
genoux comme l’usage l’exige lors de l’arrivée du roi), enfin toute
l’aventure qui allait mener les hommes à la découverte de leurs droits
inaliénables. De mai 1789
à septembre 1791,
de Versailles
à Paris,
il représente la part agricole du Tiers, lui, ainsi que les 37 députés, qui
se rapportent à une population totale de 15 millions de Français vivant
directement de la terre (sur un total de 27 millions d’habitants). Il
n’intervient jamais en séance. On peut sans peine imager la difficulté qu’il
y avait à s’exprimer publiquement dans cette assemblée de juristes,
d’avocats, d’orateurs religieux, tandis qu’en périphérie grouillaient le
peuple et ses chroniqueurs intéressés au plus haut point par les événements
qui s’y déroulent. Un témoin, Hennet, rendant compte à son supérieur de
l’assemblée générale [3]siégeant
le 18 avril
1789,
lui tint à peu près ce langage : « L'assemblée du tiers n'a été
tumultueuse que par le peu d'éducation et la grossièreté des trois quarts et
demi des électeurs qui était ce qu'on nomme Rustica progenies qui n'ont
jamais annoncé que par dès cris et des propos aussi cochons qu'eux leurs
prétentions presque toujours mal fondées. Messieurs les intendants et leurs
subdélégués y ont été vilipendés, ils n'ont fait qu'un cri pour en demander
la suppression. Je me suis bien promis de ne me trouver jamais plus dans
pareilles assemblées qui né sont que cohues de la plus grande indécence, au
moins d'un ordre exprès du souverain ». Lepoutre fait donc
partie de la majorité silencieuse de l’assemblée. On estime à 623, les
députés tout à fait silencieux, 367 plus loquaces et à 149, les grands
orateurs. Très appliqué à sa tâche, son action au sein de l’assemblée laisse
transparaître, au delà du silence que retiendra l’histoire, un investissement
total, comme en témoignent de nombreuses lettres. En fait, durant ces
trois ans, Lepoutre écrira près de cinq cents lettres à son épouse restée à
la ferme. Conservée jusqu’à nos jours par Adolphe Lepoutre, cette
correspondance, « unique par son volume, par le fait qu’elle enjambe
la période entière de la Constituante, et parce que Lepoutre est le seul des
34 fermiers ayant siégé dans la majorité silencieuse, dont les lettres sont
disponibles [4] », a
été publiée en 1998 par l’Université de Lille. Il y consigne ses
impressions face à son devoir de député, fait part de ses tracas quotidiens,
s’intéresse à la vie de la ferme et bien sûr à toute sa famille restée loin
de lui. L’époque qu’il traverse est extraordinaire. Chaque lettre est un
épisode de la saga que trois cents ans plus tard, les têtes blondes de France
et de Navarre suivront de leurs doigts appliqués sur les livres de cours. Versailles
impressionne Lepoutre qui écrit à sa femme qu’il « craint bien que
l’idée d’estre fermier pourrait bien se perdre d’après une longue habitude
des grandeurs de la cour et les invitations communes qu’on reçoit pour aller
dîner chez les principaux... ». Il dîne notamment chez Necker
et chez l’évêque de Tournai, se propose de présenter le duc d’Orléans à l’un de
ses cousins[5]. Il n’en
garde pas moins ses habitudes provinciales et notamment alimentaires. Il
demande très souvent à sa femme de lui envoyer à Paris du beurre des Flandres : « car
pour moi le beurre est la moitié de mes aliments[6] » Il
lui arrive même d’échanger ce produit laitier contre du vin de Bourgogne... Sa mission le conduit à
vivre et du coup à faire partager à sa famille par le biais de ses lettres,
tous les rebondissements et événements qui jonchent ces trois années de
révolutions. Les soulèvements populaires, la rumeur d’une menace anglaise
pour leur vie, les joies indicibles qui l’étreignent devant cette liberté
récemment encore improbable. À l’instar de la nation, mais plus précisément
encore puisqu’il en est acteur, il subit la houle des bouleversements
politiques. Il estime, début juillet
1789, qu’à l’Assemblée « règne à présent une union et une concorde
entre tous les membres sans distinction d’ordres n’y d’état qu’il semble que
c’est une même volonté...[7]».Enthousiaste,
il a le sentiment de participer « au bonheur et à la félicité que
jouira pour toujours la nation française. Quel heureux souvenir pour nos
descendants...[8]» Lepoutre est un député
consciencieux, engagé à la gauche du Tiers. Membre des Jacobins,
il passe aux Feuillants en 1791. Il s’absente
rarement de l’Assemblée, en dépit d’un commerce de toiles « en
gros » qu’il a établi dans Paris. A son épouse qui veut lui faire vendre
ces toiles « au détail », il oppose que « ce n’est pas l’état
d’un député de province, étant à sa mission pour l’Assemblée
Nationale ». Grâce à sa mission, il est de toutes les étapes du
changement, et vit, vibre au rythme de celles-ci. Il prête le serment du Jeu de Paume et vote, entre
autres textes fondamentaux, l’abolition des privilèges dans la nuit du 4 août,
la déclaration des droits de l’homme. Dans une lettre envoyée de Versailles
le 23 août
1789,
il écrit : « ... Voilà huit jours que nous sommes occupés à
former un arrêté qui comprendra les Droits de
l’Homme et du Citoyen et j’espère que nous finirons aujourd’huy ou
demain, je vous en feray parvenir, un exemplaire sitôt qu’il sera sorti de la
presse. Ce sera un ouvrage qui fera le tour de l’Univers. Il n’est pas possible
de vous imaginer combien cet objet demande de discussion et qu’elles sont
très vives et nous avons été deux jours sur un article seulement; il nous
reste encore quatre articles à discuter, ils ne sont pas aussi dangereux à
discuter que les articles précédents... » Durant son mandat,
Pierre-François Lepoutre ne s’absente qu’une fois, en 1790 pour rencontrer son
épouse, Angélique Delputte[9] , à Linselles
puis à Douai.
A l’occasion de ce voyage, il remet aux curés du district de Lille, un
imprimé voulant démontrer que la « Constitution civile du royaume
n’est pas schismatique » [10], s’il
était encore utile de le faire. Au fils du temps, serviteur de l’opinion
générale, il passe subrepticement de la déférence atavique due à son
souverain par dieu désigné, à « notre imbécile de Roy »[11] . En septembre 1791, l’imbécile
susnommé approuve la nouvelle Constitution du Royaume. Son mandat rempli,
Lepoutre retourne dans le Nord. Le 13 novembre
1791,
il est élu à l’unanimité, maire de son village. En 1792 et 1793, il sera un des
administrateurs du directoire du district de Lille. Le 20 mars
1798,
à l’occasion de la « fête de la souveraineté du peuple » , il est à
la tête d’un cortège de seize vieillards[12]. Resté fidèle à la
République, il meurt en 1801, le 14 juillet. Sa postérité
En 1840, un dictionnaire de
la Révolution, mentionne simplement « qu’à l’expiration de son mandat,
il reprit ses travaux agricoles ». En 1900, un annuaire
d’anciens députés est lapidaire : « Mort à une date inconnue. On
ne connaît de lui qu’une lettre à ses commettants, mentionnée par le Moniteur »
... Le site internet officiel de l’Assemblée nationale, encore plus
laconique, propose pour Pierre-François Lepoutre une biographie qui ne le
concerne pas. Sur les dix enfants du
couple dont cinq sont vivants en 1789, deux entreprendront de lui rendre
visite à Paris, en 1791. Ils font le voyage à pied. Dans une lettre
envisageant ce voyage dès juillet 1789, la mère estime que la “mémoire
d’avoir été voir un père à Versailles sera un souvenir heureux pour eux” . Ces deux fils feront les
campagnes napoléoniennes. Le premier, Pierre-François Lepoutre
(1773-1821), quitte l’armée après
quinze ans de service. Son arrière petite
fille, Clémence Lepoutre épousera Albert Motte, fils aîné d’Alfred
Motte-Grimonprez, elle-même arrière grand mère de Jean-François Bizot
(1944-2007), fondateur d'«Actuel» en 1970 et de la nébuleuse Nova, nabab du
média alternatif undergound . Edmond
Gilbert Marie GILLET est né le 19.09.1873 à Lyon (69). Le 21.11.1903, il
épouse Léonie Clémence Marie Josèphe MOTTE, née le
07.07.1883 à Roubaix , fille d'Albert MOTTE, industriel textile, et de
Clémence LEPOUTRE. Edmond est Maire de Bully, administrateur du Crédit
Lyonnais et Régent de la Banque de France XIVème Siège du 28.01.1926 à sa
mort. Edmond décède le 15.10.1931 à Paris, et ses obsèques ont lieu le
17.10.1931 à 9h30 en l'Eglise Saint-François-Xavier et l'inhumation à Bully.
Léonie décède en 1963. Dont
Marguerite Mathilde Marie Josèphe GILLET dite Maguy est née le 02.10.1904 à
Lyon (69). Elle épouse Ennemond Marie Anne BIZOT,
ingénieur, Membre du Conseil d'Escompte de la Banque de France. Le
second, Benjamin Lepoutre (1772-1852) fait aussi de nombreuses campagnes militaires et les termine
en 1814 en Espagne. Nommé chevalier de la légion d’honneur en 1815, au camp
de Boulogne, il accède au grade de sous-inspecteur aux armées. Il s’installe
à Paris avec sa fille naturelle, «fruit de la Calabre” . Le troisième fils, Louis Lepoutre, né en 1776, marie sa petite-fille Marie Delerue (1842-1915) avec Henri Prouvost
(1836-1960), frère de Charles-Jérôme
Prouvost. La fille unique du député, Catherine Lepoutre (1775-1850)
épouse Adolphe Lecomte (1776-1847) : leur fils, Charles Lecomte (1809-1848), cultivateur aisé à
Bousbecque, épouse Sophie Catry (1803-1884) . Enfin, la plus jeune fille de ces derniers, arrière-petite-fille
du député, Marie-Elise Lecomte (1844-1927), épousera un négociant de
Tourcoing, Auguste Leman (1820-1888) .
Leur fils, Émile Leman (1869-1957), notaire, épousera Marguerite Trentesaux
(1872-1950), arrière-grand-parents d'Eric Plouvier, avocat au barreau de
Paris, chargé de mission de la Fédération internationale des ligues des
droits de l'homme (FIDH). Notes et références : 1. ↑ Histoire de Lille. L’ère des révolutions. Sous la direction de Louis Trenard. Éditions Privat (1991), p. 213. 2. ↑ Florilège des cahiers de doléances du Nord par Philippe Marchand. Bicentenaire de la Révolution. Lille (1989) : Lettre de Wartel 2 avril 1789, p.178. 3. ↑ Le subdélégué de l’intendant Sénac de Meilhan à Hainaut, Archives départementales du Nord, C7189 4. ↑ Député-paysan et fermière de Flandre en 1789. La correspondance des Lepoutre. Centre d’histoire de l’Europe du Nord-Ouest. Université Lille III, 1998 5. ↑ « Je me suis trouvé il y a deux jours assis auprès de lui et de l’archevêque de Bordeaux pendant une grande partie de notre assemblée. Je vous assure que j’avais toute satisfaction à converser avec eux.» (Lettre du 4 août 1789; p.74) 6. ↑ Lettre du 8 mai 1789, ibidem, page 46 7. ↑ Lettre du 24 juillet 1789, ibidem, p. 68 8. ↑ Lettre du 18 juin 1789, ibidem, p. 52 9. ↑ D’une famille de cultivateurs aisés de Reckem, elle apporte une dot en argent de 4650 florins et en nature de 1600 florins soit plus de six ans et demi de salaire pour un ouvrier agricole (sur une base de 20 sols la journée en 1789, « le coût de la révolution » Sédillot, édition Perrin). 10. Histoire de Lille. L’ère des révolutions. Sous la direction de Louis Trenard. Éditions Privat (1991), p. 223. 11 : C’est ainsi qu’il qualifie Louis XVI, lors de son « évasion et celle de toute sa famille » et son arrestation à Varennes en Argonne (Lettre du 23 juin 1791). 12. Dictionnaire des Constituants. Edna Hindie Lemay. Paris -1989- page 586. Les vieillards étaient choisis par l'administration afin de représenter le peuple dans les cérémonies de la fête. Informations tirées d’un article WikipediaFrançois Lepoutre, né le 28 novembre 1811, Roubaix (Nord), décédé le 1er
juillet 1873, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), filateur de coton, marié le 5
septembre 1836, Roubaix (Nord), avec Justine Pauline Parent, née le 11 septembre
1814, Roubaix (Nord), décédée le 10 avril 1882, Roubaix (Nord) (à l'âge de 67
ans). Documents écrits par leur descendant Marcel Lepoutre-Toulemonde et transmis par Bertrand Dufour Clémence
Lepoutre, née le 21 décembre 1862,
décédée le 28 novembre 1936
(73 ans), mariée le 8 octobre 1882,
Roubaix,avec Albert Motte,
né le 6 décembre 1858,
décédé le 27 juillet 1918
(59 ans), président des Mines de Lens. Raymond Lepoutre, né le 18 décembre 1894,
Tourcoing, décédé le 28 mars 1953 (58
ans), marié le 29 avril 1926, Tourcoing,
avec Denise Mathon, fille de André Alfred
Mathon 1879-1954
et Marie Pauline
Jeanne Masurel 1882-1954. Denyse
Lepoutre, religieuse. Christiane
Lepoutre, mariée en1958,
Tourcoing, avec Benoît
Doutriaux, arrière petit fils d’André
Doutriaux,
docteur en droit, avocat au Barreau de Valenciennes, fils de bâtonnier de l'Ordre des Avocats, membre de
la Commission Historique du Nord, fils d’Auguste
François Doutriaux,
Avocat au Barreau de Valenciennes, bâtonnier de l'Ordre des Avocats,
conseiller municipal de Valenciennes,administrateur du Musée de Valenciennes,
et de Marie
Clémentine Constance Pinta,
fils d’Augustin
Doutriaux,
exploitant de saline.
Augustin Doutriaux, Marie Clementine Pinta, Auguste Francois Doutriaux, Andre Doutriaux
Jacqueline Lepoutre, née à Tourcoing ,
mariée en 1961, Tourcoing, avec Hugues Segard, fils d’André Segard
1892-1973 et Clotilde
Butruille 1896-1978. Dominique
Lepoutre, née à Tourcoing , mariéeen 1969, Mouvaux , avec Patrick
Lorthiois, Maurice
Lepoutre, né en 1900, marié avec Marie Paule du
Brusle de Rouvroy, descendante de Jean François
du Brusle de
Rouvroy, seigneur de
Rouvroy et de Terrifossé,
co-seigneur de
la Motte lez Acheville.
Jeanne
Lepoutre, née le 15 mars 1869,
Roubaix,décédée le 7 février 1946,
Mouvaux (76 ans).
|
Jusqu'à la 7e génération. Base Roglo
Jean Lepoutre, né vers 1520,
Halluin, décédé avant juin 1567, censier des Mazures à Wattrelos.
Marié en 1550 avec Antoinette des
Tailleurs, née en 1520, décédée, dont
Marié avec Philippine
Françoise Hespel, née en 1726, décédée, dont
Marié le 20 juin 1760,
Herseaux, avec Marie-Thérèse
Ramon, née en 1724, Wattrelos, décédée, Herseaux, dont
III :
Lignée des Carlos Lepoutre
Auguste
Lepoutre &
Marie Thérèse
Lambelin
|
Charles
Lepoutre &
Pauline
Loridant
|
Carlos
Lepoutre &
Marie
Henriette Vienne 1887-1963
|
Charles Lepoutre, Père jésuite,