Quelques illustrations de la lignée des
Ramery dit de Boulogne
De gueules, au chevron d'or, acc. de trois têtes et cols de biche du même
Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments:
http://www.euraldic.com/blas_ra1.html
Catherine-Françoise PROUVOST: Elle est la fille de Pierre Joseph PROUVOST et de Marie-Catherine RAMERY dit de
BOULOGNE.
petite fille de Pierre Joseph PROUVOST, (1699-1774) (frère de
Jacques Prouvost-Florin), maître
de manufacture, échevin de Roubaix, et de Marie Jeanne de LE BECQUE , 1707-1778, « d’azur à un chevron
d’or accompagnés en chef de deux vols d’argent et en pointe d’une bécasse
d’or »
, famille dont le tronc se perd dans le XIII° siècle et qui fournit
jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth, et Marie Barbe de
Lespierre;
nièce de Béatrix Prouvost est entrée à l’hôpital Sainte Elisabeth
de Roubaix, le 15 janvier 1749, à dessein d'y être religieuse et elle y
professe et en a été fait prieure en l'an 1764 née le 6 février 1728, fut chanoinesse de Saint Augustin ;
fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 ; Béatrix s’illustra lors de la Révolution.: Toute
jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de Sainte-Elisabeth
de Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2
novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la
maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les
vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où
les femmes les plus héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix
eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de
la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la
famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission
interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute
entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des
malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée
Prouvost. " Lecigne
nièce de Jacques II Prouvost (1699-1774) inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de
manufacture, épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767),
fille de
Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la
table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée dans l'église de
Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux
de Versailles et premier maire de Roubaix. (sa petite fille Sophie Florin
épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe
et Augustine Macquart(de Terline), de deux religieuses de l'abbaye de
Wevelghem et d'une des Brigittines.
Nièce aussi de Liévin-Joseph DEFRENNE,
important toilier associé à « la grande maison de Lille « Veuve
Deldicq et fils-Brovellio-et Cie ».

Nièce aussi d’Augustine Prouvost épousa
Liévin Joseph de Frenne, Sieur
du Gaucquier, 1728-1801, négociant, échevin de Roubaix en 1757-1758,
Le frère de Béatrix et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né
en 1743, prêtre curé de Mouscron.
Descendants de Colart Ramery dit de Boulogne
Jusqu'à la 7e
génération. Base Roglo
Colart Ramery
dit de Boulogne, né vers 1350.
Marié avec Ne N,
dont
- Simon
Ramery dit de Boulogne, né vers 1380.
Marié avec Ne N,
dont
- Simon
Ramery dit de Boulogne, né vers 1410, Lambersart (Nord).
Marié avec Ne N,
dont
- Guillaume
Ramery dit de Boulogne, né vers 1440, Lommé (Nord), décédé avant 6 mai 1502.
Marié avec Ne N,
dont
- Jean
Ramery dit de Boulogne.
- Simon
Ramery dit de Boulogne.
- Gilles
Ramery dit de Boulogne, né vers 1465, Pérenchies (Nord).
- Guillaume
Ramery dit de Boulogne, né vers 1475, Pérenchies (Nord), décédé
avant 2 juin 1530.
Marié en 1494 avec Ne N,
dont
- Barthélémy
Ramery dit de Boulogne, décédé avant 7 décembre 1558.
- Mathieu
Ramery dit de Boulogne, né en 1515, Wambrechies (Nord), décédé
avant 1573.
Marié avec Jeanne
Cauchefer, dont
- Beltremieu
Ramery dit de Boulogne, né, Wambrechies (Nord).
- Jean
Ramery dit de Boulogne, né vers 1560, échevin de Lille.
Marié avec Catherine
Cardon, dont
- Louise
Ramery dit de Boulogne, née vers 1605, décédée
avant 1683.
Mariée le 13 janvier 1632,
Lille (Nord), avec Guillaume
du Retz, né vers 1610, marchand.
- Jacqueline
Ramery dit de Boulogne, née le 20 juin 1606,
Lille (Nord).
Mariée le 2 juin 1631,
Lille (Nord), avec Etienne
du Retz, décédé avant 7 novembre 1634,
marchand de draps.
Marié avec Jeanne Desbarbieux,
décédée en 1618, dont
- Jeanne
Ramery dit de Boulogne.
Mariée le 30 janvier 1611
avec Jacques
Cardon, né en 1585, décédé en 1647 (à
l'âge de 62 ans), bourgeois de Lille par relief en 1611.
- André
Ramery dit de Boulogne, né, Wambrechies (Nord).
- Melchior
Ramery dit de Boulogne, né, Wambrechies (Nord), laboureur à
Quesnoy/Deûle.
Marié avec Jeanne
de Houplines.
- Gaspard
Ramery dit de Boulogne, né, Lompret (Nord), bourgeois de Lille.
- Antoine
Ramery dit de Boulogne.
- Jacques
Ramery dit de Boulogne, né vers 1477, Esquermes (Nord).
- Nicole
Ramery dit de Boulogne.
- Jeanne
Ramery dit de Boulogne.
Catherine-Françoise PROUVOST 1752-1801
épousa,
le 30 avril 1782,
François Joseph DUROT 1747-1815
fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable
exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par
Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au
siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) :
il créa ou
racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes et
papiers peints
en façon de damas & d'indienne de la Ville de Lille
qu’il
créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes
fleurdelisées),
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines
(association avec de Raincour) en 1768
Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la
raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée
avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard
Rousselle
Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de
Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784, place des Carmes, à
Lille,
Marque au
« dauphin couronné » et « A Lille ».
Il fut un des
premiers à employer la houille pour chauffer les fours. et fabriquait de la porcelaine dure. En 1786, avec la protection de M. de Calonne, il place
son usine sous le patronage du dauphin.
Une pièce
du musée est marquée « cuit au charbon de terre en
1785 ».
Après la Révolution, elle fut
dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817
Calonne
Après la Révolution, elle fut
dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.



La Manufacture Royale du Dauphin à Lille fut mise sous la
protection du Dauphin en 1786, l'ainé du roi Louis XVI, Louis Joseph, né en 1781,
mort au début de la Révolution
française en 1789; Le titre de Dauphin fut alors porté par son frère, Louis Charles, le futur Louis XVII.
Pour les
partisans de Naundorff, ce fut le cœur du Dauphin né en 1781 qui fut étudié et
non celui de Louis XVII puisqu’il aurait survécu.
Son
cœur fut conservé au Val de Grâce à Paris puis fut récemment
authentifié comme Habsbourg et replacé en la basilique de Saint-Denis.
Il installa
sa manufacture-château au château de
Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq

François-Joseph Durot-Prouvost est le frère
d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France
au Bureau de Lille
fils de Louis , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au
Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE,
fonda la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin
,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille
de Marie-Catherine et
Amélie-Félicité qui épousèrent deux frères : Pierre-François et
Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la
fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas
catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN
de Louis-François qui épousa
Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine
au couvent de Lille
de Patrice-Joseph, religieux à
l’abbaye de Marchiennes

Abbaye de
Marchiennes
dont :Catherine-Françoise
Josèphe Durot qui épousa en 1782 Charles Frédéric Joseph Lauwick, 1782-1851,
propriétaire, dont Charles-Victor 1805-1873, Bernard Joseph 1806-1859,
Alexandre 1823,
Hector Achille Charles 1824,Octavie Aglaé Françoise 1826
dont : Alexandre Lauwick
peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost, qui épousa en 1864 Thérèse
Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945 Laure 1868-1894
Femme
juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick
Thérèse est la fille
de Léon Riesener (1808-1878)
Elève
de son père Henri-François Riesener et d’
Antoine-Jean Gros. Passionné de beau, recherchant
les techniques nouvelles de coloris, Léon Riesener a dès
sa jeunesse une
carrière de lutte contre le goût de son temps
malgré toutes les difficultés
rencontrées. C'est au retour de son père qu'il fait plus
ample connaissance
avec son cousin germain Eugène Delacroix,
plus âgé que lui de dix
ans, qui fit son portrait :
Petite fille de Henri-François
Riesener (1767-1828),
fils du grand ébéniste et père de Léon Riesener, fut élève de Vincent,
puis de Jacques-Louis David,
dont il quitta l'atelier pour aller à l'armée au moment des guerres de la Révolution. Il fit
des portraits d'Eugène de Beauharnais,
de Napoléon, du comte de Cessac. En 1815 il alla en
Russie et y resta sept ans, où il fit un portrait équestre du tsar Alexandre.
Il mourut peu après son retour à Paris. C'est Henri Riesener qui fit entrer son
neveu, Eugène Delacroix, dans l'atelier de Guérin. Henri-François Riesener
meurt à Paris, le 7 février 1828.

époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice
Joséphine.
Arrière-petite fille
de Jean-Henri Riesener
(1734-1806),
élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu
maître en 1768, il est nommé « ébéniste ordinaire du roi » en 1774,
et pendant dix ans il fournira la
Cour et la famille royale en meubles fastueux de style néo-classique. Il est considéré comme l'un des
meilleurs représentants du style transition et achèvera notamment le célèbre
bureau à cylindre de Louis XV commencé par
Oeben. Parmi ses spécificités il convient de noter l'utilisation de bronzes
dorés d'une très grande finesse; il est l'un des premiers à dissimuler
systématiquement les fixations de ces derniers. Avec l'aide de Pierre-Elisabeth
de Fontanieu, intendant du Garde-Meuble, Riesener est celui qui fera évoluer le
style Louis XV vers le style Louis XVI. Après la Révolution Française sa popularité décline et il se retire
en 1800. Pendant les ventes révolutionnaires, il
rachète une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait
achetés mais ne parviendra pas à les revendre, étant donné qu'une grande
partie de sa clientèle a disparu mais également du fait que le goût ai changé.


Françoise-Marguerite
Vandercruse est la fille de François Vandercruse
dit La Croix, 1728-1799,
ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger,
ébéniste à la Cour,
lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C.
pour Roger Vandercruse La
Croix, célèbre
ébéniste qui estampillait RVLC : bien que travaillant surtout pour
d'autres, le marchand Poirier (vers 1720-1785) ou les ébénistes Pierre IV
Migeon (1701-1758) et Jean-François Oeben (1721-1763), il exerce des charges
importantes de sa corporation. Il produit aussi pour la Couronne au début des
années 1770, par l'intermédiaire de l'ébéniste de la Cour Gilles Joubert
(1689-1775).
Admis
à la maîtrise en 1755, il pratique d'abord largement la marqueterie de fleurs,
puis plus volontiers les motifs géométriques: croisillons - enserrant ou non
des barbeaux ou bleuets, losanges imbriqués, coeurs et losanges entrelacés.
Dans les années 1760, il partage avec Oeben les décors en cercles imbriqués. En
un temps où s'impose l'acajou, il préfère les plaquages de bois clairs, bois de
rose puis citronnier. Il livre surtout des meubles légers et des commodes transition,
à caisson droit sur pieds galbés.
RVLC
réalise plusieurs secrétaires en armoire de forme légèrement galbée ouvrant à
rideaux coulissants, avec des bronzes d'un rocaille assagi. Plus tard le modèle
achevé du secrétaire ouvrira à abattant ou à cylindre. A l'intérieur de
celui-ci, la marqueterie partiellement colorée conserve sa vivacité d'origine.

Thérèse
Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin
germain de son père Léon RIESENER : Eugène Delacroix est le quatrième
enfant de Charles Delacroix et de Victoire Oeben. Son père a été le secrétaire
de Turgot (homme politique libéral) qu'il a suivi de Limoges à Paris. Député de
la Marne, sous la Convention, il vote la
mort du roi, comme le peintre David. Rallié à l'Empire, il devient préfet de
Marseille en avril 1800, puis trois ans plus tard, en avril 1803, préfet de
Bordeaux où il meurt le 4 novembre 1805. Sa mère, née en 1758, descend d'une
famille d'ébénistes de renom les Oeben. Son grand-père, le père de sa mère,
Jean-François Oeben est le célèbre ébéniste de Louis XV. Elle est également
apparentée aux Riesener par le mariage de sa mère avec Jean-Henri Riesener. De
cette seconde union est né Henri-François Riesener, peintre, demi-frère de
Victoire et oncle d'Eugène Delacroix. Elle est morte le 3 septembre 1814, en le
laissant dans un grand dénuement.
Le
couple a eu, au total, quatre enfants : trois garçons et une fille.
Charles-Henri, l’aîné, est né le 9 janvier 1779 et a fait une très belle
carrière dans les armées impériales. Promu maréchal de camp honoraire en 1815,
il est démobilisé avec le grade de général (mais en qualité de demi-solde)5. Le
second enfant, une fille, Henriette, est née en 1780 et est morte en 1827.
C’est en 1797 qu’elle épouse Raymond de Verminac (1762-1822)6, un diplomate.
Elle recueille son frère en 1814, à la mort de sa mère. A la demande de son
mari7, David fait son portrait (Musée du Louvre), en 1799, dans une formule
qu'il développe dans les dernières années de la Révolution, c'est à dire le modèle assis, coupé
aux genoux, sur un fond uni8. Son mari fait également sculpter par Joseph
Chinard (1756-1813) son buste en Diane chasseresse préparant ses traits (1808,
Musée du Louvre)9. Son second frère, Henri, est né en 1784 et est tué le 14
juin 1807, à la Bataille
de Friedland. Le règlement de la succession maternelle ruine la famille
Delacroix. Ce désastre engloutit toute la fortune des enfants (une propriété,
achetée par la mère de l'artiste afin de couvrir une créance, dû être vendue à
perte).

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