Le centre médiéval  
du " Parc Historique de Roubaix " 
Copyright-Parc-Historique-Roubaix
autour du château de Roubaix reconstitué

Roubaix-album-de-Croy

       Roubaix dans l’album de Croy,  
Chateau-de-Roubaix-Parc-Historique-de-Roubaix
Reconstruction du Château, des jardins, des dépendances, de l'hôpital Sainte Elisabeth et la Halle échevinale. 

roubaix-avant-regime 

Roubaix-albums de Croy

       Roubaix sous l’Ancien Régime,  
  

Le château de Roubaix , construit par Pierre de Roubaix  (1415-1498), chambellan du duché de Bourgogne,

pierre-de-roubaix

Fils de Jean de Roubaix, un des seigneurs les plus puissants de l'époque,

Troisième chevalier, de la Toison d’Or après Philippe le Bon, (Guillaume de Vienne, Regnier Pot puis Jean de Roubaix)

ROUBAIX/roubaix_jean-toison-orJehan_de_Roubaix

Toison-d-or-Jean-de-Roubaix

Premier chambellan de  Charles le Téméraire, duc de Bourgogne,

fils de Philippe le Bon, deuxième Chef et Souverain de la Maison de Bourgogne (1433-1477)

Charles le TéméraireCharles-le-Temeraire-Roubaix

Jean-sans-peurPhilippe III le BonCharles-de-Bourgogne-Roubaix          

  Jean Sans Peur, Philippe le Bon, Duc de Bourgogne, 1° Chef et Souverain de la Maison de Bourgogne (1396-1467) 

 Charte-de-Roubaix-Parc-historique-Roubaix

" Dès 7 heures du matin, le 15 du mois de novembre 1469, 
le bailly Jean de Langlée, les échevins Jean de Buisnes et Jean Prouvost, dit des Huçons,

les deux lieutenants Jean Fournier et Guillaume Agache, se rendirent au château  de Roubaix  construit par Pierre de Roubaix  (1415-1498), 
premier chambellan de  Charles, duc de Bourgogne, pour lui témoigner
 
la reconnaissance de ses sujets 
pour avoir  obtenu la charte de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine.
"

(Histoire de Roubaix, Trénard) 

Reconnaissance de ses sujets 
pour avoir  obtenu la charte de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine. "

(Histoire de Roubaix, Trénard)

ROUBAIX/Charte-draps-toutes-laines

En fait, cette charte de l’État bourguignon garantissant à Roubaix un privilège d'exercer le commerce et la manufacture ce qui fit passer la ville d'une petite localité à une des villes les plus prospères de la région ; déjà Roubaix avait reçu, en 1414, le titre de ville grâce à Jean III de Roubaix (Jean Sans Peur), qui accorda le droit de créer un échevinage.

charles-de-bourgogne


eglise-Roubaix-avantSaint-Martin-roubaixeglise-Saint-Martin-avant agrandissement

L’église Saint Martin de Roubaix agrandie en 1844-1849

Saint-Martin-roubaix

La halle échevinale de Roubaix

 

tombeau-Francois-Luxembourg-1472

Tombeau de François de Luxembourg 1472, contemporain de cet évènement et enterré en l’église Saint Martin de Roubaix

   L'institution de l'échevinage constitue en quelque sorte un pacte entre le seigneur et le peuple et une étape d'affranchissement de la commune. Les prérogatives du seigneur étaient conservées, mais l'exercice en était régi par des règlements qui ne laissaient plus rien à l'arbitraire. Au point de vue administratif, le bailli était le principal agent du seigneur et le représentant de sa personne et de ses droits. Il avait aussi la mission de protéger les habitants contre l'oppression voisine ou étrangère. Un ou deux lieutenants lui étaient adjoints. Le bailli (ou son lieutenant) devait résider dans la commune. Les échevins étaient les délégués directs du seigneur au point de vue judiciaire et municipal, et quasi les défenseurs naturels des intérêts des habitants. Tenant leurs pouvoirs de l'autorité seigneuriale, bailli, lieutenant ou échevins étaient toujours recrutés parmi les familles notables du lieu. Un greffier leur était adjoint, chargé des affaires de la communauté. C’était généralement l'un des notaires du lieu. L’ensemble de ces fonctionnaires constituait ce qu'on appelait le " magistrat ", en même temps cour de justice et corps administratif (d'après Leuridan Institutions communales ". Quoique le mandat des échevins fût soumis à renouvellement chaque année (à la Saint-Rémi), ils étaient le plus souvent, de fait, maintenus très longtemps en fonction; cette stabilité n'était pas l'un des moindres avantages du système. Lorsqu’une question importante entrait en discussion, les habitants étaient appelés à exprimer leur avis en une espèce de referendum.

Jan_van_Eyck-Parc-Historique-RoubaixBataille de Roubaix-RoosebekeVan-Eyck-Roubaix-Bourgogne

Le peintre Jan van Eyck  peintre des ducs, La toison d’Or de Jean de Roubaix, Jean de Roubaix, la  bataille de Nikopolis, autoportrait de van Eyck

Jean V de Roubaix (ca 1369 – 1449) (ou Jehan de Roubaix),

Chevalier de l’ordre de la Toison d’Or en 1430 était seigneur de Roubaix. Seigneur de Roubaix et de Herzele, de Longueval, du Broeucq et de Fontenoy
Il portait, comme tous les seigneurs de Roubaix, d’hermine au chef de gueules. Un Jean de Roubaix est également tué à la bataille de Nicopolis en 1396.Jean fit parler de lui, pour la première fois, lors de la bataille de Roosebecke (sur la commune actuelle de Westrozebeke, 27 novembre 1382). Il combattit les Sarrasins à Carthage, visita les Lieux Saints en Palestine. Ses nombreux succès firent de lui un des seigneurs les plus puissants de l’époque, tant financièrement que par l’influence dont il jouissait auprès des Ducs de Bourgogne. Il fut le premier chambellan du duché de Bourgogne sous Jean sans Peur et conserva son poste à la mort de celui-ci au profit de son fils, Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon. C’est donc tout naturellement que ce dernier l’envoya au Portugal en 1428, afin de négocier le mariage du duc avec Isabelle de Portugal. Dans l’ambassade, on retrouvait un membre illustre, Jan Van Eyck qui était, à l’époque, le peintre du duc. Le mariage eut lieu à Bruges, le 10 janvier 1430. Lors des fastes, le duc créa l’Ordre de la Toison d’Or, les premiers chevaliers furent (dans l’ordre) Philippe le Bon, Guillaume de Vienne, Regnier Pot et Jean de Roubaix. Jean meurt en 1449 ; son fils, Pierre de Roubaix, lui succède comme chambellan du duché de Bourgogne.

Pierre de Roubaix (1415-1498)

est né à Herzelles (près de Bruxelles) le premier août 1415. Il décède à Roubaix le 7 juin 1498 et est inhumé en l’église paroissiale Saint Martin, dans la chapelle « Sainte-Croix ». Il succède le 7 juin 1449 à son père, Jean V de Roubaix. Il a trente quatre ans. Très jeune, il avait épousé Marguerite de Ghistelle, dame du Broeucq et de Wasquehal, héritière de l’une des plus nobles et des plus anciennes maisons de Flandres. Il fit passer la ville d’une petite localité à une des villes les plus prospères de la région, notamment en obtenant le 1er octobre 1469 une charte de l’État bourguignon lui garantissant un privilège d’exercer le commerce et la manufacture. Il accumula par ce biais une considérable fortune. Pierre de Roubaix  fut aussi un grand voyageur, qui se rendit à Rome, à Jérusalem, alla combattre les infidèles à Carthage etc. À sa mort, il n’avait qu’une fille, Isabeau de Roubaix qui fonda l’hôpital Sainte-Élisabeth en 1488 pour y accueillir 12 femmes pauvres, soignées par les religieuses de l’ordre de Saint-Augustin jusqu’à la Révolution  qui lui succéda.

Après lui, la branche masculine ainée de la famille « de Roubaix » s’éteint et la domination du fief passe, par le mariage d’Isabeau avec Jacques de Luxembourg, par le mariage de leur fille ainée Isabelle de Luxembourg à Jean III de Melun à la famille de Melun. La descendante de Jean III, Jeanne de Melun portait le titre de Marquise transmit à la maison de Ligne par son mariage avec Lamoral Ier de Ligne, premier prince de Ligne, et actuellement la famille Meurillon

Retable-Saint-Martin-Roubaix

L’église Saint Martin de Roubaix : Tombeau de François de Luxembourg 1472, vierge à l’enfant, retable, Vierges à l’enfant.

Face au pouvoir laïc symbolisé par l’Hôtel de Ville, la tour de l’église Saint-Martin est le témoin architectural le plus ancien de la Ville de Roubaix. Située au centre de la ville, elle a vu se développer autour d’elle le bourg puis la ville que nous connaissons. L’origine de l’église pourrait remonter au 9ème siècle (vers 881-887). Elle se développe peu à peu du 12ème au 15ème siècle. De 1468 à 1521 : l’église est reconstruite à l’exception du chœur. Elle voit l’édification de sa tour de 1511 à 1571. En 1684, cette dernière est la seule rescapée d’un important incendie qui dévaste une grande partie de la ville. En 1848, l’église est totalement remaniée par la surélévation du chœur, et l’adjonction de deux nouvelles nefs de part et d’autre de ce chœur, ce qui fait de l’Église Saint-Martin, l’un des premiers édifices néo-gothiques dont le décor intérieur est dominé par le splendide retable de Saint-Jean Baptiste, joyaux de l »art religieux.

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Heures à l’usage des filles de St Augustin XVI°, Heures d’Isabeau de Roubaix vers 1460, Oraisons de St Augustin

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