Georges Jules
Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens, lieutenant des Gardes
Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly ; fils de François Henri Prouvost,
avocat Cour de Bruxelles, avoué à la Cour d'Amiens épx de Julia d'Elhougne ;
petit fils de Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde
Nationale.
Après de
brillantes études, se destinait au notariat, quand éclata la guerre de 1870. Il
fit alors noblement son devoir ; la fin de cette néfaste campagne le trouva
capitaine adjudant-major dans l'armée de Faidherbe et proposé pour la croix de
la Légion d'honneur. Revenu à Amiens il se fit inscrire au Barreau. C'est à
l'école de M. le Sénateur Dauphin, une des illustrations du Parlement et du
Barreau et dont il devint le secrétaire, que Me Prouvost acquit l'expérience
des affaires. Un précédent stage dans une étude de notaire lui avait déjà
beaucoup appris, la collaboration avec un maître de la parole développa vite
ses brillantes qualités. M. Dauphin, devenu. Procureur Général à Paris, offrit
à son ancien secrétaire d'entrer dans la magistrature avec un poste de choix.
Me Prouvost déclina une proposition si séduisante pour rester au Barreau. Il
fut inscrit au tableau, le 25 octobre 1875. Vous savez, Messieurs, la grande
situation qu'il occupa bientôt : il l'avait conquise par son talent, sa science
du droit et ses habitudes du travail. Appelé par ses confrères à faire partie
du Conseil de l'Ordre, ils lui conférèrent ensuite, à , plusieurs reprises, les
honneurs du bâtonnat. Tous ou presque tous nous avons entendu l'éclat, de cette
parole nette et incisive qui a si souvent retenti dans cette enceinte,
s'élevant parfois jusqu'à la véritable éloquence et dont l’écho à cette heure
encore, est à peine affaibli. La cause, Me Prouvost l'exposait simplement et
avec une parfaite lucidité, puis déployait ensuite, dans la discussion, une
netteté et une puissance de dialectique que nous eûmes si souvent l'occasion
d'admirer dans ses plaidoiries. Causeur spirituel, parfois caustique, il
excellait à conter, dans l'intimité, avec une verve enjouée, l'anecdote
humoristique assaisonnée de sel gaulois.
SUCCESSION
PLESSIS-BELLIERE (DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) . Amiens, 25 janvier. Le
fameux procès des héritiers de la marquise du Plessis-Bellière contre le pape
Léon XIII est venu hier devant la cour d'appel d'Amiens. Les débats occuperont
plusieurs audiences. Les héritiers naturels sont représentés par Me Dacraigne,
avocat du barreau de Paris; Me Hémard, également du barreau de Paris,
représente Léon XIII; Me Lorgnier, du barreau d'Amiens, défendra les intérêts
de M. Hugues de Ragnau, prélat de la maison du pape; Me Rieussec, du barreau de
Villefranche, représente M. le comte de Colbert-Turgis, et Me Prouvost, du
barreau d'Amiens, M. le marquis de Rougé, légataire, propriétaire à Paris. Me
Dacraigne a, le premier, pris la parole. Selon lui, la marquise du
Plessis-Bellière n'est pas l'auteur du testament. Il lui a été envoyé tout fait
par M. de Ragnau, ainsi que le prouve d'ailleurs une lettre de ce dernier
trouvée dans les papiers de la défunte. Il s'agissait de rédiger un acte qui
pût mettre le Saint-Siège dans la possibilité de tourner la loi. Or, le
codicille est bien l'œuvre d'un jurisconsulte. Au point de vue de notre droit
civil, le Saint-Siège ne peut recueillir un héritage. Il ne constitue pas une
personne capable, un être physique. Dieu sait où cela nous conduirait si nous
perdions notre procès. Evitons donc ces temps difficiles, ne compliquons pas la
situation. Me Dacraigne regrette que le tribunal de Montdidier ait rendu, le
jour même du décès de la marquise, une ordonnance en- voyant en possession le
Saint-Siège. Qu'en est-il résulté? Aujourd'hui, du domaine de Moreuil, de cette
résidence princière, de ces propriétés immenses, s'étendant à perte de vue, de
ces bois, de ces champs, de ces propriétés, que reste-t-il ? Des murs. Tout a
été vendu, réalisé, et nous nous deman- dons, si la cour nous accorde gain de
cause, où nous pourrons trouver notre part de succession. L'argent, où est-il ?
En France. ou ailleurs ?
Mouvement
judiciaire. Le Journal officiel publiera ce matin le mouvement judiciaire
suivant. Sont nommés Conseillers A Amiens, M. Prouvost, avocat à la Cour
d'appel d'Amiens, bâtonnier de l'Ordre; à Angers, M. Grémillon, procureur de la
République à Angers. Procureurs A Clermont-Ferrand, M. de Mourgues, procureur à
Brioude à. Brioude, M. Robert de Massy, substitut à Orléans à Angers,
Lepelletier, procureur, à Clermont-Ferrand, Substituts A Orléans. M. du
Ghalvou-Demersay, substitut à Montargis; à Montargis, M. De- vin, attaché à la
chancellerie. Juges A Vannes, M. Fenoux, juge à Châteaudin, M. Picard, juge
suppléant à Quimper. é1898/12/17 (Numéro 351).
PROUVOST,
Bâtonnier de l'Ordre des Avocats.
Source:
gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Sciences et
techniques, 8-TE77-587
Jules Prouvost-D’Elhougne, outre sa fille Marie (Mme D’Heilly) et une fille née et décédée jeune à St-Pol, a eu un fils : Georges Jules Augustin Prouvost, né à St-Pol le 31/10/1842, avocat à la Cour d’Appel d’Amiens qui a épousé à Amiens le 16/8/1871 Marie Lucie Pauline Demailly née à Amiens le 3/12/1846 (fille du Président du Tribunal Civil d’Amiens) ; les époux se séparèrent par jugement du 22/7/1882 qui fut converti en divorce par jugement du 13/8/1885. De leur union était née à Amiens le 29/4/1875 une fille, Juliette Marie Alice Prouvost, qui vivait en 1881 avec sa mère chez ses grands-parents Demailly. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue car il n’y a pas de mention marginale sur son acte de naissance. C’est la dernière du nom Prouvost de sa branche. » Philippe Rammaert
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle , descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997, Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix, décédée le 23 avril 1983, Epinay sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul., Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin).
Quelques notes liées à l'Automobile Club
En 1902, Albert
Prouvost-Devémy se rendit acquéreur d’une automobile Mors qu’il conduisait
lui-même pendant que certains de ses pairs se faisaient conduire par un
chauffeur.
Albert Prouvost
et Rita Vanoutryve se rencontrèrent en 1905, à l’occasion d’une course automobile
« la coupe Gordon-Bennet » à Royat après une randonnée en Mors par les chateaux
de la Loire, Rocamadour, Padirac, le Puy de concert avec les familles
Barrois-Brame, Gustave Wattinne et Jules Masurel fils, encore célibataire. En
octobre 1905, ils se retrouvent à un bal ; une entrevue décisive eut lieu grâce
à l’excellente tante Paul Prouvost-Masurel. Albert apprécia ses qualités de
franchise, de spontanéité ; elle avait su échapper au pensionnat chez les
religieuses de l’Assomption à Paris par toutes sortes de révoltes, jusqu’à la
grève de la faim et fut confiée aux dominicaines près de chez elle ( on garde
la belle lettre de Mère Marie de la croix à l’occasion de son mariage).
Annuaire des
grands cercles (Paris):
Automobile-Club
de France.
Ponnier (Alfred),
2, avenue Hoche.
Ponnier
(Henri), 50, rue du Sentier.
Pons (Félix),
La Fonlaine-Fondetes (I.-et-L.).
Porte (Henri),
242 bis, boulevard Saint-Germain.
Potin (Jean),
41, avenue du Bois-de-Boulogne.
Potin (Julien),
9, boulevard Richard-Wallace, à Neuilly.
Potocki (comte Nicolas), 27, avenue Friedland.
Potron (Emile),
568, rue Saint-honoré
Pottier
(Georges), 51, avenue Henri-Martin.
Pottier (René),
44, rue de Lisbonne.
Pourtalès
(comte Bernard de), château du Petit-Bellevue, (Seine-et-Oise).
Pourtalès
(comte Hubert de), 2, rue de l'Elysée.
Pourtalès
(comte Robert de), 9, rue Louis-David.
Pouyer
(Maurice- Emile), 15, rue Montaigne.
Poylo (Jean),
59, avenue Kléber.
Poznanaky
(Casimir), 17, place des Etats-Unis,
Pra (Albert),
45, rue de Courcelles.
Prade
(Georges), 80, boulevard Flandrin.
Pradier
(Achille), 12, rue des Bourdonnais.
Prat-Nollly
(Louis), 103, rue Paradis, Marseille
Pratt (Louis),
20, avenue de la Terrasse, à Juvisy-sur-Orge
Pretavolne
(Charles), 10, rue Pierre-1°-de-Serbie.
Preugne (Roger
de la), 51, rue Bayen.
Prévost
(François), 77, rue de Maubeuge.
Prévost
(Georges), 4, place Saint-Michel.
Pridonoff
pl.-E.), 8, rue Rembrandt.
Prisse
(Georges), 0, rue Saint-Lazare, à Compiègne
Progneaux
(Eudor), 8, rue de.Floivncc.
Propper
(Emmanuel), 60, avenue du Bois-de-Boulogne.
Proust
(Robert), 2, avenue Hoche.
Prouvost
(Jehan), 45, rue Laffite.
Prudhomme
(Léon), 61, quai d'Orsay.
A l'A. C. F. Le
Comité de l'A. C. F. s'est réuni sous la présidence de M. Louis Lemoine. Au
scrutin de ballottage sont admis membres
MM. Richard Wetzlar Coit, Jehan Prouvost, Jacques Fouchet, Edmond
Barrelet, Georges Rehns, Etienne Micard, Casimir Alphen Salvador, Paul-Gérard West, Maurice Morin, Marius
Barbarou, Raymond Sévène, Jacques Brach, Rodolphe Koechlin, le comte Alexandre
Mordvinoff. Le Comité fixe au mardi 4 février, la date de la fête enfantine et
au jeudi 20 février, la date de la fête du cercle. » 1913/01/23 (Numéro 23)
AUTOMOBILISME :
A l'ACF (séance du Comité du 22 janvier
1913). — La séance est ouverte à 5 h. et demie, sous la présidence de M. Louis
Lemoine. Présents : MM. André Lehideux-Vernimmen, comte de l'Aigle, prince
Pierre d'Arenberg, René Bachelier, Jf. Boada, Edmond Chaix, marquis de
Chasseloup-Laubat, Léon Dumontet, Georges Famechon, comte R. de Faramond,
commandant L. Ferrus, Etienne Giroud, Georges Hoentschel, chevalier, René de
Knyff, Maurice Languereau, comte de La Valette, Paul Legrand, Fernand Lesur,
Georges Longuemare, André Michelin, H. Panhard. Excusés : Mr le baron de
Zuylen, Henry Deutsch de la Meurthe, A. Zwiller. Le procès-verbal de la
dernière séance est lu et adopté. On procède au scrutin de ballottage au cours
duquel sont admis membres : MM. Jehan Prouvost, Jacques Fouchet, Edmond
Barrelet, Etienne Micard, Paul-Gérard West, Maurice Morin, Marius Barbarou,
Raymond Sévène, Jacques Brach, Rodolphe Koechlin, le comte Alexandre
Mordvinoff. »
Autour des dames
d'Honneur de l'impératrice Eugénie
portraiturées par
Winterhalter en 1855
Palais de Compiègne
Anne Eve
Mortier de Trévise (1829-1900), marquise de Latour-Maubourg
Claude Florimond de Faÿ de La
Tour-Maubourg, comte
de Coisse 1712-1790 |
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Charles César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1756-1831 &1778 |
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Charles de Faÿ de La Tour-Maubourg 1774-1846 &1798 |
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Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, marquis de La Tour Maubourg
1781-1837 &1815 |
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Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893 Epouse de Romain-Joseph, comte de
Brigode 1776-1827,
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César de Faÿ,
marquis de La Tour-Maubourg 1820-1886 &1849 |
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Romain-Joseph
de Brigode-Kemlandt, baron d'empire (1775-1854), Auditeur au Conseil d'Etat
(1804), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837), Fut créé
baron de l'Empire, sur autorisation d'institution de majorat, par décret
impérial du 2 janvier 1814. Confirmé dans le titre de baron héréditaire par
lettres patentes du 4 juin 1830. Il naît le 27 février 1775 à
Lille.Il épouse le 13 juin 1820 1799-1893, Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg, la troisième fille de Charles César de
Fay de La Tour-Maubourg et d'Anastasie de La Fayette. Cette dernière est la
fille aînée de La Fayette.
Autre lien, par les
Prouvost, avec
Anne Eve
Mortier de Trévise (1829-1900), marquise de Latour-Maubourg,
|
César de Faÿ de La
Tour-Maubourg
|
|
Mariages et
enfants
·
Nancy
1852-1875
César
de La Tour-Maubourg servit quelque temps comme officier de hussards en Afrique,
donna sa démission à la révolution de Février 1848, et devint administrateur du
chemin de fer Grand-Central. Son cousin germain, Alfred de La Tour Maubourg est représenté dans le célèbre tableau de James Tissot
James
Tissot "le Cercle de la rue Royale) en 1868 : la Tour Maubourg est le 1er
en partant de la gauche ; de gauche à droite : Ainsi de gauche à droite2 :
le comte Alfred de La
Tour-Maubourg (1834-1891) le marquis Alfred du Lau d'Allemans (1833-1919) le
comte Étienne de Ganay (1833-1903) Le capitaine Coleraine Vansittart
(1833-1886) le marquis René de Miramon (1835-1882) le comte Julien de
Rochechouart (1828-1897) le baron Rodolphe Hottinguer (1835-1920) le marquis
Charles-Alexandre de Ganay (1803-1881) le baron Gaston de Saint-Maurice
(1831-1905) le prince Edmond de Polignac (1834-1901) le marquis Gaston de
Galliffet (1830-1909) Charles Haas (1833-1902).
Lieutenant
de vénerie, maire de Saint-Maurice-de-Lignon (où se trouve la propriété des
Maubourg), conseiller général de de Fay-le-Froid, il fut successivement élu au
Corps législatif, dans la 1re circonscription de la Haute-Loire.
Homme
du « monde », La Tour-Maubourg, qui était capitaine des chasses et chambellan
de l'Empereur, vécut la plupart du temps avec sa femme, dame du palais de
l'Impératrice à la cour de Napoléon III. Il fréquente alors les réunions du
Cercle de la rue Royale et les chasses impériales en forêt de Fontainebleau.
D'abord
complètement rallié à l'Empire, il se tourna peu à peu vers les légitimistes,
et fut obligé, en 1869, de donner sa démission d'officier de vénerie. Il fut
néanmoins renommé à titre honoraire.
Le
marquis très affaibli et paralysé meurt en 1886 à Paris. La marquise, sa femme,
garde une vie très active, allant de l’un à l’autre de ses différents domaines.
Elle décède à son tour en 1900 dans son château de Glareins situé dans les
Dombes ( Lapeyrouse (Ain)
Quelques illustrations et alliances:
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Firmin Lestienne, Président Fondateur de La Licorne en 1907, administrateur de la Compagnie des Mines de Campagne, a eu une usine de coton dans le Nord de France ; il racheta l’usine CORRE; une bombe atteint l'usine le 31 décembre 1943.
Firmin Lestienne sur Corre-La Licorne
Il a fait travailler ses deux fils : Robert ; et Waldemar qui aurait été
ingénieur aux études chez Corre, puis fondateur de La Licorne (avec son père)
en 1907, Membre du Conseil d'Administration de La Licorne à partir de 1907, également
Président du Conseil d'Administration de la Compagnie des Verreries et
Manufacture de Glace d'Aniche ; Directeur de la Compagnie des Mines d'Aniche,
Censeur à la Banque de France.
Historique de ce constructeur automobile :
« Jean-Marie Corre est né le 21 juin à
Trémel dans les Cotes d´Armor en Bretagne. Il fut aussi un coureur cycliste,
puis fabricant de bicyclettes.
Vers 1899, Jean-Marie Corre commenca à vendre
des voiturettes Renault, Peugeot et De Dion ainsi que ses propres quadricycles
et tricycles à moteur, avant d´etre
ensuite constructeur d´automobiles. En1901 il commenca à fabriquer ses
premières voitures, un peu semblables aux Renault, et en 1906 il présenta une
gamme comprenant des automobiles à l, 2
et 4 cylindres de 8 á 20 CV. Il engagea
régulièrement ses voitures dans les courses: Paris-Vienne en 1902, Circuit des
Ardennes en 1902 (une Corre gagna dans la catégorie des voiturettes),
Paris-Madrid en 1903 et Coupe des Voiturettes en 1907. Un procès s'ensuit, qui
durera cinq années, et qui se terminera par la ruine de Corre. En 1907, alors
que tout paraissait perdu, Firmin Lestienne, un homme puissant qui avait fait
fortune dans le textile, rachète l'entreprise. Celle-ci est rebaptisée Corre-La
Licorne, puis La Licorne (cet animal mythique figurant sur les armoiries de sa
famille). peu après Corre quitta la sociétée pour fabriquer des automobiles
sous le nom de J. Corre ou J.C. Il arretera en 1913 ses activitées de
constructeur. Jean-Marie Corre décedera le 18 septembre 1915 à Guingamp dans
les Cotes d´Armor en Bretagne. Elles devinrent de petites voitures classiques,
d'un rendement supérieur Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles
Courbevoieà la moyenne, et furent
appelées Corre-La Licorne ou La Licorne. La voiturette de 1909, équipée d'un
moteur De Dion monocylindre, devint extrèmement populaire et fut livrée aussi
en version course, mais la 4 cylindres plus moderne, avec un bloc-moteur
Chapuis-Dornier de 2120 cm3 et des soupapes d'admission en-tete, fut plus
célèbre encore. Une gamme de voitures semblables, mais plus grandes, fut aussi
présentée. Après la première guerre mondiale, la fabrication fut reprise avec
une voiture plus petite, équipéee d'un moteur Ballot à soupapes latérales, de
1244 cm3, mais La Licorne (nom qui alors fut donné à toutes ces voitures) la plus populaire fut la
5 CV, de 1928, une voiture économique 4 cylindres, à soupapes latérales, de 905 cm3, avec une
suspension arrière à ressorts
elliptiques. A la meme époque furent aussi produites des voitures plus grandes
et la 5 CV évolua pour devenir successivement une 6 puis une 8 CV (1450 cm3).
En 1934 sortit une 11 CV, 8 cylindres en ligne, mais ensuite la gamme ne
comprit que des 4 cylindres. En 1935, une 11CV est lancée puis une 14CV, sensée
s'attaquer au marché des voitures de luxe. En 1936, La Licorne décide de
s'associer à Citroen, afin notamment d' habiller sa 11CV de la carrosserie de
la Citroen Traction Avant. Seule la calandre, le marche pieds, la finition et
la conduite à droite permettent de différencier les deux marques. Mais la 11CV
La Licorne ne se vend pas beaucoup (alors que la Citroen se vend très bien).
Les derniers modèles seront même équipés de moteurs 11CV Citroen. En 1937 la
production dépassa les 1000 voitures, annonce la conduite intérieure Rivoli fut
carrossée comme la 11 CV Citroen. Voitures francaises Corre-La Licorne
Automobiles CourbevoieEn 1939 apparut une nouvelle gamme comprenant des 6 CV et
des 8 CV conduites intérieures Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles
Courbevoie à 2 portes et des moteurs à
soupapes en-tete. Durant la deuxième guerre, les 8 CV furent équipées
d'un moteur électrique et vendues sous le nom d'Aric, après la guerre, ce fut
le seul modèle fabriqué. La Seconde Guerre Mondiale mettra un terme à la
production de La Licorne. Rachetée par Ettore Bugatti en 1942, puis revendue à
la famille Lebon en 1946, la société déménage à Saint Denis. La Licorne n'étant
pas mentionnée par le Plan Pons, qui réglemente l'industrie automobile
française après la Libération, la marque prend la décision de ne pas relancer
sa production. En 1948 un prototype, 14 CV décapotable, fut quand meme exposé
au Salon de Paris (photo ci-dessous),
mais l'année suivante, La Licorne arréta toute fabrication. CORRE & LA
LICORNE auront réalisé 187 modèles différents, et produit un peu plus de 38.000
véhicules de 1901 à 1949. http://www.la-licorne.de http://corre-lalicorne.com/FR%20Corre-La%20Licorne.html#France
CORRE Type Tonneau de 1904 Moteur
DE DION-BOUTON LICORNE B7W4 de 1924 Moteur BALLOT
Waldemar Lestienne a repris
la licorne de son blason comme emblème de radiateur.
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles
patriciennes du Nord