Quelques notes sur l'hôtel du Plessis-Bellière,
place de la Concorde à Paris
puis Automobile Club


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L’hôtel Plessis-Bellière est aussi le nom au cadastre d'un hôtel particulier appelé anciennement Hôtel Pastoret, situé au № 6 de la place de la Concorde à Paris, entre l’hôtel Cartier, au № 8, nommé aussi Hôtel Moreau (avec qui il forme aujourd'hui par le siège de l'Automobile Club de France) et l’Hôtel de Coislin, au № 4. L'hôtel de Crillon est également situé à proximité au № 10.
De ces quatre hôtels particuliers élevés derrière la façade à colonnade dessinée par Gabriel et dédiée initialement pour l’Hôtel des Monnaies, les hôtels Plessis-Bellière et Cartier étaient l'œuvre de l'architecte Pierre-Louis Moreau-Desproux. Le premier fut bâti pour un de ses amis, Rouillé de l'Estang (écuyer, secrétaire du roi et trésorier-général des deniers de la Police), tandis qu'il fit construire le second pour son propre compte.
Plessis-Belliere

Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly ; fils de François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles, avoué à la Cour d'Amiens épx de Julia d'Elhougne ; petit fils de Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale.

Après de brillantes études, se destinait au notariat, quand éclata la guerre de 1870. Il fit alors noblement son devoir ; la fin de cette néfaste campagne le trouva capitaine adjudant-major dans l'armée de Faidherbe et proposé pour la croix de la Légion d'honneur. Revenu à Amiens il se fit inscrire au Barreau. C'est à l'école de M. le Sénateur Dauphin, une des illustrations du Parlement et du Barreau et dont il devint le secrétaire, que Me Prouvost acquit l'expérience des affaires. Un précédent stage dans une étude de notaire lui avait déjà beaucoup appris, la collaboration avec un maître de la parole développa vite ses brillantes qualités. M. Dauphin, devenu. Procureur Général à Paris, offrit à son ancien secrétaire d'entrer dans la magistrature avec un poste de choix. Me Prouvost déclina une proposition si séduisante pour rester au Barreau. Il fut inscrit au tableau, le 25 octobre 1875. Vous savez, Messieurs, la grande situation qu'il occupa bientôt : il l'avait conquise par son talent, sa science du droit et ses habitudes du travail. Appelé par ses confrères à faire partie du Conseil de l'Ordre, ils lui conférèrent ensuite, à , plusieurs reprises, les honneurs du bâtonnat. Tous ou presque tous nous avons entendu l'éclat, de cette parole nette et incisive qui a si souvent retenti dans cette enceinte, s'élevant parfois jusqu'à la véritable éloquence et dont l’écho à cette heure encore, est à peine affaibli. La cause, Me Prouvost l'exposait simplement et avec une parfaite lucidité, puis déployait ensuite, dans la discussion, une netteté et une puissance de dialectique que nous eûmes si souvent l'occasion d'admirer dans ses plaidoiries. Causeur spirituel, parfois caustique, il excellait à conter, dans l'intimité, avec une verve enjouée, l'anecdote humoristique assaisonnée de sel gaulois.
C'était une intelligence d'élite, un grand cœur dont il dissimulait les qualités sous un apparent scepticisme. Grande restera notre admiration pour l'avocat, fidèle restera parmi nous le souvenir de M. le Conseiller Prouvost. Si jamais la limite d'âge eût des rigueurs dont nous regrettons tous l'inflexibilité c'est le jour où elle est venue priver la Cour, le 17 février dernier, de la collaboration si précieuse de M. le Conseiller Labouret. Votre Compagnie n'a pas oublié, en effet, le concours éclairé et infatigable que lui apporta, durant presque 20 ans, ce Collègue laborieux. Son esprit scrupuleux servi par la sûreté d'une expérience consommée, d'une érudition toujours en éveil, avait conservé jusqu'au dernier moment l'amour passionné de ses fonctions. » La liberté individuelle dans le procès pénal : discours prononcé par M. Raoul Dumontet; Cour d'appel d'Amiens, audience solennelle de rentrée du 16 octobre 1901 Par Dumontet, Raoul Éditeur : impr. du "Progrès de la Somme" (Amiens): 1901

SUCCESSION PLESSIS-BELLIERE (DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) . Amiens, 25 janvier. Le fameux procès des héritiers de la marquise du Plessis-Bellière contre le pape Léon XIII est venu hier devant la cour d'appel d'Amiens. Les débats occuperont plusieurs audiences. Les héritiers naturels sont représentés par Me Dacraigne, avocat du barreau de Paris; Me Hémard, également du barreau de Paris, représente Léon XIII; Me Lorgnier, du barreau d'Amiens, défendra les intérêts de M. Hugues de Ragnau, prélat de la maison du pape; Me Rieussec, du barreau de Villefranche, représente M. le comte de Colbert-Turgis, et Me Prouvost, du barreau d'Amiens, M. le marquis de Rougé, légataire, propriétaire à Paris. Me Dacraigne a, le premier, pris la parole. Selon lui, la marquise du Plessis-Bellière n'est pas l'auteur du testament. Il lui a été envoyé tout fait par M. de Ragnau, ainsi que le prouve d'ailleurs une lettre de ce dernier trouvée dans les papiers de la défunte. Il s'agissait de rédiger un acte qui pût mettre le Saint-Siège dans la possibilité de tourner la loi. Or, le codicille est bien l'œuvre d'un jurisconsulte. Au point de vue de notre droit civil, le Saint-Siège ne peut recueillir un héritage. Il ne constitue pas une personne capable, un être physique. Dieu sait où cela nous conduirait si nous perdions notre procès. Evitons donc ces temps difficiles, ne compliquons pas la situation. Me Dacraigne regrette que le tribunal de Montdidier ait rendu, le jour même du décès de la marquise, une ordonnance en- voyant en possession le Saint-Siège. Qu'en est-il résulté? Aujourd'hui, du domaine de Moreuil, de cette résidence princière, de ces propriétés immenses, s'étendant à perte de vue, de ces bois, de ces champs, de ces propriétés, que reste-t-il ? Des murs. Tout a été vendu, réalisé, et nous nous deman- dons, si la cour nous accorde gain de cause, où nous pourrons trouver notre part de succession. L'argent, où est-il ? En France. ou ailleurs ?

Mouvement judiciaire. Le Journal officiel publiera ce matin le mouvement judiciaire suivant. Sont nommés Conseillers A Amiens, M. Prouvost, avocat à la Cour d'appel d'Amiens, bâtonnier de l'Ordre; à Angers, M. Grémillon, procureur de la République à Angers. Procureurs A Clermont-Ferrand, M. de Mourgues, procureur à Brioude à. Brioude, M. Robert de Massy, substitut à Orléans à Angers, Lepelletier, procureur, à Clermont-Ferrand, Substituts A Orléans. M. du Ghalvou-Demersay, substitut à Montargis; à Montargis, M. De- vin, attaché à la chancellerie. Juges A Vannes, M. Fenoux, juge à Châteaudin, M. Picard, juge suppléant à Quimper. é1898/12/17 (Numéro 351).

PROUVOST, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats.

Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE77-587

Jules Prouvost-D’Elhougne, outre sa fille Marie (Mme D’Heilly) et une fille née et décédée jeune à St-Pol, a eu un fils : Georges Jules Augustin Prouvost, né à St-Pol le 31/10/1842, avocat à la Cour d’Appel d’Amiens qui a épousé à Amiens le 16/8/1871 Marie Lucie Pauline Demailly née à Amiens le 3/12/1846 (fille du Président du Tribunal Civil d’Amiens) ; les époux se séparèrent par jugement du 22/7/1882 qui fut converti en divorce par jugement du 13/8/1885. De leur union était née à Amiens le 29/4/1875 une fille, Juliette Marie Alice Prouvost, qui vivait en 1881 avec sa mère chez ses grands-parents Demailly. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue car il n’y a pas de mention marginale sur son acte de naissance. C’est la dernière du nom Prouvost de sa branche. » Philippe Rammaert

Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle , descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997, Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix, décédée le 23 avril 1983, Epinay sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul., Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin).

Quelques notes liées à l'Automobile Club

En 1902, Albert Prouvost-Devémy se rendit acquéreur d’une automobile Mors qu’il conduisait lui-même pendant que certains de ses pairs se faisaient conduire par un chauffeur.

 « Cannes, qui connaît actuellement une heureuse activité, regorge de monde. Aussi est-ce devant une très nombreuse et très brillante assistance que se déroulèrent les épreuves. La clôture du meeting portait à son programme la Coupe Italia, grand prix de vitesse, et le Grand Prix de l'Automobile-Club de France. Mme Simone Berriau, avec Sim-Sim, et M. Jeantet, avec Le Barof, ont respectivement triomphé dans ces épreuves. Ils furent justement acclamés à leur retour à terre par l'assistance, parmi laquelle nous avons noté la présence du vicomte de Rohan, président de l'Automobile-Club de France le lieutenant de vaisseau Noël, représentant M. Pierre Cot, ministre de l'air M. René Schoeller, président du Yacht Moteur Club de France prince René de Bourbon-Parme, baron de Baubigny, M. Drouilly, concurrent à bord du Chiche le sénateur et Mme Charabot, docteur Cazagnaire, maire de Cannes; baron Scola Camerini, consul d' Italie; M. Venture, président de la Compagnie de navigation Italia Cozulich MM. Mounier, Rouff, Rondel, Marée, F. Bret, comte Pilaski, comte Eric de Belleville, MM. J. Lestandi, de Villani, de Baubigny, Roche d'Estrez, vicomte de La Rochefoucauld, Commodore et Mrs L. Baumont, M. François Andrau, comte Jouffroy d'Abbans, comtesse E. de La Rochefoucauld, major Maurin, M. et Mme Blatgé, M. et Mrs Philipp Carr, M. et Mme Burky, prince Poniatowski, prince Lotfal- lah, prince Rospigliosi, comtesse de Caraman- Chimay, sir H. Lyons, baron Roland de L'Espée, MM. A. et J. Prouvost, comte Théo Rossi, comte Polovtsoff, M. R. Gonzales, baronne de La Tour, Mlle Blanchel Montel, major Noël Sampson, etc., etc.» André Reichel. 1933/08/31 (Numéro 243).

Albert Prouvost et Rita Vanoutryve se rencontrèrent en 1905, à l’occasion d’une course automobile « la coupe Gordon-Bennet » à Royat après une randonnée en Mors par les chateaux de la Loire, Rocamadour, Padirac, le Puy de concert avec les familles Barrois-Brame, Gustave Wattinne et Jules Masurel fils, encore célibataire. En octobre 1905, ils se retrouvent à un bal ; une entrevue décisive eut lieu grâce à l’excellente tante Paul Prouvost-Masurel. Albert apprécia ses qualités de franchise, de spontanéité ; elle avait su échapper au pensionnat chez les religieuses de l’Assomption à Paris par toutes sortes de révoltes, jusqu’à la grève de la faim et fut confiée aux dominicaines près de chez elle ( on garde la belle lettre de Mère Marie de la croix à l’occasion de son mariage).

Annuaire des grands cercles (Paris):

Automobile-Club de France.

Ponnier (Alfred), 2, avenue Hoche.
Ponnier (Henri), 50, rue du Sentier.
Pons (Félix), La Fonlaine-Fondetes (I.-et-L.).
Porte (Henri), 242 bis, boulevard Saint-Germain.
Potin (Jean), 41, avenue du Bois-de-Boulogne.
Potin (Julien), 9, boulevard Richard-Wallace, à Neuilly.
Potocki (comte Nicolas), 27, avenue Friedland.
Potron (Emile), 568, rue Saint-honoré
Pottier (Georges), 51, avenue Henri-Martin.
Pottier (René), 44, rue de Lisbonne.
Pourtalès (comte Bernard de), château du Petit-Bellevue, (Seine-et-Oise).
Pourtalès (comte Hubert de), 2, rue de l'Elysée.
Pourtalès (comte Robert de), 9, rue Louis-David.
Pouyer (Maurice- Emile), 15, rue Montaigne. 
Poylo (Jean), 59, avenue Kléber.
Poznanaky (Casimir), 17, place des Etats-Unis,
Pra (Albert), 45, rue de Courcelles.
Prade (Georges), 80, boulevard Flandrin.
Pradier (Achille), 12, rue des Bourdonnais.
Prat-Nollly (Louis), 103, rue Paradis,  Marseille
Pratt (Louis), 20, avenue de la Terrasse, à Juvisy-sur-Orge
Pretavolne (Charles), 10, rue Pierre-1°-de-Serbie.
Preugne (Roger de la), 51, rue Bayen.
Prévost (François), 77, rue de Maubeuge.
Prévost (Georges), 4, place Saint-Michel.
Pridonoff pl.-E.), 8, rue Rembrandt.
Prisse (Georges), 0, rue Saint-Lazare, à Compiègne
Progneaux (Eudor), 8, rue de.Floivncc.
Propper (Emmanuel), 60, avenue du Bois-de-Boulogne.
Proust (Robert), 2, avenue Hoche.
Prouvost (Jehan), 45, rue Laffite.
Prudhomme (Léon), 61, quai d'Orsay.

 
A l'A. C. F. Le Comité de l'A. C. F. s'est réuni sous la présidence de M. Louis Lemoine. Au scrutin de ballottage sont admis membres  MM. Richard Wetzlar Coit, Jehan Prouvost, Jacques Fouchet, Edmond Barrelet, Georges Rehns, Etienne Micard, Casimir Alphen Salvador,  Paul-Gérard West, Maurice Morin, Marius Barbarou, Raymond Sévène, Jacques Brach, Rodolphe Koechlin, le comte Alexandre Mordvinoff. Le Comité fixe au mardi 4 février, la date de la fête enfantine et au jeudi 20 février, la date de la fête du cercle. » 1913/01/23 (Numéro 23)

AUTOMOBILISME :  A l'ACF (séance du Comité du 22 janvier 1913). — La séance est ouverte à 5 h. et demie, sous la présidence de M. Louis Lemoine. Présents : MM. André Lehideux-Vernimmen, comte de l'Aigle, prince Pierre d'Arenberg, René Bachelier, Jf. Boada, Edmond Chaix, marquis de Chasseloup-Laubat, Léon Dumontet, Georges Famechon, comte R. de Faramond, commandant L. Ferrus, Etienne Giroud, Georges Hoentschel, chevalier, René de Knyff, Maurice Languereau, comte de La Valette, Paul Legrand, Fernand Lesur, Georges Longuemare, André Michelin, H. Panhard. Excusés : Mr le baron de Zuylen, Henry Deutsch de la Meurthe, A. Zwiller. Le procès-verbal de la dernière séance est lu et adopté. On procède au scrutin de ballottage au cours duquel sont admis membres : MM. Jehan Prouvost, Jacques Fouchet, Edmond Barrelet, Etienne Micard, Paul-Gérard West, Maurice Morin, Marius Barbarou, Raymond Sévène, Jacques Brach, Rodolphe Koechlin, le comte Alexandre Mordvinoff. »

Hervé Poulain est commissaire-priseur depuis 1969. Il a épousé Isabelle Prouvost, petite fille de Jean Prouvost.Figure familière du monde de l’art, Il orchestre avec brio et esprit des ventes de toutes spécialités depuis plus de trente ans. C’est en mêlant ses deux passions, l’art contemporain et la vitesse, qu’il a inventé le concept de « Art Cars » : Lors de ses onze participations aux 24h du Mans il a confié la décoration de ses voitures à des artistes de renom comme Calder, Lichstenstein, Stella, Arman, Warhol ou César. Il fait autorité, entre autres, sur le marché des Automobiles de collection et du Design. Hervé Poulain est le Président fondateur du SYMEV (Syndicat National des Maisons de ventes aux enchères) et du CNMA (Conseil National du Marché de l’Art). Il est associé de la maison de commissaire-priseur  Artcurial au Rond-POint de Paris . François Dalle avait contribué à créer Artcurial. Hervé Poulain est aussi l’auteur de cinq ouvrages dédiés à l’art : L’art et l’automobile (1973), Un siècle de peinture française (1976), Une collection d’avance (1986), L’art, la femme et l’automobile (1989), Mes Pop Cars (2006).

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Autour des dames d'Honneur de l'impératrice Eugénie

portraiturées par Winterhalter en 1855

Palais de Compiègne

 Winterhalter 

 
Winterhalter

Anne Eve Mortier de Trévise (1829-1900), marquise de Latour-Maubourg

Winterhalter

Claude Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, comte de Coisse 1712-1790

Latour-Maubourg-blason

&1756 Marie Françoise de Vachon de Belmont

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Charles César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1756-1831

Latour-Maubourg-blason

&1778
Marie Charlotte Henriette Pinault de Thenelles 1760-1837

 

Charles de Faÿ de La Tour-Maubourg 1774-1846

&1798
Anastasie Motier de La Fayette 1777-1863

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Just Pons Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg, marquis de La Tour Maubourg 1781-1837

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&1815
Caroline Perrone di San Martino 1788-1855

 

Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893

Epouse de Romain-Joseph, comte de Brigode 1776-1827,

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portrait par Ary Schaeffer

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César de Faÿ, marquis de La Tour-Maubourg 1820-1886

&1849
Anne Eve Mortier de Trévise 1829-1900

Winterhalter

Pierre de Brigode, sieur de Canteleu 1665-1751 &1707 Anne Thérèse Wielems +1758

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Pierre Jacques Joseph de Brigode, seigneur de Kemlandt 1724 &1771
Marie-Catherine Recq

Jean Chrysostome Joseph de Brigode, sieur de Canteleu 1712-1768 Marie-Reine Lenglart

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Romain-Joseph, comte de Brigode 1776-1827,

Epouse de Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893

 

Nicolas Hubert Joseph Lenglart, seigneur des Rosiers 1701-1766 &1738 Alexandrine Gabrielle Albérique Carpentier 1711-1778

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Catherine Joseph Charlotte Lenglart 1745-1818

&1764
Urbain Dominique Virnot 1734-1794

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Marie Reine Lenglart 1744-1817

Jean Chrysostome Joseph de Brigode, sieur de Canteleu 1712-1768

Le propre oncle de Romain-Joseph, comte de Brigode 1776-1827,
époux de 
Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg 1799-1893

 

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Dominique François Virnot 1773-1833

 Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire (1775-1854), Auditeur au Conseil d'Etat (1804), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837), Fut créé baron de l'Empire, sur autorisation d'institution de majorat, par décret impérial du 2 janvier 1814. Confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du 4 juin 1830. Il naît le 27 février 1775 à Lille.Il épouse le 13 juin 1820 1799-1893,  Célestine de Faÿ de La Tour-Maubourg, la troisième fille de Charles César de Fay de La Tour-Maubourg et d'Anastasie de La Fayette. Cette dernière est la fille aînée de La Fayette.

 Lafayette

 

Autre lien, par les Prouvost, avec

Anne Eve Mortier de Trévise (1829-1900), marquise de Latour-Maubourg,

Winterhalter

 

 
César de Faÿ de La Tour-Maubourg

marquis de La Tour-Maubourg
(César Florimond de Faÿ de La Tour-Maubourg)

 

  • Chambellan de l'EmpereurNapoléon III, officier en Afrique, député de la Haute-Loire (1852-1870), conseiller général, maire, administrateur du Grand-Central
  • Député de la Haute-Loire
  • le 22 juillet 1820 - Dresde (Saxe)
  • Décédé le 25 février 1886 - Paris (75)
  • À l'âge de 65 ans

Mariages et enfants

·         Nancy 1852-1875

Chevalier (août 1854), puis officier de la Légion d'honneur (août 1861).

César de La Tour-Maubourg servit quelque temps comme officier de hussards en Afrique, donna sa démission à la révolution de Février 1848, et devint administrateur du chemin de fer Grand-Central. Son cousin germain, Alfred de La Tour Maubourg est représenté dans le  célèbre tableau de James Tissot

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James Tissot "le Cercle de la rue Royale) en 1868 : la Tour Maubourg est le 1er en partant de la gauche ; de gauche à droite : Ainsi de gauche à droite2 :

le comte Alfred de La Tour-Maubourg (1834-1891) le marquis Alfred du Lau d'Allemans (1833-1919) le comte Étienne de Ganay (1833-1903) Le capitaine Coleraine Vansittart (1833-1886) le marquis René de Miramon (1835-1882) le comte Julien de Rochechouart (1828-1897) le baron Rodolphe Hottinguer (1835-1920) le marquis Charles-Alexandre de Ganay (1803-1881) le baron Gaston de Saint-Maurice (1831-1905) le prince Edmond de Polignac (1834-1901) le marquis Gaston de Galliffet (1830-1909) Charles Haas (1833-1902).

Lieutenant de vénerie, maire de Saint-Maurice-de-Lignon (où se trouve la propriété des Maubourg), conseiller général de de Fay-le-Froid, il fut successivement élu au Corps législatif, dans la 1re circonscription de la Haute-Loire.

Homme du « monde », La Tour-Maubourg, qui était capitaine des chasses et chambellan de l'Empereur, vécut la plupart du temps avec sa femme, dame du palais de l'Impératrice à la cour de Napoléon III. Il fréquente alors les réunions du Cercle de la rue Royale et les chasses impériales en forêt de Fontainebleau.

D'abord complètement rallié à l'Empire, il se tourna peu à peu vers les légitimistes, et fut obligé, en 1869, de donner sa démission d'officier de vénerie. Il fut néanmoins renommé à titre honoraire.

Le marquis très affaibli et paralysé meurt en 1886 à Paris. La marquise, sa femme, garde une vie très active, allant de l’un à l’autre de ses différents domaines. Elle décède à son tour en 1900 dans son château de Glareins situé dans les Dombes ( Lapeyrouse (Ain)

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Dans une famille alliée:
Les Firmin Cyriaque Lestienne
1815-1874

                                                      Quelques illustrations et alliances:

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Jean François Lestienne 1776-1832
&
1803 Sophie Joseph Mulliez 1773-1827

 

 

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Firmin Cyriaque Lestienne 1815-1874
& Laure Henriette Brovellio 1820-1850

 

 

Narcisse Lestienne 1806-1877
& Anne Catherine de Proost 1816-1884

 

 

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Voldemar Lestienne 1844-1923
& Gabrielle Lefrançois 1852-1933

 

 

Henri Lestienne 1845-1912
&
1869 Antoinette Prouvost 1849-1924

 

 

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Firmin Lestienne 1879-1943

 

 

Pierre Amédée Lestienne 1872-1947
&
1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957

 

Firmin Lestienne, Président Fondateur de La Licorne en 1907, administrateur de la Compagnie des Mines de Campagne, a eu une usine de coton dans le Nord de France ; il racheta l’usine  CORRE;  une bombe atteint l'usine le 31 décembre 1943.

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Firmin Lestienne sur Corre-La Licorne

Lestienne-licorne-folder-licorne    Lestienne-Licorne

Il a fait travailler  ses deux fils :  Robert ; et Waldemar qui aurait été ingénieur aux études chez Corre, puis fondateur de La Licorne (avec son père) en 1907, Membre du Conseil d'Administration de La Licorne à partir de 1907, également Président du Conseil d'Administration de la Compagnie des Verreries et Manufacture de Glace d'Aniche ; Directeur de la Compagnie des Mines d'Aniche, Censeur à la Banque de France.

Historique de ce constructeur automobile :

« Jean-Marie Corre est né le 21 juin à Trémel dans les Cotes d´Armor en Bretagne. Il fut aussi un coureur cycliste, puis fabricant de bicyclettes.

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Vers 1899, Jean-Marie Corre commenca à vendre des voiturettes Renault, Peugeot et De Dion ainsi que ses propres quadricycles et tricycles à  moteur, avant d´etre ensuite constructeur d´automobiles. En1901 il commenca à fabriquer ses premières voitures, un peu semblables aux Renault, et en 1906 il présenta une gamme comprenant des automobiles à  l, 2 et 4 cylindres de 8 á  20 CV. Il engagea régulièrement ses voitures dans les courses: Paris-Vienne en 1902, Circuit des Ardennes en 1902 (une Corre gagna dans la catégorie des voiturettes), Paris-Madrid en 1903 et Coupe des Voiturettes en 1907. Un procès s'ensuit, qui durera cinq années, et qui se terminera par la ruine de Corre. En 1907, alors que tout paraissait perdu, Firmin Lestienne, un homme puissant qui avait fait fortune dans le textile, rachète l'entreprise. Celle-ci est rebaptisée Corre-La Licorne, puis La Licorne (cet animal mythique figurant sur les armoiries de sa famille). peu après Corre quitta la sociétée pour fabriquer des automobiles sous le nom de J. Corre ou J.C. Il arretera en 1913 ses activitées de constructeur. Jean-Marie Corre décedera le 18 septembre 1915 à Guingamp dans les Cotes d´Armor en Bretagne. Elles devinrent de petites voitures classiques, d'un rendement supérieur Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles Courbevoieà  la moyenne, et furent appelées Corre-La Licorne ou La Licorne. La voiturette de 1909, équipée d'un moteur De Dion monocylindre, devint extrèmement populaire et fut livrée aussi en version course, mais la 4 cylindres plus moderne, avec un bloc-moteur Chapuis-Dornier de 2120 cm3 et des soupapes d'admission en-tete, fut plus célèbre encore. Une gamme de voitures semblables, mais plus grandes, fut aussi présentée. Après la première guerre mondiale, la fabrication fut reprise avec une voiture plus petite, équipéee d'un moteur Ballot à soupapes latérales, de 1244 cm3, mais La Licorne (nom qui alors fut donné à  toutes ces voitures) la plus populaire fut la 5 CV, de 1928, une voiture économique 4 cylindres, à  soupapes latérales, de 905 cm3, avec une suspension arrière à  ressorts elliptiques. A la meme époque furent aussi produites des voitures plus grandes et la 5 CV évolua pour devenir successivement une 6 puis une 8 CV (1450 cm3). En 1934 sortit une 11 CV, 8 cylindres en ligne, mais ensuite la gamme ne comprit que des 4 cylindres. En 1935, une 11CV est lancée puis une 14CV, sensée s'attaquer au marché des voitures de luxe. En 1936, La Licorne décide de s'associer à Citroen, afin notamment d' habiller sa 11CV de la carrosserie de la Citroen Traction Avant. Seule la calandre, le marche pieds, la finition et la conduite à droite permettent de différencier les deux marques. Mais la 11CV La Licorne ne se vend pas beaucoup (alors que la Citroen se vend très bien). Les derniers modèles seront même équipés de moteurs 11CV Citroen. En 1937 la production dépassa les 1000 voitures, annonce la conduite intérieure Rivoli fut carrossée comme la 11 CV Citroen. Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles CourbevoieEn 1939 apparut une nouvelle gamme comprenant des 6 CV et des 8 CV conduites intérieures Voitures francaises Corre-La Licorne Automobiles Courbevoie à 2 portes et des moteurs à  soupapes en-tete. Durant la deuxième guerre, les 8 CV furent équipées d'un moteur électrique et vendues sous le nom d'Aric, après la guerre, ce fut le seul modèle fabriqué. La Seconde Guerre Mondiale mettra un terme à la production de La Licorne. Rachetée par Ettore Bugatti en 1942, puis revendue à la famille Lebon en 1946, la société déménage à Saint Denis. La Licorne n'étant pas mentionnée par le Plan Pons, qui réglemente l'industrie automobile française après la Libération, la marque prend la décision de ne pas relancer sa production. En 1948 un prototype, 14 CV décapotable, fut quand meme exposé au Salon de  Paris (photo ci-dessous), mais l'année suivante, La Licorne arréta toute fabrication. CORRE & LA LICORNE auront réalisé 187 modèles différents, et produit un peu plus de 38.000 véhicules de 1901 à 1949. http://www.la-licorne.de  http://corre-lalicorne.com/FR%20Corre-La%20Licorne.html#France

 

CORRE Tonneau de 1904 Automobiles CORRE-LA LICORNE  Courbevoie                                        LICORNE B7W4 de 1924 Automobiles CORRE-LA LICORNE  Courbevoie

CORRE Type Tonneau de 1904 Moteur DE DION-BOUTON                                LICORNE B7W4 de 1924 Moteur BALLOT

Voitures francaises  Corre-La Licorne  Automobiles  Courbevoie       La Licorne Tour de france 1912

 

Lestienne-Corre-LaLicorne-1911 

Waldemar Lestienne a repris la licorne de son blason comme emblème de radiateur.

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

Lestienne-Licorne-1948-cabriolet-LSL

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