le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le
bourg de Roubaix est considérable et ancien ;
ses manufactures le rendent célèbre
plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ».
Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal,
Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,
Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord,
inhumé le 2 mai 1770, église de
Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la
Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix
(Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix
(Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix
(Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix
(Nord) (à l'âge de 70 ans), dont
L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord,
inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe
(à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec
Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord),
inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord)
(à l'âge de 70 ans),
fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec
Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans),
dont la fille
Catherine Françoise Prouvost
épousa,
le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable
exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par
Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au
siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou
racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes de
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle.
Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines
(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après
Collection Thierry Prouvost
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
Son
beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place
de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par
le grand Jean Pattou.
Jacques Prouvost 1670-1704 |
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Jacques Prouvost 1699-1774 Marie Agnès Florin 1712-1767 |
Pierre Prouvost 1699-1770 |
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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 |
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Catherine Françoise Prouvost
1752-1801 |
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE,
fondateur de
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la
fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas
catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa
Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine
au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à
l’abbaye de Marchiennes.
La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855,
Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau,
"Pierre,
Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de
Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants
de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil
de lin au milieu du 18ème siècle.
En
1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des
études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva
en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il
s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un
goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de
coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.
En
1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son
tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses
frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à
Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.
En
1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand
Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui
appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses
frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30,
rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint
Maurice.
Quant
à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de
3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second
tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la
Chapelle Carrette.
Plusieurs distinctions…
Les
mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions.
En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à
Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition
universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute
distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de
l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin,
en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.
L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU
Pierre
Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier.
Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins 1869.
Les
archives municipales possèdent le plan, daté du 15 avril 1876, d’un terrain
d’une surface d’un hectare vingt neuf ares qui s’étendait entre la rue des
Fleurs et la rue du Grand Chemin.
C’est sur ce terrain acheté peut-être à ce moment là qu’il décida de faire construire son hôtel particulier agrémenté d’un grand parc." http://www.histoirederoubaix.com
« Oeuvres exposées au salon annuel
organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts
(Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage
photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue",
tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston
Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de
vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean,
tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire",
tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant
Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert
Lambron, No 1209.
Hervé Lauwick
Hervé Lauwick, né en 1891
et mort en 1975, est un écrivain français de livres d'humour.
Ami de Tristan Bernard, Maurice Donnay et de Sacha Guitry « au cours des années
éblouissantes où se multipliaient sans effort ses pièces triomphales »
(prière d'insérer de S.G. et les femmes, 1965).
Lauwick
signa un bulletin quotidien au Figaro, fut producteur à l'O.R.T.F. et critique à Jour de France.
chevalier de la Légion d'honneur, médaille miltaire, military medal of bravery
Il avait aussi des liens avec un Boutet de Monvel
Gazette du Bon Ton, n°1, janvier 1914
La Gazette du Bon Ton, soutitrée Art
- Modes & Frivolités est une revue de mode fondée
en 1912 par Lucien Vogel. Elle est inspirée du mythique Journal
des Dames et des Modes du XVIIIe siècle. Elle paraît de 1912 à 1925, avec
une interruption pendant la guerre, soit soixante-neuf numéros tirés chacun à
deux mille exemplaires.
Ont contribué : André-Édouard Marty,
Pierre Brissaud, Georges Lepape, Dammicourt, George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, Charles Martin... pour les
illustrations ; Roger Boutet de Monvel, Jean Cocteau, Henri de
Régnier, Pierre Mac Orlan, Raymond Radiguet, Jean-Louis
Vaudoyer, Gérard Bauër, Marcel Duminy, Louis Léon Martin, Nicolas Bonnechose,
Georges Armand Masson, Hervé
Lauwick... pour
les textes.
Les planches volantes qui accompagnent la
Gazette, réalisées selon la technique du pochoir métallique, montrent les
créations des couturiers les plus renommés de l'époque : Jeanne
Lanvin, Georges Doeuillet, Jeanne Paquin, Paul
Poiret, Jean-Philippe Worth, Madeleine Chéruit, Redfern, Madeleine
Vionnet, Callot Soeurs, Jacques Doucet... Ils participent tous au
contenu de la Gazette en fournissant chacun un modèle exclusif par numéro.
Quelques figures parmi les descendants de Catherine Françoise Prouvost
née le 6 août 1752,
Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801,
Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782
avec François
Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge
de 68 ans), bourgeois de Lille,
Fille :
Catherine
Françoise Josèphe Durot, née en 1784, Lille (Nord), décédée le 27 mars 1855,
Lille (Nord) (à l'âge de 71 ans). Mariée le 1er thermidor an X
(20 juillet 1802), Comines (59), avec Charles
Frédéric Joseph Lauwick, né le 28 octobre 1782,
Comines (Nord), décédé le 23 juillet 1851,
Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans),
Petits enfants :
Bernard
Joseph Lauwick, né le 23 novembre 1806,
décédé en 1859 (à l'âge de 53 ans).
Marié en 1838 avec Clémence van Rullen,
née en 1817, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée en 1886,
Heusden (à l'âge de 69 ans),
Alexandre
Lauwick, né le 24 mars 1823,
Lille (59), décédé le 6 février 1886,
Paris 8e (à l'âge de 62 ans), artiste peintre.
Marié le 8 février 1864,
Paris, avec Thérèse
Riesener, née le 22 octobre 1840,
Paris 2e, décédée en 1932 (à l'âge de 92 ans),
Françoise
Lauwick, 1826,
Mariée le 3 mai 1848
Paul de Roucy, 1817, 1900
Fernand
Lauwick, né le 13 septembre 1847,
Lille (59), décédé en 1930 (à l'âge de 83 ans), propriétaire à Lannoy.
Marié le 28 février 1881,
Lannoy, Nord, avec Elise Parent,
décédée, dont
Marthe
Lauwick, née le 4 juillet 1854,
Seclin (Nord), décédée le 5 juillet 1890,
Paris (à l'âge de 36 ans).
Mariée le 19 avril 1875,
Seclin (Nord), avec Paul
Duphénieux, né le 28 avril 1837,
Cajarc, 46, décédé le 13 mai 1913,
Cajarc, 46 (à l'âge de 76 ans), lieutenant-colonel
commandant le 1er régiment des mobilisés du Lot (1870-1871),
Berthe
Lauwick, née le 9 juillet 1856,
Seclin (Nord), décédée le 9 juillet 1935,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 79 ans). Mariée le 15 avril 1882,
Seclin (Nord), avec Raymond Van
de Venne, né le 23 novembre 1843,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), décédé le 4 mars 1926,
Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 82 ans), notaire, député, sénateur belge,
Clémentine
Lauwick, née le 1er novembre 1828,
Gand, décédée le 3 février 1900,
Gand (à l'âge de 71 ans).
Mariée le 21 juin 1860,
Gand, avec Léon Le Grand,
né le 1er novembre 1828,
Gand, décédé le 29 septembre 1910,
Heusden (à l'âge de 81 ans), consul de France,
Oswald
Lauwick, né le 12 janvier 1844,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédé le 22 mars 1907,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 63 ans),
lieutenant-général de l'Armée Belge, major
d'état-major. Marié le 9 juillet 1876,
Saint-Josse-ten-Noode, avec Marie
Corbisier de Méaultsart, née le 23 juin 1854,
Bruxelles (Belgique), décédée,
Ida Lauwick, née en 1836, décédée
en 1878 (à l'âge de 42 ans).
Mariée avec Octave de Meulenaere, né en 1840, décédé en 1905 (à l'âge de 65
ans),
Gabrielle
Lauwick, née
en 1865, décédée en 1945 (à l'âge de 80 ans).
Mariée avec Georges
Itasse,
Marguerite
Lauwick, née
en 1856, décédée en 1930 (à l'âge de 74 ans).
Mariée en 1888 avec Raoul Chagrin
de Saint-Hilaire, né en 1854.
Philippe
Lauwick, né
en 1859, décédé en 1940 (à l'âge de 81 ans), capitaine
de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur. Marié avec Marie-Anne
Chagot,
Raoul de
Roucy. Marié
en 1887 avec Angèle Vassard de
Berchère.
Louis de
Roucy, 1853, 1933
Marthe Bussière de
Nercy de Vestu,
Albert
Duphénieux, né le 10 février 1876,
La Roche-sur-Yon, décédé (filleule: Jehanne du
Breil de Pontbriand 1923-1984). Marié en 1899 avec Gabrielle
Bara, née en 1878, décédée en 1959 (à l'âge de 81
ans).
Marthe Van de
Venne, née le 24 mai 1887,
Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique), décédée le 21 octobre 1942,
Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 55 ans).
Mariée le 19 novembre 1912,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), avec Louis du Breil de
Pontbriand, né le 30 janvier 1885,
Saint-Buc, Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), décédé le 2 octobre 1931,
Saint-Laurent-des Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 46 ans).
Germaine Le
Grand, née le 19 juin 1865,
Gentbrugge, décédée le 28 juillet 1925,
Melle (à l'âge de 60 ans).
Mariée le 17 mai 1887,
Gand, avec Léon de Séjournet de
Rameignies, né le 21 juin 1857,
Rameignies, décédé le 12 novembre 1936,
Merelbeke (à l'âge de 79 ans).
René Le Grand, né le 2 octobre 1866,
Gentbrugge, décédé le 20 mars 1921,
Gand (à l'âge de 54 ans), avocat.
Marié le 11 janvier 1921,
Gand, avec Cécile de
Behault, née le 29 octobre 1881,
Gand, décédée le 17 décembre 1981,
Gand (à l'âge de 100 ans) (sans postérité).
Adrien
Groverman, né le 10 août 1859,
Gand, Belgique, décédé le 26 septembre 1919,
Gand, Belgique (à l'âge de 60 ans).
Marié le 17 juillet 1886,
Gand, Belgique, avec Marie Maertens de
Noordhout, née le 14 septembre 1867,
Gand, Belgique, décédée le 8 mai 1947,
Evergem, Belgique (à l'âge de 79 ans).
Robert
Groverman, né le 2 décembre 1860,
Gand, Belgique, décédé le 13 mai 1951,
Bruges, Belgique (à l'âge de 90 ans).
Marié le 14 novembre 1882,
Gentbrugge, Belgique, avec Marie de la Kethulle
de Ryhove, née le 4 juillet 1860,
Gand, Belgique, décédée le 1er juillet 1914,
Gentbrugge, Belgique (à l'âge de 53 ans).
Eva Groverman, née le 13 octobre 1868,
Gand, Belgique, décédée le 6 janvier 1926,
Pietra-Ligure, Italie (à l'âge de 57 ans). Mariée le 1er août 1891,
Gand, Belgique, avec Ferdinand de
Maleingreau d'Hembise, né le 27 juin 1855,
Sainte-Croix, Bruges, Belgique, décédé le 3 octobre 1923,
Sainte-Croix, Bruges, Belgique (à l'âge de 68 ans) (5 enfants).
Prisca
Groverman, née le 2 avril 1874,
Gand, décédée le 17 octobre 1939,
Ixelles (à l'âge de 65 ans). Mariée le 24 mai 1900,
Gentbrugge, avec Albert de le Court,
né le 7 mai 1873,
Schaerbeek, décédé le 30 mai 1922,
Ixelles (à l'âge de 49 ans), directeur au ministère de la justice.
Armand de
Meulenaere, né le 14 juillet 1862,
décédé le 9 octobre 1904
(à l'âge de 42 ans). Marié avec Elisabeth de Moerman
d'Harlebeke, née le 22 août 1867,
décédée le 15 février 1950
(à l'âge de 82 ans).
Clara de
Meulenaere, née le 25 novembre 1863,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée le 1er février 1919,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 55 ans). Mariée le 10 septembre 1889,
Gentbrugge, avec Léon,
baron de
Pelichy, né le 13 février 1863,
Gand, Flandre-Orientale (Belgique), décédé le 1er mars 1936,
Gentbrugge, Flandre-Orientale (à l'âge de 73 ans).
Marie-Cécile
Itasse, née
en 1897, décédée en 1932 (à l'âge de 35 ans). Mariée le 1er août 1922
avec Jacques Famin,
né le 10 décembre 1897,
Hanoï (Tonkin), décédé le 26 mai 1932,
La Rochelle (17) (à l'âge de 34 ans), lieutenant
d'infanterie.
Germaine
Bigle, née
en 1893, décédée en 1975 (à l'âge de 82 ans). Mariée le 15 février 1912,
Saint-Pierre du Gros-Caillou, Paris, avec Jean Le Lieur, comte de Ville sur
Arce, né en 1886, décédé en 1924 (à l'âge de 38
ans).
Hervé Lauwick, né le 12 septembre 1891,
Ker-Hor (Finistère), décédé en 1975
(à l'âge de 84 ans), homme de lettres, écrivain,
auteur dramatique. Marié
le 6 avril 1961
avec Françoise
Robert de Larzillé.
Ghyslaine
Lauwick. Mariée
avec Harold
Fairweather, capitaine au 19ème
Régiment de Lanciers du Bengale.
Carmen de
Roucy, née le 19 novembre 1884,
Bagnières-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), décédée le 7 juin 1948,
Paris 16e (à l'âge de 63 ans). Mariée en 1905 avec Marcel Le Caron de
Chocqueuse, né le 9 décembre 1878,
Paris, décédé en 1942 (à l'âge de 64 ans), lieutenant
au 54e RI (en 1903).
Alix Le Clerc, née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9
janvier 1622 à Nancy, religieuse lorraine, Mère Thérèse
de Jésus. Éducatrice, créatrice d'écoles, fondatrice de l''ordre religieux
d'enseignantes,
les chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame. Elle est béatifiée en 1947 par
Pie XII.
Contrat de mariage de leur fils Jean Baptiste,
né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix, marié le 10
août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre
1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78
ans),:Tab 8703/34 du 10/08/1779 Me Philippe Joseph Piat à Wattrelos:
"Le Sieur Jean Baptiste Joseph fils
du Sieur Liévin Joseph et de Dame Augustine Elisabeth Prouvost, négociant
demeurant à Roubaix, assisté des dits Sieur et Dame ses père et mère, du Sieur
Liévin Joseph Defrenne et Dame Marie Angélique Joseph Derveaux son épouse
négociant audit Roubaix, des Sieurs Pierre Joseph et Ferdinand Augustin
Defrenne ses frères, des Demoiselles Ursule Henriette Joseph, Aimée Augustine
et Ursule Angélique Jacobine Defrenne ses soeurs, du Sieur Jacques Charvet et
Dame Henriette Joseph Defrenne son épouse ses oncle et tante négociants à
Lille, du Sieur André Joseph Desmazières licencié en médecine et Dame Geneviève
Joseph Defrenne son épouse aussi ses oncle et tante paternels demeurants audit
Roubaix, du Sieur Pierre Joseph Pouvost bailli de Mouvaux et Collecteur Général
du Marquisat de Roubaix y demeurant, du Sieur Philippe Constantin Prouvost
prêtre vicaire de Saint-Maurice à Lille, et des Demoiselles Marie Marguerite et
Marie Catherine Prouvost ses oncles et tantes maternels demeurants audit
Roubaix et Lille d'une part, Delebecque Demoiselle Martine Joseph fille du
Sieur Pierre Joseph et Dame Constance Joseph Florin, négociant demeurant audit
Roubaix, assistée des dits Sieur et Dame ses père et mère, des Demoiselles
Victoire, Adélaïde Joseph et Hyacinthe Joseph Delebecque ses soeurs, du Sieur
Jean François Joseph Delebecque et Dame Séraphine Joseph Lepers son épouse ses
oncle et tante paternels négociants demeurants à Tourcoing, du Sieur Antoine
François Florin négociant audit lieu de Roubaix, du Sieur Jean Baptiste Joseph
Florin et Dame Julie Henriette Joseph Roussel son épouse négociants demeurants
audit Roubaix ses oncles et tante maternels d'autre part. »
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Quelques illustrations jusqu'aux arrières petits enfants d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix décédé en 1795, Lille (Nord) (67
ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix :
Chez les
enfants
Fils Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (60 ans),
négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (71 ans),
Fille
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes
(Nord) (50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix avec Guillaume Joseph Alexandre
Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos,
Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (61 ans),
négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie,
capitaine de la Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855) (mariage religieux célébré en pleine nuit dans une
grange par un abbé réfractaire),
Fils Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix décédé en 1804, Haubourdin (Nord)
(peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de
Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons,
Fille Ursule Angélique Jacobine
Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (66 ans), négociant,
maire de Roubaix,
Fille Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (84 ans), négociant
à Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Fils Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (71 ans), négociant,
conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
Marié le 21 juin 1801, Roubaix avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (88 ans),
Parmi les petits enfants :
Petite
fille : Martine Augustine Liévine
Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix (59, Nord), décédée le 24 février 1852, Roubaix (59, Nord) (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix (59, Nord), avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix (59, Nord), décédé le 1er novembre 1831, Roubaix (59, Nord) (57 ans), négociant filateur, tisserand,
Petite
fille Hyacinthe Fanny
Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix décédée le 21 juin 1828, Roubaix (Nord) (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix décédé le 6 juillet 1816, Roubaix (Nord) (29 ans),
Petite
fille Hyacinthe Joséphine
Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix (Nord).
Mariée le 28 mai 1823, Roubaix avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai (Nord).
Petit
fils Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796, Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord) (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne &
Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824, Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797, Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille (Nord) (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de
Laumont, écuyer
1756-1833), Petit fils Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797, Valenciennes décédée le 24 septembre 1857, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827, Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781, Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord)
(74 ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de
Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de
Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de
Carné Carnavalet ca 1795-ca 1830).
Petite
fille Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801, Valenciennes décédée le 7 mai 1859, Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch,
Valenciennes (Nord) (57 ans), présidente de la
Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826, Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry (Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (76 ans), banquier, président de la
Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, maire adjoint de
Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de la Banque de
France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
Petit
fils Théophile Duquesne, né le 14 août 1804, Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du
Père-Lachaise, Paris XX , maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826, Valenciennes, Nord, avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
Petit
fils Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808, Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de
sucre, maître de forges, négociant, conseiller municipal de Valenciennes
(filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié le 8 décembre 1828, Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809, Valenciennes dont
Petite
fille Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix décédée le 20 septembre 1877, Lille (Nord) (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797, Lille, Nord, décédé le 22 janvier 1871, Roubaix, Nord (74 ans), architecte
à Roubaix,
Petit
fils Pierre Alphonse Joseph
Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,
Chez les arrières petits enfants :
arrière-petite-fille Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix décédée le 18 septembre 1877, Roubaix (Nord) (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix décédé le 20 mars 1891, Roubaix (Nord) (81 ans),
arrière-petite-fille Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (46 ans),
arrière-petite-fille Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix (59, Nord), décédée le 13 février 1863, Roubaix (59, Nord) (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix (59, Nord), avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix (59, Nord), décédé le 27 octobre 1862, Roubaix (59, Nord) (51 ans), voir ci-dessus.
arrière-petite-fille Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix (59, Nord), décédée le 14 octobre 1844, Roubaix (59, Nord) (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix (59, Nord), avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix (59, Nord), décédé le 12 décembre 1833, Roubaix (59, Nord) (35 ans),
arrière-petite-fille Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix, avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (65 ans),
arrière-petite-fille Cécile Marie Nathalie
Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847, Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823, Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims (Marne) (82 ans),
avocat bâtonnier du Barreau de Reims, maire de Merly, conseiller général de la
Marne, président du Comice Agricole de Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly), dont
arrière-petit
fils Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828, Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem (Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque Louis Dupont &
Cie", administrateur de la Banque de France, président de la "Compagnie
des Mines de Vicoigne & Hasnon" (parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec Céline Joséphine Dumon,
arrière-petite-fille Marie Adélaïde Josèphe
Dupont, Mariée le 22 juin 1853, Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris, décédé le 2 avril 1891, Valenciennes (Nord) (65 ans),
négociant, fabricant de batistes, directeur associé des Ets Auguste Godard
& Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
arrière-petit
fils Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835, Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (86 ans), banquier, président de la
Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de surveillance des
Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France, conseiller municipal
de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856, Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838, Valenciennes décédée le 26 mai 1886, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
arrière-petit fils Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837, Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes),
inhumé, Saint-Saulve (Nord) (64 ans), banquier, gérant
de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, président du
Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860, Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839, Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve
(Nord) (37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
arrière-petite-fille Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842, Valenciennes décédée le 26 août 1891, Cambrai (Nord) (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862, Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai décédé le 5 octobre 1907, Cambrai (Nord) (69 ans),
industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai,
juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai,
(filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
arrière-petite-fille Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur
de la banque Cailliau à Douai,
Le frère
de Béatrix et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né en
1743, prêtre curé de Mouscron.
. Jean Fortunat Prouvost, né le 10 juin 1702, fut censier de
la cense de
A la fin du XVII° siècle,
Jean Prouvost, mort en 1702 , non rattaché,
eut avec Jeanne Delaoutre une descendance alliée aux
familles Facon, Desnoulets, Pollet, Barbieux, Dupire, Boussemart,
Bernard, Breyne, Hanse: dont Pierre, Antoine Joseph, Pierre Antoine, Jean
Baptiste, Jules Désiré, Jules, Kléber, Jacques et l’actuel Thierry
Prouvost né en 1964 époux de Maria Alexandrina Vieira.
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture, épouse à Roubaix
1712 Marie-Agnès Florin
(1712-1767),
fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744),
inhumée dans l'église de Roubaix, soeur de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix.(sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart(de Terline), de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à Lille (1723):
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers. Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems.
A l'époque, le
voyageur
Brigittines de Lille
Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.
Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).
Base Roglo
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Marguerite-Jeanne Prouvost:
Marguerite du Hamel +1710/
o Enfants de Pierre Prouvost:
mort-né Prouvost 1706-1706
Marie Françoise Prouvost 1713-1742 & Pierre Desruelles +1741
Pierre Claire Julie Prouvost 1714-1741
o Enfants de Marie Prouvost:
François Ignace Dassonville & Marie Agnès Le Clercq
• Du côté de Antoinette Masurel:
o Enfants de Marie-Michelle Masurel:
Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés 1705-1774 &
Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762
Jean Baptiste Roussel +1730/
Christine Pélagie Roussel 1719 & Louis Joseph Castel 1721-1808
Cousins issus de germains de Jacques Prouvost
• Du côté de Marguerite de Lespaul:
o Enfants de Marie de Lespaul:
Jean Destombes 1683-1738 & Marie-Anne Delebecque 1687-1742
o Enfants de Jehanne de Lespaul:
Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715 & Pierre Prouvost 1675-1749
Elisabeth Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne & Philippe Emmanuel, comte du Bus
La Croix du Nord, 1 décembre 1928
12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le
13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens
après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse
Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture"
en 1777, il devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant
//
Jean
Destombes 1650-1719 |
|
Marie
de Lespaul 1652-1705 Fille de
Jehan de Lespaul 1631-1673
Marie Cent Mille Flameng 1632-1674 |
|
Jacques
Delebecque ca 1640-1705/ |
|
Marguerite
Jeanne Bonte ca 1659-1753 |
|
Jean
Dominique Castel 1645-1718 Marchand,
échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix |
|
Marie
Roussel 1653-1711/ |
|
Jean
Prouvost fils de
Pierre Prouvost 1625-1697
et Philippotte de Lespierre 1628-1709 |
|
Jeanne Castel 1640 |
- 1672 - |
|
- 1685 - |
|
- 1672 - |
|
- 1679 - |
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Jean
Destombes 1683-1738 |
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Marie-Anne
Delebecque 1687-1742 |
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Marie
Jeanne Prouvost 1680-1739 |
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- 1705 - |
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- 1711 - |
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Jean
Joseph Destombes 1715-1759 |
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Marie
Thérèse Castel 1713-1780 |
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- 1739 - |
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Marie
Henriette Destombes 1747-1798 |
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins, 13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20 janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital sous la Révolution, sa mère Agnès Florin et d’autres. (…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.
Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires, craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III (14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé sur la caisse du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres. "Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient devant les domiciles des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans
son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille
:
« Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des
maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants:
Pierre
Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril
1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4
ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le
17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né
le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant
de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord),
baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans),
négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes,
née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord),
décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé
le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de ép d'Edmond d'Heilly
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel
d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie
de Mailly.
Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin) .
« François Henri Jules
Prouvost, né à Roubaix le 24/4/1810 a quitté Roubaix pour se marier à Londres
en 1836 avec Julie Adrienne Alette D’Elhougne qui était née à Klundert
(Hollande) le 8/12/1814 ; d’après mon cousin Edmond IV D’Heilly, co-auteur
d’une généalogie de sa famille, l’épouse était de religion protestante et les
familles auraient été opposées au mariage ; j’ai retrouvé, non sans mal (comme
pour la famille Grossemy), les origines de la famille Delhougne à Louvain, Gand
et Klundert. Julie D’Elhougne avait une sœur qui a épousé Alexis Edouard
Develuy, dont une fille, Marie a épousé Florimond D’Hondt, dont une fille
Marguerite qui a épousé Edmond II D’Heilly, petit-fils de Julie.
François Henri Jules Prouvost-D’Elhougne fut d’abord avocat à Bruxelles, puis avoué à St-Pol, puis rentier à Amiens. Il a eu une fille Marie Julie Constance Prouvost, née à St-Pol le 12/10/1831 décédée, veuve, à Roubaix le 18/5/1915 qui avait épousé Edmond I D’Heilly, né à Villers-Bretonneux (80) le 8/2/1831, y décédé le 23/9/1899, filateur, Maire de Villers-Bretonneux de 1870 à 1875, dont Edmond II D’Heilly-D’Hondt cité ci-dessus, et une descendance importante (parmi laquelle, le 3ième fils Edmond III D’Heilly-Duchatelet, horticulteur à Wasquehal, est le père, entre autres, d’Edmond IV D’Heilly-Duforest cité ci-dessus.
« Et alors que la Cour à
laquelle il appartenait depuis le 16 décembre 1898, devait compter, pendant
longtemps encore sur son concours si apprécié, il était enlevé, à l'âge de 59
ans, à une carrière où sa valeur personnelle pouvait l'autoriser à prétendre à
de plus hautes destinées.
Fils d'un avoué à la Cour d'Amiens, M Prouvost, après de brillantes études, se destinait au notariat, quand éclata la guerre de
1870. Il fit alors noblement son devoir ; la fin de cette néfaste campagne le
trouva capitaine adjudant-major dans l'armée de Faidherbe et proposé pour la
croix de la Légion d'honneur. Revenu à Amiens il se fit inscrire au Barreau.
C'est à l'école de M. le Sénateur Dauphin, une des illustrations du Parlement
et du Barreau et dont il devint le secrétaire, que Me Prouvost acquit
l'expérience des affaires. Un précédent stage dans une étude de notaire lui
avait déjà beaucoup appris, la collaboration avec un maître de la parole
développa vite ses brillantes qualités. M. Dauphin, devenu. Procureur Général à
Paris, offrit à son ancien secrétaire d'entrer dans la magistrature avec un
poste de choix. Me Prouvost déclina une proposition si séduisante pour rester
au Barreau. Il fut inscrit au tableau, le 25 octobre 1875. Vous savez,
Messieurs, la grande situation qu'il occupa bientôt : il l'avait conquise par
son talent, sa science du droit et ses habitudes du travail. Appelé par ses
confrères à faire partie du Conseil de l'Ordre, ils lui conférèrent ensuite, à
, plusieurs reprises, les honneurs du bâtonnat. Tous ou presque tous nous avons
entendu l'éclat, de cette parole nette et incisive qui a si souvent retenti
dans cette enceinte, s'élevant parfois jusqu'à la véritable éloquence et dont
l’écho à cette heure encore, est à peine affaibli. La cause, Me Prouvost
l'exposait simplement et avec une parfaite lucidité, puis déployait ensuite, dans
la discussion, une netteté et une puissance de dialectique que nous eûmes si
souvent l'occasion d'admirer dans ses plaidoiries. Causeur spirituel, parfois
caustique, il excellait à conter, dans l'intimité, avec une verve enjouée,
l'anecdote humoristique assaisonnée de sel gaulois.
C'était une intelligence d'élite, un
grand cœur dont il dissimulait les qualités sous un apparent scepticisme.
Grande restera notre admiration pour l'avocat, fidèle restera parmi nous le
souvenir de M. le Conseiller Prouvost. Si jamais la limite d'âge eût des
rigueurs dont nous regrettons tous l'inflexibilité c'est le jour où elle est
venue priver la Cour, le 17 février dernier, de la collaboration si précieuse
de M. le Conseiller Labouret. Votre Compagnie n'a pas oublié, en effet, le
concours éclairé et infatigable que lui apporta, durant presque 20 ans, ce
Collègue laborieux. Son esprit scrupuleux servi par la sûreté d'une expérience
consommée, d'une érudition toujours en éveil, avait conservé jusqu'au dernier
moment l'amour passionné de ses fonctions. » La liberté individuelle dans
le procès pénal : discours prononcé par
M. Raoul Dumontet; Cour d'appel d'Amiens, audience solennelle de rentrée du 16
octobre 1901 Par Dumontet, Raoul Éditeur : impr. du "Progrès de la
Somme" (Amiens): 1901
(DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) .
Amiens,
25 janvier. Le fameux procès des héritiers de la marquise du Plessis-Bellière
contre le pape Léon XIII est venu hier devant la cour d'appel d'Amiens. Les
débats occuperont plusieurs audiences. Les héritiers naturels sont représentés
par Me Dacraigne, avocat du barreau de Paris; Me Hémard, également du barreau
de Paris, représente Léon XIII; Me Lorgnier, du barreau d'Amiens, défendra les
intérêts de M. Hugues de Ragnau, prélat de la maison du pape; Me Rieussec, du
barreau de Villefranche, représente M. le comte de Colbert-Turgis, et Me Prouvost,
du barreau d'Amiens, M. le marquis de Rougé, légataire, propriétaire à Paris.
Me Dacraigne a, le premier, pris la parole. Selon lui, la marquise du
Plessis-Bellière n'est pas l'auteur du testament. Il lui a été envoyé tout fait
par M. de Ragnau, ainsi que le prouve d'ailleurs une lettre de ce dernier
trouvée dans les papiers de la défunte. Il s'agissait de rédiger un acte qui pût
mettre le Saint-Siège dans la possibilité de tourner la loi. Or, le codicille
est bien l'œuvre d'un jurisconsulte. Au point de vue de notre droit civil, le
Saint-Siège ne peut recueillir un héritage. Il ne constitue pas une personne
capable, un être physique. Dieu sait où cela nous conduirait si nous perdions
notre procès. Evitons donc ces temps difficiles, ne compliquons pas la
situation. Me Dacraigne regrette que le tribunal de Montdidier ait rendu, le
jour même du décès de la marquise, une ordonnance en- voyant en possession le
Saint-Siège. Qu'en est-il résulté? Aujourd'hui, du domaine de Moreuil, de cette
résidence princière, de ces propriétés immenses, s'étendant à perte de vue, de
ces bois, de ces champs, de ces propriétés, que reste-t-il ? Des murs. Tout a
été vendu, réalisé, et nous nous deman- dons, si la cour nous accorde gain de
cause, où nous pourrons trouver notre part de succession. L'argent, où est-il ?
En France. ou ailleurs ?
Mouvement judiciaire.
Le Journal officiel publiera ce matin le mouvement judiciaire suivant. Sont nommés Conseillers A Amiens, M. Prouvost, avocat à la Cour d'appel d'Amiens, bâtonnier de l'Ordre; à Angers, M. Grémillon, procureur de la République à Angers. Procureurs A Clermont-Ferrand, M. de Mourgues, procureur à Brioude à. Brioude, M. Robert de Massy, substitut à Orléans à Angers, Lepelletier, procureur, à Clermont-Ferrand, Substituts
A Orléans. M. du Ghalvou-Demersay, substitut à Montargis; à Montargis, M. De- vin, attaché à la chancellerie. Juges A Vannes, M. Fenoux, juge à Châteaudin, M. Picard, juge suppléant à Quimper. é1898/12/17 (Numéro 351).
PROUVOST, Bâtonnier de l'Ordre des
Avocats.
Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Sciences
et techniques, 8-TE77-587
Jules Prouvost-D’Elhougne, outre sa fille Marie (Mme D’Heilly) et une fille née et décédée jeune à St-Pol, a eu un fils : Georges Jules Augustin Prouvost, né à St-Pol le 31/10/1842, avocat à la Cour d’Appel d’Amiens qui a épousé à Amiens le 16/8/1871 Marie Lucie Pauline Demailly née à Amiens le 3/12/1846 (fille du Président du Tribunal Civil d’Amiens) ; les époux se séparèrent par jugement du 22/7/1882 qui fut converti en divorce par jugement du 13/8/1885. De leur union était née à Amiens le 29/4/1875 une fille, Juliette Marie Alice Prouvost, qui vivait en 1881 avec sa mère chez ses grands-parents Demailly. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue car il n’y a pas de mention marginale sur son acte de naissance. C’est la dernière du nom Prouvost de sa branche. » Philippe Rammaert
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à
La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire
(Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château
de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle ,
descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier
général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de
Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé
le 25 janvier 1979, Grenoble
(Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines),
mariée le 21 juin 1997,
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux,
Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix,
décédée le 23 avril
1983, Epinay
sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul., Voir,
ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de
Pierre-Constantin)
Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert
« CÉRÉMONIE DE VILLERS-BRETONNEUX Une touchante cérémonie funèbre a eu lieu à
Villers-Bretonneux pour les victimes de la bataille livrée, le 29 novembre
dernier, sur le territoire de cette commune. L'administration du chemin de fer
du Nord avait bien voulu, en délivrant des billets à prix réduit, faciliter ce
patriotique pèlerinage. On évalue à environ dix mille le nombre des étrangers
qui se sont rendus à cette solennité, de tous les points des départements de la
Somme, du Pas-de-Calais et du Nord. Cette immense foule, on le comprend, n'a pu
trouver accès dans l'enceinte pourtant si vaste de l'église : mais les
paroissiens l'ont pour ainsi dire agrandie par leur abnégation personnelle, en
cédant leurs places aux étrangers.
L'église avait été décorée par. les soins de M.
Demarcy, sous l'intelligente direction de M. Delplanque, avec autant da luxe
que de goût. Le catafalque, dont la forme ogivale s'harmonisait avec le style d
u mo nument, n'empêchait point la vue de pénétrer dans le sanctuaire. Des
inscriptions rappelaient. les noms des régiments qui ont pris une part
glorieuse à la bataille du 27 novembre : 2e régiment d'infanterie de marine,
43e, 65e et 75e de ligne, 2e chasseurs, 12e et 15° d'artillerie, compagnie du
génie, 7e, 8e et ge bataillons du 48e régiment de marche des mobiles du Nord.
Parmi les inscriptions empruntées aux Livres Saints, nous avons remarqué les
suivantes, si bien appropriées à la circonstance : Leurs corps ont été
ensevelis en paix et leurs noms vivront éternellement. (MATTHIEU, 2) Ils ont
sacrifié leur vie pour ne pas être asservis. (DANIEL, 3) Mieux vaut pour nous
mourir en combattant, que de voir les maux qui pèsent sur notre patrie. (MARC,
3) A Dieu ne plaise que nous prenions la fuite devant l'ennemi ! Mourons
bravement pour nos frères et ne souillons pas notre gloire. (MACCHABÉES, 9)
Est-ce que celui qui tombe ne se relèvera pas un jour ? (JÉRÉMIE, 8) La
grand'messe a été chantée par M. Prouvost, curé-doyen de N. D. de Valenciennes,
en présence de Mgr l'évêque d'Amiens, qu'assistaient M.
Morel, vicaire général, et M. Boucher, curé de
la Cathédrale. Les fonctions de sous-diacre étaient remplies par un ancien
aumônier de l'armée, M. Poiré, curé d'Herleville. On remarquait dans
l'assistance M. le préfet de la Somme, les conseillers de préfecture, M.
l'avocat général, le commandant de gendarmerie, M. de Thannberg, aide-de-camp
du général Paulze d'Ivoy, M. le juge-de-paix de Corbie, de nombreux
ecclésiastiques des diocèses d'Amiens, d'Arras et de Cambrai; des officiers et
des soldats de l'armée du Nord, dont quelques-uns, blessés ou mutilés, ont vu
la mort de si près dans les plaines de Villers ; enfin, de nombreuses familles
des mobiles du Nord (citons celle de M. de Brigode), dont les enfants gisent
aujourd'hui dans la grande allée du cimetière.
A l'issue de la messe, M. Potier, chanoine
honoraire, curé de Saint-Etienne de Beauvais, est monté en chaire. Son
discours, conçu en dehors des formes ordinaires de l'oraison funèbre, est de
ceux qu'on n'analyse point. Il serait difficile, en effet, de rendre exactement
le- caractère de cette parole toujours facile, souvent poétique, tantôt
familièrement incisive, tantôt puissamment émue. Nous avons surtout été'
impressionné par les aperçus sur l'immortalité de l'âme, sur l'héroïsme de la
conscience, sur le sentiment de la patrie, sur les félons de l'honneur, et sur
les doctrines matérialistes qui ont failli précipiter la France dans l'abîme. ,
On s'est ensuite rendu processionnellement au
cimetière, où Monseigneur a fait l'absoute autour de ce long tertre, couvert de
fleurs, qui recouvrent les dépouilles de 126 victimes.
M. le curé de Villers a adressé d'e chaleureux
remercîments à Monseigneur qui a oublié les soins de sa santé pour aller
présider à cette fête- funèbre ; à M. le Préfet, dont la démarche est un digne
hommage rendu à la valeur de nos soldats; au clergé des diocèses voisins qui a
voulu s'associer au deuil de nos contrées.
M. Dauphin, en qualité de préfet de la Somme, a
remercié, au nom du Gouvernement, tous ceux qui ont contribué à cette
cérémonie. C'est à Villers-Bretonneux, a-t-il dit, c'est dans ces plaines
illustrées par la bravoure de nos soldats, de nos généraux et surtout de
Faidherbe, qu'il' était juste de voir apparaître pour la première fois les
uniformes français et les trois couleurs du drapeau national. Ces souvenirs de
gloire se mêlent hélas! à ceux de nos revers. le Dieu des armées nous a
abandonnés. En face de ces désastres inouïs, on est amené à en rechercher les
causes. Est-ce parce que nous avons oublié Dieu que Dieu nous, a délaissés ? Est-ce
parce que, plongés dans le culte des intérêts matériels.
Nous avons mis l'argent au-dessus du devoir? Est-ce
parce que, déshabitués à faire nous-mêmes nos propres affaires, nous les avons
imprudemment confiées à d'autres mains ? C'est pour toutes ces causes, et bien
d'autres encore. Mais le sentiment du devoir, qu'éveille si énergiquement
l'aspect de ces tombes, renaîtra dans la France régénérée, et ces héros pour
qui nous venons de prier prieront pour nous à leur tour.
, Ces mâles paroles, si religieuses et si
patriotiques, ont fait courir dans l'auditoire un murmure d'approbation qui n'a
été contenu que par le respect dû aux lieux saints.
Monseigneur, atteint par une affection de
larynx, qui nécessite son départ aux eaux du Mont-Dore, a exprimé à M. le
Préfet le profond regret qu'il éprouvait de ne pouvoir traduire, par une voix
affaiblie, les sentiments dont son cœur était rempli.
Cette fête funèbre laissera de profonds
souvenirs à ceux qui en ont été les témoins. Mais cela ne suffit pas ; il faut
qu'un monument plus durable de la piété publique honore la mémoire de ceux qui
ne sont plus. Ce projet a été conçu par la municipalité de Villers et par M.
Delplanque dont le zèle s'est si activement déployé en faveur de nos soldats
pendant les tristes péripéties de cette guerre. Déjà il a reçu une offrande de
500 francs des mains de Monseigneur et une pareille somme donnée par un
anonyme. Une quête, faite pendant la grand'messe pour cette même destination, a
produit 900 fr. Tout fait donc espérer qu'on aura bientôt réuni les fonds
nécessaires pour ériger, sur les tombes militaires de Villers-Bretonneux, un
monument digne de ces héros du devoir, de ces martyrs de la conscience. Leurs
noms resteront à jamais gravés sur la pierre, comme ils le sont dans le
souvenir des familles, et aussi, devons-nous l'espérer, dans le Livre de Vie :
car le sang versé pour la patrie crie miséricorde au Seigneur, et les champs de
bataille, comme l'a dit l'éloquent prédicateur, sont bien souvent de nouveaux
chemin de Damas qui conduisent à Dieu. (N* 2 du Dimanche). L'abbé J. CORBLET. »
Souvenirs de Villers-Bretonneux : 4 juillet 1871Impr. de Yvert (Amiens) 1871
SEANCE DU 10
DECEMBRE 1872, A LILLE. Le R. P. Prouvost, qui avait promis de publier le
cartulaire de Bergues dans un bref délai, informe M. de Coussemaker que des
travaux d'un autre genre, qui lui sont prescrits par ses supérieurs, lui
imposent le devoir de suspendre pour un temps ses recherches, de sorte que la
publication promise sera forcément différée.
BULLETIN DU COMITÉ FLAMAND DE FRANGE SÉANCE DU 26 OCTOBRE 1872, ADUNKERQUE 1.
Présidence de M. de COUSSEMAKER, président Le Révérend Père Prouvost,
Rédemptoriste, supérieur de la maison de Montauban (Tarn-et-Garonne), est mort
mercredi, 16 mai, dans cette ville. Nous recommandons son âme aux prières de
nos pieux lecteurs.
Brugelette ne connut que deux recteurs, le
Père Delvaux et le Père Pillon, « que l'on vit se passer l'autorité l'un à
l'autre et demeurer étroitement unis dans une charité touchante » (Le R. P.
Pillon, par le P. Orhand, p. 57.) Le curé-doyen de Valenciennes, M. Prouvost,
leur ancien élève, écrivait : « Brugelette est l'œuvre de ces deux hommes que
nous vénérerons toute notre vie. Doués tous deux de qualités éminentes qui
imposent le respect et gagnent l'affection, ils arrivaient au même but par des
moyens différents.
Noms des administrateurs de
l'Hôpital de 1798 à l'année 1867 :
P. J. GRIMONPONT. 1798. A.
DUJARDIN. 1798. CASTEL-FRÊMAUX. 1798. DAZIN-DUFOREST. 1798. BULTEAU-YON. 1798.
C FLORIN-DELBECQCE. 1801. DERVAUX-DUKOREST. 1801. HOUZET-DELOS. 1801.
DELCOCRT-CHOMBART. 1801. DEF RENNE-DERVAUX. 1802. Simon-Basile FERRET. 1804.
Ignace GADENNE. 1804. J. B. LECOMTE. 1807. DERVAUX-TIBERGHIEN. 1807. BULTEAU-PROUVOST.
1809. BOYAVAL-ROUSSEL. 1809. LE PERS-DELEBECQUE. 1809. Liévin DEFRENNE. 1810.
BOYAVAL-MOREL. 1810.Alexandre DECRÊME. 1810. GRIMONPREZ-TIBERGHIEN. 1811. GRIMONPREZ-BULTEAU.
1814. DUHAMEL-BRÉDART. 1817. DESRUMEAUX- DUTHOIT. 1817. PROUVOST-DEFRENNE.
1817. MONTAGNE-PETIT. 1818. Augustin PROUVOST. 1819. DELEBECQUE-L EZ AIRE.
1819. ROUSSEL-DAZIN, 1819. W ATTINNE-WATTEL. 1819.SCRÉPEL- LEFEBVRE. 1819.
MULLIEZ-DELESALLE. 1823. MOTTE-BRÉDART. 1824. MOTTE-DUTHOIT. 1825.
LECOMTE-DELERUE. 1826. LEHEMBRE-WACRENIER. 1828. FLORIN- WATTINE. 1829.
HERTOGH, 1831. Paul DEFRENNE. 1834. CAVROIS-G RIMON PREZ. 1835. A. MIMEREL.
1837. DELATTRE-LIBERT. 1839, GRIMONPREZ-Bos SUT. 1840. Louis DESTOMBES. 1852.
Louis SCRÉPEL. 1852. Aimé DELFOSSE. 1852. J. RENAUX-LEMERRE. 1856. RÉQUILLART-DESAINT.
1863. L. WATINE-WATTINNE. 1864. Pierre CATTEAU. 1867.
Quelques notes :
Par
Philippe Rammaert : « Les origines de la famille Grossemy : Jean
Landry était raffineur de sel, comme le sera François Joseph à Tourcoing à la
veille de la Révolution (…) Il y a peut-être quelque chose à expliquer avec
l’émigration des Grossemy de Tourcoing avec les D’Elhougne puis les D’heilly…
l’épouse de François-Henri-Jules Prouvost est-elle le seul enfant marié des
Grossemy-Landry… ils se sont peut-être fixés à Gand après leur passage à
Erfurt puis Gand puis le retour provisoire à Tourcoing où ils ont récupéré les
meubles non vendus…
En ce qui
concerne la branche de Pierre Constantin Prouvost-Grossemy, oncle des 5 frères
Prouvost-Defrenne : Augustine Constance Grossemy est née à Tourcoing
le 2/7/1777, fille de François Joseph, né à Hébuterne vers 1727, receveur des
impôts de Mrs des Etats de Lille à Tourcoing et procureur d’Albert Imbert, Comte
de la Basecque, et Marie Barbe de Massiet son épouse. J’ai retrouvé la
nomination de François-Joseph Grossemy dans les registres aux résolutions
particulières des baillis des Etats, d’abord comme contrôleur ambulant le
19/8/1755 puis à Tourcoing le 5/4/1760 (la nomination de 1760 est signée du Comte
de la Basecque qui était certainement l’un des baillis et qui a nommé
Grossemy comme son receveur particulier par acte notarié passé en 1761 devant
le Notaire Grossemy, frère ou cousin de François-Joseph Grossemy dont le mariage
avec Marie Thérèse Landry
a eu lieu à
Arras (St-Aubert) le 5/4/1761 avec bans à Arras et Tourcoing
où il venait de
s’installer avec son frère Basile. Le couple a eu au moins
8 enfants à
Tourcoing de 1762 à 1777. Juste avant la Révolution
Grossemy devint raffineur
de sel à Tourcoing et son frère était l’un
de ses ouvriers ; une demande
de passeport mentionné dans un inventaire des Archives
Nationales m’a mis sur
la piste des déboires du couple qui a eu sa maison pillée
lors de la retraite
des hollandais de Tourcoing le 27/8/1793 date à laquelle ils ont
fuit avec
Basile Grossemy et leurs enfants et ont résidé à
Erfurt en Thuringe ; ils
ont été considérés comme
émigrés et leurs meubles ont été
séquestrés et en
partie vendus ; ils sont rentrés le 12/10/1795 mais
n’ont été rayés de la
liste des émigrés que le 3/2/1802 et le séquestre
de leurs biens non vendus a
été levé. Je ne sais pas ce qu’ils sont
devenus ensuite mais il est probable
qu’une partie de la famille a résidé à Gand
à moins qu’ils ne s’y soient fixés
car je ne trouve pas de trace des décès à
Tourcoing. Aujourd’hui, j’ai eu un indice
supplémentaire car je n’avais pas trouvé le mariage
Prouvost-Grossemy à
Tourcoing et Roubaix et, dans la déclaration de succession de
Pierre Constantin
Prouvost, décédé jeune avec 2 fils mineurs
à Roubaix le 12/11/1812 figure une
mention concernant les droits matrimoniaux de l’épouse
qu’elle tenait de son
contrat de mariage passé devant Declercq, Notaire à Gand,
le 8/6/1807 ;
dans les biens du mari figure 1/6ième d’une maison à usage de
filature occupée par la veuve Prouvost-Grossemy et ses beaux-frères et 1/6ième
d’une maison à usage de Fabricant, rue Neuve, occupée par le défunt ; 1/6ième
signifie que les biens provenaient de Pierre Constantin Prouvost (le Maire de
Roubaix) alors que certains biens appartenaient par 1/12ième au
défunt ce qui semble dire qu’il s’agissait de biens provenant d’une génération
au dessus ou d’un partage antérieur (une autre maison à usage de fabricant
était occupée par Ferdinand Bulteau-Prouvost, beau-frère du défunt).
2 des 3
enfants ont hérité de leurs parents : le fils aîné, Pierre Constantin, est
resté célibataire et occupait à son décès, le 21/5/1876, une maison 58 rue du
Grand Chemin (les 2 maison voisines étaient louées ; les construction
seules des 3 maisons appartenaient à Pierre Constantin car le terrain était
loué par bail emphytéotique consenti par l’Hospice de Roubaix en 1824
certainement à sa mère Augustine Constance Grossemy, décédée dans la même maison
le 7/12/1840 ; son frère, Jules Prouvost, propriétaire à Amiens était
légataire universel, différents legs particuliers ayant été consentis à des
communautés religieuses et à la domestique du défunt.
Il
faudrait
avoir connaissance des différents partages (partages
d’indivisions successorales,
donations partages, dots, etc..) qui sont à l’origine de
la formation des
entreprises familiales. Pour y arriver, il ne manque pas de sources,
mais de
tables qui permettent de les utiliser. La mention ci-dessus de la
filature
exploitée par Mme Prouvost-Grossemy (successeur de son mari)
avec ses 3
beaux-frères ; je n’ai pas trouvé
l’original de l’association le 12 juin
1809 entre les 4 fils de Pierre-Constantin Prouvost-Destombes peu
après son
décès (17/7/1808) ; le contrat de
société de commerce avait certainement
pour but de ne pas diviser l’activité de leur père
en conservant les biens en
indivision avec leurs 2 sœurs Bulteau et Gruart. Il n’est
pas impossible de
penser que chacun des associés était fabricant pour son
propre compte et que la
société était destinée à
écouler la production des associés à Roubaix et
Rouen,
sans que l’on sache si des membres de la famille ou des
associés ont vécu à
Rouen ! » Philippe Rammaert
Ferdinand
Cortyl nous éclaire aussi : « Voici le résultat de recherche faite par
Philippe D'HEILLY
1ère
génération
1 GROSSEMY Augustine Constance, ° 02/07/1777
Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59, x avec PROUVOST Pierre Constantin
Joseph
enfants :
- 1. PROUVOST François Henri Jules
(27/08/1810-07/07/1892) ° Roubaix 59 + Amiens 80 , x d'ELHOUGNE Julia
Adrienne
2ème
génération
2 GROSSEMY François Joseph, ° 1728, + 1815, x
v1760
3 LANDRY Marie Thérèse, ° v1740
3ème
génération
4 GROSSEMY Jean, tailleur, ° v1695, x v1725
5 GROSSEMY Marie, ° v1700
6 LANDRY Jean, raffineur de sel, ° v1710, x
v1730
7 BRUNEL Marie Marguerite, ° v1715
4ème
génération
8 GROSSEMY Robert, °
v1660, x
9 GODEFROY
Marguerite, ° v1665
10 GROSSEMY Antoine, ° v1670, x
11 REMON Marie Marguerite, ° v1675
14 BRUNEL François, ° v1685, x
15 DAVESNE Isabelle, ° v1690
« D’Heilly
(ou D’heilly – d’après les actes d’état-civil sur le Site des AD80 – mais pas
d’Heilly, comme l’écrivent les descendants autres que ceux de la branche
Edmond, sauf s’ils ont obtenu une rectification d’état-civil) :
Edmond
(IV) D’Heilly-Duforest s’intéressait à l’histoire de sa famille mais il est
décédé trop jeune ! Il avait écrit une généalogie D’Heilly ; son
arrière-grand-mère Mme Edmond (I) D’Heilly-Prouvost a écrit ses mémoires sur la
Guerre de 1870 à Villers-Bretonneux où elle s’était fixée par mariage. La
famille, d’origine terrienne, n’a rien à voir avec les sgrs d’Heilly et
Anne de Pisseleu, marquise d’Heilly ; la chevalière armoriée avec le blason de
la famille féodale n’a aucune légitimité (tous les Deroubaix, dans ce cas, pourraient
utiliser les armoiries de Pierre, sgr de Roubaix, dont le père était un
Herzele ; là aussi le chef d’hermines, comme pour les Ruyant de Cambronne,
était la concrétisation de légendes généalogiques non fondées sur de prétendues
ascendances jusqu’aux ducs de Bretagne) ! Je vais essayer de creuser la
généalogie de la branche D’Heilly-Prouvost qui ne se trouve que partiellement
dans l’Annuaire des Grandes Familles par suite d’alliances féminines. Ce que
j’ai trouvé aux ADN est cependant intéressant et peut-être inconnu de Philippe
D’Heilly. » Philippe Rammaert
"1ère
génération
1 d'HEILLY François, associé de Jules Dubois,
° 03/02/1866 Villers Bretonneux 80, + 11/08/1940 Roubaix 59, x 01/02/1899 Nice
06 avec DOLEAC Françoise
enfants :
- 1. d'HEILLY Jean (1904-1963), x DUBOIS
Thérèse
1 d'HEILLY Georges Augustin, Photo, °
06/09/1867 Villers Bretonneux 80, + 31/10/1917 Tourcoing 59, x 13/07/1897
Tourcoing 59 avec ROUSSEL Valentine Léonie Marie
enfants :
- 1. d'HEILLY Anne Marie
(27/02/1913-16/04/2000) ° Tourcoing 59 + Orléans 45 , x LEGRAIN Louis
Henri Michel
1 d'HEILLY Alphonse Marie Joseph,
représentant en textile, ° 14/10/1870 Villers Bretonneux 80, + 17/05/1943
Versailles 78, x 11/04/1904 Bailleul 59 avec DECROIX Valentine Marie
Joseph
enfants :
- 1. d'HEILLY Xavier Gérard Marie
(30/11/1906-21/04/1966) ° Roubaix 59 + Hautmont 59 , x DANSETTE Anne
Marie Lucie
1 d'HEILLY Edmond, horticulteur à Wasquehal,
° 1875 Villers Bretonneux 80, + 1936, x 08/05/1909 Blankenberghe B avec d'HONDT
Marguerite
enfants :
- 1. d'HEILLY Edmond (3/1911-15/04/1978), x
DUCHATELET Marie Madeleine
2ème
génération
2 d'HEILLY Edmond Jean Baptiste, filateur à
Villers Bretonneux, ° 28/02/1831 Villers Bretonneux 80, + 02/09/1889 Villers
Bretonneux 80, x 31/08/1859 Amiens 80
3 PROUVOST Marie Julie Connstance, Photo elle
et son mari, ° 13/10/1837 St Pol sur Ternoise 62, + 18/08/1915 Roubaix 59
3ème
génération
4 d'HEILLY Jean Baptiste, bonnetier Photo, °
19/02/1789 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1874 Villers Bretonneux 80, x
19/04/1830 Amiens 80
5 POIRE Eugénie, ° 29/09/1795 Amiens 80, +
29/09/1858 Villers Bretonneux 80
6 PROUVOST François Henri Jules, avocat
Bruxelles, avoué Amiens, ° 27/08/1810 Roubaix 59, + 07/07/1892 Amiens 80, x
1836 Londres GB
7 d'ELHOUGNE Julia Adrienne, ° 08/12/1814
Bergen op Zoom B, + 05/04/1894 Roubaix 59
4ème
génération
8 d'HEILLY Jean, menuisier et bonnetier, °
27/03/1753 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1827 Villers Bretonneux 80, x
04/02/1778 Villers Bretonneux 80
9 GAFFET Marie Françoise, ° v1755 Villers
Bretonneux 80, + 27/05/1825 Villers Bretonneux 80
10 POIRE Jean Baptiste, aubergiste, ° 1754, +
1814, x 1794
11 SEVIN Marie Marguerite, ° v1760
12 PROUVOST Pierre Constantin Joseph, °
30/04/1782 Roubaix 59, + 12/11/1812 Roubaix 59, x
13 GROSSEMY Augustine
Constance, ° 02/07/1777 Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59
14 d'ELHOUGNE Jean, entrepreneur, ° 1770
Louvain B, + 1837 Gand B, x
15 van HEUKELOM Adèle Alletta, ° v1780 "
Notes
données par Ferdinand Cortyl
Base Roglo
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Pierre Prouvost:
Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 & Marie Catherine Ramery 1720-1771
Marie Béatrix Prouvost 1728-1808
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost
1731-1801 & Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gauc-quier
1728-1795
Ursule Angélique Joseph Prouvost 1733
Marie Marguerite Prouvost 1734-1794
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost 1737-1755
Marie Catherine Joseph Prouvost 1740-1805
Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/
Louis Joseph Prouvost 1747-1747
o Enfants de Jean Fortunat Prouvost:
Marie Françoise Constance Prouvost 1731
Jacques Prouvost 1732
Pierre Joseph Prouvost 1734
François Alexandre Joseph Prouvost 1736
Béatrice Prouvost 1738
Louis Joseph Prouvost 1741-
Marie Prouvost 1743
Jean Baptiste Prouvost 1745
Marie Marguerite Joseph Prouvost 1747
Hyacinthe Félicité Henriette
Josèphe Prouvost 1750-1783 & Florent Joseph de Meulenaere
1751-1812
Gabriel Prouvost 1752
Eléonore Prouvost 1755
• Du côté de Marie Agnès Florin:
o Enfants de Marie Catherine Florin:
Pélagie Meurisse 1739-1790 & Pierre Philippe Hespel 1732-1807
Marie-Angélique Meurisse 1749-1790 & Pierre Joseph Lepers 1755-1791
o Enfants d'Ursule Henriette Florin:
Agnès Ursule des Mazières & Bernard Albéric Preingué
o Enfants de Pierre Constantin Florin:
Philippe Nicolas Florin 1760 & Victoire Joseph Delebecque 1765-1829
Florimond Albéric Florin 1762
Marie Henriette Philippine Joseph Florin 1764 & Ferdinand Augustin Joseph Defrenne 1763
Marie-Catherine Florin 1765-1832 & Basile François Bulteau 1756-1836
Pierre Edulphe Florin 1766-1820 & Catherine Louise Frys 1776
Marie Justine Florin 1773 & Charles François Tiberghien 1769-1810
Charles Henri Florin 1774-1831 & Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852
Augustin Joseph Florin 1776
Louis Aimable Florin & ? Scheppers
Total: 33 personnes.
Cousins issus de germains de Pierre Constantin Joseph Prouvost
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Marie Françoise Prouvost:
Pierre Desruelles 1738-1747
Marie-Catherine Desruelles 1739
o Enfants de François Ignace Dassonville:
Jean Baptiste Dassonville +1703
• Du côté de Antoinette Masurel:
o Enfants de Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés:
Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 & Marie Françoise Fiévet 1752
o Enfants de Christine Pélagie Roussel:
Philippe Joseph Castel 1749 & Marie Sophie Patallier 1757-1826
• Du côté de Jean-Baptiste Nicolas Florin:
o Enfants de Jean-Baptiste Florin:
Bernardine Florin 1769 & Pierre Joseph Motte 1757-1794
o Enfants d'Anne Josèphe Constance Florin:
Martine Joseph Delebecque 1758-1837 & Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810
Victoire Joseph Delebecque 1760-1763
Victoire Joseph Delebecque 1765-1829 & Philippe Nicolas Florin 1760
Adélaïde Joseph Delebecque 1767-1841 & Louis Joseph Lepers 1766-1849
Hyacinthe Josèphe Delebecque 1769-1841 & Floris Louis Joseph Defrenne 1766-1826
o Enfants de Reine Emmanuelle de Fretin:
Louis Wacrenier 1772-1842 & Clétine Defrenne 1782-1842
Total: 12 personnes.
Les alliances Virnot de Lamissart et Prouvost et leurs demeures au XVIII° siècle
Il y a eu quatre
alliances entre les Virnot et les Prouvost : deux au XVIII°, deux au XX°
siècle :
Rose-Marie VIRNOT
de LAMISSART (1772-1851) épouse de Jean-Baptiste PROUVOST
Louis-Urbain VIRNOT
de LAMISSART (1779- 1837), épouse Aimée-Joseph
PROUVOST,
Au XX° siècle, Marthe
VIRNOT épouse Georges PROUVOST
« Rose-Marie Virnot de Lamissart (1772-1851),
épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la
Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et
de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte
Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à
Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph
Florin, décédé le 7/5/1797, sans
postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines,
+ 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881 dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau:sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a
Mons-en-Pevele, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15
Septembre 1875 à
Leur sœur, Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, née
18/1/ 1777, décédée à Wazemmes, 5/7/1859, épousa le 9/6/1800, Dominique-François
Virnot, son cousin, dont postérité.
Leur frère Louis-Urbain Virnot de Lamissart, né le
23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802),
épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean
Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont
un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804),
décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
Jehan PROUVOST, né à
Roubaix vers 1545, décédé à Wasquehal, époux d’Antoinette LEBLAN |
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Pierre PROUVOST, laboureur à Wasquehal et peigneur de sayette, né
vers 1590. Certaines sources le disent décédé le 7/12/1623 à Wasquehal, mais
cela est incompatible avec la date de naissance de son fils. Il épouse Marguerite
des TOMBES (Rentes héritières 2BXI 09C 1456 du 14/06/1623 er 2BXI 08B 956 du
15/03/1617) |
Guillaume PROUVOST ca 1580- |
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Pierre PROUVOST, né vers 1621, décédé le 19 février 1697 - Roubaix
(Nord)épouse à Lille, le 20/12/1651, Philippotte de LESPIERRE, née à Croix le
14/12/1628, décédée à Roubaix en1709, fille de Jacques (v1600-+19/11/1639) et
de Marguerite FLAMENG (vers 1600, décédée le 17/04/1646). Jacques est fils de
Daniel DELESPIERRE, Seigneur de Wassegnies ca 1560-/1614Pierre et Philipotte
eurent 10 enfants de 1652 à 1664. |
Pierre PROUVOST 1606-1681 |
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Guillaume PROUVOST né le 03/03/1660, époux par contrat du 18/01/1690
à Lille (Tab 201/03) de Jeanne DUBOIS (fille de Jean °v1635 et de Jeanne d'ILLIES),
née St André vers 1665, dont au moins 6 enfants nés à Wasquehal de 1692 à
1704, |
Pierre PROUVOST, Echevin de Wasquehal
1648-1691 épouse |
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Marguerite de Lespaul |
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Robert Joseph PROUVOST né à
Wasquehal le 30/04/1699, malade le 17/02/1744, épouse à Mouvaux, le 04/05/1738, Marie Anne Joseph FLORIN, dont
3 enfants connus |
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Jean Baptiste PROUVOST bourgeois
de Lille par achat du 17/05/1776, épouse Marie Madeleine Isabelle BAILLIANT, née à
La Madeleine vers 1747, (fille de Jacques et de Marie Madeleine MONFROY),
décédée à Wasquehal le 17/02/1744, demeurant à Marcq. |
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Jean
Baptiste Joseph PROUVOST 1765-1797; épouse Rose Marie
VIRNOT de LAMISSART ;
sa
soeur Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le
30/05/1819, épouse Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART ,
23/11/1779- 20/09/1837 |
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Quelques notes sur la Révolution
L'habitude courageuse que les Lillois et les
militaires acquirent promptement du péril du bombardement fut bientôt marquée
par un insouciant mépris des fureurs du général autrichien. La témérité succéda
à la terreur, et les journées les plus fatales pour la ville furent marquées
par des traits d'audace ou d'héroïsme, ou même de gaieté. Ainsi, pendant que
des habitants se disputaient le glorieux danger d'arracher la mèche enflammée
des obus ennemis, un d'entr'eux, le sieur Maes, perruquier, rue du
Yieux-Marché-aux Moutons, courut ramasser un éclat de bombe et s'en servit à
Finstant comme de plat à barbe pour raser dans la rue quatorze citoyens, riant
au milieu du fracas des batteries ennemies. Sur la Grande-Place, on fit des
parties avec des boulets que nous avaient envoyés les ennemis; les enfants
reportaient à * Comme ces pompes et les nôtres furent détruites , ou par
l'usage , ou par la mal veillance , on en fit construire d'autres pour les rend
re aux propriétaires. Le compte de frais s'élève pour cet objet à 51,517 livres
15 sous. l'Arsenal ou sur les remparts les projectiles qu'ils avaient ramassés.
Un d'entr'eux n'ayant pas, pour relever un boulet rouge, la casserole dont
étaient munis ses camarades, crut pouvoir se servir d'un chapeau. Cette
enveloppe ne tarda pas à être brûlée, ainsi que les doigts de l'artilleur
novice. Les spectateurs, riant de sa mésaventure, vinrent avec de l'eau, tandis
que d'autres se détachaient du groupe pour arracher la mèche d'un obus et l'empêcher
d'éclater. Un boulet, lancé dans le lieu des séances du conseil de guerre,
n'interrompit point la discussion. Seulement, un membre proposa de le déclarer
en permanence comme l'assemblée, motion qui fut votée par acclamation. Un
grenadier d'un bataillon de Volontaires, voyant son capitaine renversé, court à
lui et lui tend la main ; à l'instant même une balle perce le poignet du
grenadier; il présente l'autre main à son chef. elle est emportée par un
boulet.
Sans proférer une plainte, il avance
ce qui lui reste de bras et aide à relever l'officier.
Ovigneur servait une pièce sur le
rempart; on accourt l'avertir que son épouse est sur le point de devenir mère ;
il s'informe si elle est en sûreté. Rassuré sur ce point, il reste à sa
batterie. On vient lui dire que sa maison est en flammes ; il voit en effet les
tourbillons qui s'en élèvent. « Eh bien ! dit-il, moi, je suis à mon poste, je
vais leur rendre feu pour feu. » Un sieur Lambelin avait sa maison attenante à
l'église Saint-Étienne, qui était le point de mire des ennemis. Quand
l'incendie se déclara, il voulut, au péril de ses jours, conserver le bonnet
phrygien qui était à l'extrémité de la flèche; il grimpa sur le clocher qui
s'embrasait et rapporta son trophée à la Maison-Commune.* Nos artilleurs se
distinguèrent par leur adresse non moins que par leur intrépidité : Reboux, le
plus adroit pointeur des canonniers lillois, lança au milieu d'un convoi une
bombe qui fit sauter un caisson de poudre et tua tous les soldats qui le
gardaient. Un boulet parti des remparts fit crever la culasse d'un mortier
autrichien qui est encore aujourd'hui dans la cour de l'hôtel des Canonniers.
Bien des Lilloises ne montrèrent pas moins de courage que leurs maris.
IL était temps que le duc de Saxe se
retirât. Son artillerie, hors de service par l'usage immodéré qu'il en avait
fait, le défaut de munitions , l'accroissement successif du camp de Lens , où
se réunissaient les bataillons de volontaires prêts à marcher au secours de
notre ville , ne laissaient au général autrichien nul moyen de continuer le
siège. On prétend qu'avant de quitter la France il eut la pensée de renouveler
sur Valenciennes et sur Condé la tentative qui venait d'échouer sur Lille. Mais
l'approche de Beurnonville, l'arrivée prochaine de Dumouriez, lui firent
abandonner ce projet ; il se retira précipitamment.
BULLETIN DE LA CONVENTION NATIONALE.
Lille, 6 octobre 1791, l'an t."
delà république française.
Nous sommes entrés vers les huit
heures du soir dans cette ville où l'on rencontre à chaque pas les traces de la
barbarie et de la vengeance des tyrans.
Christine (sœur aînée d'Antoinette),
d'après les rapports, est venue jeudi jouir en personne des horreurs commandées
par son frère, qu'elle a si bien secondé. On a fait pleuvoir devant elle une
grêle de bombes et de boulets rouges pour hâter la destruction de cette belle
et opulente cité, qu'elle appelle un repaire de scélérats et qu'elle se
plaignait de ne pas voir encore détruite, et elle s'est donné le plaisir de lui
envoyer de sa main quelques boulets rouges.
Nos ennemis, trompés sur la fermeté
et le patriotisme des citoyens de Lille, comptaient qu'une insurrection allait
leur livrer la place; et c'est pour la provoquer que, sans s'arrêter aux lois
de la guerre, ils commencèrent leur feu au retour du trompette qui leur
apportait la fière et républicaine réponse que la Municipalité fit à la
sommation du duc Albert de Saxe, et qu'ils dirigèrent partie de leur feu sur le
quartier Saint-Sauveur, le plus peuplé de la ville, et dont les citoyens,
toutes les fois qu'il a fallu déployer l'énergie du patriotisme, se sont
constamment montrés les premiers. Mais le peuple, sur la lâcheté duquel on
avait fondé de coupables espérances, s'est montré un peuple de héros. Le
quartier Saint-Sauveur n'est plus, à la vérité, qu'un amas de ruines ; cinq
cents maisons sont entièrement détruites; deux mille sont endommagées par un
feu d'artillerie aussi nourri qu'un feu de file. Mais c'est là tout ce qu'ont
pu faire les tyrans ; ils n'entreront jamais dans cette importante forteresse,
dont ils ménagent les remparts parce qu'ils appartiennent au roi de France, et
les maisons dont ils n'épargnent que celles qui se trouvent dans la rue Royale
et les environs, quartier de l'aristocratie lilloise. Sous cette voûte de
boulets qui, dans les moments d'attaque, couvre les citoyens que nous sommes
venus admirer, encourager, consoler de leurs pertes, on a appris à déjouer les
projets destructeurs de nos ennemis. On a descendu des greniers et des étages
les plus exposés tout ce qui pouvait servir d'aliment au feu. On a rassemblé à
la porte de chaque maison des tonneaux toujours remplis d'eau. Des citoyens
distribués avec ordre veillent les bombes et les boulets rouges et donnent le
signal convenu. On a vu des volontaires, des citoyens, des enfants même, courir
sur la bombe et en enlever la mêche, courir après les boulets pour les éteindre
avant qu'ils eussent roulé dans les maisons.
Les Autrichiens ont beaucoup perdu.
Leur feu a cessé il y a environ deux heures et l'on dit qu'ils lèvent le siège.
Ils se retirent, chargés de l'exécration des habitants du pays qu'ils ont
rempli de meurtres de toute espèce, de brigandage et d'actes d'inhumanité, et de
barbaries dont le récit vous ferait frémir.
Une foule d'actions dignes des héros
des anciennes républiques méritent de fixer votre attention. Nous vous les
présenterons dans une autre lettre. Les citoyennes ont égalé les citoyens par
leur intrépidité ; tous, en un mot, se sont montrés dignes de la liberté.
Aussi longtemps qu'avait duré le
péril, on n'avait pas eu le temps de le regarder en face. Dès que l'ennemi se
fut retiré, on put considérer les désastres. Rien n'était affligeant comme la
vue de certaines rues, par exemple, celles de Fives, de Saint-Sauveur, de
Poids, du Croquet, etc., etc. Ce n'était qu'un monceau de décombres au milieu
desquels se dressaient quelques pignons isolés, calcinés par le feu, lézardés,
menaçant ruine. Quelques-uns portaient les traces des étages qu'ils avaient
supportés. Parfois une poutre noircie par le feu et à demi consumée restait çà
et là, suspendue par une de ses extrémités, ou était tombée en équilibre sur
quelque pan de muraille dont la partie supérieure était renversée. Dans les
maisons non incendiées, le faite des toits présentait de larges brèches ; les
ardoises, les tuiles, les vitres étaient brisées, les planchers enfoncés*. Lors
de l'incendie de Saint - Étienne, le métal des cloches, fondu par la flamme,
coulait comme l'eau et se solidifiait dans sa chute en se mêlant avec celui des
gouttières, etc. Plusieurs des habitants conservent encore des fragments plus
ou moins considérables que l'on ramassa dans le ruisseau. Les malveillants ne
manquèrent pas d'aller fouiller les cendres des habitations pour s'emparer de
l'or, de l'argent et des métaux fondus qui s'y rencontraient. La municipalité
dut proscrire ce genre de travail, ces débris étant devenus propriété nationale
depuis que la Convention s'était engagée à rembourser le montant de toutes les
pertes.
Les orfèvres, les marchands de fer,
etc., reçurent des ordres en conséquence. Par la suite, un membre du conseil
municipal, le sieur Derode, fut chargé de la vente de ces métaux ; il y en
avait plusieurs millions de livres.
Des particuliers conservèrent et
placèrent dans la façade de leur maison les boulets qui y étaient tombés et que
les propriétaires regardent avec raison comme des joyaux qu'il est glorieux de
conserver. C'est avec le fer des boulets ennemis que sera fait le monument
commémoratif de ce siège, et que Lille va ériger, le jour du cinquantième
anniversaire.
L'église Saint-Étienne avait été
complètement ruinée; l'église Saint-Sauveur avait perdu la belle flèche ainsi
que les obélisques en pierre d'A vesnes qui couronnaient sa tour ; l'élégante
tourelle de la Bourse, le clocher des Jésuites, etc.,.avaient disparu sapés par
les boulets.
La succession non interrompue des
guerres dont la Flandre fut le théâtre explique facilement pourquoi l'on ne
trouve pas à Lille ces édifices dont le reste du pays est si richement doté, et
répond d'une manière honorable à ceux qui reprochent naïvement à Lille d'être
privée de monuments. Qui a jamais songé à reprocher à un étendard les
glorieuses brèches qu'y a laissées l'ennemi ou les stigmates qu'y a imprimés la
bataille ? « Les citoyens composant le
tribunal de commerce du district de Lille, département du Nord. « Signé L.
Laurent Deldicq, président; LEFEBVRE MOURCOU-BONNIER; J.-B. PROUVOST; Floris DELAOUTRE. »
Corps municipal.
Maire.
François-Etienne-Jean-Baptiste ANDRÉ.
Officiers municipaux.
Barthélémy Brovellio.
Philippe-Joseph Questroy.
Pierre Maricourt.
Jacques Charvet.
Nicolas-Joseph Saladin.
Pierre-Marie-Régis Durot.
Jean-Louis-Mathurin Bernard.
Guillaume-Joseph-Lefebvre D'lienin.
Alexis-Joseph Mottez.
Benoit-Joseph Forceville.
François-Régis Devinck-Thiery.
Louis-Joseph Scheppers.
r Philippe Brame.
Théophile-Joseph Lachappelle.
Philippe-Joseph Mourcou.
Jean-Bap.-Aimable-Jos. Hautecœur.
André-Joseph Selosse.
Procureur de la Commune. François-Joseph
Sacqueleu.
Substitut. Henri-François-Marie Devinck.
Par intérim. Philippe-Alexandre Rohart.
Notables.
Thomas-Joseph Roussel.
Guillaume-Simon-Albert Cuvelier-Brame.
François-Joseph Becu.
Jean-Baptiste Walop.
Jean-Baptiste-Augustin Didier Taviel.
Joseph Dehau.
Nicolas-Joseph Gentil.
Jean-Baptiste Prouvost.
François-Joseph Dupont.
Louis-Joseph Nolf.
Jacques-Bruno-Joseph Houzé.
Pierre-Joseph Sauvage.
Charles-Louis-Joseph Becu.
Jean-François Detoudi.
Alexandre-Joseph Deledeuille.
Séraphin-Joseph Mannier.
Pierre Dupont.
Philippe-Auguste Petit.
François-Bonaventure Théry.
Louis-Joseph-Michel-Fortuné François.
Henri-Elisabeth Moreau.
Aylmer Bryan.
Hubert-François-Joseph Capron.
François-Martel Delannoy.
Charles-François-Joseph Lefebvre.
Henri-Louis-Frauçois Laurent.
Jean-Baptiste Deledeuille.
Louis-Augustin-Joseph
Dathis.
Ferdinand-Joseph
Delannoy.
Philippe-Joseph Degand.
Louis-Joseph Decroix.
Hippolyte-Joseph Pinte.
Louis-François Darcy.
Ils habitaient l'h
en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, (une rue de Lille portera son nom). 1805 – Lille-2 octobre 1854 à 49 ans, fils de Barthélémy Delespaul 1778-1813 et Henriette Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 .
Une onrique vue par le grand Jean Pattou.
Les parents de Louis Urbain Virnot de Lamissart-Prouvost habitaient
l'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq
d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille.
Il fut construit par Charles-Louis VIRNOT de
LAMISSART de Musemberg (1737-1808)
Charles Louis Virnot de Lamissart vendit "l'hôtel de Lamissart" qui porte encore son nom,
130 rue Royale à Lille,
à Pierre Joseph Du Chambge, baron d'Elbecq, maréchal de camp des armées du roi: en 1786:
façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) ; en face, l'église Saint André.
Inscription par arrêté du 1er mars 1978.
Urbain III Dominique et Catherine Virnot (par Heinsius), frère de Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001
Le frère de Marie-Alexandrine était Charles Lenglart et
Marie-Anne van Nuffel, un mécène et collectionneur du siècle des lumières,
Seigneur de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le
26 juillet 1814, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller
municipal, président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au
sacre de Napoléon,conservateur du musée de Lille.(1740-1816), mécène. Apparente aux familles
bourgeoises de Lille83, Charles Lenglart épouse en 1767, Marie Anne van Nuffel,
issue de la noblesse bruxelloise. Sur le plan artistique, il entretient des
relations avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage,
Noel Lemire, Jan Garemijn,
Louis- Nicolas van
Blarenberghe
;
Il est lui-même peintre amateur et se montre
attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle
Il remplit le rôle de commissaire a partir de
1782. En résumée, pour dépeindre
Charles Lenglart, Il suffit de dire
qu'il est véritablement un homme du siècle des Lumières.
Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001
on y repère quelques familles:
Virnot de Lamissart, Quecq d'Henriprêt, de Savary du Gavre, de Brigode de
Canteleu (peut être le maire de Lille; ou le beau frère de Catherine Virnot,
Jean Chrysostome de Brigode); de l’Espagnol , de Grimberie, Deprat?, de
la Sozaie, le chevalier de Basserode (auteur de la gravure de la visite de
Louis XVIII dans l’hôtel d'Avelin vendu par Pierre-Urbain Virnot au maire de
Lille, Louis Marie Joseph de Brigode), Quecq de Sevelingue, Danniaux, de
Fosseux (futur maire de la Madeleine), d'Oldenbourg, du Plessis, d'Ennevelin,
de Bourghelle, de Sommièvre. Bonnier, Barrois (le député et maire de Lille,
gendre d'Urbain Dominique Virnot), Capron, Genart, LeThierry, Prouvost, Macquart, famille ascendante des
Florin-Prouvost; Pierre Macquart, seigneur de Caudescure, secrétaire du général
Marescot à l’armée du Rhin, devient enthomologiste distingué tandis que son
frère Philippe fonde le muséum d'histoire naturelle de Lille), Lenglart (le
célèbre collectionneur, frère des deux soeurs Virnot, échevin et trésorier de
Lille, conservateur du musée, député de Lille au sacre de Napoléon Bonaparte,
vice président de la Société de Sciences et des Arts), "ami de Jacques Louis
David" (Trénard). Vanoenacker, Leplus, de Basserode , van
Blarenberghe (la dynastie de peintre et miniaturistes du Roi), Bazire. Leplus,
Alavaine, Mas, Van Brabant, Vogel, Bocquet, Lefebvre, Henry.
Nous
pouvons comparer les portraits familiaux ci dessus avec beaucoup des
dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la
collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des
Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt,
Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement
imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous
pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.
Le neveu
des Lenglart : Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt (1776-1827)
Armoiries du Comte de Brigode - ©
infographie lillempire
Pair de France
Maire de
Lille
Chambellan
de l'Empereur
Chevalier
d'Empire
Comte sous
majorat en août de la même année.
né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille.
Fils de
Pierre de Brigode, Conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement
de Flandres (31 décembre 1780), Marié le 6 août 1771 avec
Marie-Catherine
Recq ; son frère, Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu,
comte, échevin avait épousé Marie-Reine Lenglart,sœur de Catherine Charlotte
Virnot-Lenglart, de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart et de
Charles Lenglart, Ils
étaient les enfants de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de
la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et
d’Alexandrine
Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen; le tableau ci
dessous, par Jacops, peintre de la guilde d'Anvers, est signé et
daté 1602; il est dans la descendance depuis cette époque.
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Etudes parallèles des familles Prouvost et Virnot
La recherche offre des découvertes très passionnantes; nous avons été intéressés de découvrir la simitude de statut et de profil des familles Virnot et Prouvost sous l’Ancien Régime.
Cela commence déjà avant le XVII° siècle car les deux familles n’évoluent
pas dans les villes: les Virnot viennent du village montagnard de Saint Nicolas
de Givoye dans le Val d’Aoste, actuellement l’Italie ; les Prouvost sont
installés, de date immémoriale, à Wasquehal où ils sont propriétaires terriens
aisés. C’est seulement cognatiquement qu’ils descendent des Prouvost des
Huchons -de Roubaix- dont Jehan fut bras droit de Pierre de Roubaix, proche
collaborateur du duc de Bourgogne.
Aux XVII°, XVIII° et début du XIX° siècle, le parallèle entre deux familles
de « bourgeois des Flandres » dont nous sommes si fiers, est étonnant
de similitude:
Comparons donc quelques contemporains des deux familles :
Pierre
VIRNOT (1649-1701)
échevin de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre 1649,
épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth
SAMPART, fille de Jean, et de Catherine Coolen.
Il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse
St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et
saline au rendage de 400 florins et tant en argent qu'en huile, potasse, savon,
sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins
annuellement. Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants.
ET
Pierre
II Prouvost (1648-1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche
de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), épouse le 25 février 1669
Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720,
inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal). Ils ont
4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
Elle est la fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture ; En 1690, il
était réputé le plus riche de Roubaix; il habitait le quartier de
I'Hommelet. il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des
pauvres et lui remit en outre 900 livres pour capital d'une rente à charge d'
obi. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos,
mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de
Roubaix et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la
Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une
famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte
Elisabeth.
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la
paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières
" et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres
vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre
Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de
Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter
des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du
bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui
mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain (
rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter
des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de
généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de
Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque,
mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son
épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de
350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit
à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des
pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul,
mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près
de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de
même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles
femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient
assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils
aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de
marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques
Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4
septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â
être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de
Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de
ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table
d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et
d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge
enrichis d'argent et de cuivre doré et Généalogie manuscrite, 1748. — De
Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan,
descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus
distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les
derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième
génération. » Leuridan
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la
famille de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à
Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: "
Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et
certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison de ses
manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement
tombé en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à
savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les
banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup
d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul et des
principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes
contributions qu'on a du payer en 1693, la famine arrivée en mesme tems,
quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours
des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de
disette et de faim, le manquement de travail des manufactures ont mis ce
bourg à telle extrémité qu'il ne retient plus rien de ce qu’ils a esté
autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront tous inhumés au sein même des différentes églises de la ville de
Lille.
Autre
ressemblance entre deux contemporains :
Pierre-Urbain
VIRNOT (1678-1761)
Baptisé le 3 Juillet 1678, décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Directeur de la Chambre de Commerce,
Juge consulaire,
ET
Pierre
III Prouvost (1675-1749)
la collégiale Saint
Pierre de Lille Saint Maurice de Lille
Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont
alliez
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "
il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle;
sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne,
épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et
d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Constatons
cela aussi chez ces deux contemporains :
Dominique
VIRNOT (1683-1766)
baptisé le 8 Septembre 1683, marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10
Novembre 1732,
épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph
COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700,
décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31
juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)
il mourut veuf le 12 Juin 1766. son portrait à cheveux blancs appartient à
Urbain Virnot,
ayant eu trois enfants:
1° Urbain III Dominique Virnot
2° Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
3° Ignace-Joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739
ET
Jacques II Prouvost (1699-1774)
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,
épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), fille de Jean Nicolas
Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des
Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée
dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, Député
suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix (sa
petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de
Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart (de Terline), de
deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à
Lille (1723):
Jacques et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et
habitent la rue Pellart; n'étant pas fils de maître, il entre dans la
manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d'un maître." RP
Louis d'Halluin.
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le
corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de
fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais,
les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était
l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers.
Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal,
Roubaix, Estainpuis et Willems. A l'époque, le voyageur la Force, décrivant la
Flandre en 1722, dépasse les estimations, en affirmant : « Outre les villes de
la châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes :
Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000
âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)
Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25
novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand. Marié avec Rosalie Coulon, née
en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre
1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30
décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril
1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé
le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux
Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775,
Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix
(Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre
1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de
16 mois).
Deux
grandes figures Virnot et Prouvost ont aussi ce parallèle :
Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)
fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la
Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la
juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant, et de
Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit à Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764, il
épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART
(1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas
Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à
l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis
XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices
lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la
française" Trénard: histoire d'une métropole.
M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un
hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les
sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de
Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis
Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de
Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se
rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement
brillante.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore
occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette
commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne
par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai
ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain
Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui
certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ;
ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et
d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le
nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet
de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de
taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de
dentelle. Otage des Autrichiens, il mourut au Fort de Condé.
12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix
sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le 13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751
comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin
de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il
devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant la
Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse.
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une
maison qu’il avait acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins,
13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison
avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins
bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété,
plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y
trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux
grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et
son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge.
Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de
porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant.
Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des
Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces,
on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur
Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre,
une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans
doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des
ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le
tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre
Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de
Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante
maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document
qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons
mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de
Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne,
vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce,
une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20
janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père,
Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de
l’Hôpital sous la Révolution, sa mère Agnès Florin et d’autres.
(…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter
la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy,
Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de
champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre
Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon,
Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits
d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la
branche puinée.
Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette
prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les
mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires,
craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour
les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit
la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout
instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa
femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières
propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III
(14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à
Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE
Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme
maire, le séquestre apposé sur la caisse du précepteur pour employer les
fonds comme secours aux pauvres. "Homme généreux et probe, il
avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en
aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois
réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre
l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient devant les domiciles
des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur
bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le
considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire Historique et
Géographique de la châtellenie de Lille : « Beaucoup de villes ne valent
pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans
le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants: Pierre Constantin Prouvost, né le
28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé
le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord),
baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand
Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770,
Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel
de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys,
propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de
Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller
municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord),
baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix
(Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé
Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778,
fabricant de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix
(Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de
36 ans), négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse
Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix
(Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix
(Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance
Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord),
baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de
66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord),
avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4
novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa
Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal
de Lille) dont Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille,
supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord),
baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42
ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin
Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille
Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793,
Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet,
Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille)
dont Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille
Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint
Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de
Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné,
c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale dt
François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles épx de Julia d'Elhougne
dt Marie ép d'Edmond d'Heilly et
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens,
lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère),
mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy,
comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent
Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle ,
descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier
général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de
Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix
,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre
jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique
d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997,
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à
Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix,
décédée le 23 avril 1983, Epinay sous Sénart (75
ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Observons
aussi deux femmes d’exception, contemporaines :
Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de
Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à
l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: " A l'époque de Louis
XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices
lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"
Trénard : histoire d'une métropole.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était
encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette
commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne
par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai
ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte
Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un
inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique
Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré
avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano,
bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté
argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts
nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une
calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture
découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le
partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant
Salembier.
ET
Catherine
Françoise Prouvost (1752 – 1801)
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils
d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours
proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une
industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il
créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon
de damas & d'indiennes de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25
janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son
fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de
LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines (association avec de
Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de
la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine
dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin,
propriété du comte de Roncq
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de
LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France
au Bureau de Lille , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au
Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine,
dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et
Amélie-Félicité qui épousèrent deux frères : Pierre-François et
Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de
toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux
Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.
Alexandre Lauwick peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick
Alexandre Lauwick
« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison
de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au
Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé
représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François
Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914,
appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre
VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel,
No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258;
- "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la
Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.
« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars
1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste
français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre
Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et
Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise
Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène
Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est
élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif
à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors
plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts
d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement
orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts
de Lille. Une Vue du Caire, acquise par l'État au Salon de 1865 et déposée au
Musée des Beaux-Arts de Dunkerque, semble avoir disparu lors de la destruction
de ce musée en 1940.
Il épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945
Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener, élève de son père
Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Petite fille de Henri-François
Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de
Jacques-Louis David, époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de
l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener
(1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier,
Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, Françoise-Marguerite
Vandercruse est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799,
ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger,
ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger
Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste estampillant RVLC ; Thérèse
Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père,
Léon Riesener.
Femme
juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick
OU
Béatrix Prouvost,
née le 6 février 1728, fut chanoinesse de Saint Augustin,
prieure de l'hôpital Saint Elisabeth de Roubaix qu'avait fondé en
1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute
jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de
saint-Elisabeth de Roubaix. Elle était prieure de son monastère
lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés
par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux
religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur
Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus
héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se
défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente
saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille,
portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle
s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage
resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur
Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "
Lecigne
A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les soeurs Augustines
chargées de desservir l'Hôpital Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de
Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790,
à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de
l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette
sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la
ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de
troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque,
des menaces assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des
prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le
Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux
soeurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra,
s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées
sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient
les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ?
Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs
compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et
éternel; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait
des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions
agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de
ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du
département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur
intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure,
dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre
énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle
fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth,
vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent,
appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la
jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de
l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent
tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre
vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le
conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les
Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir
leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs
biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si
la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi
portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la
fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une
commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les
autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir
dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été
obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t.
Il, p. 371 à 277.
Nous
pouvons aussi nous pencher sur deux autres contemporains :
Louis-Joseph
VIRNOT, (1781-1829)
Château Virnot
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de
1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare
et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit
construire le château Virnot.
ET
13:
Henri I Prouvost (1783-1850)
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, membre du Conseil de fabrique de
Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, administrateur des hospices de 1817 à
1822 ,
Maître de manufacture, epx Liévinne Defrenne (1791-1824), fille de Liévin
Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier,
administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la
famille de Frenne" (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très
ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est
connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux
seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions
échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin,
bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans
le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,
aux XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de
haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph
Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier,
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857,
Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans). Marié le 26 avril 1835,
Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord),
décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge
de 65 ans). Marié avec Zoé Wacrenier.
« Prouvost-Wacrenier « Auguste Modeste Prouvost, le 2ième
des 5
frères Prouvost-Defrenne, est décédé, veuf
de Zélie Wacrenier, à Haubourdin le
6/12/1877 ; parmi ses enfants 2 étaient encore
mineures ; la
déclaration de succession et l’inventaire dressé
par le Notaire d’Haubourdin ne
révèlent que du mobilier et pas d’analyse de
papiers à l’exception d’une
indication sur l’existence d’une concession au
cimetière de l’Est à Lille où
avait du être inhumée son épouse ; le registre
de la déclaration de
succession de Zoé Wacrenier, décédée
à Lille le 23/6/1866, est introuvable, et
doit certainement avoir été déclassé depuis
le déménagement car il ne figure
pas dans l’état des lacunes ! pour le moment il ne me
semble pas que parmi
les 9 enfants certains se soient mariés mais pour cela il faut
retrouver tous
les actes de décès ; il y a eu des prêtres et
religieuses ; j’ai
trouvé la référence de l’inventaire
notarié au premier décès ;
l’idéal
serait de trouver une déclaration de succession d’un des
enfants décédé après
ses parents et laissant ses frères et sœurs comme
héritiers. Lors de son
mariage Prouvost-Wacrenier était négociant et au
décès de sa femme filateur de
coton et habitait avec elle 24 rue du Faubourg de Roubaix ; leur
fils
Gaspard était en 1877 employé à Roubaix et
habitait 4 rue de l’Abattoir. Je
vais voir demain l’inventaire après le 1er décès qui sera peut-être
plus explicite sur l’activité de filateur de coton de Auguste Modeste
Prouvost-Wacrenier. » Philippe Rammaert-Mignot
« En ce qui concerne les Prouvost-Wacrenier, je n’ai pas
encore réussi à savoir pourquoi Modeste Auguste a quitté Fives pour
Haubourdin ; à son décès en 1877 il y avait encore 2 filles mineures dont
le tuteur était Auguste, vicaire à Lille-Moulins (St-Vincent-de-Paul) ;
Modeste Auguste était filateur de coton et habitait d’abord 11 rue des Fleurs à
Lille puis 24 rue de Roubaix à Fives (devenue rue du Faubourg de Roubaix à
Lille après la fusion de Fives à Lille) ; des enfants sont décédés jeunes
à Fives puis comme leur père à Haubourdin rue de Béthune ; la maison de
Lille-St-Maurice (Fives) a été construite, comme la filature sur des terrains
achetés en 1839 en 3 parties ; que s’est-il passé ensuite ; Zoé
Delphine Prouvost-Wacrenier était cousine de son mari et a hérité de ses
parents (partage Wacrenier-Defrenne en 1852) puis elle est décédée jeune en
1866 ; indépendamment des enfants prêtre et religieuse, Gaspard Philippe
Joseph, né à Fives 16/6/1853 était employé à Roubaix (4 rue de l’Abattoir au
décès de son père) ; lors du recensement de 1906 il était représentant en
vins et habitait à Croix 14 rue du Trocadéro ; c’est le seul qui pourrait
avoir laissé un patrimoine, ce qui permettrait d’avoir les noms de ses
héritiers. » Philippe Rammaert-Mignot
Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869,
Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix
(Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord),
décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre
1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Marié le 15 septembre
1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix
(Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de
75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24
novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de
l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie
Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par
Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
Henriette Prouvost.
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6
novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard
rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à
Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance.
Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost,
membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri
Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin,
membre honoraire.
Nous
savons qu’il y a eu quatre alliances entre les Prouvost et les Virnot :
nous avons ici, à l’extrème fin du XVIII° siècle, une sœur et un frère
Virnot qui épousent respectivement un frère et une sœur Prouvost.
Rose-Marie
VIRNOT de LAMISSART (1772-1851),
épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre
1795), Jean-Baptiste
PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, «
practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et
de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost»,
né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et
Marie-Anne Joseph Florin, décédé le 7/5/1797, sans postérité ; remariée à
Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse
St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau :
sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou
il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la
Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné
aux concours agricoles et aux expositions florales.
Louis-Urbain
VIRNOT de LAMISSART, (1779-1837),
né le 23 Novembre 1779, décédé le 20
septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai
1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine
Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29
Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I Mai I802), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST,
décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de
LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26
Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de
Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète
aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une
belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille
(actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de
Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. Ils avaient aussi l’hôtel de lamissart, rue
Royale à Lille.
Hôtel Virnot de Lamissart (Prouvost), 52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille
Hôtel de Lamissart (Prouvost), 130 rue Royale à Lille
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826
membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847
administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture,
fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la famille de Frenne" (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient, aux XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier, 1728 -1795)
Colard de
Fresnes ca 1340
&
? ?
|
Jacquemart de
Fresnes ca 1370
&
? ?
|
Philippart de
Fresnes ca 1410
&
? ?
|
Jehan de Fresnes,
sieur de Lobel ca 1440-1525
&
Marguerite de Le
Planque
|
|
Philippart de
Fresnes, sieur de
Lobel 1463-1500
&
Ne N
|
Jehan de Fresnes
ca 1480-ca 1539
&
Marie de Le Rue
ca 1480
|
Hugues de
Fresnes ca
1500-1574
&ca 1524
Barbe du Gardin
ca 1505-1584/
|
Michel de
Fresnes ca
1525-1556
&1555
Jacqueline
Ploucquet ca
1525-1612
|
Jacques de
Fresnes /1556-1638/1685
&
Ne Lefebvre
1550-/1637
|
Pierre de
Fresnes 1600-1693
&1630
Marie du
Troncquoy 1610-1688
|
Pierre de
Fresnes 1649-1721
&1677
Jacqueline
Dujardin 1656-1695
|
Liévin de
Fresnes 1686-1743
&1718
Marie-Jeanne
Roussel 1699-1743/
|
Liévin Joseph
Defrenne, sieur du
Gaucquier 1728-1795
&1749
Augustine
Angélique Josèphe Dujardin, dame
du Gaucquier 1725-/1755
|
Liévin Joseph
Defrenne 1750-1814
&1775
Clémentine Marie
Angélique Josèphe Dervaux 1750-1834
|
Liévine Defrenne
1791-1824 &1809
Henri Prouvost
1783-1850*
Liévin de Fresnes
1686-1743 Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse |
|
Marie-Jeanne
Roussel 1699-1743 Petite fille de Jacques Roussel,
sieur du Trichon 1615-1673 |
|
Jean-Baptiste
Dujardin, seigneur du Gauquier 1690-1731/ |
|
Marie-Jeanne
Lecomte 1692-1741 |
|
Jean Nicolas
Dervaux 1684 |
|
Marie
Catherine Leroux 1683-1774 Fille de Ferdinand Joseph Leroux, Procureur & notaire à Tourcoing,
bourgeois de Lille |
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Augustin Paul
de Surmont 1665-1715, Fils de Gaspard de Surmont Négociant en Laines, marchand,
pauvrisseur |
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Jeanne Le Febvre
1670-1727 |
- 1718 - |
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- 1711 - |
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- 1710 - |
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- 1693 - |
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Liévin Joseph Defrenne,
sieur du Gaucquier 1728-1795, Négociant, fabricant de tapisseries des
Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix. |
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Augustine
Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-/1755 |
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Ferdinand Joseph
Dervaux 1715-1793 |
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Marie
Angélique de Surmont 1716-1796 |
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- 1749 - |
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- 1745 - |
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Liévin Joseph
Defrenne 1750-1814 Marchand drapier, maître de manufacture, administrateur des
Hospices de Roubaix |
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- 1775 - |
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Liévine Defrenne
1791-1824 épouse d’ Henri Prouvost
1783-1850 Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, Administrateur des hospices de 1817 à 1822 , Maître de manufacture. |
Leuridan: les vieilles seigneuries.
« Plusieurs propriétés Prouvost
provenaient des Defrenne-Dervaux, décédés en 1814 et 1834, et précédemment des
Dervaux-Desurmont, : dans le partage de leurs biens en 1834 l’article 4
est une ferme à Tourcoing au hameau de l’Epinette avec des terres ;
« sur laquelle propriété est construit un salon de forme octogone bien
boisé et décoré, appelé le petit château (et peut très bien servir de jolie
maison de campagne) » ; cette propriété a été attribuée aux enfants
Prouvost-Defrenne, dont la mère, Liévine Defrenne, décédée avant ses parents en
1824 ; en 1851, après le décès en 1850 de leur père, Henri
Prouvost-Defrenne les enfants Prouvost se partagent les biens indivis provenant
de leur père et de leurs grands parents Defrenne et la ferme a été attribuée à
Amédée Prouvost-Yon qui l’a conservée comme maison de campagne jusqu’à la
location puis l’acquisition du château de Bourgogne à Estaimbourg ; dans
l’ouvrage d’Albert-E. Prouvost « Souvenirs de notre famille », paru
en 1960, page 13, cette propriété du hameau de l’Epinette est appelée « La
Glaine ». Dans ce même partage de 1851 Liévin, Amédée et Adolphe ont eu
chacun une partie de l’article 6 situé à Roubaix, rue Saint-Georges, numéros
39, 41 et 43 qui était « une belle et grande maison à 3 demeures avec
jardin numéros 39, 41 et 43 sur 2491 m2 qui appartenait en propre à leur père
qui l’avait reçu dans le partage Prouvost-Destombes en 1814. Le 39 a été
attribué à Adolphe Prouvost-Scrépel, le 41 à Liévin Henri Prouvost-Florin et le
43 à Amédée Prouvost-Yon.
Dans un partage de 1835 de biens
indivis entre les 4 frères Prouvost-Destombes (Jean Augustin Joseph, Pierre
Constantin Joseph, Henri Louis Joseph et Philippe Julien Bonami), il est
attribué à Henri Prouvost-Defrenne et ses enfants une filature au coin des rue
Neuve et de l’Union avec jardin et terrain alors que les 3 autres frères
recevaient des sommes d’argent liquide à prendre dans les ventes de terrains à
Delerue, Delerue, Alexandre et J-Bte Pennel et J-Bte Motte-Bossut ; tous
ces terrains avec un terrain rue Neuve vendu à Henri Prouvost-Defrenne seul
formaient à l’origine une seule masse de terrain (verger et terre à labour) de
53 a 16 ca que les 4 frères avaient acquis en 1810 de J-Bte Desmarchelier,
marchand blanchisseur de coton (qui lui-même avait acquis le Domaine National
du Château de Roubaix dans une adjudication sur surenchère à la Préfecture du
Nord en 1807. Lors de l’acquisition du terrain Bonami Prouvost était négociant
à Rouen et ses 3 frères négociants à Roubaix, cela correspond bien aux
renseignements fournis par l’acte SSP de constitution de société du 12/6/1809
dans lequel il est fait état des activités de Roubaix et Rouen (pièce annexe n°
30 de la généalogie de 1916). » Philippe Rammaert
Ferdinand
DEFRENNE, issu du 2ième mariage de Liévin avec Augustine
PROUVOST, épousera en 1795 Marie Henriette FLORIN, fille de
Constantin FLORIN-BACON et sœur de Carlos FLORIN-DEFRENNE »
Philippe Rammaert
Documents des Archives du Nord
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril
1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans). Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec
Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à
l'âge de 65 ans). Marié avec Zoé
Wacrenier.
Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet
1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix
(Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord),
décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11
décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans). Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord),
avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25
juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
,
Tissuthèque de Roubaix
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.
« La famille Adolphe Prouvost-Scrépel figure
dans l’Annuaire des Grandes Familles de Roubaix-Tourcoing de 1947 (mais plus en
1954) ; 3 descendances y figurent.
Mme Prouvost était, en
effet, la plus jeune enfant du couple Scrépel-Lefebvre.
Adolphe et Adèle
Prouvost-Scrépel ont eu au moins 4 enfants : Adolphe en 1851, Marie en
1852, Félix en 1854 et Gustave en 1856, mais ce dernier ne figure pas dans
l’annuaire car il ne semble pas avoir eu d’enfant de Juliette Carlier. Pour
Adolphe Prouvost-Réquillart, le fils aîné, il ne semble y avoir eu qu’une seule
descendance sur les 3 enfants. Marie (Adèle Marie …) a eu avec Emile Delcourt,
au moins une fille que l’on retrouve dans la famille Delcourt-Tiers, avec
renvoi à la famille Mulliez-Eloy.
Félix Prouvost a épousé
Marie Devillars d’après l’Annuaire des famille qui donne une partie de leurs
enfants ; la descendance du nom était fixée à Marseille en 1947 ; il
existe aussi une descendance que j’ai eu la surprise de retrouver : une
petite fille, Isabelle Prouvost a épousé Jean Vandewiele (Mulliez) – elle était
fille du fils aîné Joseph et de Jeanne Duthoit, mariés à Croix le 20/6/1906 –
la famille qui habitait alors rue Pellart (près du Collège NDV) est partie ensuite
bd de Paris – Alain pourrait peut-être me renseigner sur les parents de Mr
Vandewiele (nom que l’on prononçait Vandeville) mais le nom Mulliez comporte
peut-être une faute d’orthographe car, d’après Généalo, il y a un mariage à
Roubaix Vandewiele-Mullier en 1905 – il est peut-être suivi d’une naissance
d’un Jean qui pourrait avoir la mention marginale d’un mariage avec Isabelle
Prouvost – Alain a peut-être connu les 2 fils aînés Jean-Claude et Bernard,
alors que le 3ième , Didier, devait avoir mon âge et a été un moment
dans ma classe en primaire (je ne sais pas ce que la famille est devenue ;
les parents des 3 fils, ou plus, devraient être plus que centenaires).
Le mariage
Prouvost-Devillars m’avait intrigué : il a eu lieu le 1/5/1883 à Roubaix
où Marie Devillars est née le 23/3/1862 ; pas de mentions marginales de
décès pour le couple. Marie Devillars s’appelait Marie Poutignac dit Devillars,
fille de Alphonse Aimé, né vers 1831/32, commissionnaire puis négociant à
Roubaix, et Flore Louise Flament, née vers 1840/41. Aucun indice pour retrouver
leurs lieux de naissance ou mariage, si ce n’est qu’un témoin en 1883 est un
oncle de la mariée Auguste Féron, né vers 1840, négociant à Lille. Sur Généanet
on trouve une mention de Villars de Poutignac sur la base de Pierre Barbier de
la Serre et sur la base de Bertrand de Maillard la mention de Léonard de
Villars, sgr de Poutignac, de Beaussac (24) où il est décédé sans postérité en
1817. Dans le Bulletin de l’Académie nationale de Médecine pour 1942 on a la
mention de Mr Poutignac de Villars, directeur d’un établissement pour jeunes
détenus en 1839. Dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lille en 1886,
page 8, on trouve mention de Mr Poutignac de Villars dans la Commission
spéciale pour Roubaix (idem en 1892). Je suis parti sur Google des mots
« Poutignac dit de Villars » ou Poutignac de Villars.
J’ai trouvé la case du
Répertoire Général concernant Adolphe mais cela ne donne pas grand-chose si ce
n’est qu’il est indiqué le bail du 37 rue St-Georges occupé par la Sté-Générale
et la référence de la déclaration de succession qui indique qu’il était propriétaire
avec son épouse d’une maison d’habitation et une fabrique (occupée par lui) au
40 de la rue de la Fosse-aux-Chênes.
Il était filateur et
fabricant à Roubaix à cette adresse où il est décédé le 24/11/1884 – sa femme y
est décédée le 31/12/1887 (je n’ai pas encore vu sa déclaration de succession
et les cases du répertoire général pour les enfants qui permettront
certainement de savoir ce qu’ils sont devenus et quand ils sont décédés).
Adolphe avait en propre un
terrain pavé des Couteaux (boulevard de Strasbourg) sur lequel la communauté
avait construit un tissage mécanique sur 3180 m2 qu’il a vendu aux cousins
germains de son épouse, Félix et Edouard Réquillart et leur beau-frère Paul
Scrive ; le terrain qu’il avait reçu dans le partage avec ses frères de
1851 était à l’origine de 15.960 m2 ; il lui en restait une grande partie
louée et 8 maisons d’ouvriers.
Il faut être prudent : Adolphe Prouvost n’était pas oublié par sa propre famille dans la 2ième moitié du 19ième siècle car il a été associé avec ses frères ; au milieu du XX° siècle, on ne parlait effectivement plus de la branche d’Adolphe car progressivement les descendants ont quitté les affaires familiales notamment en quittant la région ; l’idéal serait de suivre le patrimoine et les activités des descendants mais le fonds de l’Enregistrement ne permet pas d’établir l’historique de chaque entreprise (qui peut avoir été affectée par une vente ou un dépôt de bilan) ; pour le 19ième siècle, le fonds de la Chambre de Commerce de Roubaix est assez laconique pour l’industrie, bien que les fabricants étaient souvent qualifiés de négociants ; par son sujet de thèse la chercheuse américaine est parachutée sur la recherche en utilisant tout ce qui a été écrit auparavant avec toutes les erreurs antérieures recopiées et les déductions non appuyées sur des documents ; il m’étonnerait qu’elle ait passé de nombreuses journées de recherches dans les sources régionales ; depuis longtemps les universités américaines achètent tous les ouvrages qui sortent en librairie ou qui sont mis en vente d’occasion. Je pourrai peut-être revoir tout cela lorsque j’aurai pu trouver un partage de la succession Prouvost-Scrépel et encore mieux la succession d’Adolphe (fils) Prouvost-Réquillart qui a peut-être été associé avec ses frères Félix et Gustave. » Philippe Rammaert
Quelques illustrations parmi les descendants sur quatre générations
d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix
décédée le 12 avril 1801,
Roubaix (70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix
avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix
décédé en 1795, Lille (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix :
Chez les
enfants
Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix
décédé le 5 août 1826,
Roubaix (60 ans),
négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789,
Roubaix,avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix
décédée le 16 avril 1841,
Roubaix (71 ans),
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai
inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes
(50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix
avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing
décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (61 ans), négociant,
banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la
Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855)
(mariage
religieux célébré en pleine nuit dans une grange par un abbé réfractaire),
Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix
décédé en 1804, Haubourdin
(peut-être 45 ans), négociant, officier
municipal de Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve
en Pèvèle,avec Sophie Thérèse Desmons,
Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix
décédée le 25 octobre 1807,
Roubaix (46 ans). Mariée le 6 février 1781,
Roubaix,avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix
décédé le 2 mai 1819,
Roubaix (66 ans), négociant, maire de Roubaix,
Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix
décédée le 22 août 1783, Lille (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix
avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749,
Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille (84 ans), négociant à
Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé
le 28 septembre 1842,
Roubaix (71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil
de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix
avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix
décédée le 11 juillet 1868,
Roubaix (88 ans),
Parmi les petits enfants :
Martine Augustine Liévine Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix ,
décédée le 24 février 1852,
Roubaix (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix ,
avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix ,
décédé le 1er novembre 1831,
Roubaix (57 ans), négociant filateur, tisserand,
Hyacinthe Fanny Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix
décédée le 21 juin 1828,
Roubaix (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix
avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix
décédé le 6 juillet 1816,
Roubaix (29 ans),
Hyacinthe Joséphine Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix .
Mariée le 28 mai 1823, Roubaix
avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai .
Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796,
Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de
Bon-Repos, Beuvrages (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne &
Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824,
Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797,
Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de Laumont, écuyer
1756-1833), Petit fils Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797,
Valenciennes décédée le 24 septembre 1857,
Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827,
Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781,
Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé,
cimetière Saint-Roch, Valenciennes (74
ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de
Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de Carné Carnavalet ca 1795-ca
1830).
Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801,
Valenciennes décédée le 7 mai 1859,
Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch, Valenciennes (57 ans), présidente
de la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826,
Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry
(Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872,
Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (76 ans), banquier,
président de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés,
maire adjoint de Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de
la Banque de France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents
nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
Petit fils Théophile Duquesne, né le 14 août 1804,
Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris XX ,
maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826,
Valenciennes,avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808,
Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de sucre, maître de forges, négociant,
conseiller municipal de Valenciennes (filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié le 8 décembre 1828,
Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809,
Valenciennes
Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix
décédée le 20 septembre 1877, Lille (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix
avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797,
Lille,décédé le 22 janvier 1871, Roubaix,
Nord (74 ans), architecte à Roubaix,
Pierre Alphonse Joseph Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,
Chez les arrières petits
enfants :
Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix
décédée le 18 septembre 1877,
Roubaix (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix
avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix
décédé le 20 mars 1891, Roubaix (81 ans),
Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix
décédée le 27 juin 1871,
Roubaix (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix
avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix
décédé le 22 avril 1857,
Flers-lez-Lille (46 ans),
Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix ,
décédée le 13 février 1863,
Roubaix (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix ,
avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix ,
décédé le 27 octobre 1862,
Roubaix (51 ans),
Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix ,
décédée le 14 octobre 1844,
Roubaix (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix ,
avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix ,
décédé le 12 décembre 1833,
Roubaix (35 ans),
Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix,
décédée le 10 septembre 1898, Roubaix
(77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix,
avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix,
décédé le 29 octobre 1885, Roubaix
(65 ans),
Cécile Marie Nathalie Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847,
Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823,
Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims
(Marne) (82 ans), avocat bâtonnier du Barreau de Reims,
maire de Merly, conseiller général de la Marne, président du Comice Agricole de
Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly),
Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828,
Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église
Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem
(Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque
Louis Dupont & Cie", administrateur de la Banque de France,
président de la "Compagnie des Mines de Vicoigne & Hasnon"
(parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec
Céline Joséphine Dumon,
Marie Adélaïde Josèphe Dupont, Mariée le 22 juin 1853,
Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris,
décédé le 2 avril 1891,
Valenciennes (65 ans), négociant, fabricant de batistes, directeur associé des
Ets Auguste Godard & Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de
Fabrique de Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835,
Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église
Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922,
Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (86 ans), banquier,
président de la Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de
surveillance des Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France,
conseiller municipal de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856,
Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838,
Valenciennes décédée le 26 mai 1886,
Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837,
Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa
Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes), inhumé, Saint-Saulve (64 ans), banquier,
gérant de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés,
président du Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860,
Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839,
Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du
Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve
(37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe
célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842,
Valenciennes décédée le 26 août 1891,
Cambrai (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862,
Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai
décédé le 5 octobre 1907,
Cambrai (69 ans),
industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai,
juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai,
(filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix
décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix
avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur de la banque Cailliau à Douai,
Tableau généalogique extrait de "Souvenirs de notre famille" par Albert-Eugène Prouvost 1960: les quatre premières générations sont, selon Alain Watine-Ferrant, des ascendances cognatiques.
d'où les branches: La lignée des
14: Branche ainée Henri II Prouvost Puinée Liévin Prouvost
Cadette Amédée I Prouvost
1810-1857
1818-1869
1820-1885
Rameau des Charles Prouvost
Rameau des Albert Prouvost
Rameau des Paul-Alexandre Prouvost Rameau des Edouard Prouvost
Index