Les Puinés de la famille Prouvost

Quelques illustrations de  la branche
Liévin Prouvost



Ernest-Prouvost-branche Lievin


Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans).
Marié le 6 février 1842, Roubaix (Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord), décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans),

Prouvost-Gruart-Lievin-Alphonsine


Pierre Constantin Joseph Prouvost 1747-1808

&1775 Marie Henriette Destombes 1747-1798

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Albertine Prouvost 1778-1849 &1804
Aimé Gruart 1778

 

Henri Prouvost 1783-1850 &1809
Liévine Defrenne 1791-1824

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Alphonsine Gruart 1819-1907

 

Liévin Prouvost 1818-1869


Il est le fils de celui duquel les trois branches  démarrent : Henri I Prouvost 1783-1850, Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, Administrateur des hospices de 1817 à 1822 , Maître de manufacture, époux Liévinne Defrenne (1791-1824) , fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices, " chef de la branche ainée de la famille de Frenne"  (Leuridan) et de Clémentine Dervaux. Outre Henri, Augustin, Liévin et Amédée, il y eut aussi  Adolphe Eutrope Prouvost (1822-1884) qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale, dont Marie et Adolphe-Henri ; et enfin Henriette.

 

 ancienne-mairie-roubaixroubaix-eglise-saint-martin

tableau-genealogique-prouvost

dont

Liévin Prouvost, né le 3 janvier 1843, Roubaix (Nord), négociant à Roubaix puis brasseur à Sin-le-Noble (ici par Jean Baptiste Corot) (sin viendrait de sinueuse (la ville se trouve sur un ancien méandre de la Scarpe et est traversée par un petit cours d'eau, le Godion ; noble, car sans seigneur : la ville était directement sous la férule du roi (Les écoliers sinois apprenaient que la commune avait été anoblie pour avoir soutenu un roi de France). Voici les armes de la ville :

 

Sin-le-Noble_(59)_Nord-France

Sin-le-Noble.jpg

Marié le 30 mai 1847, Hazebrouck (Nord), avec Hélène Deswarte, née le 30 mai 1847, Hazebrouck (Nord), dont

Camille Prouvost, née le 12 mars 1874, Roubaix (Nord), décédée le 16 janvier 1950, Paris (VII), inhumée, Douai (Nord) (à l'âge de 75 ans). elle est décédée célibataire sans enfant à Paris 7° le 16 janvier 1950 et a été inhumée à Douai. Elle s'est illustrée dans la peinture et le pastel: Il existe un autoportrait de Camille Prouvost ; elle est la cousine issue de germaine de Charles Prouvost-Masurel et du poète Amédée II Prouvost 1877-1909

Camille-portrait   Camille Prouvost    Camille Prouvost, Femme au peignoir

Dame à l'éventail;pastel : 80 x 60cm  Signé en bas à droite          Portrait de dame;  pastel   65,5X53 signé      Femme au peignoir; pastel 114X80    signé

Camille-Prouvost

Collection Bommelaer

Camille%20PROUVOST-Bohemienne    Camille Prouvost, La lavandière près du village    Camille Prouvost portraitiste
La Bohémienne, Pastel, SBG, 100,5X73                                La lavandière au village 66X55 huile sur toile signée

Camille-Prouvost

Camille-Prouvost    Camille-Prouvost

Henri Prouvost 1783-1850 &1809 Liévine Defrenne 1791-1824

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Henri Prouvost 1810-1857 &1835
Sophie Florin 1812-1871

 

Liévin Prouvost 1818-1869 &1842
Alphonsine Gruart 1819-1907

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Charles Jérôme Prouvost 1837-1906

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Liévin Prouvost 1843 &1847
Hélène Deswarte 1847

 

 

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Camille Prouvost 1874-1950

A ROUBAIX  Exposition des Artistes roubaisiens : « Le dimanche 4 avril s'est ouvert, en présence de nombreux artistes et d'amateurs, le salon des Artistes roubaisiens. La séance était présidée par M. Paul Dervaux, président de la Commission administrative, ayant autour de lui les membres du Comité. M. Lebas, député-maire e empêché, s'était fait représenter par M. le Docteur Dupré, adjoint délégué aux Beaux-arts. Le président fit un remarquable discours sur la probité dans l'art, ['adjoint au maire lui répondit en assurant la société de toute la sollicitude de la municipalité. Dans l'assistance on remarquait M. le Président de la Chambre de Commerce et M. Champlet,  Directeur de l'Ecole nationale supérieure des arts textiles. Dans cette exposition, qu'il nous fut permis ensuite d'admirer, et dont le niveau est franchement supérieur à celui de l'an dernier, les paysages tiennent la plus grande place et l'on y voit très peu de natures mortes parmi lesquelles il faut citer « Oranges et noix » de Lucas qui, dans sa technique des maîtres hollandais, sait y apporter la même conscience. Mlle Hélène Guénot par contre est très moderne et s'exprime aisément. Il y a quelques bons portraits, d'abord ceux de ]̃-J Weerts qui sont « Le peintre Sérusier », « Le collectionneur Sedelmeir et un ravissant « En scène », femme délicieusement drapée dans un manteau de velours rouge. Mlle C. Prouvost plaît par son beau métier. P. Baryan est certes moins adroit, mais il est plus sincère « Intérieurflamand » est malheureusement un peu terne. » La Revue des beaux-arts (1906)(Paris) 1906-192?

SALON de peinture de 1912 : Mentions la fine Aimée de Mlle Prouvost

« L'EXPOSITION INTERNATIONALE du Palais des Beaux-arts de Monte-Carlo  Parmi les pastellistes et les aquarellistes, il convient de citer en toute première ligne M. Pizella, dont la haute maîtrise s'affirme dans trois œuvres de tout premier ordre ce sont le Portrait de Mme B. celui de Mlle Féderova, première, danseuse du théâtre impérial de Saint-Pétersbourg, et une très belle et très lumineuse étude de demi-nu, intitulée Rosina. De remarquables envois sont signés Frédéric Bridgman Femme d'Alger; Mme Vallet-Buissou, Parisienne, admirable pastel d une grande beauté de dessin et de coloris; Albert Rigolot, Brume d automne et Soir d hiver en Sologne Mme Fanny Fleury, Portrait de Mme X. Paulin Bertrand, le Chemin de Néville; Arsène Chabanian, Solitude et Pêcheuses de crevettes Mme Mathilde Curot-Barberel, Mélancolie Parisienne et Enfant aux bulles Dolphin Enjolras, l'Album, Une lettre et, Chiffons; Alexis Harlamoli, Tête de petite fille; Louis Muraton, Tête de jeune fille. Viennent ensuite des œuvres signées Cyprien Boulet, Gaston Bouy, Karl Cartier, Jane Grehouilloux, Stephen Jacob, Théo Maignan, Jean Sala, Camille Prouvost, Jules Scalbert, Eulalie Siéburgh, Michel Tkatchenko, Jules Triquet, Pauline Vallayer-Moulet, Charles vasnier, etc. Les aquarellistes ne le cèdent en rien aux pastellistes et, parmi eux, il convient de citer tout d'abord « Au Soleil », de M. Albert Aublet, d'une grande intensité lumineuse, et « Sur les terrasses », où se révèlent les mêmes grandes qualités d air vaporeux et de lumière; les Résignés et Bonnes langues, de M. Albert Guillaume petits chefs-d'œuvre d'humour et d'élégance parisienne »

« Les portraitistes, pour la plupart, se préoccupent surtout de représenter leurs modèles, hommes ou femmes, en beauté et de leur donner toute la grâce possible. Mmes Bourrillon-Tournay, Suzanne Minier. Cécile Morerand. Gagarine-Stourdza, Nérée-Gautier, Pauline Delacroix, Garnier, Achille-Fould, Laure Brouardel, Madeleine Gervex, Suzanne Leloir, Lavrut, Durruthy, Vallet-Bisson, de Montchenu-Lavirotte, Camille Prouvost, Barco, Berthe Cain, Debillemont-Chardon, Cabarrus, etc., rivalisent d'élégance, font assaut d'amabilité, luttent à qui l'emportera en mondanité. Vous pensez que les fleurs et les natures mortes sont innombrables et que les artistes y ont prodigué toutes les ressources de leur ingéniosité et de leur goût. »

 La Femme au masque, de Mlle C. Prouvost, est moelleuse, gracieuse, attrayante, mais rappelle par trop notoirement la manière tant soit peu monotone de Mme Vallet-Bisson. » Société des amis des arts d'Angers  1888-1910

 « DESSINS, GRAVURES, MINIATURES : J'ai toujours considéré comme une flagrante injustice l'espèce d'infériorité en laquelle la grande majorité du public semblait tenir cette section, comparée à celle de la Peinture qui envahit, il est vrai, tant et de si vastes salles. Savez-vous bien que l'on trouve, dans les retondes et le long des galeries du pourtour, des ouvrages tout à fait supérieurs, parfois même des chefs-d'œuvre ? Il me plairait fort d'en faire la visite en votre compagnie, de m'arrêter avec vous devant les admirables crayons de M. Henri Royer, Brfsgand, Corabœuf ; devant les vigoureuses aquarelles de MM. Georges Scott et Emile Adam devant les prestigieux pastels de Mmes Esther Huillard, Valilet-Bisson, Camille Prouvost » Le XIXe siècle (Paris. 1871) [s.n.] (Paris) 1871-1921Chadeuil, Gustave (1823-18..?). Directeur de publication

 L'Exposition du Palais des Beaux-Arts de Monte-Carlo : » Il faut citer encore la Cigale, de M. Alexandre Chantron, d'une expression charmante; Rêverie, de Mlle Camille Prouvost, d'un coloris puissant; Chiens collés à la voie, de M: Paul Tavernier, d'un mouvement excellent

Joseph  Prouvost, marié avec Emilie Boulanger,

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Sin%20le%20Noble%20maison%20de%20Joseph%20PROUVOST%20et%20Emilie%20BOULANGER%20avant%20guerre1.JPGProuvost-Joseph-Demeure

Demeure de Joseph et Emile Prouvost avant sa destruction pendant la deuxième guerre mondiale ; maison équivallente voisine toujours debout.

Documents Xavier Prouvost, fils de Joseph.

 

Joseph Prouvost, né le 6 août 1911, Sin-le-Noble (Nord), décédé le 27 septembre 1965, Plomelin (Finistère), inhumé, Le Touquet Paris-Plage (Pas-de-Calais) (à l'âge de 54 ans), directeur commercial puis entrepreneur. Marié le 10 mai 1943, La Chapelle d'Armentières (Nord), avec Thérèse Vandevelde, née le 7 novembre 1917, Condé-sur-Noireau (Calvados), décédée le 1er juin 1971, Paris XV, inhumée, Le Touquet Paris-Plage (Pas-de-Calais) (à l'âge de 53 ans),

Prouvost-Joseph-par-Camille-Prouvost   Joseph-Prouvost      
Joseph Prouvost par le peintre Camille Prouvost avant que ne soient coupés ses cheveux  pour la première fois: collection Xavier Prouvost

Liste officielle No 97 de prisonniers français A Paris le 18 mai 1941; né  le  6-8-1911 à  Sin-le-Noble 
 serg. 38e Camp :  Stalag XVII A.  ALLEMAGNE Lieu :  Hohenstein

Joseph Prouvost, enfant, pastel de Camille Prouvost
 dont

Thérèse Prouvost, Mariée avec Dominique Fouchet,

Joseph Prouvost,

Xavier Prouvost, né Vaucresson (92), directeur administratif,  marié  1974, Wattignies (Nord), avec Françoise Lemoine, née Lille (Nord), Il  s’occupe de la mémoire de sa grand tante, l’artiste Camille Prouvost. http://www.thierryprouvost.com/Camille-PROUVOST.html. Il a systématiquement dépouillé les archives de Roubaix sur la famille Prouvost

Xavier Prouvost

Francoise-ProuvostDominique-Francoise-Prouvost

 

Christine Prouvost, née Sin-le-Noble (Nord), religieuse (Fille de la Charité).

Monique Prouvost, née  le 1er janvier 1923, Sin-le-Noble (Nord), décédée le 5 juillet 1988, Haÿ-les Roses (94) (à l'âge de 65 ans), religieuse (petite sœur des pauvres).

Bernadette Prouvost, née Sin-le-Noble (Nord), religieuse (petite sœur des pauvres).

Le peintre Ernest Prouvost, né le 2 avril 1861, Roubaix (Nord), décédé le 18 mars 1930, Roubaix (Nord) (à l'âge de 68 ans), cousin germain de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906  et d’ Amédée Charles Prouvost 1853-1927

Prouvost-Ernest-histoire-Prouvost

« M. Ernest Prouvost, président de la « Maison Saint- Louis » remercie Marc Sangnier en termes enthousiastes »  gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-5148

« Un Institut Populaire à Roubaix Le 19 octobre, dans un vieux quartier de notre Roubaix
à l’Épeule, on inaugurait une œuvre qui est le complément et comme le couronnement de nos 18 cercles d'études, puisqu'elle permet au savoir accumulé par un lent et fécond labeur de ne pas rester stagnant et stérile, et de rayonner sur toutes les âmes de bonne volonté: c'était la première réunion de FI. P. de l'Epeule. Ses organisateurs avaient pensé que, pour y conquérir toutes les sympathies et y attirer, dès l'abord, beaucoup de monde, il serait bon de le faire présenter par Marc Sangnier, le fondateur des Instituts Populaires en France et l'infatigable apôtre de l'Education populaire. Son parrainage ne pouvait que porter bonheur à la dernière née de nos oeuvres. Le dimanche 18 octobre, après sa conférence publique et contradictoire de Douai, Marc Sangnier nous arrivait et, de suite, se rendait à la « Maison Saint-Louis » où notre Institut populaire, a élu domicile. Le groupe de Saint Sépulcre, au grand complet, attendait notre cama- rade. On acclame son entrée. En quelques mots aimables et délicats, le président des « Jeunes », Achille Glorieux, lui souhaite la bienvenue, Marc Sangnier répond et, dès les premiers mots, il conquiert tous les cœurs. On a dit de lui que, dans ces allocutions intimes, il semble penser tout haut. Et c'est bien le développement harmonieux de sa pensée que nous avons pu suivre tandis qu'il nous disait toute sa joie d'être au milieu de nous. Ce lui était une douce étape de son voyage et notre cordialité fraternelle lui donnait l'illusion d'être, pour quelques instants, au Sillon. Nous ne nous connaissions pas tout à l'heure, et pourtant il lui semble, en nous voyant, retrouver de très vieux amis, tant notre idéal commun et nos mêmes efforts nous ont fait l'âme commune... » 

 

amedee-prouvost

 

 

Ernest-Prouvost-branche Lievin

Le jeudi 5 août 1909, la presse annonce que le comité d’initiative de l’Exposition Internationale de Rouabix va lancer un concours d’affiches avec primes, ouvert à tous les artistes de la région du Nord. Il définit un règlement dont voici les articles sous forme de synthèse. Il s’agit donc de produire une affiche illustrée destinée à l’Exposition internationale du nord de la France qui aura lieu à Roubaix en 1911. Le format exigé est celui des affiches de gare soit 0,88 de hauteur sur 0,66 de largeur. Toute liberté est laissée aux créateurs, néanmoins l’affiche devra être visible à distance, et d’une forte et expressive simplicité. Elle devra également contenir l’inscription Exposition Internationale du Nord de la France Roubaix 1911, comporter six couleurs au maximum, non compris le noir. Les projets seront déposés au bureau de l’exposition (palais de la chambre de commerce à Roubaix) le 15 septembre 1909 avant cinq heures du soir, accompagnés d’un pli cacheté contenant le nom de l’auteur, et extérieurement un signe ou une devise reproduit sur le dessin. Une exposition publique des projets aura lieu dans un lieu qui reste à déterminer. Le jury choisira trois œuvres auxquelles seront attribuées les primes suivantes : 200 francs au premier, 125 francs au second, 75 francs au troisième. Les projets resteront la propriété de l’exposition, qui en disposera comme elle l’entend : cinquante cinq projets d’affiches seront présentés. Le jury se met au travail. Il est composé d’Eugène Mathon, Victor Champier, des artistes peintres Rémy Cogghe et Ernest Prouvost, de l’architecte Thibeau, des amateurs d’arts MM Devillers, Ferlié, et Amédée Prouvost. On apprend que l’exposition des affiches se déroulera dans la cour d’honneur de l’Ecole des arts industriels à partir du jeudi 14 octobre 1909 jusqu’au dimanche 17. » Il est domicilié 116. rue des Arts. 89, rue Soubise à Roubaix,  le 18 décembre 1899

 


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