Jean  Prouvost
1885-1978


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(Roubaix, Nord, 24 avril 1885- (Yvoy-le-Marron, 18 octobre 1978), est un industriel et patron de presse français.

" Né dans une famille d’industriels du Nord, fils d'Albert-Félix Prouvost, président du Tribunal de Commerce de Roubaix, et de Marthe Devémy, Jean Prouvost reprend l’entreprise familiale (peignage Amédée Prouvost) qu’il enrichit et transforme. Il crée ensuite l'entreprise de filature La Lainière de Roubaix, qui se situe rapidement au premier rang de l’industrie textile européenne.

Après la Première Guerre mondiale, Jean Prouvost s’intéresse aux entreprises de presse. En 1924 il achète Paris-Midi, qui tire alors à 4 000 exemplaires. Six ans plus tard, grâce à une politique commerciale et rédactionnelle audacieuse, le tirage atteint les 100 000. En 1930, il rachète Paris-Soir. Il y introduit des méthodes qui ont fait leurs preuves aux États-Unis : mise en valeur de gros titres à la une, photos spectaculaires, qualité du papier, et surtout transformation du contenu du journal. Il recrute les meilleurs journalistes (dont Pierre Lazareff, Paul Gordeaux et Hervé Mille) et s’assure la collaboration occasionnelle de grands noms de la littérature : Colette couvre les faits divers ; Jean Cocteau fait le tour du monde pour le journal ; Georges Simenon enquête sur des affaires criminelles retentissantes. Il utilise comme correspondants de guerre Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Antoine de Saint-Exupéry, Gaston Bonheur, Paul Gordeaux. A l’occasion les envoyés spéciaux sont Maurice Dekobra, Pierre Mac-Orlan, Pierre Daninos. De 70 000 exemplaires en 1930, le tirage de Paris-Soir monte au chiffre considérable de 1 700 000 en 1936. Jean Prouvost constitue bientôt un véritable empire comprenant Marie-Claire, magazine féminin racheté en mars 1937, et Match (journal sportif), en 1938.

Durant la Seconde Guerre mondiale, alors que la France est largement envahie et à la veille de déposer les armes, Jean Prouvost devient, le 6 juin 1940, ministre de l’Information dans le gouvernement Paul Reynaud, puis le 19 juin haut commissaire à l’Information dans le gouvernement Pétain, poste dont il démissionne le 10 juillet 1940, alors que Pétain reçoit les pleins pouvoirs.

Pendant l’Occupation, deux Paris-Soir coexistent : celui de Paris, désavoué par Jean Prouvost et ses collaborateurs soutient la collaboration, tandis qu’un autre paraît à Lyon, à la ligne équivoque, et qui finit par se saborder. Durant cette période, Jean Prouvost se fait détester aussi bien par le régime de Vichy que par la Résistance. Â la Libération il est frappé d’indignité nationale, mais la Haute Cour de justice lui accorde un non-lieu en 1947.

Après cette date, Jean Prouvost entreprend la reconstruction de son empire démantelé à la Libération (Paris-Soir, devenu France-Soir, ne lui appartient plus). Match renaît sous le nom de Paris-Match ce Paris fut rajoute a Match par Paul Gordeaux premier redacteur en chef du magazine et Marie-Claire reparaît en 1954. En 1950, le groupe Prouvost-Béghin rachète la moitié des actions du journal Le Figaro. En 1960, Jean Prouvost achète Télé 60 dont il fait Télé 7 jours, journal de télévision qui connaît un énorme succès (3 millions d’exemplaires en 1978), tandis que décline Paris-Match, magazine illustré concurrencé par l’audiovisuel.

En 1966, Jean Prouvost s’intéresse à la radio et entre pour une part importante dans le capital de Radio-Télé-Luxembourg.

À partir de 1970, l’empire Prouvost entre dans une période de difficultés. En juillet 1975, Le Figaro est vendu à Robert Hersant, tandis qu’en juin 1976, Télé 7 jours passe au groupe Hachette, Paris-Match est repris par le groupe Filipacchi et France Soir par Opera Mundi. À la mort de Jean Prouvost, survenue en octobre 1978, seules les publications féminines restent dans sa famille. " Wikipedia


jean-prouvost-ministrerPhotos de Jean Prouvostsalia, 1979.
Photos de Jean Prouvost
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Photos Philippe Cavril

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Photos Philippe Cavril

Il avait épousé Germaine Lefebvre.

Photos de Jean Prouvost
Barillon (Raymond), Le cas Paris-Soir, Paris, A. Colin, Col. Kiosque, 1959.
Boegner (Philippe), Oui Patron.
Hanoteau (Guillaume), La fabuleuse aventure de Paris-Match

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"Jean Prouvost aimait la mer ( il aurait voulu être marin, habiter une maison de pécheur, a eu un voilier, " le Bragelonne" qu'il a conduit jusqu'à Gibraltar) puis des bateaux à moteur pour aller manger une bouillabiasse à Porquerolles, sa propriété de Saint Jean et la Sologne, son village et sa mairie, ses élevages de moutons, son teckel Djin, sa fondation du Couloubrier, les jolies femmes, se coucher tard et se lever atrd, ses deux oeufs coque au petit déjeuner. et jouer au gin avec moi..
Ses héros: Alexandre, César, Napoléon et Clémenceau ( à qui il avait demandé: "Gloire ou pouvoir" ? Réponse: la jeunesse.
Il n'aimait pas déjeuner, tout alcool, vin compris, qu'on lui tienne tête ! ( ce qu'il devait admirer en son for intérieur). Et il n'avait jamais un sou sur lui !" Notes de sa petite fille Carole Prouvost

Les Grandes Familles

"Les Grandes Familles" est une suite romanesque de Maurice Druon publiée en 1948 aux éditions Julliard et ayant obtenu le Prix Goncourt la même année ; 

en découla un film français, en noir et blanc, de Denys de La Patellière sorti en 1958 qui évoquait l’histoire des Béghin et de sa sucrerie ainsi que le groupe Prouvost

Pour le personnage de Noël Shoulder, Maurice Druon s'est inspiré de Jean Prouvost, industriel dans le textile, également patron de presse (Paris-Soir et Match, l'ancêtre de Paris-Match) ; 

La Patellière confia le rôle à Jean Gabin ; il règne en maître sur la "Grande Famille" fortunée, composée de gens illustres, représentants des différentes instances: un médecin, un militaire, un ecclésiastique...

. http://labruttin.blogspot.fr/2013/08/les-grandes-familles-1958-de-denys-de.html

 

Grandes-familles Grandes-famillesGrandes-familles

  Un reportage sur Maria Callas pour "Paris-Match" a inspiré Hergé  dans "Les bijoux de la Castafiore"

Max Corre, avec qui il avait collaboré à France Dimanche, appelle Willy Rizzo pour lui annoncer que Jean Prouvost monte un grand magazine à Paris, 
il rentre en 1947 et rencontre Hervé Mille. C’est le début de l’aventure Paris Match. Elle dure encore. Son reportage sur Maria Callas a inspiré Hergé qui, dans "Les bijoux de la Castafiore", (1962), crée son personnage :
le photographe de Paris Flash, Walter Rizzoto, c’est lui et son ami Walter Carone.

En 1959, il devient directeur artistique de Marie-Claire et collabore avec les plus grands magazines de mode dont Vogue. Au tout début des années 1960, Rizzo se retrouve à Milan, chez la Callas pour la photographier. 
Soudain, elle hurle : "On a volé mon émeraude !" Rizzo raconte : "Vu la mine du personnel, elle devait
coûter cher. Je vois bien que l'on nous suspecte un peu, mon assistant et moi. On n'est pas fier... 
Heureusement, Callas a retrouvé sa pierre. Et nous avons pu partir. Ensuite, j'ai été autorisé à la
photographier comme si j'avais un contrat à vie avec elle."

CastafioreParis-FlashCastafiore-rizzo_maria_callas

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/culture/article/2009/02/28/willy-rizzo-chasseur-de-stars-et-pionnier-de-paris-match_1161672_3246.html#tEIm03S2BDV3oJLo.99; à droite photo Willy Rizzo

Les noms de Jean-Loup de la Batellerie et Walter Rizotto sont inspirés du duo de journalistes et grands reporters de l'époque travaillant pour Paris-Match : Philippe de Baleine et Willy Rizzo,
le prénom de Walter Rizotto étant emprunté au journaliste Walter Carone.

De la Batellerie, Jean-Loup et Rizotto, Walter (L'Île Noire, Les Bijoux de la Castafiore, Tintin et les Picaros)

« Le journaliste Jean-Loup de la Batellerie et le photographe Walter Rizotto travaillent pour le magazine Paris-Flash. Ils apparaissent à l'origine dans Les Bijoux de la Castafiore. Malgré la volonté de Bianca Castafiore de ne pas recevoir de journalistes pendant ses vacances à Moulinsart, ils parviennent à se faire inviter au château pour l'interviewer. À la recherche du moindre scoop pour doper les ventes de leur magazine, ils annoncent, à la suite d'un quiproquo dû à la surdité du professeur Tournesol, le mariage de la Castafiore avec le capitaine Haddock. Ils font ensuite une courte apparition dans la version de 1965 de L'Île Noire, album antérieur aux Bijoux et dont ils étaient absents à l'origine. Ils y interviewent un vieil Écossais, puis Tintin, à propos du mystère de l'île, avant de s'enfuir à toutes jambes à la vue de Ranko, le gorille, en même temps que les autres reporters présents. On retrouve enfin les deux personnages dans Tintin et les Picaros. Ils viennent interroger le capitaine Haddock à Moulinsart après que le général Tapioca l'a accusé d'avoir fomenté un complot contre lui avec la complicité de Bianca Castafiore et des Dupondt. Le nom de Jean-Loup de la Batellerie s'inspire de celui de Philippe de Baleine, à l'époque jeune journaliste et romancier. Le personnage de Walter Rizotto, quant à lui, est inspiré de celui des photographes Willy Rizzo et Walter Carone5. Philippe de Baleine et Willy Rizzo étaient le duo emblématique de journalistes qui faisaient les grands reportages de Paris Match. Hergé avait créé ces personnages en 1962 après avoir été interviewé pour Paris Match et avoir trouvé fantaisiste le compte rendu de l'entretien.

Philippe de Baleine, né le 27 septembre 1921, est un journaliste et écrivain français. Il a notamment été rédacteur en chef de Paris Match et de Science et Vie. Il a aussi écrit pour divers journaux français, dont Le Nouveau Candide, Le Journal du dimanche ou Marie Claire. »

En 1959, Willy Rizzo devient directeur artistique de Marie Claire et collabore avec les plus grands magazines de mode dont Vogue. » Wikipedia

Le Domaine Saint Jacques du Couloubrier 

a été créé en 1950 par Jean PROUVOST, magnat de la presse et amateur de jardins. © DR - Domaine du Couloubrier
Il désirait un endroit de villégiature à la hauteur des personnalités invitées à l’époque, et confia la réalisation du jardin au paysagiste anglais de renommée internationale, Russell PAGES, maître dans la connaissance des végétaux et de leur mise en scène. Autour de la villa, Russell PAGES, au sommet de son art dans la faculté de créer une osmose parfaite entre l’habitation, l’aménagement paysager et l’intégration du paysage environnant, conçut alors un véritable bijou. Les propriétaires actuels avec leur jardinier paysagiste, sur les 8 hectares que compte le domaine, ont prolongé humblement l’œuvre de Russell PAGES, et tout au long d’une promenade, dans une nature préservée, on découvre une succession de créations paysagères mettant en exergue les multiples reliefs et micros climats permettant l’acclimatation des végétaux rares ou endémiques. C’est ainsi que l’on peut trouver : rocaille monumentale, sous bois de fougères arborescentes, jardin aux parfums, conservatoire des rosiers NABONNAND, jardin à la française, jardin intimiste, oliveraie, arboretum, et bien d’autres thèmes encore pour lesquels une journée ne suffirait pas pour tout apprécier.

CouloubrierCouloubrier

Jean Prouvost : 25 ans de festivals à Yvoy Le Marron

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« Roubaisien par ses racines, Parisien par goût, Jean Prouvost s'installera pour ses loisirs dans une petite commune de Sologne de 500 habitants, Yvoy Le Marron. 
Il en sera maire de 1951 à 1977 et prendra très à coeur ses responsabilités.
Le village d'Yvoy le Marron a encore le souvenir de Jean Prouvost venant là tous les week-ends; il fait son tour dans le village, avec son teckel, sur le bras ou sur les genoux 
(la mascotte d'Intexa !). Il participe au banquet des Anciens … Un maire attentif pendant 25 ans.
Sa propriété, Saint Jean, dâte de la guerre 14 ou des soldats canadiens installés dans la région pour couper des sapins, ont construit une maison “Saint Jean” qui ressemble à un chalet de leur pays.
Il y a deux festivals par an. En juin, le festival lui même et en septembre, la fête des fleurs avec son feu d'artifice, le tout est public. Pour cet événement, 
Jean Prouvost fait toujours venir les équipes de Paris Match (son magazine) et attire les meilleurs artistes. Le chapiteau contient 4 à 5.000 places.
Les reportages montrent en juillet 1966, Jean Prouvost, dans une prairie, face à Guy Lux qui anime le jeu des vachettes.
En septembre 1968 les vedettes sont Marie Laforêt, Richard Antony. L'après midi, on regarde le tournoi de catch. Jean Prouvost est au premier rang. Il suit les Jeux de Midi aussi, 
c'est un reportage Evelyne Pagès. Autour d'eux les gens du village regardent avec tendresse et un peu fascinés, le “Patron”, heureux et élégant comme d'habitude, abrité sous un parasol.
Les meilleurs artistes ou sportifs interviennent : les Harlem Globe Trotters en juin 1971, Thierry Le Luron, qui imite Jean Nohain, Adamo, Darry Cowl, Claude François, Johnny Halliday, 
comme le premier ministre Chaban Delmas. La chanteuse Séverine figure au programme (un grand prix de l'Eurovision un peu oublié), SIM est là aussi pour la fête des fleurs.
On ne se lasse pas de parcourir les éphémerides du Festival et ses autres têtes d'affiches : en juin 73, à St Jean, une photo de groupe rassemble Gérard Lenormand, Mireille Mathieu, Thierry Le Luron, 
Mike Brant. Le spectacle est réalisé par Gilbert Carpentier. Cette année-là : le bal du Moulin Rouge, les jeux de la case trésor RTL, le Rugby à XV et le Rugby à VII avec Walter et Claude Spanghero !
En 1973 aussi, les Frères Ennemis, Dalida, Julien Clerc, … en 1974, un baptême de l'air en Hélicoptère et des vedettes toujours : Yves Lecocq, Michel Sardou, Stone et Charden, Carlos, Fabrice ...
En juin, 1975 les Blue Bell Girls du Lido. En juin 1976, Patrick Sébastien, Dave, Gilbert Bécaud, Les “Parisiennes”.

En 1977, c'est la fin des festivals, Jean Prouvost décède en novembre 78 » Stéphane Mathon, du 06/11/2009.

Article du Figaro sur Jean Prouvost

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Adry de Carbuccia est une personnalité mondaine et une productrice de cinéma française, née Adrienne Marie Turpin-Duval le 17 aout 1900 à Paris, où elle est morte le 16 avril 1994.

Elle est élevée par sa mère et par le second mari de celle-ci, le futur préfet Jean Chiappe, ce qui la met au contact des milieux politiques. Jolie, indépendante, elle épouse Horace de Carbuccia et elle passe pour être une des femmes les mieux habillées de Paris. Le salon des Carbuccia, avenue Foch, est pour longtemps l'un des plus courus de Paris. Les Carbuccia reçoivent aussi à la Grande Pointe, résidence située à Sainte-Maxime sur la Côte d'Azur.

Les soubresauts de la vie politique l'amènent à côtoyer tant les milieux mondains que les gangsters corses. Parallèlement elle commence une activité d'adaptatrice de théâtre.

À la fin de la guerre son mari qui a continué à publier Gringoire s'exile. Progressivement Adry rouvre son salon qui n'a plus l'importance d'antan et se trouve marqué à l'extrême droite. En même temps elle débute une activité de productrice de films destinés au grand public dont certains seront de grands succès.

Après le décès de son époux, Adry de Carbuccia a continué à recevoir d'innombrables célébrités, même durant les années quatre-vingt. Ainsi sur près de six décennies le salon des Carbuccia aura accueilli entre autres: André Tardieu, conseiller de Clemenceau; l'inquiétant mais talentueux Pierre Drieu la Rochelle, Georges Mandel, ministre de l'Intérieur; Tino Rossi, le rossignol corse; Louis Ferdinand Céline, Jean Cocteau, Maurice Clavel, Colette, André Maurois, François Mauriac, Édouard Herriot, Joseph Kessel, Raymond Poincaré, Florence Gould, Randolph Churchill, fils de Winston Churchill, Jean Prouvost, propriétaire de France-Soir, Lady Dasy Fellowes, Charles Verny, Bertrand de Jouvenel, Maxime Real del Sarte, Suzy Solidor, le docteur Robert Debré, Antonio Zuloaga auteur et fils du peintre Ignacio Zuloaga, la cinéaste attitrée du Troisième Reich, Leni Riefenstahl, l'ambassadeur d'Allemagne, Otto Abetz, Charles Maurras, le comédien Michel Simon et le peintre André Dunoyer de Segonzac.

Témoin actif d'un monde disparu, elle écrit dans la préface de ses mémoires : « J'ai rencontré nombre d'écrivains, romanciers ou poètes, de soldats, caporaux ou maréchaux, d'hommes politiques de toutes tailles, quelques mauvais garçons, un fort contingent de princes, une poignée de dictateurs et même un roi. » Wikipedia

Jacques  Prouvost

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épousa, en premières noces Geneviève Guichard, née en 1914, décédée en septembre 2008, dont Marie-Laure, Evelyne, Carole.

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LH-Prouvost-Jacques

Evelyne Prouvost

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Présidente du groupe Marie Claire, 

« Évelyne Prouvost, né le 16 avril 1939 (Paris), est une femme d'affaires et patronne de presse française.
Elle est la petite-fille de Jean Prouvost, elle prend la présidence du Groupe Marie Claire en 1976. Prenant part la création de la chaîne Téva (dont le Groupe Marie Claire est actionnaire à hauteur de 49%), elle en devient la première présidente.
Elle reçoit le Prix Veuve Clicquot et le titre de Business Women of the Year en 1989.
En 2009, elle était la 7e femme la plus riche de France.
Evelyne Prouvost-Berry est promue à l'ordre de la Légion d'honneur en 2011.
Elle a été mariée à Arnold de Contades, directeur de publications, dont elle eut Arnaud de Contades, puis à l'homme d'affaire britannique Nicholas Berry (fils de Michael Berry)
.

Ouvrages
    "50 ans de la vie des femmes : 1954-2004" (2004)
    "Les toits dans le paysage" (1977)

Références
    ↑ Téva, une chaîne cherche la femme. Psycho, santé, beauté, sitcoms: démarrage sur le câble le 8 octobre [archive], Libération, 13 septembre 1996
    ↑ Les femmes les plus riches de France [archive], Journal du Net, 14 janvier 2009
    ↑ Décret du 22 avril 2011 portant promotion et nomination [archive], Légifrance
    Lorelle (Yves), "Presse (La): AFP, commission paritaire, groupes multi-médias, Hachette, Havas, Hersant, papier, 4e pouvoir, reporters sans frontières, etc.", 1992

    Alexandre (Pierre), "Les patrons de presse: quinze ans d'histoires secrètes de la presse écrite en France, 1982-1997", 1997 » Wikipedia

« Le Groupe Marie Claire est un groupe de presse magazine français qui est détenu (janvier 2004) à 58 % par la famille   Prouvost (Holding Evelyne Prouvost) et à 42 % par Hachette FIII pacchi Médias. La société est née en 1976, suite à la disparition du groupe de presse Prouvost, créé par l’ industriel et homme politique Jean Prouvost. En France, le groupe Marie Claire édite notamment les magazines féminins Marie Claire et Cosmopolitan (édition française). C'est un groupe à dimension internationale véhiculant, au travers de ses magazines et sites en France et de ses 70 éditions dans le monde, des valeurs humanistes conjuguées au féminin. Depuis sa création, le Groupe Marie Claire a capté et accompagné les grandes tendances et aspirations des femmes. Capital : 58% famille   Prouvost | 42% Lagardère Active | Effectif : 500 salariés | CA : 237 millions € | Résultats : 21 millions €

Une puissance en France

    Presse :    25 millions d'exemplaires vendus chaque année en France ;8,2 millions de Lectrices chaque mois

    Près d'un million de lectrices PREMIUM Hauts Revenus

    Web :    5 millions de VU    62 millions de PAP

    Magazines :    Une puissance a l’ international    53 millions d'exemplaires vendus chaque année

    21 millions de lectrices chaque mois

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Marie-claire

Groupe Prouvost

    1885 (24 avril) : naissance de Jean Prouvost, petit-fils d'Amédée Prouvost, important patron du textile dans le nord de la France au XIXe siècle soutenu par le groupe sucrier Béghin.

    1911 : création de l'usine de filature La Lainière de Roubaix sur la commune de Wattrelos. Pillée pendant la Première Guerre mondiale, la production reprend en 1919. Jean Prouvost profite des réparations de guerre pour moderniser la production et s'implanter aux États-Unis et en Tchécoslovaquie.

    1924 : rachat du quotidien Paris-Midi.

    1927 : création de la marque de laines Pingouin.

    1930 : rachat du quotidien Paris-Soir, créé en 1923, transformé en « grand quotidien d’informations illustrées ». En 1934, les ventes dépassent le million et demi d'exemplaires.

    1937 : création du magazine Marie Claire (hebdomadaire). Paris Soir consacrait déjà certaines de ses rubriques au lectorat féminin. En 1939, Marie Claire se vend à 900 000 exemplaires.

"Pour la petite anecdote, le nom du magazine (Marie-Claire) a été trouvé alors que Jean prouvost se trouvait dans le bureau de celle qui deviendra la directrice du magazine, Marcelle Auclair, lorsque celle-ci est appelée au téléphone par une certaine Marie-Claire Servan-Schreiber (future Marie-Claire Mendès-France). Entendant ce prénom, Jean Prouvost s'enthousiasme et propose de le donner pour titre au magazine : un nom facile à retenir, élégant, qui évoque la jeunesse, le courage et la gaieté. Selon les propres termes de Jean Prouvost "le type même de la jeune fille et de la femme françaises", le nom est adopté à l'unanimité."

    1938 : rachat du journal sportif Match, transformé par son premier rédacteur en chef Paul Gordeaux en « hebdomadaire de l’actualité mondiale ».

    1940 : Jean Prouvost est nommé ministre de l'Information du gouvernement Paul Reynaud (du 21 mars au 16 juin) puis haut-commissaire à la Propagande (19 juin au 23 juin).

    1942 : Marie Claire cesse de paraître à cause de l'occupation allemande de la France. Paris Soir continue de paraître en Zone libre jusqu'en 1943. En Zone occupée, l'armée allemande continue de faire publier le journal jusqu'en 1944. À la Libération, le quotidien sera fermé, comme tous les titres parus pendant l'occupation !

Après la Seconde Guerre mondiale

    1944 : création de Marie France.

    1949 : création de Paris Match, par Paul Gordeaux son premier rédacteur en chef. Ce nouveau magazine hebdomadaire prenant la suite de Match qui était le supplément sportif de l'Intransigeant, s'impose peu à peu : en 1957, il atteint 1,8 million d'exemplaires vendus. Sachant tirer profit de l'intérêt des lecteurs pour la télévision (une rubrique sur les indiscrétions des vedettes du petit écran est créée en 1959), le magazine atteindra les 3 millions d'exemplaires en 1964, la plus forte vente des hebdomadaires de cette époque.

    1950 : rachat du Figaro.1954 (octobre) : Marie Claire réapparaît sous forme de mensuel. Le tirage de 580 000 exemplaires du premier numéro est entièrement vendu. La presse féminine, qui échappe aux dispositions restrictives des « ordonnances de 1944 », est en plein essor avec Marie France (1944) et Elle. Elle passe de 4,4 millions d'exemplaires en 1955 à six en 1959. Six des 12 publications qui dépassent le million d'exemplaires en 1960 sont des féminins.

    1960 (mars) : création de Télé 7 jours, qui succède à Télé-60, en association avec Hachette. Sous la direction de Paul Lazareff, l'hebdomadaire de presse de télévision atteindra le million d'exemplaires vendus en décembre 1963, puis les deux millions en 1965, pour devenir le plus fort tirage de la presse française en 1987 (3,2 millions).

    1966 : rachat de RTL. Jean Prouvost en devient administrateur délégué. Pour enrayer le vieillissement de son auditoire, la station change de style et d'animateurs et concurrence Europe 1 à partir de 1968, avant de devenir la première radio française en 1982.

    1969 : création de Parents.

    1972 : lancement de l'édition française de Cosmopolitan sous licence de la Hearst Corporation.

Groupe Marie Claire

    1976 : l'endettement du groupe contraint Jean Prouvost à se retirer et à céder tous ses titres, à l'exception des magazines féminins, regroupés au sein du groupe Marie Claire. Le Figaro est cédé à Robert Hersant, le reste du groupe Prouvost à Hachette.

    1977 : L'Oréal entre dans le capital du groupe Marie Claire. Le groupe cosmétique détiendra jusqu'à 49 % de Marie Claire.

    1978 : décès de Jean Prouvost.

    1993 : vente de filature La Lainière de Roubaix. Fermeture au début des années 2000.

    2000 (décembre) : Marie-Laure et Évelyne Prouvost acquièrent 17 % du capital du Groupe Marie Claire mis en vente par leur demi-sœur Donatienne de Montmort. À l’issue de cette opération, les petites-filles du fondateur sont actionnaires majoritaires avec 51 % du capital.

    2001 : L'Oréal cède sa participation à la holding Évelyne Prouvost qui en revend l'essentiel à Hachette Filipacchi Médias. La famille Prouvost détient alors 58 %, contre 42 % pour HFM.

    2004 : Évelyne Prouvost, PDG du groupe, cède sa place à son fils Arnaud de Contadés.

Titres édités en France

Presse féminine

    Avantages, mensuel créé en 1988

    Cosmopolitan, mensuel lancé en 1973 (version française du magazine américain qui compte 55 éditions dans le monde).

    Famili, mensuel créé en 1993

    Marie Claire, mensuel créé en 1954, 35 éditions dans le monde.

    Marie Claire 2, semestriel créé en 2005

    Marie Claire Enfants, créé en 2010

    Marie France, mensuel créé en 1944

    Votre Beauté, mensuel créé en 1933

    ENVY, hebdomadaire crée et arrêté en 2010 suite à sa fusion avec "BE"

    Marie Claire Maison, bimestriel créé en 1967

    Marie Claire Idées, trimestriel créé en 1991

    100 Idées Jardin, bimestriel créé en 1999

    100 Idées Déco, bimestriel crée en 2009

   Cuisines et Vins de France, bimensuel créé en 1947.

    La Revue du vin de France, mensuel créé en 1927.

    La Revue vinicole internationale

    Mariages, trimestriel créé en 1960.

Titres disparus

    Mods, parution suspendue en 2004.

    Envy, parution suspendue en 2010

Vente par correspondance

La boutique Marie Claire appartient au Groupe Marie Claire et commercialise plus de 1000 produits et livres dans les domaines des loisirs créatifs, de la cuisine et du vin, de la beauté, de la décoration, du jardin, de la famille et de la mode. Elle distribue également les célèbres trousses Votre Beauté. Les produits sont sélectionnés par les magazines du groupe : Marie claire, Marie Claire Idées, Marie Claire Maison, Avantages, Votre Beauté, Cuisine et Vins de France, La Revue du Vin de France, 100 idées déco, Famili… et sont commandables via des pages publiées dans les différents magazines du groupe, comprenant une sélection de produits et un bon de commande à renvoyer par courrier. Il existe 2 autres façons de commander : un site de e-commerce avec paiement sécurisé http://www.boutiquemarieclaire.com , mais aussi par téléphone. Pour promouvoir son activité, la boutique déploie des stratégies de marketing direct : deux catalogues par an, plusieurs e-mailing par mois, des mailings papiers, des partenariats... et possède un groupe sur Facebook.

Massin.fr est un deuxième site de e-commerce permettant l'achat de livres des Éditions Massin et de l'indispensable collection des plans de Paris et de l'Ile de France.

Titres édités à l'étranger

Depuis 1982, le groupe décline ses magazines à l'international en nouant des alliances avec des groupes de presse implantés localement.

    Marie Claire (35 éditions) : Afrique du Sud - Arabie Saoudite - Australie - Belgique - Brésil - Chine - Colombie - Corée - Emirats Arabes Unis - Espagne - Estonie - Etats-Unis - France - Grèce - Hongrie - Hong Kong - Italie - Inde - Indonésie - Koweit - Malaisie - Mexique - Pays Bas - Porto Rico - République Tchèque - Roumanie - Royaume-Uni - Russie - Suisse - Syrie - Taïwan - Thaïlande - Turquie - Ukraine - Venezuela

    Marie Claire Maison (5 éditions) : France, Corée du Sud, Italie, Turquie, Taïwan

    Marie Claire 2 (7 éditions) : Belgique - France - Hong Kong - Italie - Pays Bas - Taïwan - Turquie

    Marie Claire Beauté (4 éditions) : Brésil, Espagne, Italie, Mexique

    Marie Claire Enfants (2 éditions) : France - Italie

    Marie Claire Travel (1 édition) : Italie

    Marie Claire Bis Shopping (1 édition) : Italie

    Marie Claire Idées (1 édition) : France

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    Votre Beauté (4 éditions) : France - Grèce - Ukraine - Liban

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René Toussin époux de Suzanne Prouvost

Ont lié leur nom à une cloche faisant partie du carillon de l’église Sainte-Catherine de Lille  et réalisée en 1931 par Charles Wauthy (fondeur à Douai), dédiée à Sainte Catherine, patronne de la paroisse et elle sonne le do dièse.dimensions     pds = 220 ; d 70 ; Cette cloche est ornée de motifs végétaux stylisés qui sont cantonnés dans de fins bandeaux parallèles à chaque extrémité de la cloche. restaurée en 1998. Dédicace (en relief, sur l'oeuvre) ; inscription concernant le titre (en relief, sur l'oeuvre)

Inscription placée sur le cerveau de la cloche : "(...)  On me nomme Catherine Lucie Je suis dédiée à Sainte Catherine patronne de cette paroisse Je donne la note DO  DIEZE J' ai été bénite en 1931/Parrains M. le Comte André Houzé De L' Aulnoit M. René Toussin-Prouvost M. Frédéric Descamps-Wallaert Marraines Mme la Baronne Raoul Des Rotours Mme Alfred Masse-Pollet Mme Pierre Lorthiois-Houzé De L' Aulnoit".

En deuxièmes noces, Jacques  Prouvost épousa Denise Leclercq 1924-2005 dont Donatienne et Isabelle.

Prouvost-Leclercq-Jacques

Louis François Leclercq 1862-1928 &1885 Jeanne Laure Huet 1865-1929

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Marcel Leclercq 1887-1964 &1909
Marie Louise Masurel 1890-1957

 

Philippe Leclercq 1899-1980

    industriel textile, gentilhomme du Pape

    chevalier de la Légion d’Honneur, chevalier de l’Ordre de Léopold II de Belgique,

grand croix émérite de l’Ordre de Malte

http://www.thierryprouvost.com/Leclercq.html

épouse  Marthe Lestienne, petite fille de deux Prouvost

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Denise Leclercq 1924-2005

 

 

Prouvost-Leclercq-Jacques 

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Donatienne Prouvost

Prouvost-Donatienne-Jean

Rédacteur en chef dans le groupe Marie-Claire, épousa Jean Loppin, marquis de Montmort, président et administrateur de sociétés (presse), dont
Jacques Loppin de Montmort
, né en 1976, décédé le 28 octobre 1994 (à l'âge de 18 ans)
 Prouvost-Donatienne-Jacques 
Louise Loppin de Montmort

Isabelle Prouvost épouse d' Hervé Poulain

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Poulain-Herve-Artcurial_ProuvostPoulain-Herve-Artcurial_Retromobile-Prouvost

Hervé Poulain est commissaire-priseur depuis 1969. Il a épousé Isabelle Prouvost, petite fille de Jean Prouvost.Figure familière du monde de l’art, Il orchestre avec brio et esprit des ventes de toutes spécialités depuis plus de trente ans. C’est en mêlant ses deux passions, l’art contemporain et la vitesse, qu’il a inventé le concept de « Art Cars » : Lors de ses onze participations aux 24h du Mans il a confié la décoration de ses voitures à des artistes de renom comme Calder, Lichstenstein, Stella, Arman, Warhol ou César. Il fait autorité, entre autres, sur le marché des Automobiles de collection et du Design. Hervé Poulain est le Président fondateur du SYMEV (Syndicat National des Maisons de ventes aux enchères) et du CNMA (Conseil National du Marché de l’Art). Il est associé de la maison de commissaire-priseur  Artcurial au Rond-POint de Paris . François Dalle avait contribué à créer Artcurial. Hervé Poulain est aussi l’auteur de cinq ouvrages dédiés à l’art : L’art et l’automobile (1973), Un siècle de peinture française (1976), Une collection d’avance (1986), L’art, la femme et l’automobile (1989), Mes Pop Cars (2006).

Isalelle-ProuvostIsabelle-Prouvost

Portraits de Musiciens, Collection Isabelle Prouvost –Drouot-Richelieu December 1992 auction catalogue Berlioz : 1865 ; Painting by Melchior Blanchard – 1865

Berlioz

This painting has been reproduced from a copy of an auction catalogue dated 1992 and entitled, "Portraits de Musiciens, Collection Isabelle Prouvost"; it is in our own collection (see below). The painting is lot no. 52 in the catalogue.

 Les Amédée Prouvost et le sport     

Le football ; La concurrence entre la municipalité socialiste et les industriels gagne même les installations sportives. Anticipant sur le parc municipal des sports, Albert et Jean Prouvost inaugurent le stade Amédée-Prouvost, qui s’installe dans le quartier du Crétinier à la limite entre Roubaix et Wattrelos, à la sortie immédiate des établissements et filatures Prouvost. Le stade comprend des terrains de football, de basket-ball et de tennis, des pistes de courses à pied et des salles de jeu. Le pavillon des sports, de style anglo-normand accueille le club, les salles et les vestiaires. Son inspiration témoigne à nouveau de l’influence anglo-saxonne et de l’obsession d’égaler la puissance industrielle britannique, pourtant alors en plein déclin. Les équipements sportifs s’intègrent dans un projet social et urbain : la cantine et les installations sanitaires des établissements Prouvost, le stade et une cité ouvrière qui accueille les ouvriers et leur famille.Le parc des sports et le stade Amédée-Prouvost participent de la même pensée sociale : l’amélioration de la condition ouvrière passe par la réforme de l’environnement urbain. Néanmoins, alors que le parc des sports est voué aux sports de masse, le stade Amédée-Prouvost est dès l’origine, le stade du Football Club de Roubaix, qui fusionne en 1928 avec l’équipe de Tourcoing pour former l’Excelsior Athletic Club de Roubaix l’une des grandes équipes professionnelles de l’entre-deux-guerres. Le sport spectacle assoit la réputation des établissements industriels.

Stade-Amedee-Prouvoststade-amedee%20prouvost.

L'histoire du C.O.R.T.

 C.O.ROUBAIX-TOURCOING

Roubaix a été de tous temps une grande ville de football. Le XX éme siècle n'était pas encore né qu'elle accueillait déjà deux clubs : Le Racing Club de Roubaix (R.C.R.) et le Stade Roubaisien. Roubaix allait s'illustrer pendant plus d'un demi-siècle sur la scène du football national et international. En mai 1952 le C.O.R.T. battait l'Atlético de Madrid 3-1 devant 55000 spectateurs médusés. Mais depuis longtemps déjà le football Roubaisien a quitté l'élite. Le C.O.R.T. est le dernier club de haut niveau ayant évolué à Roubaix. Aucun ouvrage, aucun site internet ne lui était consacré jusqu'à présent. Il m'est apparu nécessaire de réparer cet oubli. André MONDIN

Le club Olympique de Roubaix-Tourcoing (C.O.R.T.) est né en 1945 de la fusion de trois grands clubs : le Racing Club de Roubaix, l'Excelsior de Roubaix et l'U.S Tourcoing. À cette époque, au lendemain de la guerre, Albert Prouvost patron du peignage Amédée Prouvost (propriétaire du stade) contacte Robert Motte, président du Racing club, son vice-président Georges Verriest ainsi que Charles Van de Weegaete de l'U.S Tourcoing et son vice-président Ernest Lefèvre. La fusion entre les trois grands clubs ne se fit qu'au niveau des équipes premières. Le premier président du C.O.R.T. fut Albert Prouvost, Jacques Roussel lui succédant, Albert Prouvost fit alors  partie du comité le marquant de son influence. Le vice-président Georges Verriest appela à ses côtés Pierre Brun (ex équipe fédérale 1943-44 Lille Flandre) en tant que directeur sportif. Les premières saisons de 1945 à 1947 se jouèrent à tour de rôle sur chaque terrain (Amédée Prouvost de l'Excelsior, parc Jean Dubrule du R.C.R., stade Charles Van de Weegaete de l'U.S.T.). Ce n'est que lors de la saison 1947-48 que les matches eurent lieu au stade Amédée Prouvost. Le C.O.R.T. prit un départ tonitruant dans le professionnalisme : 3ème en 1946, champion de France de première division en 1947 avec les célèbres joueurs Julien DARUI (gardien de but de l'équipe de France), Henri HILTL, Jacques LEENAERT, Roger GRAVA, Stanislas SUMERA, Marceau STRICANNE.... pendant dix ans le C.O.R.T. marqua le championnat de France avec notamment Lazare GIANESSI, Michel FRUTOSO, Roger BOURY, Jacques DELEPAUT, Georges SÉSIA, Jean LECHANTRE, Jacques BOHÉE, Jules CLAESSENS, Richard DESRUMAUX.

Pendant la saison 1954-55, les résultats furent médiocres et le C.O.R.T. termina dernier. Ce furent ses adieux à la première division au grand regret du public de ROUBAIX, de TOURCOING et de WATTRELOS qui gardait la nostalgie des grands matches d'avant-guerre. Le C.O.R.T. évolua ensuite en 2ème division de 1955 à 1963 réalisant des performances moyennes. À la fin du championnat 1962-63, le comité directeur décida l'abandon du professionnalisme et le club continua avec un statut amateur jusqu'en 1970. Le C.O.R.T. disparaissait le 15 juin 1970 et repartait sous le nom d' Excelsior de Roubaix A.C.

Le stade : Stade Amédée Prouvost à Wattrelos ; Siège social : café de la mairie, 12, rue Maréchal-Foch à Roubaix

Couleurs habituelles : Maillot blanc à chevrons noir et rouge, culotte noire, bas rouges, revers noirs.

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