Philippe
Macquart +1380
____
NOTE PREALABLE IMPORTANTE
Nous veillons à soumettre toutes généalogies aux généalogistes soucieux des sources et de l'exactitude; nous mentionnons donc Philippe A Rammaert
"Ceci
m’amène aux généalogies des familles des
Provinces du Nord sur lesquelles j’ai fait des recherches depuis
mon adolescence, soit depuis près de 50 ans (comme vous le savez
je suis à l’origine d’associations
généalogiques de la Région). Beaucoup de ces
généalogies ont été polluées par des
apports inconscients ou frauduleux de généalogistes
professionnels ou amateurs et si les truquages de
généalogies ont commencé au Moyen-âge et
pendant tout l’Ancien Régime, pour rattacher par
vanité des familles anciennes notables ou de petite et moyenne
noblesse à des familles plus anciennes ; cela a repris de
plus belle après la Révolution car les familles devenues
notables avec le négoce et l’industrie on voulu se vanter
d’origines illustres grâce à des homonymies.
C’est ainsi que, entre autres, les familles PROUVOST et SCREPEL,
par les FLORIN et les BACON (devenus BACON de SAINS pour une branche
collatérale), et les MACQUART (actuellement MACQUART de
TERLINE) prétendaient être petits-neveux de Jeanne
d’Arc ; c’est une légende tenace qui ne repose
sur rien, si ce n’est une généalogie truquée
et imprimée au 18ième siècle
à la demande des MACQUART de Merville puis Lille, qui se sont
faussement rattachée à une famille homonyme de
Lorraine ; or, la famille MACQUART, dont le nom était
déjà connu dans la région de Merville avant
l’époque où on la dit être venue de Lorraine,
remonte à Nicolas MACQUART, né vers 1500 dont
l’épouse s’appelait peut-être HEUGEBERT (et
non d’ENGLEBERG) ; les générations
précédentes avec des alliances de RODOAN et du LYS sont
fantaisistes.
Jean PROUVOST-DROULERS avait eu
une place dans la tribune de la famille de Jeanne d’ARC lors des
fêtes de la canonisation à Orléans; existe
l’insigne avec les armoiries attribuées à la sainte
remis aux membres de la famille. Par contre, il ignorait que sa
première épouse Marthe PROUVOST-DROULERS descendait de
Saint Louis." Philippe A Rammaert à Thierry Prouvost
« Pour la famille MACQUART , j’ai étudié de nombreux actes du Tabellion de Lille et il en ressort que Martine RAISON était veuve de Jean DE LE BECQUE, Bourgeois de Lille, boucher de la Grande Boucherie, lorsqu’elle se remaria avec Philippe MACQUART, 1er échevin de Merville, marchand de bêtes, qui acheta la bourgeoisie de Lille pour que sa femme ne perde pas sa qualité de bourgeoise ; il n’a jamais eu la qualification d’écuyer et possédait la seigneurie d’Ophove ; Hubert RAISON, père de Martine, venu de Bruges à Lille pour s’y établir marchand graissier, avait lui-même acheté la Bourgeoisie de Lille à la veille de son mariage avec Catherine DE LATTRE d’une famille bourgeoise de Lille également; son ascendance jusqu’au couple DE LATTRE-DU BOS est contestée, et à fortiori la généalogie DELATTRE du RP DELATTRE qui fait l’amalgame entre les DE LATTRE bourgeois de Lille et les DELATTRE de Lompret et Linselles passés à Roubaix ainsi que les de LATTRE de TASSIGNY ; ils n’ont rien à voir entre eux et l’ascendance ancienne de Jacqueline du BOS, faussement rattachée aux du BOIS de FIENNES est tout aussi contestée. Bien évidemment, dans la généalogie CORDONNIER d’Haubourdin il faut rejeter la parenté mythique avec Jeanne d’ARC par les MACQUART-du LYS qui n’ont jamais existé ! » Philippe Rammaert
____
Lettres d'anoblissement accordées par le roi Philippe le
Long à Raoul Macquart, ancêtre direct de Philippe Macquart, à Hélissende,
épouse de Raoul, et à leur postérité - avril 1317)
D'après La Chesnaye-Desbois, Philippe Macquart aurait eu aussi une fille de son
mariage : Elise.
Philippe Macquart descend (à quel degré ?) de Raoul Macquart de Mareuil x
Elissende.
La famille Macquart est anciennement originaire de l'Orléanais, et viendra s'établir
en Lorraine en 1456, puis passera en Flandre en 1585, où elle subsiste encore.
Sur Raoul Macquart, ancêtre direct de Philippe, voici ce qu'écrit Joseph de
Terline, dans ses « Recherches généalogiques sur la maison de Terline » (Paris,
1950) :
"Le nom Macquart est un dérivé du nom de baptême Macarius, fréquemment
employé en Champagne à cette époque.
Dans le fonds d'archives de l'abbaye Saint-Pierre d'Avenay (Archives
départementales de la Marne, cartulaire du 4 août 1272), se trouvent conservées
deux chartes faisant mention de Raoul Macquart de Mareuil (Mareuil : canton
d’Ay, Marne), auquel remonte la filiation suivie de la maison Macquart de
Terline.
Vers la fin du XIII° siècle, un différend s'était élevé entre les dames
religieuses d'Avenay et le sire de la Malmaison « Malmaison : lieudit entre
Mutihny et Champillon – Marne) ; les pre-mières réclamaient au second versement
de certaines redevances ; celui-ci leur opposait une demande en règlement de
comptes antérieurs ; bref, après maintes contestations, le sire de la Malmaison
décida de s'en rapporter à la sentence d'un arbitre. Tel est l'objet de la
charte du « Mercredi devant la Saint Symon et Saint Jude » (22 octobre) 1302,
qui nous montre le sire se mettant à cet effet « de haut et de bas en la
volonté et en l'ordenance de Raoul Macquart de Maruel, gruier en Champagne ».
Une autre charte, datée de « Dimanche après Noël » (28 décembre) 1302, donne le
prononcé du jugement rendu sur ce fait par le juge de la prévôté d'Epernay,
ledit Raoul ayant « dit ses raisons pour les droits de l'une et de l'autre
partie ».
Le nom de Raoul Macquart de Mareuil, choisi comme arbitre dans cette affaire,
n'était pas alors tout à fait inconnu : à plusieurs reprises, il a déjà été
fait mention de lui dans les journaux du Trésor de Philippe IV le Bel : les 12
et 13 mars 1299 et les 25 et 28 février 1300, il est cité comme « monneyeur » —
on eût dit par la suite contrôleur des finances — des cités et diocèses de
Reims, Châlons, Soissons, Laon et Verdun ; quelques années plus tard, en 1308,
ce sera lui encore qui, toujours d'après les mêmes journaux du Trésor, réglera
les comptes des armées de Flandre avec le connétable de France, Gaucher de
Châtillon.
Dès l'année 1313, cependant, Raoul apparaît investi des hautes fonctions de «
garde des foires de Champagne et de Brie ». Une charte du « dimanche après les
ottaves des Brandons » (11 mars) 1313 le représente, chargé ès qualité, avec
l'autre garde Jean Cayn de Sainte-Menehould, de réprimer les fraudes qui
pourraient s'ensuivre de la perte du sceau du comte de Flandre.
Au cours des années 1317, 1318 et 1319, Raoul exerçait toujours la même charge
et il eut notamment à veiller, avec Flament de Laude, à l'exécution des deux
ordonnances royales rendues au mois de juin 1317 à Livry-en-Aunis et qui
réduisaient à cent quarante le nombre des sergents et à quarante celui des
notaires des foires de Champagne .
En considération de ses bons et multiples services et aussi à la prière de
Gaucher de Châtillon, connétable de France, chevalier, Raoul fut fait chevalier
et anobli, lui, sa femme Hélissende et toute leur postérité présente et future.
Cet anoblissement par chevalerie, qui figure au registre du Trésor des chartes,
lui fut octroyé à Vincennes au mois d'avril, par le roi Philippe V le Long, en
1318. Il est en tout cas l'un des premiers de cette sorte et, à ce titre,
Gilles de la Roque le savant héraldiste du XVII° siècle, le cite dans son
Traité de la Noblesse.(Voici, d'ailleurs, ce qu'écrit La Roque : « Les plus
anciennes lettres (de chevalerie) sont celles du roi Louis X dit Hutin données
à la Tour de Groigny, au mois de juin 1315, par lesquelles Pierre de Mussy,
fait chevalier par Sa Majesté, est dit fils de feu Guillaume de Mussy, fait
chevalier par le roi Philippe IV le Bel... …Le roi Philippe le Long anoblit par
chevalerie Raoul Macart, en considération de ses services, à la prière de
Gaucher de Châtillon, connétable de France, chevalier ; les lettres en sont
données à Vincennes en avril 1317 »).
Traitant de la même question, mais sans distinguer entre lettres de chevalerie
et lettres ordinaires, comme l'a fait La Roque, le vicomte Ch. Gaspard de
Toustain écrira au siècle suivant : « Depuis le premier anoblissement par
lettres connu de la part de nos rois, qu'on le date de Philippe-Auguste à
Victor Brodeau en 1191, ou de Philippe le Hardi à Raoul l'orfèvre en 1272,
cette forme a commencé ... en Normandie dansl’Alençonnais en l285 par un LaCour
Supérieure… dans le Dauphiné en 1304 par un Bastet ... en Guyenne en 1302 par un
Montignac... en Languedoc en 1299 par un Nogaret ... en Poitou en 1317 par un
Rouhaut ... dans l’Isle de France en 1317 par un Macquart.
Et, à propos de ce dernier, l’auteur, de poursuivre : « Le baron de Rullecourt,
tué à Jersey, était de cette ancienne famille et n’avait pas la petitesse de
cacher un anoblissement qui n’avait pas empêché son entrée dans l’ordre de
Saint-Lazare [le roi Louis XV, par un règlement du 20 mars 1773, avait statué
que, pour être admis dans les dits ordres, il faudrait avoir trente ans
accomplis et faire preuve de huit degrés ou générations de noblesse paternelle
non interrompue, sans anoblissement connu, et ce non compris le présenté… Tous
ces titres doivent être originaux et on n’admettra aucune copie de quelque
forme qu’elle puisse être revêtue…], et qui datait d’une époque où plus de la
moitié des gentilshommes de noblesse antérieure vraiment immémoriale ne
pouvaient remonter en forme régulière une filiation rigoureuse ».
Passées les années 1318 et 1319, on ne trouve plus guère de renseignements sur
Raoul. En 1323, cependant, dans un jugé du Parlement de Paris, il est encore
fait mention de lui, mais avec cette qualification, « jadis garde des foires de
Champagne ». Il dut, d’ailleurs, mourir vers cette époque, Hélissende étant
dite « dame de feu sire Raou Maquart de Mareuil » dans plusieurs actes de vente
qu’elle passa en janvier 1326 avec le connétable de France, Gaucher de
Châtillon.
Il semble en effet que Raoul ait été en possession de biens considérables. Cent
cinquante ans plus tard, ses fiefs « lès Orléans » seront toujours par voie
d’héritage entre les mains de Philippe Macquart de Dainville, mais ses
propriétés de Champagne auront été depuis longtemps aliénées : ventes ou
reconnaissances de ventes se retrouvent, d’ailleurs, pour la plupart aux
archives départementales de la Marne, dans le fonds de l’abbaye de
Saint-Pierre-aux-Monts de Châlons.
De l’alliance de Raoul et d’Hélissende sont issus (ordre donné suivant la
chronologie des chartes qu’on a pu retrouver) :
- 1° Jehanne, qui épousa en 1319 Jacquemin de Saint-Mars, écuyer, et dont elle
se trouvait veuve en 1327 ;
- 2° Jehan et son frère (non autrement désigné), qualifiés écuyers dans un acte
du Parlement de Paris en date du 16 mai 1320 ; les noms du père et de la mère
des deux frères ne figurent pas sur la pièce, mais la qualité d’écuyer était
assez peu répandue à l’époque pour qu’on puisse les considérer tous comme fils
de Raoul et Hélissende ;
- 3° Perrars, « filz de feu Raoul Macquart de Maruel et
d’Elissende », cité
dans une charte du 5 juillet 1327. Est-ce le frère non
dénommé de Jehan sur
l’acte de 1320 ? Sur l’acte de 1327, en tout cas, il est
qualifié « clerc »
(désignation qui, à l’époque,
n’était absolument pas incompatible avec
l’état
de mariage). »
&ca 1365
Jeanne
d'Asnières
|
Jean Macquart
+1459
Jean Macquart servit sous les rois de France Charles VI et
Charles VII et fut, ainsi que son père, capitaine du château de Chartres,
emploi qu'il céda en 1540 à messire Jean du Lys, oncle de sa bru, avec lequel
il avait servi et qui l'attira en Lorraine, où il mourut aorès avoir fait son
testament le 12 avril 1459.
Par ce testament du 12 avril 1459, Jehan légua à son fils Philippe, alors marié
avec Jehanne du Lys, ses "héritaiges lès-Orléans, parche qu'ils ont fiefs,
qui lui sont prouvenus de feu de bonnes fame et heureuse mémoire Messire Raoul
Macquart et damoiselle Elissende, son épouse, m'en tayon et qu'ils m'ont été
baillé par Philippe m'en père, mort ja passé longtemps, capitaine qui fut avant
moy du chasteau de Chartres". [cité par Joseph de Terlines, in
"Recherches généalogiques sur la maison de Terline"].
&ca 1408
Françoise de
Mitry +1459
|
Philippe Macquart,
seigneur de Dainville (Meuse) +1536
Il servit dans toutes les guerres du règne de Charles VII.
En 1503, il cède à son beau-frère l'Isle-aux-Boeufs, qu'il possédait à Orléans,
pour aller en Lorraine, pays de sa femme (l'acte de transaction de cette île se
trouve aux archives de la mairie d'Orléans). &1456
Jeanne du Lys
|
François Macquart,
seigneur de Dainville, écuyer, capitaine d’infanterie &1501
Catherine
Françoise de Rodoan
|
Nicolas Macquart,
seigneur de Dainville 1502-/1585 Il
servit très longtemps les ducs de Lorraine ses souverains, et fut homme d'armes
de la Compagnie du Maréchal de Lorraine. &1536
Marie
d'Englebert +1585
|
Jean Macquart,
seigneur de Dainville 1538-1626
Il servit en qualité de capitaine d'une compagnie de gens
de pied l'empereur Charles-Quint et Philippe II, roi d'Espagne, ce qui le fit
résider en Flandre, où il fut maire de la ville de Merville en 1598.
Devenu maire, il fit placer sur la croix de l'église paroissiale de Merville un
coq, où son nom et ses armes se trouvaient avec la date de 1598.
Ce coq, à la fin du XVIII° siècle, fut transporté sur le clocher du couvent des
Capucins de la ville.
Il fut inhumé dans l'église de Merville, sous une pierre qui retraçait les
alliances de ses ancêtres (Englebert, Rodoan, du Lys d'Arc, Mitry) - (cf.
Intermédiaire des chercheurs et curieux, 45° volume, n° 967, 10 mai 1902, col.
685). (E. Driant : Rech. Gén. Mais. de Terline - Baron J. de Terline)
&1585
Catherine van
der Straeten 1565-1629
Fille de Jean, Chevalier,
Commandant d'une division de cavalerie,
Gouverneur de la forteresse de Beveren, Commanda un tronçon de cavalerie pour
le service d'Espagne.
|
Philippe Macquart
1596-1639
Il servit Philippe III, roi d'Espagne, en qualité de
lieutenant d'une bande de ses ordonnances, puis fut premier échevin de
Merville.
Mort de la peste. &1621
Péronne de
Walckenaere +1639de la peste
|
Nicolas
Philippe Macquart, seigneur d'Ophove 1623-1673, écuyer, Il servit les rois d'Espagne, ses souverains, fut capitaine
d'une compagnie de gens de pied et, après son père, premier échevin de
Merville. (E. Driant : Rech. Gén. Mais. de Terline - Baron J. de Terline) &1651
Martine Raison
ca 1625-1680
|
Nicolas
Philippe Macquart, seigneur d'Ophove 1652-1730 Écuyer,
grand bailli et échevin de la ville de Merville
&1675
Jacqueline
Marguerite d'Hallennes 1654-1705 fille de Nicolas François
d'Hallennes, écuyer, seigneur de Caudescure
|
Nicolas Philippe
Macquart, seigneur d'Ophove 1679-1755
Comme ses ancêtres, Nicolas-Philippe servit les rois
d'Espagne dans sa jeunesse, et fut le reste de sa vie maire et grand bailli
pour le roi de Merville.
Il fit bâtir à ses frais le grand portail de l'église de Merville, au fronton
duquel sont ses armes.
Terline : seigneurie vicomtière à Vieux-Berquin (Nord), citée avec la date de
1706 et le nom de Macquart comme possesseur dans le "Dictionnaire des
fiefs de l'ancienne France" (H. Gourdon de Genouillac, Paris, Dentu,
1862). Dans cet ouvrage, on relève également le nom d'autres seigneuries
appartenant aux Macquart : Ophove (1750), Maugré (1750), Mernes (1750),
Soisseval (1770), etc.
Le sens exact du nom Terline (anciennement orthographié Terlinden, Terlindes)
est "aux Tilleuls" : Ter-linden.
&1706
Anne Josèphe
de Fumal ca 1682-1740
|
Augustine
Josèphe Macquart 1708-1743 &1727
Philippe
Hubert Bacon de Sains 1704-1772
|
|
Marie
Augustine Caroline Bacon de Sains 1737-1810
&1759
Pierre
Constantin Florin 1732-1799
négociant, échevin de Roubaix (1765 à
1769), député suppléant du Tiers Etat aux Etats Généraux (1789), maire de
Roubaix (1790 à 1791), FLORIN, Roubaix : « d’azur, à la croix recercelée d’or ;
au sautoir de gueules sur le tout ».
|
|
Charles Henri
Florin 1774-1831
Négociant filateur, tisserand
|
&1800
Martine
Augustine Liévine Defrenne 1782-1852
|
Fille de Jean Baptiste : Contrat
de mariage :
Tab 8703/34 du 10/08/1779 Me Philippe Joseph Piat à Wattrelos
Defrenne Le Sieur Jean Baptiste Joseph
fils du Sieur Liévin Joseph et de Dame Augustine Elisabeth Prouvost, négociant
demeurant à Roubaix, assisté des dits Sieur et Dame ses père et mère, du Sieur
Liévin Joseph Defrenne et Dame Marie Angélique Joseph Derveaux son épouse
négociant audit Roubaix, des Sieurs Pierre Joseph et Ferdinand Augustin
Defrenne ses frères, des Demoiselles Ursule Henriette Joseph, Aimée Augustine
et Ursule Angélique Jacobine Defrenne ses soeurs, du Sieur Jacques Charvet et
Dame Henriette Joseph Defrenne son épouse ses oncle et tante négociants à
Lille, du Sieur André Joseph Desmazières licencié en médecine et Dame Geneviève
Joseph Defrenne son épouse aussi ses oncle et tante paternels demeurants audit
Roubaix, du Sieur Pierre Joseph Pouvost bailli de Mouvaux et Collecteur Général
du Marquisat de Roubaix y demeurant, du Sieur Philippe Constantin Prouvost
prêtre vicaire de Saint-Maurice à Lille, et des Demoiselles Marie Marguerite et
Marie Catherine Prouvost ses oncles et tantes maternels demeurants audit
Roubaix et Lille d'une part, Delebecque
Demoiselle Martine Joseph fille du Sieur Pierre Joseph et Dame Constance
Joseph Florin, négociant demeurant audit Roubaix, assistée des dits Sieur et
Dame ses père et mère, des Demoiselles Victoire, Adélaïde Joseph et Hyacinthe
Joseph Delebecque ses soeurs, du Sieur Jean François Joseph Delebecque et Dame
Séraphine Joseph Lepers son épouse ses oncle et tante paternels négociants
demeurants à Tourcoing, du Sieur Antoine François Florin négociant audit lieu
de Roubaix, du Sieur Jean Baptiste Joseph Florin et Dame Julie Henriette Joseph
Roussel son épouse négociants demeurants audit Roubaix ses oncles et tante
maternels d'autre part.
|
Sophie Florin
1812-1871 &1835
épouse d' Henri II Liévin Prouvost 1810-1857
naquit le 9 juin 1810 à
Roubaix, mort le 22 avril 1857 à Flers près de Lille à l'âge de 46 ans, épousa
le 26 avril 1835 Sophie Florin 1812-1871 dont
Henri 1836-1900, Charles Jérôme 1837-1906, Sophie 1838-1918, Paul Alexandre 1840-1903, Caroline 1843-1915
Sophie est la petite fille de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux de Versailles
et premier maire de Roubaix.
époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart (de Terline),
Il est dit que la famille Macquart n’a jamais appartenu à l’ordre de la noblesse, qu’une généalogie ancienne avait sciemment modifié la réalité.
Voici l’article d’Eugène Cortyl en 1920 transmis par son petit fils Ferdinand Cortyl :
Il est dit
que Pierre d’Arc, dit le Chevalier du Lys, frère de Jeanne d’Arc n’eut pas de
descendance :
« Il a
été clairement démontré que Pierre d'Arc n'a eu qu'une seule femme et un seul
fils. Il ne s'est jamais marié à Jeanne de Prouville, et n'a donc pas eu de
postérité, au delà de son fils unique » Boucher de Molandon ;
"Pierre
du Lis, extinction de sa descendance en 1501" Conseil héraldique
de
France, 1890, critiquant la généalogie inventée
par Robert Le Fournier parue dans la même revue quelque
temps plus tôt
P Ract-Madoux 14 v 2005 Voir la base Roglo.
"Ceci m’amène aux généalogies
des familles des Provinces du Nord sur lesquelles j’ai fait des recherches
depuis mon adolescence, soit depuis près de 50 ans (comme vous le savez je suis
à l’origine d’associations généalogiques de la Région). Beaucoup de ces
généalogies ont été polluées par des apports inconscients ou frauduleux de
généalogistes professionnels ou amateurs et si les truquages de généalogies ont
commencé au Moyen-âge et pendant tout l’Ancien Régime, pour rattacher par
vanité des familles anciennes notables ou de petite et moyenne noblesse à des
familles plus anciennes ; cela a repris de plus belle après la Révolution
car les familles devenues notables avec le négoce et l’industrie on voulu se
vanter d’origines illustres grâce à des homonymies.
C’est ainsi que, entre
autres, les familles PROUVOST et SCREPEL, par les FLORIN et les BACON (devenus
BACON de SAINS pour une branche collatérale), et les MACQUART (actuellement
MACQUART de TERLINE) prétendaient être petits-neveux de Jeanne
d’Arc ; c’est une légende tenace qui ne repose sur rien, si ce n’est une
généalogie truquée et imprimée au 18ième siècle à la demande des
MACQUART de Merville puis Lille, qui se sont faussement rattachée à une famille
homonyme de Lorraine ; or, la famille MACQUART, dont le nom était déjà
connu dans la région de Merville avant l’époque où on la dit être venue de
Lorraine, remonte à Nicolas MACQUART, né vers 1500 dont l’épouse s’appelait
peut-être HEUGEBERT (et non d’ENGLEBERG) ; les générations précédentes
avec des alliances de RODOAN et du LYS sont fantaisistes.
Jean PROUVOST-DROULERS avait eu une place dans la tribune de la famille de
Jeanne d’ARC lors des fêtes de la canonisation à Orléans; existe
l’insigne avec les armoiries attribuées à la sainte remis aux membres de la
famille. Par contre, il ignorait que sa première épouse Marthe
PROUVOST-DROULERS descendait de Saint Louis." Philippe A Rammaert à Thierry Prouvost
L’univers poétique demeure, tout comme l’ascendance Macquart.
« Pour la famille MACQUART , j’ai étudié de nombreux actes du Tabellion de Lille et il en ressort que Martine RAISON était veuve de Jean DE LE BECQUE, Bourgeois de Lille, boucher de la Grande Boucherie, lorsqu’elle se remaria avec Philippe MACQUART, 1er échevin de Merville, marchand de bêtes, qui acheta la bourgeoisie de Lille pour que sa femme ne perde pas sa qualité de bourgeoise ; il n’a jamais eu la qualification d’écuyer et possédait la seigneurie d’Ophove ; Hubert RAISON, père de Martine, venu de Bruges à Lille pour s’y établir marchand graissier, avait lui-même acheté la Bourgeoisie de Lille à la veille de son mariage avec Catherine DE LATTRE d’une famille bourgeoise de Lille également; son ascendance jusqu’au couple DE LATTRE-DU BOS est contestée, et à fortiori la généalogie DELATTRE du RP DELATTRE qui fait l’amalgame entre les DE LATTRE bourgeois de Lille et les DELATTRE de Lompret et Linselles passés à Roubaix ainsi que les de LATTRE de TASSIGNY ; ils n’ont rien à voir entre eux et l’ascendance ancienne de Jacqueline du BOS, faussement rattachée aux du BOIS de FIENNES est tout aussi contestée. Bien évidemment, dans la généalogie CORDONNIER d’Haubourdin il faut rejeter la parenté mythique avec Jeanne d’ARC par les MACQUART-du LYS qui n’ont jamais existé ! » Philippe Rammaert
Voici la réponse
de Maxime Quarez, descendant de cette famille: il nous transmet les recherches de son grand père Louis Quarez: « Bien que je partage
les doutes sur la filiation d'Arc du Lys imputée aux Macquart (du fait de
l’exonération fiscale d'antan et la propension naturelle des Hommes à vouloir
se réclamer d'illustres Maisons), j'ai quelques références qui tendent à
accréditer cette allégation.
- Tout d'abord
les travaux de Monseigneur Debout (né en 1857), Prêtre, Archiprêtre de Calais,
Prélat de la Maison de S.S., Chanoine honoraire d'Arras et d'Orléans, Lauréat
de l'Académie-Français, etc.. Qui, par les Songnis (de), est un collatéral des
Macquart et portait en partie de ses armes, les armes de Jeanne d'Arc (sous
couvert du Vatican, donc): Coupé : en chef : d'or
au Crucifix accosté à dextre de la Vierge et à senestre de Saint Jean, le tout
tout au naturel, posé sur une terrasse de sinople, et accompagné en chef des
mots REX COELI de sable; en pointe, parti : au 1 d'azur, à l'épée haute en pal
d'argent, garnie d'or, soutenant une couronne royale du même et accostée de 2
fleurs de lys d'or, qui est du Lys d'Arc (et même d'Arc); au 2 de gueules, au
chevron d'argent, accompagné de trois fuseaux du même, qui est debout.
- Les mémoires
des preuves de Rullecourt (BNF, dossiers bleus, 413). Dans mes souvenirs, le
baron de Rullecourt (Phillipe Charles-Felix Macquart de Terline -marié en
1768-) a ester en justice pour prouver sa filiation aux Arc.
- l'Arrêt
d'enregistrement de Noblesse et Filiation subséquent du 24 décembre 1776 (vu la
date, joli cadeau de Noël).
-Un document, le
titre me manque, aux Archives Nationales J.J. Registre 56, Folio 94, N°210
- Le
Dictionnaire de la Noblesse de la Chesnaye des Bois, Édition de 1778, XIIIe
volume, p 386
- Recherches sur
la ville d'Orléans -2 vol in 12, 1836- not. pp 310-311
En définitive,
autant de preuves d'un côté que de l'autre. Disons, que pour le
"prestige" et par tradition familiale, je tends à croire les éléments
ci-dessus (et comme étudiant en droit, j'aime à m'appuyer sur l’arrêt du
24/12/1776). Nonobstant, il est à noter que les pièces invoquées dans les
éléments ci-dessus, sont celles marquées d'opprobre selon vos éléments à savoir
:
- Le Contrat de
Mariage de Philippe Macquart (fils de Jean et Françoise de Mitry) du 8 juin
1456 avec Jeanne du Lys.
- Transaction
entre François Macquart et Jean de Rodoan du 23 janvier 1503 qui désigne le
premier comme le fils de Jeanne du Lys
- Testament de
Jean Macquart du 12 avril 1459, tendant à prouver que son fils avait épousé
Jeanne du Lys.
- l'échange fait
entre Nicolas Macquart et Catherine d'Arc du Lys, sa grand-tante en date du 9
juillet 1544.
- La pierre
sepulchrale à Merville de Jean Macquart, "fils de Nicolas et Marie
d'Engleberg, Mère Engleberg, grand-mère Rodoan, bisayeul Lys et trisayeule
Mitry" N.B., si j'ai les références, je n'ai jamais eu le temps ni le
loisir de consulter les ouvrages cités (ce sont là les notes de feu mon grand
père). Voici les bien maigres éléments que je peux, pour le moment, vous
communiquer sur les Macquart. Je ne désespère pas un jour avoir plus de temps
pour aller plus en avant dans ces recherches. »
Descendants de Philippe Macquart
Jusqu'à la 12° génération
Philippe Macquart, décédé
en 1380, Château de Chartres, chevalier,
Capitaine du château de Chartres.
Marié vers 1365 avec Jeanne
d'Asnières,
dont
Marié le 8 janvier 1585
avec Catherine van
der Straeten, née le 8 janvier 1565,
décédée le 21 octobre 1629,
Merville (à l'âge de 64 ans), dont
·
Anne
Catherine Josèphe Macquart, baptisée le 15 octobre 1707,
Merville, décédée.
·
Augustine
Josèphe Macquart, née le 22 août 1708,
décédée le 15 février 1743
(à l'âge de 34 ans).
Mariée le 19 mai 1727
avec Philippe
Hubert Bacon de Sains, né le 21 novembre 1704,
Lille, Nord, décédé le 19 juin 1772,
Armentières, Nord (à l'âge de 67 ans).
·
Nicolas
François Joseph Macquart, baptisé le 17 août 1709,
Merville, chanoine régulier à l'abbaye du Mont-Saint-Eloy.
·
Marie Barbe
Angélique Macquart, baptisée le 6 novembre 1710,
Merville, décédée le 10 mars 1774,
Lille (à l'âge de peut-être 63 ans).
Mariée le 10 février 1740,
Lille, avec Philippe
Joseph Massiet, seigneur de
Maugré, de la Caille
et du Colombier,
baptisé le 4 décembre 1718,
Hazebrouck, écuyer,
Trésorier de France au bureau des Finances de la généralité de Lille.
·
Marie Thérèse
Philippine Emmanuelle Macquart, baptisée le 25 décembre 1711,
Merville, décédée le 7 décembre 1737,
Merville (à l'âge de peut-être 25 ans).
·
Caroline
Albérique Macquart, baptisée le 27 février 1713,
Merville, décédée le 15 août 1781,
Lille (à l'âge de peut-être 68 ans).
Mariée le 3 août 1744,
Merville, avec Charles
François Joseph Gallois, seigneur du
Grand-Rosier, écuyer,
Subdélégué de l'intendant de Flandre.
Mariée le 21 septembre 1767,
Lille, avec Michel Louis Blondel,
né en 1710, Cambrai, décédé le 19 novembre 1801
(à l'âge de 91 ans), écuyer.
·
Charles Félix
Macquart, seigneur de
Rullecourt et du Plessis, né
en 1714, baptisé le 29 avril 1714,
Merville, décédé le 11 décembre 1771,
Merville (à l'âge de 57 ans), écuyer,
Echevin de la ville de Merville,
Maire et bailli des ville et comté d'Hénin-Liétard,
Conseiller secrétaire du roi, maison et couronne de France. Auteur
du rameau de Rullecourt.
Rullecourt : seigneurie relevant du comté d'Hénin-Liétard. Cette terre avait
été acquise par le père de Charles-Félix (La Chesnaye-Desbois).
Marié le 20 janvier 1744,
Lille, avec Marie
Françoise Pélagie Philippo.
·
Augustin Macquart, baptisé le 7 juin 1715,
Merville, décédé le 8 mars 1747,
Merville (à l'âge de peut-être 31 ans), prêtre chanoine de l'églisez collégiale
d'Aire-sur-la-Lys.
·
Philippe
Louis Joseph Macquart, écuyer ,
seigneur de
Terline, de Caudécure,
d'Ophove,
des Escagnes,
de Soisseval,
de Willy
et de la
Gauguerie, baptisé le 28 septembre 1722,
Merville, décédé le 23 décembre 1779,
Lille (à l'âge de peut-être 57 ans), conseiller du Roi,
Contrôleur ordinaire des guerres,
Grand bailli et maire d'Hénin-Liétard. TERLINE : seigneurie
vicomtière à Vieuberquin (Nord) ;
CAUDECURE (en flamand, COUDESCHURE): seigneurie sise à Vieux-Berquin ;
OPHOVE : seigneurie sise à Vieux-Berquin ;
LES ESCAGNES : seigneurie dépendant de la terre de Terdeghem ;
SOISSEVAL : seigneurie sise à Merris (près Bailleul) ;
WILLY : seigneurie sise à Illies ;
LA HAUGUERIE : seigneurie sise à Haverskerque.
Marié le 7 janvier 1745,
Lille (Saint-Etienne), avec Marie
Catherine Joseph Bonnier, baptisée le 2 mars 1717,
Lille (Saint-Etienne), décédée le 11 décembre 1770,
Lille (à l'âge de peut-être 53 ans).
·
Anne Josèphe
Macquart, baptisée le 10 juin 1718,
Merville, décédée (18 vendémiaire an XIV), Merville (filleul: Henri
Delattre 1781).
Mariée le 20 octobre 1742,
Merville, avec Jean Baptiste
François Wallart.
·
Barbe
Henriette Josèphe Macquart, baptisée le 6 mai 1721,
Merville, décédée le 28 août 1790,
Merville (à l'âge de peut-être 69 ans).
Mariée le 2 mars 1740
avec Etienne
François Le Dieu, né le 22 novembre 1709,
décédé le 3 juillet 1781
(à l'âge de 71 ans), maire de Merville,
Subdélégué de l'intendant de Flandre.
·
François
Barthélémy Auguste Macquart, baptisé le 3 décembre 1723,
Merville.
·
Angélique
Josèphe Macquart, baptisée le 16 juin 1725,
Merville, décédée (24 vendémiaire an XII), Merville.
Mariée le 24 septembre 1759
avec Félix Joseph
Habourdin.
Marié le 19 juin 1706,
Merville, avec Jacqueline
Harduin, née, Merville (59), baptisée le 4 mai 1654.
Marié avec Marie
Philippine Lambert, dont
Descendants de Philippe Louis Joseph Macquart jusqu'à la 5e génération. Base Roglo
Philippe
Louis Joseph Macquart, écuyer ,
seigneur de
Terline, de Caudécure,
d'Ophove,
des Escagnes,
de Soisseval,
de Willy
et de la
Gauguerie, baptisé le 28 septembre 1722,
Merville, décédé le 23 décembre 1779,
Lille (à l'âge de peut-être 57 ans), conseiller du Roi,
Contrôleur ordinaire des guerres,
Grand bailli et maire d'Hénin-Liétard.
Marié le 7 janvier 1745,
Lille (Saint-Etienne), avec Marie
Catherine Joseph Bonnier, baptisée le 2 mars 1717,
Lille (Saint-Etienne), décédée le 11 décembre 1770,
Lille (à l'âge de peut-être 53 ans), dont
Total: 48 personnes (conjoints non compris).