Catherine-Françoise PROUVOST 1752-1801 épousa, le 30 avril 1782,
François Joseph du ROT 1747-1815
fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) :
il créa ou
racheta les:
en façon de damas & d'indienne de
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
(association avec de Raincour) en 1768
Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la
raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée
avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard
Rousselle
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
créée le 13 janvier 1784, place des Carmes, à Lille; et, en 1786, avec la protection de Calonne, sous la protection du Dauphin, premier fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, Louis-Joseph.
Marque au « dauphin couronné » et « A Lille ».
Il fut un des premiers à employer la houille pour chauffer les fours. et fabriquait de la porcelaine dure. Une pièce du musée est marquée « cuit au charbon de terre en 1785 ».Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817
Après
La Manufacture Royale du Dauphin à Lille fut mise sous la protection du Dauphin en 1786, l'ainé du roi Louis XVI, Louis Joseph, né en 1781, mort au début de la Révolution française en 1789; Le titre de Dauphin fut alors porté par son frère, Louis Charles, le futur Louis XVII. Pour les partisans de Naundorff, ce fut le cœur du Dauphin né en 1781 qui fut étudié et non celui de Louis XVII puisqu’il aurait survécu. Son cœur fut conservé au Val de Grâce à Paris puis fut récemment authentifié comme Habsbourg et replacé en la basilique de Saint-Denis.
Il installa
sa manufacture-château au château de
Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France
au Bureau de Lille
fils de Louis , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au
Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE,
fonda
de Marie-Catherine et
Amélie-Félicité qui épousèrent deux frères : Pierre-François et
Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la
fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas
catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN
de Louis-François qui épousa
Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine
au couvent de Lille
de Patrice-Joseph, religieux à
l’abbaye de Marchiennes
Abbaye de
Marchiennes
dont :Catherine-Françoise
Josèphe Durot qui épousa en 1782 Charles Frédéric Joseph Lauwick, 1782-1851,
propriétaire, dont Charles-Victor 1805-1873, Bernard Joseph 1806-1859,
Alexandre 1823,
Hector Achille Charles 1824,Octavie Aglaé Françoise 1826
dont : Alexandre Lauwick peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost, qui épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945 Laure 1868-1894
|
Catherine Françoise Prouvost
1752-1801 |
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
Catherine Françoise Josèphe Durot
1784-1855 |
|
|
|
|
|
| |
|
|
|
|
|
Alexandre Lauwick 1823 |
|
|
Thérèse Riesener 1840-1932 |
|
|
| |
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Femme
juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick
Françoise-Marguerite
Vandercruse est la fille de François Vandercruse
dit
Admis
à la maîtrise en 1755, il pratique d'abord largement la marqueterie de fleurs,
puis plus volontiers les motifs géométriques: croisillons - enserrant ou non
des barbeaux ou bleuets, losanges imbriqués, coeurs et losanges entrelacés.
Dans les années 1760, il partage avec Oeben les décors en cercles imbriqués. En
un temps où s'impose l'acajou, il préfère les plaquages de bois clairs, bois de
rose puis citronnier. Il livre surtout des meubles légers et des commodes transition,
à caisson droit sur pieds galbés.
RVLC
réalise plusieurs secrétaires en armoire de forme légèrement galbée ouvrant à
rideaux coulissants, avec des bronzes d'un rocaille assagi. Plus tard le modèle
achevé du secrétaire ouvrira à abattant ou à cylindre. A l'intérieur de
celui-ci, la marqueterie partiellement colorée conserve sa vivacité d'origine.
Thérèse
Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin
germain de son père Léon RIESENER : Eugène Delacroix est le quatrième
enfant de Charles Delacroix et de Victoire Oeben. Son père a été le secrétaire
de Turgot (homme politique libéral) qu'il a suivi de Limoges à Paris. Député de
Le
couple a eu, au total, quatre enfants : trois garçons et une fille.
Charles-Henri, l’aîné, est né le 9 janvier 1779 et a fait une très belle
carrière dans les armées impériales. Promu maréchal de camp honoraire en 1815,
il est démobilisé avec le grade de général (mais en qualité de demi-solde)5. Le
second enfant, une fille, Henriette, est née en 1780 et est morte en 1827.
C’est en 1797 qu’elle épouse Raymond de Verminac (1762-1822)6, un diplomate.
Elle recueille son frère en 1814, à la mort de sa mère. A la demande de son
mari7, David fait son portrait (Musée du Louvre), en 1799, dans une formule
qu'il développe dans les dernières années de
"Pierre-Joseph Prouvost tenait
un journal sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait
épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du
Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il
était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien
curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis
en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de
Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux
Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une
pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20
janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père,
Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital
sous la Révolution, sa mère Agnès Florin
et d’autres. (…) :
Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate
de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet,
Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de
champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la
cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en
liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles » .
Son cousin germain Pierre
Contantin Prouvost habitait rue Saint
Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait
acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins, 13
patars et 5
deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les
murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs
donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on
cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des
callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent
la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui
avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les
plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de
Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de
belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille :
l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière
Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons
garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse
boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode,
même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. »
Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le
peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.
petite fille de Pierre Joseph PROUVOST, (1699-1774) (frère de
Jacques Prouvost-Florin), maître
de manufacture, échevin de Roubaix, et de Marie Jeanne de LE BECQUE , 1707-1778, « d’azur à un chevron
d’or accompagnés en chef de deux vols d’argent et en pointe d’une bécasse
d’or » , famille dont le tronc se perd dans le XIII° siècle et qui fournit
jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth, et Marie Barbe de
Lespierre;
nièce de Béatrix Prouvost est entrée à l’hôpital Sainte Elisabeth
de Roubaix, le 15 janvier 1749, à dessein d'y être religieuse et elle y
professe et en a été fait prieure en l'an 1764 née le 6 février 1728, fut chanoinesse de Saint Augustin ;
fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 ; Béatrix s’illustra lors de
nièce de Jacques II Prouvost (1699-1774) inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de
manufacture, épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), fille de
Jean Nicolas Florin, membre de
Nièce aussi de Liévin-Joseph DEFRENNE, important toilier associé à « la grande maison de Lille « Veuve Deldicq et fils-Brovellio-et Cie ».
grandes familles du Nord ; grandes familles des
Flandres ; grandes familles des hauts de France