Catherine-Françoise

PROUVOST

1752-1801

Urne-Manufactures-Royales-du-Dauphin

épousa, le 30 avril 1782, 

François Joseph DUROT 1747-1815

fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel : 

sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : 

il créa ou racheta les:

 

Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes et papiers peints 

en façon de damas & d'indienne de la Ville de Lille 

qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),

 

Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines 

(association avec de Raincour) en 1768

 

Manufacture Royale de verres

rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle

 

Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la

 Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin

crée le 13 janvier 1784, place des Carmes, à Lille, 

 Il fut un des premiers à  employer la houille pour chauffer les fours. et fabriquait de la porcelaine dure. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille ». En 1786, avec la protection de M. de Calonne, il place son usine sous le patronage du dauphin.  Une pièce du musée est marquée « cuit au charbon de terre en 1785 ».

Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817

Calonne, protecteur-des-Manufactures-Royales-du-Dauphin-Lille    Calonne-Manufacture-Royale-Dauphin-Lille-Durot-Leperre-
Calonne

Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817

Biscuit Porcelaine dure Durot Manufacture Royale Porcelaine Lille Catherine Prouvost

Plat-Manufacture-Royale-du-Dauphin     Urne-Manufactures-Royales-du-Dauphin     Assiette porcelaine dure de Lille au Dauphin Couronnee collection Prouvost

   Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille    Coeur-dauphin-Saint-Denis-adn

La Manufacture Royale du Dauphin à Lille  fut mise sous la protection du Dauphin en 1786, l'ainé du roi Louis XVI, Louis Joseph, né en 1781, 
mort au début de la Révolution française en 1789;
Le titre de Dauphin fut alors porté par son frère, Louis Charles, le futur Louis XVII. 
Pour les partisans de Naundorff, ce fut le cœur du Dauphin né en 1781 qui fut étudié et non celui de Louis XVII puisqu’il aurait survécu. 
Son cœur fut conservé au Val de Grâce à Paris puis fut récemment authentifié comme Habsbourg et replacé en la basilique de Saint-Denis.

Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq

 Chateau de Beaupré Durot

Pattou-porte-de-Gand-LillePattou-hotel-Virnot

Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par le grand Jean Pattou.

Jacques Prouvost 1670-1704
&
1698 Antoinette Masurel 1670-1730

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Jacques Prouvost 1699-1774

Marie Agnès Florin 1712-1767

Pierre Prouvost 1699-1770
&
1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778

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Pierre Joseph Prouvost 1725-1797
&
1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771

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Catherine Françoise Prouvost 1752-1801

 François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749

De Lagarde de Boutigny  De Lagarde de Boutigny

De Lagarde de Boutigny  De Lagarde de Boutigny 

de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN, 
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles. 
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille; 
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.

Abbaye de Marchiennes

Abbaye de Marchiennes

Pierre Catteau épouse Henriette Lauwick 1790-1862, cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851

époux de Catherine Françoise Josèphe Durot-Prouvost 1784-1855

 

Pierre, Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil de lin au milieu du 18ème siècle.

 En 1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.

En 1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.

En 1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30, rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint Maurice.

Quant à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de 3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la Chapelle Carrette.

 Plusieurs distinctions…

Les mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions. En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin, en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.

 L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU

Pierre Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier. Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins 1869.

Les archives municipales possèdent le plan, daté du 15 avril 1876, d’un terrain d’une surface d’un hectare vingt neuf ares qui s’étendait entre la rue des Fleurs et la rue du Grand Chemin.

C’est sur ce terrain acheté peut-être à ce moment là qu’il décida de faire construire son hôtel particulier agrémenté d’un grand parc.

Le palais de Justice

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CatteauCatteau

Alexandre Lauwick  peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick     

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« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille

« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur; 
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.

dont :Catherine-Françoise Josèphe Durot qui épousa en 1782 Charles Frédéric Joseph Lauwick, 1782-1851, propriétaire, dont Charles-Victor 1805-1873, Bernard Joseph 1806-1859, Alexandre 1823, Hector Achille Charles 1824,Octavie Aglaé Françoise 1826

dont :  Alexandre Lauwick  peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost, qui épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945  Laure 1868-1894

                                                            Femme juive Alger Alexandre Lauwick                                                                  

Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick   

Thérèse est la fille de Léon Riesener (1808-1878)

Leon-Riesener

Elève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Passionné de beau, recherchant les techniques nouvelles de coloris, Léon Riesener a dès sa jeunesse une carrière de lutte contre le goût de son temps malgré toutes les difficultés rencontrées. C'est au retour de son père qu'il fait plus ample connaissance avec son cousin germain Eugène Delacroix, plus âgé que lui de dix ans, qui fit son portrait :

Petite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),

fils du grand ébéniste et père de Léon Riesener, fut élève de Vincent, puis de Jacques-Louis David, dont il quitta l'atelier pour aller à l'armée au moment des guerres de la Révolution. Il fit des portraits d'Eugène de Beauharnais, de Napoléon, du comte de Cessac. En 1815 il alla en Russie et y resta sept ans, où il fit un portrait équestre du tsar Alexandre. Il mourut peu après son retour à Paris. C'est Henri Riesener qui fit entrer son neveu, Eugène Delacroix, dans l'atelier de Guérin. Henri-François Riesener meurt à Paris, le 7 février 1828.

Henri Francois Riesener                 Félicité Longrois

époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine.

 

Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806),

élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, il est nommé « ébéniste ordinaire du roi » en 1774, et pendant dix ans il fournira la Cour et la famille royale en meubles fastueux de style néo-classique. Il est considéré comme l'un des meilleurs représentants du style transition et achèvera notamment le célèbre bureau à cylindre de Louis XV commencé par Oeben. Parmi ses spécificités il convient de noter l'utilisation de bronzes dorés d'une très grande finesse; il est l'un des premiers à dissimuler systématiquement les fixations de ces derniers. Avec l'aide de Pierre-Elisabeth de Fontanieu, intendant du Garde-Meuble, Riesener est celui qui fera évoluer le style Louis XV vers le style Louis XVI. Après la Révolution Française sa popularité décline et il se retire en 1800. Pendant les ventes révolutionnaires, il rachète une partie de sa production à des prix inférieurs à ceux auxquels la Couronne les lui avait achetés mais ne parviendra pas à les revendre, étant donné qu'une grande partie de sa clientèle a disparu mais également du fait que le goût ai changé.

 

Bureau Roi Riesener Versailles

Jean Henri Riesener

Françoise-Marguerite Vandercruse  est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste qui estampillait RVLC : bien que travaillant surtout pour d'autres, le marchand Poirier (vers 1720-1785) ou les ébénistes Pierre IV Migeon (1701-1758) et Jean-François Oeben (1721-1763), il exerce des charges importantes de sa corporation. Il produit aussi pour la Couronne au début des années 1770, par l'intermédiaire de l'ébéniste de la Cour Gilles Joubert (1689-1775).

Admis à la maîtrise en 1755, il pratique d'abord largement la marqueterie de fleurs, puis plus volontiers les motifs géométriques: croisillons - enserrant ou non des barbeaux ou bleuets, losanges imbriqués, coeurs et losanges entrelacés. Dans les années 1760, il partage avec Oeben les décors en cercles imbriqués. En un temps où s'impose l'acajou, il préfère les plaquages de bois clairs, bois de rose puis citronnier. Il livre surtout des meubles légers et des commodes transition, à caisson droit sur pieds galbés.

RVLC réalise plusieurs secrétaires en armoire de forme légèrement galbée ouvrant à rideaux coulissants, avec des bronzes d'un rocaille assagi. Plus tard le modèle achevé du secrétaire ouvrira à abattant ou à cylindre. A l'intérieur de celui-ci, la marqueterie partiellement colorée conserve sa vivacité d'origine.

RVLC bureau

 Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père Léon RIESENER : Eugène Delacroix est le quatrième enfant de Charles Delacroix et de Victoire Oeben. Son père a été le secrétaire de Turgot (homme politique libéral) qu'il a suivi de Limoges à Paris. Député de la Marne, sous la Convention, il vote la mort du roi, comme le peintre David. Rallié à l'Empire, il devient préfet de Marseille en avril 1800, puis trois ans plus tard, en avril 1803, préfet de Bordeaux où il meurt le 4 novembre 1805. Sa mère, née en 1758, descend d'une famille d'ébénistes de renom les Oeben. Son grand-père, le père de sa mère, Jean-François Oeben est le célèbre ébéniste de Louis XV. Elle est également apparentée aux Riesener par le mariage de sa mère avec Jean-Henri Riesener. De cette seconde union est né Henri-François Riesener, peintre, demi-frère de Victoire et oncle d'Eugène Delacroix. Elle est morte le 3 septembre 1814, en le laissant dans un grand dénuement.

Le couple a eu, au total, quatre enfants : trois garçons et une fille. Charles-Henri, l’aîné, est né le 9 janvier 1779 et a fait une très belle carrière dans les armées impériales. Promu maréchal de camp honoraire en 1815, il est démobilisé avec le grade de général (mais en qualité de demi-solde)5. Le second enfant, une fille, Henriette, est née en 1780 et est morte en 1827. C’est en 1797 qu’elle épouse Raymond de Verminac (1762-1822)6, un diplomate. Elle recueille son frère en 1814, à la mort de sa mère. A la demande de son mari7, David fait son portrait (Musée du Louvre), en 1799, dans une formule qu'il développe dans les dernières années de la Révolution, c'est à dire le modèle assis, coupé aux genoux, sur un fond uni8. Son mari fait également sculpter par Joseph Chinard (1756-1813) son buste en Diane chasseresse préparant ses traits (1808, Musée du Louvre)9. Son second frère, Henri, est né en 1784 et est tué le 14 juin 1807, à la Bataille de Friedland. Le règlement de la succession maternelle ruine la famille Delacroix. Ce désastre engloutit toute la fortune des enfants (une propriété, achetée par la mère de l'artiste afin de couvrir une créance, dû être vendue à perte).

 
Eugene delacroix

 

Rappels généalogiques concernant Catherine-Françoise PROUVOST: 

 Elle est la fille de Pierre Joseph PROUVOST et de Marie-Catherine RAMERY dit de BOULOGNE : de gueules, au chevron d'or, acc. de trois têtes et cols de biche du même  armoiries de ramery-de-boulogne Armorial de J.B. RIETSTAP

petite fille de Pierre Joseph PROUVOST, (1699-1774) (frère de Jacques Prouvost-Florin), maître de manufacture, échevin de Roubaix, et de Marie Jeanne de LE BECQUE , 1707-1778, « d’azur à un chevron d’or accompagnés en chef de deux vols d’argent et en pointe d’une bécasse d’or » Armes de le Becque, famille dont le tronc  se perd dans le XIII° siècle  et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth, et Marie Barbe de Lespierre; 

nièce de Béatrix Prouvost est entrée à l’hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix, le 15 janvier 1749, à dessein d'y être religieuse et elle y professe et en a été fait prieure en l'an 1764 née le 6 février 1728, fut  chanoinesse de Saint Augustin ; fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 ; Béatrix s’illustra lors de la Révolution.: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de Sainte-Elisabeth de  Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus  héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "   Lecigne

 nièce de  Jacques II Prouvost (1699-1774) inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,  épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), armes-florin fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix. (sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart(de Terline), de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem et d'une des Brigittines.

Nièce aussi de Liévin-Joseph DEFRENNE, important toilier associé à « la grande maison de Lille « Veuve Deldicq et fils-Brovellio-et Cie ».  

Famille-Florin
Jeanne-d-arc-ProuvostMacquart-de-Terline              

Hopital Sainte Elisabeth            etats-generaux-versailles-constantin-florin

Nièce aussi d’Augustine Prouvost épousa Liévin Joseph de Frenne, Sieur du Gaucquier, 1728-1801, négociant, échevin de Roubaix  en 1757-1758, 
Le frère de Béatrix  et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né en 1743, prêtre curé de Mouscron.
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Quelques figures parmi les descendants de Catherine Françoise Prouvost

née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille,

 Sur 4 générations :

Fille :

Catherine Françoise Josèphe Durot, née en 1784, Lille (Nord), décédée le 27 mars 1855, Lille (Nord) (à l'âge de 71 ans). Mariée le 1er thermidor an X (20 juillet 1802), Comines (59), avec Charles Frédéric Joseph Lauwick, né le 28 octobre 1782, Comines (Nord), décédé le 23 juillet 1851, Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans),

Petits enfants :

Bernard Joseph Lauwick, né le 23 novembre 1806, décédé en 1859 (à l'âge de 53 ans).
Marié en 1838 avec Clémence van Rullen, née en 1817, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée en 1886, Heusden (à l'âge de 69 ans),

Alexandre Lauwick, né le 24 mars 1823, Lille (59), décédé le 6 février 1886, Paris 8e (à l'âge de 62 ans), artiste peintre. Marié le 8 février 1864, Paris, avec Thérèse Riesener, née le 22 octobre 1840, Paris 2e, décédée en 1932 (à l'âge de 92 ans),

Françoise Lauwick, 1826, Mariée le 3 mai 1848 Paul de Roucy, 1817, 1900

Arrière petits enfants :

Fernand Lauwick, né le 13 septembre 1847, Lille (59), décédé en 1930 (à l'âge de 83 ans), propriétaire à Lannoy. Marié le 28 février 1881, Lannoy, Nord, avec Elise Parent, décédée, dont

Marthe Lauwick, née le 4 juillet 1854, Seclin (Nord), décédée le 5 juillet 1890, Paris (à l'âge de 36 ans).
Mariée le 19 avril 1875, Seclin (Nord), avec Paul Duphénieux, né le 28 avril 1837, Cajarc, 46, décédé le 13 mai 1913, Cajarc, 46 (à l'âge de 76 ans), lieutenant-colonel commandant le 1er régiment des mobilisés du Lot (1870-1871),

Berthe Lauwick, née le 9 juillet 1856, Seclin (Nord), décédée le 9 juillet 1935, Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 79 ans). Mariée le 15 avril 1882, Seclin (Nord), avec Raymond Van de Venne, né le 23 novembre 1843, Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), décédé le 4 mars 1926, Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 82 ans), notaire, député, sénateur belge,

Clémentine Lauwick, née le 1er novembre 1828, Gand, décédée le 3 février 1900, Gand (à l'âge de 71 ans).
Mariée le 21 juin 1860, Gand, avec Léon Le Grand, né le 1er novembre 1828, Gand, décédé le 29 septembre 1910, Heusden (à l'âge de 81 ans), consul de France,

Oswald Lauwick, né le 12 janvier 1844, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédé le 22 mars 1907, Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 63 ans), lieutenant-général de l'Armée Belge, major d'état-major. Marié le 9 juillet 1876, Saint-Josse-ten-Noode, avec Marie Corbisier de Méaultsart, née le 23 juin 1854, Bruxelles (Belgique), décédée,

Ida Lauwick, née en 1836, décédée en 1878 (à l'âge de 42 ans).
Mariée avec Octave de Meulenaere, né en 1840, décédé en 1905 (à l'âge de 65 ans),

Gabrielle Lauwick, née en 1865, décédée en 1945 (à l'âge de 80 ans).
Mariée avec Georges Itasse,

Marguerite Lauwick, née en 1856, décédée en 1930 (à l'âge de 74 ans).
Mariée en 1888 avec Raoul Chagrin de Saint-Hilaire, né en 1854.

Philippe Lauwick, né en 1859, décédé en 1940 (à l'âge de 81 ans), capitaine de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur. Marié avec Marie-Anne Chagot,

Raoul de Roucy. Marié en 1887 avec Angèle Vassard de Berchère.

Louis de Roucy, 1853, 1933 Marthe Bussière de Nercy de Vestu,

Arrière-arrière petits enfants

Albert Duphénieux, né le 10 février 1876, La Roche-sur-Yon, décédé (filleule: Jehanne du Breil de Pontbriand 1923-1984). Marié en 1899 avec Gabrielle Bara, née en 1878, décédée en 1959 (à l'âge de 81 ans).

Marthe Van de Venne, née le 24 mai 1887, Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique), décédée le 21 octobre 1942, Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 55 ans).
Mariée le 19 novembre 1912, Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), avec Louis du Breil de Pontbriand, né le 30 janvier 1885, Saint-Buc, Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), décédé le 2 octobre 1931, Saint-Laurent-des Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 46 ans).

Germaine Le Grand, née le 19 juin 1865, Gentbrugge, décédée le 28 juillet 1925, Melle (à l'âge de 60 ans).
Mariée le 17 mai 1887, Gand, avec Léon de Séjournet de Rameignies, né le 21 juin 1857, Rameignies, décédé le 12 novembre 1936, Merelbeke (à l'âge de 79 ans).

René Le Grand, né le 2 octobre 1866, Gentbrugge, décédé le 20 mars 1921, Gand (à l'âge de 54 ans), avocat.
Marié le 11 janvier 1921, Gand, avec Cécile de Behault, née le 29 octobre 1881, Gand, décédée le 17 décembre 1981, Gand (à l'âge de 100 ans) (sans postérité).

Adrien Groverman, né le 10 août 1859, Gand, Belgique, décédé le 26 septembre 1919, Gand, Belgique (à l'âge de 60 ans).
Marié le 17 juillet 1886, Gand, Belgique, avec Marie Maertens de Noordhout, née le 14 septembre 1867, Gand, Belgique, décédée le 8 mai 1947, Evergem, Belgique (à l'âge de 79 ans).

Robert Groverman, né le 2 décembre 1860, Gand, Belgique, décédé le 13 mai 1951, Bruges, Belgique (à l'âge de 90 ans).
Marié le 14 novembre 1882, Gentbrugge, Belgique, avec Marie de la Kethulle de Ryhove, née le 4 juillet 1860, Gand, Belgique, décédée le 1er juillet 1914, Gentbrugge, Belgique (à l'âge de 53 ans).

Eva Groverman, née le 13 octobre 1868, Gand, Belgique, décédée le 6 janvier 1926, Pietra-Ligure, Italie (à l'âge de 57 ans). Mariée le 1er août 1891, Gand, Belgique, avec Ferdinand de Maleingreau d'Hembise, né le 27 juin 1855, Sainte-Croix, Bruges, Belgique, décédé le 3 octobre 1923, Sainte-Croix, Bruges, Belgique (à l'âge de 68 ans) (5 enfants).

Prisca Groverman, née le 2 avril 1874, Gand, décédée le 17 octobre 1939, Ixelles (à l'âge de 65 ans). Mariée le 24 mai 1900, Gentbrugge, avec Albert de le Court, né le 7 mai 1873, Schaerbeek, décédé le 30 mai 1922, Ixelles (à l'âge de 49 ans), directeur au ministère de la justice.

Armand de Meulenaere, né le 14 juillet 1862, décédé le 9 octobre 1904 (à l'âge de 42 ans). Marié avec Elisabeth de Moerman d'Harlebeke, née le 22 août 1867, décédée le 15 février 1950 (à l'âge de 82 ans).

Clara de Meulenaere, née le 25 novembre 1863, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée le 1er février 1919, Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 55 ans). Mariée le 10 septembre 1889, Gentbrugge, avec Léon, baron de Pelichy, né le 13 février 1863, Gand, Flandre-Orientale (Belgique), décédé le 1er mars 1936, Gentbrugge, Flandre-Orientale (à l'âge de 73 ans).

Marie-Cécile Itasse, née en 1897, décédée en 1932 (à l'âge de 35 ans). Mariée le 1er août 1922 avec Jacques Famin, né le 10 décembre 1897, Hanoï (Tonkin), décédé le 26 mai 1932, La Rochelle (17) (à l'âge de 34 ans), lieutenant d'infanterie.

Germaine Bigle, née en 1893, décédée en 1975 (à l'âge de 82 ans). Mariée le 15 février 1912, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Paris, avec Jean Le Lieur, comte de Ville sur Arce, né en 1886, décédé en 1924 (à l'âge de 38 ans).

Hervé Lauwick, né le 12 septembre 1891, Ker-Hor (Finistère), décédé en 1975 (à l'âge de 84 ans), homme de lettres, écrivain, auteur dramatique. Marié le 6 avril 1961 avec Françoise Robert de Larzillé.

Ghyslaine Lauwick. Mariée avec Harold Fairweather, capitaine au 19ème Régiment de Lanciers du Bengale.

Carmen de Roucy, née le 19 novembre 1884, Bagnières-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), décédée le 7 juin 1948, Paris 16e (à l'âge de 63 ans). Mariée en 1905 avec Marcel Le Caron de Chocqueuse, né le 9 décembre 1878, Paris, décédé en 1942 (à l'âge de 64 ans), lieutenant au 54e RI (en 1903).

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