Quelques illustrations de la lignée des
L'Association des Lignages de
France (A.L.F.) a pour mission de rendre hommage aux lignages, y compris les
nouveaux,
en leur demandant de réaliser un thesaurus agnatique que voici des porteurs du
nom dévoués au Bien Commun et un blason repris ou créé.
Le marquis de La
Roche-Lambert-Myons a apporté en 1922 ce blason dans sa généalogie Desurmont :
qu'il soit consensuel ou non, "vrai" ou "faux", ancien ou
fabriqué, l'A.L.F., en 2023,
sans dissimulation, le reprend pour apporter à
cette lignée l'oriflamme de son dévouement au Bien Commun.
WATINE « Terre marécageuse et
stérile». Forme dialectale de Gâtine. Les lieux appelés WATINE, WATTINES, etc.. Sont légion en Flandre, dans le
Hainaut, Courtrai, Dottignies, Halluin.
« La Famille WATINE ou
WATTINNE est originaire de Tourcoing. Le premier ancêtre retrouvé semble être Philippe Watine, né à Tourcoing ;
ce nom figure dans le premier registre paroissial de Tourcoing.
Dans les années 1500, Guillaume Watine habite le hameau de la Marlière ;
Jacques, le Tilleul, Lioy Watine habite la Bourgogne.
Ceux de Tourcoing s’appeleront Wattinne, ceux de Roubaix : « Watine ».
Alain Watine-Ferrant est l'auteur des importantes généalogies Watine-Wattinne, Tiberghien, Mulliez, Ferrant et Dewavrin; il a étudié les archives relatives aux Prouvost du XV° siècle. Jean Christophe leur consacre une monographie dans "Gens et choses de Tourcoing.
Nous leur devons cette présentation.
Deux Watine se trouvent sous le pavement de Saint Christophe de Tourcoing.
A partir de 1725, on les trouve
nombreux dans le palmarès du collège de Tourcoing.
En 1746, Jean Antoine Wattinne de la confrérie de Saint André (Gildes
tourquennoises, page 30).
Pierre françois et Louis Wattinne étaient favorables aux idées nouvelles.
Pierre François Wattinne est maire en l’an IX ; conseillers :
Louis Watine, 1830-1854, Charles Watine 1840-1854
Les Watine furent aussi bien cultivateurs que bâtisseurs et devinrent
maîtres maçon à Roubaix et Tourcoing pendant des siècles.
En 1699, Antoine Watine œuvre à l’église Saint Martin de Roubaix et en
1712, Jean Wattinne est architecte, entrepreneur, arpenteur et construira un
nouveau chœur à l’église Saint Christophe de Tourcoing.
« La destruction des archives de Tourcoing au début du 19ème siècle,
rend la tâche généalogique difficile. Toutefois, des relevés systématiques dans
les archives de Courtrai et celles de Lille par des personnes comme feu Monsieur
Maurice van den BERGHE ou Monsieur Patrick WASTYN ont permis d'esquisser une
généalogie plus ancienne regroupant les van der WOESTINE, de le WASTINE,
WASTYN, OSTYN etc... qui ont tous habité dans une région comprenant Tourcoing
Halluin, Menin, Reckem, Lauwe, Gheluwe etc... Le berceau familial semble se
situer à Mouscron ou Jehan van der WOESTINE (de la WASTINE etc...) né en 1363
et décédé en 1429 tenait une auberge sur la place ( aujourd'hui Relais de la
Poste).
Pour la branche de Tourcoing, deux ou
trois générations manquent entre Pierre WATINE né vers 1535, époux de
Philipotte le BLANCQ et les fils nés vers 1450 de Jan et Pierraert WASTYN nés
vers 1425 et habitant à Tourcoing, eux
mêmes fils de Jacquemart van de WOESTINE ( WASTYN etc..) né vers 1410 , époux
d' Isabelle STAELENS possédant des biens à Mouscron et à Tourcoing, lui même fils de Jan, né en 1384, époux de N.
BONTE, lui même enfin fils de Jehan van de WOESTINE nés en 1363, aubergiste de
Mouscron.
Le nom « WATINE » ou « WATTINNE »,
sous quelque forme qu'il soit écrit, est un des plus anciens noms de Flandre.
Dans l'Etude des noms patronymiques flamands de Gustave van HOOREBEKE, ou
trouve cité un Lambertus de WASTINA en 1138 ( St Bertin Pop 14) . Un Eustachus
de WASTINE participe à une croisade en 1202. Adonis de la WOESTINE en l'an
1159, Anselme de la WOESTINE, en l'an 1184, Huard de la WOESTINE en l'an 1204,
Philippe de la WOESTINE en l'an 1203, Gérard de la WOESTINE en l'an 1273 et
nombre d'autres signèrent avec les magistrats de Flandre plusieurs chartes en
qualité de chevaliers. Ce nom a été porté dans sa forme flamande : « van de
WOESTYNE » ou variantes, ou dans sa forme francisée : « de le WASTINES » ou variantes, par
d'illustres familles.
« La terre et Seigneurie de la
WOESTINE est une ancienne baronnie en Flandre et gist au quartier de Bruges» ALAIN
WATINE FERRANT
Philippe Watine &
Marie Michau
|
Hubert Watine 1587 &
Isabeau Destombes 1590
|
Antoine Watine 1623-ca 1700 &1647
Marie Françoise Chombart 1623-ca 1700
|
Antoine Watine 1623-ca
1700
|
Antoine Watine 1649-/1727
Epoux de Marie Jeanne Prus 1664
d’où les Watine avec et les Wattinne avec
Jean Antoine Wattinne 1689-1759
|
Pierre Antoine Watine 1691-1733
avec Marie Barbe Locufier 1686-1767
|
Philippe Dominique Watine,
Né le 7 août 1715, Roubaix, décédé le 14 juin 1805, Roubaix (89 ans), marié
le 8 novembre 1746 avec Marie Joseph
Deledicque, née le 7 septembre 1723, Marcq en Baroeul, décédée le 6 novembre
1767, Roubaix (44 ans).dont cinq fils ; Jean François et Charles Constant
furent à l’origine des deux branches :
Les ainés : les WATINE
Branche ainée des Watine:
Jean François Joseph Watine- Desplechin
WATINE Louis Alphonse François Joseph 1814-1883 X WATTINNE Elisa Charlotte
1817-1894
Louis WATINE est né à Wattrelos le 8 septembre 1814 et décédé à Roubaix le
18 Novembre 1883. Suivant les traces de son père Philippe WATINE qui s’était
installé fabricant, il fonda en 1842 un tissage de laine sous la dénomination
: « Maison Louis WATINE-WATTINNE ». Ce tissage était installé
derrière la grande maison d’habitation et de bureaux au 49, Grand rue à Roubaix
sui donnait sur la Place de la Liberté. Louis
WATINE occupa de nombreuses fonctions : -Adjoint au Maire de Roubaix, -Suppléant de la Justice de Paix du Canton de l’Ouest -Président
du Conseil des Prudhommes -Administrateur de la Caisse d’ Epargne de Roubaix
pendant 38 ans de 1846 à 1884.-Il fonda
avec d’autres personnes l’Hôpital Napoléon (qui devint Hospice Blanchemaille) . Après la création du
Collège de Roubaix le 13 Octobre 1845 pour les enfants de la Bourgeoisie
Industrielle et Marchande, une société civile transféra en 1858 aux parents la
propriété de l’Ecole ; parmi les souscripteurs on relève le nom de Louis
WATINE-WATTINNE.-Louis WATINE fut élevé au grade de Chevalier de la Légion d’
Honneur.
Il épousa à Tourcoing le 4 Avril 1832 Elisa
WATTINNE, fille de Louis Joseph Xavier WATTINNE et d’Augustine Angélique
DERVAUX. Les WATTINNE étaient négociants en laine à Tourcoing. Elisa était la sœur de Louis Joseph WATTINNE
BOSSUT, fondateur de la firme WATTINNE BOSSUT et Maire de Roubaix. Elisa
WATTINNE était une lointaine cousine de son mari Louis WATINE.
Louis WATINE et Elisa WATTINNE eurent 5 enfants de 1843 à 1852.
puis
son arrière petit fils Louis Watine-Lorthiois,
né le 7 juillet 1848 – Roubaix ;
décédé
le 15 octobre 1919- Roubaix , 71 ans époux de Gabrielle
Lorthiois 1855-1941
WATINE Louis Alphonse 1848-1919 X LORTHIOIS
Gabrielle 1855-1941
WATINE Louis Alphonse 1848-1919 X
LORTHIOIS Gabrielle Louis Alphonse
Julien Henri Joseph WATINE est né à Roubaix le 7 Juillet 1848 et y est
décédé le 15 Octobre 1919.
Après ses études au Collège de Roubaix, il remplit ses obligations
militaires en 1870 dans la Garde Nationale Mobile comme Sergent Major du 8ème
bataillon, 3ème Compagnie. Puis, il devient fabricant de tissus dans
le Tissage fondé par son père au 49
Grand rue à Roubaix. Sous sa direction, ce tissage emporta de nombreuses
médailles dans différentes expositions. Il habita 74, rue du Collège, puis
construisit une grande maison au 22 rue Pauvrée dont le jardin donnait à
l’arrière sur le tissage. C’est devant le perron de cette maison que fut prise
la photo de famille le 25 mars 1935.
Louis WATINE
fut membre du Conseil Paroissial de l’église Saint Martin, Président de la
Caisse d’ Epargne de Roubaix et surtout Président de la Fédération des Familles
Nombreuses du Nord pour laquelle il s’investit considérablement.
Louis WATINE LORTHIOIS fait partie des signataires de l’Acte du 15
Avril 1882 constituant une Société Civile des Ecoles dites Sté Civile du
Bienheureux JB de la Salle constituée pour favoriser l’Enseignement Catholique.
Louis WATINE se marie le 27 juin 1874 avec
Thérèse Anna dite Gabrielle LORTHIOIS, fille de Floris LORTHIOIS et de Marie van DOOREN . négociant et
filateur; Floris était propriétaire de nombreux biens fonciers situés à
Tourcoing et à Roncq. Ils eurent 7 enfants nés de 1875 à 1890.
JUBILE DES 80 ANS DE GABRIELLE WATINE LORTHIOIS
25 MARS 1935
Sous branche 1 : Louis Watine-Duthoit,
1875-1935, fabricant de tissus, marié avec Madeleine Caroline Duthoit, née le 15 juin 1878, Roubaix, décédée le 22 septembre 1964, Roubaix (86 ans) (dont 9 enfants).
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Marie-Antoinette Watine, née en 1910,
Roubaix, décédée en 1997, Valenciennes, inhumée cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (87 ans), mariée avec Gérard Doutriaux, né en 1901, Valenciennes,
décédé en 1977, inhumé cimetière Saint-Roch, Valenciennes (76 ans), industriel, président de société,
Muriel Watine, née à Roubaix mariée en 1967, Roubaix, avec François Leclercq, né le 4 décembre 1942, Tourcoing,
président de Leroy-Merlin,
Marion Watine, mariée avec Henri Winckler, lieutenant-colonel
(2001)
Nicolas
Watine, président de Winco SAS,
marié avec Véronique
Lesage, docteure en pharmacie, à Boulogne-sur-Mer
Jean
Watine, prêtre S.J. missionnaire.
Louis WATINE-DUTHOIT est né à Roubaix le 2 Juillet 1875 et décédé au
Bourget le 27 Juin 1935. Il était le fils de Louis WATINE LORTHIOIS.
Il était fabricant de tissus 37, rue du Grand Chemin à Roubaix. Il avait
épousé à Roubaix le 28 Septembre 1898 Marie Caroline dite Madeleine DUTHOIT, fille d’ Auguste
DUTHOIT , brasseur et de Marie Caroline DROULERS ;
Président du Comité Roubaisien de la Croix Rouge .
Administrateur de la Banque Populaire pour défendre les intérêts des
démobilisés et des veuves de Guerre.
Président de l’œuvre des jardins pour tous.
Famille René LEFEBVRE 1879-1944 X WATINE Gabrielle 1880-1938
Gabrielle WATINE est née à Roubaix le 4 Juillet 1880 et y décédée le 12
Juillet 1938, fille de Louis WATINE-LORTHIOIS. Elle a épousé à Roubaix le 15
Avril 1902, René LEFEBVRE né à Tourcoing
le 23 Février 1879 décédé à Sonnenburg ( D) le 4 Mars 1944. Il était industriel
filateur et fabricant et fut résistant
et déporté en Allemagne où il décéda.
Vice Présidente du Dispensaire de Roubaix.
René LEFEBVRE et Gabrielle WATINE eurent 8 enfants dont les 5 ainés furent
religieux. Parmi eux, figure Monseigneur
Marcel LEFEBVRE né à Tourcoing le 29 Novembre 1905 et décédé à Martigny ( CH)
le 25 mars 1991. Monseigneur LEFEBVRE fut entre autre Archevêque de Dakar,
Evêque de Tulle et Supérieur des Pères du Saint Esprit. Il fonda la Communauté
traditionnaliste d’Ecône et s’opposa à
ce titre au Concile de Jean XXIII.
Sous branche 2 : Léon Alphonse Watine-Dazin,
né le 19 octobre 1878, Roubaix, décédé le 28 décembre 1955, Roubaix (77
ans), marié le 20 octobre 1900, Roubaix, avec Anna Dazin,
née le 9 juillet 1880, Roubaix, décédée.
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
WATINE Félix
1886-1965 X MULLIEZ Blanche
Félix Marie Joseph WATINE est né à Roubaix le 7 Mai 1886 et y décédé le 15
Février 1965. Il est le fils de Louis WATINE et de Thérèse Anna dite Gabrielle
LORTHIOIS.
Après des études d’ ingénieur textile, il fit des stages en Angleterre chez
des constructeurs de machines textiles puis apprit son métier de filateur dans l’affaire de ses beaux parents :
MULLIEZ Frères à Roubaix.
Aidé de son père, Louis WATINE LORTHIOIS, il fonda en 1909 une filature de coton : Les Filatures du
SARTEL à Wattrelos. Il s’associa un peu
plus tard avec son plus jeune frère Eugène qui devait quitter par la suite
l’entreprise.
Avec les dommages de la première guerre mondiale, Félix WATINE érigea des
bâtiments modernes sur deux étages. Cette
filature fabriqua d’abord des gros
numéros destinés au Tissage et à la Bonneterie puis, sous l’impulsion de Félix
WATINE TIBERGHIEN, développera des fins
numéros câblés et retors destinés aux
fils à coudre.
Au décès de Félix WATINE MULLIEZ, le SARTEL employait jusqu’à 1200
personnes.
Félix WATINE continua la tradition familiale et fut pendant longtemps
Président de la Caisse d’ Epargne de Roubaix.
Il fut nommé Chevalier du Mérite.
En dehors de sa maison de Roubaix, il possédait plusieurs fermes en Normandie
ainsi que le Château de la MILLEVAUDIERE à Pont d’Ouilly (Calvados).
Il épousa le 5 Mai 1908 à Roubaix Blanche MULLIEZ , fille de Paul
MULLIEZ et de Blanche SCALABRE, tous deux d’une famille de filateurs de
coton. Ils eurent 7 enfants
Pont d' Ouilly
Calvados - Château de la Millevaudière
FILATURES DU SARTEL
Félix WATINE & Fils
Les Filatures du SARTEL , installées au 22, rue de la Tannerie à Wattrelos,
furent fondées en 1909 par Monsieur
Félix WATINE-MULLIEZ juste après son
mariage. C’était très simple au départ : 10 000 broches à filer le
coton, un patron, un contremaître, un concierge et 50 ouvriers ou ouvrières.
Le matériel se composait à cette époque d’une machine à vapeur ayant coûté
37 880 francs , deux générateurs, la préparation et 20 continus à
filer dont le prix était de 5518
francs. Le fil se vendait sur une base
de 2 francs le kilo, bobine 1/20. Après
un an, la production fut mise en double équipe, on monta un deuxième cylindre à
la machine à vapeur, en prévision de l’installation de métiers supplémentaires,
continus à filer, bobinoirs doubleurs, pour envisager déjà, la possibilité de
livrer des fils retors.
En 1913, le frère cadet de Félix, Eugène, entra dans l’affaire et la raison
sociale devint : « Félix et Eugène WATINE »-« COTONNIERE DU
SARTEL ». Tout marchait bien !
Hélas ! le 2 août 1914, ce bel élan était stoppé , la France entrait
en guerre, le territoire envahi, et le 26 août , la fabrication était arrêtée
pour plus de 4 ans. Les allemands
avaient emmené le matériel et transformé la Cotonnière en écurie pour leurs
chevaux.
L’Armistice de Novembre 1918 ayant ramené dans leur foyer les soldats
démobilisés, et après l’exhumation et la
remise en état des cuivres si soigneusement cachés, la cheminée se remit à
fumer, les câbles se retendirent et les métiers recommencèrent à tourner au
début de 1919. Les fournisseurs de coton brut étaient alors Etienne BERNARD,
Félix REQUILLART et d’autres…
Progressivement, malgré les crises économiques, Félix WATINE décida
audacieusement de construire une nouvelle usine après avoir racheté des
dommages de guerre. Cette seconde usine, baptisée « LE SARTEL
MODERNE », inaugurée en 1922 , triplait le nombre de broches jusque
là en activité et nécessita l’engagement d’un nombreux personnel supplémentaire
et l’élargissement de l’ équipe de Direction, avec notamment un Directeur
Commercial qui centralisait l’organisation des services de vente des deux
filatures. Le premier réseau de représentants était installé pour visiter la
France entière.
Nouvelle clientèle, nouveaux genres d ’articles ; il fallut
penser à sortir un peu des fabrications courantes, et pour satisfaire en
particulier les demandes de la bonneterie, eurent lieu en 1926 la construction
et le montage d’un atelier de gazage.
L’entrée de Félix WATINE-TIBERGHIEN puis de Guy WATINE-DUFOUR devait donner
un nouvel essor à la fabrication. La raison sociale devenait « Félix
WATINE & Fils »-« LES FILATURES DU SARTEL ».
Peu après, c’était l’installation du Peignage ; il y avait dorénavant
de quoi fabriquer les plus beaux fils et l’idée de travailler les fils à coudre
commençait à flotter dans l’air. C’était pourtant s’attaquer à des entreprises centenaires et
énormes comme DELEBARRE–MALLET,
DELESALLE-DESMEDT, WALLAERT Frères, ou
THIRIEZ et CARTIER BRESSON.
Cependant, une crise grave se déclencha en 1931, et, faute d’acheteurs, la
Cotonnière dut arrêter sa fabrication pendant près d’un an. Cette période
délicate put être surmontée grâce à l’aide notamment des négociants en coton.
En 1939 ,Félix WATINE-TIBERGHIEN mis
en route la Filterie, on installa un
nouveau Directeur technique et un Service d’ achats plus étoffé.
On réapprit alors l’histoire grecque et de ses guerriers :
« AJAX, ARIANE, DARIUS, JASON… »
qui allaient se lancer à la conquête de la confection française.
Mais, à nouveau, des bruits de guerre se répandaient, les ordres de
Mobilisation provoquaient de nombreux départs dans le Personnel. Par mesure de précaution, on envisagea des
positions de repli, et des expéditions massives de wagons de cotons bruts et
filés furent effectuées sur EU, ROANNE et St ETIENNE. Alors commença l’exode,
et, le 18 Mai 1940, la Direction décida le transfert à EU des différents
services et des archives. Chacun s’en allait le long des routes encombrées et
un tragique bombardement à Waincourt causa des victimes parmi les occupants
d’un camion du SARTEL . Les uns parvinrent à rentrer chez eux ; pour
les autres, avancés au-delà de la Loire, la route de retour était coupée et il se retrouvèrent au Puy en Velay, où
Félix WATINE-TIBERGHIEN avait pris l’initiative de monter une succursale de la
Filterie, afin d’approvisionner les clients de la Zone dite Libre. Il avait
emmené avec lui la comptabilité du SARTEL. Il s’adjoignit la collaboration d’un
Directeur commercial et la petite entreprise finit par employer une
cinquantaine de personnes.
En attendant, le Bureau de Paris assurait, dans la mesure des possibilités,
la liaison interzones. A Wattrelos, on était parvenu à récupérer un certain
nombre de wagons expédiés avant la débâcle et la fabrication avait repris au
ralenti, car les matières premières étaient réparties avec beaucoup de
parcimonie. Les prisonniers furent libérés progressivement et la fabrication
put atteindre un cours normal, la production s’écoulant facilement en raison
des grands besoins en articles textiles.
Félix WATINE-TIBERGHIEN dota la
Filterie d’un service commercial étoffé, basé sur des dépôts régionaux, des
Chefs d’ Agence et des Représentants
exclusifs.
En 1946, du renfort arrivait en la
personne de Pascal WATINE-MOTTE et, sous
son impulsion, débuta la modernisation du matériel de filature.
On innova au point de vue social et l’année 1948 vit la naissance de
« l’Amicale des Cadres et Agents de Maîtrise ». Cette amicale s’est
étendue en 1955 à tout le personnel Employés, Surveillants et Monitrices.
En 1950 fut créé le « Fil d’ Ecosse » : particulièrement
utilisé dans la chaussette et le collant.
Avec plus tard des fils mélangés, il assura au Sartel 18% de son chiffre d’affaires. C’est en 1960 que l’on installa à Lys les
Lannoy une filature nommée
SARTELLYS ,fabriquant
essentiellement des fils acryliques purs pour l’industrie de la Maille
et pour le Tissage (linge de table, ameublement, velours, passementerie). Cette
usine fut dirigée par Henri
WATINE-IBLED . L’usine était au
service du second département du Sartel réalisant environ 23% du chiffre d’affaires en 1980.
C’est dans ce département que le Sartel
introduisit le procédé tchèque de
filature à turbine « Open End » .
Il s’agissait de la première unité montée en Europe de l’Ouest. Le Sartel perfectionna le procédé et l’adapta
notamment au travail des fibres synthétiques.
C’est ici que les principaux investissements du SARTEL furent réalisés
dans les années 80. Dans ces années on renouvela également le gazage et on édifia un nouveau bâtiment d’emballage et de
stockage pour la filterie, fortement inspiré
des bâtiments de la VPC.
Au faîte de sa gloire , le SARTEL employait 1100 personnes et produisait
500 tonnes par mois de fils très élaborés. Son catalogue comptait 17000
références et se répartissant dans ses quatre départements d’activité dont le
principal restait le fil à coudre
vendu aux confectionneurs et aux
consommateurs.
Celui-ci assurait plus de 50% du
chiffre d’affaires dont 10% provenait du
rayon Mercerie qui connut un fort
développement après l’entrée au Sartel
en 1971 , d’ Alain WATINE-FERRANT.
Au milieu des années 80, la SARL fut
transformée en Société Anonyme dont le premier PDG fut Henri WATINE-IBLED .
Entre deux, le SARTEL avait été également pionnier dans l’adoption d’un
matériel informatique constamment renouvelé et qui occupait à son début
plusieurs pièces entières qui étaient climatisées. Tout le stock et les expéditions ainsi que
bien sûr les facturations et les statistiques étaient gérées informatiquement.
L’unité de SARTELLYS fut par la suite dirigée par Pascal Hervé
WATINE-DALLE qui devint plus tard PDG de l’entreprise.
Le SARTEL ne cessa d’investir dans des nouvelles techniques dans l’espoir
d’échapper à la concurrence des pays à
bas salaires. Malheureusement, même
si ses productions originales ne furent
pas directement concurrencées par la pays en voie de développement, ce sont les
clients du Sartel , à savoir les industries de la confection et de la maille
qui disparurent progressivement. Fier d’avoir pu pratiquement jusqu’à la
fin ne jamais recourir au chômage
partiel ou aux licenciements économiques, le Sartel dut, malgré tout, prendre
des mesures drastiques. C’est ainsi que le Département le plus profitable,
celui de la Filterie et de la Mercerie fut vendu à l’entreprise suédoise
MÖLNLYCKE puis intégré dans la Société britannique COATS . Cela ne suffit
pas puisque quelques années plus tard, l’entreprise dut
déposer son bilan tout en ayant pu payer intégralement les indemnités aux salariés et régler tous les fournisseurs. Ses productions furent reprises
par différents filateurs .
WATINE Félix 1909-1985 x TIBERGHIEN Suzy
Félix Louis Gérard WATINE est né à Roubaix
le 2 Aout 1909 et décédé à Croix le 26 Juillet 1985.
Après de brillantes études, il entra auprès
de son père en 1932 aux Filatures du SARTEL à Wattrelos dont il orienta la
production vers les fins numéros et les meilleurs cotons provenant d’ Egypte.
Au débit de la guerre de 1940, il créa au
Puy en Velay une activité de filterie
qui put alimenter les confectionneurs de la zone libre.
Félix WATINE devint par la suite Gérant et Associé principal du SARTEL ;
il dirigea la division filterie (fils
à coudre industriels et mercerie) dont il fit le second fournisseur français en
développant des marques et en créant un réseau commercial étoffé s’appuyant sur
des agences et dépôts régionaux en France, en Europe de l’ouest et en Afrique.
Patron chrétien et social, il fut un membre
actif de l’ A.C.I.
Sportif, passionné de football (il était un
des dirigeants du C.O.R.T à Roubaix), il pratiquait régulièrement le tennis.
Il épousa le 14 septembre 1933 Suzy
TIBERGHIEN, fille d’ Henry TIBERGHIEN et
de Suzanne MOTTE et descendante des
Charles TIBERGHIEN dont l’entreprise était la plus importante de Tourcoing. Ils
eurent ensemble 7 enfants . Après le
décès de sa femme, il épousa en secondes noces Brigitte GUILBERT , fille
d’ Edouard et de Germaine POLLET .
Félix WATINE
et Suzy TIBERGHIEN
FAMILLE Félix WATINE TIBERGHIEN Réunion à Flers lez Lille 1964
Il fait ses études au collège Notre Dame des Victoires à Roubaix. Puis il
poursuit une licence de sciences humaines aux facultés catholiques de Lille. Après
une année d’études en Allemagne, il suit les cours de l’Ecole d’Administratrion
des Affaires à Paris dont il obtient le diplôme.
Entré en 1969 aux filatures du Sartel à Wattrelos, on lui confit le rayon
naissant de la Mercerie. Il en fait une division à part entière avec sa
production et son propre réseau commercial en France et à l’étranger.Il hisse
sa gamme de produits au second rang du marché français derrière le groupe DMC. Le
chiffre d’affaires à la fin des années 1990 atteint 70.000.000 de francs.
Après la cession de la Filature de la filterie du Sartel à Moelnlycke, il
entre comme directeur commercial d’une société de rubannerie espagnole :
Facis, puis de la société Bohin et enfin des établissements Vrau à Lille. Il
collaborera également avec la société Distrifil, qu’un de ses anciens
collaborateurs avait fondée.
Passionné d’histoire et notamment d’histoire régionale, Alain Watine est un
fervent défenseur de sa région, la Flandre et milite pour une large autonomie
des régions à l’intérieur de l’Europe à la manière allemande ou espagnole.
Pratiquant la généalogie bien avant qu’elle ne fut à la mode, il est
l'auteur des importantes généalogies Watine-Wattinne, Tiberghien, Mulliez,
Ferrant, Dewavrin et Wibaux; il a étudié les archives relatives aux Prouvost,
notamment du XV° siècle.
Il a quatre enfants.
Dominica Watine, fille de Guy WATINE et de Claire DUFOUR, mariée en 1959,
Roubaix, avec Bernard Béhaghel, né à Paris, ingénieur (École Centrale de Paris
- 1954).
Sa sœur Marie Claire Watine a épousé Patrick Lesaffre, administrateur du premier producteur mondial de levure, « a dirigé jusqu'en 2006 l'activité malt du groupe multinational. Il dirige actuellement Fermentis, une filiale spécialisée dans les levures spécifiques pour le vin, ou encore la production d'éthanol, et de biocarburants nouvelle génération. Il est le frère de Maurice Lesaffre et cousin de Lucien. Il est consul honoraire du Japon dans la région Nord. La Voix du Nord.
Maurice Lesaffre, « Pragmatique et opiniâtre, Maurice Lesaffre a su
développer le joyau industriel familial. Leader mondial de la levure, le groupe
compte une cinquantaine de sites industriels, emploie 6 500 personnes, pour un
chiffre d'affaires proche de 1,5 milliard d'euros, et poursuit, depuis vingt
ans, une stratégie forte d'internationalisation. » http://lexpansion.lexpress.fr. Il est le cousin de Lucien Lesaffre.
Patrick Lesaffre, Lucien Lesaffre,
WATINE Pascal Paul 1924-2010 X MOTTE Marie Elisabeth 1925
Pascal WATINE est né à Roubaix le 29 Mai 1924 et y décédé le 13 Octobre 2010, fils de Félix
WATINE, industriel filateur de coton et
de Blanche MULLIEZ .
Pascal s’engage volontairement en 1945 aux côté d’amis pour participer à la
Libération.
Il rentre aux Filatures du SARTEL comme associé en 1946. Il y prend en
charge les divisions fils Tissage et fils Bonneterie. Il s’occupe également du
renouvellement du matériel de Filature.
Visionnaire, il a ce génie de sentir avant les autres les évolutions ou
révolutions technologiques ainsi que les grands changements de comportement des
consommateurs, faisant à sa manière du marketing avant l’heure.
Il est à l’origine notamment du fameux « Fil d’ Ecosse », connu
au SARTEL sous la marque : » SARTEL SCOTT ». Il crée
l’établissement de Lys les Lannoy dénommé : « SATELLYS »
consacré à l’acrylique et favorise
l’introduction au SARTEL de la filature révolutionnaire « OPEN END ».
Il occupe de nombreuses fonctions au sein des organisations
professionnelles. Il fut longtemps Vice
Président du Syndicat Patronal Textile, membre de la Chambre de Commerce,
Président des Magasins Généraux de
Roubaix et Président de l’Institut Textile de France.
Il a été décoré de l’Ordre National du Mérite des mains du Ministre de
l’Industrie.
Homme profondément généreux, il a toujours été attentif à chacun de ses
collaborateurs. Très croyant, il a longtemps milité avec son épouse au sein de
l’Action Catholique, avant de mettre son énergie au service de plusieurs
Associations, comme celle assurant la gestion du Collège Notre Dame des
Victoires.
Il épousa à Tourcoing en 1946, Marie Elisabeth MOTTE dite Zabinette, née à
Tourcoing le 16 Juin 1925, fille d’ Emmanuel MOTTE, industriel filateur de
coton et de Marie Elisabeth TIBERGHIEN.
Pascal et Zabinette eurent 7 enfants de 1947 à 1962. Ils habitèrent longtemps une maison qu’ils
avaient fait construire rue Edouard Vaillant
puis héritèrent de la maison de la rue Paul Lafargue. Après avoir passé
de nombreuses vacances dans le Château Familial de la Millevaudière, ils
finirent par acheter une fermette à Saint Germain de Montgommery dans le
cimetière duquel Pascal repose désormais.
FAMILLE Pascal WATINE- MOTTE avec le Père JEAN WATINE S.J.
Sous branche 4: Eugène Bernard Watine-Claeyssens
Quelques personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Eugène WATINE est né à Roubaix le 6
Mai 1890 et y décédé le 9 Décembre 1958. Il a épousé le 6 Mai 1913 Ghislaine
CLAEYSSENS née à Wambrechies le 11 janvier 1893 et décédée en 1961. Elle était
la fille de Pierre CLAEYSSENS , distilleur à Wambrechies et de Magdeleine du
MANOIR. Ils eurent 5 enfants de 1914 à 1923.
Cécile Watine, née le 31 août 1918, Deauville (14, Calvados), décédée le 24 octobre 2009, Rouen (76, Seine-Maritime) ? (91 ans), mariée le 10 août 1939, Duclair (76, Seine-Maritime), avec Emmanuel de Colombel.
Marc Watine,
marié avec Dominique Arnault, née en 1951,
décédée le 1er mars 2006 (55 ans),
présidente de la joaillerie Fred
« Dominique Watine-Arnault, espère retirer de 15 à 20 millions de
francs. Un commissaire en train de se faire un prénom. Dominique est la soeur
de Bernard Arnault. La chute de la maison Chaumet. L'ascension de la maison
Arnault. Lui a réussi à mettre la main sur LVMH, n° 1 mondial du luxe. Elle
veut relancer à Paris les ventes de prestige, confisquées par Londres et
Genève. Sa première salve fut brillante. Dès 1991, elle accrocha à son palmarès
deux records mondiaux sur des vases de Lalique. Cet automne, en «décrochant» la
vente Chaumet, elle cloue au poteau ses confrères les plus huppés et s'installe
au sommet. Dans certaines familles, naguère, on apprenait le baisemain. Chez
les Arnault, ce devait être la tactique du Blitzkrieg.
Parmi ses munitions, Dominique Watine-Arnault proposera une star: une «bague exceptionnelle ornée d'un diamant jonquille». On ne fait pas plus délicat comme petit cadeau: 18,97 carats pour la somme modeste de 700 000 F à 1 million de francs. A moins que vous n'optiez pour 32,66 carats de saphir, estimés de 650 000 à 850 000 F. Les fauchés trouveront aussi des bagues à 50 000 F ou des coupes en malachite, or et pierreries (30 000 F). Donné, pour des objets signés Chaumet! Non seulement vous ferez plaisir à Madame, mais vous arriverez sur un marché en pleine forme, en croissance régulière. «A tel point que, aujourd'hui, les gestionnaires de patrimoine conseillent l'achat de bijoux», souligne François Curiel, vice-président de Christie's Europe. Même si, souligne-t-il, la revente est difficile. En 1993, Sotheby's comme Christie's ont accru leurs ventes de pierres et de bijoux de 40%. ».
Branche cadette des Watine:
Charles Constant Joseph Watine-Ferfaille,
1758, 1844, marié avec Julie Euphrosine Ferfaille, 1760, 1837 ,
avec la descendance de son fils Julien Joseph Watine, né le 26 mars 1806,
Roubaix, 59, décédé le 22 août 1877, Roubaix, 59 (71 ans), marié le 1er
septembre 1839, Roubaix, avec Marie Flore Watine.
Sous branche 1: Edouard Watine-Prouvost,
né le 17 juillet 1840, Roubaix,décédé le 17 mars 1915, Roubaix (74 ans),
marié le 19 juin 1866, Roubaix, avec Caroline Prouvost, née le 22 juin
1843, Roubaix,décédée le 25 mars 1915, Roubaix
(71 ans), fille d’ Henri Prouvost-Florin
1810-1857, branche ainée.
Quelques illustrations et alliances:
Ursule Caroline Watine, née le 26 juin 1869,
Roubaix,décédée le 8 mai 1942, Limoges (87, Haute-Vienne) (72 ans).
mariée le 30 mai 1893, Roubaix,avec Adolphe
Emile Barrois, né le 21 février 1865, Lille, décédé le 7 juin 1940, Le Crotoy
(Somme) (75 ans), filateur de coton.
Agnès Delerue, née le 1er novembre 1925, Roubaix,
Nord, mariée le 19 avril 1949, Roubaix,
Nord, avec Gérard, prince romain, de Le Salle et de Dentelin
Gérard Théry, né le 7 novembre 1922, Lille, décédé le 20 janvier 2009, Marcq en
Baroeul , inhumé le 24 janvier 2009, Santes (86 ans), président de Chambre honoraire à la
cour d'appel de Paris, marié en1948, Lille, avec Thérèse Dumont,
Amélie Théry, mariée en 1994, Espierres (Belgique), avec Guillaume de Trogoff du Boisguezennec.
Francis Malotaux, officier de marine,
marié avec Marie-Odile Lévêque,
Sous branche 2: Paul Watine-Taffin,
né le 12 avril 1845, décédé en 1930 (85 ans). marié avec Marie Henriette Taffin, née en 1847, Estaires, décédée en 1903 (56 ans).
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Caroline Lefort, née le 27 août 1965, Lille, mariée avec Thierry Duquenoÿ, né le 12 juin 1962, Issy-les-Moulineaux,
colonel d’aviation, 2007 (École de l'Air promotion 1982 "général
d'Harcourt")
Audrey Dalle, mariée en 2003, église Saint Martin,
Bousbecque, 59, avec Jean Marzloff
Sophie Duquenne, née à Oran, mariée en 1978, Toulon, 83, avec Aymar de Ganay.
Maison
originaire du Nivernais, fixée en Bourgogne dès le XVe siècle. Une de ses
branches s'établit en Beauvoisis.
Jean de
Ganay est : descendant de Guichard de Ganay, Juge du Charolois, Conſeiller du
Duc en 1423, fils de Guillaume de Ganay, Seigneur de la Tour de Savigny. Il ne
laiſſa point d'enfans de Jeanne de Boislêve.
Son
grand-père, Guichard de Ganay, est seigneur de Savigny en Charolais. Guichard
de Ganay, auditeur des causes d'appeaux, conseiller en la chambre du conseil du
duc de Bourgogne, en 1422, est chef de la branche aînée, dont sont sorties
trois autres branches. Il est également juge du pays et comté de Charolais, chevalier
d'honneur des ducs de Bourgogne.
Son
père, Guillaume de Ganay, est seigneur de la Tour de Savigny et conseiller du
duc de Bourgogne (jusqu'en 1480). Il vient comme avocat au Parlement de Paris3,
en 1461. Louis XI de France le fait avocat du roi, c'est avocat-général au
Parlement de Paris. Il meurt en 1483, comme son roi.
Son
frère, Germain de Ganay, conseiller clerc au parlement de Paris en 1485,
devient doyen du chapitre de la cathédrale de Beauvais, évêque désigné de
Cahors en 1509, puis d’Orléans en 1512. Protecteur de Jacques Lefèvre
d'Étaples, qui lui dédie un traité de magie naturelle, il correspond avec
Marsile Ficin et avec Trithème qui lui adresse sa traduction du De
resurrectione d’Athanagore. Il meurt le 8 mars 1520.
Sa
tante, Marie de Ganay, mariée à Étienne de Montholon, est la grand-mère de
François de Montholon, garde des sceaux et Premier Président du Parlement de
Paris.
Blason
de la famille : D'or à l'aigle désarmé de sable.
Jean de
Ganay n'a pas eu d'enfants de sa femme Jeanne Boilesve, dame de Chauvry et de
La Basse-Forêt de Montmorency, fille de Mesmin Boilesve, Général des finances
et de Marguerite de Louviers.
Les
descendants de la famille de ce chancelier de France rempliront d'importantes
charges dans la magistrature, ou, se distingueront dans la carrière des armes.
Hubert Watine, marié avec Catherine Fouache d'Halloy d'Hocquincourt, fille de Christian Fouache
d'Halloy et Christiane de Tournemire.
Arnault Decroix,
marié en 1990, Rouen, 76, avec Marie-Laurence de Tarade de Corbeilles,
D'azur à deux fasces d'argent maçonnées de sable de trois tires, Supports deux
lions ; Devise : La valeur l'a conquis, l'honneur le garde.
Marie Decroix, née le 7 avril 1912, Armentières, mariée
avec André Bigo, né le 15 février 1908, Marcq en
Baroeul , décédé le 14 février 2002 (93 ans),
notaire honoraire
Christine Bigo, mariée avec Philippe du Couëdic de Kergoaler,
Charles-Henry Watine, marié en 2008, Saizy (71, Saône-et-Loire), Saint
Denis, avec Agnès du Hamel de Breuil.
Sous branche 3: Joseph Louis Watine-Delaoutre,
Né le 13 mars 1852, Roubaix, 59, marié le 26 mai 1874, Roubaix, avec Emilie
Marie Delaoutre, née le 13 août 1849, Roubaix.
Quelques illustrations et alliances:
Clémence Connolly, née en 1987, mariée
avec Loïc de La Bourdonnaye,
La famille de La Bourdonnaye est une très ancienne famille noble
originaire de Bretagne.
Les origines
Les plus anciennes mentions de la famille de La Bourdonnaye
remontent au milieu du XIIe siècle1.
Le premier ancêtre connu serait Bertrand Ier de La Bourdonnaye
qui était chevalier et Seigneur de La Bourdonnaye. Cette Bourdonnaye étant
située sur la commune de Trégomar près de Lamballe.
Il aurait eu un fils Bertrand II de La Bourdonnaye, chevalier et
seigneur de La Bourdonnaye qui aurait eu trois fils :
L’aîné, Geoffroy Ier de La Bourdonnaye, chevalier et seigneur de
La Bourdonnaye Père de Guillaume de La Bourdonnaye.
Olivier de La Bourdonnaye, croisé en 1248 lors de la septième
Croisade avec Saint Louis.
Bertrand III de la Bourdonnaye qui aurait eu deux enfants Jeanne
de La Bourdonnaye et Bénévente de La Bourdonnaye. Ce dernier serait l’ancêtre
des de La Bourdonnaye qui suivent.
Les premiers ancêtres attestés
Après Bénévente de La Bourdonnaye passe deux ou trois
générations que nous ne connaissons pas pour aboutir au premier ancêtre commun
à toutes les branches de La Bourdonnaye.
Ce plus lointain ancêtre et la généalogie de la famille de La
Bourdonnaye ayant été attesté lors de la grande réformation de 1666. Ce premier
ancêtre est Guillaume II de La Bourdonnaye, seigneur de la Bourdonnaye en
Gévézé.
Il aura un fils, Robin de La Bourdonnaye, Seigneur de la
Bourdonnaye en Gévézé et du Vau-Marquer en Guer qui épouse Jeanne de La
Chapelle Dame du Coin de l’Or en Saint Abraham.
Les terres de la famille sont alors partagées entre leurs deux
fils :
Eon de La Bourdonnaye (1388-1446), seigneur de La Bourdonnaye en
Gévézé, il achète dans cette même paroisse les terres de la Thébaudaie, il
épouse vers 1445 Jeanne du Breil dont il a un fils Eon de La Bourdonnaye qui
meurt à 5 ans en 1450, transmettant ses possessions à son cousin germain.
Bertrand de La Bourdonnaye (1395-1469), seigneur du Vau-Marquer
en Guer et du Coin de l’Or en Saint Abraham, il achète les terres et le manoir
de Coëtion en Ruffiac en 1444. Il épouse vers 1419 Amice de Bois Guehenneuc
dont il aura deux fils : Jean de La Bourdonnaye, auteur de la branche aînée, et
Olivier de La Bourdonnaye, auteur de la branche de Coëtion.
La branche aînée
Jean
I de La Bourdonnaye, né vers 1420, possède en 1447 les
Demaines en Gévézé, avant d'hériter de son
cousin germain Eon de la Bourdonnaye
(mort sans postérité) des terres ancestrales de La
Bourdonnaye, ainsi que les
Terres de la Thébaudaie en Gévézé. Au
décès de son Père, il hérite des Terres
du Vau-Marquer ainsi que celles du Coin de l'Or.
En 1480, il apparaît dans la liste des feudataires des évêchés
de Dol et Saint-Malo, porteur d'une brigandine, il comparaît en archer et
déclare un revenu de 160 livres.
Il épouse le 6 juillet 1444 Jeanne de Bezit (fille du seigneur
du Bezit en Malansac) dont il aura deux enfants : Jean qui suit et Olivier de
La Bourdonnaye qui sera qualifié de Juveigneur, lors de la montre de Saint
Abraham en date du 11 janvier 1479.
Jean II de La Bourdonnaye, né vers 1445, il est Seigneur de la
Thébaudaie et de la Bourdonnaye en Gévézé, Seigneur de Vau-Marquer en Guer et
Sieur du Coin de l'Or en Saint Abraham.
Il épouse vers 1470 Marie Pibourt, héritière du Couedic en
Tréal.
La branche aînée continuera à perdurer à Gévezé jusqu'à la fin
du XVIIe siècle où elle semble s'éteindre. Cette branche, qui aura conservé
longtemps une grande partie des terres ancestrales de la Famille, n'aura pas
connu l'ascension que sa branche cadette de Coëtion accomplira jusqu'aux plus
hautes fonctions de Bretagne, puis de France.
La branche de Coëtion
Olivier de La Bourdonnaye est l'auteur de toutes les branches
qui s'illustreront dans l'histoire de France.
Ainsi des branches de Blossac, de Boisry, de Montluc, de
Rengervè, de La Salle, de Liré, de Coetcandec.
Notes et références
↑ Généalogie la Bourdonnaye, des origines à 1945, par M. le comte Alphonse de la Bourdonnaye, Paris.
Descendants de Philippe Dominique Watine
Jusqu'à la 4e
génération. Base Roglo
Philippe
Dominique Watine, né le 7 août 1715,
Roubaix, décédé le 14 juin 1805,
Roubaix (à l'âge de 89 ans).
Marié le 8 novembre 1746
avec Marie Joseph
Deledicque, née le 7 septembre 1723,
Marcq en Baroeul, décédée le 6 novembre 1767,
Roubaix (à l'âge de 44 ans), dont
Pierre François Wattinne-Dazin, architecte, fabricant, 1783 Tourcoing , 1854 – Tourcoing
WATTINNE Louis joseph Xavier 1785-1840 X DERVAUX Augustine Angélique 1787-1825Louis Joseph Xavier WATTINNE est né à Tourcoing le 2 Mars 1785 et y décédé
le 23 Septembre 1840. Il est le fils de
Pierre François Joseph WATTINNE 1749-1812 et d’Euphroisine DEWAVRIN 1759-1805.
Louis Joseph WATTINNE était marchand
et négociant en Laines. Il fonda son
établissement en 1810.
Il fut adjoint au Maire de Tourcoing en 1815, Membre de la Commission
Administrative des Hospices et Bureaux de Bienfaisance entre 1823 et 1826 et suppléant de la Justice
de Paix du Canton Sud de Tourcoing.
Il habita rue de Gand section 3ème. Sa fortune s’éleva à
600 000 francs en 1810.
Il épousa à Tourcoing le 1er février 1808 Augustine Angélique
DERVAUX née à Tourcoing le 12 Novembre 1787
y décédée le 16 Novembre 1825. Fille de Philippe Anselme, négociant,
marchand et banquier et d’Augustine Angélique LOUAGE.
Il eurent 12 enfants de 1809 à 1825.
Le portrait ci-dessus est exposé dans la galerie des Maires de
Tourcoing et y est attribué à Louis Joseph WATTINNE 1795-1866 qui fut Maire de Tourcoing en 1852
et 1853 et est à l’origine notamment de l’agrandissement de l’hôtel de
Ville, de l’Hôtel Dieu et du pavage des rue de Tourcoing. Mais Louis Joseph
WATTINNE était célibataire alors que je possède la photo du portrait de sa
femme, raison pour laquelle j’attribue ces portraits à Louis Joseph Xavier WATTINNE
et à Augustine Angélique DERVAUX , ce qui correspond à la tradition
familiale. » Alain Watine-Ferrant
WATTINNE Louis Joseph 1810-1867 XBOSSUT Pauline Catherine 1818-1902
Louis Joseph WATTINNE est né à Tourcoing le 7 Avril 1810 et décédé à Paris
le 26 Décembre 1867.
Il est le fondateur de la Société de Négoce de
Laines : « WATTINNE-BOSSUT et fils », installée 22à 24 et 30 à 32, rue du Château à Roubaix.
C’est lui qui racheta en 1859 à Monsieur
GRIVEL la Filature d’ Auchy les Hesdin (rebâtie après un incendie en 1834) et
qui développa fortement celle-ci .
Il aida Alfred MOTTE BOSSUT à embrasser la carrière industrielle et devint
son associé avec son beau frère Louis MOTTE qui avait épousé
Adèle BOSSUT .
Le 26 janvier 1843, était constituée
en sous seing privé, une association
pour l’exploitation d’une filature de coton entre MM. CAVROIS-
GRIMONPREZ, WATTINNE-BOSSUT et MOTTE –BOSSUT sous la raison sociale
« MOTTE-BOSSUT et Cie ». La mise totale de la société était de
600 000 Francs-Or, somme considérable pour l’époque fournie par tiers par chacun des associés.
Louis WATTINNE-BOSSUT fut délégué par ses collègues et par 100
manufacturiers de Roubaix Tourcoing pour se rendre à Paris et présenter les
observations de l’Industrie de ces deux villes au sujet du Traité projeté entre
l’ Angleterre et la France. Il devint en 1865 vice Président de la Chambre
Consultative des Arts et Manufactures de Roubaix et le resta jusqu’à sa mort en
1867.
Il épousa à Roubaix le 23 Avril 1837 Pauline Catherine Hyacinthe BOSSUT née
à Roubaix le 13 Mai 1818 et y décédée le 17 Février 1902. Elle était la fille
de Jean Baptiste BOSSUT , fabricant de tissus et Maire de Roubaix et de Pauline
Monique GRIMONPREZ . Ils eurent 7 enfants de 1838 à 1852.
Les WATTINNE BOSSUT habitaient 20 rue du Château à Roubaix et leur
« Campagne » se situait 10,
rue du Tilleul à Roubaix.
Son portrait peint par….. est
demeuré longtemps au Château Blanc à Auchy les Hesdin et fut racheté en 2008
par un de ses arrière petits neveux : Alain WATINE-FERRANT
WATTINNE
Pauline Adèle Victorine1843-1916 X
MASUREL Jules Paul Joseph
1841-1925
Elle épousa à Roubaix le 23 Avril 1862
et par contrat chez Maître LANVIN le 13 Avril 1862, Jules Paul Joseph
MASUREL né à Tourcoing le 12 Avril 1841, négociant en
laines à Roubaix et décédé à Mouvaux le 19 Avril 1925.
Jules travaillait avec ses
frères dans la Maison « MASUREL
Fils », négoce de laines à Tourcoing. Celle-ci était déjà florissante du
temps de son fondateur François MASUREL
DERVAUX mais ne cessa de s’agrandir entre les mains de ses fils.
En 1878, elle établit des succursales à Buenos Ayres et Monte Video , des comptoirs à Londres et à
La Plata et envoya des acheteurs à Melbourne et à Sidney. Elle devint l’une des plus importantes du
pays.
Les époux MASUREL WATTINNE demeuraient à Mouvaux dans une maison de campagne dont le jardin était très remarquable par de grands vallonnements.
Photos Ferdinand Cortyl
Ils eurent 5 enfants nés de 1863 à 1880. Pauline s’éteint à Mouvaux le 14
Décembre 1916.
WATTINNE
Gustave Louis René 1863- X de SURMONT
Gabrielle Marie Sophie 1865-
Gustave WATTINNE est né à Roubaix le 7 Avril 1863, fils de Gustave Louis
Paul, négociant et de Marie Laure DUFOUR .
Il était associé dans la firme « WATTINNE
BOSSUT et Fils » dont l’objet
était le négoce en général ,
l’importation et l’exportation de laines et autres matières textiles brutes et
manufacturées, tissus et articles confectionnés ainsi que la vente au
détail de ces même articles.
Il fut adjoint au Maire de Roubaix et
Juge au Tribunal de Commerce .
Il créa à Blingel un haras pour l’élevage des chevaus de course et des pur-sang anglais .
Gustave WATTINNE épousa à Tourcoing le 5 Aout 1885 Gabrielle Marie Sophie
de SURMONT , née à Tourcoing le 16 Aout 1865, fille de Paul Louis industriel et
de Marie Claire Sophie JOIRE. Ils
eurent 7 enfants de 1886 à 1911.
Les Gustave WATTINNE habitaient 23,
rue du Château puis en 1886, 57 rue de
Lille à Roubaix et et passaient leurs vacances
dans leur maison d’ Auchy les Hesdin
nommée la Smallah
André Wattinne, X 1927 (1907-1983), époux de Monique
Dureuil-Allienne
Sous branche cadette 1 : Georges Wattinne-Desurmont
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
WATTINNE
Georges Louis Paul 1869- X de SURMONT
Marie Laurente Pauline 1870-
Georges Louis Paul WATTINNE est né à Roubaix le 1er Octobre
1869.
Il était négociant en laines et associé de la firme « WATTINNE BOSSUT
et Fils
Il habitait 20, rue du Château à
Roubaix et 34, avenue Montaigne à Paris VIIIème. Il occupait également le «
Vieux Château » ou « Château Blanc » à Auchy les Hesdin. Le Château Blanc jouxte
la Filature de coton rachetée en 1859
par Louis WATTINNE BOSSUT . Il fut habité par la famille
AUCHY LES HESDIN - Le Château Blanc - en
2008
Georges WATTINNE avait également une villa
au Touquet « l’Ouragan » au 85, Boulevard de la Mer.
Georges WATTINNE avait épousé à Tourcoing le 27 janvier 1891 Marie Laurent Pauline de SURMONT née à Tourcoing le 12 aôut 1870 , fille de Jules louis de SURMONT , industriel filateur et de Clémence Estelle du MANOIR
Quelques
illustrations et alliances:
Gabrielle Marie Wattinne,
née le 3 juin 1886, Roubaix, décédée le 28 octobre 1963, Tourcoing (77 ans),
mariée le 13 mai 1908, Roubaix,avec Théodore Wibaux, né le 2 septembre 1883, Roubaix,tué le 3 janvier 1931,
lors
d'une avalanche au col du Chanaillet (05) (47 ans), industriel textile (La
Blanche Porte).
WATTINNE Gabrielle Marie 1886-1963 X WIBAUX Théodore Willebaud 1883-1931
Gabrielle est née à Roubaix le 3 Juin 1886 et décédée à Tourcoing
le 28 Octobre 1963. Fille de Gustave Louis René et de Gabrielle Marie Sophie de
SURMONT. Elle passe sa jeunesse à Auchy les Hesdin à « la Smalah »,
vaste et confortable maison où les Gustave WATTINNE de SURMONT viennent en
vacances avec leurs enfants. Débordante
de vitalité, à la fois sérieuse et enjouée, elle admire le jeune homme
enthousiaste excellent danseur, au
regard clair et au sourire éclatant qui a été embauché comme directeur de la
Filature de coton d’ Auchy. Ils se marient à Roubaix le 12/05/1908. Ils
habitent d’abord dans le petit
appartement de fonction de celui-ci, puis, le ménage vient habiter 55, rue de
l’Industrie à Roubaix où naitront leurs trois premiers enfants.
Après s’être éloignée de la région au début de la guerre, Gabrielle s’installe provisoirement à Paris lorsque le
Front se stabilise. Elle envoie régulièrement ses enfants en vacances chez leurs grands parents à Auchy qui sont
toujours heureux de les recevoir. Ceux-ci
louent alors à un voisin le
Château de Rollancourt où tous les ménages se rejoignent et où, en tant
qu’aînée elle est maîtresse de maison.
Après la guerre, la famille WIBAUX WATTINNE déménage au 137, Boulevard de
Paris à Roubaix dans une grande maison et les enfants sont scolarisés au
Collège de Roubaix puis à Marcq, et à
Ségur pour Marthe.
Gabrielle
rejoint souvent son mari à Auchy où la direction de la filature le retient
toute la semaine. Elle s’intéresse à la
vie du village et aux nombreuses familles qui travaillent à l’Usine. La
filature a construit de nombreux logements pour ses ouvriers et un Hospice pour
les retraités. Gabrielle fonde même une
école ménagère pour les jeunes filles. La « Smalah » étant revenue à
ses frères et Théo sentant que sa gestion
n’est pas appréciée, les WIBAUX quittent définitivement Auchy. Il
s’associera avec son oncle Joseph
LEGRAND dans une filature et tissage de coton spécialisés dans le linge de
maison nommés « La Blanche Porte ». Cette société s’est lancée en
1920 dans la vente par correspondance des draps de lit puis de linge de table.
Théo WIBAUX en devient le président en 1925.Il réorganise le tissage et
développe fortement la V.P.C. et attend ses fils pour l’aider. Malheureusement,
il décède avec André et Raymond en montagne au col du Chenaillet le 3 janvier
1931.
Gabrielle
fait preuve alors d’un courage qui fait l’admiration de tous. Très vite, elle
prend place dans le bureau de son mari, réunit les directeurs et restera aux
commandes jusqu’à l’arrivée de son fils Théo. Celui-ci est victime d’un
accident de chasse en 1934 et doit rester allongé pendant un an sans pouvoir
lire. Face à l’adversité, cette femme énergique va révéler sa vraie nature et
ses réelles dispositions pour la gestion d’une affaire.
A
l’issue du Conseil d’ Administration du
23 Février 1931 Gabrielle et son fils Théo avaient été nommés administrateurs de la société avec
Joseph LEGRAND qui est décédé peu après.
Les
affaires étant devenues plus mauvaises pour la filature et le tissage,
Gabrielle pense à diversifier pour répondre à la crise et de nouveaux articles
viennent rejoindre la gamme des produits. Elle croit fermement à l’avenir de la
V.P.C et commande du matériel destiné à simplifier la prospection de la
clientèle de détail. Le fils de Gabriel, Théo
rejoint sa mère et tous deux se dépensent sans compter, aidés d’un encadrement dévoué et efficace. Ils commencent à exporter en Afrique du Nord
notamment. Mais l’exploitation de la
filature demeurant déficitaire , le Conseil d’ Administration prend la décision
d’arrêter complètement cette partie de l’usine et de développer la V.P.C. dont
le premier catalogue de 6 pages est tiré à 300 000 exemplaires. Les exercices redeviennent bénéficiaires à
partir du 1937 mais en 1939 Théo WIBAUX est fait prisonnier en Allemagne et ne
reviendra qu’en 1945.
Gabrielle est nommée à nouveau PDG en Mai 1941 et habite alors à côté de l’usine
la maison de la rue d’ Austerlitz
occupée jusque là par son fils Théo et sa famille.
Durant
la guerre de 40, seule la confection
subsiste mais en 1945 les usines reprennent leur activité. En Aout 1955,
Gabrielle âgée de 69 ans décide d’abandonner ses fonctions en raison de son
état de santé, mais elle conserve son poste d’ Administrateur jusqu’en 1963.
Elle donnera sa démission quelques mois avant sa mort à l’âge de 77
ans
WATTINNE
René Paul Félix 1893-1970 X POLLET Magdeleine Marie v 1898
René Paul Félix WATTINNE est né à Roubaix le 28 Octobre 1893 et y décédé le
1er Mai 1970.
Négociant en laines, Il fut aussi
Membre du Conseil de Surveillance du Peignage FOUAN à Tourcoing. Il fut éleveur de chevaux au Haras de Blingel
dont il avait hérité de son père Gustave WATTINNE .
Il fut nommé Chevalier de la Légion
d’ Honneur et fut titulaire de la Croix de Guerre.
René WATTINNE a épousé à Roubaix le 16 Mars 1920 Magdeleine Marie
POLLET née vers 1898, fille de Henri
Charles POLLET industriel et de Victorine Adèle Cécile SCREPEL .
Ils eurent 5 enfants de 1921 à 1929 et habitaient 19, rue du Château à Roubaix
WATTINNE René Jacques 1923 X POLLET Catherine 1929
René
Jacques WATTINNE est né à Roubaix le 8 Décembre 1923, fils de René Paul Félix
et de Magdeleine Marie POLLET .
Il a
été PDG de la S.A. de Négoce de laines « WATTINNE BOSSUT » à
Roubaix, Membre du Conseil d’ Administration de la S.A « WATTINE
frères et fils » à Paris et gérant associé de la Société en nom collectif
« WATTINNE G et G » rue du
Château à Roubaix, société d’investissement , de placement et de prise de
participation.
Il a
été également associé de la Société en nom collectif « WATTINNE R.M HARAS
DE BLINGEL » dont l’objet était : production, vente et commerce de
fruits de la terre et des animaux domestiques plus spécialement des équidés et
bovidés.
René
WATTINNE a vendu le haras de Blingel en
2009 à des éleveurs belges : Christian et Maria CLEMENT .
René
Jacques WATTINNE a épousé à Paris le 022 septembre 1949 Catherine POLLET née à
la Madeleine le 22 Juillet 1929, fille de René POLLET et de Geneviève
TIBERGHIEN .
Il ont eu 5 enfants à partir de 1950.
André Wattinne, X 1927 (1907-1983), époux de Monique
Dureuil-Allienne
Sous branche
cadette 1 : Georges Wattinne-Desurmont:
Quelques
illustrations et alliances:
Gabrielle
Marie Wattinne, née le 3 juin 1886,
Roubaix, décédée le 28 octobre 1963,
Tourcoing (77 ans),
mariée le 13 mai 1908,
Roubaix,avec Théodore
Wibaux, né le 2 septembre 1883,
Roubaix,tué le 3 janvier 1931,
lors d'une
avalanche au col du Chanaillet (05) (47 ans), industriel textile (La Blanche
Porte).
Thierry
Wattinne, marié en 1975 avec Virginie
Prate,
Jacqueline
Wattinne, née le 17 septembre 1919,
Roubaix,décédée le 11 juillet 1999
(79 ans),
mariée avec Eugène-E.,
vicomte Tiberghien
(2e), né le 27 novembre 1911,
Tourcoing, décédé le 28 juin 1997,
Villeneuve-d'Ascq (85 ans), directeur chez Tiberghien
Frères.
Alec
Wattinne, marié avec Chantal
de Bonet d'Oléon.
Sous branche cadette 2 : Georges-Louis Wattinne -Desurmont:
Cimetière de Roubaix
Quelques
personnalités de cette branche (sans liens généalogiques) et alliances:
Geneviève
Wattinne, née le 13 juillet 1919,
Roubaix, décédée le 10 avril 2011,
Bruxelles (91 ans), mariée le 27 décembre 1940,
Paris, avec Raymond
Masurel, né le 3 novembre 1917,
Saint-Etienne (42, Loire), industriel,
Raymond
Masurel, né le 24 décembre 1943,
Roubaix, marié le 18 mai 1978,
Chantilly (60, Oise), avec Sylvie
de Roüalle, née le 25 août 1951,
Paris (75).
Eugène Wattinne, né le 8 mai 1903, Lille (59, Nord), marié le 24 octobre 1931, Paris 7e (Seine),
avec Marguerite Vilgrain, née le 31 janvier 1908, Nancy (54,
Meurthe-et-Moselle), fille d’Ernest, Administrateur puis président du comité de
direction des Grands Moulins de Paris, sous-secrétaire d'Etat au ministère de
l'agriculture.
Sylvie Wattinne, née le 12 juillet 1940, Biarritz (64,
Pyrénées-Atlantiques), mariée le 12 octobre 1963, Neuilly-sur-Seine (92,
Hauts-de-Seine), avec Guy Vieillevigne, né le 30 mai 1936, Neuilly-sur-Seine.
Monique Wattinne, religieuse bernardine O.C.
Jean Claude Wattinne, marié avec Jacqueline de Scelers,
dont
Olivier Wattinne, marié avec Christiane
Vavasseur-Desperriers, dont
Soizic Wattinne, née en 1978, secrétaire générale de
l’Ecole du Louvre.
Damien Wattinne, né le 16 septembre 1974, Croix (59,
Nord), marié le 22 juillet 2006, château de Delut (55, Meuse), avec
Anne-Charlotte Magnien de Magnienville, née le 22 octobre 1982, Reims.
981. Jean, S. de
Watten
Watine Description
: D'argent, à la fasce de gueules, au lambel d'azur.
http://www.heraldique-europeenne.org/Armoriaux/Gelre/F82r.htm
Annuaire "Les grandes familles" 1912 Photo Ferdinand Cortyl
Descendants de Jean Antoine Wattinne
Jusqu'à la 5e
génération. Base Roglo
Jean Antoine
Wattinne, né le 5 août 1689,
Tourcoing (59), décédé le 29 mars 1759,
Tourcoing (59) (à l'âge de 69 ans).
Marié le 23 mai 1746,
Tourcoing (59), avec Marie Françoise
Yon, née le 4 décembre 1712,
Tourcoing (59), décédée le 30 novembre 1792,
Tourcoing (59) (à l'âge de 79 ans), dont