Ascendance agnatique
d'Amédée 3 Prouvost,
poète
1877-1909

blason-Prouvost

Laus Deo Semper 

Collage-Amedee-3-Prouvost-poete

Les Prouvost se sont continuellement illustrés, ont guidé et dirigé à chaque génération, eurent un  grand nombre de charges municipales et régionales, de religieux, de marguilliers, d’officiers de réserve, de décorations et légions d’honneur ;beaucoup d’entrepreneurs, initiateurs, voyageurs ; « Les épouses valent les époux :les femmes se haussent facilement jusqu’à l’héroïsme ».  On remarque le goût prononcé pour les  arts, les collections, les couleurs,  les productions manufacturées comme les tapisseries de haute lisse des Flandres, les porcelaines, toiles et papiers peints, verreries et bien sûr  tous les textiles bien caractéristiques de cette civilisation des Flandres. Car, de génération en génération, les Prouvost furent connus en dynasties de Maîtres de Manufactures puis d’industriels et négocièrent la laine, jusqu’à être parmi les premiers sur la scène internationale: mais nous verrons qu’ils n’étaient pas que cela : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production."  Hilaire-Trénard: Histoire de Roubaix" : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.

« Aussi loin qu’on remonte dans la généalogie des Prouvost, on les trouve solidement fixés dans le plat pays... Dans chacune de nos cités des Flandres –maritime et wallonne- l’Eglise nous enseigne la fidélité aux traditions religieuses, le Beffroi affirme l’attachement aux  libertés communales, toutes les productions des lettres et des arts nous démontrent le respect de la foi jurée, le culte du beau, l’amour du bien, la fierté du devoir accompli ... » Albert-Eugène Prouvost (1882-1962).

Les travaux récents d'Alain Watine-Ferrant les rattachent à une souche d'aisés propriétaires terriens de Wasquehal au XV° siècle 
et non pas agnatiquement mais cognatiquement aux voisins Prouvost dits des Huchons de Roubaix.
Le modèle en est, à l'époque de Charles Quint, Guillaume Prouvost qui cultivait ses terres et négociait 
la laine peignée et des filets de sayette. qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille et qui associait ses fils à ses affaires. 

« Le nom Prouvost est assez répandu dans la région du Nord les répertoires des noms de famille du Nord (en 1803/22) établi par des amis à partir de toutes les TD à une époque où elles étaient consultables en salle de lecture des Archives départementales D et pas encore numérisées), du Pas-de-Calais (en 1820 établi à l’aide des recensements qui n’existent systématiquement pour le Nord) et de la Somme (en 1845 – mêmes sources). Je possède également le gros Répertoire des noms de famille de France en 1900 (pour les PROUVOST il y a 1153 naissances, principalement à Roubaix, puis le Nord, la Seine-St-Denis et Paris – la source est le fichier des naissances de l’INSEE - cet ouvrage doit être à la base de certains sites Internet comme 123généalogie qui donnent la cartographie des noms de famille). L’ouvrage sur les Vieux noms de la France du Nord et de l’Est donne une série de différents Prouvost non pa-rents entre eux de toutes époque ainsi qu’une liste de références de sceaux (et pour notre famille roubaisienne il indique la légende de la parenté avec Jeanne d’Arc qui fait sourire les vrais chercheurs !).  Pour les sceaux et les armoiries il faut être très prudent et ne pas tomber dans les travers de la Généalogie DESURMONT de 1922 où le marquis de La Roche-Lambert a attribué faussement des armoiries aux familles alliées en ratissant tous les armoriaux à sa disposition ! Dominique Delgrange vient de sortir un ouvrage très intéressant sur les faussaires (de) Launay qui ont sévi dans les Pays-Bas du sud avant les conquêtes de Louis XIV ; ils sont loin d’être les seuls dans notre région ; les productions de toutes ces officines se retrouvent maintenant à la Bibliothèque Nationale et dans les grandes bibliothèques comme celle de Lille. » Philippe Rammaert
.

tableau-genealogique-prouvost


Collage-definitif-Prouvost

grandes familles du Nord ; grandes familles des Flandres ; grandes familles des hauts de France ; familles patriciennes du Nord

Base Roglo

Ascendance agnatique selon les travaux d'Alain Watine-Ferrant de 2012:

Guilbert PROUVOST, né à Wasquehal vers 1455
 Marié avec ? ?,
dont

Jehan PROUVOST
 né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne des PRETZ, décédée a1557, Ils ont au moins 4 enfant
s. dont

Willaume Prouvost, né vers 1515, décédé entre 1583 et 1587
 Philippotte des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants  
dont 
Jean Prouvost, né en 1545 marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, çi après.

Ascendance agnatique selon la Tradition, cognatique selon les recherches d'Alain Watine-Ferrant:

Huars Prouvost dit des Huchons, né vers 1370.
 Marié avec ? ?, dont

Jehan Prouvost dit des Huchons.
 Marié avec ? ?, dont

Guilbert  Prouvost dit des Huchons.
 Marié avec ? ?, dont

Jehan Prouvost dit des Huchons.
 Marié avec ? ?, dont

Binet Prouvost dit des Huchons.
 Marié avec ? ?, dont

Jean Prouvost, né en 1525, décédé.
 Marié avec Marguerite Malfait, née en 1525, décédée, dont 
Jean Prouvost, né en 1545 marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, çi après.

Ascendance unanimement reconnue:

Jean Prouvost, né en 1545, Roubaix, , Wasquehal.
 Marié avec Antoinette Le Blan, née en 1550, décédée, dont

Jean Prouvost.

Guillaume Prouvost, né en 1580, décédé.
 marié avec Adrienne Wattel, née en 1580, Mouvaux, décédée, dont

Antoinette Prouvost, née en 1600, Wasquehal, décédée avant 1670.
 Mariée avec Pierre de Courcelles, né vers 1600, marchand drapier, dont

Antoinette de Courcelles, née en 1640.
 Mariée avec Noël Masurel, né le 14 octobre 1649, Tourcoing,  Nord, dont

Jacques Masurel.

Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing,  Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (60 ans), mariée le 8 avril     1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (34 ans), censier à Wasquehal, dont

Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, dans l’ église de Roubaix avec épitaphe (71 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix, marié le 25 septembre 1724, Roubaix, Nord, avec Marie Jeanne de Le Becque, née le 28 février 1707, Roubaix, décédée le 10 février 1778, Roubaix, inhumée le 12 février 1778, Roubaix  (70 ans), dont

Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), marié le 27 septembre 1751, Roubaix, Nord, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne.

Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l’ Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.

Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix, Nord, décédée le 12 avril     1801, Roubaix, Nord (70 ans).
 mariée le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril     1728, Roubaix, Nord, décédé en 1795, Lille,  Nord (67 ans), Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin à Roubaix..

Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix, Nord.

Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, Nord (59 ans).

Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, Nord (17 ans).

Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, Nord, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, Nord (65 ans).

Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (fille ul: Bon Ami Prouvost 1785-1827).

Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, Nord, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, Nord (17 jours).

Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 24 septembre 1774, Roubaix, Nord, inhumé, dans l’ église de Roubaix avec épitaphe (74 ans), manufacturier.
 Marié le 10 mai 1734, Roubaix, Nord, avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix, baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix, inhumée le 28 mai 1767 (55 ans), dont

Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix.

Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix, baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix, marchand.
 Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix, inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix  (35 ans).

Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix, baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix, prêtre.

Ursule Prouvost, née le 11 avril     1745, Roubaix, baptisée le 11 avril     1745, Roubaix, décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix  (2 ans).

Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix, Nord, baptisé le 8 juin 1747, Roubaix, Nord, décédé le 17 juillet 1808, Roubaix, Nord (61 ans), négociant, aux Etats Généraux de Versailles , maire de Roubaix.
 Marié le 21 février 1775, Roubaix, avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix, baptisée le 14 mars 1747, Roubaix, décédée le 22 juin 1798, Roubaix (51 ans).

Ursule Prouvost, née le 28 avril     1752, Roubaix, décédée le 9 septembre 1753, Roubaix, inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix  (16 mois).

Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.
 Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont

Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.

Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.

Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.

François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.

Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.

Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.

Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.

Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.

Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.

Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril     1783, Nieppe, Nord (32 ans).
 Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (61 ans).

Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.

Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord.

Marie-Michelle Masurel.

Jehan de Courcelles.

Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (74 ans), laboureur, censier.
 Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (64 ans), dont

Pierre Prouvost, né le 9 avril     1648, Wasquehal, baptisé le 9 avril     1648, Wasquehal, décédé le 7 mars 1691, Wasquehal  (42 ans), laboureur, censier, échevin de Wasquehal.
 Marié le 23 février 1669, Roubaix, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Wasquehal ou Roubaix, décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal, inhumée, Wasquehal  (71 ans) (4 enfants), dont

Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (34 ans), censier à Wasquehal. Grand père de Pierre Constantin Joseph Prouvost 1747-1808, descendance ci après
 marié le 8 avril     1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing,  Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l’ église de Wasquehal avec épitaphe (60 ans), voir ci-dessus.

Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal, décédée le 4 décembre 1744 (73 ans).
 Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, dont

Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille.

Pierre Prouvost, né en janvier 1675, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal.
 Marié le 5 octobre 1705, église Saint Etienne, Lille, avec Marie-Elisabeth Boutry, dont

Mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (un mois).

Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (28 ans).
 Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille, avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont

Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille, baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille, décédé le 29 avril     1747 (8 ans).

Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille, baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille.

Pierre Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, église Saint Pierre, Lille, décédée le 18 avril     1741 (26 ans).

Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l’ église Sainte Catherine de Lille (65 ans).
 Mariée en novembre 1709 avec Philippe Dassonville , greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, dont

François Ignace Dassonville .
 Marié avec Marie Agnès Le Clercq, dont

Jean Baptiste Dassonville , décédé en 1703.

Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal.

Pierre Prouvost.

Anne Prouvost.

Catherine Prouvost.
 Mariée avec Noël de Le Rue.

Jacques Prouvost.

Guilbert  Prouvost.

Guillaume Prouvost.

Isabeau Prouvost.

Jehanne Prouvost.

Marthe Prouvost.



L'ascendance cognatique vers les Prouvost des Huchons
étudiée en 2012 par Alain Watine-Ferrant

La tradition a toujours relié les quatre premiers Prouvost des Huchons du XV° siècle  à la lignée du XVI° siècle vérifiée par les registres paroissiaux aujourd’hui consultables et étudiée dans la généalogie de Pierre Prouvost de 1748 : on voit que la famille  Prouvost joignait à son nom celui du hameau des Huchon (ou Huchons ou Huçons); Le fief des Huchons correspondait à peu près à l'actuel parc Barbieux de Roubaix à la limite de Croix. "  Huars était tenancier de la seigneurie de Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix  et de Croix. Il  labourait à son compte une surface considérable comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd'hui avenue Gustave Delory), les monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon, jusqu'à la rue de la Mackellerie (rue Louis Seigneur) " Albert Prouvost, discours  du centenaire du Peignage Amédée Prouvost, 1851-1951.

Le long de son héritage se trouvait "une ruelle, voie et fraitte" tenue du Seigneur de Roubaix  et par laquelle le châpitre de Tournai avait droit de passage, ce que contestait Huars et Isabeau, mais qu'ils durent reconnaitre  devant le bailli et les hommes de fief de la seigneurie de Roubaix: leurs échanges sont consignés dans le document ci-dessous.  A la mort d'Huars, Jean, Seigneur de Roubaix, reçut pour relief un seul gant blanc.

Le 29 mars 2012, nous recevons un courriel d' Alain Watine-Ferrant, auteur des importantes généalogies Watine-Wattinne, Tiberghien, Mulliez, Ferrant et Dewavrin, qui a repris l’étude de différentes branches de la famille Prouvost de Roubaix et de Wasquehal en ces époques reculées; selon lui, on ne relie pas agnatiquement les Prouvost des Huchons du XV° siècle à la lignée suivie du XVI° siècle: " Comme le pressentait notre ami Philippe Rammaert, les filiations anciennes données notamment par le chanoine Leuridan me semblent erronées. Il n’y a pas de liaison apparente avec la fameuse branche des Prouvost dits des Huchons. Celle-ci débute avec Huars, alias Huchon, né vers 1340 et on la suit à Roubaix jusqu’au milieu du XVIème siècle. On trouve aussi à Roubaix une autre branche : les Prouvost dits de Layens, ainsi qu’une branche dont les membres sont devenus manufacturiers au début du XVIIème siècle : les Prouvost du Busquet à Croix et à Roubaix. Il est possible que cette branche soit apparentée à nos Prouvost de Wasquehal à cause de terres jointives »…  « Contrairement à d’autres familles de Roubaix et Wasquehal, la famille Prouvost a passé peu d’actes notariés qui n’existent aux ADN que depuis 1671 pour le fonds du Tabellion de la Châtellenie de Lille (alors que pour la Ville de Lille on a des séries de fonds de notaires plus anciens mais incomplets). Alain Watine-Ferrant rajoutera qu'il ne connait pas  de descendance cognatique. aux Prouvost des Huchons

 Notre réponse : « Concernant les Prouvost, nous avons toujours intégré dans la tradition familiale les périodes antérieures au XVI ° siècle avec les  documents joints ici;  Albert-Eugène Prouvost avait remonté quelques générations auparavant comme vous le voyez sur le tableau récapitulatif; il les évoque dans ses mémoires, repris par ceux de son fils Albert-Auguste et parle "des archives familiales", "des archives officielles ... apportant une documentation précise : actes de naissance et de décès, contrats de mariage : apports des conjoints, fiefs en propriété ou en occupation à titre de tenanciers –dispositions successorales-distinctions, seigneurs et échevins"…; mon cousin Xavier Prouvost, de la branche Liévin, avait fait il y a quelques années une recherche systématique des bases d’archives disponibles dans le Nord et nous savons que les registres paroissiaux ont été systématisés tardivement; j’ai en ma possession le fac-simile de l’ensemble de la généalogie manuscrite de Pierre Prouvost-Trubert de Boisfontaine de 1748 (en partie reproduit dans ces pages). Comme on le constate, il n’y jamais eu de tentative de mettre les Prouvost plus haut que leur condition d’ancienne famille patricienne, remarquable par ses « valeurs » perpétuées de génération en génération et qui m’émerveillent et à qui j’ai souhaité rendre hommage par mes travaux ; je m’étonne, par exemple, des constances simplement physiques entre les branches de la famille ;  de même pour l’ensemble de nos familles qui forment un tout remarquable et homogène.».

Nous avons donc relu l’historique relaté par Albert-Eugène Prouvost, publié en 1960 dans « Souvenirs de notre famille » et aussi dans le discours  du centenaire du Peignage Amédée Prouvost, 1851-1951, repris par son petit fils Albert-Auguste : « Je vais vous donner dans le tableau ci-contre- copié dans les papiers généalogiques de la famille- la filiation en ligne directe des Prouvost depuis le Huars Prouvost de 1397 jusqu’à mon père ».« Huars était tenancier de la seigneurie de Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix  et de Croix. Il  labourait à son compte une surface considérable comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd'hui avenue Gustave Delory), les monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon, jusqu'à la rue de la Mackellerie (rue Louis Seigneur) ; un autre ancêtre, Jean Prouvost, né en 1460, était seigneur de Wasquehal (bien modeste seigneurie mais cela n'est plus reconnu actuellement) et, en 1474 était nommé échevin de Roubaix (alors une toute petite ville de moins de deux mille habitants). Binet Prouvost, censier des Huchons, est mentionné dans la liste des fermiers qui, en 1520, allèrent chercher à Lézennes les pierres de taille nécessaires aux travaux exécutés à cette époque dans l’église dans l’église paroissiales Saint Martin. » Puis il parle de Guillaume Prouvost du XVI° siècle puis de Pierre Prouvost époux de Marguerite de Lespaul et de tous les autres.

 Son fils Albert-Auguste Prouvost, dans « Toujours plus loin » ouvre son chapitre « La dynastie des Prouvost » par : «  Aussi loin qu’on remonte dans la généalogie des Prouvost, on trouve solidement fixés dans le plat pays. Notre ancêtre, Jehan Prouvost était déjà seigneur de Wasquehal ( cela n'est plus reconnu actuellement) possédait des terres et fut nommé en 1474, échevin de Roubaix. Il était contemporain de Pierre de Roubaix, ce seigneur qui se rangea du coté de Charles le Téméraire et obtint de lui, en 1469, la fameuse Charte permettant « de faire drap de toutes laines », privilège tant convoité et qui sera à l’origine du développement de la ville de Roubaix. » Négociants en sayette de laine, les Prouvost faisaient peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois, où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille, ce qui devenait ensuite tissus, grâce au travail des fabricants. »

 Le fac-simile de la généalogie Prouvost a été publié avec ces mentions ci-dessous :

Couverture avec devise Prouvost Laus Deo SemperG%E9n%E9alogie-Prouvost*


Le chanoine Leuridan avait bien traité l'ensemble en une seule lignée agnatique comme en témoigne cet extrait et ce tableau transmis grâce à Philippe Rammaert:

Leuridan-1-Prouvost

Leuridan-1-Prouvost


Puis nous sommes allés interroger deux passages de l’ouvrage du chanoine Leuridan: « Les vieilles seigneuries, vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix ».
Au sujet de la cense des Huchon, « une famille Prouvost, de Roubaix, joignait à son nom celui de ce hameau qui a aussi sa part dans l’histoire locale. En 1397, le long des héritages de (suite dans le document ci-dessous)»

leuridanLeuridan

 

Le fief dit « de La Haye »

Haye-cense-Roubaix-Prouvost

Leuridan continue au sujet de la seigneurie de la Haye : « Le bourg de Roubaix est aggloméré sous la forme de paroisse à clocher (Saint Martin) ayant rang de seigneurie érigée plus tard en Marquisat.
De la seigneurie de Roubaix relevaient une quantité de fiefs (au moins 135) situés dans la châtellenie de Lille ou ailleurs et dont les revenus constituaient une fortune considérable.
Quelques-uns de ces fiefs se trouvaient à Roubaix même ou dans ses environs, tels que le Moulin de Roubaix, la Grande Brasserie, deux ponts à péage et un certain nombre de censes dont les plus importantes étaient celles de Beaurewart, Carihem, Maufait, les terres du Breucq et de Longueval, les fiefs du Fontenoy, de la Grande Vigne, du prêt, de Wasquehal la Marque, du Pire (devenu le Pile), du Tilleul, de Courcelles, de la Pontenerie, de la Petite Vigne, de la Haye, etc. Dans le territoire de Roubaix étaient enclavés quelques « lieux » importants, fiefs étrangers à la seigneurie, dont les principaux étaient Beaurepaire, Wassegnies, Gourguenez, etc.
Tenu de la seigneurie de Roubaix, le fief de « La Haye » comprenait lieu manoir, motte, maison de plaisance, basse-cour, granges, jardins, prés, bosquets, fossés, eaux et terres à labour.
La seigneurie de La Haye a donné son nom à une famille noble du pays, portant d'azur à l'écusson d'argent accompagné en chef de trois étoiles d'or à 6 raies. A la fin du 18ème siècle, l'on voyait encore dans l'église de Roubaix un monument funèbre avec cette épitaphe : « Chy gist Willaume, sire de La Haye, chevalier, roy des Timaux, qui trespassa l'an 14.. ».
Puis on trouve les noms Le Monnoyer, Le Prévost de Basserode, de Hénin Liétard, Deliot, de Fourmestraux ( d’or à deux têtes de gueules).
En 1520, on travaillait à l'agrandissement de l'église de Roubaix; la tour qui porte le millésime 1471 avait été bâtie en retrait de l'ancien clocher et il s'agissait sans doute de la relier à la nef pour la construction de deux arcades nouvelles. A cette occasion, comme toujours, les censiers assumèrent une grande part de l'entreprise. Parmi ceux qui « ont esté quérir pières à Lesenes pour l'église de Roubaix », figure le censier de La Haye et ce fut de tous celui qui fit le plus de voyage.
En 1596, dans une taille assise pour fournir aux dépenses occasionnées par les gens de guerre, le censier de La Haye, Jean Castel, est imposé à 157 livres 10 sous. En 1633, la belle cense de La Haye comprenait 45 bonniers dont 36 à Roubaix et 9 sur Croix et Hem.

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

La cense de La Haye est le berceau de la famille Castel de Roubaix qui comptait encore des représentants à la fin du 19ème siècle. Peu de familles ont fourni autant d'échevins que celle-ci à l'ancienne administration de la ville; l'on peut en compter au moins 12 dans les deux siècles précédents (17 et 18ème). Elle a aussi fourni cinq grands connétables à la confrérie des arbalétriers.
La famille Castel était l'alliée des Lezy, des de Lespaul, des Dujardin et, comme eux, n'était pas sans velléités d'imiter quelque peu la noblesse. La veuve du médecin Castel, demoiselle Claire de Lespaul, avait sous Louis XIV des armoiries qu'elle fit enregistrer à l'armorial de France. Les descendants des Castel, comme ceux des Dujardin rappellent encore avec une certaine complaisance que leur bisaïeule, Marie-Anne Lezy, était l'héritière de la seigneurie de Louvincamp, venant de son frère, Jean-Baptiste Lezy, mort bourgeois à Paris.
Jean Castel, 1er du nom, censier de La Haye,  échevin de Roubaix de 1605 à 1632, avait épousé avant 1595 Marguerite Lezy, fille d'Antoine, dont il avait eu, entre autres enfants, Jean (qui suit) et Adrien Castel qui lui succéda à la cense de La Haye.
Jean Castel, 2ème du nom, baptisé le 12 mai 1604, ayant pour parrain André de Fourmestraux, gendre de Guillaume Deliot, seigneur de La Haye, et pour marraine Antoinette Deliot, fut échevin de Roubaix de 1652 à 1667, et père, par Gillette de Le Becque, de Martin Castel, médecin et receveur du Marquisat de Roubaix, époux de Claire de Lespaul qui portait d'azur à une fasce d'argent, chargée d'une fleur de lys de gueules.
Adrien Castel, fils cadet de Jean 1er et de Marguerite Lezy, baptisé le 27 juin 1610, avait eu pour marraine Antoinette Dragon, petite-fille de Guillaume Deliot, seigneur de La Haye. Censier de La Haye après son père, Adrien Castel fut aussi fermier de la dime féodale. En 1671, il refusait, comme plusieurs autres censiers, de payer la dime des colzas et navettes que le chapitre de Tournai et le pasteur de Roubaix prétendaient cueillir sur cette paroisse. Un procès s'en suivit devant la Gouvernance de Lille.
Échevin de Roubaix de 1653 à 1682, Adrien Castel mourut en 1686, grand connétable de la compagnie des arbalétriers. C'était une compagnie quelque peu aristocratique que celle des arbalétriers; on n'y rencontre que des noms appartenant aux notabilités, aux échevins, aux notaires, aux médecins, aux manufacturiers. Cette compagnie « nommée de plaisance en l'honneur de monsieur Saint-Georges », avait eu pour fondateur en 1491 Pierre, seigneur de Roubaix, chevalier qui fit élever pour l'usage des arbalétriers et des archers de la chapelle Saint-Georges et Saint-Sébastien, dotée de reliquaires, de joyaux, de livres et de tout ce qui est nécessaire au service divin .
Les arbalétriers tenaient aussi des libéralités de ce seigneur quelques revenus et un hôtel qui a donné son nom à la rue Saint-Georges.

  arbaletriers

arbaletriers-saint-Georges

La Confrérie des Arbalétriers de St Georges de Bousbecque est devenue, à la disparition de ses consoeurs et au lendemain de la dernière guerre mondiale, 
l’unique Dépositaire de la Tradition du Tir à l’Arbalète Historique dans la Vallée de la Lys.

hals-cortege-des-officiers-et-des-sous-officiers-du-corps-des-archers-de-saint-georges-1639.jpg 
Hals. Cortège des officiers et des sous-officiers du corps des archers de Saint-Georges (1639)

Les descendants d'Adrien Castel se portèrent vers l'industrie et le commerce; ils s'allièrent aux familles Roussel, Bulteau, de Le Becque, Prouvost, Destombes. Comme négociants et manufacturiers, les Castel acquirent une notoriété dont nos archives ont conservé la mémoire. Ils ouvrirent, dans la nouveauté, la voie que leurs successeurs, et surtout Alexandre Decresme, devaient parcourir avec éclat un peu plus tard. Louis-Joseph Castel se disait, en 1778, l'inventeur d'une variété nouvelle de calmande large et mouchetée qui portait son nom, la castelline. On connaît la curieuse requête adressée par lui aux baillis des quatres seigneurs hauts justiciers de la châtellenie de Lille, leur demandant, en récompense des efforts qu'il avait fait pour stimuler la fabrique de Roubaix, l'exemption de tous droits d'octroi sur le vin, la bière et l'eau-de-vie de sa consommation.
C'était l'aïeul du sieur Joseph Castel, l'Homme-bleu, bien connu en son époque.
On trouve parmi les censiers qui après les Castel exploitèrent la cense de La Haye : en 1700, Pierre Lansart; en 1735, Antoine Vienne, fils de Jacques, bailli et censier, auquel succéda, en 1744, Jean Fortunat Prouvost.
Les Prouvost dont on fait remonter la généalogie à la première moitié du XVIème siècle, sont originaires de Wasquehal; l'établissement de l'un d'eux, qui vint y fonder une nouvelle famille, est relativement récent puisqu'il ne date que de 1725; mais cette famille est si considérable et si considérée; elle s'est maintenue à un rang si distingué dans la société roubaisienne qu'elle aurait naturellement sa place marquée dans notre recueil de notabilités si elle ne lui appartenait déjà par son alliance avec la famille patricienne des de Lespaul.
Pierre Prouvost, deuxième du nom, fils de Pierre et de Péronne Florin, chef de la 4ème génération, avait épousé le 25 février 1669 Marguerite de Lespaul (baptisée Roubaix 30.01.1648), fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, réputé le plus riche habitant de Roubaix, et de Jeanne de Le Dicque. Il en avait eu, entre autres enfants, Jacques Prouvost, père de Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost.
Pierre Prouvost, troisième du nom, manufacturier, épousa à Roubaix où il vint se fixer, le 25 septembre 1724, Marie-Jeanne de Le Becque; ses neuf enfants sont nés à Roubaix, entre autres, Béatrix Prouvost, prieure de l'Hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix en 1764, femme d'un grand caractère (6).
Jacques Prouvost, deuxième du nom, s'établit aussi manufacturier à Roubaix où il épousa Marie-Agnès Florin, sœur de Pierre-Constantin Florin qui fut député suppléant du Tiers-Etat aux Etats Généraux de 1789 et le premier maire de Roubaix.
De cette union naquit, entre six enfants, Pierre-Constantin-Joseph Prouvost par qui s'est continuée à Roubaix, où elle grandit chaque jour, la belle et nombreuse famille Prouvost à laquelle appartient Monsieur Amédée Prouvost, qui fut membre de la Société d'Emulation de Roubaix.
Jean-Fortunat Prouvost, né à Wasquehal le 10 juin 1702, fils de Jacques Prouvost 1670-1704, &1698, Antoinette Masurel 1670-1730, prit en fermage en 1744 la cense de La Haye,  Roubaix, qu'il exploita un peu en seigneur, ayant sa demeure particulière sur le territoire d'Hem auquel la cense de La Haye confine. Il eut 11 enfants. Le 3ème, Pierre-Joseph Prouvost, était collecteur des impôts à Roubaix en 1773-1779. La naissance du 9ème, le 1er août 1747, fut marquée d'un incident noté au registre des baptêmes, à Roubaix. L'épouse de Jean-Fortunat Prouvost, habitant ordinairement la cense de La Haye, avait néanmoins mis au monde ce 9ème enfant dans la demeure de son mari. Prouvost prétendit faire baptiser son enfant à Hem et le curé de cette paroisse céda par prudence, mais il remit un extrait de l'acte au curé de Roubaix qui considérait l'enfant et la mère comme ses paroissiens et qui transcrivit l'acte sur son registre en y mentionnant cet incident.
Dans ses derniers temps, la cense de La Haye s'est plusieurs fois transmise par les femmes; le censier Spriet qui l'exploitait la laissa à sa fille, épouse de Jean-Baptiste Desprets, dont la fille, Louise-Désirée Desprets, épousa en 1850 Henri-Alexandre D'Halluin, descendant des censiers de Beaulieu, à Wattrelos, originaires de Roubaix par leur auteur Jean de Hallewin. Ce Jean de Hallewin, né à la Pontenerie au commencement du XVIIème siècle, avait épousé à Wattrelos la veuve du censier de Beaulieu, et ses descendants s'étaient succédés à Beaulieu de père en fils. Monsieur Henri-Alexandre Dhalluin-Desprets appartenait à la 6ème génération; en 1893, c'est le père du fermier de La Haye, Monsieur Henri Dhalluin-Mulliez.
" Leuridan

Leuridan semble donc distinguer la lignée des Prouvost des Huchons de ceux de Wasquehal, ce que soulève Philippe Rammaert, ce que contredisent les tableaux généalogiques parus dans les années 1900, la tradition familiale, les « Souvenirs de notre famille » d’Albert-Eugène Prouvost évoquant des « papiers généalogiques de la famille » et Albert-Auguste Prouvost et qui nourrit la belle biographie de C. Lecigne, professeur de littérature française, doyen de la faculté libre des lettres de Lille, non généalogiste, sur le poète Amédée Prouvost. Nous retenons donc, à ce stade des recherches, les travaux d'Alain Watine-Ferrant liant les Prouvost, agnatiquement, à la lignée de Wasquehal et, cognatiquement, à ceux des Huchons.
Ce dernier rajoute: « Compte tenu de la rareté des informations à cette époque très avancée, le crayon généalogique est bien incomplet et peut parfaitement être discuté sur tel ou tel point ». 

Martin Castel
Castel 
&
Françoise Waignon
|
Jean Castel 1570-1643
Échevin de Roubaix, censier de La Haye &ca 1595
Marguerite Lézy /1570-1641
Sa descendante, Marie-Anne Lézy, 1706-1750,
était héritière de la seigneurie de Louvincamp, sœur de Jean-Baptiste, seigneur de Louvaincamp, de La Bruanderie et du Carnoy, né le 26 février 1694, Roubaix (Nord), décédé le 2 février 1744, Saint Eustache, Paris (à l'âge de 49 ans), bourgeois de Paris.
|
Jean Castel  1604-1672
Censier, échevin de Roubaix (1652-1657
Frère d’ Adrien Castel, Censier de La Haye, échevin de Roubaix (1653-1682), fermier de la dime féodale, grand connétable de la compagnie des arbelétiers, marié avant 1630, Hem (Nord), avec Philippine Mullier ca 1612-/1694
&1626
Gillette Delebecque ca 1600-ca 1655

delebecque

|
Jean Dominique Castel 1645-1718
) &1672 Marchand, échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix,
Frère de Martin Castel , Docteur en médecine, receveur général du Marquisat de Roubaix,
Marié le 26 septembre 1653, Roubaix, Nord, avec Claire de Lespaul, dame du Flocq 1631-1714
ep
Marie Roussel 1653-1711
Roussel
|
Jean Dominique Castel 1680
&1711
Marie Jeanne Prouvost 1680-1739
|
Marie Thérèse Castel 1713-1780 &1739
Jean Joseph Destombes 1715-1759
Marchand peigneur, échevin de Roubaix, fils de Jean Destombes, né le 21 octobre 1683, Roubaix (Nord), décédé le 19 mars 1738, Roubaix (Nord) (à l'âge de 54 ans), échevin de Roubaix (1735-1738).
|
Marie Henriette Destombes 1747-1798 &1775
Pierre Constantin Joseph Prouvost 1747-1808
Négociant, manufacturier, maire de Roubaix

 Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

Fontenoit-Roubaix-ProuvostFontenoit-Roubaix-Prouvost

Fontenoit-Roubaix-ProuvostFontenoit-Roubaix-ProuvostFontenoit-Roubaix-ProuvostFontenoit-Roubaix-ProuvostFontenoit-Roubaix-ProuvostFontenoit-Roubaix-Prouvost
Archives de Roubaix, AA-16-BB-1-2

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

Généalogie Prouvost réalisée par le Chanoine Leuridan au début du XX° siècle, Dactylographié par Philippe Rammaert

 

L'ascendance cognatique vers les Prouvost des Huchons au XV° siècle,
ascendance agnatique selon la Tradition,

Cognatique pour les Jean Prouvost-Delaoutre, les Henri Prouvost-Ernoult, les Henri François Prouvost-Motte, les Henri François Prouvost-Motte, les Edmond Prouvost-Pollet, les Maurice Prouvost-Pollet, les Michel Prouvost-Dansette, les François Prouvost-Crépy, les Pierre Prouvost-Jonglez, les Charles Prouvost-Masurel, les  Paul Laurent Joseph Prouvost-Masurel, Eugène Prouvost-Crépy, les  Maurice Laurent Prouvost-Motte, les  René Louis Prouvost-Motte, les  Xavier Louis et Françis Prouvost-Bernard, les  Jean Jérôme Prouvost-Droulers, les  Bernard Prouvost-Leclercq, les Amédée Prouvost-Leclercq, les Albert Prouvost-Vanoutryve, les Robert Prouvost-Desurmont,

Toutes les références des archives pour les Prouvost des Huchons proviennet de lui : « Voici comment je descends des Prouvost dits des Huchons :
- Piat de LAOUTRE, né à croix vers 1540, bourgeois de Lille par achat du 07/09/1565, demeurant à Flers, cité dans un bail du 15/12/1751 (AML 12153), ayant 5 enfants connus (je descends de Lion), Piat est marié avec Antoinette de LANNOY et est fils de :
- Jehan de LAOUTRE, né vers 1500 épouse Jehenne PROUVOST: AMR AA9 A°1525 : “ Jehan de LAOUTRE, à cause de Jehenne PREVOST sa femme, fille de feu Jehan : 6 cents de terre tenant à la ruelle du Moulin de Biaurewart” (Beauregard)
- Jehenne PROUVOST est fille de Jehan dit des Huchons, né à Lannoy vers 1380, échevin de Roubaix, décédé avant 1491 : dit “l’aîné”, alias Haquin. Jehenne est fille de :- Jacquemart, dit des Huchons, né vers 1365 qui épouse N des Barbieux. Il est le fils de :
- Huars, alias Huchon, PROUVOST, dit des Huchons qui épouse sabeau X.  (On remarque que Huars, Huchon, Hugues, Hue etc.. sont des graphies différentes du même prénom. Les “Huchons” à Roubaix sont-ils simplement une cense où se sont succédés les membres d’une famille où l’on donnait le prénom Huchon de père en fils, ou a-t-on continué à appeler les enfants du prénom accolé de leur père et grand père ?). D’ailleurs, les premières mentions de ces PROUVOST portent : Jakemart PROUVOST dit Huchon ainsi que pour ses fils Ghillebin et Hacquin (AMR AA8 Brief de 1424 et successions postérieures). Cà n’est que dans le Brief de 1491 qu’on voit apparaître le terme : “dit des Huchons”pour Jehan et Guilbert. Rappelons que la cense nommée plus tard “Huchon” était située à peu près en face de l’Hôpital Victor PROVO actuel à l’emplacement (le plus haut de Roubaix) »

Piat de Laoutre a eu Roland de Laoutre (1605-23/02/1662) marié à Philipotte Flameng ; ils ont une très nombreuse descendance ( plus de 38.000)


Alain Watine Ferrant en descend aussi par Martine Prouvost (dit des Huchons) épouse de Cornille de le Rue.

Et voici comment les Charles Prouvost-Screpel et d'autres branches s’y rattachent :

Guillebert PROUVOST
& Isabelle CASTELLANE

|

Jehan PROUVOST
ROUBAIX/charte_drapiers-Jehan-Prouvost-dit-des-Hucons

|

Martine PROUVOST
& Cornille DELERUE ca 1495-1590

|

Jehan DELERUE ca 1510-
& ? ?

|

Françoise DELERUE ca 1550-1592
&ca 1592 François LAMERAND 1540-

|

Péronne LAMERAND ca 1575-
&1602 Jacques LEURIDAN 1580-1641

|

Catherine LEURIDAN 1602
&1625 Jacques ou Pierre Jacques DUFOREST ca 1602-ca 1673

|

Louis DUFOREST 1640
&1668 Jeanne DELOBEL 1638-1736

|

Marie Jeanne DUFOREST 1689-1739
&1715 Philippe Charles LEFEBVRE 1691-1767

|

Jean Charles Joseph LEFEBVRE 1716-1790
&1741 Marie Thérèse PLUQUET 1719-1758

|

Louis Joseph LEFEBVRE 1742-1816
&1779 Marie Anne CLOUX 1744-1828

|

Virginie LEFEBVRE 1783-1836
&1806 Jean Baptiste SCRÉPEL 1783-1855

|

Louis Jean SCRÉPEL 1809-1891
&1832 Céline Aline FLORIN 1805-1877

|

Marie Sophie Adèle SCRÉPEL 1840-1908
&1861 Charles Jérôme PROUVOST 1837-1906

|

|

 Les Charles Prouvost-Masurel et d'autres branches se rattachent aussi par la famille de Laoutre :

Huars, alias Huchon, Prouvost, dit des Huchons qui épouse Isabeau X. 

|
- 2 Jacquemart Prouvost, dit des Huchons,
né vers 1365 qui épouse N des Barbieux
|
3 Guilbert Prouvost, dit des Huchons,
propriétaire à Roubaix en 1458
|
4 Jehan dit des Huchons, dit “l’aîné”, alias Haquin, né à Lannoy vers 1445-1525, échevin de Roubaix

ROUBAIX/charte_drapiers-Jehan-Prouvost-dit-des-Hucons |
5 Jehenne Prouvost (v 1485-a1545)
 épouse Jehan de LAOUTRE, né vers 1500 AMR AA9 A°1525 
|

- 6 Piat de LAOUTRE,

né à croix vers 1540, bourgeois de Lille par achat du 07/09/1565, demeurant à Flers,
marié avec Antoinette de LANNOY
|

7 Lion de Laoutre

|
8 Roland de Laoutre 1605-1662 &
Philippotte Flameng 1607-1648
|
9 Philippotte Delaoutre 1637 &1660
Philippe Delannoy +1692
|
10 Robert Delannoy 1666-/1710 &1692
Marie Couvreur 1670-1743
|
11 Augustin Delannoy 1700-1768 &1726
Marie-Catherine Leroux 1691-1760
|
12 Marie-Anne Delannoy 1730-1809 &1769
Jean-Baptiste Carton 1728-1809
|
13 Marie Anne Carton 1770-1832 &1790
Louis Joseph Desurmont 1768-1834
|
14 Julien Auguste Desurmont 1810-1856 &1835
Laurence Wattinne 1814-1870
|
15 Pauline Desurmont 1837-1889 &1855
Charles Jonglez 1831-1913
|
16 Eugénie Louise Jonglez 1857-1918 &1877
François Masurel 1855-1894

Les-Francois-MasurelMasurelJonglezFrancois&Eugenie

|
17 Eugénie Pauline Masurel 1881-1926

&1900 Charles Prouvost 1875

eugenie_pauline-Prouvost-MasurelCharles-Prouvost-Masurel


18 Charles Prouvost 1900

Charles prouvost Dalle



Descendants de Huars PROUVOST dit des HUCHONS Base Génanet JH Favre

Jusqu'à la 5e génération.  

1 Huars PROUVOST dit des HUCHONS , né en 1397, décédé. Note :   Cité en 1397  Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (mars 11) Thirry Prouvost, marié avec Isabeau ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (mars 11) Thierry Prouvost.
Dont: 2 Jacquemart Prouvost, dit des Huchons, époux de N. des Barbieux, Fille de Guilbert des Barbieux dont :

  • 3 Jehan PROUVOST dit des HUCHONS , né vers 1425 julien, décédé, propriétaire à Roubaix en 1458, échevin de Roubaix. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003)
  • Dont: 
  • 4 Guilbert PROUVOST dit des HUCHONS , né vers 1450 julien, décédé en 1514 (à l’âge de peut-être 64 ans), Propriétaire à Roubaix en 1458, Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434"), naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille 1: iguane (jhf juillet 2003); marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003) 1) marié avec X

Dont: 5 Jehan PROUVOST dit des HUCHONS , Echevin de Roubaix, né vers 1475, décédé après 1502. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003)marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003)

Dont: 6 Binet PROUVOST , né vers 1499 julien, décédé, censier des Huchons en 1520.

Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003)marié avec ? ? Sources : famille: iguane (jhf juillet 2003)

Dont: 7 Jean PROUVOST , né vers 1525 julien, décédé avant 1559. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (déc 12) site roglo marié avec Marguerite MALFAIT , née vers 1525 julien, décédée avant 1562 julien. sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: iguane (jhf juillet 2003), aejz (déc 12) site roglo, 

2) Guilbert Prouvost dit des Huchons épousa en deuxièmes noces Isabeau CASTELLANE, .Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")

Dont:

      • Isabeau dit des HUCHONS PROUVOST , née en 1480, décédée en 1514 (à l’âge de 34 ans).Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434"), famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny mariée avec Pierre MASUREL , né en 1480, décédé. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434"), famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny

Dont: Pierre MASUREL , décédé en 1564. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434") Marié avec Catherine DESPLANQUES .Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")

        • Dont: Willaume MASUREL , né en 1540, décédé. Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434") marié avec Marie DEFFRENNES , née en 1550, décédée en 1587 (à l’âge de 37 ans). Sources : personne: mwl (juin 2005) (identifiant "cai000434")
        • Marguerite MASUREL . Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny ; Mariée avec Noel LECLERCQ . Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny

Dont: Chrétienne LECLERCQ . Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny mariée avec Evrard PLUQUET , né vers 1540, Hem, 59510, Nord, France, décédé vers 1595, Hem, 59510, Nord, France (à l’âge de peut-être 55 ans), censier des Monnoines à Hem. Sources : famille: aejz (janv 06) base Josiane Dobigny

  • Pierre PROUVOST dit des HUCHONS .

Total: 11 personnes (conjoints non compris).


1: Huars et Isabeau Prouvost  1397

huars-p


alias Hugues, Hue

Cité dans le Cartulaire de Roubaix de 1382 au Waut (Archives municipales de Roubaix AA 8/2) et 1397 : Huars Prouvost : 7 cens de terre.
Dans ce même cartulaire sont cités :  Pierrart et Guillebert, ainsi que Jehan de Sailly –lez-Lannoy et Pierrart, fils de feu Gillon.
Peut être fils de Gilles, cité dans le cartulaire de 1350.
Il occupe des terres tenues de la Seigneurie de Favreulles.
En 1438 est cité à Roubaix Pierrart Prévost dit Huchon, en 1439, Allart, censier de maufet, en 1481, Jehan dit Huchon, en 1483 Guillebert dit Huchon.
Archives municipales de Roubaix AA 8.2 A° 1382 à la Grimbrie : Huart Prouvost 7 cens qui furent à Neve (Jehan de la Grimbrie).
Archives municipales de Roubaix AA8.1 1350 1370 Le Grimbrie : Alardin de Grimbrie : 1 cent qui fut à Monsieur de la Potenerie- demi bonnier qui fut Proouvost- 10 cens sur quoi Fanviaux a son rabout.

Les hoirs Pierron de le Grimbrie, de sa première femme : 1 bonnier qu’il acheta à Willaume de le Grimbrie- 10 cents-13 cents qui fut Jehan Le Carpentier- 1 bonnier et demi qui fut Jehan Prévost le Carlier.

parc barbieux roubaix fief des huchons huars prouvost, jehan prouvost, isabeau prouvost

tournai-huars-prouvost

Document issu des archives de la cathédrale de Tournai, Cartulaire E. 1°127; sources de l'histoire de Roubaix, n° 184.

Le long de son héritage se trouvait "une ruelle, voie et fraitte" tenue du Seigneur de Roubaix et par laquelle le châpitre de Tournai avait droit de passage, ce que contestait avec panache Huars et Isabeau, mais qu'Il s durent reconnaitre devant le bailli et les hommes de fief de la seigneurie de Roubaix: leurs échanges sont consignés dans le document ci-dessous.

A la mort d'Huars, Jean, Seigneur de Roubaix, reçut pour relief un seul gant blanc.

jehan prouvost juge seigneurie de croix près roubaix en 1368

Jehan Prouvost était juge de la Seigneurie de Croix en 1368 :son écu portait
 un sautoir surmonté de deux roues.

La ville de Croix longe l'actuel parc Barbieux à Roubaix  qui correspondait au fief des Huchons,attaché à la famille et au nom Prouvost au Moyen-âge.

Roubaix-Parc_Barbieux.

Le parc Barbieux, Avenue du Peuple Belge à Roubaix, d’une superficie d’environ 33ha, le parc que les roubaisiens nomment « Le Beau Jardin » porte bien son nom car c’est en effet l’un des plus beaux parcs de France. Établi sur des terrains primitivement destinés à là construction d’un canal souterrain, cette création fut déclarée d’utilité publique par décret du 30 juin 1866. 135 espèces et variétés d’arbres et 33 massifs agrémentent ce magnifique parc, deux plans d’eau apportent un élément reposant à cet ensemble bucolique où se trouvent les, monuments Nadaud, Weerts, Bossut, le médaillon d’Amédée Prouvost et le buste de Pierre Destombes. Le site est classé par arrêté ministériel du 26 janvier 1994 parmi les sites remarquables du département.

Monument-Amedee-Prouvost-RoubaixVue générale de l-exposition-internationale-Roubaix-1911Plan général de l-exposition-internationale-de- Roubaix

Le parc Barbieux lors de l’exposition internationale de 1911

Sur les terres même du fief des Huchons de ses ancêtres du Moyen-âge, à la frontière de Croix, figure le monument du poète, humaniste, voyageur et industriel Amédée III Prouvost 1877-1911 ; Achille Segard ; Le mouvement littéraire du « Beffroi » : Amédée Prouvost II  et son monument au parc Barbieux. C’est aussi sur ces terres que se trouve l’étude de notaire de l’ainé de la branche ainée de la famille   Prouvost, Maître Claude-Alain Prouvost ; la demeure de ses cousins Edmond et Chantale Prouvost ; l’hôtel Prouvost, classé Monument historique, rue Rémy Cogghe, rue du Grand Chemin construit par le premier Charles Prouvost.

Jehan Prouvost était juge de la Seigneurie de Croix en 1368: son écu portait  un sautoir surmonté de deux roues.
La ville de Croix longe l'actuel parc Barbieux à Roubaix  qui correspondait au fief des Huchons, attaché à la famille   et au nom Prouvost au Moyen-âge: Le nom est anciennement cité dans le cartulaire de Cysoing.

2 :Jacquemart Prouvost, dit des Huchons

Epoux de N. des Barbieux, Fille de Guilbert des Barbieux.

Enfants : Jehan Prouvost, dit des Huchons (v 1405-a1491) qui suit, né à Lannoy, N Prouvost épouse d’Allard Casier, N Prouvost mariée à Martin du Rieu, N Prouvost mariée à Jehan Roussel, N Prouvost épouse de Jacques de le Tombe, Pierrart dit des Huchons (-1424a 1491), Guilbert dit des Huchons, aliais Guillebin, Guilbin, propriétaire à Roubaix. ( au sujet de ce dernier, quelques relevés d'Alain Watine-Ferrant: Archives municipales de Roubaix   CC 272-289 A° 1437: Allart Prouvost, censier de Mauffet. On lui connait une fille: Maigne qui épouse Jean Poulain. Le 11/04/1452, les deux époux  et leur père Allart Prouvost vendirent à Pierre de vernay, curé de Rooubaix, 6 cents et 4 verges de terretenus du fief de Courcelles audit Roubaix et situé au long du chemin de Hupire vers Maufait;le curé de de Vernay en fit don à l'église de saint martin le 21 janvier suivant, en augmentation d'une  fondation d'obitset messe faitesprécedemment par lui. Archives municipales de Roubaix   GG 109 f°1) ( A° 1483: Grard Tiberghien, vente de 3 cents à Guillebert Prévost, dit Huchon.

A Roubaix, les Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce qui tend à démontrer que les différentes familles sont cousines. Archives municipales de Roubaix AA 8.3 A° 1424 : Jehan et Pierrart Prouvost (frères) : 2 parts des cinq cents des deux masses. 9 cens de terres qui furent à Andrieux des Barbieurs. Archives municipales de Roubaix A A 8.3 A° 1424 : Jakemart Prévost dit des Huchons : 10 cents qui furent à Mikiel (des Barbieurs).-b 3 parts de cinq des deux masses de la dîme.(les deux autres parts à Jehan et Pierre Prouvost). Les 10 cents : la demie à Guillebin et haquin Prévost dit Huchon, l’autre à Jehan Roussel, Jehan du Rieu et Jehan Brugeois. Archives municipales de Roubaix AA 8 : Jacquemart Prouvost dit Huchon10 cens qui furent Mikiel des Barbieurs, tenant aux terres du Busquet. Deux parts de cinq cents tenant à la ruyelle Le Drut- 3/5° des deux manages à la dîme qui furent Watier Bouche. A Guillebin et Hacquin Prouvost.

 

3 : Jehan I Prouvost, l’ainé, dit des Huchons

Alias Haquin, né à Lannoy vers 1380, décédé en 1491

Enfants : Guilbert Prouvost qui suit, Jehenne Prouvost mariée à Jehan de Laoutre.

Archives municipales de Roubaix AA 8.2 A° 1385 : Jehan Prouvost, de Sailly : la  moitié de trois cents qui furent à Jehan Le Febvre. + A° 1370 : Femme Jacquemart de Ferlin. Jehan Prévost, dit des Huchon l’ainé , de Lannoy, 1 cens et demi hors de 9 cents qui furent Jehan Roussel, batard ; 8 cens dix verges pris en 10 cents venant des Huchons, tenant à Guillebert Prouvost , dit des Huchons- 9 cents ½ de terres qui furent à Jacquemart Le Drut.- 3 cents six verges venant d’une pièce de 6 cents 13 verges qui fut Guilbert des barbieurs. Jehan et Pierart Prévost, dit Huchon, 11 de terres tenant à leur manoir Archives municipales de Roubaix AA 8 Busket et Croix A° 1424). Archives municipales de Roubaix AA 9° A° 1490  quartier Grimbrie : Jehan Prévost, l’ainé, dit des Huchon : 2 cents pris hors de 3 cents et Philippart de le Plancque à cause de Jehenne du Rieu sa femme.1 cent- 1/3 de 5 cents ;dont les 2/3 appartiennet au dit Jehan, pris en 10 cents quiqui furent Miquiel des Barbieurs tenant à sa terre. Le 26/09/1449, est édité une enquête pour le recouvrement des aides : parmi les plus riches de la paroisse de Roubaix figurent Jehan et Pierre Prévost qui ont ensemble 7 bonniers de terre et 4 couronnes de rente viagère et 6 livres de rentes par an et paient 4 livres, 10 sols (Archives 59 ancien L 285 f° 63)

Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix  et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " ; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq.

 

4 : Guilbert Prouvost, dit des Huchons,

1410 p 1491 à 1545

Alias Binet ? (diminutif de Guilbin, Guillebin) dit des Huchons, Censier des Huchons, époux d’Isabelle Castellane.

Enfants : Anthoine, Jacquet, Urbain, Gilles Prouvost époux de Catherine le Bourgeois, Marie Prouvost épouse d’Antoine Leuridan, Pierchon, Hacquinot, Jehenne Prouvost épouse de Jehan de le Rue, Caline. Archives municipales de Roubaix AA XI/2-AAIX-NG N°77 p.594: Guilbert Prevost, fils de Jehan, dit des Huchons, 4 cens et demi venant de 11 cents, tenat audit Jehan Prévost (fils de Pierrart).8 cents 14 verges venant de 2 bonniers 6 cents 16 verges tenat aux hoirs Godefroy Leclercq et aux hoirs Grard Casier avaient leurs terres tenant à celles de Jehan et Guilbert Prouvost, dit des Huchons.)
Archives 59J 472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne, femme de Jehan de le Rue, Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost, enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1 quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn, Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3. Brief de Roubaix AA-10, AA 11/2, CC bis 2, CC 171/1. Mentionné dans la liste des censiers qui allèrent, en 1520, chercher à Lézennes les pierres nécessaires aux travaux exécutés à cette époque dans l’église paroissiale. Archives municipales de Roubaix DD 1 n° 2). Archives municipales de Roubaix AA  9 A° 1525 : Guilbert Prouvost, fils de  Jehan, dit des Huchons : 4 cents et ½ de terre- 10 cents aux Huchons tenant à Jehan Prévost le jeune, 9 cents et 1 :2 de terre à la Pontenerie à Jehan Prouvost et 7 cents à Pierre Leuridan. Archives municipales de Roubaix AA  9 A° 1490 quartier grimbrie. Guilbert Prévost dit des Huchons : un lieu manoir de 7 cens tenant audit Jehan Prévost( l’ainé de lannoy)- 6 cents qui furent à Micquel des Barbieurs- 4 cents et demi venant de 9 cents qui furent à Jehan des Barbieurs- 8 cents venant de 12 cents-1 cent acquesté de Huchon Desnolles, venant de la dite masse, à cause d’isabelle Castellane sa femme.

Archives municipales de Roubaix AA  9 A° 1490  quartier Grimbrie : Jehan Le drut… 6 cents 22 verges tenant à la terre issue de Guillebert Prévost dit des Huchons,-12 cents 22 verges tenant au chemin et à la terre de Guillebert Prévost dit des Huchons.

5 : Jehan II Prouvost, le jeune, dit des Huchons
Seigneur de Wasquehal  en 1460, 
Echevin en 1474 de Pierre de Roubaix  (1415-1498), chambellan du duché de Bourgogne,
Lié à la Charte de Roubaix  de 1469

Rx1491-10-02%20detail-Extrait%20brief%20rentes%20Monseigneur%20de%20Roubaix%20concerne%20Jean%20et%20Guilbert%20Prouvost%20p02%20-%20Copie

 Leuridan-1-Prouvost-Rammaert-Jehan-ProuvostLeuridan-1-Prouvost-Rammaert-Jehan-Prouvost

Leuridan-1-Prouvost-RammaertLeuridan-1-Prouvost-Rammaert

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert%Leuridan-1-Prouvost-Rammaert%

 

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert%

Le Seigneurie de Wasquehal

Philippe Rammaert nous guide : « l’Histoire de Wasquehal d’Emile Vignoble donne la chronologie des seigneurs de Wasquehal-Paroisse et Wasquehal-la Marque qui appartenaient à la Maison de Ghistelles et notamment à Jean VI de Ghistelles, dont une fille, Marguerite, apporta à son mari Pierre, sgr de Roubaix, les seigneuries de Wasquehal-la-Marque et du Broeucq, et un fils, Guy de Ghistelles qui devint sgr de Wasquehal-Paroisse ; celui-ci eut lui-même un fils Guy (père d’un fils naturel) qui hérita du fief qu’il fut contraint de vendre. Jean Prévost, sur lequel on ne connaît rien (il pouvait être lillois et faire partie de l’entourage du duc de Bourgogne), qui avait acquit le fief de Wasquehal-Paroisse en 1460 n’eut pas le temps d’être qualifié de sgr de Wasquehal car Pierre de Berghes, époux de Catherine de Ghistelles (et donc beau-frère du vendeur), en effectua au nom de son épouse le retrait lignager (droit de préemption existant pour les biens patrimoniaux). Jean Prévost (que certains appellent à tort Pierre) n’a pas eu le temps d’effectuer le relief du fief qui aurait du être enregistré par la Chambre des Comptes des ducs de Bourgogne à Lille dont les archives très importantes sont conservés aux ADN.

Emile Vignoble n’a certainement pas vu le document à l’origine de ces faits mais il l’a trouvé dans les ouvrages de Théodore Leuridan, archiviste de Roubaix (notamment la Statistique Féodale de la châtellenie de Lille, quartier de Ferrain), ou dans des ouvrages ou articles du chanoine Théodore Leuridan, son fils. Théodore Leuridan Père indique comme source « le Manuscrit de Muyssart conservé aux Archives du Nord ».

La difficulté pour retrouver ce manuscrit réside dans le fait que les ADN ont fait l’objet de plusieurs classements et qu’il arrivé aux Archives par don de la famille de Muyssart, alors que je le pensais faire partie des Archives de la Chambre des Comptes (série B des ADN).

Comme le manuscrit n’est pas connu et répertorié sous le nom de Manuscrit de Muyssart, j’ai mis quelque temps à le retrouver (aucun archiviste ne pouvant le situer).

Je me suis rendu compte que l’inventaire de la Série des Manuscrits avait été retiré de la Salle des Inventaires et qu’il avait été informatisé. Le nom Muyssart ne peut être trouvé sur les ordinateurs en recherche experte aussi j’ai dû lister les 400 manuscrits de cette série. Quelques références sont répertoriées sous l’appellation « Portefeuille de Muyssart ». J’ai pu ainsi consulter vendredi sous la cote « Manuscrits 196 » le volume concernant les communes et paroisses : il s’agit en quelque sorte d’un registre-brouillon avec un ou plusieurs folios par paroisse (comprenant de nombreux blancs destinés à des compléments ultérieurs), dont Wasquehal pages 267 à 269 ; page 268 on trouve bien la mention du retrait lignager après l’achat par Jean Prévost en 1460.

L’information est tellement lacunaire que l’on aura certaine d’immenses difficultés à situer Jean Prévost !

Pour la petite histoire il existe d’autres fief du nom de Wasquehal dans plusieurs communes de la Châtellenie de Lille ; il est probable, comme cela s’est parfois fait que des fiefs innomés ou dénommés autrement prenaient le nom de leur propriétaire, tout comme à l’inverse les fiefs pouvaient donner leur nom à de nouveaux propriétaires (c’est le cas de la Maison de Herzelles qui prit le nom de Roubaix). A Marcq-en-Baroeul la famille de Wasquehal a donné son nom au fief du Petit-Wasquehal, mais rapidement les propriétaires se qualifièrent de sgrs de Wasquehal (c’est le cas de la famille de Croix de Drumez, branche cadette de la première Maison de Croix, dont un rameau de Croix-Malannoy (qui se trouve dans les ascendances maternelles des familles de Warlusel, D’Hostel de Warluzel, de Grignart de Rametz, de Croeser, Le Tellier, Droulers et Prouvost), et un autre rameau de Croix-Heuchin (origine des marquis d’Heuchin puis de Croix, d’un vice-roi du Mexique et du Chili et d’un vice-roi du Pérou). Je n’ai pas étudié les autres fiefs de Wasquehal.   

J’ai parlé avec Alain des enquêtes fiscales où l’on pourrait trouver des Prouvost/Prévost à Wasquehal ou environs avant la première génération sûre, car il dispose des quelques publications du GGRN sur les archives anciennes de Wasquehal et Roubaix (je les ai consultées très rapidement à la BM de Lille) ; il y a également des mentions Prouvost et (Le) Prévost dans les 3 volumes sur les enquêtes fiscales de la Flandre Wallonne depuis 1449 (série inachevée avec celle de 1505), mais les noms des propriétaires ne figurent pas toujours et seulement les noms des plus imposés y figurent. Il faudrait certainement consulter les documents pour la période suivante jusqu’en 1549.

En 1602 il existe aux ADN en série C des comptes de vingtièmes pour la Flandre Wallonne ; une partie a été dépouillée par des membres du GGRN.

Je me suis dit que si l’affirmation de Pierre Prouvost/Prévost de la possession par ses ancêtres à Wasquehal, Bondues, Marcq, Mouvaux, Roubaix et Tourcoing de 26 bonniers est exacte, il devraient figurer notablement dans l’enquête de 1602 qui, heureusement, est nominative. Il y a des Wattel propriétaires à Wasquehal en 1602 : ne serait-ce pas des membres de la famille d’Adrienne Wattel, de Mouvaux, épouse de Guillaume Prouvost ? ne serait-ce pas par son alliance avec une Wattel que Guillaume Prouvost soit devenu censier à Wasquehal (si l’affirmation est exacte) et par l’alliance avec une Destombes que Pierre Prouvost-De Lespierre soit, lui aussi,  devenu censier à Wasquehal (à moins que cela ne résulte de l’alliance Prouvost-Le Blan)  ; les alliances avec notamment par 2 fois la famille Destombes pourraient nous éclairer sur les premiers degrés ; le chanoine Leuridan et Amédée Prouvost savaient certainement qui était en possession de l’original de la généalogie de 1748 qui commence, peut-être symboliquement 200 ans avant, en 1548 ; Pierre Prouvost/Prévost a certainement établi sa généalogie à partir de copies des partages qu’il cite mais qui n’existaient plus dans les archives du Tabellion lorsqu’il est arrivé aux ADN dans les toutes premières années du 20ième siècle, peu avant la rédaction par le chanoine Leuridan de la généalogie manuscrite de 1916 que j’ai recopiée.

Pour la suite des recherches, il faut se baser sur les premières pages du texte manuscrit de Pierre Prouvost/Prévost et les comparer à ce que l’on peut trouver sur les couples Prouvost ou descendants cités. »

Les enfants de Jehan II Prouvost furent : Binet Prouvost époux de Marie Agache, Pierre, Jehan, Quentin, Jacquemart Prouvost époux de Marguerite Waymel qui suit.

Jehan II Prouvost, le jeune, dit des Huchons est cité dans le brief  de 1491. Jehan Prévost le jeune, dit des Huchons, fils de Guillebert : 7 cens  de  jardins à le Grimbrie- 6 cents de jardin- 16 cents et ½ tenant à la pied sente des Huquez à Lille- 2 cents de jardin acquis des hoirs Margo de Courcelles.
A Jehan Prouvost, fils de Jacques, Jehenne Prévost et Cornille de le Rue.
Archives municipales de Roubaix AA  8 A°1491 Busquet ; Jehan Prévost dit des Huchons 6 cents et ½ qui furent Pierrart Prévost dit des Huchons, venant de 11 censt tenant à Guilbert dit des huchons- 1 cent 2 parts de cents qui fut à Guilbert des barbieux—7 cent un quarteron qui fut audit Guilbert- 12 cents venant de 2 bonniers 6 cents 17 verges qui fut Guilbert Leclercq- 4 cens venant de la dite masse.
Archives 59J 472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne, femme de Jehan de le Rue,Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost, enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1 quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn, Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3.

En qualité d’échevin de Roubaix, il reçoit le 17 juillet 1474, la donation d’une rente annuelle de 53 sols faite à l’église paroissiale Saint Martin par Géraldine de Verney pour son obit (Archives municipales de Roubaix GG 109 1° 12 v°).

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert-Jehan-Prouvost

 Parmi les notables qui furent amenés à déposer, le 9 mai 1498,  à l’enquête relative au recouvrement des aides et leur réparttion dans les diverses communautés d’habitants, figure le même  Jehan Prouvost, désigné seulement par son surnom : Jehan Huchon ( Archives 59 ancien  D 293 f° 48 v°).
Le même Jehan Prévost dit des Huchons acquis le 18 novembre 1501 cinq cents de terre de francq alleu de Bourgognesis en la paroisse de Luingne 7B. Il en fit don à l’église de Roubaix le 23 juillet 1502, à charge de 3 obits par an., célébrés le 18 mai, le 22 et 24 septembre pour ledit Jehan, pour Pierre Prouvost, son fils, et pour leurs amis trépassés. Archives municipales de Roubaix GG 109 f° 345, n° 19, f° 36, n° 20.
Jehan des Huchons acquiert en 1491  8 cents de terre à Marguerite le Clercq, fille de feu Guilbert (Archives municipales de Roubaix AA  8 A° Busquet).

A Roubaix, les Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce qui tend à démontrer que les différentes familles sont cousines.

"Jehan Prouvost, dit des Huchons, fut échevin de Roubaix: en cette qualité, il recevait le 17 juillet 1474, la donation d'une rente annuelle de 53 sols faite à l'église paroissiale de Saint Martin  par Géraldine de Vernay, pour son obit (tous les ans et à perpétuité un obit à diacre et sous diacre); dans les vieux documents, on l'appelait souvent Jehan Huchon". RP Louis d'Halluin; l'église de Roubaix a été agrandie par Pierre de Roubaix, au sud,  par la chapelle Saint Pierre accolée à la chapelle Saint Jean-Baptiste,  financée par le pasteur Pierre de Vernay, pour abriter les reliques de l'apôtre;  au nord, par la chapelle Sainte Croix ou de la Trinité, pour abriter sa propre sépulture et celle de Marguerite de Ghistelles,là où, sans doute, était conservé un morceau de la vraie Croix. En 1499, Jean Prouvost est un des notables appelés à assigner à Roubaix dans l'aide accordée au Souverain. La vie communale se localise dans la halle échevinale avec sa bretèche.   Le 23 juillet 1502, "Jean Prouvost, dit des Huchons, cède et transporte en la main des égliseurs et ministres des biens de l'église de Roubaix  500 de francs alleux de Bourgogne, à Luingne, à charge par la dite église de célébrer trois obits par an pour le repos de son âme. " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix  et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " . "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq.
" Jean Prouvost et son frère Pierre sont cités le 26 septembre 1449  parmi "les plus riches de la paroisse de Roubaix." RP Louis d'Halluin. " Jean  Prouvost est le "grand ancêtre" de la famille Prouvost "  nous disait Albert Prouvost

Le plus ancien document relatant le nom de WASQUEHAL remonte à la fin du XIème Siècle. Le Seigneur Gérard de Waskenhal appartenait à une famille noble et ancienne de l’époque. Le nom actuel de la ville résulte de déformations successives. Au fil  des recherches, on le voit écrit de différentes façons. Ce n’est qu’en 1789 que les Administrations Seigneuriales furent remplacées par des Municipalités élues. http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html

Charte-drpaiers-hotel-ville-Roubaix

Charte des drapiers en l'hôtel de ville de Roubaix

ROUBAIX/charte_drapiers-Jehan-Prouvost-dit-des-Hucons

wasquehal-ecusson

wasquehal-detail-albums-de-croy

" Jean Prévost (ou Prouvost) aurait acquis en 1460 la seigneurie de Wasquehal (voir de Muyssart, aux archives du Nord)" RP Louis d'Halluin
né en 1425, décédé en 1502. Pour la deuxième fois, Roubaix nomme un échevin::
" Dès 7 heures du matin, le 15 du mois de novembre 1469,  le bailly Jean de Langlée, les échevins Jean de Buisnes et Jean Prouvost, dit des Huçons, les deux lieutenants Jean Fournier et Guillaume Agache, se rendirent au château  de Roubaix  construit par Pierre de Roubaix  (1415-1498), premier chambellan de  Charles, duc de Bourgogne, pour lui témoigner la reconnaissance de ses sujets  pour avoir  obtenu la charte de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine. "  (Histoire de Roubaix, Trénard) 

charles-de-bourgogne

pierre-de-roubaix

Chateau-de-Roubaix



charte-drapiers-roubaix-prouvost
La Charte des drapiers par Joseph Weerts, Hôtel de ville de Roubaix

ROUBAIX/Charte-parchemin

La Charte des drapiers

Extrait des briefs rentes de Monseigneur de Roubaix datant du 2 octobre1491 photographiés par Xavier Prouvost-Lemoine aux archives de la mairie de Roubaix : il y est fait mention de Jean et Guilbert PROUVOST:

brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491

brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491brief-rentes-Monseigneur-de-Roubaix-Jehan-Guilbert-Prouvost-1491


Prouvost-Jehan-bal-Saints-Anges

Thierry Prouvost en Jehan Prouvost, un de ses ancêtres cognatiques à un bal des Saints Anges.


Binet Prouvost, dit Binet des Huçons,
censier des Huchons dans le premier quart du XVI°; décédé après 1520, est au nombre des 29 principaux censiers qui , en 1520, vont quérir pierres à Lezennes  pour les travaux éxécutés à cette époque dans l'église (Saint Martin) de Roubaix.

lezennz

" Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne :  Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait... Elles assurent la majorité de la production." HilaIre-Trénard: Histoire de Roubaix"

A Lille, le sculpteur Allard Prouvost, à la filiation non définie, oeuvre au début du XVI° siècle pour l'hopital Comtesse, Le dernier témoin de l’influence des comtes de Flandre à Lille,  installé dans ce qui fut autrefois le plus important hôpital de la ville , dirigé par des religieux de l’ordre des Augustins. Dans « l’histoire de Lille «  dirigée par Louis Trénard, voici ce qui est dit sur Allard Prouvost, au lien généalogique non défini : « A tout prendre, sauf exceptions, le décor sculpté des édifices publics conviendrait aussi bien à quelque sanctuaire, et les œuvres réalisées pour les établissements hospitaliers et religieux ne différent guère des précédentes. IL  n'y a pas lieu de s'en étonner, compte tenu de la forte imprégnation chrétienne dans la vie quotidienne, privée et publique, à cette époque. Partout, la religion est présente et de nombreux événements donnent lieu à des cérémonies d'action de grâce ou de prière dans les églises, auxquelles les diverses autorités laïques et les corps constitues assistent régulièrement. On n'eut d'aIl leurs pas imagine qu'Il  put en être autrement. La statuaire placée sur les monuments de la ville ne pouvait que refléter cet état de chose ».  A l’Hôpital Comtesse,  Allard Prouvost taille au portail  de la salle des malades « les deux angles (anges) et les deux comtesses de franque pierre » (J. Houdoy, id., p.42.).  Houdoy place ce groupe au portail     de l'église mais la gravure de MIl lin (Antiquités nationales, t. V, pl. N° LIV, pl. 2, fig. 3) représente bien le portail  de la salle des malades. La chapelle, Il  est vrai, prolonge directement celle-ci. Toutes les statues ont disparu à la Révolution. Ce sont les fondatrices Jeanne de Constantinople et sa sœur Marguerite de Flandre agenouillées de part et d'autre de la Vierge à l’'Enfant et présentées chacune par un ange. A travers la gravure de Millin, seul souvenir image de ces sculptures placées sur 16 tympans et non aux ébrasements comme en d'autres  portails plus anciens (par exemple celui du couvent de la Thieulloye aux portes d'Arras avec Mahaut d'Artois et Othon IV de Bourgogne, à genoux également), on reconnait le style ample et souple de l'art gothique finissant. La Vierge fut remplacée en 1659. Une autre statue de Notre-Dame est taillée en 1620 par Nicolas Lepot pour la porte arrière de l'hôpital donnant sur la place Saint-Martin (M. Vandalle, " L'art a Lille », dans B.C.F.F., 1951, p. 102.). Au Chapitre Saint Pierre de Lille, le jubé est refait en pierre: Allard Prouvost y sculpte deux anges pour encadrer la porte du chœur: Houdoy considère ce jubé est une des premières œuvres de la Renaissance flamande et certainement la plus importante compte tenu de témoignages postérieurs mais Léon Palustre rejette cette opinion et estime qu'Il  demeurait d'esprit gothique L. Palustre, La Renaissance en France, t1, p3). Ce ne furent pas les seuls travaux:pour la bibliothèque du chapitre construite en 1507-1508 au dessus d'une galerie du cloître, Allard Prouvost sculpte trente-six figures décoratives, qui contribuent à la beauté de la salle dont les vitraux ont été évoqués plus haut.». « Allard Prouvost dessine aussi le modèle des portes en cuivre ciselé pour le chœur de la collégiale Saint Pierre réalisées par Jean Malderée, de Tournai en 1522-1525. »

Roubaix-Croy

roubaix-album-de-croy

Le château de Pierre de Roubaix, la halle aux draps et l’église Saint Martin dont la tour massive existe encore. Au centre de la miniature, la place, actuelle grand place, la route va, à gauche vers la chapelle du Saint Sépulchre ( où se trouve la Banque de France et la place de la liberté) ; la rue à droite correspond à l’actuelle rue du général Sarrail où on voit l’hôpital Sainte Elisabeth avec son clocher. Sur la droite de l’église Saint Martin, en biais, lla rue du vieil abreuvoir. A l’arrière, les deux moulins sur la plaine des hauts-Champs. A cette époque, en 1603, Roubaix avait 3.000 âmes


6: Jacquemart Prouvost

Décédé en 1504, époux de Marguerite Waymel, décédée en 1504 : ils eurent : Nicaise, Jean, Péronne, Marguerite.

Jehan Prévost, fils de Jacquemart : 7 cens de jardin emprès le Tilloeul. Jacquemart Prouvost et ses enfants, à savoir Jehan et les enfants Nicaise Prouvost : demi  bonnier 1/3 et ½ cens- 4 cents de labeur au chemin du Tilleul à Lannoy. Archives municipales de Roubaix A° 1504 :Hacquin, Caisin, Péronne, et Margot, enfants de Marguerite Waimmiel, femme qui fut Jacquemart Prévost ; relief de 4 cens par le décès de ladite Magrite. 

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

 7 : Nicaise Prouvost
 Enfants : Martine Prouvost (v 1535-) mariée avec Camille de le Rue ; Jehenne Prouvost (-1579) mariée avec Willaume de Lobel.

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert-Jehan-Prouvost

8 : Martine Prouvost
Née vers 1535, époux de Cornille de le Rue (vers 1530-a1576p1542)
Ils ont 8 enfants : Roland de le Rue ( v 1570- a 1645) marié avec Marie Mullier le a./ 1599; Jacques de le Rue ( v 1656) marié avec Marguerite Le Comte le 27/09/1604 à Roubaix ; Jean, Marguerite de le Rue mariée avec Nicolas Alavaine ; Pasqueir ; Péronne de le Rue mariée avec Estinenne Glorieux ; Thomas ; Josse.
Jacquemart Prévost et ses enfants, à savoir Jehan et les enfants Nicaise Prévost : demi bonnier 1/3 de ½ cent. 4 cents de terre au chemin du Tilloeul à Lannoy. Cornille de le Rue : un lieu de 7 cents empress le Tilloeul,  apr achat de jehan Prévost, fils de jacquemart.1/2 bonnier 1/3 et ½ cent- 4 cens de terre à laboeur au chemin du tilleul à Lannoy.
Archives municipales de Roubaix AA 10 : Martine Prouvost, veuve à Cornille de le Rue sur 8 cents et demi quartron de terre à labeur pris en 16 cents ½ contre Beltremieux de Lobel, tenant d’un sens aux terres de la Pontenerie.Le bien passe ensuite à Etienne Glorieux par Péronne de le Rue, sa femme.Il est ensuite à Robert Lézy par acahet en 1610. Puis par mla suite, la moitié appartient aux enfants de Thomas de le Rue, à cause de Jeanne de lézy, sa femme et et l’autre moitié à Claude Lézy. La veuve et les enfants de Cornille, par achat à Jehan Prévost, fils de Jacquemart, sur un autre manoir contenant parmi jardin 7 cents gisant auprès jehan Thilleul. Le bien passe ensuite à Jacques de le Rue. Dans NG 094 p 467, Martine Prévost est donnée comme fille de Jehan., lui-même fils de Guillebert des Huchons et d’Isablle Castellane (Archives municipales de Roubaix AA 11/2 et AA9).
 Jean Prouvost (1525-1559) , époux de Marguerite Malfait (1525-1562),  ne serait donc pas le père de Jehan Prouvost époux d"Antoinette le BLAN. Les Malfait sont une de ces quelques familles qui, "depuis Charles Quint, domine la fabrique Roubaisienne." Hilaire -Trénard: de leurs enfants Jacques, Guilbert , Guillaume , Isabeau, Jehanne, Martine,  seul  l'ainé Jean, ci-après, eut une descendance:" Mention du franc - alleu de la fondation de Jean «Prévost» dit Huchon (XVI"). " Puymège.


Jacques Malfait ca 1480 &

|

Philippe Malfait +/1595 &ca 1545

Marie Lezy +1595/

|

Jacques Malfait ca 1550-/1639 &

Marguerite Flameng ca 1550-1580/

|

Pierre Malfait +1641 &1613

Marie de Le Becque 1596

|

Philippe Malfait 1620-1695 &1643

Adrienne des Tombes ca 1615-1695

|

Jean Philippe Malfait 1663-1717 &1686

Elisabeth Matthieu 1653-1727

|

Nicolas François Malfait 1696-1746 &1734

Marie Joseph de Le Court 1707-1751

|

Nicolas Séraphin Malfait 1740-1804 &1773

Marie Louise Leroy 1747-1815

|

Seraphin Lambert Malfait 1775-1827 &1802

Marie Pélagie Smet 1781-1865

|

Louis Emmanuel Malfait 1817-1879 &1845

Céline Jeanne Desurmont 1824-1898

|

Arsène Pierre Malfait 1856-1933 &1886

Antonie Marie Duquennoy 1866-1911

|

Jean Malfait &

Jeanne Six

|

Jean Malfait &

Anne Jacqueline Leurent 1922

|

Jean Malfait &

Maury Amand

|

Jean Malfait

Le nom est anciennement cité dans le cartulaire de Cysoing. 

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert-Jehan-Prouvost

Quelques Prouvost, non rattachés:

 « 1270 (avril) JEAN de Mortagne, châtelain de Tournai, fait savoir qu'il a donné et reporté en la main de Raoul, son frère, en accroissement de son fief, 11 bonniers et 12 verges à Dottignies en la Dove, et environ 13 bonniers à Saint-Léger, hameau de la Raspaille, devant ses hommes de fiefs, pairs de Raoul : Roger de Mortagne, seigneur d'Espierres, Thomas de Mortagne, Gillon du Lokeron, chevaliers, Arnoul de Mortagne, clerc, Ankiel Wavison.  Il a plu à mon frère de reporter le tout en mains des Templiers de Flandre, par vente.  Les frères tiendront ces biens en francs-alleux; comme ils tiennent tout ce qui leur est échu de Gossuin Fastret, plus 4 bonniers acquis dans la suite.  TEMOINS, les échevins de Tournai : OTTON le Brun, Arnoul d'Estaimbourg, Gossuin d'Espierres, Gauthier le Prouvost, chevalier. »(Arch. nat.  Paris.  S.5210, liasse 45, n°3). A la même époque, " Jacques «Li Prouvost », chevalier, est cité en 1383 "  Puymège; Gauthier le Prouvost, chevalier, échevin de Tournai.
Jehane, femme de Jehan Prouvost le père, testa en mai 1306.  Je donne pour Dieu et en aumosne à monseigneur Jehan Lenwilleur 1 hanap d'argent à piet, a escuçon à cornes de cierf; pour faire une verrière à S. Margrite; à Hanekin Prouvost et à Willekin, se frère, et à Magnon, fille Anniès me fille, cescun 1 kanap d'argent à pied, tel cius fu que j'eue à le Ronde Taule; à Marotain, nonnain dou Sauçoit, fille mon frère, j hanap d'argent sans piet, aj escuçon de Flandres. Société historique et archéologique de Tournai - Editeur: Société historique et archéologique de Tournai.
A Antoine Prouvost, pour l'argent et la fachon d'un plat d'argent doré avec un esmail armoyé des armes de léglise que Me Jean de Vado à fait faire: Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille.
« La seigneurie du Bru passa ensuite à l'Hôtel des Nobles. Au XIIe siècle, les rentes du Bru dépendaient du domaine d'Orchies; elles furent cédées par le Roi vers 1313 au sire de Landas et de Bouvignies, qui les vendit bientôt à Henry du Mortier, de Tournai, de qui elles vinrent par succession à Henry Prouvost (Cartul. de Flines, 1, 472473.). .. «A Jacques Prouvost, charpentier, pour avec ses serviteurs mettre et transporter les bancqs et bailles en bas et puis les remettre à leurs plache 8 livres. Pour deux a trois sacs desauthint) » Quant à la messe, chantres et chapelain le jour du Roy, portant livres, se paye par le dit roy ici pour mémoire. CASS.-civ. 25 novembre 1901. 
Le lendemain, qui fut mardy, le duc Charles commenca de aprochier la ville d'Amiens, de laquele issirent grant foison de gens d'armes pour envahir l'avant garde du duc; et firent illec une escarmuche qui gueres ne dura, quant retraire les convint dedens la ville, combien que ilz y occirent ung homme d'armes de Lille en Flandres, nommé Thomas Prouvost, par la faulte de son cheval, non fait de la bouche, duquel il ne se sceut aidier à son besoing, jà si deffendist il vaillamment. Et le joeudy ensievant, à une escarmuche quy se fist devant Amiens, furent occis deux hommes d'armes Franchois l'un estoit au conte Dampmartin8, et l'autre à Salzart. Anchiennes cronicques d'Engleterre. III. [6e partie, livre 6 : 1469-1471.] - 1863. (Suivi de pièces justificatives et en appendice de l'"Histoire de Charles, dernier duc de Bourgogne") par Jehan de Wavrin, Editeur Renouard (Paris) 1858-1863
« Item fu ordonné des segneurs de Tournay que à la journée que le roy de France se combateroit, la ville luy envoyeroit à ses despens deux mil hommes de piet bien armés et habilliés tous vestus d'une parrure, et les feroit- on armer aulx despens des rices hommes et marchans. Et furent tous prests et armés, et en y eult aulcuns qui se confessèrent, et eulrent cappitaines pour eulx conduire. Ce fut Willame du Parcq, Willame de Hellemines, Jaquemon Mouton fils seigneur Gillon, Jehan Prouvost, Jehan Gargatte et Jaquemart Gargatte. Et adont fut criet à Tournay que tous ceulx qui voulloient avoir souldées pour yssir de ceval à le journée, que la ville les monteroit et querroient ceval. Et sy y fut cryet que tous ceulx qui avoient estet souldoyers à Burenfosse, à Thun, à Mortangne et à Saint-Amant fussent prests et habilliés pour widier à la journée et que nuls ne le refusast sur estre ennemis à la ville, et il seroient payé, et auroient les arbalestriers dix souls tournois pour le jour et ceulx à glave wit sous tournois. Oeuvres de Froissart. Chroniques. Tome 25 / [2] / publ. avec les variantes des divers ms. par M. le baron Kervyn de Lettenhove,...Auteur : Froissart, Jean Éditeur : Biblio (Osnabrück) Date d'édition : 1867-1877

Divers statuts: Pierre Prouvost, fermier; Marie-Jeanne Delebecque, sa femme; Antoine Prouvost, occupeur; Marie-Anne Desnoullet, sa femme.Anne-Marie Prouvost, Guillaume-Joseph Prouvost, ouvrier, marié-Françoise Detailleur ;Marie-Thérèse Lefevre, veuve de Pierre-François Prouvost, Jeanne-Rose Prouvost »
Gilles Prouvost, prêtre.  

1631, 20 mai.  Catherine de Sains, prieure, Isabeau Mazure, Adrienne Tréselle, Anne Tréselle, Marie Prouvost, Antoinette Piétin, religieuses, « après avoir invoqué le S. Esprit-au Saint Sacrifice, et chacune religieuse confessée et .communiée », ont choisi pour maître Hugues Beckman, prieur de Cysoing, au lieu d'Augustin Wagon, décédé. Elles requièrent les proviseurs de l'installer. E. 1, Original, papier;


1639, 5 février. — Election du maître Philippe du Triez. Nous les soussignées, prieuse et religieuses de l'Hospital Notre Dame lez Seclin, attestons à tous qu'il appartiendra, avoir fait élection d'un maistre pour estre notre supérieur, tout en telle forme et manier que ses prédécesseurs ont esté eslus et establis, sçavoir M. le Maistre frère Philippe du Triez, lequel a été estahly et mis en possession par MM. les proviseurs, après avoir remerchié M. le Rév. Prélat de Cysoing, auparavant maistre dudit hospital et ce en la chambre que l'on appelle S. Paul, par MM. les proviseurs tels que Mgr le baron Rasingen et M. le rév. doyen de S. Pierre à Lille. Et en témoignage de vérité avons ici tous posé nostre signature. Ce fut fait le 5e de febvrier 1639. —"Marie Prouvost, Anne Tréselle, Barbe d'Attiches, Elisabeth d© le Rue, Marguerite de Vos, Marie Mariscal, Jeanne Ego, Catherine Ghesquier, Hélène Desfontaines, Madeleine Grandelle. E. 1, Original, papier.


Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

Autres lignées:

Les Prouvost du Busquet :

Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

Bucquet-Prouvost-RoubaixBucquet-Prouvost-Roubaix

Bucquet-Prouvost-RoubaixBucquet-Prouvost-Roubaix

Archives de Roubaix, AA-16-BB-1-2

Alain Watine-Ferrant continue : « L'ascendance de la troisième famille PROUVOST  dont la descendance est citée dans le livre des famille sous le titre : " Henri PROUVOT -DE BAILLEUL  Adeline".
J'ai étudié cette ascendance car l'orthographe PROUVOT m'interpellait. En fait,  cette graphie n'a été utilisée pour cette famille qu'après la Révolution et d'ailleurs, l'un des fils d' Emile a gardé la forme PROUVOST.
Cette famille est donc celle que j'appelle les "PROUVOST DU BUSQUET". Le Busquet était situé à Croix mais dépendait de la Seigneurie de Roubaix.
J'ai retracé une descendance assez complète du premier ancêtre. On retrouve dans cette descendance, en dehors des PROUVOST la famille Matthieu BAYART PROUVOST dont descendent notamment des BOUTEMY, des DERREUMAUX,  des BOSSU,  des SCALABRE, des WATTINNE, des WATINE, etc… la famille Claude LEZY PROUVOST  dont descendent  des FLIPO, des DASSONVILLE, des MEURISSE.
Guilbert PROUVOST  époux de Jeanne d' AUDENAERDE était censier à Roubaix ainsi que son fils Philippe époux de Françoise BAYART.  Leur fils Jean époux de Jeanne de LAOUTRE était laboureur ainsi que le fils de ceux-ci Pierre époux en secondes noces de Marie Jeanne FACON.   Ce Pierre avait ajouté à sa profession de laboureur celle de Faisannier ou faisandier.
Puis un de leur fils Antoine époux  en secondes noces de Marie Anne DESNOULET devient jardinier alors que ses frères entrent dans la Fabrique.  Un de leur fils Pierre Joseph  épouse à Wattrelos Elisabeth COIGNET .  leur fils Pierre François  né en 1783 à Roubaix,  époux  en premières noces de Marie Thérèse DESPREZ devient boucher à Roubaix et épouse d'ailleurs en secondes noces Marie Joseph D' ESPLECHIN, fille elle même d'un boucher de Lys les Lannoy.  Pierre François et Marie Thérèse DESPREZ sont les parents  d' Henri Joseph PROUVOST, fabricant et époux d' Adeline Rosane de BAILLEUL. Ce sont donc les ancêtres des PROUVOT que l'on voit dans le livre des familles de 2010.

Guilbert Prouvost, vers 1480
I
Jehan Prouvost
Né vers 1510, + vers 1576
époux de Catherine Rys

I
Guilbert Prouvost
Né vers 1560, épouse en 1594
Jeanne d’Audenarde
I
Philippe Prouvost,
Né le 13/08/1608
Epoux en 1632 Françoise Bayart
I
Jean Prouvost,
Né le 22/11/1632, décédé le 2/2/1702, épouse le 2/12/1651 à Croix
Jeanne de Laoutre
I
Pierre Prouvost
Né le 26/02/1662 à Roubaix, mort le 18/03/1716 à Roubaix
Marie Jeanne Facon
I
Antoine Joseph Prouvost
Né le 1° mai 1714 à Roubaix, décédé le 24 février 1790 à Roubaix
Epouse le 20 avril 1751 à Marcq-en-Baroeul
Marie Anne des Noulet

I
Pierre-Joseph Prouvost
Né le 8 mars 1758 à Roubaix, épouse le 2 mai 1780 à Watrelos
Elisabeth Coignet
I
Pierre François Prouvost
Né le 2/9/1783 à Roubaix, Décédé le 2/11/1838, épouse le 12/10/1808 à Roubaix
Marie-Thérèse des Prez
I
Henri Joseph Prouvost
Né le 12/11/1817 à Roubaix, décédé vers 1848 à Roubaix, époux le 23/01/1848 à Roubaix
Adeline Roxane de Bailleul
I
Emile Henri Prouvot (terminaison en vot)

Né le 17 avril 1847 à Roubaix, décédé le 2 mai 1885 à Roubaix


Les Benjamin Prouvost

« Aucune jonction avec la famille étudiée dans cet ouvrage n’est prouvée à ce jour ; il s’agit, en principe, d’une famille homonyme. » Philippe A Rammaert.

Ascendance relevée par Alain Watine-Ferrant.

 

Jacques Prouvost, né vers 1610

Epouse Marguerite Bouche

I

Jacques Prouvost vers 1640

Epouse Marie des Maretz a 1676

I

Léonard Prouvost né en 1676

Epouse le 09/05/1702 à Mouvaux (Nord) Marguerite Jeanne de Cottignies

I

Jean Baptiste Prouvost né le 23/04/1703 à Marcq en Baroeul + 1775

Epouse le 05/05/1733 à Tourcoing Marie Joseph de Lespaul

I

Jacques Joseph Prouvost né en 1744 à Tourcoing, + le 04/07/1805 à Roubaix

Epouse à Neuville en Ferrain, Pétronille Joseph des Tombes

I

Benjamin Prouvost, né le 13/11/1774 à Roubaix

Epouse le 13/10/1817 à Roubaix Marie Catherine Crouset

I

Benjamin Prouvost, né en 1820, Roubaix, décédé en 1896 (76 ans).
 marié avec Marie Delescluse, née en 1844, Roubaix, décédée en 1883 (39 ans),

LH-Prouvost-BenjaminLH-Prouvost-Benjamin

LH-Prouvost-Benjamin

dont

 Edouard Prouvost1868-1918 marié avec Valentine van Elslande 1869-1950 qui eurent 10 enfants alliés aux  grandes familles de la région au point de constituer comme une branche collatérale.

On note :
Marguerite-Marie Prouvost, née le 19 avril 1921, Paris, religieuse (Fille de l'enfant Jesus).
Claire Prouvost, née le 15 novembre 1928, Roubaix  (Nord), religieuse (Sacré-Coeur).
Madeleine Prouvost, née le 19 septembre 1898, décédée le 29 septembre 1990 (92 ans), religieuse (Sacré-Coeur).

 

Henri Louis Marie Joseph Prouvost  (1895 - 1983)

Voici les pages de la généalogie par le chanoine Leuridan sur les Prouvost:
 au début du XX° siècle.

Dactylographié par Philippe Rammaert

Leuridan-3-Prouvost-Rammaert   Leuridan-4-Prouvost-Rammaert    

Leuridan-5-Prouvost-Rammaert   Leuridan-6-Prouvost-Rammaert

Leuridan-7-Prouvost-Rammaert     Leuridan-8-Prouvost-Rammaert

Leuridan-9-Prouvost-Rammaert   Leuridan-10-Prouvost-Rammaert    

Leuridan-11-Prouvost-Rammaert     Leuridan-12-Prouvost-Rammaert

Leuridan-13-Prouvost-Rammaert

L'ascendance agnatique des Prouvost actuels

d'après les travaux d' Alain Watine-Ferrant en 2012

Les Prouvost au XV° siècle selon Alain Watine-Ferrant
Wasquehal

A partir de documents authentiques aux Archives Municipales de Roubaix cités et dépouillés par Alain Watine-Ferrant,  généalogiste renommé;
nous avons eu la reproduction de deux des plus importants: 
- Roubaix : Relief des terres (1437-1598) et arrantements (1455-1641) par Jean Luc DENNIN et Marc LELEUX : TEG NS 061 (consultable au GGRN)
- Roubaix : Vente de terres (1477-1616) AM Roubaix CC 272 à 289 par Jean Luc DENNIN et Bernard MOREAU : TEG NS 210 (idem)
- Les Comptes des vingtièmes de l’an 1601 pour Roubaix par Maxime SENAVE : TEG NS 094 (idem)
- Roubaix : AM Série CC 282 à 296 (1560-1631), AM Série AA14 (1683) par E DERREUMAUX : TEG AM 158 (idem)
- Roubaix : Ventes et achats (1589-1709) AM Série DDbis par E DERREUMAUX et B MOREAU : TEG NS 165 (idem)
- Roubaix : AM Série AA, Terriers de 1350 à 1641 par Jean Luc DENNIN et B MOREAU : TEG NS 206 (idem)
- Les habitants de Roubaix du XIVème siècle au XVIIème siècle (1350-1649) par B MOREAU : TEG NS 118 (idem)
- Wasquehal : vingtièmes de 1601 par Maxime SENAVE : TEG NS 100 (idem)
- Wasquehal : Comptes de la Seigneurie (1435-1682) par Jean Luc DENNIN : TEG NS 215 (idem)
 - Inventaire Sommaire des Archives Communales antérieures à 1790, par Th LEURIDAN, chez Paul DUPONT à Paris A° 1866
 - Concernant les textes cités, voir notamment : Archives Municipales de Roubaix : AA13 Wasquehal vers 1590, CCbis 6 Wasquehal – Busquet A°1587, 1583, 1560, CC 272-289 A°1587, AA 8 A°1153, AMR CCbis 3 sous Wasquehal.

On voit que les Prouvost de Wasquehal sont, au XV° siècle, des propriétaires aisés (à l'époque on dit "censiers" ou "laboureurs"):

 Guilbert Prouvost
né à Wasquehal vers 1455

WASQUEHAL-ecusson

wasquehal-detail-croyWasquehal

Wasquehal dans l'album de Croy et dans www.leuropevueduciel.com

Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix  et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " ; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par l'ancienne famille Le Clercq.
!
 Jehan Prouvost

son fils :  né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne des PRETZ, décédée a1557. Jehan, fils de feu Guilbert est cité dans plusieurs documents en 1551 et 1556. Ils ont au moins 4 enfants. : Jehan, Willaume (vers 1515- 1583 1587) marié à Philipotte des Pretz, Guilbert (vers 1520-1576) marié à Jeanne Deffrennes, Jacques.
« Jehenne Prévost, veuve de  Willaume de Lobel et Martine, femme de Cornille de le Rue, 12 cents par relief (AMR AA8 A° 1553 Busquet)

Prouvost-JehanProuvost-Jehan

!
 Willaume Prouvost

-Son fils - ,né vers 1515, décédé entre 1583 et 1587, laboureur à Wasquehal, épouse Philippotte des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants cités aux Archives Municipales de Roubaix dans un acte de 1587 (CC272-289) et dans d’autres actes de 1560, 1583 et 1587. Il est le père de Jehan, ci après, Toussaint (-a 1612), Antoinette, Jeanne épouse de Jehan Locquifier, Guilbert (vers 1520-1776) époux de Jeanne Defrennes (dont Gilbert, Antoine époux de catherine Leuridan, Ambroise époux d’Aliénor de la haye, Marie, Marguerite époux de Jacques Masurel, Péronne, Pierre), Marie, Jehan, Willaume.

A° 1583-Wasquehal : Guilbert, Jehan, Jenne, Toinette, Prévost, enfants de Willaume, relief d’1/5 de 8 cents-1 cent et demi, - 1cent 20 verges pris en 10, contre Jacques des Pretz, par le trépas de Catherine Prévost, leur sœur.

Archives municipales de Rouabix CC bis 6-Wasquehal- Busquet-A° 1587 Guilbert, Toussaint, Antoinette et Jeanne Prévost, Marguerite et M arie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, enfants de feu Willaume Prévost, relief de huit cents deux verges½- 4 cents-5 cents.

Guillebert, Toussaint, Antoinette et Jehenne Prévost, Marguerite et Marie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, par le trépas de Willaume Prévost leur père et grand père, ont relevé la demie de 2 cents 4 verges (Archives Municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1587).

Il est père de:

!

6: Jehan Prouvost

époux Antoinette Le Blan.

né vers 1545, décédé à Wasquehal vers 1590, laboureur à Wasquehal. 
Le mot laboureur veut dire propriétaire terrien aisé.
Il épouse Antoinette le BLAN et ont 6 enfants connus.

Prouvost-detail-Jehan-trouve-par-Alain-Watine-Ferrant

Prouvost-detail-Jehan-

Voici, selon Alain Watine-Ferrant, le texte le plus important qui permet de contredire la filiation donnéee par Leuridan d'une ascendance agnatique par les Prouvost des Huchons et d’en établir une nouvelle :
«  Jehan Prévost, fils de Willaume, par relief de Philipotte des Pretz sa mère, 8 cents de labour- 1 cent ½ pris en 8 contre Jeanne des Revaux, fille de Valentin- 10 cents par achat de Jehan Maton, jacques Despretz et les enfants de Pierre des Pretz- 19 cents 3 quarterons ½ par relief de Péronne le Blan, sa tante, pris en 2 bonniers 4 cents contre Philippe Leuridan et Marie des revaux sa femme- 13 cents 3 quarterons ½ de labour par achat de Noël Selosse et Péronne Wastel, sa femme.
A Antoinette Le Blan sa veuve et Willaume, Pierre, Jehenne, Catherine, Anne et Marie Prévost ses enfants (Archives Municipales de Roubaix AA13 Wasquehal vers 1590)
.

Les terres de Jehan PREVOST, fils de Willaume et de Philipotte DEPRETZ ? époux d’ Antoinette LEBLAN  donnent notamment sur la piedsente du grand Cottignies à Wasquehal, vers le Quesnoit.


Grand Cottignies-Wasquehal

Wasquehal-Grand%20Cottignies 
Le Grand Cottignies à Wasquehal (photo www. leurope vue du Ciel)

WASQUEHAL AU FIL DU TEMPS

En 1096, le Chevalier Gérard de Waskenhal est l’un des témoins de l’acte par lequel Robert Le Jeune, Marquis des Flamands, au moment de partir pour la délivrance de Jérusalem, donne à l’Eglise Saint Pierre de Lille le bodium de Lesquin – Le bodium est une dîme assimilée à un fief. Ce document doit-il être considéré comme un acte de naissance ou comme un acte d’existence du modeste fief wasquehalien, qui ne comptait guère à l’époque plus de soixante feux ? Les consonances germaniques du lieu et des noms des seigneurs de ce lieu portent à croire que la présence d’une microscopique société d’origine franque préexistait à la rédaction de cet acte. Il est en effet évident que visuellement la graphie de Waskenhal pourrait se traduire par Waschen-hal, soit en français : lavoir. La traduction de la racine teutonique Wasch ou Wack, élément de base dans Wasch-aerde : terrain humide et mou, ne peut non plus être négligée d’autant que la présence de la Marque et de nombreux marécages à cet endroit semble justifier cette interprétation. L’étymologie du nom des seigneurs évoque également une origine germanique. Ernoul, Walcher, Richer succèderont à deux Gérard ; noms qui rappellent qu’au Vème siècle, les Francs Saliens ravagèrent le Tournaisis avant de s’y installer. Childéric y vécut et Clovis naquit à Tournai en 465. De 1096 à la bataille d’Azincourt en 1415, c’est-à-dire, de Gérard de Waskenhal à Gérard de Ghistelles, les fiefs de Wasquehal La Marque et de Wasquehal-Paroisse demeureront réunis en un seul domaine sous l’autorité de seigneurs qui se qualifieront Sire de Waskenhal. Ainsi durant près de quatre siècles, se succéderont, à la tête de ces deux fiefs, une vingtaine de chevaliers soumis aux aléas des aventures guerrières de leur suzerain, le Comte de Flandre. Ces successions dépendront également des alliances matrimoniales et des revers de fortune. On remarquera, dès l’abord, que la modeste apparence de ces fiefs ne correspond certainement pas à l’éclat de ses maîtres. Chevaliers et compagnons d’armes des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, ils auront l’occasion de participer en leur compagnie aux expéditions lointaines en Terre Sainte. Le Roi de France n’hésite pas en certaines occasions à se porter garant pour eux. Ainsi, au camp de Saint Jean d’Acre, en 1191, Philippe Auguste se porte caution envers des gênois pour un prêt consenti à un groupe de chevaliers flamands  parmi lesquels Richer de Waskenhal est nommément désigné. Second exemple de la noblesse des maîtres de Wasquehal, Gérard de Ghistelles sera nommé « Rewaert », c’est-à-dire Gouverneur de Flandre par Charles VI, Roi de France, après la victoire de Roose-Beke, en 1382. A la mort de Gérard de Ghistelles, tué à la bataille d’Azincourt en 1415, la division du domaine en Wasquehal la Marque et Wasquehal-Paroisse, respectivement assignés à Jean de Ghistelles et à Guy de Ghistelles, fera que chacun de ces fiefs désormais amalgamé à de prestigieuses maisons nobiliaires, connaîtra des fortunes diverses, mais toujours brillantes. Ainsi, à la suite du mariage de Marguerite de Ghistelles avec Pierre de Roubaix, Wasquehal La Marque restera désormais entre les mains des seigneurs de la maison de Roubaix à laquelle s’attacheront successivement les noms illustres des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse sera gouvernée par les non moins illustres familles de Bergues Saint-Winoc, Ranchicourt et Bournonville. De toute évidence, ces fiefs, désormais confiés à l’administration des baillis, ne seront plus considérés par leurs maîtres que comme des propriétés secondaires auxquelles ils rendront visite une fois dans leur vie. La réunion de ces deux fiefs ne sera à nouveau effective qu’en 1782, lorsque Charles, Joseph, Lespagnol de Grimbry s’arrogera le titre de seigneur de Wasquehal après s’être porté acquéreur des deux seigneuries. Il sera le dernier seigneur de Wasquehal, et, pour quelques années seulement. Mais, durant ces sept siècles, l’église de Wasquehal fait son chemin à petit bruit. L’évangélisation du Ferrain par Saint-Piat et celle du Tournaisis par Saint Eleuthère commencent respectivement à la fin des IIIème et Vème siècles. Vraisemblablement, le message du Christ n’éveillera l’intérêt des quelques paysans que vers la fin du premier millénaire. Le 15 août 1096, s’ébranle la première croisade des nobles à la conquête de la Terre Sainte. L’on remarquera que le premier acte attestant de l’existence de Wasquehal date de la même année. La présence du Comte de Flandre au côté de Godefroy de Bouillon laisse donc planer la possibilité de la présence du Seigneur de Wasquehal, son vassal. Ce ne sera cependant qu’en 1191, au cours de la troisième croisade que, devant Saint Jean d’Acre, dans une charte de Philippe-Auguste, la présence de Richer de Wasquehal nommément désigné, sera établie. La construction de la très modeste première église de Wasquehal ne fut néanmoins commencée qu’en 1252 alors qu’à Tournai s’élevait déjà la cathédrale. Cette disproportion en dit long sur la dimension de Wasquehal au XIIIème siècle. Donc, en 1252, commencent les travaux sous la direction de Walter, fils d’Eustache, du chapitre de Tournai et de Mathilde de Croix avec la collaboration active des habitants de la commune. Les sacrifices que s’imposent alors les Wasquehaliens pour amener en brouette les pierres blanches des carrières de Lezennes valent ceux des bâtisseurs de cathédrales. Ne possédant ni chariots, ni chevaux, ils alimentent le chantier par ce moyen archaïque, d’où l’expression populaire : « A Wasquehal, on y broute ». Bien qu’aucun document précisant l’emplacement de cette première église ne soit parvenu jusqu’à nous, deux indices révèlent que la seconde église fut bâtie sur les ruines de la première, autrement dit, sur l’actuelle place du Général de Gaulle. La présence du cimetière à

cet endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous l’administration exclusive du curé de la paroisse  En 1296, une mention relevée dans le testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la

seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues, sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur la place de Wasquehal. Saint Maur semble avoir été, dès l’origine, le titulaire du sanctuaire et le Saint Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre de Saint Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté à la fin du XVIIIème siècle ne serait pas étranger à cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire, les reliquaires furent volés et les reliques dispersées. Le prestige de Saint Maur ayant disparu après des années de fermeture de l’église, la consécration d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a probablement créé la confusion. Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté de cette humble maison de Dieu, mais aussi la fidélité à l’église d’un nombre croissant de paroissiens consécutif à une démographie ascendante obligent les membres du clergé appuyés par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures. Première victime, émouvant témoin de trois siècles d’histoire, le clocher disparaît en 1841. Il est remplacé par une tour carrée de 35 mètres de hauteur bâtie à l’écart de l’église sur l’emplacement actuel de l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui survécut à la disparition de la seconde église, en 1877, demeura isolé, jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour qu’à l’achèvement de la troisième église. Cette tour séparée de son église inspira l’esprit populaire ; tradition et chansons  l’honorèrent. Avec la poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui financier de la municipalité, les dons du curé BOEDT, ceux des paroissiens et les subventions de l’état permettent le démarrage des travaux de la troisième église. La bénédiction et la pose de la première pierre s’effectuent dans une ville en liesse, le 15 avril 1877. L’importance des travaux ne permet cependant pas de terminer l’édifice qui demeure en divorce de son clocher. Il faudra attendre encore près d’un quart de siècle pour enfin admirer l’édifice achevé, lors de sa bénédiction, le 7 juillet 1901. Selon les voeux de l’association « Au coeur de l’Orgue » et de la municipalité, un orgue d’une exceptionnelle valeur musicale prodigue ses majestueuses harmonies à l’acoustique généreuse de l’église Saint Nicolas, depuis le 2 décembre 1989. Ces propos sur la noblesse et l’église de ce bourg, jadis entièrement consacré aux activités rurales, laisseraient à penser que calme et sérénité présidèrent à un développement harmonieux et sans histoires. Il n’en fut rien. Tout au contraire, la tourmente quasi permanente qui l’affecta met en relief le caractère assez exceptionnel de cette modeste cité, pour qui la lutte pour la vie fut bien souvent son lot quotidien. Au milieu du XVIème siècle, un violent bouleversement spirituel secoua les dix sept provinces des Pays-Bas dont la Flandre faisait alors partie. Durant l’été 1566, les communautés protestantes se déchaînèrent et brisèrent l’appareil solennel de l’église catholique. La population wasquehalienne participa étroitement à cette « guerre des gueux » puisque l’église fut iconoclastée, que plusieurs habitants, condamnés comme briseurs d’images furent exécutés et que sa noblesse se distingua dans la lutte contre l’hérésie. Les tragiques troubles religieux étouffés, après une courte période de calme instaurée par la sage politique des Archiducs Albert et Isabelle sur la Flandre, nous retrouvons Wasquehal devenu français, mais accablé par les pires calamités. De 1635 à 1713, les prétentions territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les plus difficiles de son histoire. La paix d’Utrecht, en 1713, fera définitivement de Wasquehal une ville française. La paix revenue, la très modeste activité textile wasquehalienne, étroitement liée à celle de Roubaix, subit les conséquences néfastes de la rivalité drapière lilloise, antagonisme pervers qui entraîne l’arrêt de l’ostille et du rouet dans l’ouvroir. Pour parachever ce triste tableau, une épidémie de typhoïde jette l’effroi dans la population en 1787. Si l’on excepte les soubresauts idéologiques de l’avènement de la Première République, un calme relatif va gagner, jusqu’à la fin du XIXème siècle, ce bourg rural qui ne comptait guère que deux mille habitants en 1850. Calme tout à fait relatif, car on aura garde d’oublier l’occupation de la ville par les troupes autrichiennes, lors du siège de Lille, en 1792 ainsi que les saignées dans les rangs des jeunes recrues mobilisées pour satisfaire les ambitions guerrière napoléoniennes. On évitera également d’oublier les sévères luttes politiques, sociales et religieuses qui bouleversent l’horizon wasquehalien au début du XXème siècle. Sur le plan local, elles eurent incontestablement pour origine l’industrialisation forcenée du Versant Nord-est de l’agglomération s’accompagnant d’une démographie galopante et d’une exploitation éhontée du monde ouvrier par un capitalisme borné. De cette effervescence industrielle naît une classe ouvrière agressive qui fortifie la voltairienne foi républicaine et anticléricale, héritière du siècle des lumières. Alors que, à la charnière des deux siècles, le tissage à domicile cède la place à de puissantes entreprises textiles, qui s’installent au coeur de la cité, la diversification de l’industrie locale s’intensifie. Mais malgré l’avènement de la fabrique et le virage politique au rouge de sa grande soeur Roubaix, le conservatisme wasquehalien tient bon jusqu’au début du XXème siècle. Les élections municipales confirment d’ailleurs cette orientation puisque ce n’est, qu’en 1901, avec Lejeune-Mullier que les socialistes apparaissent aux affaires de la commune. Conséquence de ce nouveau comportement politique, un conflit majeur éclate entre les pouvoirs temporel et spirituel. Sur le plan local, l’application des lois anticléricales entraîne, en 1901, le départ des soeurs franciscaines de Calais, qui assuraient l’éducation privée des enfants, et provoque le 23 novembre 1906, un sévère conflit entre les pouvoirs publics et les paroissiens wasquehaliens s’opposant à l’inventaire des biens de l’église imposé par la loi sur la séparation de l’église et de l’état. Ces événements plus spectaculaires que tragiques n’empêchent pas la création de la paroisse Saint Clément au Capreau au beau milieu de l’effervescence politico-religieuse. Le curé MAES, alerté par le développement du Capreau, envisage alors la création d’une nouvelle paroisse dans ce quartier. L’abbé COUPPEZ, dépêché sur les lieux, se dépense sans trêve pour exercer son sacerdoce, tant et si bien, qu’après des années d’efforts, l’église Saint Clément, mise en chantier en 1910, est bénie deux ans plus tard. Mais, déjà se profilaient à l’horizon les tragiques événements engendrés par une Allemagne gonflée d’orgueil et une France au patriotisme exacerbé par la perte de l’Alsace-Lorraine. Et c’est ainsi qu’apparaîtront, le 15 octobre 1914, dans l’horizon wasquehalien, les Uhlans, lanciers farouches et redoutables du corps d’armée Würtembergeois. Quatre ans plus tard, jour pour jour, le 15 octobre 1918, les soldats allemands se retirent après avoir fait subir à ses habitants les pires tourments. Situé près du front, Wasquehal fut utilisé durant toute la guerre comme base de repos pour les soldats allemands descendant de la ligne de feu. Adolescents, femmes, vieillards demeurés dans la commune, adoptèrent dans l’adversité une farouche détermination. Pourtant, rien ne leur fut épargné. La faim, la déportation des brassards rouges, les réquisitions et confiscations, les détériorations et destructions, l’abjecte arrogance de l’occupant n’entamèrent ni leur résolution, ni leur résistance. Le départ de l’ennemi déclenchera dans la population une indescriptible joie décuplée par l’intime conviction que, désormais, la guerre sera définitivement bannie. Et pourtant, cette intime certitude de la disparition du fléau fera long feu. Vingt ans plus tard, l’antagonisme qui, depuis la guerre de 1870, tourmente les deux peuples, débouche sur un nouveau conflit, le 3 septembre 1939. A l’esprit revanchard et conquérant allemand, la France oppose alors une attitude résignée. Le souvenir encore trop présent du précédent carnage freine les ardeurs patriotiques. Aussi, sur le quai de la gare de Croix-Wasquehal, le départ des mobilisés s’effectue sans fanfare et sans illusion. En mai 1940, le reflux des troupes alliées se mêlant au million de réfugiés civils provoque une cohue sans précédent. Soixante pour cent de la population wasquehalienne se trouvent ainsi sur les routes, fuyant l’ennemi, errant au hasard des combats et mitraillages, pour en définitive faire demi-tour et découvrir Wasquehal, occupé, depuis le 1er juin 1940. Alors, à nouveau, durant quatre années, les arrestations arbitraires, le S T O, la faim, le froid, les bombardements seront le lot d’une population malheureuse affrontant les épreuves avec la même dignité qu’en 1914, avec toutefois un sentiment de révolte très affirmée. La répression féroce et les humiliations soulevèrent la réprobation générale de la population civile et dressèrent les plus courageux d’entre eux contre l’oppresseur. La résistance wasquehalienne se distingua très tôt avec l’action de trois réseaux : WO-OCMVoix du Nord. De nombreuxrésistants firent le sacrifice de leur vie dans le combat clandestin dont l’action la plus significative fut sans conteste le combat qui se déroula au Haut Vinage, le 3 septembre 1944, jour de la libération de l’agglomération lilloise. La malfaisante horde germanique en fuite, les lampions des fêtes de la libération éteints, la population retrouve ses préoccupations qui ont pour nom : rationnement, logement chômage. Mais, administrée intelligemment et soutenue par une population active, la modeste commune à l’activité rurale d’antan a fait place au fil des ans à une ville dynamique, certes de taille moyenne, aujourd’hui résolument tournée vers l’avenir et la modernité. L’ostille du XIXème siècle et les quatorze grosses fermes travaillant les 552 hectares des 686 que compte la commune, puis la puissante fabrique du XXème siècle avec sa monumentale cheminée plantée au milieu de la cité, enfin, les cabarets, foyers de la communauté ouvrière, ne sont déjà plus aujourd’hui que des souvenirs. Les références actuelles, qui caractérisent le nouvel horizon wasquehalien s’en différencient totalement. Désormais, l’école, le travail et les loisirs sont devenus les préoccupations prioritaires d’une société en quête d’une meilleure qualité de vie. Ainsi l’école, considérée comme la base de la société, sera dorénavant au centre des préoccupations d’une municipalité, qui investit dans la jeunesse, et s’efforce de faire profiter l’éducation des enfants et des adolescents du progrès des sciences et des techniques dans le respect de la tradition. La présence d’ordinateurs et l’enseignement de l’anglais, dès les classes primaires, témoignent de cette volonté. Ainsi, mieux orienté, mieux éduqué, l’enfant devenu adulte accédera à une vie professionnelle harmonieuse et féconde. Encore faudra-t-il que l’outil soit à la hauteur de ses espérances. L’avènement des moyens de communication ont permis d’atteindre cet objectif en installant désormais les usines extra-muros dans des zones industrielles propres et facilement accessibles. A ce titre, la commune de Wasquehal, dotée du métro, du mongy et d’un remarquable réseau de voies rapides, peut être considérée comme un exemple en la matière. Cette installation des usines hors de la ville a en outre l’avantage de limiter la pollution du centre urbain autrefois copieusement arrosé par les fumées toxiques des cheminées   d’usines, dont celles de l’usine d’incinération ont laissé un mauvais souvenir. Certes, le travail anoblit, mais il contraint et fatigue. Il convient donc d’alterner le travail avec des loisirs au cours desquels l’homme pourra s’adonner librement à son penchant pour les activités ludiques, culturelles et sportives qui dispensent suivant la maxime de Juvenal « Mens sana in corpore sano », santé physique et morale. Pour parachever l’œuvre commencée avec l’école et le travail, en vue du bien être de leurs concitoyens, les élus de la commune s’efforcent de favoriser le développement de telles activités à partir d’une intense vie associative. Aujourd’hui, Wasquehal peut s’enorgueillir de posséder un réseau exemplaire d’associations représentant pratiquement toutes les activités majeures dans les domaines culturels, sportifs, sociaux et ludiques. Plus de cent cinquante associations fonctionnant au sein de la communauté wasquehalienne ont permis, non seulement de satisfaire les besoins fondamentaux qui viennent d'être évoqués, mais encore de sortir de l'anonymat une cité qui mérite d'être mieux connue et appréciée. En conséquence, on aura garde d’oublier de magnifier l’inlassable dévouement du millier de bénévoles qui contribuent au sein d’une vie associative exubérante à l’épanouissement de la jeunesse, à l’harmonie de la société, à la promotion de la cité. Et comme chantaient les anciens :  « qu’in so du Capreau ou bin du Plomeux, crions tous bin haut, vif les Vasqaleux ». Extrait du livre : « Le Ferrain au fil du temps, une histoire de Wasquehal » d’Emile VIGNOBLE, édité en 1987 par la mairie de Wasquehal.

 

Listes chronologiques des baillis, lieutenants, hommes de fief et greffiers de Wasquehal.

SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX DEUXIEME SERIE TOME I (TOME VIII DE LA COLLECTION) ,1885

 

BAILLIS :

Jehan de Laubiel était bailli de la terre de Wasquehal en 1365. (Brassart, Histoire du château et de la châtellenie de Douai, p. 165.)

Alard de Pontrewart, 1384. Il avait, avec les juges du lieu, rendu un jugement contre Jean de Gottignies, en faveur de Jacques Auxenfants. (Archives, du Nord, B. 1025 et 1027.). .

Jehan Beghin, bailli et receveur de la seigneurie de Wasquehal, en 1491.

Jacques Du Hamel, d'abord lieutenant, puis bailli, 16441653. (Archives de Wasquehal, GG. 3 fet 4.)

Jacques Cordonnier, 1663, mort en exercice, dans les premiers mois de 1677. Un service funèbre fut célébré à Wasquehal, pour le repos de son âme. (Archives de Wasquehal, ÇC. 7.) Remplacé par Martin Cordonnier, son fils.

Martin Cordonnier, 1677-1682.

Gilles Isambart, 1684.

Jean-Wallerand Farvacque, licencié ès-lois, avocat postulant en la ville de Lille, bailli de Wasquehal, 1687-1709 ; mort avant 1710.

Adrien-François Bevier, 1715-1719.

François-Joseph Le Monnier, procureur postulant à Lille, bailli de Wasquehal, 1721-1723.

Nicolas Suing, notaire royal à Marcq, bailli de Wasquehal, 1725 ; mort vers 1753.

Albert-François Mulle, 1755 1772.

Nicolas Joseph Suing, 1778 1781.

 

LIEUTENANTS :

Wallerand Lorain, avant 1590.

Charles Lezaire, 1621-1626. (Archives WasquehaUiGG.

Jaques Du Hamel, 1634, puis bailli. (GG; 2.)

Pierre De Le Rue. 1656; mort en exercice; vers 1680, et remplacé par Jacques De Le Rue probablement son fils

Jacques De Lé Rue, 1681; mort en exercice, le 17 novembre 1710.

Nicolas Brulois; mort avant 1734.

Antoine Hespel, 1787-1750,

François Brulois, 1750-1755.

Robert Prouvost, 1756-1757.

Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois, mort en exercice, le 23 mars 1778.

Jean-Baptiste Deleporte, 1778-1785.

Louis-Joseph Deleporte, 1788-1789.

 

HOMMES DE FIEF :

Piéron de Le Blanquerie, — Jehan Picavôt, — Mahieu Meurisse, — Jacquemart de Le Rue, fils de feu Gilbert, — Jehan Gadenne, — Jehan de Le Rue, 1449.

Jean Lefebvre, — Jehan de Cottignies, 14851504, - Olivier des Obris, 1485,  Jehan Selosse, 1485 et 1491.

Chrétien Le Conte, — Jehan de Hennion, 1491, — Jehan de Le Rue, 1491-1504.

Mahieu du Croquet, 1498.

Piérart Desbonnés, — Jehan Lortioir, 1504.

Pierre Salembier, — Noël Selosse, — Pierre de Le Rue, — Guillebert Du Hamel, 1609. (Archives de Wasquehal, Compte des pauvres,

Pierre Ferret, — Pierre Liètart, 1663.

François De Le Rue, 1671.

Pierre Franchomme, —Jean Deleporte, 1671-1689.

Adrien Louage 1671-1679

. Noël Selosse, 1673-1713.

Jean Picavet- Martin Cordonnier, (bailli), — Gérard .Brulois, Nicolas Brulois, — Jacques. Salembier, 1676.

Josse Defives, 1679.

Bauduin Dubar, 16811689,

Pierre Prouvost, 1689.

Henri Wattel. 1689-1699.

Jean Louage, 1689-1709. Jean Lerouge, — Hippolyte Deleporte, 1699-1701.

Nicolas Brulois, (lieutenant).

 Guillaume Prouvost, 1699, 1709.

Jean-Baptiste Roussel, 1705- 1724.  Jacques Picàvet, 1706.

Jean-Baptiste Fauvarcq, 1706-1716. : Mathieu Dumont, 1711-1713.  Pierre Vandamme, 1712-1735.

Jacques Leuridan, 1716-1730.

Guilbert Dupont, 1716-1735.

Antoine Hespel, 1726-1750. (Lieutenant). Fortunat Franchomme, 17161754.

Toussaint Tiers, 1730-1735.

Nicolas Grulois, 1732.

Jacques Houzet, 1734-1735.  François Brulois, 1735-1755. (Lieutenant).

Mathieu Dumortier, 1743-1752. Robert Prouvost, 1752-1757. (Lieutenant).

Jean-Baptiste Houzet, 1722; mort en exercice, le 2 septembre 1758. Pierre-Joseph Lebrun 1752.

Nicolas Vincent-Joseph Brulois, 1755-1772. (Lieutenani). Jean-Baptiste.Tiers, l755-1779.

Jean-Baptiste Carton, 1758.1779. Jean-François

Deleporte, 1758-1784.  Jean-Bâptiste Deleporte, 1778-1785. (Lieutenant). . Pierre-Joseph Tiers,— Antoine-Joseph Hespel, 1784-1789.  Louis-Joseph Deleporte, (lieutenant) Jean-Baptiste Delemasure, — Philippe-François-Joseph Roussel; 1787-1789.

 

GREFFIERS :

Antoine de Sains, 1590.

Pasquier Suing, greffier et notaire, 1657-1668. .

Nicols Vincre, 1668 1673.

Pasquier Suing; greffier, clerc et notaire, 1673-1711.

Nicolas Suing, 1612-1725; puis bailli; Jean-BaplisteFauvarque, greffier, clerc et homme de fief, 1755-1734F. Ouraet, 1741-1753.

François Garlier, 1758 1779.  Philippe Piat, 1787, notaire à Roubaix.

 

Un décret du 14 décembre 1789, avait supprimé toutes les administrations dès villes, bourgs, paroisses et communautés, pour les remplacer, dans tout le royaume, "par des municipalités constituées d'une manière uniforme et soumises aux mêmes règles. Dans les communes ayant, comme Wasquehal, une population de 500 âmes jusqu'à 3.000, Le corps municipal se composait de Six membres : un maire et cinq officiers municipaux; un tiers des membres, y compris le maire, formant le bureau, les deux autres tiers formant le.conseil. Au corps municipal s'adjoignaient douze notables habitants et leur réunion, en certaines circonstances, constituait le Conseil général de la commune. Un magistrat était chargé, sous;le nom de procureur, de défendre les intérêts-et'de poursuivre les affaires de la commune. Tous ces fonctionnaires étaient élus,en assemblée générale, par les citoyens actifs. Le secrétaire-greffier était nommé, à la majorité des voix par le Conseil général.

Jusqu'à la Constitution de: l'an 3, la municipalité de Wasquehal eut successivement à sa tête les sieurs Jean-Joseph Brulois, maire, 1790 à l'an 2;— Louis-Joseph Deleporte,

 

Suivant la Constitution de l'an 3, dans les communes ou la population était inférieure à 5.000 habitants, l'administration locale ne se composa plus que d'un agent municipal et d'un adjoint, la réunion des agents municipaux de chaque commune formant la municipalité du canton. Le Conseil général était supprimé. Les agents municipaux de Wasquehal furent : Pierre-Albert Dumortier, du 1er germinal an 4 (21 mars 1796) au 16 fructidor an 5 (2 septembre 1797) ; — LouisJoseph Deleporte, ancien lieutenant et ancien maire, ans 5 jeté; — Jacques François Leuridan, an 7, démissionnaire, remplacé le 4 floréal ; —Louis-Joseph Deleporte, renommé le 4 floréal an 7 (23 avril 1799), exerça jusqu'au 10 messidor an 8 (29 juin 1800.)

La loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800) confiait l'administration des communes, dont la population, comme celle de Wasquehal, n'excédait pas 2.500 âmes, à un maire, un adjoint et dix conseillers municipaux. Les anciens administrateurs furent invités à rester à leur poste en attendant les nominations nouvelles; mais ce provisoire se prolongea jusqu'au 10 messidor (29 juin 1800), jour où furent installés MM. Charles Hyacinthe-Joseph Lespagnol de Grimbry, maire, et LouisJoseph Deleporte, adjoint.

Louis-Joseph Deleporte étant mort en 1822, fut remplacé comme adjoint, le 25 septembre de cette même année, par Jean-Joseph Brulois, qui eut pour successeur, en 1831, le sieur Dumiortier, après lequel vinrent, en 1842 jusqu'en 1861, M. Pierre Cochetet et en 1861, M. Gros.

M. Charles-Hyacinthe-Joseph Lespagnol de Grimbry, mourut à Wasquehal, le 11 mai 1845, à l'âge de 83 ans. Chevalier, ancien conseiller au Parlement de Flandre, maire de Wasquehal, membre de la Légion-d' Honneur, M. Lespagnol était né à Lille, fils de Charles-Joseph Lespagnol de Grimbry, seigneur de Wasquehal, et de Marie-Jeanne Hyacinthe-Henriette-Joseph Thieffries de Reux ; il avait épousé Hyacinthe-Joseph Desfontaines de Preux,

Après M. Lespagnol, Wasquehal eut pour maire François-Joseph Leuridan,  auquel succéda, en 1840. M. Charles-François Marie Le Prévost de Basserode, ancien colonel d'infanterie, beau-frère de M. Lespagnol de Grimbry. La notice de M. de Basserode est ainsi conçue :

Né le 24 juin 1774, entré à l'École militaire en-1784, sorti sous-lieutenant au régiment de Vintimille, en 1771 ; capitaine dans la première légion des gardes nationales mobiles du Nord lors de leur création, a fait en cette qualité la campagne de 1807 sur les côtes; adjudant-major de cette légion en 1807, a fait les campagnes de 1809 et 1810 sur les bords de l'Escaut, il y remplit les, fonctions de général de brigade dans la division Soulès, commanda la place de Saint-Nicolas et le fort de Liilo; chef dé bataillon dans le 7e voltigeur de la jeune garde impériale, puis commandant de la 51e cohorte du l 61 ban des gardes nationales mobiles du Nord et du Pas-de-Calais de 1813 à 1814. — Chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, le 6 août 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur en mars 1815, chevalier de l'Ordre du Phénix de Hohenloh-Bartenstein, en la même année ; — colonel et inspecteur des gardes nationales de l'arrondissement de Lille, en 1815; breveté colonel d'infanterie, le 11 décembre 1816; chevalier de Saint-Louis, en 1824; jouit du traitement de réforme de colonel.

 

En 1861, la population excédant 2,500 âmes, Wasquehal eut deux adjoints, MM. Gros et Lepers, qui restèrent les collaborateurs de M. Brulois jusqu'en 1870, époque où tous trois furent remplacés par MM. Mallet, maire, Kuntz et Hannart, adjoints. M. Droulers, maire actuel, est en exercice depuis 1871, ayant pour premier adjoint, M. Brulois, et pour second adjoint, jusqu'en 1882, M. Lagache, auquel a succédé M. Tiberghien.

Prouvost-Grand%20-Cottignies-Genealogie-Pierre-Prouvost-Laus-Deo-Semper


Genealogie-Pierre-Prouvost-Laus-Deo-Semper-1748

Les enfants de Jehan et Antoinette Prouvost furent Pierre Prouvost (v 1590-1624), décédé à Wasquehal, marié à Marguerite des Tombes ( dont Pierre (1621-19/02/1697), décédé à Roubaix marié avec Philipotte de Lespierre le 20/12/1651 à Lille et Jean Prouvost ( vers 1623-02/08/1702), né et décédé à Roubaix marié avec Barbe de Lespaul le 03/09/1646), Guillaume Prouvost marié avec Adrienne Wattel vers 1606 à Mouvaux, Jehenne, Catherine Prouvost mariées à Noël de le Rue, Anne Prouvost épouse de Pierre des Tombes, Marie.
Jean Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont postérité), et, avec François «d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing,  le 13 juillet 1677; Marie de Hallewin, petite fille de Pierre, fille  d'Antoine, épousa, le 26 septembre 1621, Pierre de Lespaul de la branche cadette de la grande famille roubaisienne et lui porta en dot l'un des deux fiefs du Fresnoy consistant en 10 cents et les deux  tiers d'un cent de terre. Leur  fille, Barbe de Lespaul, s’allia à Jean Prouvost qui, le 13 juillet 1677, releva pour elle  ce fief et en commit l'exercice à son Fils Jean Prouvost. Le même jour, François de Hallewin, descendant de Gilles, relevait le second
fief du Fresnoy consistant en 8 cents de terre à labour sur le territoire de Tourcoing.
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean-Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.

A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix.  par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres.  Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.

Le fief dit « de Courcelles »

« Tenu de Roubaix à 10 livres de relief et à justice de vicomte, contenait avant le XVème siècle 13 bonniers 9 cents de terre et devait au seigneur de Roubaix un pourceau de 14 sous par an.

En 1401, il était divisé en deux fiefs du même nom chargé chacun d'un demi pourceau, l'un des 7 bonniers 9 cents tenus par Jacques de Lespierre auquel succédèrent Willaume du Prêt, en 1417, et demoiselle Marguerite de Passy, femme de Simon Fournier, qui le possédait en 1452; l'autre de 6 bonniers, tenu par Jean du Bos, de Tourcoing, auquel succéda Willaume de Lespierre.

Avant 1458, Jean Carpentier, seigneur de la Vigne, possesseur du premier fief, acquit de Willaume de Lespierre le fief de 6 bonniers et l'y réunit. Le fief de Courcelles contint alors, comme primitivement, 13 bonniers 9 cents dont 11 bonniers 9 cents et demi furent commués en terres renteuses en 1585, et il ne resta pour l'unique fief de Courcelles que 2 bonniers 6 cents et demi comprenant une motte amassée de maison, grange, étables et autres édifices, le tout enclos de fossés; chaingles, jardins, hayes et prés, quelques rentes et l'exercice de la justice vicomtière.

Après les possesseurs indiqués ci-dessus, on trouve comme seigneurs de Courcelles la demoiselle Louise de Drua, Mahieu de La Barge, Jean de la Haye, par achat du précédent, François Cordonnier, receveur à Lille par achat de Jean de la Haye, 1621; les enfants du sieur Jorres, conseiller à la cour de la Monnaie de Lille; Charles Auguste Joseph Farvacque, demeurant à Haubourdin, 1766.

En 1520, le censier de Courcelles est de ceux qui vont quérir des pierres à Lezennes pour l'église de Roubaix (actuelle église Saint-Martin). En 1553, la cense est reprise pour un revenu de 159 livres 12 sous 6 deniers. On trouve comme censiers de Courcelles en 1588, Péronne Hespel; en 1644 Jacques Cornille et en 1688 Gilles Bourgois.

Le 21 avril 1766, Charles Auguste Joseph Farvacque, d'Haubourdin, seigneur de Courcelles, accorde à bail, par acte passé devant Charles Adrien Lelong, notaire à Roubaix, la ferme de Courcelles ne contenant plus que 3 bonniers 7 cents au prix annuel de 180 florins. » Leuridan, les vieilles seigneuries, les vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix.

Le fief dit « de Lespierre »

    Tenu de la seigneurie de la Petite-Vigne à 10 livres de relief, ce fief comprenait 10 bonniers environ pris en la cense de Lespierre.

Lespierre a laissé son nom à une famille du pays qui aux XIV et XVème siècles possédait aux lieux mêmes quelques seigneuries telles que la Petite-Vigne, Courcelles, le Petit-Quesnoy, Favreules, etc.

A la fin du XVIème siècle, Pierre Le Cocq était seigneur de Lespierre; puis vint Adrien Van Heede par achat du précédent, et ensuite N… Imbert, fils de feu Nicolas, par achat d'Adrien Van Heede. C'est par la famille Imbert, du moins est-il permis de croire, que Louis Charles de Lespaul, écuyer, fut seigneur de Lespierre.

En 1553, la cense de Lespierre est reprise, en fait d'impôt, pour un revenu de 162 livres. En 1633, elle est comptée pour 16 bonniers au rendage de 616 livres, y compris 2 douzaines de lin et 2 chapons. En 1653, le sieur de Lespierre occupait lui-même cette cense de 16 bonniers. En 1687, le censier de Lespierre était François Bonte; en 1831, c'était Jean Baptiste Mulliez.

Une légende raconte que près de Lespierre, au lieu dit « La Justice » où l'on plaçait les fourches patibulaires de la justice seigneuriale de Roubaix, une sorcière a été brulée et qu'à l'endroit où l'exécution s'est faite l'herbe ne pousse plus. » Leuridan, les vieilles seigneuries, les vieilles censes et les vieilles familles de Roubaix.

lespierre.   lobel

De Lespierre       De Lobel

 
Jacques de Lespierre ca 1460
|
Guillaume (Wuillaume ) de Lespierre ca 1485
&
Jehanne de Le Dicque 1485
|
Blaise de Lespierre, Seigneur de la Rondrie et de Grimbry à Roubaix ca 1510-1574
&1535
Martine de Laoutre 1510
|
Jehan de Lespierre, sieur de Wassignies
Propriétaire de fief à Roubaix 1535
&
Jehanne de Lescluse ca 1535
|
Daniel de Lespierre,
seigneur de Wassegnies ca 1560-1614
Censier du Fresne à Croix
&1605
Isabeau de Lobel 1570-1637
|
Jacques de Lespierre 1606-1639
&1628
Marguerite Flameng 1600-1646
|
PhIl ippotte de Lespierre 1628-1709
Pierre Prouvost

   
Vers 1717, la salle du Conclave au palais Rihour de Lille (ancienne salle)  fut décorée d’une tapisserie de haute lisse par Destombes-Pannemacker (disparue) payée 2.100 florins. Jean et Antoinette Prouvost eurent  Jean Prouvost (1630-1670) dont Robert Prouvost (1660-1670), lieutenant de la Seigneurie de Wasquehal ; Anne Prouvost épousa Pierre des Tombes,
Catherine Prouvost épousa Noël de le Rue.

 

De Le Rue-Delerue

de le rue

Flandres

Armes : d’azur à 3 fasces d’or et deux fleurs de lys d’argent issantes de la première.

 Famille connue à Roubaix dès le XIII° siècle ; filiation suivie depuis Martin, vivant à Roubaix en 1570, fabriquant d’étoffes de laines. Mariage, fin XVI° siècle de Catherine Prouvost et Noël de le Rue. Le prince romain Gérard de le Salle du Lys, époux d’Agnès Delerue (descendante du frère de Jeanne d’Arc par les Macquart, les Bacon de Sains, Florin, Prouvost, Watine, selon Labarre de Raillicourt, données contestées aujourd’hui par certains. Charles Denis Delerue, époux de Françoise Donjon de saint Martin d’une famille   annoblie par charge de secrétaire du Roi en 1731, mort en charges 1737. Confirmation 1755-1772. La fille Marie-Béatrice Jacqueline épouse Christian Moullart de Torcy.

de%20le%20rue

Lerue-Prouvost

  • Rameau éteint des Pierre Prouvost
  • Base Geneanet JH Favre:
  • Pierre PROUVOST , fils de Guillaume Prouvost et Antoinette Le Blan, né vers 1585, décédé le 7 décembre 1623, Wasquehal, 59290, Nord, France (à l’âge de peut-être 38 ans). Sources : famille: aejz (fév 12) fichier Picavet, site cortyl Marié avec Marguerite DESTOMBES , née en 1590, décédée. Sources : famille: aejz (fév 12) fichier Picavet, site cortyl
  • Dont:
    • Jean PROUVOST , né en 1620, décédé en 1677 (à l’âge de 57 ans), censier du Fresnoy. Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet, site dfauchille, sitescaul1 Marié le 3 septembre 1646, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Barbe DELESPAUL , née le 1er juillet 1622, Roubaix, 59100, Nord, France. Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet, site dfauchille, sitescaul1

Dont:

      • Marguerite PROUVOST .Sources : famille: aejz (mars 12) site cortyl  Mariée le 23 juillet 1666, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Pierre LECLERCQ , né en 1645, marchand tanneur à Lannoy. Sources : famille: aejz (mars 12) site cortyl
      • Michèle PROUVOST , née vers 1650.

Sources : famille: aejz (fée 12) fichier Picavet Mariée avec Etienne MACQUETSources : famille: aejz (fée 12) fichier Picavet

      • Jean PROUVOST , né en 1650, Roubaix, 59100, Nord, France, censier du Fresnoy.
      • Jeanne PROUVOST , née le 28 avril 1656, Roubaix, 59100, Nord, France.
      • Barbe PROUVOST , née le 14 janvier 1658, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée le 29 mai 1738, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 80 ans).Sources : famille: aejz (déc 06) fichier Picavet, site dfauchillz, geneanet bdupont (jhf mars 2003) Mariée le 6 novembre 1687, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Nicolas CORNILLE , né le 21 février 1656, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé le 29 octobre 1706, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 50 ans). Sources : personne: geneanet bdupont (jhf mars 2003), famille: aejz (déc 06) fichier Picavet, site dfauchillz, geneanet bdupont (jhf mars 2003)
      • Jacques PROUVOST , né le 21 novembre 1659, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé le 12 octobre 1690, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 30 ans), fermier du Fresnoy à Tourcoing. Sources : famille: aejz (mars 12) sitescaul1 marié le 12 octobre 1690, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Marie Joseph DELESPAUL , née le 17 octobre 1667, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée le 14 mai 1749, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de 81 ans). Sources : famille 1: aejz (mars 12) sitescaul1, mariage 2: Contrat de mariage Tab 9166/80 du 16/09/1701 Me Pasquier SUING à Marcq en Bar?ul TIERS Antoine, demeurant à Flers fils de Jacques, assisté d'Anne TIERS sa tante, et de Joseph TIERS son cousin et ami d'une part, DELESPAUL Marie Joseph, veuve de Jacques PROUVOST fermier du Fresnoy à Tourcoing, assistée de Gilles et de Josse DELESPAU son frère, et autres de ses amis d'autre part., cm du 16/9/1701 à Wasquehal chez Me Pasquier Suing (tab 9166.80), famille 2: aejz (mars 12) cm, fichier Picavet

Dont:

        • Marie Joseph PROUVOST , née en 1690, Tourcoing, 59200, Nord, France, décédée. Sources : mariage 1: Tab. 8834.32 du 21 04 1712 - Maître Alexandre RAOULT - FREMAUX Pierre, demeurant Roncq, fils de Pierre et de Marguerite DU CHATEL, assisté de ses père et mère demeurants Roncq, du sieur Hipolite FREMAUX son cousin germain, d'André CLAIS, fermier demeurant Bousbecque son cousin issu de germain, et de Jean François FREMAUX son cousin germain paternel demeurant Roncq, x PROUVOST Marie Joseph, fils de feu Jacques et de Marie Joseph DE LESPAUL, demeurante Tourcoing, assistée d'Antoine TIERS son parâtre, de sa mère, de Jean PROUVOST son oncle paternel demeurant Roubaix, de Gilles et Josse DE LESPAUL ses oncles maternels demeurants Roubaix, du sieur Jean DE LA HAYE curé doyen de chrétienté de Tourcoing, et du sieur André PATOU, prêtre et vicaire de l'église paroissiale de Tourcoing, son cousin, famille 1: pese (jhf nov 2003), aejz (oct 09) fichier Picavet, site fauchille, mariage 2: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille 2: pese (jhf nov 2003) Mariée le 25 avril 1712, Tourcoing, 59200, Nord, France, avec Pierre FREMAUX , né en 1680, décédé avant 1729, Censier du Chastel à Roncq. Sources : mariage: Tab. 8834.32 du 21 04 1712 - Maître Alexandre RAOULT - FREMAUX Pierre, demeurant Roncq, fils de Pierre et de Marguerite DU CHATEL, assisté de ses père et mère demeurants Roncq, du sieur Hipolite FREMAUX son cousin germain, d'André CLAIS, fermier demeurant Bousbecque son cousin issu de germain, et de Jean François FREMAUX son cousin germain paternel demeurant Roncq, x PROUVOST Marie Joseph, fils de feu Jacques et de Marie Joseph DE LESPAUL, demeurante Tourcoing, assistée d'Antoine TIERS son parâtre, de sa mère, de Jean PROUVOST son oncle paternel demeurant Roubaix, de Gilles et Josse DE LESPAUL ses oncles maternels demeurants Roubaix, du sieur Jean DE LA HAYE curé doyen de chrétienté de Tourcoing, et du sieur André PATOU, prêtre et vicaire de l'église paroissiale de Tourcoing, son cousin, famille: pese (jhf nov 2003), aejz (oct 09) fichier Picavet, site fauchille

 Mariée en 1730 avec Michel BILLET , baptisé le 9 février 1709, Halluin, 59250, Nord, France, décédé le 23 septembre 1742, Halluin, 59250, Nord, France (à l’âge de peut-être 33 ans), Censier du Chastel à Roncq. Note :   Tab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq.  Sources : mariage: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille: pese (jhf nov 2003)

      • Catherine PROUVOST , née le 23 avril 1664, Roubaix, 59100, Nord, France.
    • Pierre PROUVOST , né vers 1621, décédé le 19 février 1697, Roubaix, 59100, Nord, France (à l’âge de peut-être 76 ans), Censier à Wasquehal. Sources : naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003), famille: aejz (fév 12) site dfauchille, site cortyl Marié le 20 décembre 1651, Lille, 59000, Nord, France, avec Philippotte DELESPIERRE , née le 14 décembre 1628, Croix, 59170, Nord, France, décédée après 1709. Sources : famille: aejz (fév 12) site dfauchille, site cortyl (selon certains sites, la date de mariage serait le 20/2/1947 à Lille) Dont:
      • Marguerite PROUVOST , née le 7 avril 1648, Wasquehal, 59290, Nord, France.
      • Pierre PROUVOST , né le 1er juillet 1649, Wasquehal, 59290, Nord, France.
      • Jean PROUVOST , né le 1er octobre 1651, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédé, Wasquehal, 59290, Nord, France. Marié le 2 mai 1679, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Jeanne CASTEL , née vers 1640, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée.Sources : personne: fc (mars 2001), naissance: geneanet ldelaby (jhf mars 2003)

Dont:

        • Marie Jeanne PROUVOST , née le 7 février 1680, Roubaix, 59100, Nord, France, décédée. Mariée le 19 mai 1711, Roubaix, 59100, Nord, France, avec Jean Dominique CASTEL, né le 22 novembre 1680, Roubaix, 59100, Nord, France, décédé. Sources : famille 1: aejz (janv 06)

Marguerite PROUVOST , née le 17 décembre 1654, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : famille 1: aejz (mars 12) fichier Picavet 

Mariée en 1681 avec Jean Dominique DECOTTIGNIES .Sources : famille: aejz (mars 12) fichier Picavet. Mariée avec Antoine DESPINOY . .

      • Marie Isabelle PROUVOST , née le 3 décembre 1657, Wasquehal, 59290, Nord, France.
      • Guillaume PROUVOST , né le 3 mars 1660, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : mariage: cm du 18/1/1690, famille: aejz (fév 12) cmMarié en 1690 avec Jeanne DUBOIS .Sources : mariage: cm du 18/1/1690, famille: aejz (fév 12) cm

Dont:

        • Robert Joseph PROUVOST , né le 30 avril 1699, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédé, laboureur à Wasquehal. Sources : mariage: cm du 30/4/1738 chez Me Nicolas Suing (tab 9112.41), famille: aejz (mars 11) site dfauchille Marié le 4 mai 1738, Mouvaux, 59420, Nord, France, avec Marie Anne Joseph FLORIN , née en 1710, décédée. Sources : mariage: cm du 30/4/1738 chez Me Nicolas Suing (tab 9112.41), famille: aejz (mars 11) site dfauchille

Dont:

          • Jean Baptiste PROUVOST , né le 17 février 1744, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédé, praticien à Marcq en Baroeul. Sources : mariage: Tab 8351.99 - 23/06/1764 Maître Albert François MULLE PROUVOST Jean Baptiste (Le Sieur), fils de Robert et d'encore vivante Marie Anne Joseph FLORIN, practicien demeurant à Marcq en Baroeul, assisté de ses dits père et mère, et du Sieur Pierre Joseph LEFEBVRE, x BAILLIANT Marie Isabelle (Demoiselle), fille de Jacques et de défunte Marie Magdelaine MALFAIT, demeurante à La Magdelaine hors de la Ville de Lille, assistée de son dit père, de Jean BAILLIANT son oncle paternel, et de Jean Baptiste DELEPORTE son cousin., famille: aejz (fév 12) cm Marié le 26 juin 1764, La Madeleine, 59110, Nord, France, avec Marie Isabelle BAILLIANT , née en 1740, décédée. Sources : mariage: Tab 8351.99 - 23/06/1764 Maître Albert François MULLE PROUVOST Jean Baptiste (Le Sieur), fils de Robert et d'encore vivante Marie Anne Joseph FLORIN, practicien demeurant à Marcq en Baroeul, assisté de ses dits père et mère, et du Sieur Pierre Joseph LEFEBVRE, x BAILLIANT Marie Isabelle (Demoiselle), fille de Jacques et de défunte Marie Magdelaine MALFAIT, demeurante à La Magdelaine hors de la Ville de Lille, assistée de son dit père, de Jean BAILLIANT son oncle paternel, et de Jean Baptiste DELEPORTE son cousin., famille: aejz (fév 12) cm

Dont:

                              

            • Jean Baptiste Joseph PROUVOST , né en 1765, La Madeleine, 59110, Nord, France, décédé le 7 mai 1797 (à l’âge de 32 ans). Sources : famille: aejz (mars 11) Thierry Prouvost, site dfauchille. Marié le 3 novembre 1794 avec Rose Marie VIRNOT , née le 11 janvier 1772, décédée le 15 novembre 1851, Saint-André - Lille, 59000, Nord, France (à l’âge de 79 ans).  Sources : famille 1: aejz (mars 11) Thierry Prouvost, site dfauchille, famille 2: aejz (mars 11) site dfauchille. Rose Marie était la fille de Charles-Louis VIRNOT, seigneur de LAMISSART, de Musemberg (1737-1808),  second fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748 et de Marie-Marguerite COUSIN, frère d'Urbain Dominique Virnot et Catherine  Lenglart, Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737, licencié es-lois, Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761, avocat au Parlement de Flandre, Procureur du Roi aux Eaux et Forets. Conseiller Municipal en 1807, Trésorier de la Ville de Lille, II fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785, La Seigneurie de Lamissart était sise a Ennequin, pres de Wattrelos ; il mourut à Lille le 16 Mars 1808. Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épousé Marie-Alexandrine LENGLART, ayant eu neuf enfants. (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpeutier, baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpeutier donne du travail   à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole.
            •  La soeur de Jean Baptiste, Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, épouse Louis-Urbain Virnot de Lamissart, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.

              Prouvost-Aimee-fille-Prouvost-Jean-Baptiste

            •  Urbain-Virnot-LenglartVirnot-Prouvost-Alliancesmadeleine-Croy
            • Urbain-Dominique Virnot, frère de Charles Louis ; les quatre alliances Prouvost et Virnot, au XVIII° et au XX° siècle, La Madeleine près de Lille, albums de Croy.

Hôtel de Lamissart-Prouvost- 144-rue Royale-Lillehotel de Lamissart-Prouvost-LilleHotel-Virnot-de-Lamissart-ProuvostHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lill

Les hôtels Virnot de Lamissart-Prouvost, rue Royale et façade de l’Espalanade à Lille, au frère de Rose-Marie Virnot, Louis-Urbain Virnot de Lamissart 1779, décédé le 20  septembre 1837-I802, époux  d’Aimée-Joseph PROUVOST

      • Marie Catherine PROUVOST , née le 3 novembre 1661, Wasquehal, 59290, Nord, France, décédée le 2 février 1727, Flers - Villeneuve-d'Ascq, 59650, Nord, France (à l’âge de 65 ans). Sources : personne: lw (déc.2002) généalogie Le Tallec, famille: lw (déc.2002) généalogie Le Tallec, aejz (juil 09) site poutrain Mariée le 8 juin 1685, Wasquehal, 59290, Nord, France, avec Michel COUROUBLE , né le 18 septembre 1660, Flers - Villeneuve-d'Ascq, 59650, Nord, France, décédé en 1722 (à l’âge de 62 ans). Sources : famille: lw (déc.2002) généalogie Le Tallec, aejz (juil 09) site poutrain

Catherine PROUVOST , née le 8 mai 1664, Wasquehal, 59290, Nord, France


et:

7: Guillaume Prouvost,

 est, sous Charles Quint,nous dit Lecigne dans son ouvrage sur le poète Amédée Prouvost, « le grand modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses affaires ».

Il exploitait " plus de 26 bonniers de bonnes terres et de lieux manoirs situés sur les villages de Bondues, Marc-en-Baroeul, Roubaix et Tourcoing  et avait de plus de 12.000 florins en capital de bonnes rentes héritières sur des particuliers solvables;  «  ils étaient encore laboureurs d'une de leur fermes qui est situé entre le Trieu du Grand Cottignies  et la ferme de la Masure audit Wasquehal » généalogie par Pierre Prouvost de 1748. 

Il  faisait aussi le négoce de la laine peignée et des filets de sayette qu’il faisait peigner, blanchir et ensuite filer dans l’Artois où se trouvaient de nombreuses fileuses au rouet et à la quenouille. Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580. 

C’est donc à lui que font allusion Hilaire et Trénard dans leur « Histoire de Roubaix » : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production." et : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.

Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa Gallo-Flandria, sacra et profana:

" Roubaix, bourg ancien et noble sous beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux château, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son église paroissiale, son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner un air de grande beauté et de richesse." Hilaire Trénard

Prouvost-Jehan-Grand-Cottignies

Laboureur

Flandres-vie-rurale 

triage

Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580

Leurs enfants furent 

Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681) ( qui suit) épouse à Wasquehal le 05/03/1648   Péronne Florin, décédée à Wasquehal le 17/10/1691, fille de Jacques et de Marie de Lescluse. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal dont Pierre II Prouvost, 1648- 4 mars 1691, échevin de Wasquehal, épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal, époux de Marguerite de Lespaul, fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture, réputé, en 1690, , le plus riche de Roubaix;  il habitait le quartier de I'Hommelet.

Florin

Flandres,

Armes : d’argent à trois faces de roses de gueule tigées de sinople.

Semper florescat : qu’il fleurisse toujours

 
Marie Prouvost épousa Gilles de le Dicque; 
Antoinette  Prouvost qui épousa Pierre de Courchelle , "d'or au chevron d'azur accompagné de  trois trèfles du même".

de-courchelles-prouvost

(dont Antoinette Prouvost épouse  Noël Masurel dont le fils Jacobus Masurel fut jésuite 
et les deux filles Antoinette Masurel qui épousa Jacques Prouvost-de Lespaul et Marie qui épousa Joseph Roussel)

" Willaume Prouvost donne en 1585 douze livres dix sols pour la table des pauvres. "Puymège
En 1596, Antoine Prouvost, aux  Huchons, est taxé à 11 livres18 sous dans une taille assise pour fournir aux dépenses occasionnées par les gens de guerre.

Jean Buzelain put écrire, en 1625, dans sa Gallo-Flandria, sacra et profana: " Roubaix, bourg ancien et noble sous beaucoup de rapports: sa dignité de Marquisat, son vieux chateau, la multitude de ses habitants, ses manufactures de draps, son église paroissiale, 
son hopital, sa forme de ville concourent à lui donner un air de grande beauté et de richesse.
" Hilaire Trénard 

Descendants d'Antoinette Prouvost

née en 1600, Wasquehal, décédée avant 1670. Mariée avec Pierre de Courcelles, né vers 1600, marchand drapier,

Fille

Antoinette de Courcelles, née en 1640. Mariée avec Noël Masurel, né le 14 octobre 1649, Tourcoing,
Jean Fortunat Prouvost
, né en 1702, Wasquehal,baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal,censier de La Grande Haye à Roubaix. Marié le 17 juin 1731, Wasquehal,avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique,

 

                                     Petits enfants

Jacques Masurel, prêtre jésuite.
Antoinette Masurel
, née le 16 juillet 1670, Tourcoing,décédée en 1730, Wasquehal,inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). Mariée le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille,avec Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal,baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal,décédé le 10 juin 1704, Wasquehal,inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),

Arrière petits enfants
Marie-Michelle Masurel
, née, Lille (La Madeleine),décédée le 8 mars 1754 Tourcoing . Mariée le 8 octobre 1704, Lille , avec Joseph Roussel, né en décembre 1684, Tourcoing , baptisé le 7 décembre 1684, Tourcoing , décédé le 15 juillet 1761, Tourcoing  (à l'âge de 76 ans), négociant, marchand de vins, premier échevin de Tourcoing (parrain et marraine: Jean Dominique Castel 1645-1718 Barbe Roussel 1667-
Pierre Prouvost
, né le 14 janvier 1699, Wasquehal,baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,décédé le 1er mai 1770, Roubaix,inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix , avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix , décédée le 10 février 1778, Roubaix , inhumée le 12 février 1778, Roubaix  (à l'âge de 70 ans),
Jacques Prouvost
, né le 15 décembre 1699, Wasquehal , baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal , décédé le 24 septembre 1774, Roubaix , inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix , avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix , baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix , inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans),
Pierre Joseph Prouvost
, né le 13 juillet 1725, Roubaix , décédé le 24 décembre 1797, Roubaix  (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751, Roubaix , avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix  (à l'âge de peut-être 50 ans), 
Marie Béatrix Prouvost
, née le 6 février 1728, Roubaix , décédée le 10 décembre 1808, Roubaix  (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost
, née le 14 février 1731, Roubai, décédée le 12 avril 1801, Roubaix  (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix , avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix , décédé en 1795, Lille  (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix.,
Augustin Prouvost
, né le 29 décembre 1742, Roubaix , baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix , prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Pierre Constantin Joseph Prouvost
, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix  (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix , avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix  (à l'âge de 51 ans), 

« Jean-Joseph Destombes est peigneur. Sa veuve, Marie-Thérèse Castel, était fille de Jean- Dominique et de Marie-Jeanne Prouvost. Entre ses neuf enfants, on distingue Angélique Destombes, mariée à Ernest Desmons, fabricant ; Eléonore qui épousa, en 1766, Jean-Baptiste Delos, fabricant ; Henriette qui s'allia, en 1775, à Pierre-Gonstantin-Joseph Prouvost, fils de Jacques et de Marie-Agnès Florin, et c'est par eux que s'est continuée à Roubaix, où elle grandit tous les jours la belle et nombreuse famille Prouvost ; 4° Louis-Joseph Destombes-Bar, aussi fabricant ; 5° Jean-Dominique Destombes-Delaoutre, dont la fille, Henriette-Thérèse Destombes, épousa son parent Augustin-Joseph Prouvost, fils de Pierre-Constantin et d'Henriette Destombes. Jacques Prouvost. C'est l'oncle de Pierre-Joseph Prouvost qui a sa notice au n° 9 ci-dessus. Né à Wasquehal, en 1699, il avait épousé, en 1734, Marie-Agnès Florin, à Roubaix où il s'était établi et où il mourut en 1774. Il est l'auteur de la branche cadette aujourd'hui représentée par une nombreuse postérité, à laquelle appartient notre sympathique et honoré confrère M. Amédée Prouvost-Bénat, peigneur et filateur. Monseigneur de Roubaix est cité, en février 1392, dans une charte concernant le fief de La Bourde (2), et le 21 mai 1397, dans un jugement de ses hommes de fief constatant que le chapitre de Tournai avait droit de passage, pour charrier ses dîmes, sur la voie qui traverse l'héritage de Huart Prouvost dit Huchon, tenancier de Favreules (Archives de la cathédrale de Tournai, Cartulaire E, f. 127. — Copie aux archives de Roubaix, CC. 177, n- 10) » Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808

Alexandre Roussel, écuyer ,le 25 janvier 1746, Dunkerque , décédé le 20 mai 1825, Tourcoing  (à l'âge de 79 ans), marchand. Marié le 20 juin 1777, Tourcoing , avec Marie Françoise Fiévet, née le 22 février 1752, Tourcoing , dont

                                               4° génération
Catherine Françoise Prouvost
, née le 6 août 1752, Roubaix , décédée le 18 septembre 1801, Comines  (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille.
Chrétien Joseph Roussel, écuyer ,le 2 novembre 1783, Tourcoing , décédé le 8 avril 1851, Tourcoing  (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812, Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786, Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849, Tourcoing  (à l'âge de 62 ans), fille de Jacques Dubois de Crancé, seigneur de Compertrix, de Banjannot, de Boisjacourt, de Fagnière et de Faguières, 1741-1824 et Marguerite Clicquot de Toussicourt 1747-1813.  Mousquetaire du Roi dans la première compagnie en 1754, puis Lieutenant du Roi et premier aide de camp de son oncle, Gouverneur de Châlons, Trésorier de France au Bureau des Finances de Champagne en 1767. Arrêté avec sa femme sous la Terreur, libéré à la mort de Robespierre. Jacques est fils de  Claude Dubois de Crancé, seigneur de Livry et de Louvercy,  Capitaine de cavalerie au régiment de Mgr le Dauphin, lieutenant de MM. les Maréchaux de France, juge de la Noblesse aux départements de Châlons, Reims et Vitry

 

dubois_de_cranceclaude.2.dubois_de_crance

Quelques figures de la descendance de Chrétien Joseph Roussel

Antoinette Prouvost 1600-/1670

&

Pierre de Courcelles ca 1600

|

Antoinette de Courcelles 1640

&

Noël Masurel 1649

|

Marie-Michelle Masurel +1754 &1704

Joseph Roussel 1684-1761

|

Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés 1705-1774 &1739

Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762

|

Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 &1777

Marie Françoise Fiévet 1752

|

Chrétien Joseph Roussel, écuyer 1783-1851, né le 2 novembre 1783, Tourcoing , décédé le 8 avril 1851, Tourcoing  (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812, Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786, Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849, Tourcoing  (à l'âge de 62 ans),

 Enfant :

Charles Germain Roussel, né le 21 février 1821, Tourcoing , décédé le 26 octobre 1879, Tourcoing  (à l'âge de 58 ans), industriel savonnier, maire de Tourcoing, président du Conseil d'Arrondissement, président du Conseil des Prudhommes. Marié le 23 février 1846, Marquette , avec Justine Adèle Charlotte Defontaine,

 Parmi les petits-enfant :

Marie Toulemonde, née le 31 octobre 1861, Roubaix , décédée. Mariée le 9 mai 1883, Roubaix, avec Henry Mulliez, né le 3 juin 1854, Roubaix , décédé, filateur de coton,
Marie Adèle Nollet
, née le 30 mai 1866, Roubaix , décédée le 30 octobre 1905, inhumée, Roubaix  (à l'âge de 39 ans), dame Saint-Raphaël, religieuse des Dames Bernardines.
Albert Roussel
, né le 5 avril 1869, Tourcoing , décédé le 23 août 1937, Royan (Charente-Maritime), inhumé, Varengeville (Seine-Maritime) (à l'âge de 68 ans), officier de marine, compositeur de musique, organiste. Marié le 7 avril 1908, Paris XVII, avec Blanche Preisach, née le 16 mars 1880, Paris 20e, décédée le 6 février 1962, (Paris 16e) (à l'âge de 81 ans) (sans postérité).

 Parmi les arrière petits-enfant :
Cécile Toulemonde, née en 1906, décédée en 1996 (à l'âge de 90 ans). Mariée avec Voldemar Lestienne, né en 1903, décédé en 1958 (à l'âge de 55 ans), ingénieur des Arts & Manufactures.
Madeleine Mulliez
, née le 3 mars 1886, Roubaix , décédée le 18 février 1973, La Madeleine  (à l'âge de 86 ans). Mariée le 15 juin 1906, Roubaix , avec Gaston Motte, né le 21 avril 1882, Roubaix , décédé le 17 mars 1972, Roubaix  (à l'âge de 89 ans), industriel, historien de Roubaix.

Henri Toulemonde, né le 24 juin 1892, Roubaix , tué le 15 août 1914, Dinant, province de Namur (Belgique) (à l'âge de 22 ans), caporal au 33ème Régiment d'infanterie (1914†).

Marie-Louise Toulemonde, née le 12 juillet 1895, Roubaix , décédée le 31 octobre 1978, La Madeleine  (à l'âge de 83 ans). Mariée le 27 septembre 1919, Roubaix , avec Alfred Verspieren,


Suite de la généalogie de la famille Prouvost par le chanoine Leuridan,
réalisée au début du XX° siècle et dactylographiée par Philippe Rammaert.

Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 :  Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire. Le père de Charles Flipo-Prouvost, Jean François Flipo 1792- 1867, filateur, Conseiller général, fondateur de la fortune de la famille; crée sa filature, utilise une des toutes premières machines à vapeur, s’installe dans une grande maison de la rue de Tournai, épouse Adélaïde Cécile  Holbecq,-1803-1892), femme très courageuse et pieuse qui financera  l’ essentiel de l’ église Saint Louis et soulage les misères sans compter ; à la fin de sa vie, veuve, elle dirigera la fil ature ; elle allait à la messe chaque matin à la chapelle de l’ hospice d’Havré du XVII  ° siècle (exactement) en face de son domicile; par contre le dimanche, son cocher attèle les deux chevaux pour la conduire en bel équipage entendre la grand messe à Saint Christophe de Tourcoing,  parée de ses robes de taffetas dites « des fêtes de l’ église » texte d’André Leurent-Maës; ( Jean Baptiste avait un frère Charles Flipo, né le 6 novembre 1800, Tourcoing, décédé le 25 avril 1824 (23 ans), en religion – trappiste).

Amédée II  Prouvost était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François. Il  fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine où il  fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint paroisse. Il contribua à faire édifier prés de sa propriété de Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il  contribua certainement à la construction du grand couvent de la Sainte Famille à Roubaix, rue de Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il  prit la tête d'un Comité dit du Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville , qui fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’ église du Sacré-Cœur, fut ainsi construit. 
Il avait de tout temps porté de l’ intérêt à l’ Orient Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l’ Œuvre d'Orient. Son dévouement à l’ Œuvre d'Orient, lui valut d'être nommé Commandeur de l’ Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse.

Mentions de Prouvost dans les monuments de Roubaix:

Église Notre-Dame de Roubaix
 La première pierre de cette église fut posée le 28 juillet 1844;  au commencement de l’année 1847, l'édifice était achevé et fut consacré le 10 février par Mgr Giraud. Les plans avaient été dressés par M. A. Dewarlez, architecte de la ville.
1844. — Première pierre, provenant de l'ancienne chapelle du Saint-Sépulcre; avec plaque de cuivre :
D. 0. M. et B. M. V. huncce lapidem primarium rite et faustis consecratum auspiciis, ut in perpetuum templi fundamentis inhesereat, avitamque fidera ad posteros testetur,  anno Domini M DCCC XLIV, die vero vigresima quinta Juvi, solemniter apposuit D. Joannes-Baptista Bossut, civitatis Rosbacensis magistratus, sicut ex diplomate ibi incluso latius constabit.  Louis-Philippe, roi des Français ; Pierre Giraud, archevêque de Cambrai; le vicomte de Saint-Aiqnan, préfet du Nord; Auguste Mimerel, conseiller du département; Wattinne-Wattel, conseiller de l'arrondissement; Jules-Philippe Maes, doyen-curé de Roubaix ; Jean-Baptiste Bossut, maire de Roubaix; Achille Delaoutre, Louis-Alphonse Lanyin, adjoints. Conseillers municipaux,  Scrépel-Lefebvre, Julien Lagache, Gésar Piat, Auguste Lemaire, Julien Mourmant, Vincent Decarne, Auguste Mimerel, Louis Lecomb, Roussel-Dazin, Dellebecq-Desfontaines, Théodore Descat,  Duhamel- Housez, Jean-Baptiste Dujardin, Delcourt-Béghin, Salembier-Bulteau, François-Frasez, Motte-Duthoit, Motte-Brédart, Cocheteux-Segard, Jean-Baptiste Selosse, Lepers-Agache, Tiers-Bonte,  Clarisse-Desbarbieux, Camille Hertogh, Secrétaire de la mairie : Hippolyte Lemaire. Architecte de la ville : Achille Dewarlez. Entrepreneur: François Ferlié fils
. 1846 — Seconde cloche. « Patrinus P. C. Prouvost; matrina Floribona Duthoit, uxor D. Lespagnol, in arte medica doctoris. M DCCC XLVI. Sub auspiciis D. Salembier-Bulteau, civ. Rosb. magistratus. »

 Église du Sacré-Cœur de Roubaix.
 De style gothique XIII° siècle, en briques, avec contreforts de pierre blanche, et affectant la forme d'une croix latine, cette église fut construite pour accomplir le vœu formulé par les catholiques de la ville, en 1870, « pour obtenir la délivrance du Pape, le rétablissement de l’ordre et de la tranquillité en France et la préservation de l'invasion prussienne. » La première pierre fut posée le 16 juin 1871 ; l’église fut bénite et ouverte au culte le 20 juillet 1873, et érigée en paroisse par décret du 19 novembre 1878.

 1866-1887. — Dans la chapelle de Saint-Joseph.

A la mémoire de M. Louis- Joseph Delerue, décédé le 23 mai 1865, à l'âge de 72 ans et 6 mois ; de M. Amand-Fidèle-Joseph Delerue, décédé le 27 Juin 1876, à l'âge de 72 ans et 9 mois ; de M. Pierre-François-Joseph Delerue, décédé le 29 mai 1878, à l’âge de 76 ans et 6 mois ; de Marie-Joséphine Delerue, décédée le 13 novembre 1887, à l’àge de 82 ans, donateurs de cet autel. R. I. P."  1871. — Première pierre, « D. O. M. et Sacratissimo Gordi Jesu hunc ce lapidem primarium rite benedictum, ut in perpetuum templi fundamentis inhaereat,  avitamque fidem ad posteros testetur, anno Domini M.D.CCC.LXXI, die vero decima sexta Junii, recurrentibus festo Sacratissimi Gordis Jesu et anniversario vigesimo quinto creationisâs.  DD. Pii Papœ IX, solemniter apposuit R. D. Bernard, vicarius generalis. »

 1871- — Dans la chapelle absidale, sur les quatre panneaux à gauche et à droite de l’autel.
Nous prierons pour ceux qui ont fondé cette église ou qui en ont été les bienfaiteurs :
 MM. Charvet, MM. Julien Lagache, Binet Réquillart-Dessaint, Berteaux, doyen. Louis Scrépel, MM. Toulemonde- Destombes, Motte –Motte, Grouset-Segard, Th Duhamel, Etienne Motte, Mulliez-Delmasure, Leclercq-Mulliez, J.-B. Scrépel,
Amédée Prouvost, Delrue frères et sœur, Denis Salembier, Jean Delcroix,  Wattinne-Bossut, Vve Flipo, Bossut père,Julien Lagache fils, Droulers-Prouvost, J. Pollet, Desrousseaux- Defrenne, Droulers-Éloy, MM. Éloy-Duvillier, Ve Éloy-Desbouvrie. Henri Toulemonde, Jules Toulemonde, Henri Wattinne, Wattinne-Ovelacque, Achille Vernier, Christine Mullier,  Alfred Motte, Scrépel-Louage, Léon Scrépel, Dazin-Éloy, Motte-Bossut, Henri Prouvost, Narcisse Lestienne, Charles Prouvost,  Desfontaine, V Dupont Grimonprez, Aie Wattinne ; MM. Plancre, vicaire ; Pollet, vicaire ; Tilmant, vicaire ; Caudron, vicaire ;A Tiers ;  Delle Houzet, Ace Delattre, yve Watine-Meurisse, So Watine, Louis Watine, Jh Watine, Cavrois-Mahieu, Legrand Wibaux ; Lehougne-Delecourt, Charles Roussel, Henri Wibaux, Piat- Florin, Delobel sœurs, Vermylen, Pennel- Wattinne, Lezy-Dhalluin, Vve Delcroix, Delambre-Seutin, MM. Niel-Cavrois, Jules Delattre, Henri Delattre fils ; Bettremieux,  Louis Dekimpe, Watine-Ferfaille, Bonami Lernould,  Lefebvre, Grimonprez-Cavrois, Vve Henri Prouvost, Delannoy- Delcroix, Delannoy- Carré, Sophie Delrue, Piat-Agache, J. Florin, Ve Dubar- Cliquet, 
Vve Y Pennel, G. Heyndrickx, Allard-Sion, Bulteau sœurs, Allard-Rousseau, Delannoy-Castelain, Vandecrux.
MM. Carré-Gheval, Bayart-Cutklier, Wibaux-Motte, Watine-Beghin, J.-B. Bossut, Ach. Deledalle, Ve Louis Lefebvre, Lefebvre-Mullier, Mulliez-Scalabre, Clément Dupire, Flipo-Gousin, Dazin-Flipo, E. Moyart-Rapsaet, Vv« Beuscart-Despontaines, Chrétien Vandecrux, Nicolas- Ravenez, Thibbaut-Defrennes, Delcour frères, Carette-Lepers, MM. Dispa, Dazin- Motte, Grimonprez- Delatre, Henri Duhamel, Armand Wibaux, V Meurisse-Toulemonde,Henri Bossut,  V Agache-Toulemonde, Delfosse- Motte, Pierre Gatteau, Planquart-Boyaval, Mahieu-Bossut, Laval frères, D Billet,  D. Bocjtibe, Dejoncker, Willot, Ve Jules Bonnet, MM. Flipo-Delcroix,  Billet-Duquesnnoy, Ferret-Delcroix,  Stanislas Florisse, Leroux- Delcroix, Hodzet-Cheval, Jean Bonnet, MM ve Bouvier, J. Lamy, Renard,  Ve Mathon, Messen, J. Lefebvre, L. Lefebvre.

 Hôtel- Dieu de Roubaix.

En 1853, une souscription fut ouverte par la Chambre Consultative, en vue de l'érection d'un vaste hôpital. Après une longue attente, le projet de construction fut voté
le 23 septembre 1869. L'édifice fut exécuté par M. Th. Lepers, architecte de la ville, d'après les plans de M. Bottrel d'Hazeville. Cet hôpital, situé rue Blanchemaille,
s'appela d'abord Hôpital-Napoléonprès 1870, il fut désigné sous le nom d'Hôtel-Dieu ou hôpital civil

Dans le vestibule à gauche en entrant : Bienfaiteurs. 1463-1823 : 

Pierre de Roubaix, Isabeau de Roubaix., Adrien de Roubaix,  Nicolas de Werchin, seigneur de Roubaix., Yolande de Luxembourg, dame de Roubaix, Mgr de Faigneules,
Sœur Jacqueline Despeunezeaux,  Sœur Marguerite Meiganet, Yolende de Werchin, princesse d'Épinoy, Floris de Montmorency, seigneur de Montigny, Luc Mulliez,
Sœur Jeanne Deswatines, Sœur Liévine Vandervarent, Sœur Marguerite Farvaque, Sœur Isabeau de Tramecourt, Lamoral, prince de Ligne, marquis de Roubaix,
Marie de Melun, princesse de Ligne, dame de Roubaix. Sœur Légère Flameng, Valentin du Bois, seigneur de Wassegnies, Sœur Jeanne Bataille, Agnès de Mullenart,
Sœur Agnès Delbecque, Me François Becquart, pasteur de Roubaix,  M. Jean Prus, pasteur de Roubaix, Sœur Jeanne Lefort. Sœur Barbe Lefebvre, Sœur Marie-Catherine Obert,
 Sœur Marie- Madeleine Wattrelos, Louis de Croix, seigneur de Gourgemez, Catherine Delebecque, Sœur Antoinette de Blondel, Antoine de Blondel, Catherine de Carieule,
Marie de Berthoult du Valuon, Sœur Anne Dulongcourty, Sœur Catherine Lariyière, Sœur Barbe Delebecque, Sœur Agnès Desurmont, Sœur Michelle Dujardin,
 Sœur Catherine-Monique Delebecq, Sœur Agnès-Florence DelebecQue, Sœur Catherine Delespaul, Sœur Marie- Joseph Dhalluin, Sœur Dorothée Ducoulombier,
Sœur Pélagie Jager, Sœur Marie-Madeleine Lefebvre,  Sœur Marie-Catherine Delespaul, Sœur Marie-Jeanne Flameng, Sœur Marguerite Dhalluin,
Sœur Marie de S.Joseph Dhalluin,
Sœur Elisabeth Prouvost, Sœur Marie-Florence Vanhœnacker, Sœur Aldegonde Scorion, Sœur Augustine Destombes, Sœur Glaire Lepers,
 Sœur Isabelle Delposse, Sœur Thérèse Destombes, Sœur Marguerite Lezaire, Louis de Melun, prince d'Épinoy, marquis de Roubaix, Philippe-Dominique Delespaul,
Mademoiselle de la Hayrie,Valérien Caron, Sœur Catherine-Monique Lefebvre, Sœur M. F. Delespierre, Brecryelt-Delahaye, Jacques Delos, Marie-Catherine Destombes,
Sœur Marie-Angélique Decottignies, Sœur Jeanne Lezy, Sœur Marie-Gabrielle Coppin, Sœur Marie-Agnès Courouble, Sœur Marie-Monique Florin,
Sœur Marie- Adrienne Lefebvre, Sœur Elisabeth Heddebaut, Sœur M. G. Hannart, Sœur Éléonore Monier, Sœur Antoinette Monier, Sœur Marie-Mélanie Castel,
Sœur Euphrosine Delebecque,
Sœur Béatrix Prouvost, Sœur Bernardine Dujardin, Sœur Albertine Delourme, Sœur Julie Bonte, Sœur Constance Lantoing, Sœur Amélie Lemer,
Sœur Marguerite Gaffin, Sœur Marie -Madeleine –Joseph Dehullu,  Sœur Victoire Mouret, Sœur Marie- Françoise- Joseph-Mazurel, Sœur Angélique Jacquart,
Sœur Anne-Marie Delebecque, Sœur Marie-Anne-Joseph Destombes, Sœur Catherine Chauwine, Sœur Marie -Anne -Joseph Fabricy, Sœur Rose-Blanche-Joseph Bouteillier,
Sœur Bernardine Klory, Sœur Félicité Lefebvre, Pierre Frémaux
.

 Noms des administrateurs de l’Hôpital de Roubaix de 1798 à l’année 1867:

 P. J. Grimonpont. 1798 ; A. Dujardin 1798 ; Castel-Frémaux. 1798 ; Dazin-Duforest. 1798 ; Bulteau-Yon 1798 ; C. Florin-Delbecque. 1801 ; Dervaux-Dukorbst 1801;
 Houzet-Delos. 1801 ;Delcourt-Chombart. 1801 ; Defrenne-Dervaux 1802 ; Simon-Basile Ferret. 1804 ;Ignace Gadenne. 1804 ;J. B. Lecomte. 1807 ; Dervaux-Tiberghien. 1807 ;
Bulteau-Prouvost. 1809 ; Boyaval-Roussel. 1809. ; Lepers-Delebecque. 1809 ; Liévin Defrenne. 1810 ; Boyaval-Morel 1810 ;Alexandre Decréme. 1810 ; Grimonprez-Tiberghien ;
Grimonprez-Bulteau. 1814 ; Duhamel-Brédart. 1817. Desrumeaux-Duthoit. 1817 ;
Prouvost-Defrenne. 1817 ; Montagne-Petit. 1818 ; Augustin Prouvost. 1819 ;
Delebecque-Lezaire. 1819; Boussel-Dazin, 1819; Wattinne-Wattel. 1819;  Scrêpel-Lefebvre. 1819; Mulliez-Delesalle. 1823; Motte-Brédart. 1824; Motte-Duthoit. 1825;
Lecomte-Delerue. 1826; Lehembre-Wacrenier. 1828; Florin- Wattine. 1829; Hertogh, 1831; Paul Defrenne. 1834 ; Cavrois-Grimonprez. 1835 ; A. Mimerel. 1837 ;
Delattre-Libert. 1839 ; Grimonprez-Bossut. 1840 ;Louis Destombes. 1852 ; Louis Scrépel. 1852 ; Aimé Delfosse. 1852 ; J. Benaux-Lemerre
. 1856; Réquillart-Desaint. 1863;
L. Watine-Wattinne. 1864 ; Pierre Catteau. 1867

Hôpital communal de Roubaix

Le 15 août 1861, jour de l'Assomption et fête de Napoléon 111, la première pierre de cet édifice, destiné à servir d'hôpital communal, a été bénite par M^ Maes,
doyen de la paroisse S^ Martin, et solennellement posée par Mr Jean-François-Auguste-Joseph Ernoult-Bayart, maire de la ville de Roubaix, assisté de ses adjoints
MM. Julien Lagacue> Constantin Dbsgat et Jean- Baptiste Renaux-Lemetre, en présence du clergé, des membres du conseil municipal et de la chambre consultative
des arts et manufactures, de la commission des hospices, des diverses administrations de la ville, et de M. Théodore Lepers, architecte
.

 Bienfaiteurs. 1861 :

Bayart-Gutelier ; Bayart-Lefebvre père ;Bayart-Parent ;Bettremieux fils ; Blanquart-Delobel ; Bodin Edouard ; Boissibre Achille ; Bossut-Delaoutre ; Bossut-Grimonprez ;
Bossut-Pollet ; Browaeys-Degeyter ; Bulteau Alexandre ;Bulteau-Desbonnet ; Bulteau-Mimerel veuve ;Carette-Pennel ;Carré-Cheval ; Carré- Delescluse ;  Carré- Desfontaine ;
Castel frères et sœur ; Cateau Adolphe ; Catteau Pierre.  Catrois-Grimonprez veuve ; Cheval- Legrand veuve ; Cheval sœurs ; Gochsteux-Castel ; Cordonnier Louis ; Cozette Léon,
 Crombé Jules, Crombé Louis, Cuvru sœurs ; Dathis Léon ; Dazin-Bulteau veuve ; Dazin fils aîné ; Dazin Joseph ; Dazin-Motte ; Decottignies-Dazin ; Decourcelle veuve ;
Defrenne Alphonse ; Defrenne Liévin ; Defrenne Paul ; Delaoutre Achille veuve, Delattre-Cavrois Henri, Delattre Edouard, Delattre Henri père. Delattre Jules,
Delattre Louis fils, Deledalle Achille, Deleporte Henri, Delerue-Dazin Jules, Delerue- Florin veuve, Delerue J.-B. veuve,Delfosse Clément, Delfosse- Motte,
Delobel-Barot, Delobel sœurs, Derville César, Descat-Crouset, Descat- Libouton, Descat Théodore, Deschamps Auguste, Desclée frères, Destombes- Dengremont,
Droulers Auguste,  Dubar-Gliquet, Dubar-Delespaul ,  Dubar-Perrier, Duburcq Jean-Baptiste, Duflos Jean –Baptiste, Duhamel Henri, Dujardin Alexandre,
Du Jardin Jean –Baptiste, Dumanoir, Dupire-Duponchel, Dupont fils, Dupont-Grimonprez, Duriez fils, Duthoit fils, Dutilleul-Lorthiois, Eeckmann Louis, Ernoult-Bayart,
Fanyau-Ionave, Ferlié-Lecomte, Florin Carlos, Florin- Decrème, Florin-Ribaucourt, Frasey François, Gantier- Roussel , Gaydet-Bobt., Grimonprez- Bossut, Grimonprez-Cavrois,
Grimonprez Eugène,  Grimonprez Louis fils, Lagache Julien, Larousse Edouard, Laigle Oscar, Lambin – Delattre, Lamy Jules, Leconte-Baillon,
Lefebtre-Mathon Louis,  Lefebvre-Mathon Henri, Lefebvre-Soter Jean,  Lenain Edouard, Lepoutre-Parent ; Leroux Camille
.

1861- — Salle des pas perdus; seconde plaque à droite.

Bienfaiteurs de Lespagnol veuve ; Lestienne frères ; Lhermine Y. Liénard veuve;Lister et Holden, Mathon-Lepers, Mathon et Masson, Mazure Louis, Mazure-Mazure,
Messen Jacques, Mimerel sénateur,  Mimerel fils, Montagne Auguste, Montagne Jean, Motte Alfred, Motte-Bossut, Motte-Brédart, Motte Etienne, Mourmant Julien,
Mulliez-Delesalle, Mulliez-Éloy, Parent Pierre, Parenthou Godefroy, Pennel Alexandre, Pin-Bayart, Ployette Ferdinand, Pollet Joseph, Pollet Romain, Poullier Louis,
Prouvost Adolphe.

Après 1861 : Prouvost Amédée, Prouvost Bonami veuve, Prouvost Liévin, Prouvost Pierre-Constantin, Relop Adolphe, Réquillart-Barrot veuve., Réquillart-Desaint,
Réquillart-Scrépel, Rogues veuve, Rousseaux-Cornille, Roussel-Dazin, Roussel François, Ryo-Catteau, Salembier Louis, Scrépel César ; Scrépel Florimond ;
Scrépel Lefebvre ; Scrépel Louis;  Scrépel-Roussel ; Ternynck Henri ; Tettelin- Montagne ; Tiers- Werquin veuve ; Vernier- Delaoutre ; Voreux Louis ; Vouzelle veuve ;
Watine Louis ; Watine-Meurisse veuve ; Wattel Florimond; Wattel-Prus; Wattinne-Bossut;
Wattinne-Prouvost ; Wattinne- Wattel; Werbrouck Louis; Werquin- Wattel;
Wibaux Achille. Wibaux Bonami; Wibaux Henri; Wibaux-Motte, Comte Mimerel, Dormeuil Jules-Ernest, Renaud J.-B, Dame Grimonprez-Delaoutre, Dormeuil Alfred- Joseph
.

LA CONFÉRENCE DE SAINT VINCENT DE PAUL A ROUBAIX de 1842 à 1855
La Conférence sous la Présidence de M. Mourcou du 6 Novembre 1842 au 18 Février 1852
C'est le 6 Novembre 1842, dans une.des salles du presbytère de Saint-Martin, et en présence de M. le doyen Maës, de sainte mémoire, que la première Conférence de Saint-Vincent de Paul fut établie à Roubaix. Plusieurs membres dés Conférences de Lille y assistaient, et l'un d'eux, M. Jules Mourcou, dont la vie n'a été qu'un long dévouement, fut nommé président, en attendant' que la Conférence fît un choix parmi ses membres. Ce provisoire dura dix années, et nous espérons qu'après avoir entendu l'exposé des oeuvres accomplies pendant ce laps de temps, vous comprendrez les regrets unanimes que laissa, parmi nos aînés, la retraite de cet homme d'élite. Après avoir exposé l'origine, le but et les développements de l'oeuvre, M. Mourcou exhorta les personnes présentes à se constituer en conférence et à chercher des membres adhérents. Il nous semble que vous serez; heureux de connaître les noms des fondateurs, ce sont : MM. Constantin Prouvost.; Louis Destombes; Adolphe Florin; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste;. Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808

 

Théodore Duhamel ; Delannoy-Castelain, nommé trésorier à la séance suivante et vice-président, le 16 avril 1846; Destombes- Lefebvre; Motte-Lehembre ; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : 28 Novembre 1842. Joseph Dengremont, décédé en Février 1847. Toulemonde-Destombes, membre honoraire ; membre actif le 27 Décembre 1844. 5 janvier 1843. Louis Crombé. Auguste Wattinne. Louis Destombes. 23 Janvier 1843. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Bonami-Lernoud, membre actif ; membre honoraire le 23 Novembre 1848.Briois, Membre actif, vice-secrétaire, quitte Roubaix pour habiter Arras, fin Février 1844. Grandsire, membre actif, vice-secrétaire le 6 Mai 1844, secrétaire, le 16 Avril 1846, habite Lille. Droulers, membre actif. 14 Mai 1843. Lehembre Henri, membre actif, décédé en Mai 1848. Mgr Giraud, .membre honoraire. Crouset-Segard, membre honoraire ; membre actif le 14 décembre 1843. Eloy-Desbouvrie, membre honoraire. Mulliez-Delesalle, membre honoraire. Crombé-Deleplanque, membre honoraire. Villette François, membre honoraire ; membre actif, le 4 octobre 1843. Wïbaux-Florin Désiré, membre honoraire ; membre actif, le 17 Février 1846, décédé en Juin 1848. Cocheteux-Segard, membre honoraire. Rousselle-Grymonprez, membre honoraire, décédé le 9 Novembre 1844. Mulliez Louis, membre actif. Lehembre Louis, (la date d'admission n'est (pas indiquée). 28 Mai 1S43. Duriez Louis, membre honoraire. 4 octobre. Dengremont-Théry, membre honoraire. 18 Octobre. Defrainie Maurice, membre actif. 3 Novembre. Motte Etienne, membre actif. 15 Novembre. Depretz (Lequel ?) membre actif (déjà membre 'honoraire). 13 Décembre. Prouvost Joseph, membre actif. 10 Janvier 1844. Meurisse-Toulemonde, membre actif. 21 Février. Foveau Ernest, membre actif. Plouvier Carlos, membre actif. Dubar Fidèle, membre actif. Laignel fils, membre actif.
(Le procès-verbal du 21 Février mentionne Clovis Meurisse, est-ce le même que Meurisse-Toulemonde ?) 17 Avril. Wibaux Henri, membre honoraire ; membre actif, le 23 Juin 1847. Wibaux-Bonami, membre honoraire. 15 Mai. Delannoy-Destombes, membre honoraire ; membre actif, le 16 Février 1846. 29 Mai. Louis Leclercq, membre actif. Bulteau Ferdinand, membre actif. 21 Août. L'abbé Bulteau Marcel, membre honoraire. Bulteau Porphyre, membre actif. L'abbé Plouvier Pierre, membre honoraire. L'abbé Plouvier Louis, membre honoraire. 2 Octobre. Grymonprez Florimond, membre actif, jusqu'au 11 Août 1847. 11 Décembre. Liagre-Thérin, membre actif. Cocheteux Jules, membre actif, décédé en Décembre 1847. 11 Décembre 1844. Sérouille-Ségard, membre actif. 9 Janvier 1845. Dubar-Delespaul, membre actif. 22 Janvier. Lezy-Bonave, membre actif ; membre honoraire, le 3 Août 1846. Desrousseaux Pierre, membre honoraire. 5 Mars Desrousseaux Jules, membre actif. 11 Juin. Tiers-Werquia, membre honoraire, décédé en Mars 1846. 20 Août. Louis, membre honoraire. 1er Février 1846. Delfortrie, membre actif (déjà membre honoraire). 16 Février. Meurisse Fidèle, membre actif, décédé en Mars 1847. Prouvost Liévin, membre honoraire ; membre actif, le 16 Avril 1846. 2 Mars. Dujardin' (J.-B. ?), membre actif. Florin-Bossut, membre actif. Dascat-Billiet, membre actif. Ployette Ferdinand, membre honoraire ; membre actif le 11 Mai. 26 Mare. 26 Avril. L'abbé Couplet, membre honoraire. Ducatteau (Louis ?), membre actif. Scrépel Félix, membre honoraire (puis actif), parti pour Nice, décédé en Novembre 1847. 25 Mars 1846. Descat-Deleporte, membre honoraire. Juillet. Dubar Edouard, membre actif ; entré dans la  Compagnie de Jésus et décédé évêque de Canathe. 26 Août. Ruffelet, membre honoraire. 17 Mars 1846. Louis ou Floris Carette (de Linselles), membre honoraire. 19 Juillet. D'Halluin-Bouche, membre actif, 26 Juin 1845, conservateur du vestiaire, 16 Mars 1846. 1er Septembre. Boussemart-Thérin, membre actif. 10 Novembre 1847. Motte Pierre, membre actif. Bécu, membre actif. 8 Décembre. Bernard, de Lyon, membre actif temporaire. 24 Mai 1848. Mort de M. Delannoy, membre honoraire (depuis quand ?). 4 Juillet. Delahaye, membre actif. L'abbé Jourdain, membre actif. 27 Septembre. Toulemonde Henri, membre actif. Droulers, membre actif (date d'admission ?). Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d'admission. ?). L.-B. Piat, membre honoraire Scrépel Florimond, m'ambre honoraire (date d’admission ) . Scrépel Edouard, membre honoraire id. 27 Septembre.. Henri Crombé, membre honoraire, missionnaire apostolique. 12 Janvier 1849. Cousin (?), membre actif. 22 Mai 1850. L'abbé Assemaine, membre honoraire ; fondateur du Patronage Saint-Louis de Gonzague, décédé missionnaire en Amérique. ? 1850. M. Loridant, commissaire priseur, membre actif, trésorier, le 10 Avril 1850. 3 Juillet 1850. Destombes Henri, membre actif. 4 Septembre 1850. Eeckmann, négociant, membre honoraire. 23 Octobre 1850. Costain (?), membre aspirant. J.-B. Dupont, membre aspirant. 20 Novembre 1850. Delobel-Barot, membre honoraire. 29 Janvier 1851. Delattre Charles, membre actif. Defrenne Charles, membre actif. 15 Octobre 1851. Grymonprez Alexandre, membre actif. Scrépel Louis, membre actif. 1850 ou 1851. Eloy Florentin, membre actif. 26 Novembre 1851. Ernoult François, membre actif. 4 Février 1852. Deledalle Achille, membre actif.

 

 

Almanach catholique de Roubaix

... [s.n.] (Roubaix)1890-19.

 

SA SAINTETÉ LÉON XIII 257° SUCCESSEUR. DE SAINT PIERRE

Né le 2 mars 1810, élu Pape le 20 février 1878

ARCHEVÊCHÉ DE CAMBRAI

Sa Grandeur Mgr Etienne-Marie-Alphonse SONNOIS, né en 1828 à Saint-Seine (Côte-d'Or), évêque de St-Dié en 1890, préconisé archevêque de Cambrai le 19 jan. vier 1893.

Sa Grandeur Mgr Henri MONNIER, évêque de Lydia, né à Nivelles en 1820, sacré en 1872, auxiliaire de Monseigneur l'Archevêque.

CLERGÉ DE ROUBAIX

La ville de Roubaix (124.365 habitants au recensement du 24 mars 1901) est divisée en neuf paroisses qui forment avec Wattrelos, Croix et Wasquehal, trois décanats.

DÉCANAT DE ROUBAIX SAINT-MARTIN 1° Paroisse Si-Martin, 15,717 habitants. — Doyen, Curé, M. le chan. BERTEAUX. Vicaires : MM. Declerck, Nouiez, Lepercq, Bénistant, Desplanques, Brame. Adoration le 21 Octobre. 2° Paroisse Saint-Sépulcre (fondée en 1875), 13.621 habitants. — Curé, M. Débâcher, vice-doyen. Vicaires : MM. Hus, Duriez, Podvin, Braets. Adoration le 30 Septembre. 3° Paroisse du Sacré-Cœur (fondée en 1873). 16.015 habitants. — Curé : M. Delille. Vicaires : MM. Debruille, Laforge, Capelaere, Bricout. Adoration le 20 juin. 4° Paroisse St-Jean-Baptiste (fondée en 1890), 5.000 habitants. Curé : M. Delesalle. Vicaire: M. Poissonnier. . Adoration le 24 juin. 5° Croix,

DÉCANAT DE ROUBAIX NOTRE-DAME l° Paroisse Notre-Dame (fondée en 1846). 15.453 habitants. Doyen-Curé: M. le Chanoine EVRARD. Vicaires: MM. Chavatte, Rollier, Thomassin, Bellengier, Herengt. Adoration le 29 juillet.

2° Paroisse Saint-Joseph (fondée en 1870), 17.994 habitants. — Curé: M. Lesage, Vice-Doyen. Vicaires: MM. Coeman, Lhermitte, Boutte, Debusche, Bosquelle. Adoration le 1er dimanche de juillet.

3° Paroisse St-Antoine de Padoue (fondée en 1900), 4,300 habitants. Curé: M. Dehaese. Vicaire : M. Huart.

Adoration le 15 août. 4° Wasquehal (voir plus loin).

DECANAT DE WATTRELOS 

1° Wattrelos (Voir plus loin). 2° Paroisse Sainte-Elisabeth, (fondée en 1863), 23.075 habitants. — Curé : M. Tilmant, Vice-Doyen. Vicaires : MM. Havet, Boone, Laine, Taquet. Adoration le 1er dimanche de juillet. 3° Paroisse du Très-Saint-Rédempteur (fondée en 1884) 13.826 habitants. — Curé: M. Cattelin. Vicaires: MM. Lepers, Cappelaere, Druesnes. Adoration le 27 octobre. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES 1° Congrégations d'Hommes Pères Franciscains, rue" Saint-Joseph, 93. Gardien le R. P. Mathias. —Directeurs du Tiers-Ordre de Saint François : fraternité des hommes, le R.P. Pascal ; fraternité des dames, le R.P. Mathias. Frères des Ecoles chrétiennes (Voir plus loin).

2° Congrégations de Femmes Outre, les religieuses enseignantes: Filles de la Sagesse, Pâmes de la Sainte-Union, Dominicaines, Carmélites, Clarisses et Billes de la Charité, il y a à Roubaix les congrégations suivantes :

Visitandines, boulevard de Strasbourg, 123, arrivées en 1876. Aumônier, M. le chanoine Mortreux. Adoration le 12 juin.

Filles de l'Enfant-Jésus, arrivées en 1827.

1° Hôpital, rue Blanchemaille, 37. Aumônier M. Delporte. — Adoration le 6 Août.

2° Hospice civil, rue de l'Hospice. Aumônier M. Algrain. — Adoration le 27 septembre.

3° Hospice Saint-Michel, rue de Barbieux. Aumônier M. Algrain.

Sœurs de Bonsecours, rue Jules Deregnaucourt; Soins des malades à domicile.

Sœurs du Très-Saint-Sauveur, de Niederbronn (Alsace) installées en 1889 place de la Liberté, 24, dans la maison Mme Pierre Motte, mise à leur disposition par M. Leclercq-Mulliez. Soins et secours gratuits aux malades pauvres à domicile, et prêt de linge. (Don de M. Wattine-Hovelacque). Adoration le 15 Octobre.

Petites Sœurs des Pauvres rue Saint-Jean, 52, installées en 1860. Aumônier, M. Testelin. Adoration le 19 août.

Petites Sœurs de l'Ouvrier, arrivées en 1888. Visite des Usines. - Adoration le 14 juillet.

Sœurs de la Sainte-Famille, rue de Lille, 45, arrivées en 1889. Retraites et œuvres ouvrières. Adoration le 23 janvier.

Sœurs de Sainte-Marie-d'Angers, à l'Institution Notre-Dame-des-Victoires. Cuisine, lingerie, infirmerie, soins aux jeunes élèves.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Institution libre de Notre-Dame-des-Victoires, rue Notre-Dame-des-Victoires, dirigée par les prêtres du diocèse. Supérieur, M. le chanoine Chabé. Directeur : M. Ghesquier. Econome, M Dessaint.  Adoration le 10 Mai:

Association Amicale des Anciens élèves du Collège. Président d'honneur, M. le Supérieur. Président M. Stéphane Wibaux. Secrétaire, M. Agache. Trésorier, M. Louis Wattinne-Lorthiois.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SUPÉRIEUR

ENSEIGNEMENT COMMERCIAL

Demi-pensionnat Saint-Louis, rue Saint-Antoine prolongée, dirigé par les Frères des Ecoles chrétiennes, Directeur, le Frère Elèmes. Aumônier, M. l'abbé Musy. Adoration, le 1er dimanche de février.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE GARÇONS

Saint-Martin, rue de la Paix, 22.

Saint-Michel, rue d'Alsace, 42.

Sainte-Agnès, rue du Tilleul, 178. (Maison d'habitation des Frères, rue de Lannoy, 197).

Saint-François de Sales, boulevard de Strasbourg, 155.

Saint-Joseph, rue Rollin, 40.

Saints-Anges, rue des Anges. .

Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 6.

1° Ecole libre Saint-Bruno, rue de Crouy, 25. Directeur, M. Délavai.

2° Saint-Louis, rue Descartes, 78. Directeur, M. J.-B. Gallet,

ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE FILLES

1° Filles de la Sagesse, arrivées en 1847. Rue de la Sagesse (externat). — Adoration le 1er Mars. Rue du Général-Chanzy, 56. (Externat Saint-Charles). Rue de l'Ouest, 75. — Adoration lé"13 Mai. " Rue de la Redoute, 52. (Externat). Adoration le 16 Juin. Place Sainte-Elisabeth, 73. (Externat des Saints-Anges) Rue Sainte-Elisabeth, 59. Rue Pellart, 148. (Externat du Sacré-Cœur). Rue Saint-Louis, 30. — Adoration le 29 septembre. Rue d'Inkerman, 106. — Adoration le 2 Février. Rue Richelieu. (Externat.) Rue de France. (Externat). Rue de la Chaussée. 56 bis. Boulevard de Mulhouse. Rue Pigalle (à Saint-Jean-Baptiste).

2° Dames de la Sainte-Union, arrivées en 1854.

Rue du Vieil-Abreuvoir, 55, (pensionnat et externat).. Aumônier, M. le chanoine Vassart. Adoration le 25 Mars.

Rue du Collège, 168 ter. (Externat).

Rue de l'Espérance, 20. (Pensionnat et externat). Adoration le 21 Septembre.

3° Dominicaines, rue Barbieux, arrivées en 1894. (Pensionnat et externat). — Adoration 9 Novembre. 

4° Carmélites, rue Saint-Antoine, 29-31, arrivées en 1830. — Adoration le 18 Mai. Aumônier, M. le chanoine Chabé.

5" Clarisses, rue de Wasquehal, 2, installées en 1876 par MM. Desclée. Aumônier, M. Defasque. Adoration le 4 juillet.

— Les Filles de la Charité, de Saint-Vincent-de Paul, dirigent depuis 1871 une école communale, rue Pellart, 117. Adoration le 1er Juillet.

Cette maison, fondée par M. Lefebvre-Ducatteau, a été donnée à la ville, à charge d'y établir 4 classes à perpétuité, sous la direction des Filles de la Charité ; elles y ont ajouté un Orphelinat et un Ouvroir externe. Un bâtiment spécial, même rue, 115, est affecté aux Sœurs chargées des distributions du Bureau de Bienfaisance.

Société de Saint-Jean-Baptiste de la Salle : Cette société a été établie à Roubaix en 1882, au lendemain de la laïcisation des écoles communales, pour le développement de l'instruction fondée sur l'éducation religieuse. Président, M. le Doyen de Saint-Martin. Vice-président, M. Etienne Motte. Secrétaire, M. le curé de Saint-Sépulcre. Ses ressources provenant des souscriptions des personnes charitables sont affectées aux écoles primaires libres de la ville de Roubaix. Les souscriptions et les dons sont reçus chez le trésorier, M. Deleforge-Horent, rue du Château, 12. Cette société a pour auxiliaire l'œuvre du Denier des Ecoles catholiques, dont les ressources principales viennent des quêtes faites aux portes des églises de la ville. Président, M. Georges Pattyn. Vice-Président, M. Alphonse Wibaux. Aumônier, M. l'abbé Ghesquier. Trésorier, M. Léon Poissonnier. Secrétaire, M. Sylvain Fourlinnie. Présidente du Comité des Dames, Mme Bulteau-Lenglet. Secrétaire, Mlle Aglaé Delrue. Présidente de l’Œuvre des Asiles, Mme Armand Masson.

 

INSTITUT TECHNIQUE ROUBAISIEN

Il a été fondé en 1895, rue du Collège, 37, par l'initiative des patrons catholiques. La construction est en rapport avec la nature de l'œuvre : ce n'est point un monument élevé à grands frais, mais un atelier bien compris et bien pourvu d'un outillage supérieur, en rapport avec les perfectionnements modernes.

L'Institut technique roubaisien est ouvert, pour les cours du jour, aux jeunes gens qui veulent se préparer aux différentes branches de l'industrie textile. Ils choisissent l'une des cinq sections : filature, tissage, teinture et apprêts, mécanique et électricité, commerce. Us trouvent ainsi le moyen de se présenter non seulement à la production mais à la vente.

Les élèves sont tenus à l'Institut technique : le matin, de huit heures et demie à onze heures cinquante minutes, et l'après-midi, de deux heures à cinq heures. Les cours du soir sont gratuits. Pour avoir leur carte d'admission, les ouvriers et les contremaîtres à qui ces cours sont ouverts versent cinq francs, pour le chauffage et l'éclairage. Enseignement et travaux pratiques : Directeur, M. l'abbé Vassart, chanoine honoraire. Discipline générale, M. l'abbé P. Tillie.

Professeurs : MM. les abbés P. Tillie, prof, de tissage industriel; G. Wattiez, prof, de religion,, d'économie sociale et d'électricité ; Dumont, prof, de services généraux. — MM. P. Hoffmann, prof, de teinture, apprêts, impression; J. Lepers, prof, de tissage artistique; L. Molinier, prof. de mécanique appliquée et de dessin industriel; Laisnez, prof, de filature de dessin- de constructions industrielles et de résis- tances des matériaux; Courquin, prof, de comptabilité

des usines ; Duhamel, prof, d anglais ; M. l'abbé , prof, d'allemand; L. Gorriaux, prof, de dessin artistique; Picquendar, prof, de peignage et filature. Maison de famille pour les pensionnaires. Directeur, M. l'abbé P. Tillie.

 

OEUVRES CATHOLIQUES

Conférences de Saint-Vincent-de-Paul

Vingt Conférences sont établies à Roubaix :

CONFÉRENCES D'HOMMES 

Président du Conseil particulier pour les villes de Roubaix et Wattrelos, M. N..... ;  Vice-présidents, MM. Alexandre Faidherbe, f|, Louis Derville et Stéphane Wibaux; Secrétaire, M. Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Deleforge-Horent,

1° Conférence Saint-Martin. —- Président, M. Jules Toulemonde-Dazin; Vice-président, M. Desrousseaux Defrenne ; Secrétaires, MM. Auguste Bayart, Paul Delattre, André Motte ; Trésorier, M. François Dillies-Piat.

2° Conférence Notre-Dame. — Président, M. Alexandre Faidherbe ; Vice-président, M. Louis Dubar; Secrétaire, M. Joseph Deledalle ; Trésorier, M. Louis Agache. 3° Conférence Sainte-Elisabeth. — Président, M. N...; Vice-président, M. Emile Duquenne; Secrétaire, M. J.-B. Du jardin; Trésorier, M. Desbouvries.

4° Conférence Saint-Roch (pour la population flamande). — Président, M. Henri Vandecastel; Directeur, M. l'abbé Boone.

5° Conférence du Sacré-Cœur. — Président, M. Marcellin Williot-Scrépel ; Vice-Président, M. Delannoy. Stopin; Secrétaire, M. Louis Dhellemme; Trésorier, M. Sylvain Fourlinnie.

6° Conférence St-Sépulchre. —Président, M. Eugène Lecomte; Vice-Président, M. Amédée Florin; Secrétaire, M. Jules Houzé; Trésorier, M. Henri Leblond.

7° Conférence Saint-Joseph. — Président, M. Achille Wibaux ; Vice-Président, M. Bastin ; Secrétaire, M. Louis Lauwick; Trésorier, M. Léon Voreux.

8° Conférence Saint-Henri (pour la population flamande de la paroisse Saint-Joseph). — Président, M. Camille Dejonckheere ; Directeur, M. l'abbé Coeman. 9° Conférence Saint-Louis (Cercle Ozanam). — Président, M. Louis Derville-Wibaux ; Vice-président, M. Stéphane Wibaux; Secrétaire, M; Georges Pattyn; Trésorier, M. le docteur Lepoutre.

10° Conférence Saint-Pierre (Cercle de la Concorde). — Président, M. Jean Declercq ; Vice-Président, M. Tanghe; Secrétaires, MM. Albert Dhellemme et Jean Declercq fils; Trésorier, M. Henri Destombes.

11° Conférence Saint-Joseph des Flamands (Cercle de la Sainte-Famille). — Président, M. Louis Verschingel; Vice-président, M. Auguste Rommens ; Secrétaire Trésorier, M. Léon Lorez.

12° Conférence Notre-Dames-des- Victoires (Anciens élèves du Collège). — Directeur, M. l'abbé N ; Président, M. Victor Diligent; Vice-président, M. Pierre Cordonnier; Secrétaire, M. Henri Bossut; Trésorier, M. Louis Poissonnier. 13° Conférence Notre-Dame du Perpétuel-Secours (classes supérieures de l'Institution Notre-Dame-des Victoires). — r° section. Directeur, M. l'abbé Ghesquier ; Président, M. Joseph Noyelle; Vice-Président, M. Pierre Bossut; Secrétaire, M. Etienne Fontaine; Trésorier, M. Joseph Halley.  2° section. Directeur, M. l'abbé  Gir ; Président, M. Jean Baert; Vice-Président, M. Pierre Dellemme; Secrétaire, M. Henri Prouvost ; Trésorier, M. Auguste Scorssery.

14° Conférence Saint-Jean-Baptiste. — Président, M. Augustin Dereumaux; Secrétaire, M. Pierre Lepers.

15° Conférence de l'Institut technique. — Directeur, M. l'abbé Tillie ; Président, M. Romanet du Caillaud.

 

CONFÉRENCES DE DAMES

1° Conférence Saint-Martin. — Présidente, Mme Toulemonde-Nollet; Vice-présidente, Mme Alphonse Watine-Lorthiois; Secrétaire. Mlle Martine Piat: Trésorière, M Toulemonde-Dazin.

2° Conférence Notre-Dame. Présidente, Mr Achille Bayart; Vice-présidente, -M 1110 Bulteau-Lenglet ; Secrétaire, M 110 Liévine Defrenne ; Trésorière, M Aglaé Delrue.

3° Conférence Sainte-Elisabeth. — Présidente, Mme Delcourt-Prouvost ; Vice-Présidente, Mme N ; Secrétaire-Trésorière, Mme Marina Loridan.

4° Conférence Saint-Sépulcre. — Présidente, M 0 Heindrickx-Bossut ; Vice-Présidente, Ternynck; Secrétaire, Mme Gouttière; Trésorière, M 110 Lehoucq..

5° Conférence Saint-Jean-Baptiste. — Présidente, Mme d'Heilly-Prouvost; Secrétaire, M  Leuridan.

Œuvre de Sainte-Elisabeth dite des Églises pauvres

1° Section Notre-Dame. — Présidente, Mme Réquillart-Bulteau. Réunion à la Salle des Conférences de Notre-Dame.

2° Section Saint-Martin, dirigée par un Comité de - 28 —

Dames sous la présidence d'honneur de Monsieur le Doyen de Saint-Martin. Réunion chez les Filles de la Sagesse, rue de la Sagesse.

OEUVRE DE SAINT-LAZARE

Fondée-au mois d'Octobre 1897, sous le patronage de M. le chanoine Berteaux et la direction de M. l'abbé Leporcq, cette œuvre a pour but principal de raccommoder le linge et les vêtements des familles pauvres, chargées d'enfants "surtout de celles dont la mère est morte ou malade.

On y confectionne aussi des vêtements neufs avec les tissus que des personnes généreuses mettent à sa disposition ou que 1 on achète avec le produit des cotisations et-dons des membres actifs et des bienfaiteurs.

Les familles pauvres doivent remettre leur linge, convenablement lavé au patronage Saint-Louis-de-Gonzague rue de la Paix, le mercredi qui leur est indiqué, à deux heures et demie, et le reprendre à cinq heures.

L'œuvre compte actuellement une soixantaine de dames - et demoiselles. C'est assurément une des plus modestes, mais des plus utiles que la Charité ait fondées à Roubaix.

Société de Saint-François Régis

Cette Société a pour but de faciliter le mariage civil et religieux des indigents de Roubaix et des environs, et la légitimation des enfants naturels, en procurant gratuitement les pièces nécessaires.

S'adresser, rue Saint-Antoine, 74, le dimanche, de onze heures à midi.

Président, M. Justin. Ruffelet; Secrétaires, MM. J. et L. Fremaux, et M. Léon Vandendorpe.

Office Central des Œuvres Sociales et charitables de Roubaix

Rue du Vieil-Abreuvoir, 32 Président, M. Eugène Mathon; Vice-présidents, MM. Desrousseaux-Defrenne, Paul Despature, Pierre Bastin; Trésorier, M. César Pollet fils; Secrétaire-général, M. Pierre Lestienne ; Administrateur-délégué, M. Ed. de la Chapelle.

29 Cercles et Sociétés

1° Cercle OzanaM.Grand' Place. — Président, M. Charles Toulemonde ; Vice-Président, M. Alphonse Pennel ; Secrétaire, M. Louis Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Emile Carré.

2° La Concorde, rue Pellart,  Président, M. Paul Delmasure ; Vice-Président, M. Jean Cocheteux ; Secrétaire, M. Camille Danset.; Trésorier, M. Adolphe Declercq ; Directeur, M. l'abbé Declerck.

3° Saint-Joseph, rue de la Paix, 22. — Directeur, M. l'abbé Leporcq. 

4° Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178 — Directeur, M. l'abbé Taquet; Président de la Chorale, M. N... ; Directeur, M. Alphonse Duthoit.

5° Saint-François de Sales, boulevard de Strasbourg, 155. — Président, M. Etienne Motte ; Vice-Président, M. Georges Pattyn; Secrétaire, M. Jules Deltour; Trésorier, M. H. Lézy ; Directeur, M. l'abbé Laforge.

. 6° La Sainte-Famille (pour les Flamands), rue Labruyère, 4. — Président, M. H. Wattinne; Vice-président et Secrétaire, M. Léon Lorez; Trésorier. M. Charles Vandenkerckhove ; Directeur, M. l'abbé Coeman.

7° Saint-Augustin, rue d'Hem. Directeur, M. l'abbé Poissonnier ; Président, M. Auguste Derreumaux.

8° Maison Saint-Louis, rue Descartes. — Directeur, M. l'abbé Podvin.

Patronages de Jeunes Gens

1° Saint-Louis, rue de la Paix, 22. — Directeur, M. l'abbé Bénistant.

2° Saint-Michel, rue d'Alsace, 42. — Directeur, M. l'abbé Chavatte 3°

Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178. — Directeur, M. l'abbé Taquet.

4° Saint-François de Sales, boulevard de Strasbourg, 155. — Directeur, M. l'abbé Debruille.

5° Saint-Joseph, de Saint-Sépulcre, rue de Wasquehal, 32. — Directeur, M. l'abbé I-Ius

6° Saint-Henri, rue Labruyère, 4 bis. — Directeur, M. l'abbé Lhermitte.

7° Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 4. — Directeur, M. l'abbé Lepers.

8° Saint-Augustin, rue d'Hem (S.J.B.). — Directeur, M. l'abbé Poissonnier.

 

 

 

 

SYNDICAT MIXTE de L'INDUSTRIE ROUBAISIENNE FONDÉ EN 1889

Récompenses obtenues à l'Exposition Universelle de 1000

Classe 103. — Syndicat mixte de l'Industrie Roubaisienne et ses œuvres. — Médaille d'or.

Classe 105- — Conseil de conciliation et d'arbitrage et règlement d'atelier. — Médaille d'argent.

Classe 109. — Société de Secours Mutuels Saint Joseph. — Médaille de bronze.

Classe 106. — Habitations ouvrières. — Médaille d'argent.

Classe 101. — Société « l'Union » Coopération : — Médaille de bronze.

Classe 109. — Les « Prévoyants de l'industrie et du commerce roubaisiens. » — Caisse de retraites. — Médaille d'argent.

Classe 6- —Institut Technique Roubaisien. — Médaille d'argent.

Quatre sociétaires ont obtenu une distinction à titre de collaborateurs, MM. Emile Hus et Léopold Petyt — (Médailles) ; Hubert Mesplont et Alphonse Cuvelier : (Mentions honorables).

Le Syndicat a pour but d'assurer une union cordiale entre ses membres, patrons, employés et ouvriers, en associant leurs efforts pour la sauvegarde des intérêts moraux, professionnels et économiques du groupe entier et plus spécialement des employés et ouvriers.

Administration. — Bureau syndical : Président, M. Louis Cordonnier S ; Vice-Présidents, MM. Georges Heyndrick. M B et Philippe Logé ; Secrétaire, M. Amédée Prouvost; Trésorier, M. Eugène Ernoult; Membres, MM. Emile Destailleurs, François Dillies, Henri Delporte, Théodore Desrumier, Louis Toulemonde, J.-B. Depraetre. Siège syndical : 22, rue de la Paix, Roubaix.

Le Secrétariat est ouvert tous les dimanches de 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, au siège syndical et pendant la semaine chez le secrétaire-adjoint, M. Joseph Delespaul, 24, rue du Général-Chanzy, à Roubaix.

Œuvres fondées par le Syndicat l’ OEUVRE DE PRÉVOYANCE

1° Société de Secours-Mutuels Saint-Joseph (hommes), fondée le 10 février 1889. — Président, M. Firmin Dubar-Pennel.

Cotisation : 0 fr. 25 par semaine dont 0 fr. 15 payés par les sociétaires syndiqués et 0 fr. 10 par les patrons.

r . —32—-

Secours : 12 fr, par semaine pendant 13 semaines' et 6 fr. pendant les 13 semaines suivantes..

2° Société de Secours Mutuels Notre-Dame (femmes), fondée le 1er novembre 1891. — Présidente, Mme Georges Heyndrickx-Bossut.

Cotisation comme pour les hommes.

Secours : 9 fr. pendant 13 semaines et 4 fr. 50 pendant les 13 semaines suivantes. — 20 fr. en cas de couches. — Funérailles.

Les sociétaires hommes et femmes reçoivent en outre gratuitement les soins d'un médecin de leur choix agréé par le Syndicat.

3° Produits pharmaceutiques. — Les ouvriers syndiqués et les femmes admises dans la Société de Secours Mutuels Notre-Dame obtiennent une réduction de 20 % sur les préparations pharmaceutiques (spécialités exceptées) chez un certain nombre de pharmaciens.

4° Secours à la naissance des enfants (1895) avec progression quand l'aîné n'a pas 13 ans.

5° Allocation en nature (1894) faite habituellement deux fois, chaque hiver aux familles des syndiqués chez qui le gain n'est pas suffisant à cause du nombre de leurs enfants ou du chômage.

6° Secours mensuels aux vieillards (1896) que l'âge ou les infirmités empêchent de travailler.

7° Indemnités aux ouvriers syndiqués, pères de fa-^ mille, réservistes ou territoriaux.

8° Service religieux en cas.de décès d'un syndiqué ou d'un membre de la société Notre-Dame.

9° Dispensaire gratuit pour les ouvriers blessés (-1897). Rue du Viel-Abreuvoir, 30. -

10° Service de placements, offres et demandes d'emploi en faveur des membres du Syndicat, fonctionnant au siège syndical tous les jours, de midi 1/4 à 1 heure, et le dimanche de 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2 et 24, rue Chanzy à Roubaix, pendant la semaine.

11° Revue syndicale, publication hebdomadaire, annonçant et donnant le compte-rendu des diverses réunions, publiant les offres et demandes d'emplois et renseignements utiles aux sociétaires.

OUVRIER APPRÉTEUR

Vice-président-Ouvrier du Syndicat Mixte de l'Industrie Roubaisienne

Président du Comité Ouvrier d'Etudes sociales du Syndicat Mixte

11. RETRAITES

1° Caisse de retraites Saint-Henri pour les employés syndiqués (1890), Président, M. Louis Cordonnier. Les industriels syndiqués versent 1/3 de la cotisation jusqu'à concurrence de 12 fr. par trimestre.

2° Société des « Prévoyants de l'Industrie et du Commerce roubaisiens » (Caisse de Retraites pour la Vieillesse). Les industriels syndiqués versent 1/3 de la cotisation de leurs ouvriers syndiqués ou non et de leurs enfants âgés de moins de 13 ans.

III. EPARGNE

1° La Société « l'Union, fondée par les patrons syndiqués a émis des obligations de cent francs réservées exclusivement aux syndiqués. Des lions de 25 fr. ont été créés pour faciliter l'achat des obligations.

2° Plusieurs sociétés d'épargne fondées en 1894, 1896, 1897, 1898, ou Sociétés de 20, se sont formées dans le syndicat pour acheter des obligations.

3° Plusieurs usines accordent une prime de 5 % à leurs ouvriers qui déposent à la caisse d'épargne. , - 4° Caisse de prêts gratuits (1892).

IV. SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION SAINT-MARTIN

Président, M. FI. Eloy. Elle fait livrer aux syndiqués à domicile du charbon et leur procure des couvertures et des médicaments à prix réduits.

La Société « l'Union, » fondée par les patrons syndiqués en 1892, fournit du pain à bon marché et a fait construire des maisons saines, commodes et avec jardins qui sont misés à un loyer modéré exclusivement à la disposition des membres du syndicat mixte.

Le 1er groupe, Cité Saint-Henri, rue du Caire, comprend 28 maisons.

Le 2mo groupe, Cité Saint-Louis, rue de la Mackellerie, est de 21 maisons.

V. SOCIÉTÉS D'AGRÉMENT

1° Une société d'archers (1892). 2° Une société de joueurs de boules (1889). 3° Une société de jeu de cartes (1896). 4° Une société de Décorés et Médaillés. 5° Une société chorale. 6° Une société dramatique. 7° Une société d'arbalétriers.

VI. OEUVRES D'INSTRUCTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE

1° Comité ouvrier d'études sociales (1892). — Président, M. Philippe Logé ; Vice-président, M. Hubert Mesplont. Secrétaire, M. J.-B. Lemaitre.

2° Une bibliothèque.

3° Des Conférences

4° Ecole de piqûrage Sainte-Anne chez les Sœurs de la Sainte-Famille, rue de Lille, 45. Condition d'admission : avoir 13 ans et posséder un certificat d'études.

Un certain nombre de patrons, syndiqués ou non, alimentent le travail des jeunes filles.

Des diplômes sont accordés, à la suite d'un examen sérieux, aux élèves qui font preuve d'habileté. Ce diplôme facilite leur placement dans les meilleures maisons et leur assure dès leur arrivée à l'atelier, une bonne rémunération.

5° Cours de couture-et de coupe.

6° Ecoles ménagères.

7° Bourses à l'Institut technique roubaisien, rue du Collège pour les fils d'employés et d'ouvriers syndiqués. — Récompenses, enfin d'année, aux employés et ouvriers syndiqués suivant, le soir, les cours de tissage, filature, apprêts, électricité, etc., qui se font au même Institut.

VIL OEUVRE DE MORALISATION

1° Lieu de réunion, rue de la Paix, 22.

2° Petites Sœurs de l'ouvrier enseignant les prières et le catéchisme aux jeunes ouvriers et visitant à domicile les ouvriers malades et leur portant des secours.

3° Paiement par les industriels pour les ouvriers hommes et femmes, qui désirent faire une retraite religieuse, des frais de nourriture et d'une partie-de salaire.

36 - VIII. CONSEIL DE CONCILIATION ET D'ARBITRAGE

FONDÉ EN 1897

Président, M. Alexandre Faidherbe, père, Cette institution a été fondée dans un but de pacification et de justice sociales pour permettre aux employés et ouvriers syndiqués de faire examiner leurs réclamations légitimes sans compromettre leur situation, et sans nuire à l'autorité des contremaîtres et directeurs. Elle est destinée aussi à prévenir et à arrêter autant que possible les conflits en s'efforçant de maintenir ou de' ramener la moralité et la paix dans les ateliers.

Syndicat des Vrais Travailleurs de l'Industrie Textile

Siège social : Angle des rues de la Vigne et Lacroix (30 mai 1893)

Syndicat démocratique chrétien, ayant pour but de venir en aide aux ouvriers sans travail, et de chercher la pacification sociale, en effectuant le rapprochement des classes, et en combattant les menées anarchistes. :-Président, M- F- Wagnon ; Vice-président, M. Henri Dessin; Secrétaire, N.... ; Trésorier, M. Léon Voreux.

Une Caisse de chômage et un Bureau de Placement mutuel sont fondés dans le Syndicat.

Maison des Œuvres Catholiques Grande-Rue, 84

Rédaction et administration du Journal La Croix de Roubaix- Tourcoing. — Rédacteur, M. Edmond Pascal.

Dépôt des publications de la Maison de la Bonne Presse.

Bibliothèque pour tous. - Siège de l’Union catholique.

1er bureau du Secrétariat du Peuple.  Salle de Conférences.

38 — Bibliothèque pour tous

Cette bibliothèque a été fondée en 1868 par la Société de Saint-Vincent-de-Paul,' et se compose actuellement d'environ 4.000 volumes,

Les livres sont prêtés gratuitement, Grande Rue, 84, le Dimanche de 11 heures 1/4 à 12 heures 1/2.

Président, M. Deleforge-Horent, 

Union Catholique de Roubaix, fondée en 1891 (Grande-Rue, 84)

Président, M. Pierre Lestienne ; Vice - Président, M. l'abbé Ghesquier; Secrétaire-Général et Trésorier, M. Clément Dazin-Eloy; Secrétaire, M. Dodin-Swartz.

Association Amicale des Anciens Élèves des Frères de Roubaix , Siège : au Demi-pensionnat Saint-Louis rue Saint-Antoine prolongée

Cette association se divise en autant de sections qu'il y a d'écoles des Frères dans la ville. Chaque section a son siège à l'école môme' et est dirigée par un bureau pris parmi ses membres. Elle délègue l'un de ses membres pour faire partie de la direction générale composée d'un comité de 24 membres, dont le président est M. Florin-Chopart ; le vice-président, M. E. Haimez; le secrétaire, M. Emile Descat, le trésorier, M. Henri Beuscart-Parent S.

Chevaliers de la Croix,  Rue Pellart. Roubaix Président, M. Fernand Declercq ; Vice-Président, M. A. Lafléchelle; Aumônier, M. l'abbé Desplanques.

Société des Médaillés du-Travail

 

ANCIENS SERVITEURS DE L'INDUSTRIE CONSTITUÉE A ROUBAIX

EN DÉCEMBRE 1894

Siège de la Société : Estaminet du Sans-Souci, rue du Collège

Président d'honneur : M. Eugène Motte, député. Commission : Président, M. Henri Ferret ; Vice-Président, M. Louis Liégeois ; Doyen, M. Félix Franchomme ; Secrétaire-trésorier, M. Jules Martin ; Sous-secrétaire, M. Jean-Baptiste Loeuille ; Commissaire, M. Henri Duquenne. Elle a pour but de réunir, tous les premiers dimanches, de chaque mois, les vieux serviteurs ayant été médaillés par le ministre du commerce après 30 ans de bons et loyaux services dans la même maison.

La grande partie des patrons ayant des médaillés chez eux veulent rien verser, volontairement et sans aucun engagement, chaque année, une cotisation. Cet argent sert de fonds de réserve pour venir en aide aux sociétaires se trouvant dans l'indigence. La fête de la Société a lieu le dimanche de la Pentecôte ; un banquet intime réunit tous les sociétaires ce jour-là ainsi qu'à la fête de Noël. Le lendemain lundi à 8 heures, obit pour les sociétaires et les bienfaiteurs décédés.

C'est la seule société de ce genre existant en France ; elle a pour devise : « Travail, Honneur et Probité ».

Secrétariats du Peuple Fondés en 1892 Ouverts le dimanche de 11 heures et demie à 1 heure.

1°- Grande-Rue, 84. — Président, M. Desrousseaux-Defrenne ; Secrétaire, M. Auguste Bayart-Outters.

2° Rue de Lannoy, 202. — Président, M. Charles Henneuse, Secrétaire, M. Emile Gabreau.

3° Rue Descartes, 71.  4° Rue de France, 124. — Président, M. Bastien; Secrétaire, M. L. Voreux (Ce bureau est ouvert de 9 à 10 h.).

FÊTES PUBLIQUES

La Foire commence le 1er dimanche après Pâques.

La Fête des Fabricants se célèbre ordinairement le lundi le plus rapproché du 6 août. La Ducasse commence le 1er dimanche de septembre.

La Fête des Allumoirs a lieu le lundi après le quatrième dimanche de septembre.

WATTRELOS (25.776 habitants)

1° PAROISSE SAINT-MACLOU, 17.700hab. —Doyen-Curé, M. Lejeune ; Vicaires, MM. Laporte, Lemaire, Lerique. Adoration le 22 octobre.

Maire, M. le D. Leplat ; Adjoints, MM. Louis Leuridan fils, Périn-Delerue.

Ecoles libres de garçons dirigées par les Frères des Ecoles chrétiennes :

Saint-Joseph, école payante, rue Saint-Joseph.

Saint-Louis, école gratuite, rue de l'Industrie (fondation de M. Leclercq-Mulliez).

Ecole libre de Filles, gratuite, rue de Saint-Joseph, (fondation de M. le Doyen).

Ecole libre de Filles, dirigée par les Filles de l'Enfant-Jésus : Ecole et Asile payants, rue Pierre-Catteau.

Association amicale des Anciens Elèves des Frères, fondée en 1884. Président d'honneur : M. l'abbé Fourez; Président, M. H. liage ; Vice-Présidents, MM. L. Fourez et A. Desmullier ; Secrétaires-Trésoriers, MM. Bény et P. Lallemand.

Association de Secours mutuels Saint-Vital, rue Pierre-Catteau. Président, M. H. Callens; Vice-Président, M. Du jardin ; Secrétaire, M. J.-B. Parmentier.

Bibliothèque catholique à l'école libre des Frères, rue Saint-Joseph, fondée par l'Association amicale des anciens élèves et ouverte le Dimanche de 11 h. à midi. Cercle catholique Saint-Joseph. — Président, M. E. Delnatte ; Secrétaires, MM. Louis Deffennes et P.Delnatte; Trésorier, M. Etienne Delnatte; Directeur, M. l'abbé Lemaire.

Patronage Saint-Louis. — Etabli pour les jeunes gens et dirigé par les Frères.

M. l'Abbé LEJEUNE CURÉ-DOYEN DE SAINT-MACLOU, DEPUIS 1876

A célébré son jubilé de vingt-cinq années passées à faire le bien parmi la population du plus grand village de Franco.

Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1° Conférence d'hommes. —Président, M. Delnatte père; Vice-Présidents, MM. A. Doutreligne, Carlos-Lepers ; Secrétaires-Trésoriers, MM. J.-B. Flipo et H. Duquesnoy; Directeur, M. l'abbé Laporte. — 2° Conférence de dames. — Présidente, Mme Varasse-Delanglez. Comité de la Jeunesse catholique. — Président,

M. Louis Deffrennes ; Vice-Président, N ;

Secrétaire, M. Henri Duquesnoy; Aumônier, M. l'abbé Lerique.

Hospice. — Fondé le ler septembre 1876 et dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. On y a joint un Orphelinat à l'époque du choléra en. 1866.

Hôpital. — Fondé par Pierre Catteau et dirigé comme

l'Hospice et l'Orphelinat, par les Filles de l’Enfant-Jésus.

Ducasses. — Grande Ducasse, le Dimanche avant le 24 juin (S'-Jean-Baptiste). — Petite Ducasse, le deuxième

Dimanche de septembre.

 2°. PAROISSE SAINT-VINCENT-DE-PAUL. — 8,000 h. —

Curé, M. Coquériaux ; Vicaires, MM. Rogeaux et Deberdt.  Ecole libre gratuite, dirigée par les Filles de l'Enfant-Jésus, rue Saint-Joseph. (Fondation de M. D'Halluin-Lepers).

CROIX (15.999 habitants)

1° PAROISSE SAINT-MARTIN. — Curé, M. Jourdin; Vicaires, MM. Bogeart, Farsy. Adoration, le Dimanche qui suit la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel (16 juillet).

Externat Saint-Martin, dirigé par les Frères Maristes, rue de La Fontaine. —Directeur, F. Abrosima.

Ecole libre de Filles, dirigée par les Dames do la Sainte-Union.

Cercle catholique. — Président, M. Jules Cocheteux; Directeur, M. l'abbé Farsy.

Patronage de Jeunes Gens — Directeur, M. l'abbé Bogaert. 

Comité de la Jeunesse Catholique. — Président, M. Alphonse Cassette ; Aumônier, M. Farsy.

Société de Saint-Vincent-de-Paul. — Président du Conseil particulier pour Croix, Wasquehal et HeM.M. A. Crombe. — 1° Conférence d'hommes : Président, M. L. Catelle. — 2° Conférence de dames : Présidente, Mme Dupire.

Orphelinat. — Fondé par Mme Wallaert et dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. Adoration, le 19 août.

Ducasses. — Le Lundi de la Pentecôte et le troisième dimanche de septembre.

2e PAROISSE SAINT-PIERRE, Créchet et Allumette. — Curé, M. Declerck ; Vicaire, M. Delater. Adoration, le premier dimanche de juillet.

Ecole libre de filles, classe enfantine et école maternelle, dirigées par les Sœurs de Charité.

Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1° Conférence d'hommes. Président, M. Eugène Duthoit ; 2° Conférence de Flamands. Président, M. P: Mullier ; 3° Conférence de dames. Présidente, Mme Bélon.

Cercle catholique Léon XIII. — Président, M. J. Vanderbekon ; Directeur, M. le Curé.

Cercle déjeunes gens et Patronage. — Directeur, M. le Vicaire.

Bibliothèque, fondée en 1897 par la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Les livres sont prêtés gratuitement, rue Jeanne-d'Arc, le Dimanche de 9 à 10 heures. Directeur, M. Lucien Carton.

Ducasse du quartier Saint-Pierre : le dimanche qui précède la fête de Saint Pierre.

WASQUEHAL (5.905 habitants)

Curé, M. Maes; Vicaires, MM. Couppez, Maes. Adoration, le 14 octobre.

' Maire, M. Lejeune-Mulliez ; Adjoints, MM. Picavet et Dunan.

Cercle catholique. — Directeur, M. l'abbé Maes,

Pensionnat, Externat et Asile des Sœurs Franciscaines de Calais.

Patronage de Jeunes Gens, — Directeur, M. l'abbé Gouppez.

Société de Saint- Vincent-de-Paul. — Président, M. Dupire.

Bibliothèque paroissiale, ouverte le dimanche et le jeudi.

Œuvre de Sainte-Elisabeth. — En faveur des familles pauvres,

Ducasses.— Le dimanche de la Trinité et le dernier dimanche d'octobre. Le jeudi de la Fête-Dieu, au Noir Bonnet. Le 14 Juillet, au Triez. Le 4° dimanche de septembre, au Petit-Wasquehal. .

 lmanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

 

Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix) 1890-19..

L'INSTITUT POPULAIRE DE L' ÉPEULE

C'est une vaste entreprise, collective et fraternelle d'éducation, de bienfaisance et d'organisation sociale : Directeur. M. l'abbé Macarez ; président, M. Ernest Prouvost,

En voici les principales oeuvres :

Œuvres d'éducation Education générale. — 1° Cercles d'Etudes pour les Membres du Comité. Dames et jeunes filles, le 2° et 1© 4° jeudi de chaque mois. (Zélatrices de l'Enseignement ménager et du trousseau).

2° Cours sociaux : tous les vendredis, d'octobre à Pâques. Sujets traités. — En 1907 : la Famille ; en 1908 : l'Œuvre de Léon XIII ; .en 1909 : la Profession ; en 1910 : Instruction et Education de l'ouvrière ; en 1911 : l'Employé.

Du mois d'octobre au mois de mars, des séances récréatives et musicales et des conférences sur des sujets d'hygiène ou de sociologie sont données chaque dimanche à l'occasion des assemblées annuelles des diverses œuvres.

-i° Bibliothèque de VI. P. — Prêts de livres ; le dimanche, de 11 heures 1/4 à midi 1/4 ; le jeudi, de 8 .heures 1/2 à 10 heures (2.000 volumes).

5° Bulletin de l'I. P. — Bi-mensuel. Abonnement, 2 francs. 450 distributions gratuites à Roubaix, .Education spéciale. 1° Jeunes hommes : éducation physique et morale. Société de gymnastique « La Française », fondée en. 1907. Directeur, M. l'abbé Rogiez ; président, M. Antoine Thibeau secrétaire, M. Emile Vanneullens ; moniteur-chef, M. Urbain Vanmullen, 80 sociétaires. 3° Jeunes filles : formation morale et ménagère. Une causerie chaque semaine à l'Œuvre du Trousseau, tantôt par une zélatrice qui a son brevet d'enseignement ménager, tantôt par le directeur de l'I. C. 3° Mères de famille :

a) Formation générale par des conférences mensuelles pendant la saison d'hiver.

b) Formation plus spéciale aux réunions du lundi : le 2eme et le 4 eme lundi de chaque mois pour les Dames, jardinières du quartier de l'Epeule.

Travaux de couture et causerie sur l'hygiène par un docteur, sur la science ménagère par une zélatrice, sur la morale familiale par le directeur de l'I. -P.

5° Hommes et jeunes gens : formation sociale par les Cours sociaux et le bulletin.

6° Les jardiniers, formation horticole par les causeries faites au siège des J. O. R. et sur le terrain par M. Pinte.

II. Œuvre de bienfaisance sociale

Bienfaisance générale. 1° Jardins ouvriers, aide matérielle, santé,, avantages moraux et sociaux. 380 Jardins, répartis en 12 groupes surtout le territoire de Roubaix. Président, M. Victor Diligent, avocat ; vice-président, M. Ernest Prouvost ; trésorier, M. Louis Lepers ; secrétaire, M. Jacques Wibaux.

2° Œuvre de l'Enseignement ménager aux femmes, et aux jeunes filles.

Bienfaisance spéciale pour répondre aux. besoins de la famille, depuis la naissance jusqu'à la mort, par mutualité, prévoyance, crédit. 1 Mutualité maternelle (groupe de la M. M.Roubaisienne), société approuvée. Loi de 1898. Les mamans, donnent. 10 centimes par semaine  et reçoivent à la naissance de chaque bébé, 12 francs par semaine pendant quatre semaines, et de plus une prime de 20 francs, si elles nourrissent elles-mêmes leur enfant.

2° Une Œuvre de la Layette est adjointe: à l'Enseignement ménager et à la Mutualité. Maternelle.

3° L'Œuvre du Trousseau, 100 pièces 1 d'une valeur de 180 francs: Les jeunes filles doivent verser les deux tiers de cette somme.

4° La Jeunesse prévoyante,, société approuvée pour enfants, jeunes gens et jeunes filles : a) donne des secours en cas de maladie ; b) constitue une dot. 450 membres'. Président,, M. Léon Vérez.

Cette société de secours mutuels et de dotation commença à fonctionner le lor janvier 1904.

Cotisations : 0 Fr. 10 par semaine-, de 6 à. 16 ans ; 0 Fr. 20 par semaine, de 16 à 25 ans.

Indemnités : de 6 à 16 ans : 0 fr. 50 par jour le premier mois; 0- fr, 25 par jour le second, et le. troisième mois,.

De 16 à 25 ans : le double des précédentes.

Dot. — Une partie dès cotisations est mise en réserve pour la dot ; de plus, à la fin de l'exercice, sauf un prélèvement qui sert de réserve. Le reliquat de la caisse de maladie est réparti entre les dots au -prorata des versements.

En versant de 6 à 25 ans, il est possible, alors même qu'on touche des indemnités de maladie, de recevoir une dot d'environ 200 francs.

5° Le Bon Foyer, société de Secours Mutuels en cas de maladie, pour hommes et jeunes gens, fondée le 4 octobre1907. Société approuvée. 130 membres. Président, M. Henri Dehau.

Cotisations : 7 fr. 50 par an; 0 fr. 65 par mois.

Indemnités : 1 fr. 50 par jour, à partir du cinquième jour de la maladie et pendant trois mois par an. ' 6° La Providence du Foyer, société de secours mutuels, par assurance effectue en cas de décès (approuvée le 20 novembre 1905). 220 membres. Président, M. Jules Pollet.

Cotisations : de 16 à 21 ans, 0 fr. 25 par mois ; de 21 à 28 ans, 0 fr. 30 par mois ; de 28 à 35 ans, 0 fr. 35 par mois ; de 35 à 39 ans, 0 fr. 40 par mois ; de 39 à40 ans, 0 fr. 45 par mois.

Elle assure 200 francs en cas de décès.

Les trois mutualités : La Jeunesse Prévoyante, le Bon Foyer et la Providence du Foyer font la collecte pour le service des retraites ouvrières et paysannes. Leurs membres ont adhéré à la Caisse d'assurance de Roubaix.

7° La Société Roubaisienne de Crédit Populaire. Système Raiffaisen, type Durand : modèle 1898, régi

par la loi du 24 juillet 1867.. Directeur-administrateur, M. Félix Delattre.

Objet, — Faciliter aux ouvriers, ' employés et petits commerçants, les moyens d'améliorer leur, situation, ou de subvenir à des besoins éventuels par un prêt remboursable par : échéances successives. La Caisse, préférée des prêts de. production, aux prêts de consommation;

Ressources. -- Elle emprunte les fonds dont elle à besoin au taux de 3 %, et les prête moyennant caution, gage ou garantie sérieuse, au "taux de 4 %. Il faut faire .partie de la Société pour être emprunteur. Tout homme honnête, travailleur, économe, ayant une conduite régulière, peut faire partie de la Société.

8° Le Secrétariat du Peuple. — Tous les dimanches, de 11 heures à midi, un avocat se lient à la disposition des ouvriers et le lui donne gratuitement les renseignements juridiques ou autres dont ils auraient besoin.

9° Un bureau de placement fonctionne à l'I. P. S'adresser au Directeur le dimanche, de 11 heures à midi.et de 5 heures à 7 heures 172.




La Ligue Patriotique des Françaises, œuvre d'apostolat chrétien,

« réorganisée à Roubaix par Monseigneur Delamaire en mars 1909, continue sa marche ascendante. Elle rallie aujourd'hui près de 6.000 adhérentes réparties en neuf Comités paroissiaux.

Présidente générale, M Georges Heyndrickx ; Aumônier-Conseil, M. l'abbé Bègue : Secrétaire générale, M Pierre Nollet ; Trésorière générale, Mme Brouard-Benoit. Les Présidentes de Comités sont : Paroisse Notre-Dame : Mlle Piat-Ferrant.  Paroisse Saint-Martin : Mme Rason-Duchange. — Paroisse Sainte-Elisabeth : Mme Dillies-Piat. — Paroisse Saint-Sépulcre : Mme Albert Heyndrickx. — Paroisse du Sacré-Coeur : Mme Lydie Lézy. — Paroisse Saint-Jean-Baptiste : Mme d'Heilly-Prouvost, — Paroisse Saint-Rédempteur : Mme Jules Delattre. — Paroisse Saint-Antoine : Mme Derville-Dubar. — Paroisse Saint-François-d'Assise : Mme Vandepulte. » Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

 

 

 

Société des Instituteurs catholiques du diocèse de Cambrai

Compte-rendu annuel

 [s.n.?] (Lille) 1888

Liste des Membres Bienfaiteurs

 

 

 

M. le chanoine PIDIO, vice-recteur de l'Université catholique, Lille

M.l'abbé MOUREAU, doyen de Théologie, Lille,

M. le chanoine DIDIOT, rue Colbert, Lille.

Les RR. PP. Rédemptoristes, cour des Bourloires, Lille,

M. l'abbé MEERSEMAKER, doyen de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé SÉNÉCHAL, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille,

M. l'abbé DERRIL, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé LIÉNART, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé BELS, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé DELESALS, vicaire de Saint-Etienne, Lille.

M. l'abbé PILLER, 185, rue Colbert, Lille.

M. l'abbé BOULAY, 14, rue Mercier, Lille.

M. l'abbé DEHLOKDE, vicaire do Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.

M. l'abbé DE VICQ, 45, rue Boucher-de-Perthes, Lille

M. l'abbé SALEMBIER, aumônier des Dames Bernardines, Lille.

M. le chanoine DELASSUS, 32, rue Négrier, Lille.

M. l'abbé CORNU, Université Catholique, Lille.

M. l'abbé SALEMBIER, vicaire de Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.

M. l'abbé ROUSSEL, vicaire de Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.

M. l'abbé MEESEMAKER, 22, rue des Brigittines, Lille.

M. l'abbé VERLEUX, vicaire de Saint-Maurice, Lille.

M. l'abbé LEPLAT, vicaire de Saint-Etienne, Lille.

M. l'abbé JEANSONNE, curé de Cagnoncles.

Les daines de la Sainte-Union, 99, rue des Stations, Lille.

M. l'abbé MAY ET, rue Saint-Sauveur, Lille.

M. l'abbé BAUDUIX, vicaire du Sacré-Cœur, Lille.

M. Louis BEUQUE, 80, boulevard de la Liberté, Lille.

M. D'HALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André, Lille.

M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux, Lille.

M. JONGLEZ DE LIGNE, 25, boulevard Vauban, Lille.

MM.les Vicaires de Saint-Maurice, Lille.

M. DE JOLV, 28, rue Boucher-de Perthes, Lille.

Mme BIESWAL, 13, boulevard Vauban, Lille.

M. PAQUET, 16, rue Puebla, Lille,

M. RICHARD, 171, rue Colbert, Lille.

M. Louis DELCOURT, 129, rue de Wazemmes, Lille,

M.DE YICQ, 20, rue des Fossés-Neufs, Lille.

M. DE JAGUÈRE, 171, rue de Wazemmes, Lille,

M.LESAY-DELESPAUL, 5, rue d'Isly, Lille,

M.SARRA'/.IN, 7S, rue Colbert, Lille

Mlle GENTIL, 90, rue des Stations, Lille.

M MEURILLON, 25, rue Masséna, Lille

M.RÉVEILLAC, 47, rue Nationale, Lille.

M.DEUAY, 4?, rue de Roubaix, Lille.

M. MAUETI'E, 29, rue du Vieux-Faubourg, Lille.

M. Maurice GONNEI, 112, rue Royale, Lille,

M. Ange DESCAMV'S, 49, rue Royale, Lille,

M. Emile SCRIVE, 21, rue Princesse, Lille.

M. Jules MAILLOT, 9, rue Princesse, Lille.

M. DE LENCQUESAING, 24, rue Négrier, Lille.

M. GAND, 6, rue de Courtrai, Lille.

M. ARDAENS, 50, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille.

M. DUBREUCQ-PÉRUS, 2GS, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille.

M. OUTREBON, 52, Grand-Place, Lille.

M. Charles MAS, 41, rue du Molinel, Lille.

M. Victor DUCOULOMIJIER, 78, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille,

M. DESMAZIÈRES, 105, boulevard de la Liberté, Lille.

M. DROULERS-MAS, 30, rue de Tournai, Lille.

M. MORIVAL, 54, Place du Théâtre, Lille.

M. DESPLANQUES-ROGUES. 19, Place des Reigneaux, Lille,

M. PLAYOUST-DEFONTAINES, 6, rue à Fiens, Lille.

M. DRUE, 42, rue Voltaire, Lille.

M. CHARLET, 24, rue Voltaire, Lille.

M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre, Lille,

M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille.

M. BEAUEORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre, Lille.

VERLEY-BIGO, 6 bis, place du Concert, Lille.

DERAYSER-DUPREZ, 2G, rue Saint-André, Lille,

DELESALLE, 86, rue Saint-André, Lille,

AI. YILLIÉ, 78, boulevard Vauban; Lille.

M. le docteur DURET, 99, boulevard Vauban, Lille.

M. RÉVEILLAC, 24, rue de Bourgogne, Lille,

M. DUTLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille.

M. GROUSSAU, 23, Square Dutilleul, Lille,

M.ARTHAUD, 1G6, rue Colbert, Lille.

M. TIUEULET, rue Colbert, Lille.

M. DELACHENAL, 18S, rue Colbert, Lille.

M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,

M. DIXOCER, 22, rue Basse, Lille.

M. COURTOIS, 17, rue Grande-Chaussée, Lille.

M. le docteur REDIHR, 1, rue de Pas, Lille.

M. ROURE CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.

M. RIDEZ, G, Impasse des Poissonceaux, Lille.

M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs, Lille,

Mme FAUCHEUX, 40, rue Colbert, Lille.

M. CLAHAUT, 20, rue Colbert, Lille.

Mme BOURGEOIS-PLEZ, 206, rue Notre-Dame, Lille.

Mme DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin, Lille.

Mme GHESQUIÈRE, GS, rue du Marché, Lille.

M. le BEAUROIS, 112, rue Manuel, Lille.

M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.

M. le docteur DUJARDIN, boulevard Vauban, Lille

M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemars-Giélée, Lille

M. BOULET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin, Lille

Mme. PRÉVOST, 79, rue de l'hôpital-Militaire, Lille.

M. Auguste TIPRE, 89, rue de l'Hôpital-Militaire. Lille,

M. Auguste BONTÉ, 22, rue de l'Arc, Lille.

M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.

M. DE BAECQUE, 70, rue des Stations, Lille.

Mme LECLERCQ-MARCHAND, 71, rue Masséna, Lille.

M. Emile LIAGRE, 37, rue de Gand, Lille.

M. RIGOT-STALLARS, 13, Place aux Bleuets, Lille.

M. LAMARCHE, boulevard Vauban, Lille.

M. BOYER-CHAMMARD, avocat, rue Jacquemars-Giélée, Lille.

M. CANET, professeur de lettres, rue d'Antin, Lille.

M. le docteur DESPLATS, boulevard Vauban, Lille.

M. le docteur FAUCON, rue Royale, Lille.

M. Joseph LEIORT, rue Charles-de Muyssart, Lille.

M. HUMRERT-DELONELLE, 42, avenue de Dunkerque, Lille,

Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, boulevard Vauban, Lille,

M. le Docteur PAELDE, GO, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille.

M. DECROIX- LEGENTIL, 52, rue de Paris, Lille.

M. Maurice WALLAERT, 41, boulevard de la Liberté, Lille.

M. LEMOINIER,72, quai de la Basse-Deûle, Lille,

M. BÈRIOT, négociant, 67, rue de Douai, Lille.

M.CATOIRE, rue de Bourgogne, Lille.

M.SCHOSTMANS, 9, boulevard Vauban, Lille,

M. le Docteur AUGIER, rue Henri-Kolb, Lille,

M. P. GRIMONPREZ, rue de Dunkerque, Lille.

M.VILLETTE, rue Détournée, Lille.

M. POUILLIER, 34, rue Patou, Lille.

Mme Dubus, 22, rue d'Antin, Lille

Mme TACQUET, 41, rue Henri-Kolb, Lille.

M.GRIMONPREZ-DELEIIAERE, 19, rue des Sarrazins, Lille,

M. SORIVI; DE NÉGRI, 292, rue Notre-Dame, Lille.

M.DESCAMPS-WALLAERT, 44, boulevard de la Liberté, Lille.

Mme BUTIN, 41, rue de Bourgogne, Lille.

Mme Paul LEPERCQ, 42, rue de Bourgogne, Lille.

M. DELDICQUE, 101, boulevard de la Liberté, Lille,

M. Henri WALLAERT, 28, rue Gauthier-de-Châtillon, Lille,

M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.

M.MANCEL, 2, Place de la République, Lille.

M. MASUREL, 121, rue Colbert, Lille.

M. A. JONGLET, 20, rue des Brigittines, Lille.

M.DELCOURT, 133, rue Jacquemars-Giélée, Lille.

M. DELRUE, rue du Faubourg de Tournai, Lille.

M. BOUTRY, 17, boulevard de la Liberté, Lille.

Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,

Mme LYS-TANCRÉ, 59, rue Mercier, Lille.

M. CORDONNIER, négociant, 307, rue Notre-Dame, Lille. *

Mme veuve BOUCHERY, rue Sainte Marie, Lille.

M. Aimé TURLUR, rue Sainte-Marie, Lille.

M. le Commandant LECLERCQ, rue du Jambon, Lille,

M. l'abbé DEHACKER, curé du Saint-Sépulcre, Roubaix.

M. l'abbé LECLERCQ, vicaire de Saint-Martin, Roubaix,

M. l'abbé LEEEUVRE, vicaire de Saint-Martin, Roubaix.

M. l'abbé Polydore DELVORTE, vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

L’abbé LECLERCQ, vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. l'abbé ROLLIER, vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. l'abbé CHAVATTE, vicaire de Notre-Dame, Roubaix,

M. l'abbé RAEIN, vicaire de Saint-Martin, Roubaix.

MM. François et Charles BAVARD, 33, vue Fosse aux Chênes

Roubaix. M.DURAR, 12, rue du Pays, Roubaix.

M. Alexandre FAIDHERHE, 17, rue Isabeau-de-Roubaix, Roubaix,

M. Louis WATINE, 49, Grand-rue, Roubaix.

M. BOSSUT-PLICHON, 5, rue Neuve, Roubaix.

M. Emile BOSSUT, 3, Grande Rue, Roubaix,

M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue Saint-Georges, Roubaix.

M. SOUXDORE, 102, boulevard de Paris, Roubaix. Mnic Veuve Henri BAVARD, boulevard d'Armentières, Roubaix. • M. DERVILLE-ELOY, 20, rue St-Vincent-de-Paul, Roubaix, M.DERVILLE-WIIUUX, 16, rue Saint-Vincent-de-Pau|, Roubaix. M. Emile RÉQUILLART, 48, rue Neuve, Roubaix. M. Emile TOULEMONDE, 46, boulevard de Paris, Roubaix. M Auguste CAVROY, 39, Boulevard de Paris, Roubaix. M. MOTTE-VERNIER, 56, rue Neuve, Roubaix. M.MOTTE-DELATTRE, 27, Boulevard Gambetta, Roubaix. M. Georges MASUREL, Boulevard de Paris, Roubaix. M. DRUEN, 41, Boulevard de Paris, Roubaix. M. A. DELAOUTRE, 33, Grande Rue, Roubaix. MM. LEROUX, frères, 21, Grande Rue, Roubaix. M. le chanoine DEBRABANT, curé-doyen de Notre-Dame. Tourcoing. MM. les vicaires de Notre-Dame, 98, rue Nationale, Tourcoing. MM. les vicaires de Saint-Christophe, Tourcoing. M. LAURENT-L, 45, rue de Roubaix, Tourcoing. M. LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet, Tourcoing. M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place, Tourcoing. M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la Cloche, Tourcoing. M. VIENNE-FLIPO, 35, rue Chanzy, Tourcoing. M. Alexandre JOIRE, rue de la Latte, Tourcoing. M. Emile TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de Lille, Tourcoing. Mme Veuve Hubert BARROIS, 131, rue de Lille, Tourcoing. M.

MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre

Anonymes, Mme AULART Henri, 8, rue des Wetz, Douai. M. ANDRÉ, père, 37, rue des Foulons, Douai. M. ARDAENS, 50, faubourg do Tournai, Lille. M. D'ARRAS Georges, 6, rue Faulconnier, Dunkerque. M.ARTHAUD, vue Roland, Lille.

Mme DE BAECQUE, 76, rue des Stations, Lille.

M.BARRET-SERRET, 18, rue du Grand-Fosset, Valenciennes.

Mlle BARREAU, 28, rue de Thionville, Lille,

M. BARROIS-HURERT, 134, rue de Lille, Tourcoing.

M. BARROUX (le Docteur), 26, rue des Glatignies, Armentières.

M. BVUTIIÉEEMY, Marché aux Chevaux, Valenciennes.

M. BATTEUR, 45, rue Royale, Lille.

M. BAUCHET Paul, rue du Marché, Lille.

M.DAUDUIN (l'Abbé), vicaire du Sacré-Cœur, Lille.

M. BAVIÈRE, 16, rue d'Esquerchin, Douai.

Mme BAVARD (veuve), boulevard d'Armentières, Roubaix.

M. BAVARD Auguste, 28, rue de Soubise, Roubaix.

MM. BAYART François et Charles, 33, rue Fosse-aux-Chênes,

Roubaix. M. BAYARD-TOUEEMOSDE, 3ô, boulevard Gambetta, Roubaix. Mlle BEAULOIS, 112, rue Manuel, Lille. M. le BEAUCOURT, 70, quai do la Basse-Deûle, Lille, M. BEAUDET, ingénieur à l'usine de Fives, Lille. M. BEAUFORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre, Lille. Mme BEAUVIEUX, 53, rue Henri-Kolb, Lille, M"' BECK Lucie, 5, rue Faulconnier, Dunkerque. M. BÉGUIN, 41, rue Bayard, Armentières. Mrac BELLENGER, 22, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. M. BELS (l'abbé), vicaire de Notre-Dame, Fives-Lille. M. BENAUX-MEURILLON, 33, rue Nationale, Armentières.

M. BERNARD (l'abbé), vicaire do Notre-Dame, Douai,

Mme BEUN Henri (veuve), rue de Lille, Armentières,

M. BEUQUE Louis, 80, boulevard de la Liberté, Lille,

Mme BIESVAL, 13, boulevard Vauban, Lille,

M""" BIGO J. (veuve), 20, rue d'Emmorin, Haubourdin.

M. BIEMET, 38, rue Saint-Géry, Valenciennes.

M. BEOCAIEI.E, 22, rue de Beaumont, Valenciennes.

M. BOCQUET, 03, rue Sainte-Catherine, Lille.

M. BOMMAUT, rue du Canteleu, Douai.

M. BONNEE, rue de Mons, Valenciennes.

M. BONNET, ingénieur à l'Usine de Fives, Lille.

M.BONTE Auguste, 22, rue de l'Arc, Lille.

M. BONTEMPS (l'Abbé), aumônier des Dames de la Sainte-Union,

Douai, Mme BQNTEMPS (veuve), rue Notre-Dame, Valenciennes. MM. BONVOISIN et STOVEN, rue Bayard, Armentières. M. BOMI'AIN, 75, rue Emmery, Dunkerque. M. Bos, rue Henri-Kolb, Lille.

M. BOICUERU (veuve), rue Sainte-Marie, Fives-Lille. M. BOUCHEZ Louis, 19, rue Nationale, Armentières. M. BOUCHE Louis, fils, 21, rue Nationale, Armentières. Mme BUUEAN (veuve), rue de Hespes, Valenciennes. M. BOUEAY (l'Abbé), 14, rue Mercier, Lille, M. et Mme BOUREET-PAQUET, 5, boulevard Papin, Lille. M'" BOURGEOIS-PEEZ, 206, rue Notre-Dame, Lille. M. et Mme BOURET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin, Lille. M. BOSSUT Emile, 3, Grand-rue, Roubaix, M. BOSSUT-P, 5, Grand-rue, Roubaix. M. BOYER-CHAMMART, rue du Palais, Lille. Mme BRADANT, 45, boulevard de la Liberté, Lille. M. BRAME, rue Notre-Dame, Lille.

M. BREUVART-DESPRET/,, 13, rue de Flandre, Armentières. M. BUISINE Henri, 12, rue du Grand-Chemin, Roubaix. Marc BURTEAU-LENGEET, 94, Grand-rue, Roubaix. M. BUTRUII.EE Ed., 2, place de la Prairie, Douai, M'ne BUTRIULEE (veuve), 27, rue Saint-Julien, Douai.

M. CADQ Edmond, Grand-Place, Armentières,

M. CAEOT, 19, rue d'Esquerchin, Douai.

M. CANET, 28, rue d'Antin, Lille,

M"* CAUDRY, rue des Glatignies, Armentières.

MM. CARDON ET DROULERS, rue des Près, Armentières,

M. CARETTE (l'Abbé), vicaire de Saint-Pierre, Douai.

M. CARISSIMO-BEUTRANT, rue du Château, Comines.

M.CARISSIMO-FEORENT, 11, rue Nain, Roubaix,

M. CAREIER, rue Watteau, Valenciennes.

Mlle CARREZ, 102, rue du Quesnoy, Valenciennes.

Mlle CARTON (veuve), 16, rue do Hespes, Valenciennes,

M.CARTIGNY, 23, rue de la Viéwarde, Valenciennes,

Mme CATTEAU (veuve), 40, rue Fosse-aux-Chênes, Roubaix.

M. CATTOIRE Victor, 5, rue de Bourgogne, Lille.

Mme CAUCHIE-BECQUART, S6, boulevard de la Liberté, Lille,

M. CAUDE (l'Abbé), Curé de Saint-Joseph, Roubaix.

Mme CAULLIEZ (veuve), rue Nationale, Tourcoing.

Mme CAULLIEZ-DESCAMPS, 55, rue du Molinel, Lille,

Mme CAVROIS-MAHIEU, 39, boulevard de Paris, Roubaix.

M.CAVROY Auguste, 56, boulevard de Paris, Roubaix.

M. CAVROIS-FONTAINE, 2, rue Cabot, Valenciennes.

M. CAVROY Henri, S, rue du Grand-Bail, Douai.

M. CAVROY Léon, 25, rue du Château, Roubaix.

M. CAVROY Jean, boulevard de Paris, Roubaix.

M. CHARVET-CUVEEIER Maurice, 29, rue Nationale, Armentières.

M. CHARVET-LOCOGE Victor, 100, rue Nationale, Armentières.

M. CHAVATTE (l'Abbé), vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

Mme CHOMJIART, 53, rue des Fossés-Neufs, Lille.

Mlle CROQUET, rue de l'Humanité, Armentières.

M. COCIIET-FAUVERGUE, rue Philippe-de-Girard, Armentières.

M. COISNE Charles, rue de l'Ecole, Armentières.

M. COISNE Henri, fils, rue de Lille, Armentières.

Mme CONVAIN (veuve), 9, rue Meurcin, Lille.

M. CONVAIN, 104, rue Notre-Dame, Lille.

M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre, Lille.

M. CORDONNIER Jean-Baptiste, 307, rue Notre-Dame, Lille.

M. CORNE, 43, rue des Wetz, Douai.

M. CORNETTE, 9, rue Gombert, Lille. >

M. CORNU (l'Abbé), professeur à l'Université Catholique, Lille.

Mr  CLARISSE-BÉGUIN, 47, rue de Lille, Armentières,

Mlle COURTECUISSE, 20, rue Jean-de Gouy, Douai. M. COURTECUISSE (veuve), 41, Place d'Armes, Douai. M.COURTOIS, 17, rue Grande-Chaussée, Lille, M. CRÉPY Eugène, 19, boulevard de la Liberté, Lille. Mme DANSETTE-CARY, (veuve), 34, rue de l'Ecole, Armentières.

M. DANSETTE-THIRIEZ, 21, rue de l'Ecole, Armentières.

Les Dames de la Sainte-Union, rue des Bonnes, Douai.

Les Dames de la Sainte-Union, rue des Stations, 99, Lille.

Les Dames de Saint-Maur, La Madeleine.

Mme DAVELUY (veuve), 10, rue des Foulons, Valenciennes.

Mme DAZIN-MOTTE (veuve), 46, rue Neuve, Roubaix,

M. DAZIN-ELOY, boulevard de Paris, 66, Roubaix.

M DEBACKER (l'Abbé), curé du Saint-Sépulcre, Roubaix.

M. DEBAYSER-DUPREZ, 26, rue Saint-André, Lille,

M. DETEONDE (l'Abbé), rue du Marché, Lille.

M. DEDRARANT (le Chanoine), Doyen-Curé de Notre-Dame, Tourcoing. M. DEBRIE (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame de Fives-Lille. M. DECKEBS, 75, boulevard de la Liberté, Lille. M. DECEERCK (l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin, Roubaix. M. DECOSTER, 22, rue Basse, Lille. M. DECROIX-LEGENTIE, 52, rue de Paris, Lille. M.DECROOCQ. (l'Abbé), Curé de Saint-Roch, Armentières. M.DESFONTAINE-DEROUBAIX, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille. M. DEFPRENNES, 55, rue des Fossés-Neufs, Lille. M. DELAME, rue des Foulons, Valenciennes. M.DELAOUTRE A., 33, Grande Rue, Roubaix. M. DELATTRE Emile, Boulevard Gambetta Roubaix. M. DEEATTRE PAUE, 17, rue du Château, Roubaix. M. DEEATTRE P., rue de Flandre, Armentières. M. DELASSUS (le Chanoine), 32, rue Négrier, Lille. Mme DERBEKE (veuve). 63, rue Emmery, Dunkerque. M. DELCOURT Charles, 92, rue d'Artois, Lille. M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemarts Giélée, Lille. M. DELCOURT Louis, rue de Wazemmes, Lille.

MM DELCOURT Paul, rue Saly, Valenciennes.

M.DELEDICQUE, 101, Boulevard de la Liberté, Lille,

M. DÉLÉARDE, 18, rue de Paris, Lille,

M. DELEPIES, vicaire de Saint-Etienne, Lille.

M. DELEPILSYERLEY, 21, rue Patou, Lille.

Mme DELERIVE-DELANNOY, 21, rue d'Arras, Lille,

M.DELRUE, 262, Faubourg de Tournai, Lille,

M. DELESALLE Albert, 23, rue de Gand, Lille,

M.DELESALLE, S6, rue Saint-André, Lille,

M. DELESALLE, 12 ter, Façade de l'Esplanade, Lille.

Mme DELFORTRIE,11, rue du Marché, Lille.

M. DELHOUTTE (l'Abbé;, Vicaire do St Pierre-St Paul, Lille,

M.DELOBELLE-HUMBERT, 42, Avenue de Dunkerque, Lille.

M.DELPORTE (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, .Roubaix.

M. DELTOMBE, 47, rue de Paris, Valenciennes.

M. DESCAT l'Abbé, Boulevard d'Armentières, Roubaix,

M.DEMAN, 16, rue de la Marine, Dunkerque.

M.DEPABIS (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean, Douai,

Mme DERELY, rue de la Viewarde, Valenciennes.

M. DERVILLE (le Docteur), 28 rue Jean-Sans-Peur, Lille.

M. DERVILLE-ELOY, 20, rue St Vincent de Paul, Roubaix.

M. DERVIELE-WIBAUX, 16, rue St Vincent-de-Paul, Roubaix.

M. DESCAMPS Ange, 49, rue Royale, Lille.

M. DESCAMPS Anatole, 36, Boulevard de la Liberté, Lille.

Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, Boulevard Vauban, Lille.

M. DESCHOLDT, 7, rue des Blancs-Mouchons, Douai.

M. DESMAZIÈRES, 165, Boulevard de la Liberté, Lille.

M. DESMARETZ-COURTRAI, 15, rue Saint-Jean, Douai.

M. DESPLATS (le Docteur) Boulevard Vauban, Lille.

M. DESPLANQUES V, 8 Faubourg de Lille, Armentières.

Mme DESPRATZ (veuve) 41, rue Notre-Dame, Lille.

M. DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin', Lille,

M. DES ROTOURS, Député du Nord.

M DESROUSSEAUX, Grand-rue, Roubaix.

Mme DESTOMBES (veuve), 31, rue des Fabricants, Roubaix.

M. DERODE (le Docteur), 5, rue de Thionville, Lille.

M. DEBVAUX A., 38, rue Nationale, Armentières.

M. DESSE, 11, rue Ferrand, Valenciennes.

Mme DEWAUX-DANSETIE, rue Saint-Charles, Armentières.

M. DE VICQ (l'Abbé), 45, rue Boucher-de-Perthes, Lille.

Mme DKVOS, 4, rue des Stations, Lille.

Mme DEVOS, 5, rue Jacquemars-Giélee, Lille.

M. DEVULDER (l'Abbé), vicaire de Saint-Vast, Armentières.

M. DEWULLF-DUMOULIN, 7, rue des Arbres, Dunkerque.

M. DEWULP frères, 9-11, rue des Arbres, Dunkerque.

M. DHALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André, Lille.

M. DIIONDT Jean, 21 bis, rue Charles-Quint, Lille.

M. DIDIO (le Chanoine), Vice-Recteur de l'Université Catholique,

Lille. M. DIDIOT (le Chanoine), rue Colbert, Lille. M. DINGQ, 20, Terrasse Saint-Pierre, Douai, M. DOLE/. J. 22, rue Patou, Lille. M. DOUCE, 14, rue des Ecoles, Douai. M.DROULERS-PROUVOST, 102, Grand-rue, Roubaix. M.DROULERS-MAS, 39, rue de Tournai, Lille, M. DRUEZ, 42, rue de Voltaire, Lille. M. DRUEN, 41, boulevard de Paris, Roubaix. M. DUBOIS L. rue Bayard, Armentières. Mme DUBOIS (veuve), 80, rue de Paris, Valenciennes. Dubus, 24, rue Colbert, Lille.

M. DUBUS (le Chanoine), Curé-Doyen de Notre-Dame, Douai. M. DUCOULOMBIER, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. M. DUFOUR- M. DUMORTIER, 23, rue de Paris, Lille, M. DUMORTIER (l'Abbé), Vicaire de Saint-Vast, Armentières. M. DUPLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille. M"" DUPONT, 121, rue de Lille, La Madeleine, M.DUPONT Louis, fils, 70, rue de la Mairie, Douai. M.DUPONT Paul, fils, 3, rue Watteau, Valenciennes. M. DUPUY (l'Abbé), Aumônier de l'hôpital Sainte-Eugénie, Lille. M. DUPUYDI-BAIL, 6, rue de Wazemmes, Lille.

M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue. Saint-Georges, Roubaix. M. DUVERBYN, 96, rue Royale, Lille.

Mme ELOY-TOULEMONDE (veuve), 17, rue Nain, Roubaix. M. ERNOULT François, rue du Grand-Chemin, Roubaix.

M. FAIDIIERBE Alexandre, 17, rue Isabeau-de-Roubaix, Roubaix.

Mme FAUCHEUR, 40, rue Colbert, Lille.

M. FAUCON (le Docteur), rue Royale, Lille.

M. FERRANT (l'Abbé), Vicaire de Saint-Pierre, Douai.

M. FIÉVET, 52, rue de Fives, Lille.

M. FIÉVET, 46, rue de Canteleu, Lille.

M. FLORIN, rue de Jemmapes, Lille.

M. FLORIN Auguste, 46, rue Fosse-aux-Chênes, Roubaix.

M. FLORIN-CROPART, 37, boulevard de Paris, Roubaix.

M. FLOUQUET, 73, rue de Béthune, Lille.

M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux, Lille.

Mme FRAISSE (veuve), 22, rue des Fabricants, Roubaix.

M. FROIDURE, rue de la Gare, Comines.

M.GADENNE, 42, rue de Vulcaniennes, Lille.

M. GAND, rue du Pont-Neuf, Lille.

M. GARIN, 63, rue Brûle-Maison, Lille.

M.GAUCHER Orner, 22, rue Bayard, Armentières.

M. GAYDET César, 44, rue du Curoir, Roubaix.

Mme GENTIL, 92, rue des Stations, Lille.

M. G BUVAIS, 19, square Rameau, Lille,

M. GHESQUIÈRE, quai du Wault, Lille.

Mme GIARD Amédée, 33, rue de la Viéwarde, Valenciennes.

M.GIRAUD, 35, rue de la Halle, Lille,

M.GONNET Maurice, 112, rue Royale, Lille.

M  DE LA GORCE, 20, rue du Gouvernement, Douai.

M GRANDEL, 17, rue des Tours, Lille.

M. GRENIER, 31, rue Nationale, Armentières.

M.GRIMONPREZ E., 15, rue des Capucins, Valenciennes.

Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,

M.GRIMONPRRZ-DELEBAERE, 120, rue Royale, Lille,

M. GROUSSAU, Professeur à la Faculté Catholique, Lommes.

M. GUESQUIERE (l'Abbé), Vicaire de Saint-Etienne, Lille,

M  GUERMONPREZ, le Docteur, 132, rue Nationale, Lille.

M. HALLEZ, 52, rue Esquermoise, Lille.

MM. HAUDECOEUR ET COLPAERT, 85, rue Notre-Dame, Lille.

M. HAY-BIBLOQUE, 31, rue Bayard, Armentières.

M. HAZARD, 177, rue Nationale, Lille.

M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.

M. HOLLANDE Th., 19, rue de la Nouvelle-Hollande, Valenciennes.

M. HORAIN (l'Abbé), Vicaire de Saint-Jacques, Douai.

M. HORRENT-GRIMONPREZ, 40, boulevard de Paris, Roubaix.

M. HOUZÉ DE L'AULNOIT; 61, rue Royale, Lille.

M.HOVELT René, 9, rue Faulconnier, Dunkerque.

M. JASPAR (le Chanoine), Curé-Doyen de Saint-Jacques, Douai.

M. JASPAR, père, 198, rue Colbert, Lille.

M. JOIRE Alexandre, rue de la Latte, Tourcoing,

M. JOLEAUD (le Chanoine), Curé-Doyen de Saint-Pierre, Douai

M.JONGLET, 20, rue des Brigittines, Lille.

M. JONGLEZ DE LIGNE, 2,5, boulevard Vauban, Lille.

M.  JONQUEZ, 14-16, rue Barthélemy-Delespaul, Lille,

Mme JOUAY, 91, rue de Fives, Lille.

M.JOULAIN, ingénieur à l'Usine de Fives-Lille.

M. LABBK, 13, rue des Tanneurs, Lille.

M. LALOY (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean, Douai.

M. LAMACHE, rue Royale, Lille.

M. LAMBERT Paul, fils, 6, rue de l'Ecole, Armentières.

M. LAMBLIN (le docteur), 29, rue Brûle-Maison, Lille.

M. LAMBIN Jules, rue de Lille, Comines,

M. LEBLANC Paul» 28, rue Gauthier-de-Châtillon, Lille.

M.LÉGÈRE, 7, rue de la Mairie, Douai.

M. LECLERCQ(le commandant), rue Jambon, Fives-Lille.

M. LE CLERCQ Alex, ingénieur, 16, rue d'Artois, Lille»

M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,

M. LEDUC (l'Abbé), Vicaire de Saint-Jacques, Douai.

M. LEDUC-DELISSELLES, rue de Mons, Valenciennes,

M. LEPEBVRE, nie Saint-Sauveur, Lille.

M. LEFEBVRE (l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin, Roubaix.

M.LEPEBVRE (l'Abbé), Supérieur de Saint-Aine, Douai.

Mlle LEPEBVRE-MATHON (veuve), 31, rue du Pays, Roubaix.

Mlle LEPORGE, Place de la Nouvelle Aventure, Lille,

LEFORT Joseph, rue Charles de Muyssart, Lille.

M. LEGRAND (le Chanoine), Doyen-Curé de Notre-Dame, Valenciennes.

M. LELOIR-DELANNOY, 12, rue Esquermoise, Lille.

M. LELOIR-FRAPPÉ, 21, rue Caumartin, Lille.

M. LELOUTRE, Place du Théâtre, Lille.

M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la Cloche, Tourcoing,

M. LEMOINIER, 72, Quai de la Basse-Deûle, Lille.

M. de LENCQUESAING," 24, rue Négrier, Lille.

Mme LEPERCQ Paul, 42, rue de Bourgogne, Lille.

M. LBPOUTRE Auguste, 36, rue du Pays, Roubaix.

M. LEPOUTRE-CAULLIEZ, 21, rue du Pays, Roubaix.

Mme LEROY Aimé (veuve), rue de Mons, Valenciennes.

M LEROY Alfred, 7, rue du Quai, Dunkerque.

M. LEROY-DUTRIEUX (veuve), 58, rue de la Plaine, Lille.

M. LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet, Tourcoing.

M. LESAY-DELESPAUL, 5, rue d'Isly, Lille.

M. de LESDAIN Lucien, 1, rue Dupouy, Dunkerque.

M. LEURENT-LEPORT, 45, rue de Roubaix, Tourcoing.

M. LIAGRB-CEULEXAERE, 57. rue Nationale, Armentières.

M» LIBBRECHT, Curé du Sacré-Cœur, Armentières.

Mme LIDERT-BACQUE.(veuve), 147, rue Notre-Dame, Lille.

M. LIÉNART (l'Abbé), vicaire de Notre-Dame, Fives-Lille.

M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.

Mme  LONGHAYE (veuve), 165, boulevard de la Liberté, Lille.

M. LORIDAN (l'Abbé), Supérieur de l'Institution Saint-Jean, Douai.

M. LOURMK Rodolphe, 34, rue Bayard, Armentières.

Mme LUWEZ-BLONDEAU (veuve), 3, place des Ursulines, Valenciennes.

M. LUWEZ Emile, rue Dadier, Valenciennes.

Mme LYS-TANGRÈ, 59, rue Mercier, Lille,

MM. MAES, frères, rue de la Louvière, Lille Saint-Maurice.

M. MAGNIEZ, 14, rue d'Outremont, Valenciennes.

M. MANCEL, 8, rue Sainte-barbe, Dunkerque.

M. MANOEL, 2, place de la République, Lille

M.MANO, Ingénieur à l'usine de Fives-Lille.

M. MANGÉ (le chanoine), Doyen de Saint-Géry, Valenciennes»

M. MAIIBOTIIN, 18, Marché aux Poissons, Valenciennes,

M.MARCOTTE, 28, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille,

M. MAREITE, 29, rue du Vieux-Faubourg, Lille

M.MAS Charles, rue du Molinel, Lille,

M. MASSE-DELEMER, rue de la Barre, Lille.

M. MASCAUX Léon, rue de la Halle, Valenciennes.

Mme MASSON Armand (veuve), 36, rue Neuve, Roubaix.

M. MATHEEIN, Ingénieur à l'Usine de Fives-Lille.

M. MATHON Achille,  125 bis, rue Jacquemars-Giélée, Lille.

Mme MAURICE (veuve), rue des Blancs-Mouchons, Douai.

M. MAZUREL F. 126, boulevard Vauban,  Lille.

M. MAZUREL Georges, boulevard de Paris, Roubaix.

M. MAYET (l'Abbé), rue Saint-Sauveur, Lille.

M. MEERT, 177, rue Solférino, Lille.

M. MERVEILLE J. 101 ter rue de Douai, Lille,

M. MERTION, 74, rue Boucher-de-Perthes, Lille.

M. MEURAND, 18, rue des Ecoles, Douai.

M. MEURILLON E. rue du Château, Comines. 

Mme MEURILLON (veuve), 25, rue Masséna, Lille.

M. MICQUE (l'abbé), vicaire de Saint-Pierre, Douai.

M. MILLE, 18, rue de Thionville, Lille.

M. MILLE Ch. 7, rue de Thionville, Lille.

M. MIOT-PIÉRRU, rue de Beaumont, Valenciennes.

Mme MONTEZ, rue des Vierges, Douai,

Mme MOTTE Alfred, 60, Grand-rue, Roubaix.

Mme MONTAIGNE, 44, rue de Bourgogne, Lille.

M. MOTTE, 37, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille,

M. MOTIE-DELATTRE, 27, boulevard Gambetta, Roubaix.

M.MOTTE Albert, 23, boulevard Gambetta, Roubaix.

M. MOTTE-VERNIER Louis, 46, rue Neuve, Roubaix.

M. MOTTE-SCRÉPEL, 38, boulevard Gambetta, Roubaix.

M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place, Tourcoing,

M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.

M. MULLIEZ (veuve), 81, rue Nationale, Lille.

M.NAMUR Henri, rue de la Liéwarde, Valenciennes.

M. NAMUR Henriette, 28, rue de la Liéwarde, Valenciennes.

M.NAMUR-ROYÈRE, 1, place des Ursulines, Valenciemnîs,

M. NICOLEE, 11, square Rameau, Lille»

M. NIÉE (l'Abbé), 1, rue Saint-Benoit, Douai.

Mme NIEL-CAVROY, 15, rue Saint-Georges, Roubaix, 

M. OUTREBON frère et sœur, 52, Grande Place. Lille,

M. OVIGNEUR, 82, rue Boucher-de-Perthes, Lille.

M. PAQUET, 16, rue Puébla, Lille.

M. PARSY, (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, Douai.

M. PASCAL, rue Watteau, Valenciennes.

M. PESCHEUR, 7, rue Meurein, Lille.

Mme PECQUEUR, 79, rue d'Isly, Lille.

M. PHILIPPE L., 50, Boulevard de la Liberté, Lille.

M. PIAT, rue Saint-Georges, Roubaix;

M. PIÉRARD-SEMAL, 6, rue de Mons, Valenciennes.

M. PINTE Louis (l'Abbé), Vicaire de Saint-Vaast, Armentières.

Mme PITON, Place Thiers, Armentières.

M. PLAYOUST-DESI^ONTAINES, 6, rue à Fiens, Lille,

Mme POLLET (veuve), rue de Mons, Valenciennes,

M. POLLET-VERNIER, 10, rue d'Inkermann, Lille.

M. POLLET-MOTTE, 25, Boulevard Gambetta, Roubaix.

Mme PORCHET (veuve), 85, rue des Postes, Lille.

M. POTEAU» 20, rue Saint-Thomas, Douai.

Mme POUCHAIN Victor (veuve), rue de Lille, Armentières.

Mlle PREUX, 21, rue d'Esquerchin, Douai,

M. PRÉVOST, 79, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. ,

M. PROUVOST Adolphe, rue Fosse aux Chênes, Roubaix.

Mme PROUVOST Amédée, 36, rue Pellart, Roubaix.

M. PROUVOST Paul, 12, rue du Château, Roubaix,

M. PROUVOST-SCRÉPEL, 17, rue du Grand Chemin, Roubaix.

M. QUARRÈ, 64, Grande Place, Lille.

M. QUARRÉ-RÉYBOURBON, 70, Boulevard de la Liberté, Lille.

M. DE QUILLACQ, 33, rue du Fort-Louis, Dunkerque,

M. RAITTS (l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin» Roubaix.

M.RÉDIER (le docteur), 1, rue de Pas, Lille.

Mme REQUILLART-BULTEAU (veuve), 96, rue du Grand-Chemin,

Roubaix. M. RÉQUILEART Jean, 42, rue Neuve, Roubaix

M RÉVEILHAC, square Rameau, Lille. M. RÉVEILHAC, 24, rue de Bourgogne, Lille. M. REYNAERT, 35, rue Nationale, Armentières. M. RICHARD, 174, rue Colbert, Lille. M. RIDEZ, 6, impasse des Poissonceaux, Lille.

M.RIGOT-STALLARS, 13, place aux Bleuets, Lille.

Mme RIVIÈRE Auguste (veuve), 39, rue la Mairie, Douai.

M. ROBAUT (l'Abbé), rue Solférino, Lille.

M. ROGUIN L., 49, rue des Récollets, Valenciennes.

M. ROHART, rue Notre-Dame, Lille.

M. ROLLIER (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. ROMBAUX, Marly-lez-Valenciennes.

Mme ROSELEUR, 30, boulevard de la Liberté, Lille.

M. ROURE-CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.

M. ROUSSEL François, 35, boulevard de Paris, Roubaix.

M. SALEMBIER (l'Abbé), Vicaire de Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille. M. SALEMBIER (l'Abbé), professeur à l'Université catholique, Lille. M. SAMAIN (l'Abbé), doyen de Saint-Sauveur, Lille. M. SAPELIER (l'Abbé), Supérieur de l'Institution Notre-Dame,

Valenciennes. M. SARRAZIN, 78, rue Colbert, Lille. Mme SAUVAIGE, 51, boulevard de la Liberté, Lille. Mlle DE SAINT-HILAIRE, 14, rue de la Marine, Dunkerque» M. SCHMIDT (le Docteur), 117, rue Nationale, Lille. Mme SCRIVE Emile, 21 rue Princesse, Lille. Mme SCRIVE Paul, rue Barbieux, Roubaix. M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille. M. SENOUTZEN, 99^ boulevard de la Liberté, Lille. Me SINGER, rue Sainte-Marie, Fives-Lille. M SUEUR, Valenciennes. Mi le Supérieur de la Maison de Santé, Lommes.

M. TAFIN LEFORT, rue Charles-de-Muyssaert, Lille.

M. TERNINCK Henri, 35, rue de Lille, Roubaix.

M.THIEBAUT Victor, 1315, rue des Suaires, Lille,

M. THIRIEZ A. 308, rue Nationale, Lille.

M. THOMASSIN (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de Lille, Tourcoing.

M. THIERS, 28, rue Nain, Roubaix.

M. TIPREZ Auguste, 89, rue de l'Hopital-Militaire, Lille.

M. THELLlER DE PONCHEVILLE, rue de Mons, Valenciennes.

M. TOULEMONDE A, rue Nain, Roubaix,

M. TOULEMONDE Paul, 24, rue Dammartin, Roubaix. »

M. TOULEMONDE Charles, 26, rue Dammartin, Roubaix.

M. TOULEMONDE Emile, 46, boulevard de Paris, Roubaix. , 61

M. TRAISNEL (le Docteur), 37, rue Bayard, Armentières.

M. TRÉCA Henri, 69, rue des Wetz, Douai.

M. TRÉCA Victor, 26, quai du Petit-Bail, Douai.

M. TURLUR Aimé, rue Sainte-Marie, Fives-Lille.

M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs, Lille.

M. VANISCOTTE, 70, rue des Etaques, Lille.

M. VANDERHAGHEN, 15, rue Détournée, Lille.

M. VANDERMERSCH, 48, rue Saint-Sauveur, Lille.

M. VANDEWÈGHE-JOIRE, 124, boulevard de la Liberté, Lille.

M. VANDEWYNKÈLE père, rue du Bizet, Armentières.

M. VANDEWYNKÈLE-LESAFPRE, rue des Hirondelles, Comines.

Mme VANWERTS, 20, rue Saint-Sauveur, Lille.

M. VASSE-MAZUUEL,, 57, rue d'Isly, Lille,

M. VERIIAEGHE-VANDEWYNICÈLE, rue du Pont, Commines,

M. VERLEY-BIGO, 101, rue Royale, Lille.

M. VERNIER Alexandre, 34, rue du Grand-Chemin, Roubaix.

M. VERNIER-LAGACHE, 31, vue Pellart, Roubaix,

MM» les Vicaires de Saint-André, Lille.

MM. les Vicaires de Sainte-Catherine, Lille.

MM. les Vicaires de Saint-Christophe, Tourcoing.

MM. les Vicaires de Notre-Dame, Tourcoing.

MM. les Vicaires de Saint-Maurice, Lille.

MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre, Roubaix.

M. VINCENT (le Docteur), 9, rue de l'Ecole, Armentières.

M. VILLETTE, rue Détournée, Lille.

M. VILLETTE, 37-39, rue de Wazemmes, Lille.

M. VILLIÉ, 78, Boulevard Vauban, Lille.

M. VIRNOT-GAMONET, 2, rue de Gand, Lille.

M. WALLAERT Henri, 28, rue Gauthier de Châtillon, Lille. M. WALLAERT Maurice, 44, Boulevard delà Liberté, Lille. M.WATTINE G, 28, rue du Château, Roubaix. M. WATTINE L., 49, Grande Rue, Roubaix. M. WATTINE Paul, ô, rue Pauvrée, Roubaix. M.WAUQUIER Eugène, 09, rue de Wazemmes, Lille, Mme WAUQUIER (veuve), 99, rue Brûle-Maison, Lille. M. WETZEL, 28, rue des Tours, Lille. M. BOUTRY, Henri, boulevard de la Liberté, 17, Lille. Mme CAVROIS, rue Cabot, Valenciennes. M. CAMBIER, rue de l'Abbaye-des-Prés, Douai. M. CORMAN, Anatole, rue du Faubourg-de-Tournai, Fives-Lille. M. CHARLET, rue de Voltaire, 24, Lille. M. DELEVOYE (l'abbé), vicaire de Saint-Vaast, Armentières M. DUTILLEUL, Alfred, Grand-Place, Armentières, M. FAUVERGUE, rue Bayard, 7, Armentières. Mme GHESQUIÈRE, rue du Marché, 68, Lille. M. JEANSON-DELANGRE, rué des Jésuites, Armentières. M. LANGANGNE père, rue Manuel» Lille. Mlle LALOUX, Clotilde, à Douzies (Nord). Mme LEGLAY (veuve), rue des Dominicains, 4, Douai, M. MEURILLON, Henri, rue Masséna, 2K, Lille. Mme MIOT, René, rue de Beaumont, Valenciennes. M.PECQUEUR, rue Saint-Pierre, Douai. M. PROYART, rue Jean-de-Gouy, Douai, M. de VICQ, rue des Fossés-Neufs, 20, Lille.


 

« Cette œuvre établie, en 1904, pour toute la ville, a son siège dans la salle désœuvrés à l'église Notre-Dame. M. l'abbé Huart en est le directeur. Elle a pour présidente : Mme Prouvost-Ernoult ; vice-présidente, Mme Pollet-Bleuet ; trésorière, Mme Desbonnets-Poullet ; secrétaire, M 110 Jeanne Felhoen. Pour se faire inscrire, soit comme dame catéchiste, soit comme dame zélatrice, s'adresser à M. le directeur ou à Mme la présidente; pour faire inscrire les enfants au catéchisme. S’adresser à MM. les vicaires, rue de la Redoute, 54; Mlle L. Derville (garçons), rue Saint-Vincent-de-Paul. 16; Mlle S. Ruffelet (filles), rue Nationale, 4, Cette œuvre a pour objet : 1° l'enseignement de la lettre, du catéchisme aux enfants des écoles laïques, les prières et les premières notions de la doctrine chrétienne ; 2° le recrutement des enfants que les parents indifférents ou absorbés par les soins du travail quotidien n'envoient plus au catéchisme ». Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

 

Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

Syndicat de l'Industrie roubaisienne. (Grande-Rue, 126).

Fondé en 1880 par M. Henri Bayart Dubar,

PATRONS, EMPLOYÉS ET OUVRIERS.

Président, M. Louis Cordonnier,  Vice-présidents, MM. Georges Heyndrickx, et Philippe Logé. Secrétaire, M. Amédée Prouvost, Mh Trésorier, M. Eugène Ernoult. Société Saint-Henri. Caisse de retraite fondée en faveur des employés du Syndicat. Président, M. Louis Cordonnier, Vice-président, M. Jules Catteau, Secrétaire, M. Fernand Dodin. Trésorier, M. Louis Florin père. Société de Secours mutuels Saint-Joseph. Fondée en faveur des membres ouvriers du Syndicat. Directeur, M. Auguste Bayart-Outters. La cotisation, donnant droit, en cas de maladie, à un secours de 12 francs par semaine et aux soins du médecin, est fixée à 25 centimes par semaine, dont 15 payés par l'ouvrier et 10 par le patron.

Œuvre des layettes. Présidente, Mme Watine-Prouvost, Grande-Rue, 29.

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE TENUE A LILLE LE 23 MARS 1893 PAR LES UNIONS DE LA PAIX SOCIALE

Les membres des Unions de la paix sociale savent déjà quelle brillante et profitable campagne vient d'achever le groupe de Lille ; la Réforme sociale leur a fait connaître le sujet des huit conférences qui, à l'intervalle d'une semaine, ont attiré et retenu pendant deux mois des auditoires toujours plus nombreux et plus attentifs ; les indications, nécessairement très condensées de la Revue, ont suffi pour montrer avec quel soin et quel succès le programme avait été composé au point de vue général comme au regard des préoccupations particulières de la région.

Réunir un tel nombre de questions si heureusement appropriées aux circonstances du temps et du lieu; mettre la main pour chacune d'elles sur l'homme capable de la traiter ; trouver un auditoire fidèle à une époque ou l'excessive profusion de la parole écrite ou parlée a émoussé la curiosité; maintenir au milieu de l'extrême diversité des sujets et de l'indépendance absolue des conférenciers, cette belle unité qui n'est point imposée comme un corps de doctrine, qui n'a même pas été concertée, mais qui apparaît d'elle-même à l'esprit observateur et se révèle comme la plus évidente manifestation de la vérité... ce n'est pas une mince besogne pour ceux que n'ont point effrayés les périlleuses difficultés de l'organisation matérielle ; ce n'est pas non plus un résultat auquel puissent prétendre beaucoup d'Écoles, quels que soient le talent, le renom et l'activité de leurs chefs ou de leurs disciples.

N'est-ce pas là, en effet, ce qui donne à l'École de Le Play son originalité propre et constitue pour elle le meilleur gage du maintien de sa prospérité et du développement de ses progrès ? — d'une part, la liberté sans limite laissée à ses disciples à qui elle ne demande, pour les admettre, aucun sacrifice de leurs croyances ou do leurs préférences historiques, politiques, religieuses, économiques, qu'elle est heureuse, au contraire, de voir s'abandonner à la féconde diversité de leur tempérament; de l'autre, l'étonnante harmonie à laquelle ils arrivent fatalement au terme de leurs études ou de leurs observations, pourvu qu'ils suivent la méthode, laquelle tient tout entière en ces trois points : renoncement formel à tout préjugé et à toute idée préconçue, observation impartiale des faits, docilité à se conformer aux conclusions, même inattendues, que fait ressortir cet examen. « Cecy est un livre de bonne foy, lecteur », disait Montaigne en sa devise des Essais; ce mot pourrait être inscrit sur la bibliothèque tout entière qu'ont formée Le Play, ses amis et ses continuateurs ; pas une page de ces nombreux écrits ne le démentirait. Cette concordance de conclusions, dans la multiplicité des vues, s'est trouvée vérifiée une fois de plus dans les conférences de Lille : quand M. Béchaux a traité de la réglementation du travail, il a demandé qu'avant de légiférer on fît une enquête préalable sur les conditions particulières dans lesquelles s'exerce chaque métier, ce qui revient à prendre pour base la réalité des choses au lieu de se laisser aller une fois de plus au système cher aux théoriciens, qui consiste à appliquer la même mesure à des quantités essentiellement dissemblables entre elles ; quand, avec MM. Delecroix, Duthoit, Houdoy, Martin, Delesalle, Fauchille, sont venues à l'ordre du jour les questions brûlantes des caisses de secours des ouvriers mineurs, des syndicats professionnels, du déclin de la natalité, des grands magasins, des accidents du travail, des assurances ouvrières, c'est toujours la cause de la liberté de l'initiative privée dont les faits, bien plus que les orateurs, ont pris la défense ; dans tous les ordres d'idées, il a été démontré, faits et chiffres en mains, que, dans la mine, dans les associations corporatives, dans la famille, dans le magasin, dans la grande industrie, dans l'atelier, l'intervention de l'État, quand l'État prétend se charger de ce que fait actuellement ou de ce que pourrait faire l'initiative privée, est contraire au droit naturel, à la logique, à la justice et surtout aux intérêts mêmes dont les socialistes de toute école et de tout degré se disent les seuls bons défenseurs.

La même unité a été affirmée par les deux orateurs de la séance solennelle de clôture; car il y a eu une séance solennelle, et c'était justice. Il convenait que cette longue série de réunions d'études — auxquelles ne manquait point cependant un certain agrément, témoin la fidélité et la composition de l'auditoire — fût couronnée et consacrée par la présence et par la parole d'hommes qui ont toute autorité pour représenter l'École et pour parler en son nom; c'est cette consécration et cette récompense que sont venus apporter au groupe de Lille et aux Unions de Flandre et d'Artois MM. Georges Picot, Alexis Delaire et Rostand. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LILLE (21 MARS).

 

Autour d'eux, sur l'estrade, avaient pris place : MM. Ange Descamps, vice-président de la Société industrielle du Nord, H. Dubroeucq, Henri Bossut, ancien présideut du tribunal de commerce de Roubaix, Jourdain, président de la chambre de commerce de Tourcoing, Ch. Delesalle, A. Fauchille, Marion, Houdoy, H. Delestre, Thoyer, etc. Dans la salle on remarquait M. Bayet, recteur de l'académie de Lille, Faucher, ingénieur en chef, adjoint au maire de Lille, Houzé de l'Aulnoit Théry, Vanlaer, anciens bâtonniers, Bourguin et Jacquey, professeurs aux facultés de l'État, Witz et Desplats, des Facultés libres ; de nombreux représentants de la grande industrie, MM. Thiriez, Le Blan, Delesalle, Faucheur, Descamps, Masurel-Jonglez, de Tourcoing, Amédée Prouvost, Louis Cordonnier, de Roubaix, et plusieurs notabilités de la région.

Après quelques mots de bienvenue de M. Ange Descamps, au nom des Unions de Lille, M. Picot, président, a fait des libertés que nous avons conquises depuis un siècle un tableau que certains ont trouvé légèrement optimiste et qui cependant est d'une exactitude parfaite : ceux qui ont subi cette impression ont eu sans doute quelque peine à s'élever tout d'un coup et à se maintenir, avec l'éminent académicien, dans les hauteurs des principes et du droit, retenus qu'ils étaient et que nous sommes tous dans une région moins sereine par les violations quotidiennes des libertés solennellement octroyées; ils ont bien dû remarquer cependant que l'orateur, en énumérant les libertés dont nous jouissons, peut-être avec quelques entraves, mais que nous avons le droit de revendiquer, a constaté que l'une d'elles manquait à l'appel, et précisément celle qui pourrait être de l'application la plus féconde: la liberté d'association ; ils n'ont point laissé échapper, puisqu'ils l'ont vigoureusement applaudie, cette belle et forte partie du discours où se trouvent signalés « les abus de la liberté corrompue » ; ils se rappelleront enfin que ces violations de libertés qui assombrissent leur horizon ne sont, elles aussi, que des abus d'autorité de l'État et que l'École de Le Play n'a pas de plus instante préoccupation que de circonscrire l'action publique dans tous les domaines, afin de laisser libre jeu aux initiatives privées. C'est précisément à ce dernier terme qu'est venu aboutir tout le discours de M. Picot : « Réclamons la liberté qui nous manque, mais sachons user de celle que nous avons ; et le meilleur, le seul usage qu'une démocratie puisse faire de la liberté, c'est que les individus et les groupes naturellement constitués rivalisent d'ardeur dans l'activité et le dévouement ; tel est LE DEVOIR SOCIAL ».

 

UNION DES SOCIÉTÉS SPORTIVES DE ROUBAIX

Comité d'honneur. — Président, M. René Derreumeaux, président de la Fédération de la Jeunesse., Catholique. v ' Membres. — MM. Pierre Lestienne, Achille Glorieux, Pierre Bastin, Jean Blanchot, Léon Blanchot, Gustave Bulteau, André Bayait, Pierre Bayart, D Bernard, Maurice Bouzin, Achille Bayart fils, Auguste Bayart fils, Henri Bayart, Henri Bossu, Achille. Bossut, André Carissimo, Aug, Carré, Aug. Cavrois, Léon Cavrois, Jean Cavrois fils, Fernand Carissimo, Félix Chatteleyn fils, Cl. Dazin Eloy, Cl. Dazin fils, Léon Dazin, Victor Dazin fils, Albert Dhellemmes, . Armand Dhellemmes, Victor Despatures, Louis Derville fils, Victor Derville fils, Maurice Derville, Alex. Delaoutre fils, François Dillies, Eug. Duthoit, Robert D'Halluin, Paul Delemasure fils, Carlos Dazin, Emile Eloy fils, Louis Eckman, Paul Fontaine, Louis Glorieux, Maurice Glorieux, Albert Glorieux, Charles Huet fils, Jacques Heyndrickx, Théodore Hannart, André Lepoutre fils, Louis Lepoutre fils, Edm. Lefebvre, Maurice Lessens, Louis Leclercq fils, Jean Lestienne, Ernest Masurel, Jacques Masurel, Eugène Motte fils, Edouard Motte fils, Etienne Motte fils, Gaston Motte, André Motte, Paul Mulliez fils, Eugène Mathon, Jean Prouvost, Amédée Prouvost fils, Henri Prouvost fils, Albert Prouvost fils, Robert Prouvost, Eugène Rasson, Ernest Réquillart, Paul Réquillart, François Roussel, Léon Segard, Joseph Toulemonde, Emile Toulemonde, Paul Toulemonde, Jules Toule- inonde, André Toulemonde, Léon Toulemonde, Félix Vanoutryve fils, Alphonse Van Den Hende, Alexandre Vernier, Louis Watine fils, Léon Watine, Léon Wibaux fils, René Wibaux.

Bureau du Comité. — Président, M. André Arnoult-Delcourt ; Secrétaire, M. Gustave Devillers.

L'Abeille Fondée en 1906. — Aumônier, M. l'abbé Roland ; Président d'honneur, M. Jacques Masurel Y Président, M. A. Donckel; Secrétaire, M. Petit; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. — Nombre de sociétaires : 80.

Résultats du Concours de Saint-Arnaud 1908. — En 2° division : 1 premier prix avec félicitations du jury, 3 premiers prix, 2 seconds et 1 troisième prix.

Siège : Cercle Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178.

Les Alpins Fondée en 1899. — Aumônier, M. l'abbé Delaeter ; Président d'honneur, Eugène Duthoit ; Président, Charles Dupire ; Secrétaire, César Leclercq ; Moniteur-chef, Etienne Deroubaix. Nombre de sociétaires : 120.

Résultats du Concours de Saint-Amand 1908.  Division d'excellence : 1 premier prix avec félicitations du jury, 3 premiers prix, 3 seconds et 2 troisièmes prix.

Siège : Patronage Saint-Pierre, Croix.

L'Amicale Société de préparation militaire, fondée en 1908.  Président, M. Henri Griaux ; Secrétaire, M. René Lefebvre ; Trésorier, M. G. Bovyn ; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. — Nombre de sociétaires : 23.

Siège : rue Pellart, 98.

Les jardins partagés en France

FNJFC (Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs.

http://www.jardins-familiaux.asso.fr

12 Rue Félix Faure, 75015 Paris
01 45 40 46 94

C'est au cours des guerres napoléoniennes que l'on commença à parler en Angleterre d'« allotments » ou terres allouées aux ouvriers. Pour les uns il fallait 2 000 m2, pour d'autres, moitié moins. Mais tout le monde était
d'accord sur le rôle important des jardins. En France, loué ou cédé, le terrain attachait l'ouvrier à son usine et le maintenait loin du cabaret. S'ils revêtaient un caractère paternaliste, les jardins ouvriers ont séduit parce 
qu'ils correspondaient à un besoin réel. Les premiers jardins ouvriers français furent inspirés des potagers encouragés par le médecin et pédagogue Daniel Gottlob Moritz Schreber en Allemagne. Celui-ci fonda l'association
des jardins ouvriers et familiaux pour « éduquer la population » et « améliorer la santé publique ». Cette idée fit quelques émules comme l'abbé Volpette à Saint-Étienne, et madame Hervieu à Sedan.

 

Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 :  Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire. Le père de Charles Flipo-Prouvost, Jean François Flipo 1792- 1867, filateur, Conseiller général, fondateur de la fortune de la famille; crée sa filature, utilise une des toutes premières machines à vapeur, s’installe dans une grande maison de la rue de Tournai, épouse Adélaïde Cécile  Holbecq,-1803-1892), femme très courageuse et pieuse qui financera  l’ essentiel de l’ église Saint Louis et soulage les misères sans compter ; à la fin de sa vie, veuve, elle dirigera la fil ature ; elle allait à la messe chaque matin à la chapelle de l’ hospice d’Havré du XVII  ° siècle (exactement) en face de son domicile; par contre le dimanche, son cocher attèle les deux chevaux pour la conduire en bel équipage entendre la grand messe à Saint Christophe de Tourcoing,  parée de ses robes de taffetas dites « des fêtes de l’ église » texte d’André Leurent-Maës; ( Jean Baptiste avait un frère Charles Flipo, né le 6 novembre 1800, Tourcoing, décédé le 25 avril 1824 (23 ans), en religion – trappiste).

Amédée II  Prouvost était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François. Il  fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine où il  fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint paroisse. Il contribua à faire édifier prés de sa propriété de Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il  contribua certainement à la construction du grand couvent de la Sainte Famille à Roubaix, rue de Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il  prit la tête d'un Comité dit du Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville , qui fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’ église du Sacré-Cœur, fut ainsi construit. 
Il avait de tout temps porté de l’ intérêt à l’ Orient Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l’ Œuvre d'Orient. Son dévouement à l’ Œuvre d'Orient, lui valut d'être nommé Commandeur de l’ Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse.

Mentions de Prouvost dans les monuments de Roubaix:

Église Notre-Dame de Roubaix
 La première pierre de cette église fut posée le 28 juillet 1844;  au commencement de l’année 1847, l'édifice était achevé et fut consacré le 10 février par Mgr Giraud. Les plans avaient été dressés par M. A. Dewarlez, architecte de la ville.
1844. — Première pierre, provenant de l'ancienne chapelle du Saint-Sépulcre; avec plaque de cuivre :
D. 0. M. et B. M. V. huncce lapidem primarium rite et faustis consecratum auspiciis, ut in perpetuum templi fundamentis inhesereat, avitamque fidera ad posteros testetur,  anno Domini M DCCC XLIV, die vero vigresima quinta Juvi, solemniter apposuit D. Joannes-Baptista Bossut, civitatis Rosbacensis magistratus, sicut ex diplomate ibi incluso latius constabit.  Louis-Philippe, roi des Français ; Pierre Giraud, archevêque de Cambrai; le vicomte de Saint-Aiqnan, préfet du Nord; Auguste Mimerel, conseiller du département; Wattinne-Wattel, conseiller de l'arrondissement; Jules-Philippe Maes, doyen-curé de Roubaix ; Jean-Baptiste Bossut, maire de Roubaix; Achille Delaoutre, Louis-Alphonse Lanyin, adjoints. Conseillers municipaux,  Scrépel-Lefebvre, Julien Lagache, Gésar Piat, Auguste Lemaire, Julien Mourmant, Vincent Decarne, Auguste Mimerel, Louis Lecomb, Roussel-Dazin, Dellebecq-Desfontaines, Théodore Descat,  Duhamel- Housez, Jean-Baptiste Dujardin, Delcourt-Béghin, Salembier-Bulteau, François-Frasez, Motte-Duthoit, Motte-Brédart, Cocheteux-Segard, Jean-Baptiste Selosse, Lepers-Agache, Tiers-Bonte,  Clarisse-Desbarbieux, Camille Hertogh, Secrétaire de la mairie : Hippolyte Lemaire. Architecte de la ville : Achille Dewarlez. Entrepreneur: François Ferlié fils
. 1846 — Seconde cloche. « Patrinus P. C. Prouvost; matrina Floribona Duthoit, uxor D. Lespagnol, in arte medica doctoris. M DCCC XLVI. Sub auspiciis D. Salembier-Bulteau, civ. Rosb. magistratus. »

 Église du Sacré-Cœur de Roubaix.
 De style gothique XIII° siècle, en briques, avec contreforts de pierre blanche, et affectant la forme d'une croix latine, cette église fut construite pour accomplir le vœu formulé par les catholiques de la ville, en 1870, « pour obtenir la délivrance du Pape, le rétablissement de l’ordre et de la tranquillité en France et la préservation de l'invasion prussienne. » La première pierre fut posée le 16 juin 1871 ; l’église fut bénite et ouverte au culte le 20 juillet 1873, et érigée en paroisse par décret du 19 novembre 1878.

 1866-1887. — Dans la chapelle de Saint-Joseph.

A la mémoire de M. Louis- Joseph Delerue, décédé le 23 mai 1865, à l'âge de 72 ans et 6 mois ; de M. Amand-Fidèle-Joseph Delerue, décédé le 27 Juin 1876, à l'âge de 72 ans et 9 mois ; de M. Pierre-François-Joseph Delerue, décédé le 29 mai 1878, à l’âge de 76 ans et 6 mois ; de Marie-Joséphine Delerue, décédée le 13 novembre 1887, à l’àge de 82 ans, donateurs de cet autel. R. I. P."  1871. — Première pierre, « D. O. M. et Sacratissimo Gordi Jesu hunc ce lapidem primarium rite benedictum, ut in perpetuum templi fundamentis inhaereat,  avitamque fidem ad posteros testetur, anno Domini M.D.CCC.LXXI, die vero decima sexta Junii, recurrentibus festo Sacratissimi Gordis Jesu et anniversario vigesimo quinto creationisâs.  DD. Pii Papœ IX, solemniter apposuit R. D. Bernard, vicarius generalis. »

 1871- — Dans la chapelle absidale, sur les quatre panneaux à gauche et à droite de l’autel.
Nous prierons pour ceux qui ont fondé cette église ou qui en ont été les bienfaiteurs :
 MM. Charvet, MM. Julien Lagache, Binet Réquillart-Dessaint, Berteaux, doyen. Louis Scrépel, MM. Toulemonde- Destombes, Motte –Motte, Grouset-Segard, Th Duhamel, Etienne Motte, Mulliez-Delmasure, Leclercq-Mulliez, J.-B. Scrépel,
Amédée Prouvost, Delrue frères et sœur, Denis Salembier, Jean Delcroix,  Wattinne-Bossut, Vve Flipo, Bossut père,Julien Lagache fils, Droulers-Prouvost, J. Pollet, Desrousseaux- Defrenne, Droulers-Éloy, MM. Éloy-Duvillier, Ve Éloy-Desbouvrie. Henri Toulemonde, Jules Toulemonde, Henri Wattinne, Wattinne-Ovelacque, Achille Vernier, Christine Mullier,  Alfred Motte, Scrépel-Louage, Léon Scrépel, Dazin-Éloy, Motte-Bossut, Henri Prouvost, Narcisse Lestienne, Charles Prouvost,  Desfontaine, V Dupont Grimonprez, Aie Wattinne ; MM. Plancre, vicaire ; Pollet, vicaire ; Tilmant, vicaire ; Caudron, vicaire ;A Tiers ;  Delle Houzet, Ace Delattre, yve Watine-Meurisse, So Watine, Louis Watine, Jh Watine, Cavrois-Mahieu, Legrand Wibaux ; Lehougne-Delecourt, Charles Roussel, Henri Wibaux, Piat- Florin, Delobel sœurs, Vermylen, Pennel- Wattinne, Lezy-Dhalluin, Vve Delcroix, Delambre-Seutin, MM. Niel-Cavrois, Jules Delattre, Henri Delattre fils ; Bettremieux,  Louis Dekimpe, Watine-Ferfaille, Bonami Lernould,  Lefebvre, Grimonprez-Cavrois, Vve Henri Prouvost, Delannoy- Delcroix, Delannoy- Carré, Sophie Delrue, Piat-Agache, J. Florin, Ve Dubar- Cliquet, 
Vve Y Pennel, G. Heyndrickx, Allard-Sion, Bulteau sœurs, Allard-Rousseau, Delannoy-Castelain, Vandecrux.
MM. Carré-Gheval, Bayart-Cutklier, Wibaux-Motte, Watine-Beghin, J.-B. Bossut, Ach. Deledalle, Ve Louis Lefebvre, Lefebvre-Mullier, Mulliez-Scalabre, Clément Dupire, Flipo-Gousin, Dazin-Flipo, E. Moyart-Rapsaet, Vv« Beuscart-Despontaines, Chrétien Vandecrux, Nicolas- Ravenez, Thibbaut-Defrennes, Delcour frères, Carette-Lepers, MM. Dispa, Dazin- Motte, Grimonprez- Delatre, Henri Duhamel, Armand Wibaux, V Meurisse-Toulemonde,Henri Bossut,  V Agache-Toulemonde, Delfosse- Motte, Pierre Gatteau, Planquart-Boyaval, Mahieu-Bossut, Laval frères, D Billet,  D. Bocjtibe, Dejoncker, Willot, Ve Jules Bonnet, MM. Flipo-Delcroix,  Billet-Duquesnnoy, Ferret-Delcroix,  Stanislas Florisse, Leroux- Delcroix, Hodzet-Cheval, Jean Bonnet, MM ve Bouvier, J. Lamy, Renard,  Ve Mathon, Messen, J. Lefebvre, L. Lefebvre.

 Hôtel- Dieu de Roubaix.

En 1853, une souscription fut ouverte par la Chambre Consultative, en vue de l'érection d'un vaste hôpital. Après une longue attente, le projet de construction fut voté
le 23 septembre 1869. L'édifice fut exécuté par M. Th. Lepers, architecte de la ville, d'après les plans de M. Bottrel d'Hazeville. Cet hôpital, situé rue Blanchemaille,
s'appela d'abord Hôpital-Napoléonprès 1870, il fut désigné sous le nom d'Hôtel-Dieu ou hôpital civil

Dans le vestibule à gauche en entrant : Bienfaiteurs. 1463-1823 : 

Pierre de Roubaix, Isabeau de Roubaix., Adrien de Roubaix,  Nicolas de Werchin, seigneur de Roubaix., Yolande de Luxembourg, dame de Roubaix, Mgr de Faigneules,
Sœur Jacqueline Despeunezeaux,  Sœur Marguerite Meiganet, Yolende de Werchin, princesse d'Épinoy, Floris de Montmorency, seigneur de Montigny, Luc Mulliez,
Sœur Jeanne Deswatines, Sœur Liévine Vandervarent, Sœur Marguerite Farvaque, Sœur Isabeau de Tramecourt, Lamoral, prince de Ligne, marquis de Roubaix,
Marie de Melun, princesse de Ligne, dame de Roubaix. Sœur Légère Flameng, Valentin du Bois, seigneur de Wassegnies, Sœur Jeanne Bataille, Agnès de Mullenart,
Sœur Agnès Delbecque, Me François Becquart, pasteur de Roubaix,  M. Jean Prus, pasteur de Roubaix, Sœur Jeanne Lefort. Sœur Barbe Lefebvre, Sœur Marie-Catherine Obert,
 Sœur Marie- Madeleine Wattrelos, Louis de Croix, seigneur de Gourgemez, Catherine Delebecque, Sœur Antoinette de Blondel, Antoine de Blondel, Catherine de Carieule,
Marie de Berthoult du Valuon, Sœur Anne Dulongcourty, Sœur Catherine Lariyière, Sœur Barbe Delebecque, Sœur Agnès Desurmont, Sœur Michelle Dujardin,
 Sœur Catherine-Monique Delebecq, Sœur Agnès-Florence DelebecQue, Sœur Catherine Delespaul, Sœur Marie- Joseph Dhalluin, Sœur Dorothée Ducoulombier,
Sœur Pélagie Jager, Sœur Marie-Madeleine Lefebvre,  Sœur Marie-Catherine Delespaul, Sœur Marie-Jeanne Flameng, Sœur Marguerite Dhalluin,
Sœur Marie de S.Joseph Dhalluin,
Sœur Elisabeth Prouvost, Sœur Marie-Florence Vanhœnacker, Sœur Aldegonde Scorion, Sœur Augustine Destombes, Sœur Glaire Lepers,
 Sœur Isabelle Delposse, Sœur Thérèse Destombes, Sœur Marguerite Lezaire, Louis de Melun, prince d'Épinoy, marquis de Roubaix, Philippe-Dominique Delespaul,
Mademoiselle de la Hayrie,Valérien Caron, Sœur Catherine-Monique Lefebvre, Sœur M. F. Delespierre, Brecryelt-Delahaye, Jacques Delos, Marie-Catherine Destombes,
Sœur Marie-Angélique Decottignies, Sœur Jeanne Lezy, Sœur Marie-Gabrielle Coppin, Sœur Marie-Agnès Courouble, Sœur Marie-Monique Florin,
Sœur Marie- Adrienne Lefebvre, Sœur Elisabeth Heddebaut, Sœur M. G. Hannart, Sœur Éléonore Monier, Sœur Antoinette Monier, Sœur Marie-Mélanie Castel,
Sœur Euphrosine Delebecque,
Sœur Béatrix Prouvost, Sœur Bernardine Dujardin, Sœur Albertine Delourme, Sœur Julie Bonte, Sœur Constance Lantoing, Sœur Amélie Lemer,
Sœur Marguerite Gaffin, Sœur Marie -Madeleine –Joseph Dehullu,  Sœur Victoire Mouret, Sœur Marie- Françoise- Joseph-Mazurel, Sœur Angélique Jacquart,
Sœur Anne-Marie Delebecque, Sœur Marie-Anne-Joseph Destombes, Sœur Catherine Chauwine, Sœur Marie -Anne -Joseph Fabricy, Sœur Rose-Blanche-Joseph Bouteillier,
Sœur Bernardine Klory, Sœur Félicité Lefebvre, Pierre Frémaux
.

 Noms des administrateurs de l’Hôpital de Roubaix de 1798 à l’année 1867:

 P. J. Grimonpont. 1798 ; A. Dujardin 1798 ; Castel-Frémaux. 1798 ; Dazin-Duforest. 1798 ; Bulteau-Yon 1798 ; C. Florin-Delbecque. 1801 ; Dervaux-Dukorbst 1801;
 Houzet-Delos. 1801 ;Delcourt-Chombart. 1801 ; Defrenne-Dervaux 1802 ; Simon-Basile Ferret. 1804 ;Ignace Gadenne. 1804 ;J. B. Lecomte. 1807 ; Dervaux-Tiberghien. 1807 ;
Bulteau-Prouvost. 1809 ; Boyaval-Roussel. 1809. ; Lepers-Delebecque. 1809 ; Liévin Defrenne. 1810 ; Boyaval-Morel 1810 ;Alexandre Decréme. 1810 ; Grimonprez-Tiberghien ;
Grimonprez-Bulteau. 1814 ; Duhamel-Brédart. 1817. Desrumeaux-Duthoit. 1817 ;
Prouvost-Defrenne. 1817 ; Montagne-Petit. 1818 ; Augustin Prouvost. 1819 ;
Delebecque-Lezaire. 1819; Boussel-Dazin, 1819; Wattinne-Wattel. 1819;  Scrêpel-Lefebvre. 1819; Mulliez-Delesalle. 1823; Motte-Brédart. 1824; Motte-Duthoit. 1825;
Lecomte-Delerue. 1826; Lehembre-Wacrenier. 1828; Florin- Wattine. 1829; Hertogh, 1831; Paul Defrenne. 1834 ; Cavrois-Grimonprez. 1835 ; A. Mimerel. 1837 ;
Delattre-Libert. 1839 ; Grimonprez-Bossut. 1840 ;Louis Destombes. 1852 ; Louis Scrépel. 1852 ; Aimé Delfosse. 1852 ; J. Benaux-Lemerre
. 1856; Réquillart-Desaint. 1863;
L. Watine-Wattinne. 1864 ; Pierre Catteau. 1867

Hôpital communal de Roubaix

Le 15 août 1861, jour de l'Assomption et fête de Napoléon 111, la première pierre de cet édifice, destiné à servir d'hôpital communal, a été bénite par M^ Maes,
doyen de la paroisse S^ Martin, et solennellement posée par Mr Jean-François-Auguste-Joseph Ernoult-Bayart, maire de la ville de Roubaix, assisté de ses adjoints
MM. Julien Lagacue> Constantin Dbsgat et Jean- Baptiste Renaux-Lemetre, en présence du clergé, des membres du conseil municipal et de la chambre consultative
des arts et manufactures, de la commission des hospices, des diverses administrations de la ville, et de M. Théodore Lepers, architecte
.

 Bienfaiteurs. 1861 :

Bayart-Gutelier ; Bayart-Lefebvre père ;Bayart-Parent ;Bettremieux fils ; Blanquart-Delobel ; Bodin Edouard ; Boissibre Achille ; Bossut-Delaoutre ; Bossut-Grimonprez ;
Bossut-Pollet ; Browaeys-Degeyter ; Bulteau Alexandre ;Bulteau-Desbonnet ; Bulteau-Mimerel veuve ;Carette-Pennel ;Carré-Cheval ; Carré- Delescluse ;  Carré- Desfontaine ;
Castel frères et sœur ; Cateau Adolphe ; Catteau Pierre.  Catrois-Grimonprez veuve ; Cheval- Legrand veuve ; Cheval sœurs ; Gochsteux-Castel ; Cordonnier Louis ; Cozette Léon,
 Crombé Jules, Crombé Louis, Cuvru sœurs ; Dathis Léon ; Dazin-Bulteau veuve ; Dazin fils aîné ; Dazin Joseph ; Dazin-Motte ; Decottignies-Dazin ; Decourcelle veuve ;
Defrenne Alphonse ; Defrenne Liévin ; Defrenne Paul ; Delaoutre Achille veuve, Delattre-Cavrois Henri, Delattre Edouard, Delattre Henri père. Delattre Jules,
Delattre Louis fils, Deledalle Achille, Deleporte Henri, Delerue-Dazin Jules, Delerue- Florin veuve, Delerue J.-B. veuve,Delfosse Clément, Delfosse- Motte,
Delobel-Barot, Delobel sœurs, Derville César, Descat-Crouset, Descat- Libouton, Descat Théodore, Deschamps Auguste, Desclée frères, Destombes- Dengremont,
Droulers Auguste,  Dubar-Gliquet, Dubar-Delespaul ,  Dubar-Perrier, Duburcq Jean-Baptiste, Duflos Jean –Baptiste, Duhamel Henri, Dujardin Alexandre,
Du Jardin Jean –Baptiste, Dumanoir, Dupire-Duponchel, Dupont fils, Dupont-Grimonprez, Duriez fils, Duthoit fils, Dutilleul-Lorthiois, Eeckmann Louis, Ernoult-Bayart,
Fanyau-Ionave, Ferlié-Lecomte, Florin Carlos, Florin- Decrème, Florin-Ribaucourt, Frasey François, Gantier- Roussel , Gaydet-Bobt., Grimonprez- Bossut, Grimonprez-Cavrois,
Grimonprez Eugène,  Grimonprez Louis fils, Lagache Julien, Larousse Edouard, Laigle Oscar, Lambin – Delattre, Lamy Jules, Leconte-Baillon,
Lefebtre-Mathon Louis,  Lefebvre-Mathon Henri, Lefebvre-Soter Jean,  Lenain Edouard, Lepoutre-Parent ; Leroux Camille
.

1861- — Salle des pas perdus; seconde plaque à droite.

Bienfaiteurs de Lespagnol veuve ; Lestienne frères ; Lhermine Y. Liénard veuve;Lister et Holden, Mathon-Lepers, Mathon et Masson, Mazure Louis, Mazure-Mazure,
Messen Jacques, Mimerel sénateur,  Mimerel fils, Montagne Auguste, Montagne Jean, Motte Alfred, Motte-Bossut, Motte-Brédart, Motte Etienne, Mourmant Julien,
Mulliez-Delesalle, Mulliez-Éloy, Parent Pierre, Parenthou Godefroy, Pennel Alexandre, Pin-Bayart, Ployette Ferdinand, Pollet Joseph, Pollet Romain, Poullier Louis,
Prouvost Adolphe.

Après 1861 : Prouvost Amédée, Prouvost Bonami veuve, Prouvost Liévin, Prouvost Pierre-Constantin, Relop Adolphe, Réquillart-Barrot veuve., Réquillart-Desaint,
Réquillart-Scrépel, Rogues veuve, Rousseaux-Cornille, Roussel-Dazin, Roussel François, Ryo-Catteau, Salembier Louis, Scrépel César ; Scrépel Florimond ;
Scrépel Lefebvre ; Scrépel Louis;  Scrépel-Roussel ; Ternynck Henri ; Tettelin- Montagne ; Tiers- Werquin veuve ; Vernier- Delaoutre ; Voreux Louis ; Vouzelle veuve ;
Watine Louis ; Watine-Meurisse veuve ; Wattel Florimond; Wattel-Prus; Wattinne-Bossut;
Wattinne-Prouvost ; Wattinne- Wattel; Werbrouck Louis; Werquin- Wattel;
Wibaux Achille. Wibaux Bonami; Wibaux Henri; Wibaux-Motte, Comte Mimerel, Dormeuil Jules-Ernest, Renaud J.-B, Dame Grimonprez-Delaoutre, Dormeuil Alfred- Joseph
.

LA CONFÉRENCE DE SAINT VINCENT DE PAUL A ROUBAIX de 1842 à 1855
La Conférence sous la Présidence de M. Mourcou du 6 Novembre 1842 au 18 Février 1852
C'est le 6 Novembre 1842, dans une.des salles du presbytère de Saint-Martin, et en présence de M. le doyen Maës, de sainte mémoire, que la première Conférence de Saint-Vincent de Paul fut établie à Roubaix. Plusieurs membres dés Conférences de Lille y assistaient, et l'un d'eux, M. Jules Mourcou, dont la vie n'a été qu'un long dévouement, fut nommé président, en attendant' que la Conférence fît un choix parmi ses membres. Ce provisoire dura dix années, et nous espérons qu'après avoir entendu l'exposé des oeuvres accomplies pendant ce laps de temps, vous comprendrez les regrets unanimes que laissa, parmi nos aînés, la retraite de cet homme d'élite. Après avoir exposé l'origine, le but et les développements de l'oeuvre, M. Mourcou exhorta les personnes présentes à se constituer en conférence et à chercher des membres adhérents. Il nous semble que vous serez; heureux de connaître les noms des fondateurs, ce sont : MM. Constantin Prouvost.; Louis Destombes; Adolphe Florin; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste;. Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808

 

Théodore Duhamel ; Delannoy-Castelain, nommé trésorier à la séance suivante et vice-président, le 16 avril 1846; Destombes- Lefebvre; Motte-Lehembre ; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : 28 Novembre 1842. Joseph Dengremont, décédé en Février 1847. Toulemonde-Destombes, membre honoraire ; membre actif le 27 Décembre 1844. 5 janvier 1843. Louis Crombé. Auguste Wattinne. Louis Destombes. 23 Janvier 1843. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Bonami-Lernoud, membre actif ; membre honoraire le 23 Novembre 1848.Briois, Membre actif, vice-secrétaire, quitte Roubaix pour habiter Arras, fin Février 1844. Grandsire, membre actif, vice-secrétaire le 6 Mai 1844, secrétaire, le 16 Avril 1846, habite Lille. Droulers, membre actif. 14 Mai 1843. Lehembre Henri, membre actif, décédé en Mai 1848. Mgr Giraud, .membre honoraire. Crouset-Segard, membre honoraire ; membre actif le 14 décembre 1843. Eloy-Desbouvrie, membre honoraire. Mulliez-Delesalle, membre honoraire. Crombé-Deleplanque, membre honoraire. Villette François, membre honoraire ; membre actif, le 4 octobre 1843. Wïbaux-Florin Désiré, membre honoraire ; membre actif, le 17 Février 1846, décédé en Juin 1848. Cocheteux-Segard, membre honoraire. Rousselle-Grymonprez, membre honoraire, décédé le 9 Novembre 1844. Mulliez Louis, membre actif. Lehembre Louis, (la date d'admission n'est (pas indiquée). 28 Mai 1S43. Duriez Louis, membre honoraire. 4 octobre. Dengremont-Théry, membre honoraire. 18 Octobre. Defrainie Maurice, membre actif. 3 Novembre. Motte Etienne, membre actif. 15 Novembre. Depretz (Lequel ?) membre actif (déjà membre 'honoraire). 13 Décembre. Prouvost Joseph, membre actif. 10 Janvier 1844. Meurisse-Toulemonde, membre actif. 21 Février. Foveau Ernest, membre actif. Plouvier Carlos, membre actif. Dubar Fidèle, membre actif. Laignel fils, membre actif.
(Le procès-verbal du 21 Février mentionne Clovis Meurisse, est-ce le même que Meurisse-Toulemonde ?) 17 Avril. Wibaux Henri, membre honoraire ; membre actif, le 23 Juin 1847. Wibaux-Bonami, membre honoraire. 15 Mai. Delannoy-Destombes, membre honoraire ; membre actif, le 16 Février 1846. 29 Mai. Louis Leclercq, membre actif. Bulteau Ferdinand, membre actif. 21 Août. L'abbé Bulteau Marcel, membre honoraire. Bulteau Porphyre, membre actif. L'abbé Plouvier Pierre, membre honoraire. L'abbé Plouvier Louis, membre honoraire. 2 Octobre. Grymonprez Florimond, membre actif, jusqu'au 11 Août 1847. 11 Décembre. Liagre-Thérin, membre actif. Cocheteux Jules, membre actif, décédé en Décembre 1847. 11 Décembre 1844. Sérouille-Ségard, membre actif. 9 Janvier 1845. Dubar-Delespaul, membre actif. 22 Janvier. Lezy-Bonave, membre actif ; membre honoraire, le 3 Août 1846. Desrousseaux Pierre, membre honoraire. 5 Mars Desrousseaux Jules, membre actif. 11 Juin. Tiers-Werquia, membre honoraire, décédé en Mars 1846. 20 Août. Louis, membre honoraire. 1er Février 1846. Delfortrie, membre actif (déjà membre honoraire). 16 Février. Meurisse Fidèle, membre actif, décédé en Mars 1847. Prouvost Liévin, membre honoraire ; membre actif, le 16 Avril 1846. 2 Mars. Dujardin' (J.-B. ?), membre actif. Florin-Bossut, membre actif. Dascat-Billiet, membre actif. Ployette Ferdinand, membre honoraire ; membre actif le 11 Mai. 26 Mare. 26 Avril. L'abbé Couplet, membre honoraire. Ducatteau (Louis ?), membre actif. Scrépel Félix, membre honoraire (puis actif), parti pour Nice, décédé en Novembre 1847. 25 Mars 1846. Descat-Deleporte, membre honoraire. Juillet. Dubar Edouard, membre actif ; entré dans la  Compagnie de Jésus et décédé évêque de Canathe. 26 Août. Ruffelet, membre honoraire. 17 Mars 1846. Louis ou Floris Carette (de Linselles), membre honoraire. 19 Juillet. D'Halluin-Bouche, membre actif, 26 Juin 1845, conservateur du vestiaire, 16 Mars 1846. 1er Septembre. Boussemart-Thérin, membre actif. 10 Novembre 1847. Motte Pierre, membre actif. Bécu, membre actif. 8 Décembre. Bernard, de Lyon, membre actif temporaire. 24 Mai 1848. Mort de M. Delannoy, membre honoraire (depuis quand ?). 4 Juillet. Delahaye, membre actif. L'abbé Jourdain, membre actif. 27 Septembre. Toulemonde Henri, membre actif. Droulers, membre actif (date d'admission ?). Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d'admission. ?). L.-B. Piat, membre honoraire Scrépel Florimond, m'ambre honoraire (date d’admission ) . Scrépel Edouard, membre honoraire id. 27 Septembre.. Henri Crombé, membre honoraire, missionnaire apostolique. 12 Janvier 1849. Cousin (?), membre actif. 22 Mai 1850. L'abbé Assemaine, membre honoraire ; fondateur du Patronage Saint-Louis de Gonzague, décédé missionnaire en Amérique. ? 1850. M. Loridant, commissaire priseur, membre actif, trésorier, le 10 Avril 1850. 3 Juillet 1850. Destombes Henri, membre actif. 4 Septembre 1850. Eeckmann, négociant, membre honoraire. 23 Octobre 1850. Costain (?), membre aspirant. J.-B. Dupont, membre aspirant. 20 Novembre 1850. Delobel-Barot, membre honoraire. 29 Janvier 1851. Delattre Charles, membre actif. Defrenne Charles, membre actif. 15 Octobre 1851. Grymonprez Alexandre, membre actif. Scrépel Louis, membre actif. 1850 ou 1851. Eloy Florentin, membre actif. 26 Novembre 1851. Ernoult François, membre actif. 4 Février 1852. Deledalle Achille, membre actif.

 

 

Almanach catholique de Roubaix

... [s.n.] (Roubaix)1890-19.

 

SA SAINTETÉ LÉON XIII 257° SUCCESSEUR. DE SAINT PIERRE

Né le 2 mars 1810, élu Pape le 20 février 1878

ARCHEVÊCHÉ DE CAMBRAI

Sa Grandeur Mgr Etienne-Marie-Alphonse SONNOIS, né en 1828 à Saint-Seine (Côte-d'Or), évêque de St-Dié en 1890, préconisé archevêque de Cambrai le 19 jan. vier 1893.

Sa Grandeur Mgr Henri MONNIER, évêque de Lydia, né à Nivelles en 1820, sacré en 1872, auxiliaire de Monseigneur l'Archevêque.

CLERGÉ DE ROUBAIX

La ville de Roubaix (124.365 habitants au recensement du 24 mars 1901) est divisée en neuf paroisses qui forment avec Wattrelos, Croix et Wasquehal, trois décanats.

DÉCANAT DE ROUBAIX SAINT-MARTIN 1° Paroisse Si-Martin, 15,717 habitants. — Doyen, Curé, M. le chan. BERTEAUX. Vicaires : MM. Declerck, Nouiez, Lepercq, Bénistant, Desplanques, Brame. Adoration le 21 Octobre. 2° Paroisse Saint-Sépulcre (fondée en 1875), 13.621 habitants. — Curé, M. Débâcher, vice-doyen. Vicaires : MM. Hus, Duriez, Podvin, Braets. Adoration le 30 Septembre. 3° Paroisse du Sacré-Cœur (fondée en 1873). 16.015 habitants. — Curé : M. Delille. Vicaires : MM. Debruille, Laforge, Capelaere, Bricout. Adoration le 20 juin. 4° Paroisse St-Jean-Baptiste (fondée en 1890), 5.000 habitants. Curé : M. Delesalle. Vicaire: M. Poissonnier. . Adoration le 24 juin. 5° Croix,

DÉCANAT DE ROUBAIX NOTRE-DAME l° Paroisse Notre-Dame (fondée en 1846). 15.453 habitants. Doyen-Curé: M. le Chanoine EVRARD. Vicaires: MM. Chavatte, Rollier, Thomassin, Bellengier, Herengt. Adoration le 29 juillet.

2° Paroisse Saint-Joseph (fondée en 1870), 17.994 habitants. — Curé: M. Lesage, Vice-Doyen. Vicaires: MM. Coeman, Lhermitte, Boutte, Debusche, Bosquelle. Adoration le 1er dimanche de juillet.

3° Paroisse St-Antoine de Padoue (fondée en 1900), 4,300 habitants. Curé: M. Dehaese. Vicaire : M. Huart.

Adoration le 15 août. 4° Wasquehal (voir plus loin).

DECANAT DE WATTRELOS 

1° Wattrelos (Voir plus loin). 2° Paroisse Sainte-Elisabeth, (fondée en 1863), 23.075 habitants. — Curé : M. Tilmant, Vice-Doyen. Vicaires : MM. Havet, Boone, Laine, Taquet. Adoration le 1er dimanche de juillet. 3° Paroisse du Très-Saint-Rédempteur (fondée en 1884) 13.826 habitants. — Curé: M. Cattelin. Vicaires: MM. Lepers, Cappelaere, Druesnes. Adoration le 27 octobre. COMMUNAUTÉS RELIGIEUSES 1° Congrégations d'Hommes Pères Franciscains, rue" Saint-Joseph, 93. Gardien le R. P. Mathias. —Directeurs du Tiers-Ordre de Saint François : fraternité des hommes, le R.P. Pascal ; fraternité des dames, le R.P. Mathias. Frères des Ecoles chrétiennes (Voir plus loin).

2° Congrégations de Femmes Outre, les religieuses enseignantes: Filles de la Sagesse, Pâmes de la Sainte-Union, Dominicaines, Carmélites, Clarisses et Billes de la Charité, il y a à Roubaix les congrégations suivantes :

Visitandines, boulevard de Strasbourg, 123, arrivées en 1876. Aumônier, M. le chanoine Mortreux. Adoration le 12 juin.

Filles de l'Enfant-Jésus, arrivées en 1827.

1° Hôpital, rue Blanchemaille, 37. Aumônier M. Delporte. — Adoration le 6 Août.

2° Hospice civil, rue de l'Hospice. Aumônier M. Algrain. — Adoration le 27 septembre.

3° Hospice Saint-Michel, rue de Barbieux. Aumônier M. Algrain.

Sœurs de Bonsecours, rue Jules Deregnaucourt; Soins des malades à domicile.

Sœurs du Très-Saint-Sauveur, de Niederbronn (Alsace) installées en 1889 place de la Liberté, 24, dans la maison Mme Pierre Motte, mise à leur disposition par M. Leclercq-Mulliez. Soins et secours gratuits aux malades pauvres à domicile, et prêt de linge. (Don de M. Wattine-Hovelacque). Adoration le 15 Octobre.

Petites Sœurs des Pauvres rue Saint-Jean, 52, installées en 1860. Aumônier, M. Testelin. Adoration le 19 août.

Petites Sœurs de l'Ouvrier, arrivées en 1888. Visite des Usines. - Adoration le 14 juillet.

Sœurs de la Sainte-Famille, rue de Lille, 45, arrivées en 1889. Retraites et œuvres ouvrières. Adoration le 23 janvier.

Sœurs de Sainte-Marie-d'Angers, à l'Institution Notre-Dame-des-Victoires. Cuisine, lingerie, infirmerie, soins aux jeunes élèves.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Institution libre de Notre-Dame-des-Victoires, rue Notre-Dame-des-Victoires, dirigée par les prêtres du diocèse. Supérieur, M. le chanoine Chabé. Directeur : M. Ghesquier. Econome, M Dessaint.  Adoration le 10 Mai:

Association Amicale des Anciens élèves du Collège. Président d'honneur, M. le Supérieur. Président M. Stéphane Wibaux. Secrétaire, M. Agache. Trésorier, M. Louis Wattinne-Lorthiois.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE SUPÉRIEUR

ENSEIGNEMENT COMMERCIAL

Demi-pensionnat Saint-Louis, rue Saint-Antoine prolongée, dirigé par les Frères des Ecoles chrétiennes, Directeur, le Frère Elèmes. Aumônier, M. l'abbé Musy. Adoration, le 1er dimanche de février.

ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE GARÇONS

Saint-Martin, rue de la Paix, 22.

Saint-Michel, rue d'Alsace, 42.

Sainte-Agnès, rue du Tilleul, 178. (Maison d'habitation des Frères, rue de Lannoy, 197).

Saint-François de Sales, boulevard de Strasbourg, 155.

Saint-Joseph, rue Rollin, 40.

Saints-Anges, rue des Anges. .

Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 6.

1° Ecole libre Saint-Bruno, rue de Crouy, 25. Directeur, M. Délavai.

2° Saint-Louis, rue Descartes, 78. Directeur, M. J.-B. Gallet,

ECOLES CATHOLIQUES LIBRES DE FILLES

1° Filles de la Sagesse, arrivées en 1847. Rue de la Sagesse (externat). — Adoration le 1er Mars. Rue du Général-Chanzy, 56. (Externat Saint-Charles). Rue de l'Ouest, 75. — Adoration lé"13 Mai. " Rue de la Redoute, 52. (Externat). Adoration le 16 Juin. Place Sainte-Elisabeth, 73. (Externat des Saints-Anges) Rue Sainte-Elisabeth, 59. Rue Pellart, 148. (Externat du Sacré-Cœur). Rue Saint-Louis, 30. — Adoration le 29 septembre. Rue d'Inkerman, 106. — Adoration le 2 Février. Rue Richelieu. (Externat.) Rue de France. (Externat). Rue de la Chaussée. 56 bis. Boulevard de Mulhouse. Rue Pigalle (à Saint-Jean-Baptiste).

2° Dames de la Sainte-Union, arrivées en 1854.

Rue du Vieil-Abreuvoir, 55, (pensionnat et externat).. Aumônier, M. le chanoine Vassart. Adoration le 25 Mars.

Rue du Collège, 168 ter. (Externat).

Rue de l'Espérance, 20. (Pensionnat et externat). Adoration le 21 Septembre.

3° Dominicaines, rue Barbieux, arrivées en 1894. (Pensionnat et externat). — Adoration 9 Novembre. 

4° Carmélites, rue Saint-Antoine, 29-31, arrivées en 1830. — Adoration le 18 Mai. Aumônier, M. le chanoine Chabé.

5" Clarisses, rue de Wasquehal, 2, installées en 1876 par MM. Desclée. Aumônier, M. Defasque. Adoration le 4 juillet.

— Les Filles de la Charité, de Saint-Vincent-de Paul, dirigent depuis 1871 une école communale, rue Pellart, 117. Adoration le 1er Juillet.

Cette maison, fondée par M. Lefebvre-Ducatteau, a été donnée à la ville, à charge d'y établir 4 classes à perpétuité, sous la direction des Filles de la Charité ; elles y ont ajouté un Orphelinat et un Ouvroir externe. Un bâtiment spécial, même rue, 115, est affecté aux Sœurs chargées des distributions du Bureau de Bienfaisance.

Société de Saint-Jean-Baptiste de la Salle : Cette société a été établie à Roubaix en 1882, au lendemain de la laïcisation des écoles communales, pour le développement de l'instruction fondée sur l'éducation religieuse. Président, M. le Doyen de Saint-Martin. Vice-président, M. Etienne Motte. Secrétaire, M. le curé de Saint-Sépulcre. Ses ressources provenant des souscriptions des personnes charitables sont affectées aux écoles primaires libres de la ville de Roubaix. Les souscriptions et les dons sont reçus chez le trésorier, M. Deleforge-Horent, rue du Château, 12. Cette société a pour auxiliaire l'œuvre du Denier des Ecoles catholiques, dont les ressources principales viennent des quêtes faites aux portes des églises de la ville. Président, M. Georges Pattyn. Vice-Président, M. Alphonse Wibaux. Aumônier, M. l'abbé Ghesquier. Trésorier, M. Léon Poissonnier. Secrétaire, M. Sylvain Fourlinnie. Présidente du Comité des Dames, Mme Bulteau-Lenglet. Secrétaire, Mlle Aglaé Delrue. Présidente de l’Œuvre des Asiles, Mme Armand Masson.

 

INSTITUT TECHNIQUE ROUBAISIEN

Il a été fondé en 1895, rue du Collège, 37, par l'initiative des patrons catholiques. La construction est en rapport avec la nature de l'œuvre : ce n'est point un monument élevé à grands frais, mais un atelier bien compris et bien pourvu d'un outillage supérieur, en rapport avec les perfectionnements modernes.

L'Institut technique roubaisien est ouvert, pour les cours du jour, aux jeunes gens qui veulent se préparer aux différentes branches de l'industrie textile. Ils choisissent l'une des cinq sections : filature, tissage, teinture et apprêts, mécanique et électricité, commerce. Us trouvent ainsi le moyen de se présenter non seulement à la production mais à la vente.

Les élèves sont tenus à l'Institut technique : le matin, de huit heures et demie à onze heures cinquante minutes, et l'après-midi, de deux heures à cinq heures. Les cours du soir sont gratuits. Pour avoir leur carte d'admission, les ouvriers et les contremaîtres à qui ces cours sont ouverts versent cinq francs, pour le chauffage et l'éclairage. Enseignement et travaux pratiques : Directeur, M. l'abbé Vassart, chanoine honoraire. Discipline générale, M. l'abbé P. Tillie.

Professeurs : MM. les abbés P. Tillie, prof, de tissage industriel; G. Wattiez, prof, de religion,, d'économie sociale et d'électricité ; Dumont, prof, de services généraux. — MM. P. Hoffmann, prof, de teinture, apprêts, impression; J. Lepers, prof, de tissage artistique; L. Molinier, prof. de mécanique appliquée et de dessin industriel; Laisnez, prof, de filature de dessin- de constructions industrielles et de résis- tances des matériaux; Courquin, prof, de comptabilité

des usines ; Duhamel, prof, d anglais ; M. l'abbé , prof, d'allemand; L. Gorriaux, prof, de dessin artistique; Picquendar, prof, de peignage et filature. Maison de famille pour les pensionnaires. Directeur, M. l'abbé P. Tillie.

 

OEUVRES CATHOLIQUES

Conférences de Saint-Vincent-de-Paul

Vingt Conférences sont établies à Roubaix :

CONFÉRENCES D'HOMMES 

Président du Conseil particulier pour les villes de Roubaix et Wattrelos, M. N..... ;  Vice-présidents, MM. Alexandre Faidherbe, f|, Louis Derville et Stéphane Wibaux; Secrétaire, M. Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Deleforge-Horent,

1° Conférence Saint-Martin. —- Président, M. Jules Toulemonde-Dazin; Vice-président, M. Desrousseaux Defrenne ; Secrétaires, MM. Auguste Bayart, Paul Delattre, André Motte ; Trésorier, M. François Dillies-Piat.

2° Conférence Notre-Dame. — Président, M. Alexandre Faidherbe ; Vice-président, M. Louis Dubar; Secrétaire, M. Joseph Deledalle ; Trésorier, M. Louis Agache. 3° Conférence Sainte-Elisabeth. — Président, M. N...; Vice-président, M. Emile Duquenne; Secrétaire, M. J.-B. Du jardin; Trésorier, M. Desbouvries.

4° Conférence Saint-Roch (pour la population flamande). — Président, M. Henri Vandecastel; Directeur, M. l'abbé Boone.

5° Conférence du Sacré-Cœur. — Président, M. Marcellin Williot-Scrépel ; Vice-Président, M. Delannoy. Stopin; Secrétaire, M. Louis Dhellemme; Trésorier, M. Sylvain Fourlinnie.

6° Conférence St-Sépulchre. —Président, M. Eugène Lecomte; Vice-Président, M. Amédée Florin; Secrétaire, M. Jules Houzé; Trésorier, M. Henri Leblond.

7° Conférence Saint-Joseph. — Président, M. Achille Wibaux ; Vice-Président, M. Bastin ; Secrétaire, M. Louis Lauwick; Trésorier, M. Léon Voreux.

8° Conférence Saint-Henri (pour la population flamande de la paroisse Saint-Joseph). — Président, M. Camille Dejonckheere ; Directeur, M. l'abbé Coeman. 9° Conférence Saint-Louis (Cercle Ozanam). — Président, M. Louis Derville-Wibaux ; Vice-président, M. Stéphane Wibaux; Secrétaire, M; Georges Pattyn; Trésorier, M. le docteur Lepoutre.

10° Conférence Saint-Pierre (Cercle de la Concorde). — Président, M. Jean Declercq ; Vice-Président, M. Tanghe; Secrétaires, MM. Albert Dhellemme et Jean Declercq fils; Trésorier, M. Henri Destombes.

11° Conférence Saint-Joseph des Flamands (Cercle de la Sainte-Famille). — Président, M. Louis Verschingel; Vice-président, M. Auguste Rommens ; Secrétaire Trésorier, M. Léon Lorez.

12° Conférence Notre-Dames-des- Victoires (Anciens élèves du Collège). — Directeur, M. l'abbé N ; Président, M. Victor Diligent; Vice-président, M. Pierre Cordonnier; Secrétaire, M. Henri Bossut; Trésorier, M. Louis Poissonnier. 13° Conférence Notre-Dame du Perpétuel-Secours (classes supérieures de l'Institution Notre-Dame-des Victoires). — r° section. Directeur, M. l'abbé Ghesquier ; Président, M. Joseph Noyelle; Vice-Président, M. Pierre Bossut; Secrétaire, M. Etienne Fontaine; Trésorier, M. Joseph Halley.  2° section. Directeur, M. l'abbé  Gir ; Président, M. Jean Baert; Vice-Président, M. Pierre Dellemme; Secrétaire, M. Henri Prouvost ; Trésorier, M. Auguste Scorssery.

14° Conférence Saint-Jean-Baptiste. — Président, M. Augustin Dereumaux; Secrétaire, M. Pierre Lepers.

15° Conférence de l'Institut technique. — Directeur, M. l'abbé Tillie ; Président, M. Romanet du Caillaud.

 

CONFÉRENCES DE DAMES

1° Conférence Saint-Martin. — Présidente, Mme Toulemonde-Nollet; Vice-présidente, Mme Alphonse Watine-Lorthiois; Secrétaire. Mlle Martine Piat: Trésorière, M Toulemonde-Dazin.

2° Conférence Notre-Dame. Présidente, Mr Achille Bayart; Vice-présidente, -M 1110 Bulteau-Lenglet ; Secrétaire, M 110 Liévine Defrenne ; Trésorière, M Aglaé Delrue.

3° Conférence Sainte-Elisabeth. — Présidente, Mme Delcourt-Prouvost ; Vice-Présidente, Mme N ; Secrétaire-Trésorière, Mme Marina Loridan.

4° Conférence Saint-Sépulcre. — Présidente, M 0 Heindrickx-Bossut ; Vice-Présidente, Ternynck; Secrétaire, Mme Gouttière; Trésorière, M 110 Lehoucq..

5° Conférence Saint-Jean-Baptiste. — Présidente, Mme d'Heilly-Prouvost; Secrétaire, M  Leuridan.

Œuvre de Sainte-Elisabeth dite des Églises pauvres

1° Section Notre-Dame. — Présidente, Mme Réquillart-Bulteau. Réunion à la Salle des Conférences de Notre-Dame.

2° Section Saint-Martin, dirigée par un Comité de - 28 —

Dames sous la présidence d'honneur de Monsieur le Doyen de Saint-Martin. Réunion chez les Filles de la Sagesse, rue de la Sagesse.

OEUVRE DE SAINT-LAZARE

Fondée-au mois d'Octobre 1897, sous le patronage de M. le chanoine Berteaux et la direction de M. l'abbé Leporcq, cette œuvre a pour but principal de raccommoder le linge et les vêtements des familles pauvres, chargées d'enfants "surtout de celles dont la mère est morte ou malade.

On y confectionne aussi des vêtements neufs avec les tissus que des personnes généreuses mettent à sa disposition ou que 1 on achète avec le produit des cotisations et-dons des membres actifs et des bienfaiteurs.

Les familles pauvres doivent remettre leur linge, convenablement lavé au patronage Saint-Louis-de-Gonzague rue de la Paix, le mercredi qui leur est indiqué, à deux heures et demie, et le reprendre à cinq heures.

L'œuvre compte actuellement une soixantaine de dames - et demoiselles. C'est assurément une des plus modestes, mais des plus utiles que la Charité ait fondées à Roubaix.

Société de Saint-François Régis

Cette Société a pour but de faciliter le mariage civil et religieux des indigents de Roubaix et des environs, et la légitimation des enfants naturels, en procurant gratuitement les pièces nécessaires.

S'adresser, rue Saint-Antoine, 74, le dimanche, de onze heures à midi.

Président, M. Justin. Ruffelet; Secrétaires, MM. J. et L. Fremaux, et M. Léon Vandendorpe.

Office Central des Œuvres Sociales et charitables de Roubaix

Rue du Vieil-Abreuvoir, 32 Président, M. Eugène Mathon; Vice-présidents, MM. Desrousseaux-Defrenne, Paul Despature, Pierre Bastin; Trésorier, M. César Pollet fils; Secrétaire-général, M. Pierre Lestienne ; Administrateur-délégué, M. Ed. de la Chapelle.

29 Cercles et Sociétés

1° Cercle OzanaM.Grand' Place. — Président, M. Charles Toulemonde ; Vice-Président, M. Alphonse Pennel ; Secrétaire, M. Louis Toulemonde-Lagache ; Trésorier, M. Emile Carré.

2° La Concorde, rue Pellart,  Président, M. Paul Delmasure ; Vice-Président, M. Jean Cocheteux ; Secrétaire, M. Camille Danset.; Trésorier, M. Adolphe Declercq ; Directeur, M. l'abbé Declerck.

3° Saint-Joseph, rue de la Paix, 22. — Directeur, M. l'abbé Leporcq. 

4° Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178 — Directeur, M. l'abbé Taquet; Président de la Chorale, M. N... ; Directeur, M. Alphonse Duthoit.

5° Saint-François de Sales, boulevard de Strasbourg, 155. — Président, M. Etienne Motte ; Vice-Président, M. Georges Pattyn; Secrétaire, M. Jules Deltour; Trésorier, M. H. Lézy ; Directeur, M. l'abbé Laforge.

. 6° La Sainte-Famille (pour les Flamands), rue Labruyère, 4. — Président, M. H. Wattinne; Vice-président et Secrétaire, M. Léon Lorez; Trésorier. M. Charles Vandenkerckhove ; Directeur, M. l'abbé Coeman.

7° Saint-Augustin, rue d'Hem. Directeur, M. l'abbé Poissonnier ; Président, M. Auguste Derreumaux.

8° Maison Saint-Louis, rue Descartes. — Directeur, M. l'abbé Podvin.

Patronages de Jeunes Gens

1° Saint-Louis, rue de la Paix, 22. — Directeur, M. l'abbé Bénistant.

2° Saint-Michel, rue d'Alsace, 42. — Directeur, M. l'abbé Chavatte 3°

Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178. — Directeur, M. l'abbé Taquet.

4° Saint-François de Sales, boulevard de Strasbourg, 155. — Directeur, M. l'abbé Debruille.

5° Saint-Joseph, de Saint-Sépulcre, rue de Wasquehal, 32. — Directeur, M. l'abbé I-Ius

6° Saint-Henri, rue Labruyère, 4 bis. — Directeur, M. l'abbé Lhermitte.

7° Saint-Alexandre, rue Bourdaloue, 4. — Directeur, M. l'abbé Lepers.

8° Saint-Augustin, rue d'Hem (S.J.B.). — Directeur, M. l'abbé Poissonnier.

 

 

 

 

SYNDICAT MIXTE de L'INDUSTRIE ROUBAISIENNE FONDÉ EN 1889

Récompenses obtenues à l'Exposition Universelle de 1000

Classe 103. — Syndicat mixte de l'Industrie Roubaisienne et ses œuvres. — Médaille d'or.

Classe 105- — Conseil de conciliation et d'arbitrage et règlement d'atelier. — Médaille d'argent.

Classe 109. — Société de Secours Mutuels Saint Joseph. — Médaille de bronze.

Classe 106. — Habitations ouvrières. — Médaille d'argent.

Classe 101. — Société « l'Union » Coopération : — Médaille de bronze.

Classe 109. — Les « Prévoyants de l'industrie et du commerce roubaisiens. » — Caisse de retraites. — Médaille d'argent.

Classe 6- —Institut Technique Roubaisien. — Médaille d'argent.

Quatre sociétaires ont obtenu une distinction à titre de collaborateurs, MM. Emile Hus et Léopold Petyt — (Médailles) ; Hubert Mesplont et Alphonse Cuvelier : (Mentions honorables).

Le Syndicat a pour but d'assurer une union cordiale entre ses membres, patrons, employés et ouvriers, en associant leurs efforts pour la sauvegarde des intérêts moraux, professionnels et économiques du groupe entier et plus spécialement des employés et ouvriers.

Administration. — Bureau syndical : Président, M. Louis Cordonnier S ; Vice-Présidents, MM. Georges Heyndrick. M B et Philippe Logé ; Secrétaire, M. Amédée Prouvost; Trésorier, M. Eugène Ernoult; Membres, MM. Emile Destailleurs, François Dillies, Henri Delporte, Théodore Desrumier, Louis Toulemonde, J.-B. Depraetre. Siège syndical : 22, rue de la Paix, Roubaix.

Le Secrétariat est ouvert tous les dimanches de 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2, au siège syndical et pendant la semaine chez le secrétaire-adjoint, M. Joseph Delespaul, 24, rue du Général-Chanzy, à Roubaix.

Œuvres fondées par le Syndicat l’ OEUVRE DE PRÉVOYANCE

1° Société de Secours-Mutuels Saint-Joseph (hommes), fondée le 10 février 1889. — Président, M. Firmin Dubar-Pennel.

Cotisation : 0 fr. 25 par semaine dont 0 fr. 15 payés par les sociétaires syndiqués et 0 fr. 10 par les patrons.

r . —32—-

Secours : 12 fr, par semaine pendant 13 semaines' et 6 fr. pendant les 13 semaines suivantes..

2° Société de Secours Mutuels Notre-Dame (femmes), fondée le 1er novembre 1891. — Présidente, Mme Georges Heyndrickx-Bossut.

Cotisation comme pour les hommes.

Secours : 9 fr. pendant 13 semaines et 4 fr. 50 pendant les 13 semaines suivantes. — 20 fr. en cas de couches. — Funérailles.

Les sociétaires hommes et femmes reçoivent en outre gratuitement les soins d'un médecin de leur choix agréé par le Syndicat.

3° Produits pharmaceutiques. — Les ouvriers syndiqués et les femmes admises dans la Société de Secours Mutuels Notre-Dame obtiennent une réduction de 20 % sur les préparations pharmaceutiques (spécialités exceptées) chez un certain nombre de pharmaciens.

4° Secours à la naissance des enfants (1895) avec progression quand l'aîné n'a pas 13 ans.

5° Allocation en nature (1894) faite habituellement deux fois, chaque hiver aux familles des syndiqués chez qui le gain n'est pas suffisant à cause du nombre de leurs enfants ou du chômage.

6° Secours mensuels aux vieillards (1896) que l'âge ou les infirmités empêchent de travailler.

7° Indemnités aux ouvriers syndiqués, pères de fa-^ mille, réservistes ou territoriaux.

8° Service religieux en cas.de décès d'un syndiqué ou d'un membre de la société Notre-Dame.

9° Dispensaire gratuit pour les ouvriers blessés (-1897). Rue du Viel-Abreuvoir, 30. -

10° Service de placements, offres et demandes d'emploi en faveur des membres du Syndicat, fonctionnant au siège syndical tous les jours, de midi 1/4 à 1 heure, et le dimanche de 4 h. 1/2 à 6 h. 1/2 et 24, rue Chanzy à Roubaix, pendant la semaine.

11° Revue syndicale, publication hebdomadaire, annonçant et donnant le compte-rendu des diverses réunions, publiant les offres et demandes d'emplois et renseignements utiles aux sociétaires.

OUVRIER APPRÉTEUR

Vice-président-Ouvrier du Syndicat Mixte de l'Industrie Roubaisienne

Président du Comité Ouvrier d'Etudes sociales du Syndicat Mixte

11. RETRAITES

1° Caisse de retraites Saint-Henri pour les employés syndiqués (1890), Président, M. Louis Cordonnier. Les industriels syndiqués versent 1/3 de la cotisation jusqu'à concurrence de 12 fr. par trimestre.

2° Société des « Prévoyants de l'Industrie et du Commerce roubaisiens » (Caisse de Retraites pour la Vieillesse). Les industriels syndiqués versent 1/3 de la cotisation de leurs ouvriers syndiqués ou non et de leurs enfants âgés de moins de 13 ans.

III. EPARGNE

1° La Société « l'Union, fondée par les patrons syndiqués a émis des obligations de cent francs réservées exclusivement aux syndiqués. Des lions de 25 fr. ont été créés pour faciliter l'achat des obligations.

2° Plusieurs sociétés d'épargne fondées en 1894, 1896, 1897, 1898, ou Sociétés de 20, se sont formées dans le syndicat pour acheter des obligations.

3° Plusieurs usines accordent une prime de 5 % à leurs ouvriers qui déposent à la caisse d'épargne. , - 4° Caisse de prêts gratuits (1892).

IV. SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION SAINT-MARTIN

Président, M. FI. Eloy. Elle fait livrer aux syndiqués à domicile du charbon et leur procure des couvertures et des médicaments à prix réduits.

La Société « l'Union, » fondée par les patrons syndiqués en 1892, fournit du pain à bon marché et a fait construire des maisons saines, commodes et avec jardins qui sont misés à un loyer modéré exclusivement à la disposition des membres du syndicat mixte.

Le 1er groupe, Cité Saint-Henri, rue du Caire, comprend 28 maisons.

Le 2mo groupe, Cité Saint-Louis, rue de la Mackellerie, est de 21 maisons.

V. SOCIÉTÉS D'AGRÉMENT

1° Une société d'archers (1892). 2° Une société de joueurs de boules (1889). 3° Une société de jeu de cartes (1896). 4° Une société de Décorés et Médaillés. 5° Une société chorale. 6° Une société dramatique. 7° Une société d'arbalétriers.

VI. OEUVRES D'INSTRUCTION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE

1° Comité ouvrier d'études sociales (1892). — Président, M. Philippe Logé ; Vice-président, M. Hubert Mesplont. Secrétaire, M. J.-B. Lemaitre.

2° Une bibliothèque.

3° Des Conférences

4° Ecole de piqûrage Sainte-Anne chez les Sœurs de la Sainte-Famille, rue de Lille, 45. Condition d'admission : avoir 13 ans et posséder un certificat d'études.

Un certain nombre de patrons, syndiqués ou non, alimentent le travail des jeunes filles.

Des diplômes sont accordés, à la suite d'un examen sérieux, aux élèves qui font preuve d'habileté. Ce diplôme facilite leur placement dans les meilleures maisons et leur assure dès leur arrivée à l'atelier, une bonne rémunération.

5° Cours de couture-et de coupe.

6° Ecoles ménagères.

7° Bourses à l'Institut technique roubaisien, rue du Collège pour les fils d'employés et d'ouvriers syndiqués. — Récompenses, enfin d'année, aux employés et ouvriers syndiqués suivant, le soir, les cours de tissage, filature, apprêts, électricité, etc., qui se font au même Institut.

VIL OEUVRE DE MORALISATION

1° Lieu de réunion, rue de la Paix, 22.

2° Petites Sœurs de l'ouvrier enseignant les prières et le catéchisme aux jeunes ouvriers et visitant à domicile les ouvriers malades et leur portant des secours.

3° Paiement par les industriels pour les ouvriers hommes et femmes, qui désirent faire une retraite religieuse, des frais de nourriture et d'une partie-de salaire.

36 - VIII. CONSEIL DE CONCILIATION ET D'ARBITRAGE

FONDÉ EN 1897

Président, M. Alexandre Faidherbe, père, Cette institution a été fondée dans un but de pacification et de justice sociales pour permettre aux employés et ouvriers syndiqués de faire examiner leurs réclamations légitimes sans compromettre leur situation, et sans nuire à l'autorité des contremaîtres et directeurs. Elle est destinée aussi à prévenir et à arrêter autant que possible les conflits en s'efforçant de maintenir ou de' ramener la moralité et la paix dans les ateliers.

Syndicat des Vrais Travailleurs de l'Industrie Textile

Siège social : Angle des rues de la Vigne et Lacroix (30 mai 1893)

Syndicat démocratique chrétien, ayant pour but de venir en aide aux ouvriers sans travail, et de chercher la pacification sociale, en effectuant le rapprochement des classes, et en combattant les menées anarchistes. :-Président, M- F- Wagnon ; Vice-président, M. Henri Dessin; Secrétaire, N.... ; Trésorier, M. Léon Voreux.

Une Caisse de chômage et un Bureau de Placement mutuel sont fondés dans le Syndicat.

Maison des Œuvres Catholiques Grande-Rue, 84

Rédaction et administration du Journal La Croix de Roubaix- Tourcoing. — Rédacteur, M. Edmond Pascal.

Dépôt des publications de la Maison de la Bonne Presse.

Bibliothèque pour tous. - Siège de l’Union catholique.

1er bureau du Secrétariat du Peuple.  Salle de Conférences.

38 — Bibliothèque pour tous

Cette bibliothèque a été fondée en 1868 par la Société de Saint-Vincent-de-Paul,' et se compose actuellement d'environ 4.000 volumes,

Les livres sont prêtés gratuitement, Grande Rue, 84, le Dimanche de 11 heures 1/4 à 12 heures 1/2.

Président, M. Deleforge-Horent, 

Union Catholique de Roubaix, fondée en 1891 (Grande-Rue, 84)

Président, M. Pierre Lestienne ; Vice - Président, M. l'abbé Ghesquier; Secrétaire-Général et Trésorier, M. Clément Dazin-Eloy; Secrétaire, M. Dodin-Swartz.

Association Amicale des Anciens Élèves des Frères de Roubaix , Siège : au Demi-pensionnat Saint-Louis rue Saint-Antoine prolongée

Cette association se divise en autant de sections qu'il y a d'écoles des Frères dans la ville. Chaque section a son siège à l'école môme' et est dirigée par un bureau pris parmi ses membres. Elle délègue l'un de ses membres pour faire partie de la direction générale composée d'un comité de 24 membres, dont le président est M. Florin-Chopart ; le vice-président, M. E. Haimez; le secrétaire, M. Emile Descat, le trésorier, M. Henri Beuscart-Parent S.

Chevaliers de la Croix,  Rue Pellart. Roubaix Président, M. Fernand Declercq ; Vice-Président, M. A. Lafléchelle; Aumônier, M. l'abbé Desplanques.

Société des Médaillés du-Travail

 

ANCIENS SERVITEURS DE L'INDUSTRIE CONSTITUÉE A ROUBAIX

EN DÉCEMBRE 1894

Siège de la Société : Estaminet du Sans-Souci, rue du Collège

Président d'honneur : M. Eugène Motte, député. Commission : Président, M. Henri Ferret ; Vice-Président, M. Louis Liégeois ; Doyen, M. Félix Franchomme ; Secrétaire-trésorier, M. Jules Martin ; Sous-secrétaire, M. Jean-Baptiste Loeuille ; Commissaire, M. Henri Duquenne. Elle a pour but de réunir, tous les premiers dimanches, de chaque mois, les vieux serviteurs ayant été médaillés par le ministre du commerce après 30 ans de bons et loyaux services dans la même maison.

La grande partie des patrons ayant des médaillés chez eux veulent rien verser, volontairement et sans aucun engagement, chaque année, une cotisation. Cet argent sert de fonds de réserve pour venir en aide aux sociétaires se trouvant dans l'indigence. La fête de la Société a lieu le dimanche de la Pentecôte ; un banquet intime réunit tous les sociétaires ce jour-là ainsi qu'à la fête de Noël. Le lendemain lundi à 8 heures, obit pour les sociétaires et les bienfaiteurs décédés.

C'est la seule société de ce genre existant en France ; elle a pour devise : « Travail, Honneur et Probité ».

Secrétariats du Peuple Fondés en 1892 Ouverts le dimanche de 11 heures et demie à 1 heure.

1°- Grande-Rue, 84. — Président, M. Desrousseaux-Defrenne ; Secrétaire, M. Auguste Bayart-Outters.

2° Rue de Lannoy, 202. — Président, M. Charles Henneuse, Secrétaire, M. Emile Gabreau.

3° Rue Descartes, 71.  4° Rue de France, 124. — Président, M. Bastien; Secrétaire, M. L. Voreux (Ce bureau est ouvert de 9 à 10 h.).

FÊTES PUBLIQUES

La Foire commence le 1er dimanche après Pâques.

La Fête des Fabricants se célèbre ordinairement le lundi le plus rapproché du 6 août. La Ducasse commence le 1er dimanche de septembre.

La Fête des Allumoirs a lieu le lundi après le quatrième dimanche de septembre.

WATTRELOS (25.776 habitants)

1° PAROISSE SAINT-MACLOU, 17.700hab. —Doyen-Curé, M. Lejeune ; Vicaires, MM. Laporte, Lemaire, Lerique. Adoration le 22 octobre.

Maire, M. le D. Leplat ; Adjoints, MM. Louis Leuridan fils, Périn-Delerue.

Ecoles libres de garçons dirigées par les Frères des Ecoles chrétiennes :

Saint-Joseph, école payante, rue Saint-Joseph.

Saint-Louis, école gratuite, rue de l'Industrie (fondation de M. Leclercq-Mulliez).

Ecole libre de Filles, gratuite, rue de Saint-Joseph, (fondation de M. le Doyen).

Ecole libre de Filles, dirigée par les Filles de l'Enfant-Jésus : Ecole et Asile payants, rue Pierre-Catteau.

Association amicale des Anciens Elèves des Frères, fondée en 1884. Président d'honneur : M. l'abbé Fourez; Président, M. H. liage ; Vice-Présidents, MM. L. Fourez et A. Desmullier ; Secrétaires-Trésoriers, MM. Bény et P. Lallemand.

Association de Secours mutuels Saint-Vital, rue Pierre-Catteau. Président, M. H. Callens; Vice-Président, M. Du jardin ; Secrétaire, M. J.-B. Parmentier.

Bibliothèque catholique à l'école libre des Frères, rue Saint-Joseph, fondée par l'Association amicale des anciens élèves et ouverte le Dimanche de 11 h. à midi. Cercle catholique Saint-Joseph. — Président, M. E. Delnatte ; Secrétaires, MM. Louis Deffennes et P.Delnatte; Trésorier, M. Etienne Delnatte; Directeur, M. l'abbé Lemaire.

Patronage Saint-Louis. — Etabli pour les jeunes gens et dirigé par les Frères.

M. l'Abbé LEJEUNE CURÉ-DOYEN DE SAINT-MACLOU, DEPUIS 1876

A célébré son jubilé de vingt-cinq années passées à faire le bien parmi la population du plus grand village de Franco.

Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1° Conférence d'hommes. —Président, M. Delnatte père; Vice-Présidents, MM. A. Doutreligne, Carlos-Lepers ; Secrétaires-Trésoriers, MM. J.-B. Flipo et H. Duquesnoy; Directeur, M. l'abbé Laporte. — 2° Conférence de dames. — Présidente, Mme Varasse-Delanglez. Comité de la Jeunesse catholique. — Président,

M. Louis Deffrennes ; Vice-Président, N ;

Secrétaire, M. Henri Duquesnoy; Aumônier, M. l'abbé Lerique.

Hospice. — Fondé le ler septembre 1876 et dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. On y a joint un Orphelinat à l'époque du choléra en. 1866.

Hôpital. — Fondé par Pierre Catteau et dirigé comme

l'Hospice et l'Orphelinat, par les Filles de l’Enfant-Jésus.

Ducasses. — Grande Ducasse, le Dimanche avant le 24 juin (S'-Jean-Baptiste). — Petite Ducasse, le deuxième

Dimanche de septembre.

 2°. PAROISSE SAINT-VINCENT-DE-PAUL. — 8,000 h. —

Curé, M. Coquériaux ; Vicaires, MM. Rogeaux et Deberdt.  Ecole libre gratuite, dirigée par les Filles de l'Enfant-Jésus, rue Saint-Joseph. (Fondation de M. D'Halluin-Lepers).

CROIX (15.999 habitants)

1° PAROISSE SAINT-MARTIN. — Curé, M. Jourdin; Vicaires, MM. Bogeart, Farsy. Adoration, le Dimanche qui suit la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel (16 juillet).

Externat Saint-Martin, dirigé par les Frères Maristes, rue de La Fontaine. —Directeur, F. Abrosima.

Ecole libre de Filles, dirigée par les Dames do la Sainte-Union.

Cercle catholique. — Président, M. Jules Cocheteux; Directeur, M. l'abbé Farsy.

Patronage de Jeunes Gens — Directeur, M. l'abbé Bogaert. 

Comité de la Jeunesse Catholique. — Président, M. Alphonse Cassette ; Aumônier, M. Farsy.

Société de Saint-Vincent-de-Paul. — Président du Conseil particulier pour Croix, Wasquehal et HeM.M. A. Crombe. — 1° Conférence d'hommes : Président, M. L. Catelle. — 2° Conférence de dames : Présidente, Mme Dupire.

Orphelinat. — Fondé par Mme Wallaert et dirigé par les Filles de l'Enfant-Jésus. Adoration, le 19 août.

Ducasses. — Le Lundi de la Pentecôte et le troisième dimanche de septembre.

2e PAROISSE SAINT-PIERRE, Créchet et Allumette. — Curé, M. Declerck ; Vicaire, M. Delater. Adoration, le premier dimanche de juillet.

Ecole libre de filles, classe enfantine et école maternelle, dirigées par les Sœurs de Charité.

Société de Saint-Vincent-de-Paul. — 1° Conférence d'hommes. Président, M. Eugène Duthoit ; 2° Conférence de Flamands. Président, M. P: Mullier ; 3° Conférence de dames. Présidente, Mme Bélon.

Cercle catholique Léon XIII. — Président, M. J. Vanderbekon ; Directeur, M. le Curé.

Cercle déjeunes gens et Patronage. — Directeur, M. le Vicaire.

Bibliothèque, fondée en 1897 par la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Les livres sont prêtés gratuitement, rue Jeanne-d'Arc, le Dimanche de 9 à 10 heures. Directeur, M. Lucien Carton.

Ducasse du quartier Saint-Pierre : le dimanche qui précède la fête de Saint Pierre.

WASQUEHAL (5.905 habitants)

Curé, M. Maes; Vicaires, MM. Couppez, Maes. Adoration, le 14 octobre.

' Maire, M. Lejeune-Mulliez ; Adjoints, MM. Picavet et Dunan.

Cercle catholique. — Directeur, M. l'abbé Maes,

Pensionnat, Externat et Asile des Sœurs Franciscaines de Calais.

Patronage de Jeunes Gens, — Directeur, M. l'abbé Gouppez.

Société de Saint- Vincent-de-Paul. — Président, M. Dupire.

Bibliothèque paroissiale, ouverte le dimanche et le jeudi.

Œuvre de Sainte-Elisabeth. — En faveur des familles pauvres,

Ducasses.— Le dimanche de la Trinité et le dernier dimanche d'octobre. Le jeudi de la Fête-Dieu, au Noir Bonnet. Le 14 Juillet, au Triez. Le 4° dimanche de septembre, au Petit-Wasquehal. .

 lmanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

 

Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix) 1890-19..

L'INSTITUT POPULAIRE DE L' ÉPEULE

C'est une vaste entreprise, collective et fraternelle d'éducation, de bienfaisance et d'organisation sociale : Directeur. M. l'abbé Macarez ; président, M. Ernest Prouvost,

En voici les principales oeuvres :

Œuvres d'éducation Education générale. — 1° Cercles d'Etudes pour les Membres du Comité. Dames et jeunes filles, le 2° et 1© 4° jeudi de chaque mois. (Zélatrices de l'Enseignement ménager et du trousseau).

2° Cours sociaux : tous les vendredis, d'octobre à Pâques. Sujets traités. — En 1907 : la Famille ; en 1908 : l'Œuvre de Léon XIII ; .en 1909 : la Profession ; en 1910 : Instruction et Education de l'ouvrière ; en 1911 : l'Employé.

Du mois d'octobre au mois de mars, des séances récréatives et musicales et des conférences sur des sujets d'hygiène ou de sociologie sont données chaque dimanche à l'occasion des assemblées annuelles des diverses œuvres.

-i° Bibliothèque de VI. P. — Prêts de livres ; le dimanche, de 11 heures 1/4 à midi 1/4 ; le jeudi, de 8 .heures 1/2 à 10 heures (2.000 volumes).

5° Bulletin de l'I. P. — Bi-mensuel. Abonnement, 2 francs. 450 distributions gratuites à Roubaix, .Education spéciale. 1° Jeunes hommes : éducation physique et morale. Société de gymnastique « La Française », fondée en. 1907. Directeur, M. l'abbé Rogiez ; président, M. Antoine Thibeau secrétaire, M. Emile Vanneullens ; moniteur-chef, M. Urbain Vanmullen, 80 sociétaires. 3° Jeunes filles : formation morale et ménagère. Une causerie chaque semaine à l'Œuvre du Trousseau, tantôt par une zélatrice qui a son brevet d'enseignement ménager, tantôt par le directeur de l'I. C. 3° Mères de famille :

a) Formation générale par des conférences mensuelles pendant la saison d'hiver.

b) Formation plus spéciale aux réunions du lundi : le 2eme et le 4 eme lundi de chaque mois pour les Dames, jardinières du quartier de l'Epeule.

Travaux de couture et causerie sur l'hygiène par un docteur, sur la science ménagère par une zélatrice, sur la morale familiale par le directeur de l'I. -P.

5° Hommes et jeunes gens : formation sociale par les Cours sociaux et le bulletin.

6° Les jardiniers, formation horticole par les causeries faites au siège des J. O. R. et sur le terrain par M. Pinte.

II. Œuvre de bienfaisance sociale

Bienfaisance générale. 1° Jardins ouvriers, aide matérielle, santé,, avantages moraux et sociaux. 380 Jardins, répartis en 12 groupes surtout le territoire de Roubaix. Président, M. Victor Diligent, avocat ; vice-président, M. Ernest Prouvost ; trésorier, M. Louis Lepers ; secrétaire, M. Jacques Wibaux.

2° Œuvre de l'Enseignement ménager aux femmes, et aux jeunes filles.

Bienfaisance spéciale pour répondre aux. besoins de la famille, depuis la naissance jusqu'à la mort, par mutualité, prévoyance, crédit. 1 Mutualité maternelle (groupe de la M. M.Roubaisienne), société approuvée. Loi de 1898. Les mamans, donnent. 10 centimes par semaine  et reçoivent à la naissance de chaque bébé, 12 francs par semaine pendant quatre semaines, et de plus une prime de 20 francs, si elles nourrissent elles-mêmes leur enfant.

2° Une Œuvre de la Layette est adjointe: à l'Enseignement ménager et à la Mutualité. Maternelle.

3° L'Œuvre du Trousseau, 100 pièces 1 d'une valeur de 180 francs: Les jeunes filles doivent verser les deux tiers de cette somme.

4° La Jeunesse prévoyante,, société approuvée pour enfants, jeunes gens et jeunes filles : a) donne des secours en cas de maladie ; b) constitue une dot. 450 membres'. Président,, M. Léon Vérez.

Cette société de secours mutuels et de dotation commença à fonctionner le lor janvier 1904.

Cotisations : 0 Fr. 10 par semaine-, de 6 à. 16 ans ; 0 Fr. 20 par semaine, de 16 à 25 ans.

Indemnités : de 6 à 16 ans : 0 fr. 50 par jour le premier mois; 0- fr, 25 par jour le second, et le. troisième mois,.

De 16 à 25 ans : le double des précédentes.

Dot. — Une partie dès cotisations est mise en réserve pour la dot ; de plus, à la fin de l'exercice, sauf un prélèvement qui sert de réserve. Le reliquat de la caisse de maladie est réparti entre les dots au -prorata des versements.

En versant de 6 à 25 ans, il est possible, alors même qu'on touche des indemnités de maladie, de recevoir une dot d'environ 200 francs.

5° Le Bon Foyer, société de Secours Mutuels en cas de maladie, pour hommes et jeunes gens, fondée le 4 octobre1907. Société approuvée. 130 membres. Président, M. Henri Dehau.

Cotisations : 7 fr. 50 par an; 0 fr. 65 par mois.

Indemnités : 1 fr. 50 par jour, à partir du cinquième jour de la maladie et pendant trois mois par an. ' 6° La Providence du Foyer, société de secours mutuels, par assurance effectue en cas de décès (approuvée le 20 novembre 1905). 220 membres. Président, M. Jules Pollet.

Cotisations : de 16 à 21 ans, 0 fr. 25 par mois ; de 21 à 28 ans, 0 fr. 30 par mois ; de 28 à 35 ans, 0 fr. 35 par mois ; de 35 à 39 ans, 0 fr. 40 par mois ; de 39 à40 ans, 0 fr. 45 par mois.

Elle assure 200 francs en cas de décès.

Les trois mutualités : La Jeunesse Prévoyante, le Bon Foyer et la Providence du Foyer font la collecte pour le service des retraites ouvrières et paysannes. Leurs membres ont adhéré à la Caisse d'assurance de Roubaix.

7° La Société Roubaisienne de Crédit Populaire. Système Raiffaisen, type Durand : modèle 1898, régi

par la loi du 24 juillet 1867.. Directeur-administrateur, M. Félix Delattre.

Objet, — Faciliter aux ouvriers, ' employés et petits commerçants, les moyens d'améliorer leur, situation, ou de subvenir à des besoins éventuels par un prêt remboursable par : échéances successives. La Caisse, préférée des prêts de. production, aux prêts de consommation;

Ressources. -- Elle emprunte les fonds dont elle à besoin au taux de 3 %, et les prête moyennant caution, gage ou garantie sérieuse, au "taux de 4 %. Il faut faire .partie de la Société pour être emprunteur. Tout homme honnête, travailleur, économe, ayant une conduite régulière, peut faire partie de la Société.

8° Le Secrétariat du Peuple. — Tous les dimanches, de 11 heures à midi, un avocat se lient à la disposition des ouvriers et le lui donne gratuitement les renseignements juridiques ou autres dont ils auraient besoin.

9° Un bureau de placement fonctionne à l'I. P. S'adresser au Directeur le dimanche, de 11 heures à midi.et de 5 heures à 7 heures 172.




La Ligue Patriotique des Françaises, œuvre d'apostolat chrétien,

« réorganisée à Roubaix par Monseigneur Delamaire en mars 1909, continue sa marche ascendante. Elle rallie aujourd'hui près de 6.000 adhérentes réparties en neuf Comités paroissiaux.

Présidente générale, M Georges Heyndrickx ; Aumônier-Conseil, M. l'abbé Bègue : Secrétaire générale, M Pierre Nollet ; Trésorière générale, Mme Brouard-Benoit. Les Présidentes de Comités sont : Paroisse Notre-Dame : Mlle Piat-Ferrant.  Paroisse Saint-Martin : Mme Rason-Duchange. — Paroisse Sainte-Elisabeth : Mme Dillies-Piat. — Paroisse Saint-Sépulcre : Mme Albert Heyndrickx. — Paroisse du Sacré-Coeur : Mme Lydie Lézy. — Paroisse Saint-Jean-Baptiste : Mme d'Heilly-Prouvost, — Paroisse Saint-Rédempteur : Mme Jules Delattre. — Paroisse Saint-Antoine : Mme Derville-Dubar. — Paroisse Saint-François-d'Assise : Mme Vandepulte. » Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

 

 

 

Société des Instituteurs catholiques du diocèse de Cambrai

Compte-rendu annuel

 [s.n.?] (Lille) 1888

Liste des Membres Bienfaiteurs

 

 

 

M. le chanoine PIDIO, vice-recteur de l'Université catholique, Lille

M.l'abbé MOUREAU, doyen de Théologie, Lille,

M. le chanoine DIDIOT, rue Colbert, Lille.

Les RR. PP. Rédemptoristes, cour des Bourloires, Lille,

M. l'abbé MEERSEMAKER, doyen de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé SÉNÉCHAL, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille,

M. l'abbé DERRIL, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé LIÉNART, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé BELS, vicaire de Notre-Dame de Fives, Lille.

M. l'abbé DELESALS, vicaire de Saint-Etienne, Lille.

M. l'abbé PILLER, 185, rue Colbert, Lille.

M. l'abbé BOULAY, 14, rue Mercier, Lille.

M. l'abbé DEHLOKDE, vicaire do Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.

M. l'abbé DE VICQ, 45, rue Boucher-de-Perthes, Lille

M. l'abbé SALEMBIER, aumônier des Dames Bernardines, Lille.

M. le chanoine DELASSUS, 32, rue Négrier, Lille.

M. l'abbé CORNU, Université Catholique, Lille.

M. l'abbé SALEMBIER, vicaire de Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.

M. l'abbé ROUSSEL, vicaire de Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille.

M. l'abbé MEESEMAKER, 22, rue des Brigittines, Lille.

M. l'abbé VERLEUX, vicaire de Saint-Maurice, Lille.

M. l'abbé LEPLAT, vicaire de Saint-Etienne, Lille.

M. l'abbé JEANSONNE, curé de Cagnoncles.

Les daines de la Sainte-Union, 99, rue des Stations, Lille.

M. l'abbé MAY ET, rue Saint-Sauveur, Lille.

M. l'abbé BAUDUIX, vicaire du Sacré-Cœur, Lille.

M. Louis BEUQUE, 80, boulevard de la Liberté, Lille.

M. D'HALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André, Lille.

M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux, Lille.

M. JONGLEZ DE LIGNE, 25, boulevard Vauban, Lille.

MM.les Vicaires de Saint-Maurice, Lille.

M. DE JOLV, 28, rue Boucher-de Perthes, Lille.

Mme BIESWAL, 13, boulevard Vauban, Lille.

M. PAQUET, 16, rue Puebla, Lille,

M. RICHARD, 171, rue Colbert, Lille.

M. Louis DELCOURT, 129, rue de Wazemmes, Lille,

M.DE YICQ, 20, rue des Fossés-Neufs, Lille.

M. DE JAGUÈRE, 171, rue de Wazemmes, Lille,

M.LESAY-DELESPAUL, 5, rue d'Isly, Lille,

M.SARRA'/.IN, 7S, rue Colbert, Lille

Mlle GENTIL, 90, rue des Stations, Lille.

M MEURILLON, 25, rue Masséna, Lille

M.RÉVEILLAC, 47, rue Nationale, Lille.

M.DEUAY, 4?, rue de Roubaix, Lille.

M. MAUETI'E, 29, rue du Vieux-Faubourg, Lille.

M. Maurice GONNEI, 112, rue Royale, Lille,

M. Ange DESCAMV'S, 49, rue Royale, Lille,

M. Emile SCRIVE, 21, rue Princesse, Lille.

M. Jules MAILLOT, 9, rue Princesse, Lille.

M. DE LENCQUESAING, 24, rue Négrier, Lille.

M. GAND, 6, rue de Courtrai, Lille.

M. ARDAENS, 50, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille.

M. DUBREUCQ-PÉRUS, 2GS, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille.

M. OUTREBON, 52, Grand-Place, Lille.

M. Charles MAS, 41, rue du Molinel, Lille.

M. Victor DUCOULOMIJIER, 78, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille,

M. DESMAZIÈRES, 105, boulevard de la Liberté, Lille.

M. DROULERS-MAS, 30, rue de Tournai, Lille.

M. MORIVAL, 54, Place du Théâtre, Lille.

M. DESPLANQUES-ROGUES. 19, Place des Reigneaux, Lille,

M. PLAYOUST-DEFONTAINES, 6, rue à Fiens, Lille.

M. DRUE, 42, rue Voltaire, Lille.

M. CHARLET, 24, rue Voltaire, Lille.

M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre, Lille,

M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille.

M. BEAUEORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre, Lille.

VERLEY-BIGO, 6 bis, place du Concert, Lille.

DERAYSER-DUPREZ, 2G, rue Saint-André, Lille,

DELESALLE, 86, rue Saint-André, Lille,

AI. YILLIÉ, 78, boulevard Vauban; Lille.

M. le docteur DURET, 99, boulevard Vauban, Lille.

M. RÉVEILLAC, 24, rue de Bourgogne, Lille,

M. DUTLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille.

M. GROUSSAU, 23, Square Dutilleul, Lille,

M.ARTHAUD, 1G6, rue Colbert, Lille.

M. TIUEULET, rue Colbert, Lille.

M. DELACHENAL, 18S, rue Colbert, Lille.

M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,

M. DIXOCER, 22, rue Basse, Lille.

M. COURTOIS, 17, rue Grande-Chaussée, Lille.

M. le docteur REDIHR, 1, rue de Pas, Lille.

M. ROURE CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.

M. RIDEZ, G, Impasse des Poissonceaux, Lille.

M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs, Lille,

Mme FAUCHEUX, 40, rue Colbert, Lille.

M. CLAHAUT, 20, rue Colbert, Lille.

Mme BOURGEOIS-PLEZ, 206, rue Notre-Dame, Lille.

Mme DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin, Lille.

Mme GHESQUIÈRE, GS, rue du Marché, Lille.

M. le BEAUROIS, 112, rue Manuel, Lille.

M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.

M. le docteur DUJARDIN, boulevard Vauban, Lille

M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemars-Giélée, Lille

M. BOULET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin, Lille

Mme. PRÉVOST, 79, rue de l'hôpital-Militaire, Lille.

M. Auguste TIPRE, 89, rue de l'Hôpital-Militaire. Lille,

M. Auguste BONTÉ, 22, rue de l'Arc, Lille.

M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.

M. DE BAECQUE, 70, rue des Stations, Lille.

Mme LECLERCQ-MARCHAND, 71, rue Masséna, Lille.

M. Emile LIAGRE, 37, rue de Gand, Lille.

M. RIGOT-STALLARS, 13, Place aux Bleuets, Lille.

M. LAMARCHE, boulevard Vauban, Lille.

M. BOYER-CHAMMARD, avocat, rue Jacquemars-Giélée, Lille.

M. CANET, professeur de lettres, rue d'Antin, Lille.

M. le docteur DESPLATS, boulevard Vauban, Lille.

M. le docteur FAUCON, rue Royale, Lille.

M. Joseph LEIORT, rue Charles-de Muyssart, Lille.

M. HUMRERT-DELONELLE, 42, avenue de Dunkerque, Lille,

Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, boulevard Vauban, Lille,

M. le Docteur PAELDE, GO, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille.

M. DECROIX- LEGENTIL, 52, rue de Paris, Lille.

M. Maurice WALLAERT, 41, boulevard de la Liberté, Lille.

M. LEMOINIER,72, quai de la Basse-Deûle, Lille,

M. BÈRIOT, négociant, 67, rue de Douai, Lille.

M.CATOIRE, rue de Bourgogne, Lille.

M.SCHOSTMANS, 9, boulevard Vauban, Lille,

M. le Docteur AUGIER, rue Henri-Kolb, Lille,

M. P. GRIMONPREZ, rue de Dunkerque, Lille.

M.VILLETTE, rue Détournée, Lille.

M. POUILLIER, 34, rue Patou, Lille.

Mme Dubus, 22, rue d'Antin, Lille

Mme TACQUET, 41, rue Henri-Kolb, Lille.

M.GRIMONPREZ-DELEIIAERE, 19, rue des Sarrazins, Lille,

M. SORIVI; DE NÉGRI, 292, rue Notre-Dame, Lille.

M.DESCAMPS-WALLAERT, 44, boulevard de la Liberté, Lille.

Mme BUTIN, 41, rue de Bourgogne, Lille.

Mme Paul LEPERCQ, 42, rue de Bourgogne, Lille.

M. DELDICQUE, 101, boulevard de la Liberté, Lille,

M. Henri WALLAERT, 28, rue Gauthier-de-Châtillon, Lille,

M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.

M.MANCEL, 2, Place de la République, Lille.

M. MASUREL, 121, rue Colbert, Lille.

M. A. JONGLET, 20, rue des Brigittines, Lille.

M.DELCOURT, 133, rue Jacquemars-Giélée, Lille.

M. DELRUE, rue du Faubourg de Tournai, Lille.

M. BOUTRY, 17, boulevard de la Liberté, Lille.

Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,

Mme LYS-TANCRÉ, 59, rue Mercier, Lille.

M. CORDONNIER, négociant, 307, rue Notre-Dame, Lille. *

Mme veuve BOUCHERY, rue Sainte Marie, Lille.

M. Aimé TURLUR, rue Sainte-Marie, Lille.

M. le Commandant LECLERCQ, rue du Jambon, Lille,

M. l'abbé DEHACKER, curé du Saint-Sépulcre, Roubaix.

M. l'abbé LECLERCQ, vicaire de Saint-Martin, Roubaix,

M. l'abbé LEEEUVRE, vicaire de Saint-Martin, Roubaix.

M. l'abbé Polydore DELVORTE, vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

L’abbé LECLERCQ, vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. l'abbé ROLLIER, vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. l'abbé CHAVATTE, vicaire de Notre-Dame, Roubaix,

M. l'abbé RAEIN, vicaire de Saint-Martin, Roubaix.

MM. François et Charles BAVARD, 33, vue Fosse aux Chênes

Roubaix. M.DURAR, 12, rue du Pays, Roubaix.

M. Alexandre FAIDHERHE, 17, rue Isabeau-de-Roubaix, Roubaix,

M. Louis WATINE, 49, Grand-rue, Roubaix.

M. BOSSUT-PLICHON, 5, rue Neuve, Roubaix.

M. Emile BOSSUT, 3, Grande Rue, Roubaix,

M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue Saint-Georges, Roubaix.

M. SOUXDORE, 102, boulevard de Paris, Roubaix. Mnic Veuve Henri BAVARD, boulevard d'Armentières, Roubaix. • M. DERVILLE-ELOY, 20, rue St-Vincent-de-Paul, Roubaix, M.DERVILLE-WIIUUX, 16, rue Saint-Vincent-de-Pau|, Roubaix. M. Emile RÉQUILLART, 48, rue Neuve, Roubaix. M. Emile TOULEMONDE, 46, boulevard de Paris, Roubaix. M Auguste CAVROY, 39, Boulevard de Paris, Roubaix. M. MOTTE-VERNIER, 56, rue Neuve, Roubaix. M.MOTTE-DELATTRE, 27, Boulevard Gambetta, Roubaix. M. Georges MASUREL, Boulevard de Paris, Roubaix. M. DRUEN, 41, Boulevard de Paris, Roubaix. M. A. DELAOUTRE, 33, Grande Rue, Roubaix. MM. LEROUX, frères, 21, Grande Rue, Roubaix. M. le chanoine DEBRABANT, curé-doyen de Notre-Dame. Tourcoing. MM. les vicaires de Notre-Dame, 98, rue Nationale, Tourcoing. MM. les vicaires de Saint-Christophe, Tourcoing. M. LAURENT-L, 45, rue de Roubaix, Tourcoing. M. LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet, Tourcoing. M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place, Tourcoing. M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la Cloche, Tourcoing. M. VIENNE-FLIPO, 35, rue Chanzy, Tourcoing. M. Alexandre JOIRE, rue de la Latte, Tourcoing. M. Emile TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de Lille, Tourcoing. Mme Veuve Hubert BARROIS, 131, rue de Lille, Tourcoing. M.

MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre

Anonymes, Mme AULART Henri, 8, rue des Wetz, Douai. M. ANDRÉ, père, 37, rue des Foulons, Douai. M. ARDAENS, 50, faubourg do Tournai, Lille. M. D'ARRAS Georges, 6, rue Faulconnier, Dunkerque. M.ARTHAUD, vue Roland, Lille.

Mme DE BAECQUE, 76, rue des Stations, Lille.

M.BARRET-SERRET, 18, rue du Grand-Fosset, Valenciennes.

Mlle BARREAU, 28, rue de Thionville, Lille,

M. BARROIS-HURERT, 134, rue de Lille, Tourcoing.

M. BARROUX (le Docteur), 26, rue des Glatignies, Armentières.

M. BVUTIIÉEEMY, Marché aux Chevaux, Valenciennes.

M. BATTEUR, 45, rue Royale, Lille.

M. BAUCHET Paul, rue du Marché, Lille.

M.DAUDUIN (l'Abbé), vicaire du Sacré-Cœur, Lille.

M. BAVIÈRE, 16, rue d'Esquerchin, Douai.

Mme BAVARD (veuve), boulevard d'Armentières, Roubaix.

M. BAVARD Auguste, 28, rue de Soubise, Roubaix.

MM. BAYART François et Charles, 33, rue Fosse-aux-Chênes,

Roubaix. M. BAYARD-TOUEEMOSDE, 3ô, boulevard Gambetta, Roubaix. Mlle BEAULOIS, 112, rue Manuel, Lille. M. le BEAUCOURT, 70, quai do la Basse-Deûle, Lille, M. BEAUDET, ingénieur à l'usine de Fives, Lille. M. BEAUFORT-RIGOT, 27, rue Saint-Pierre, Lille. Mme BEAUVIEUX, 53, rue Henri-Kolb, Lille, M"' BECK Lucie, 5, rue Faulconnier, Dunkerque. M. BÉGUIN, 41, rue Bayard, Armentières. Mrac BELLENGER, 22, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. M. BELS (l'abbé), vicaire de Notre-Dame, Fives-Lille. M. BENAUX-MEURILLON, 33, rue Nationale, Armentières.

M. BERNARD (l'abbé), vicaire do Notre-Dame, Douai,

Mme BEUN Henri (veuve), rue de Lille, Armentières,

M. BEUQUE Louis, 80, boulevard de la Liberté, Lille,

Mme BIESVAL, 13, boulevard Vauban, Lille,

M""" BIGO J. (veuve), 20, rue d'Emmorin, Haubourdin.

M. BIEMET, 38, rue Saint-Géry, Valenciennes.

M. BEOCAIEI.E, 22, rue de Beaumont, Valenciennes.

M. BOCQUET, 03, rue Sainte-Catherine, Lille.

M. BOMMAUT, rue du Canteleu, Douai.

M. BONNEE, rue de Mons, Valenciennes.

M. BONNET, ingénieur à l'Usine de Fives, Lille.

M.BONTE Auguste, 22, rue de l'Arc, Lille.

M. BONTEMPS (l'Abbé), aumônier des Dames de la Sainte-Union,

Douai, Mme BQNTEMPS (veuve), rue Notre-Dame, Valenciennes. MM. BONVOISIN et STOVEN, rue Bayard, Armentières. M. BOMI'AIN, 75, rue Emmery, Dunkerque. M. Bos, rue Henri-Kolb, Lille.

M. BOICUERU (veuve), rue Sainte-Marie, Fives-Lille. M. BOUCHEZ Louis, 19, rue Nationale, Armentières. M. BOUCHE Louis, fils, 21, rue Nationale, Armentières. Mme BUUEAN (veuve), rue de Hespes, Valenciennes. M. BOUEAY (l'Abbé), 14, rue Mercier, Lille, M. et Mme BOUREET-PAQUET, 5, boulevard Papin, Lille. M'" BOURGEOIS-PEEZ, 206, rue Notre-Dame, Lille. M. et Mme BOURET-BÉAGUE, 3, boulevard Papin, Lille. M. BOSSUT Emile, 3, Grand-rue, Roubaix, M. BOSSUT-P, 5, Grand-rue, Roubaix. M. BOYER-CHAMMART, rue du Palais, Lille. Mme BRADANT, 45, boulevard de la Liberté, Lille. M. BRAME, rue Notre-Dame, Lille.

M. BREUVART-DESPRET/,, 13, rue de Flandre, Armentières. M. BUISINE Henri, 12, rue du Grand-Chemin, Roubaix. Marc BURTEAU-LENGEET, 94, Grand-rue, Roubaix. M. BUTRUII.EE Ed., 2, place de la Prairie, Douai, M'ne BUTRIULEE (veuve), 27, rue Saint-Julien, Douai.

M. CADQ Edmond, Grand-Place, Armentières,

M. CAEOT, 19, rue d'Esquerchin, Douai.

M. CANET, 28, rue d'Antin, Lille,

M"* CAUDRY, rue des Glatignies, Armentières.

MM. CARDON ET DROULERS, rue des Près, Armentières,

M. CARETTE (l'Abbé), vicaire de Saint-Pierre, Douai.

M. CARISSIMO-BEUTRANT, rue du Château, Comines.

M.CARISSIMO-FEORENT, 11, rue Nain, Roubaix,

M. CAREIER, rue Watteau, Valenciennes.

Mlle CARREZ, 102, rue du Quesnoy, Valenciennes.

Mlle CARTON (veuve), 16, rue do Hespes, Valenciennes,

M.CARTIGNY, 23, rue de la Viéwarde, Valenciennes,

Mme CATTEAU (veuve), 40, rue Fosse-aux-Chênes, Roubaix.

M. CATTOIRE Victor, 5, rue de Bourgogne, Lille.

Mme CAUCHIE-BECQUART, S6, boulevard de la Liberté, Lille,

M. CAUDE (l'Abbé), Curé de Saint-Joseph, Roubaix.

Mme CAULLIEZ (veuve), rue Nationale, Tourcoing.

Mme CAULLIEZ-DESCAMPS, 55, rue du Molinel, Lille,

Mme CAVROIS-MAHIEU, 39, boulevard de Paris, Roubaix.

M.CAVROY Auguste, 56, boulevard de Paris, Roubaix.

M. CAVROIS-FONTAINE, 2, rue Cabot, Valenciennes.

M. CAVROY Henri, S, rue du Grand-Bail, Douai.

M. CAVROY Léon, 25, rue du Château, Roubaix.

M. CAVROY Jean, boulevard de Paris, Roubaix.

M. CHARVET-CUVEEIER Maurice, 29, rue Nationale, Armentières.

M. CHARVET-LOCOGE Victor, 100, rue Nationale, Armentières.

M. CHAVATTE (l'Abbé), vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

Mme CHOMJIART, 53, rue des Fossés-Neufs, Lille.

Mlle CROQUET, rue de l'Humanité, Armentières.

M. COCIIET-FAUVERGUE, rue Philippe-de-Girard, Armentières.

M. COISNE Charles, rue de l'Ecole, Armentières.

M. COISNE Henri, fils, rue de Lille, Armentières.

Mme CONVAIN (veuve), 9, rue Meurcin, Lille.

M. CONVAIN, 104, rue Notre-Dame, Lille.

M. CORDONNIER, 28, rue d'Angleterre, Lille.

M. CORDONNIER Jean-Baptiste, 307, rue Notre-Dame, Lille.

M. CORNE, 43, rue des Wetz, Douai.

M. CORNETTE, 9, rue Gombert, Lille. >

M. CORNU (l'Abbé), professeur à l'Université Catholique, Lille.

Mr  CLARISSE-BÉGUIN, 47, rue de Lille, Armentières,

Mlle COURTECUISSE, 20, rue Jean-de Gouy, Douai. M. COURTECUISSE (veuve), 41, Place d'Armes, Douai. M.COURTOIS, 17, rue Grande-Chaussée, Lille, M. CRÉPY Eugène, 19, boulevard de la Liberté, Lille. Mme DANSETTE-CARY, (veuve), 34, rue de l'Ecole, Armentières.

M. DANSETTE-THIRIEZ, 21, rue de l'Ecole, Armentières.

Les Dames de la Sainte-Union, rue des Bonnes, Douai.

Les Dames de la Sainte-Union, rue des Stations, 99, Lille.

Les Dames de Saint-Maur, La Madeleine.

Mme DAVELUY (veuve), 10, rue des Foulons, Valenciennes.

Mme DAZIN-MOTTE (veuve), 46, rue Neuve, Roubaix,

M. DAZIN-ELOY, boulevard de Paris, 66, Roubaix.

M DEBACKER (l'Abbé), curé du Saint-Sépulcre, Roubaix.

M. DEBAYSER-DUPREZ, 26, rue Saint-André, Lille,

M. DETEONDE (l'Abbé), rue du Marché, Lille.

M. DEDRARANT (le Chanoine), Doyen-Curé de Notre-Dame, Tourcoing. M. DEBRIE (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame de Fives-Lille. M. DECKEBS, 75, boulevard de la Liberté, Lille. M. DECEERCK (l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin, Roubaix. M. DECOSTER, 22, rue Basse, Lille. M. DECROIX-LEGENTIE, 52, rue de Paris, Lille. M.DECROOCQ. (l'Abbé), Curé de Saint-Roch, Armentières. M.DESFONTAINE-DEROUBAIX, rue du Faubourg-de-Tournai, Lille. M. DEFPRENNES, 55, rue des Fossés-Neufs, Lille. M. DELAME, rue des Foulons, Valenciennes. M.DELAOUTRE A., 33, Grande Rue, Roubaix. M. DELATTRE Emile, Boulevard Gambetta Roubaix. M. DEEATTRE PAUE, 17, rue du Château, Roubaix. M. DEEATTRE P., rue de Flandre, Armentières. M. DELASSUS (le Chanoine), 32, rue Négrier, Lille. Mme DERBEKE (veuve). 63, rue Emmery, Dunkerque. M. DELCOURT Charles, 92, rue d'Artois, Lille. M. DELCOURT-DECOSTER, 133, rue Jacquemarts Giélée, Lille. M. DELCOURT Louis, rue de Wazemmes, Lille.

MM DELCOURT Paul, rue Saly, Valenciennes.

M.DELEDICQUE, 101, Boulevard de la Liberté, Lille,

M. DÉLÉARDE, 18, rue de Paris, Lille,

M. DELEPIES, vicaire de Saint-Etienne, Lille.

M. DELEPILSYERLEY, 21, rue Patou, Lille.

Mme DELERIVE-DELANNOY, 21, rue d'Arras, Lille,

M.DELRUE, 262, Faubourg de Tournai, Lille,

M. DELESALLE Albert, 23, rue de Gand, Lille,

M.DELESALLE, S6, rue Saint-André, Lille,

M. DELESALLE, 12 ter, Façade de l'Esplanade, Lille.

Mme DELFORTRIE,11, rue du Marché, Lille.

M. DELHOUTTE (l'Abbé;, Vicaire do St Pierre-St Paul, Lille,

M.DELOBELLE-HUMBERT, 42, Avenue de Dunkerque, Lille.

M.DELPORTE (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, .Roubaix.

M. DELTOMBE, 47, rue de Paris, Valenciennes.

M. DESCAT l'Abbé, Boulevard d'Armentières, Roubaix,

M.DEMAN, 16, rue de la Marine, Dunkerque.

M.DEPABIS (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean, Douai,

Mme DERELY, rue de la Viewarde, Valenciennes.

M. DERVILLE (le Docteur), 28 rue Jean-Sans-Peur, Lille.

M. DERVILLE-ELOY, 20, rue St Vincent de Paul, Roubaix.

M. DERVIELE-WIBAUX, 16, rue St Vincent-de-Paul, Roubaix.

M. DESCAMPS Ange, 49, rue Royale, Lille.

M. DESCAMPS Anatole, 36, Boulevard de la Liberté, Lille.

Mme DESCAMPS-SCRIVE, 23, Boulevard Vauban, Lille.

M. DESCHOLDT, 7, rue des Blancs-Mouchons, Douai.

M. DESMAZIÈRES, 165, Boulevard de la Liberté, Lille.

M. DESMARETZ-COURTRAI, 15, rue Saint-Jean, Douai.

M. DESPLATS (le Docteur) Boulevard Vauban, Lille.

M. DESPLANQUES V, 8 Faubourg de Lille, Armentières.

Mme DESPRATZ (veuve) 41, rue Notre-Dame, Lille.

M. DESPRETZ-SELOSSE, 7, rue d'Antin', Lille,

M. DES ROTOURS, Député du Nord.

M DESROUSSEAUX, Grand-rue, Roubaix.

Mme DESTOMBES (veuve), 31, rue des Fabricants, Roubaix.

M. DERODE (le Docteur), 5, rue de Thionville, Lille.

M. DEBVAUX A., 38, rue Nationale, Armentières.

M. DESSE, 11, rue Ferrand, Valenciennes.

Mme DEWAUX-DANSETIE, rue Saint-Charles, Armentières.

M. DE VICQ (l'Abbé), 45, rue Boucher-de-Perthes, Lille.

Mme DKVOS, 4, rue des Stations, Lille.

Mme DEVOS, 5, rue Jacquemars-Giélee, Lille.

M. DEVULDER (l'Abbé), vicaire de Saint-Vast, Armentières.

M. DEWULLF-DUMOULIN, 7, rue des Arbres, Dunkerque.

M. DEWULP frères, 9-11, rue des Arbres, Dunkerque.

M. DHALLUIN-GRENU, 44, rue Saint-André, Lille.

M. DIIONDT Jean, 21 bis, rue Charles-Quint, Lille.

M. DIDIO (le Chanoine), Vice-Recteur de l'Université Catholique,

Lille. M. DIDIOT (le Chanoine), rue Colbert, Lille. M. DINGQ, 20, Terrasse Saint-Pierre, Douai, M. DOLE/. J. 22, rue Patou, Lille. M. DOUCE, 14, rue des Ecoles, Douai. M.DROULERS-PROUVOST, 102, Grand-rue, Roubaix. M.DROULERS-MAS, 39, rue de Tournai, Lille, M. DRUEZ, 42, rue de Voltaire, Lille. M. DRUEN, 41, boulevard de Paris, Roubaix. M. DUBOIS L. rue Bayard, Armentières. Mme DUBOIS (veuve), 80, rue de Paris, Valenciennes. Dubus, 24, rue Colbert, Lille.

M. DUBUS (le Chanoine), Curé-Doyen de Notre-Dame, Douai. M. DUCOULOMBIER, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. M. DUFOUR- M. DUMORTIER, 23, rue de Paris, Lille, M. DUMORTIER (l'Abbé), Vicaire de Saint-Vast, Armentières. M. DUPLAY, 18, rue de Bourgogne, Lille. M"" DUPONT, 121, rue de Lille, La Madeleine, M.DUPONT Louis, fils, 70, rue de la Mairie, Douai. M.DUPONT Paul, fils, 3, rue Watteau, Valenciennes. M. DUPUY (l'Abbé), Aumônier de l'hôpital Sainte-Eugénie, Lille. M. DUPUYDI-BAIL, 6, rue de Wazemmes, Lille.

M. DUTOIS-DELAOUTRE, 37, rue. Saint-Georges, Roubaix. M. DUVERBYN, 96, rue Royale, Lille.

Mme ELOY-TOULEMONDE (veuve), 17, rue Nain, Roubaix. M. ERNOULT François, rue du Grand-Chemin, Roubaix.

M. FAIDIIERBE Alexandre, 17, rue Isabeau-de-Roubaix, Roubaix.

Mme FAUCHEUR, 40, rue Colbert, Lille.

M. FAUCON (le Docteur), rue Royale, Lille.

M. FERRANT (l'Abbé), Vicaire de Saint-Pierre, Douai.

M. FIÉVET, 52, rue de Fives, Lille.

M. FIÉVET, 46, rue de Canteleu, Lille.

M. FLORIN, rue de Jemmapes, Lille.

M. FLORIN Auguste, 46, rue Fosse-aux-Chênes, Roubaix.

M. FLORIN-CROPART, 37, boulevard de Paris, Roubaix.

M. FLOUQUET, 73, rue de Béthune, Lille.

M. FOURNIER, 18, rue Fontaine-Delsaux, Lille.

Mme FRAISSE (veuve), 22, rue des Fabricants, Roubaix.

M. FROIDURE, rue de la Gare, Comines.

M.GADENNE, 42, rue de Vulcaniennes, Lille.

M. GAND, rue du Pont-Neuf, Lille.

M. GARIN, 63, rue Brûle-Maison, Lille.

M.GAUCHER Orner, 22, rue Bayard, Armentières.

M. GAYDET César, 44, rue du Curoir, Roubaix.

Mme GENTIL, 92, rue des Stations, Lille.

M. G BUVAIS, 19, square Rameau, Lille,

M. GHESQUIÈRE, quai du Wault, Lille.

Mme GIARD Amédée, 33, rue de la Viéwarde, Valenciennes.

M.GIRAUD, 35, rue de la Halle, Lille,

M.GONNET Maurice, 112, rue Royale, Lille.

M  DE LA GORCE, 20, rue du Gouvernement, Douai.

M GRANDEL, 17, rue des Tours, Lille.

M. GRENIER, 31, rue Nationale, Armentières.

M.GRIMONPREZ E., 15, rue des Capucins, Valenciennes.

Mme GRIMONPREZ, 21, rue d'Antin, Lille,

M.GRIMONPRRZ-DELEBAERE, 120, rue Royale, Lille,

M. GROUSSAU, Professeur à la Faculté Catholique, Lommes.

M. GUESQUIERE (l'Abbé), Vicaire de Saint-Etienne, Lille,

M  GUERMONPREZ, le Docteur, 132, rue Nationale, Lille.

M. HALLEZ, 52, rue Esquermoise, Lille.

MM. HAUDECOEUR ET COLPAERT, 85, rue Notre-Dame, Lille.

M. HAY-BIBLOQUE, 31, rue Bayard, Armentières.

M. HAZARD, 177, rue Nationale, Lille.

M. HERLAND, 41, rue des Fossés, Lille.

M. HOLLANDE Th., 19, rue de la Nouvelle-Hollande, Valenciennes.

M. HORAIN (l'Abbé), Vicaire de Saint-Jacques, Douai.

M. HORRENT-GRIMONPREZ, 40, boulevard de Paris, Roubaix.

M. HOUZÉ DE L'AULNOIT; 61, rue Royale, Lille.

M.HOVELT René, 9, rue Faulconnier, Dunkerque.

M. JASPAR (le Chanoine), Curé-Doyen de Saint-Jacques, Douai.

M. JASPAR, père, 198, rue Colbert, Lille.

M. JOIRE Alexandre, rue de la Latte, Tourcoing,

M. JOLEAUD (le Chanoine), Curé-Doyen de Saint-Pierre, Douai

M.JONGLET, 20, rue des Brigittines, Lille.

M. JONGLEZ DE LIGNE, 2,5, boulevard Vauban, Lille.

M.  JONQUEZ, 14-16, rue Barthélemy-Delespaul, Lille,

Mme JOUAY, 91, rue de Fives, Lille.

M.JOULAIN, ingénieur à l'Usine de Fives-Lille.

M. LABBK, 13, rue des Tanneurs, Lille.

M. LALOY (l'Abbé), 36, rue Saint-Jean, Douai.

M. LAMACHE, rue Royale, Lille.

M. LAMBERT Paul, fils, 6, rue de l'Ecole, Armentières.

M. LAMBLIN (le docteur), 29, rue Brûle-Maison, Lille.

M. LAMBIN Jules, rue de Lille, Comines,

M. LEBLANC Paul» 28, rue Gauthier-de-Châtillon, Lille.

M.LÉGÈRE, 7, rue de la Mairie, Douai.

M. LECLERCQ(le commandant), rue Jambon, Fives-Lille.

M. LE CLERCQ Alex, ingénieur, 16, rue d'Artois, Lille»

M.LÉCROART, 58, rue de Gand, Lille,

M. LEDUC (l'Abbé), Vicaire de Saint-Jacques, Douai.

M. LEDUC-DELISSELLES, rue de Mons, Valenciennes,

M. LEPEBVRE, nie Saint-Sauveur, Lille.

M. LEFEBVRE (l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin, Roubaix.

M.LEPEBVRE (l'Abbé), Supérieur de Saint-Aine, Douai.

Mlle LEPEBVRE-MATHON (veuve), 31, rue du Pays, Roubaix.

Mlle LEPORGE, Place de la Nouvelle Aventure, Lille,

LEFORT Joseph, rue Charles de Muyssart, Lille.

M. LEGRAND (le Chanoine), Doyen-Curé de Notre-Dame, Valenciennes.

M. LELOIR-DELANNOY, 12, rue Esquermoise, Lille.

M. LELOIR-FRAPPÉ, 21, rue Caumartin, Lille.

M. LELOUTRE, Place du Théâtre, Lille.

M. LEMAIRE-DESTOMBES, 37, rue de la Cloche, Tourcoing,

M. LEMOINIER, 72, Quai de la Basse-Deûle, Lille.

M. de LENCQUESAING," 24, rue Négrier, Lille.

Mme LEPERCQ Paul, 42, rue de Bourgogne, Lille.

M. LBPOUTRE Auguste, 36, rue du Pays, Roubaix.

M. LEPOUTRE-CAULLIEZ, 21, rue du Pays, Roubaix.

Mme LEROY Aimé (veuve), rue de Mons, Valenciennes.

M LEROY Alfred, 7, rue du Quai, Dunkerque.

M. LEROY-DUTRIEUX (veuve), 58, rue de la Plaine, Lille.

M. LEROUX-DENNIEL, rue du Bocquet, Tourcoing.

M. LESAY-DELESPAUL, 5, rue d'Isly, Lille.

M. de LESDAIN Lucien, 1, rue Dupouy, Dunkerque.

M. LEURENT-LEPORT, 45, rue de Roubaix, Tourcoing.

M. LIAGRB-CEULEXAERE, 57. rue Nationale, Armentières.

M» LIBBRECHT, Curé du Sacré-Cœur, Armentières.

Mme LIDERT-BACQUE.(veuve), 147, rue Notre-Dame, Lille.

M. LIÉNART (l'Abbé), vicaire de Notre-Dame, Fives-Lille.

M. LOMPAS, 23, rue Colbert, Lille.

Mme  LONGHAYE (veuve), 165, boulevard de la Liberté, Lille.

M. LORIDAN (l'Abbé), Supérieur de l'Institution Saint-Jean, Douai.

M. LOURMK Rodolphe, 34, rue Bayard, Armentières.

Mme LUWEZ-BLONDEAU (veuve), 3, place des Ursulines, Valenciennes.

M. LUWEZ Emile, rue Dadier, Valenciennes.

Mme LYS-TANGRÈ, 59, rue Mercier, Lille,

MM. MAES, frères, rue de la Louvière, Lille Saint-Maurice.

M. MAGNIEZ, 14, rue d'Outremont, Valenciennes.

M. MANCEL, 8, rue Sainte-barbe, Dunkerque.

M. MANOEL, 2, place de la République, Lille

M.MANO, Ingénieur à l'usine de Fives-Lille.

M. MANGÉ (le chanoine), Doyen de Saint-Géry, Valenciennes»

M. MAIIBOTIIN, 18, Marché aux Poissons, Valenciennes,

M.MARCOTTE, 28, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille,

M. MAREITE, 29, rue du Vieux-Faubourg, Lille

M.MAS Charles, rue du Molinel, Lille,

M. MASSE-DELEMER, rue de la Barre, Lille.

M. MASCAUX Léon, rue de la Halle, Valenciennes.

Mme MASSON Armand (veuve), 36, rue Neuve, Roubaix.

M. MATHEEIN, Ingénieur à l'Usine de Fives-Lille.

M. MATHON Achille,  125 bis, rue Jacquemars-Giélée, Lille.

Mme MAURICE (veuve), rue des Blancs-Mouchons, Douai.

M. MAZUREL F. 126, boulevard Vauban,  Lille.

M. MAZUREL Georges, boulevard de Paris, Roubaix.

M. MAYET (l'Abbé), rue Saint-Sauveur, Lille.

M. MEERT, 177, rue Solférino, Lille.

M. MERVEILLE J. 101 ter rue de Douai, Lille,

M. MERTION, 74, rue Boucher-de-Perthes, Lille.

M. MEURAND, 18, rue des Ecoles, Douai.

M. MEURILLON E. rue du Château, Comines. 

Mme MEURILLON (veuve), 25, rue Masséna, Lille.

M. MICQUE (l'abbé), vicaire de Saint-Pierre, Douai.

M. MILLE, 18, rue de Thionville, Lille.

M. MILLE Ch. 7, rue de Thionville, Lille.

M. MIOT-PIÉRRU, rue de Beaumont, Valenciennes.

Mme MONTEZ, rue des Vierges, Douai,

Mme MOTTE Alfred, 60, Grand-rue, Roubaix.

Mme MONTAIGNE, 44, rue de Bourgogne, Lille.

M. MOTTE, 37, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille,

M. MOTIE-DELATTRE, 27, boulevard Gambetta, Roubaix.

M.MOTTE Albert, 23, boulevard Gambetta, Roubaix.

M. MOTTE-VERNIER Louis, 46, rue Neuve, Roubaix.

M. MOTTE-SCRÉPEL, 38, boulevard Gambetta, Roubaix.

M. MOTTE-WIBAUX, 32, Grand-Place, Tourcoing,

M. MOURCOU, 103, rue Manuel, Lille.

M. MULLIEZ (veuve), 81, rue Nationale, Lille.

M.NAMUR Henri, rue de la Liéwarde, Valenciennes.

M. NAMUR Henriette, 28, rue de la Liéwarde, Valenciennes.

M.NAMUR-ROYÈRE, 1, place des Ursulines, Valenciemnîs,

M. NICOLEE, 11, square Rameau, Lille»

M. NIÉE (l'Abbé), 1, rue Saint-Benoit, Douai.

Mme NIEL-CAVROY, 15, rue Saint-Georges, Roubaix, 

M. OUTREBON frère et sœur, 52, Grande Place. Lille,

M. OVIGNEUR, 82, rue Boucher-de-Perthes, Lille.

M. PAQUET, 16, rue Puébla, Lille.

M. PARSY, (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, Douai.

M. PASCAL, rue Watteau, Valenciennes.

M. PESCHEUR, 7, rue Meurein, Lille.

Mme PECQUEUR, 79, rue d'Isly, Lille.

M. PHILIPPE L., 50, Boulevard de la Liberté, Lille.

M. PIAT, rue Saint-Georges, Roubaix;

M. PIÉRARD-SEMAL, 6, rue de Mons, Valenciennes.

M. PINTE Louis (l'Abbé), Vicaire de Saint-Vaast, Armentières.

Mme PITON, Place Thiers, Armentières.

M. PLAYOUST-DESI^ONTAINES, 6, rue à Fiens, Lille,

Mme POLLET (veuve), rue de Mons, Valenciennes,

M. POLLET-VERNIER, 10, rue d'Inkermann, Lille.

M. POLLET-MOTTE, 25, Boulevard Gambetta, Roubaix.

Mme PORCHET (veuve), 85, rue des Postes, Lille.

M. POTEAU» 20, rue Saint-Thomas, Douai.

Mme POUCHAIN Victor (veuve), rue de Lille, Armentières.

Mlle PREUX, 21, rue d'Esquerchin, Douai,

M. PRÉVOST, 79, rue de l'Hôpital-Militaire, Lille. ,

M. PROUVOST Adolphe, rue Fosse aux Chênes, Roubaix.

Mme PROUVOST Amédée, 36, rue Pellart, Roubaix.

M. PROUVOST Paul, 12, rue du Château, Roubaix,

M. PROUVOST-SCRÉPEL, 17, rue du Grand Chemin, Roubaix.

M. QUARRÈ, 64, Grande Place, Lille.

M. QUARRÉ-RÉYBOURBON, 70, Boulevard de la Liberté, Lille.

M. DE QUILLACQ, 33, rue du Fort-Louis, Dunkerque,

M. RAITTS (l'Abbé), Vicaire de Saint-Martin» Roubaix.

M.RÉDIER (le docteur), 1, rue de Pas, Lille.

Mme REQUILLART-BULTEAU (veuve), 96, rue du Grand-Chemin,

Roubaix. M. RÉQUILEART Jean, 42, rue Neuve, Roubaix

M RÉVEILHAC, square Rameau, Lille. M. RÉVEILHAC, 24, rue de Bourgogne, Lille. M. REYNAERT, 35, rue Nationale, Armentières. M. RICHARD, 174, rue Colbert, Lille. M. RIDEZ, 6, impasse des Poissonceaux, Lille.

M.RIGOT-STALLARS, 13, place aux Bleuets, Lille.

Mme RIVIÈRE Auguste (veuve), 39, rue la Mairie, Douai.

M. ROBAUT (l'Abbé), rue Solférino, Lille.

M. ROGUIN L., 49, rue des Récollets, Valenciennes.

M. ROHART, rue Notre-Dame, Lille.

M. ROLLIER (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. ROMBAUX, Marly-lez-Valenciennes.

Mme ROSELEUR, 30, boulevard de la Liberté, Lille.

M. ROURE-CUSSAC, 13, rue de Pas, Lille.

M. ROUSSEL François, 35, boulevard de Paris, Roubaix.

M. SALEMBIER (l'Abbé), Vicaire de Saint-Pierre-Saint-Paul, Lille. M. SALEMBIER (l'Abbé), professeur à l'Université catholique, Lille. M. SAMAIN (l'Abbé), doyen de Saint-Sauveur, Lille. M. SAPELIER (l'Abbé), Supérieur de l'Institution Notre-Dame,

Valenciennes. M. SARRAZIN, 78, rue Colbert, Lille. Mme SAUVAIGE, 51, boulevard de la Liberté, Lille. Mlle DE SAINT-HILAIRE, 14, rue de la Marine, Dunkerque» M. SCHMIDT (le Docteur), 117, rue Nationale, Lille. Mme SCRIVE Emile, 21 rue Princesse, Lille. Mme SCRIVE Paul, rue Barbieux, Roubaix. M. SELOSSE, 5, rue Saint-Pierre, Lille. M. SENOUTZEN, 99^ boulevard de la Liberté, Lille. Me SINGER, rue Sainte-Marie, Fives-Lille. M SUEUR, Valenciennes. Mi le Supérieur de la Maison de Santé, Lommes.

M. TAFIN LEFORT, rue Charles-de-Muyssaert, Lille.

M. TERNINCK Henri, 35, rue de Lille, Roubaix.

M.THIEBAUT Victor, 1315, rue des Suaires, Lille,

M. THIRIEZ A. 308, rue Nationale, Lille.

M. THOMASSIN (l'Abbé), Vicaire de Notre-Dame, Roubaix.

M. TIBERGHIEN-DESURMONT, 128, rue de Lille, Tourcoing.

M. THIERS, 28, rue Nain, Roubaix.

M. TIPREZ Auguste, 89, rue de l'Hopital-Militaire, Lille.

M. THELLlER DE PONCHEVILLE, rue de Mons, Valenciennes.

M. TOULEMONDE A, rue Nain, Roubaix,

M. TOULEMONDE Paul, 24, rue Dammartin, Roubaix. »

M. TOULEMONDE Charles, 26, rue Dammartin, Roubaix.

M. TOULEMONDE Emile, 46, boulevard de Paris, Roubaix. , 61

M. TRAISNEL (le Docteur), 37, rue Bayard, Armentières.

M. TRÉCA Henri, 69, rue des Wetz, Douai.

M. TRÉCA Victor, 26, quai du Petit-Bail, Douai.

M. TURLUR Aimé, rue Sainte-Marie, Fives-Lille.

M. VALDELIÈVRE, 41, rue des Tanneurs, Lille.

M. VANISCOTTE, 70, rue des Etaques, Lille.

M. VANDERHAGHEN, 15, rue Détournée, Lille.

M. VANDERMERSCH, 48, rue Saint-Sauveur, Lille.

M. VANDEWÈGHE-JOIRE, 124, boulevard de la Liberté, Lille.

M. VANDEWYNKÈLE père, rue du Bizet, Armentières.

M. VANDEWYNKÈLE-LESAFPRE, rue des Hirondelles, Comines.

Mme VANWERTS, 20, rue Saint-Sauveur, Lille.

M. VASSE-MAZUUEL,, 57, rue d'Isly, Lille,

M. VERIIAEGHE-VANDEWYNICÈLE, rue du Pont, Commines,

M. VERLEY-BIGO, 101, rue Royale, Lille.

M. VERNIER Alexandre, 34, rue du Grand-Chemin, Roubaix.

M. VERNIER-LAGACHE, 31, vue Pellart, Roubaix,

MM» les Vicaires de Saint-André, Lille.

MM. les Vicaires de Sainte-Catherine, Lille.

MM. les Vicaires de Saint-Christophe, Tourcoing.

MM. les Vicaires de Notre-Dame, Tourcoing.

MM. les Vicaires de Saint-Maurice, Lille.

MM. les Vicaires du Saint-Sépulcre, Roubaix.

M. VINCENT (le Docteur), 9, rue de l'Ecole, Armentières.

M. VILLETTE, rue Détournée, Lille.

M. VILLETTE, 37-39, rue de Wazemmes, Lille.

M. VILLIÉ, 78, Boulevard Vauban, Lille.

M. VIRNOT-GAMONET, 2, rue de Gand, Lille.

M. WALLAERT Henri, 28, rue Gauthier de Châtillon, Lille. M. WALLAERT Maurice, 44, Boulevard delà Liberté, Lille. M.WATTINE G, 28, rue du Château, Roubaix. M. WATTINE L., 49, Grande Rue, Roubaix. M. WATTINE Paul, ô, rue Pauvrée, Roubaix. M.WAUQUIER Eugène, 09, rue de Wazemmes, Lille, Mme WAUQUIER (veuve), 99, rue Brûle-Maison, Lille. M. WETZEL, 28, rue des Tours, Lille. M. BOUTRY, Henri, boulevard de la Liberté, 17, Lille. Mme CAVROIS, rue Cabot, Valenciennes. M. CAMBIER, rue de l'Abbaye-des-Prés, Douai. M. CORMAN, Anatole, rue du Faubourg-de-Tournai, Fives-Lille. M. CHARLET, rue de Voltaire, 24, Lille. M. DELEVOYE (l'abbé), vicaire de Saint-Vaast, Armentières M. DUTILLEUL, Alfred, Grand-Place, Armentières, M. FAUVERGUE, rue Bayard, 7, Armentières. Mme GHESQUIÈRE, rue du Marché, 68, Lille. M. JEANSON-DELANGRE, rué des Jésuites, Armentières. M. LANGANGNE père, rue Manuel» Lille. Mlle LALOUX, Clotilde, à Douzies (Nord). Mme LEGLAY (veuve), rue des Dominicains, 4, Douai, M. MEURILLON, Henri, rue Masséna, 2K, Lille. Mme MIOT, René, rue de Beaumont, Valenciennes. M.PECQUEUR, rue Saint-Pierre, Douai. M. PROYART, rue Jean-de-Gouy, Douai, M. de VICQ, rue des Fossés-Neufs, 20, Lille.


 

« Cette œuvre établie, en 1904, pour toute la ville, a son siège dans la salle désœuvrés à l'église Notre-Dame. M. l'abbé Huart en est le directeur. Elle a pour présidente : Mme Prouvost-Ernoult ; vice-présidente, Mme Pollet-Bleuet ; trésorière, Mme Desbonnets-Poullet ; secrétaire, M 110 Jeanne Felhoen. Pour se faire inscrire, soit comme dame catéchiste, soit comme dame zélatrice, s'adresser à M. le directeur ou à Mme la présidente; pour faire inscrire les enfants au catéchisme. S’adresser à MM. les vicaires, rue de la Redoute, 54; Mlle L. Derville (garçons), rue Saint-Vincent-de-Paul. 16; Mlle S. Ruffelet (filles), rue Nationale, 4, Cette œuvre a pour objet : 1° l'enseignement de la lettre, du catéchisme aux enfants des écoles laïques, les prières et les premières notions de la doctrine chrétienne ; 2° le recrutement des enfants que les parents indifférents ou absorbés par les soins du travail quotidien n'envoient plus au catéchisme ». Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

 

Almanach catholique de Roubaix... [s.n.] (Roubaix)1890-19..

Syndicat de l'Industrie roubaisienne. (Grande-Rue, 126).

Fondé en 1880 par M. Henri Bayart Dubar,

PATRONS, EMPLOYÉS ET OUVRIERS.

Président, M. Louis Cordonnier,  Vice-présidents, MM. Georges Heyndrickx, et Philippe Logé. Secrétaire, M. Amédée Prouvost, Mh Trésorier, M. Eugène Ernoult. Société Saint-Henri. Caisse de retraite fondée en faveur des employés du Syndicat. Président, M. Louis Cordonnier, Vice-président, M. Jules Catteau, Secrétaire, M. Fernand Dodin. Trésorier, M. Louis Florin père. Société de Secours mutuels Saint-Joseph. Fondée en faveur des membres ouvriers du Syndicat. Directeur, M. Auguste Bayart-Outters. La cotisation, donnant droit, en cas de maladie, à un secours de 12 francs par semaine et aux soins du médecin, est fixée à 25 centimes par semaine, dont 15 payés par l'ouvrier et 10 par le patron.

Œuvre des layettes. Présidente, Mme Watine-Prouvost, Grande-Rue, 29.

 

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE TENUE A LILLE LE 23 MARS 1893 PAR LES UNIONS DE LA PAIX SOCIALE

Les membres des Unions de la paix sociale savent déjà quelle brillante et profitable campagne vient d'achever le groupe de Lille ; la Réforme sociale leur a fait connaître le sujet des huit conférences qui, à l'intervalle d'une semaine, ont attiré et retenu pendant deux mois des auditoires toujours plus nombreux et plus attentifs ; les indications, nécessairement très condensées de la Revue, ont suffi pour montrer avec quel soin et quel succès le programme avait été composé au point de vue général comme au regard des préoccupations particulières de la région.

Réunir un tel nombre de questions si heureusement appropriées aux circonstances du temps et du lieu; mettre la main pour chacune d'elles sur l'homme capable de la traiter ; trouver un auditoire fidèle à une époque ou l'excessive profusion de la parole écrite ou parlée a émoussé la curiosité; maintenir au milieu de l'extrême diversité des sujets et de l'indépendance absolue des conférenciers, cette belle unité qui n'est point imposée comme un corps de doctrine, qui n'a même pas été concertée, mais qui apparaît d'elle-même à l'esprit observateur et se révèle comme la plus évidente manifestation de la vérité... ce n'est pas une mince besogne pour ceux que n'ont point effrayés les périlleuses difficultés de l'organisation matérielle ; ce n'est pas non plus un résultat auquel puissent prétendre beaucoup d'Écoles, quels que soient le talent, le renom et l'activité de leurs chefs ou de leurs disciples.

N'est-ce pas là, en effet, ce qui donne à l'École de Le Play son originalité propre et constitue pour elle le meilleur gage du maintien de sa prospérité et du développement de ses progrès ? — d'une part, la liberté sans limite laissée à ses disciples à qui elle ne demande, pour les admettre, aucun sacrifice de leurs croyances ou do leurs préférences historiques, politiques, religieuses, économiques, qu'elle est heureuse, au contraire, de voir s'abandonner à la féconde diversité de leur tempérament; de l'autre, l'étonnante harmonie à laquelle ils arrivent fatalement au terme de leurs études ou de leurs observations, pourvu qu'ils suivent la méthode, laquelle tient tout entière en ces trois points : renoncement formel à tout préjugé et à toute idée préconçue, observation impartiale des faits, docilité à se conformer aux conclusions, même inattendues, que fait ressortir cet examen. « Cecy est un livre de bonne foy, lecteur », disait Montaigne en sa devise des Essais; ce mot pourrait être inscrit sur la bibliothèque tout entière qu'ont formée Le Play, ses amis et ses continuateurs ; pas une page de ces nombreux écrits ne le démentirait. Cette concordance de conclusions, dans la multiplicité des vues, s'est trouvée vérifiée une fois de plus dans les conférences de Lille : quand M. Béchaux a traité de la réglementation du travail, il a demandé qu'avant de légiférer on fît une enquête préalable sur les conditions particulières dans lesquelles s'exerce chaque métier, ce qui revient à prendre pour base la réalité des choses au lieu de se laisser aller une fois de plus au système cher aux théoriciens, qui consiste à appliquer la même mesure à des quantités essentiellement dissemblables entre elles ; quand, avec MM. Delecroix, Duthoit, Houdoy, Martin, Delesalle, Fauchille, sont venues à l'ordre du jour les questions brûlantes des caisses de secours des ouvriers mineurs, des syndicats professionnels, du déclin de la natalité, des grands magasins, des accidents du travail, des assurances ouvrières, c'est toujours la cause de la liberté de l'initiative privée dont les faits, bien plus que les orateurs, ont pris la défense ; dans tous les ordres d'idées, il a été démontré, faits et chiffres en mains, que, dans la mine, dans les associations corporatives, dans la famille, dans le magasin, dans la grande industrie, dans l'atelier, l'intervention de l'État, quand l'État prétend se charger de ce que fait actuellement ou de ce que pourrait faire l'initiative privée, est contraire au droit naturel, à la logique, à la justice et surtout aux intérêts mêmes dont les socialistes de toute école et de tout degré se disent les seuls bons défenseurs.

La même unité a été affirmée par les deux orateurs de la séance solennelle de clôture; car il y a eu une séance solennelle, et c'était justice. Il convenait que cette longue série de réunions d'études — auxquelles ne manquait point cependant un certain agrément, témoin la fidélité et la composition de l'auditoire — fût couronnée et consacrée par la présence et par la parole d'hommes qui ont toute autorité pour représenter l'École et pour parler en son nom; c'est cette consécration et cette récompense que sont venus apporter au groupe de Lille et aux Unions de Flandre et d'Artois MM. Georges Picot, Alexis Delaire et Rostand. ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LILLE (21 MARS).

 

Autour d'eux, sur l'estrade, avaient pris place : MM. Ange Descamps, vice-président de la Société industrielle du Nord, H. Dubroeucq, Henri Bossut, ancien présideut du tribunal de commerce de Roubaix, Jourdain, président de la chambre de commerce de Tourcoing, Ch. Delesalle, A. Fauchille, Marion, Houdoy, H. Delestre, Thoyer, etc. Dans la salle on remarquait M. Bayet, recteur de l'académie de Lille, Faucher, ingénieur en chef, adjoint au maire de Lille, Houzé de l'Aulnoit Théry, Vanlaer, anciens bâtonniers, Bourguin et Jacquey, professeurs aux facultés de l'État, Witz et Desplats, des Facultés libres ; de nombreux représentants de la grande industrie, MM. Thiriez, Le Blan, Delesalle, Faucheur, Descamps, Masurel-Jonglez, de Tourcoing, Amédée Prouvost, Louis Cordonnier, de Roubaix, et plusieurs notabilités de la région.

Après quelques mots de bienvenue de M. Ange Descamps, au nom des Unions de Lille, M. Picot, président, a fait des libertés que nous avons conquises depuis un siècle un tableau que certains ont trouvé légèrement optimiste et qui cependant est d'une exactitude parfaite : ceux qui ont subi cette impression ont eu sans doute quelque peine à s'élever tout d'un coup et à se maintenir, avec l'éminent académicien, dans les hauteurs des principes et du droit, retenus qu'ils étaient et que nous sommes tous dans une région moins sereine par les violations quotidiennes des libertés solennellement octroyées; ils ont bien dû remarquer cependant que l'orateur, en énumérant les libertés dont nous jouissons, peut-être avec quelques entraves, mais que nous avons le droit de revendiquer, a constaté que l'une d'elles manquait à l'appel, et précisément celle qui pourrait être de l'application la plus féconde: la liberté d'association ; ils n'ont point laissé échapper, puisqu'ils l'ont vigoureusement applaudie, cette belle et forte partie du discours où se trouvent signalés « les abus de la liberté corrompue » ; ils se rappelleront enfin que ces violations de libertés qui assombrissent leur horizon ne sont, elles aussi, que des abus d'autorité de l'État et que l'École de Le Play n'a pas de plus instante préoccupation que de circonscrire l'action publique dans tous les domaines, afin de laisser libre jeu aux initiatives privées. C'est précisément à ce dernier terme qu'est venu aboutir tout le discours de M. Picot : « Réclamons la liberté qui nous manque, mais sachons user de celle que nous avons ; et le meilleur, le seul usage qu'une démocratie puisse faire de la liberté, c'est que les individus et les groupes naturellement constitués rivalisent d'ardeur dans l'activité et le dévouement ; tel est LE DEVOIR SOCIAL ».

 

UNION DES SOCIÉTÉS SPORTIVES DE ROUBAIX

Comité d'honneur. — Président, M. René Derreumeaux, président de la Fédération de la Jeunesse., Catholique. v ' Membres. — MM. Pierre Lestienne, Achille Glorieux, Pierre Bastin, Jean Blanchot, Léon Blanchot, Gustave Bulteau, André Bayait, Pierre Bayart, D Bernard, Maurice Bouzin, Achille Bayart fils, Auguste Bayart fils, Henri Bayart, Henri Bossu, Achille. Bossut, André Carissimo, Aug, Carré, Aug. Cavrois, Léon Cavrois, Jean Cavrois fils, Fernand Carissimo, Félix Chatteleyn fils, Cl. Dazin Eloy, Cl. Dazin fils, Léon Dazin, Victor Dazin fils, Albert Dhellemmes, . Armand Dhellemmes, Victor Despatures, Louis Derville fils, Victor Derville fils, Maurice Derville, Alex. Delaoutre fils, François Dillies, Eug. Duthoit, Robert D'Halluin, Paul Delemasure fils, Carlos Dazin, Emile Eloy fils, Louis Eckman, Paul Fontaine, Louis Glorieux, Maurice Glorieux, Albert Glorieux, Charles Huet fils, Jacques Heyndrickx, Théodore Hannart, André Lepoutre fils, Louis Lepoutre fils, Edm. Lefebvre, Maurice Lessens, Louis Leclercq fils, Jean Lestienne, Ernest Masurel, Jacques Masurel, Eugène Motte fils, Edouard Motte fils, Etienne Motte fils, Gaston Motte, André Motte, Paul Mulliez fils, Eugène Mathon, Jean Prouvost, Amédée Prouvost fils, Henri Prouvost fils, Albert Prouvost fils, Robert Prouvost, Eugène Rasson, Ernest Réquillart, Paul Réquillart, François Roussel, Léon Segard, Joseph Toulemonde, Emile Toulemonde, Paul Toulemonde, Jules Toule- inonde, André Toulemonde, Léon Toulemonde, Félix Vanoutryve fils, Alphonse Van Den Hende, Alexandre Vernier, Louis Watine fils, Léon Watine, Léon Wibaux fils, René Wibaux.

Bureau du Comité. — Président, M. André Arnoult-Delcourt ; Secrétaire, M. Gustave Devillers.

L'Abeille Fondée en 1906. — Aumônier, M. l'abbé Roland ; Président d'honneur, M. Jacques Masurel Y Président, M. A. Donckel; Secrétaire, M. Petit; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. — Nombre de sociétaires : 80.

Résultats du Concours de Saint-Arnaud 1908. — En 2° division : 1 premier prix avec félicitations du jury, 3 premiers prix, 2 seconds et 1 troisième prix.

Siège : Cercle Saint-Eloi, rue du Tilleul, 178.

Les Alpins Fondée en 1899. — Aumônier, M. l'abbé Delaeter ; Président d'honneur, Eugène Duthoit ; Président, Charles Dupire ; Secrétaire, César Leclercq ; Moniteur-chef, Etienne Deroubaix. Nombre de sociétaires : 120.

Résultats du Concours de Saint-Amand 1908.  Division d'excellence : 1 premier prix avec félicitations du jury, 3 premiers prix, 3 seconds et 2 troisièmes prix.

Siège : Patronage Saint-Pierre, Croix.

L'Amicale Société de préparation militaire, fondée en 1908.  Président, M. Henri Griaux ; Secrétaire, M. René Lefebvre ; Trésorier, M. G. Bovyn ; Moniteur-chef, M. Raphaël Vanmullem. — Nombre de sociétaires : 23.

Siège : rue Pellart, 98.

Les jardins partagés en France

FNJFC (Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs.

http://www.jardins-familiaux.asso.fr

12 Rue Félix Faure, 75015 Paris
01 45 40 46 94

C'est au cours des guerres napoléoniennes que l'on commença à parler en Angleterre d'« allotments » ou terres allouées aux ouvriers. Pour les uns il fallait 2 000 m2, pour d'autres, moitié moins. Mais tout le monde était
d'accord sur le rôle important des jardins. En France, loué ou cédé, le terrain attachait l'ouvrier à son usine et le maintenait loin du cabaret. S'ils revêtaient un caractère paternaliste, les jardins ouvriers ont séduit parce 
qu'ils correspondaient à un besoin réel. Les premiers jardins ouvriers français furent inspirés des potagers encouragés par le médecin et pédagogue Daniel Gottlob Moritz Schreber en Allemagne. Celui-ci fonda l'association
des jardins ouvriers et familiaux pour « éduquer la population » et « améliorer la santé publique ». Cette idée fit quelques émules comme l'abbé Volpette à Saint-Étienne, et madame Hervieu à Sedan.

 


Leuridan-14-Prouvost-Rammaert        Leuridan-15-Prouvost-Rammaert

Leuridan-16-Prouvost-Rammaert    Leuridan-17-Prouvost-Rammaert    

Leuridan-18-Prouvost-Rammaert       Leuridan-19-Prouvost-Rammaert

Leuridan-20-Prouvost-Rammaert    Leuridan-21-Prouvost-Rammaert

Leuridan-22-Prouvost-Rammaert   Leuridan-23-Prouvost-Rammaert    

Leuridan-24-Prouvost-Rammaert    Leuridan-25-Prouvost-Rammaert

Leuridan-26-Prouvost-Rammaert    Leuridan-27-Prouvost-Rammaert

Leuridan-28-Prouvost-Rammaert   Leuridan-29-Prouvost-Rammaert

Les Prouvost au XVII° et XVIII° siècle

roubaix-sous-ancien-regime

    • Pierre Prouvost, né le 13 octobre 1606, Roubaix, Nord, décédé le 27 juin 1681, Wasquehal, Nord (à l'âge de 74 ans),
      Marié le 5 mars 1648, Wasquehal, Nord, avec Péronne Florin, née en 1627, Roubaix, Nord, baptisée le 6 septembre 1627, Roubaix, Nord, décédée le 17 octobre 1691, Wasquehal, Nord (à l'âge de 64 ans), dont

    • Pierre Prouvost, né le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), baptisé le 9 avril 1648, Wasquehal (Nord), décédé le 7 mars 1691, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 42 ans),  échevin de Wasquehal.
      Marié le 23 février 1669, Roubaix, Nord, avec Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648, Roubaix (Nord), décédée le 26 janvier 1720, Wasquehal (Nord), inhumée, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 71 ans), dont
      • Jacques Prouvost, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal.
        Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans), dont
        • Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
          Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont
          • Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
            Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont
            • Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans).
              Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille.
          • Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
          • Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
            Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., ...
          • Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord).
          • Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
          • Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans).
          • Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).
          • Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827).
          • Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours).
        • Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier.
          Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans), dont
          • Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
          • Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.
            Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
          • Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
          • Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
          • Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix.
            Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans), dont
            • Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
            • Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord).
              Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant.
            • Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
              Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus.
            • Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant.
              Marié le 26 mai 1806, Roubaix (Nord), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
            • Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.
              Marié avec Augustine Constance Grossemy.
            • Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.
              Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans).
            • Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ).
              Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord).
          • Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).
        • Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.
          Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique, dont
          • Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.
          • Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.
          • Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.
          • François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.
          • Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.
          • Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.
          • Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.
          • Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.
          • Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
          • Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).
            Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans).
          • Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
          • Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755, Roubaix, Nord.
      • Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans).
        Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693, ...
      • Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), laboureur, auteur d'une généalogie de la famille Prouvost.
        Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706, dont
        • mort-né Prouvost, né en septembre 1706, décédé le 16 octobre 1706 (à l'âge de un mois).

Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), dont

      • Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans).
        Mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, ...
      • Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans).
    • Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans).
      Mariée en novembre 1709 avec Philippe d'Assonville, greffier de la Juridiction Consulaire de Lille, ...
  • Jean Prouvost, né en 1656, baptisé le 6 août 1656, Wasquehal (Nord).

 

8: Pierre I Prouvost, (13 juin 1606-16 juin 1681)

épouse à Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691,

fille de Jacques et de Marie de LESCLUSE. Ils ont au moins 2 enfants connus nés à Wasquehal .

armes-florin

Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa  Pierre Le Clercq.

Florin-

Leclercq

Jean Prouvost épousa en 1646  Barbe de Lespaul (dont postérité),

et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677;

A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre, 

Armes-de-Lespierre

fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel; 

son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.

______________________________________________________________________________________________________

Descendants de Pierre Prouvost

Pierre Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697, Roubaix  (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651, Lille , avec Philippotte de Lespierre, née le 14 décembre 1628, Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal  (à l'âge de 80 ans),

Enfants
Jean Prouvost
, né le 1er octobre 1651, Wasquehal , décédé, Wasquehal .
Marié le 2 mai 1679, Roubaix , avec Jeanne Castel, née en 1640, Roubaix , décédée,
Marie Catherine Prouvost
, née le 3 novembre 1661, Wasquehal , décédée le 2 février 1727, Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans).
Marie Henriette Destombes
, née le 13 mars 1747, Roubaix , baptisée le 14 mars 1747, Roubaix , décédée le 22 juin 1798, Roubaix  (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775, Roubaix , avec Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix , baptisé le 8 juin 1747, Roubaix , décédé le 17 juillet 1808, Roubaix  (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix

Petits enfants
Marie Jeanne Prouvost
, née le 7 février 1680, Roubaix , décédée le 7 janvier 1739 (à l'âge de 58 ans).
Mariée le 19 mai 1711, Roubaix , avec Jean Dominique Castel, né le 22 novembre 1680, Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25),

Arrières petits enfants
 Marie Thérèse Castel
, née le 25 septembre 1713, Roubaix , décédée en 1780, Roubaix  (à l'âge de 67 ans), marchande. Mariée le 12 janvier 1739, Roubaix , avec Jean Joseph Destombes, né le 16 août 1715, Roubaix , décédé le 28 février 1759, Roubaix  (à l'âge de 43 ans), marchand peigneur, échevin de Roubaix (10 enfants),
Jacques François Leuridan
, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779, Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont

4° génération :
Marie-Catherine Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de 83 ans). Mariée le 19 janvier 1790, Wasquehal , avec Jean-François Joseph Brulois, maire de Wasquehal (1790-1793 et 1794-1796),

Marie-Catherine Brulois, née le 15 mars 1799, Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840 (à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818 avec Louis Droulers, né le 12 janvier 1796, Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855 (à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel, fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal  (au moins 10 enfants).

______________________________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________

A cette époque Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix.  par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente trois livres pour soins donnes aux pauvres.  Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726: son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur. Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens, barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.


9: Pierre II  Prouvost (1648- 4 mars 1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), 

eglise-ancienne-wasquehal

époux de Marguerite de Lespaul

 née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel  Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) ,

Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.


armes-de-lespaul

fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, 

lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, 
maître de manufacture, 
En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix;  
il habitait le quartier de I'Hommelet. 

« Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le seul intérêt du bourg. C'est un épisode des querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans notre temps.
« Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste, des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des vicaires célébrant la messe de grand matin pour la commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile. L'école dominicale et le service d'un médecin pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les libéralités outrées du magistrat envers les pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg (Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse. L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur parti, etc. »

Les échevins répondent que « si en 1689 on a payé le maître de l'école dominicale, c'est que le fermier occupeur des terres affectées à la fondation de cette école a eu ses récoltes ruinées par la grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20 bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de l'énormité des impôts, mais parce qu'étant de la religion prétendue ré-formée, il a été obligé de quitter Roubaix pour se retirer à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries

il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres 
pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix. 
et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth

boutillerie-ecusson

boutillerie-detail

echevins-louis14-1680

Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle

Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières "  et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des  bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène  de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ;  ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine.  (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).

« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé
dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et  Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan

Généalogie validée par Alain Watine-Ferrant :

Jacquemars de Lespaul

|

Jehan de Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief de 1370

|

Mahieu de Lespaul vers 1410

|

Pierrart de Lespaul

|

Pierre et Jehanne Debuisnes

|

Pierre de Lespaul ep Gillette de Hennion|

|

 

Jean de Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre

|

Jacques de Lespaul,

seigneur vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé à Roubaix le 4 septembre 1691

épouse par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix

Jeanne deledicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng

|

Marguerite de Lespaul 1648-1720

Pierre II Prouvost (1648-1691)

 

On voit les enfants de Pierre 2 à Lille

" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune, 
ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille,  où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.
 
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics:

" Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu, 
quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé  en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, 
la retraite des héritiers de Lespaul  et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille,
 les grandes contributions qu'on a du payer en 1693,  la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures  ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il  ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.

Leurs quatre enfants furent

    Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord, baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal, Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans), censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille, Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 60 ans).

    Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord), décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693.  leur succession "était assez considérable" et vécurent à Paris;  ils léguèrent leurs biens immeubles à son frère Jacques, qui suit, pour un tiers;
leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille.

egl-st-etienne

Pierre 3 Prouvost (qui suit)

    Pierre III Prouvost  1675-1749

Prouvost-Pierre-3

baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille) ,
fille de Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome.
épousa, à Saint Maurice de Lille,  le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire
(1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .

 

 

 

Pierre Prouvost 1648-1691
&1669 Marguerite de Lespaul 1648-1720

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

|

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

 

 

 

 

 

 

Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715

 

 

Pierre Prouvost 1675-1749

 

 

Jacques Prouvost 1670-1704
&1698 Antoinette Masurel 1670-1730

 

 

 

 

 

 

 

 

|

 

 

|

 

 

|

 

Jacques de Lespaul, seigneur vicomtier du Gaucquier 1606-1676

&1629 Jeanne de Le Dicque, dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673

|




|

 

|

Jehan de Lespaul 1631-1673

&1651
Marie Cent Mille Flameng 1632-1674

 

Marguerite de Lespaul 1648-1720

&1669
Pierre Prouvost 1648-1691

|

 

|

Jehanne de Lespaul 1654-1696 &1676
Pierre Trubert de Boisfontaine, seigneur de Bois Fontaine ca 1650-1696

 

Pierre Prouvost 1675-1749

|

 

 

Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715

 

 

st-pierre-de-lilleLille-St-Pierre.egl-st-maurice-lille
                          Deux représentations de la collégiale Saint Pierre de Lille                                                     Saint Maurice de Lille

PROUVOST-1748-GenealogiePROUVOST-1748-Genealogie

il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez 
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit. 

Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, 
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs 

et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine 
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "

PROUVOST-1748-Genealogie-reputation

il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle; il se faisait appeler " Prévost" et non Prouvost

sa belle-sœur  Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ; 

les deux autres furent religieuses à Argenteuil.

Trubert-Prouvost

 

Chateau-de-la-Vigne    egl-st-andre-lille    rue-du-nouveau-siecle-pierre-prouvost
       
Une des seigneries de la Vigne autour de Lille  Eglise Saint André   Une des demeures de la rue du Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost  

Pattou-rue-nouveau-siecle

Cette onirique vue du grand Jean Pattou.

Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont   * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont    o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont   + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans).   + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord).  o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans).   * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne.  Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo)  

           dont Marie-Françoise et Claire Julie 
inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille.

Marie-Françoise Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille,

blason-desruelles epoux Marie-Francoise Prouvost

Bulletin : histoire et archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études de la province de Cambrai

Auteur : Deligne, Jules (1816-1906)

Auteur : Société d'études de la province de Cambrai

Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille)

Testament de Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783

Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES, née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost, mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives. Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai, puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille, vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin, et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq.

« Je soussignée, Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S. Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle sortira de mon corps.

Je veux et ordonne que sitôt ma mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes les communautés d'hommes de la ville de Lille.

Ne pouvant plus être enterrée au même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai enterrée.

Voulant qu'il soit fait un obit solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et la quarantaine.

Je veux qu'il soit distribué 2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus, s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62 invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent.

Étant de la confrérie du S. Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18 livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France.

Je veux qu'il soit donné au Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme.

Je veux qu'il soit célébré 800 messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20 patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister.

Je veux qu'il soit célébré à la paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins.

Je donne et lègue à ma cousine Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans, provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière, tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit, tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après, de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes codiciles.

1° Toute ma bibliothèque, consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion, que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir bien l'accepter.

2" La Sainte Vraie Croix que je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention de mon mary.

3° Mon nœud de diamant que je donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux.

4° Six cuillers et six fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa sœur.

5° Le reste de mes diamants, à l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin.

6° Ma montre d'or et sa chaîne aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph Lefebvre.

7' Je donne et lègue à ma cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à leur lit à Lille.

Je lègue à mon cousin Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre sur ladite maison.

Je donne et lègue à ma cousine Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante, à prendre sur ladite maison.

Je donne et lègue à celui qui sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout.

Je donne et lègue à chacun de mes domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil.

Au cas que je deviendrois hors d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens, tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte

x, après ma mort, à aucun de mes héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être, à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me

• compagnie, et que ladite dtllt Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y vivre avec mes domcsti-

ques, voulant qu'ils restent pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus de rester avec elle.

Je veux et ordonne aussi que ma maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet.

Voulant aussi que soit donné et légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ; à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2, ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois.

Voulant aussi que les 100 fl. que je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200 fl. que je donne et lègue à

1. Nota. Ladite Catherine Diricq est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge).

2. Même mention.

- l'Hôpital général, les 800 messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de libre disposition.

Je veux et ordonne aussi que les 3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie Prouvost, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré, le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier, accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront décédés.

Je veux et ordonne aussi que les 1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779. au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix, laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille, quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au 6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier, accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront décédés.

Je veux que la rente de 40 fl. laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse Diricq continue à lui être payée après ma mort 1

Je veux et ordonne aussi que tout ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent hériter à ma succession.

Après ce que dessus fourni et accompli, je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent à mes plus près

.1. Nota. Ladite Diricq est décédée. (En marge).

parens, tant du côté paternel que du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont : Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M.

Valicourt-Dltmesnil, commissaire à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt, beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la Gouvernance de Douay, par la représentation de son père.

A l'égard de tous les biens provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ; les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins.

A l'égard de tous les biens provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost. Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament.

Voulant la même chose pour la part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement après ledit terme de trois ans.

A l'égard des biens provenant de ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil, à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique Molé et Albert-Élie-Joseph Molé.

Le tout sans préjudice à tous mes autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et -héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés dernières et de tous les codiciles.

Ainsi fait, voulu et ordonné, fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve de CARDON DU ROTOY.

L'exécuteur, testamentaire, François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme adjoint
 

4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23 juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705, Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille: 

dassonville-prouvost-armoiries

egl-ste-catherine-lille      eglise-sainte-catherine-lille

Dassonville-Marie-Prouvost.jpg

 dont François Ignace époux de Marie Agnès Le Clercq qui vivèrent à Paris.


10: Jacques I Prouvost (1670-1704)

Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il  a obtenu dispense  de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal: 

Guillaume Prouvost 1580 & Adrienne Wattel 1580

|




|

 

|

Pierre Prouvost 1606-1681 &1648
Péronne Florin 1627-1691

 

Antoinette Prouvost 1600-/1670 &
Pierre de Courcelles ca 1600

|

 

|

Pierre Prouvost 1648-1691 &1669
Marguerite de Lespaul 1648-1720

 

Antoinette de Courcelles 1640 &
Noël Masurel 1649

|

 

|

Jacques Prouvost 1670-1704

 

Antoinette Masurel 1670-1730

leurs enfants furent: Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).   

Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans).

    Jean Fortunat Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal, Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal, Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem, Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont :    Marie Françoise Constance Prouvost, née le 15 août 1731, Roubaix, Nord.

    Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.
 Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.
    François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix, Nord.
    Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.
    Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en bas âge), Roubaix, Nord.
    Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.
    Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.
    Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
    Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750, Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin 1812 (à l'âge de 61 ans).
    Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
  

Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659, Roubaix, décédé après 1712, censier de la Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696, Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672 à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724.  Mariage de Marie Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, + 12/02/1778 Roubaix), fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost, le 25 septembre 1724; leur fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril   1783 - Nieppe, 32 ans  épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ;  Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le  11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des  administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »

« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser  que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html

La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail  de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 m.

Noiret-de-Saint-Antoine-Prouvosteglise-madeleine-lillePollet-Prouvost

De Le Becque- Delebecque
Flandres
Armes : d’azur à un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or.
Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.

Marie-Jeanne de Le Becque appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le XIII ° siècle  et qui fournit jusqu'à 17 échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, décédé le 24 décembre 1797 (72 ans), négociant,  marié  le 27 septembre 1751, Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix , décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix  (70 ans), mariée  le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril (ou 12 avril)  1728, Roubaix , décédé en 1795 (1801 ?), Lille  (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique, xx 21/09/1755 Roubaix NOTE :    Dispense du 4° degré entre Liévin et Augustine Elisabeth PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars 1794, Roubaix, (59 ans).   Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord, décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17 ans).   Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805, Roubaix, (65 ans).   Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire de Sainte Catherine à Lille en 1778  puis  curé de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17 jours).
Leur ainé Pierre Joseph Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules, au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP - et ses Compléments:
http://www.euraldic.com/blas_ra1.html
marie-jeanne-de-le-becque-prouvost             de le Becque

Voici la lignée de le Becque :

Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272
« n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ;
les premières générations de cette famille sont à prendre avec précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl
|
Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350

(Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque)
Propriétaire de fiefs à Roubaix
|
Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque 1350-1370

Propriétaire de fief à Roubaix
|
Pierre de Le Becque +1402
|
Jehan de Le Becque ca 1395-1439

Propriétaire à Roubaix
&1430
Isabeau Piat 1395-1439
|
Jehan de Le Becque ca 1435-1491
&
Péronne de Lescluse 1435
|
Jehan de Le Becque ca 1475-/1576
&
Nicolas de Le Becque 1510-1554

Nicolas Collart de Le Becque
Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix
&
Marie van Reust 1513-1584/
|
Pierre de Le Becque 1535-/1582

Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin
&ca 1550
Jeanne Françoise Fremault +1582/
|
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue 1550-1625
&
Marguerite Delespaul 1555-1642
|
Philippe de Le Becque 1590-1647

Seigneur de Le Rue
Censier du Haut Fontenoit
achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix (1593)

&1614
Jeanne des Tombes 1595
|
Philippe de Le Becque 1616-1675

Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à Roubaix
&1642
Marie Le Comte 1620
|
Jean de Le Becque 1659-1712

Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix (de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE,
Échevin de Roubaix (1699),
Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat le 26 octobre 1700)

&1696
Marie Barbe de Lespierre 1672-1742
|
Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778
Pierre Prouvost 1699-1770
|

Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801
&1755 Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795
|
Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 &1779
Martine Joseph Delebecque 1758-1837
|
Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852 &1800
Charles Henri Florin 1774-1831
|
Céline Aline Florin 1805-1877 &1832,
petite fille de Pierre Constantin Florin, négociant, 1°maire Roubaix , 1790/1791, Député du Tiers Etat en 1789 Fag3/91° 27/04/1732 Roubaix, + 01/01/1799 Roubaix, x 23/11/1756 Sainghin en Mélantois
Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891
(par Victor Mottez, élève d'Ingres),
marguillier de l'Eglise St Martin à Roubaix,
filateur,
Administrateur de l'Hospice de Roubaix 1852-1857,
Marguiller de l'église Notre Dame 1856,
Président du conseil de fabrique de St Martin,
Membre de la Chambre consultative de Roubaix, décédé au 24 Rue St George à Roubaix,
Ils sont aïeux des Charles Prouvost et des Marcel Virnot-Broudehoux
Louis-Jean-Screpel-Florin  Florin-Celine-Aline-grace-a-Patrice-bernard

Quelques figures de la famille de le Becque :

Marie de Le Becque, née à Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460, Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du Marquisat de Roubaix.
Nicolas de Le Becque
, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord, décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de Roubaix,  marié  avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec Marie van Reust.
Pierre de Le Becque
, né en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier de Saint-Martin,  marié  vers 1550, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing, décédée après 1582, Roubaix, Nord.
Philippe Delebecque
, seigneur de Le Rue, né en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril   1625, Roubaix, inhumé, église de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul.
Pierre de Le Becque
, seigneur de Le Rue, né en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656, Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix,  marié  en 1611, Roubaix, avec Gillette  Le Febvre, née vers 1580, Tourcoing,  Nord, décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont
Pierre de Le Becque
, né le 30 mars 1613, Roubaix, décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix,  marié       le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul,
Pierre de Le Becque
, né le 16 décembre 1664, Roubaix, Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy
Gillette  de Le Becque
, née en 1600, Roubaix , décédée en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix , décédé le 27 décembre 1672, Roubaix (68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657).
Nicolas de Le Becque
, né vers 1600, marié en 1628 avec Isabelle de Beaussart,
Marie de Le Becque
, née le 17 mai 1640, Wattrelos, Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61 ans),
 mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec Adrien du Quesnoy,
Pierre de Le Becque
, né en 1554, Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger, échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin,  marié en 1577 avec Barbe Flameng
  Marie de Le Becque, née avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de Roubaix.  mariée  le 22 septembre 1628, Roubaix , avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix , baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte),
Barbe de Le Becque
, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord, décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
Pierre de Le Becque
, né le 27 janvier 1616, Roubaix, décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix , décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ;  Magdeleine de Waresquiel),
Marie Catherine de Le Becque
, née le 10 juin 1638, Roubaix, décédée le 1er avril   1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée  le 15 mai 1658, Roubaix, Nord, avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord, décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68 ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix.
Philippe de Le Becque
, né le 28 septembre 1618, Roubaix, Nord, marié  vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606 (fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707
François de Le Becque
, né vers 1557, décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540
Anne de Le Becque
, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord, décédée le 7 avril   1704, Roubaix, Nord (72 ans),  mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme,
Marguerite Marie de Le Becque
, née à Bondues, décédée,  mariée  avec Pierre du Courouble, né en 1540, Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies, (59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564.
On trouvera (non rattaché ):
Germain-Joseph Delebecque, Maître des Requêtes au Conseil   d'Etat après la révolution de 1830, Député du Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870.

Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion d'Isly.

delebecque
delebecque

Le%20Becque

Fontenoit

 et Jean-Fortunat qui épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril   1783 - Nieppe, 32 ans  épousa Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812 ;  Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle : « Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et l'autre : Le  11 novembre 1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été faite, des  administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »

« A l’époque où les grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de foyers, commence la construction de sa première église. La présence du cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens aux lieux sacrés, fait penser  que cette première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En 1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche, atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511 voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html

La facade de style gothique, posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail  de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur, tandis que le clocher atteint les 50 mètres.


Quelques religieux de la famille  Prouvost sous l’Ancien Régime :

Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre jésuite au XVII° siècle.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.

La Révérende Mère Béatrix Prouvost
Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix. Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. 
Le
2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; elle sortit très calme, sans une plainte. Elle était à peine dans la rue qu’on la fit arrêter et écrouer dans la prison de Lille. 
On l’accusait d’avoir caché une brique d’or et fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule souveraine a besoin de colossales idioties ; on la servait à souhait. 
Sœur Béatrix ne se troubla point ; elle comparut devant le comité révolutionnaire et repoussa du pied l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre d’ironie sereine qui se terminait par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de demander au comité la prompte décision de mon affaire et de ma mise en liberté. » A l’heure où les femmes les plus héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost:
c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant, comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se débat
Près de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église Sa robe est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs
Se posent sur les fronts pour fermer les paupières

Le nom de Béatrix n'était pour Dante qu'un symbole de divine poésie; il sera plus et mieux pour Amédée Prouvost

Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne

« A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les sœurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine époque, des menaces assez graves contre les sœurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 Novembre 1792, signifier aux sœurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel ; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité que Leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres sœurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; - mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes. en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. »   Th. Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277. Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 2008-205808

Beatrix-Leuridan-1-Prouvost-Rammaert

Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille, curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787. — Église de Mouscron ; près du portail de droite. Au cimetière de cette église, au devant du crucifix repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix, fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de trois ans et un mois, est décédé le premier novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour son àme.
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix ,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre.
Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille.

Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, 
Louis-Camille  Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). 
Gaspard-Justine Prouvost,  doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).

Trouvé dans les documents: Nomination d'un maître de latin. « Nous, Lieutenant Bailly et Eschevins du bourg et marquisat de Roubaix, sur les représentations qui nous ont été faites par la plus saine partie des habitans, qu'il est très intéressant pour la communauté d'avoy- quelqu'un dans le bourg pour y enseigner les premiers principes de la langue latine à la jeunesse et la mettre en état de pouvoir entrer dans les collèges pour y continuer leurs études et ayant égard auxdites représentations, nous avons pour et au nom de la communauté fait la convention qui suit avec le sieur Jean-Joseph Prouvost, grammairien et maître de musique, demeurant à Lille, savoir qu'à commencer du 15 avril, présent mois, ledit sieur Prouvost sera tenu d'enseigner à la jeunesse de Roubaix les premiers principes de la langue latine et de les mettre au moins en état d'entrer en cinquième dans les collèges, et, pour cela, de tenir classe de deux heures deux fois par jour, savoir depuis neuf heures du matin jusqu'à onze et depuis deux heures après-midi jusqu'à quatre, et ce, cinq jours par semaine, dans le cas où il n'y aura point de fête; sans par lui pouvoir exiger des pères, mères ou parents qui y enverront leurs enfants plus de trois livres de France par mois pour chaque écolier. Pour quoi nous nous obligeons de lui faire payer par la communauté la somme de soixante-quinze livres de France par an, payable par quart, de trois mois en trois mois, dont le premier échoira au 15 juillet prochain et ainsi continuer tant que durera la présente convention qui sera révocable à la volonté des parties, en le faisant signifier par celle qui ne voudra plus la tenir à l'autre, six mois avant. Ce que moi, Prouvost, ai accepté et accepte et promets exécuter. Fait et arrêté en notre assemblée extraordinaire tenue ce jour, 3 avril 1769 : et a ledit Prouvost signé avec nous et notre greffier. Jean Delaoutre.— Jean-Baptiste Desrumeaux.— Louis-Joseph De Le Becque. — Constantin Florin. — Jacques-François Chombart.— Denis-Joseph Lezaire.— Antoine-François Bonté. — Jean-Joseph Prouvost. — Blondel, greffier. Archives de Roubaix, G G 223, no 3

Les Prouvost au XVIII° siècle

garemijn

Tableau de Garemijn transcrivant  bien la vie quotidienne des Prouvost au XVIII° siècle.

le curé Jacques Legroux déclare en 1714 : « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; 
ses manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes villes en France, en Espagne et ailleurs
».

Base Roglo: " Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans), dont

  • Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
    Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), dont
    • Catherine Françoise Prouvost, née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans).
      Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille.
  • Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix (Nord), décédée le 10 décembre 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
  • Augustine Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731, Roubaix (Nord), décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
    Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix (Nord), avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix (Nord), décédé en 1795, Lille (Nord) (à l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix., dont
    • Jean-Baptiste Joseph Defrenne, né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix.
      Marié le 10 août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78 ans).
    • Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (à l'âge de 24 ans).
      Mariée le 9 mai 1780, Roubaix (Nord), avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille (Nord), décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (à l'âge de 84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille.
    • Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix (Nord), décédé en 1804, Haubourdin (Nord) (à l'âge de peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix.
      Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons, baptisée le 24 août 1782, Templeuve-en-Pèvèle (Nord), décédée le 29 avril 1843, Lille (Nord) (à l'âge de peut-être 60 ans).
    • Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix (Nord), décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (à l'âge de 46 ans).
      Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix (Nord), décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), négociant, maire de Roubaix.
    • Ferdinand Augustin Joseph Defrenne, né le 26 décembre 1763, Roubaix (Nord), négociant.
      Marié le 15 février 1795, Roubaix, Nord, avec Marie Henriette Philippine Joseph Florin, née le 24 février 1764, Roubaix (Nord), décédée.
    • Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix (Nord), décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (à l'âge de 60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
      Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix (Nord), décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans).
    • Eugène Joseph Marie de Fresnes, né le 16 novembre 1767, Roubaix (Nord), décédé le 26 mars 1768, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 mois).
    • Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix (Nord), décédée le 20 octobre 1819, Douai (Nord), inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 50 ans).
      Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix (Nord), avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing (Nord), décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord), inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale.
    • Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix (Nord), décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (à l'âge de 71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
      Marié le 21 juin 1801, Roubaix (Nord), avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix (Nord), décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (à l'âge de 88 ans).
  • Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23 octobre 1733, Roubaix (Nord).
  • Marie Marguerite Prouvost, née le 26 novembre 1734, Roubaix (Nord), décédée le 11 mars 1794, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
  • Jeanne Eléonore Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix (Nord), décédée le 3 septembre 1755, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 ans).
  • Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin 1740, Roubaix (Nord), décédée le 16 novembre 1805, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).
  • Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix (Nord), décédé après 1785, Mouscron (Hainaut, Belgique), prêtre, vicaire de Sainte-Catherine à Lille, curé de Mouscron.
  • Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747, Roubaix (Nord), décédé le 26 mai 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 17 jours). "


                        L'ainé de
Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans),

fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans), 

Prouvost-Pierre-Constantin

Prouvost-Joseph

dont la fille 
Catherine Françoise
Prouvost 

épousa, le 30 avril 1782, François Joseph du ROT 1747-1815

Du-Rot-Prouvost   Du-Rot-Prouvost

fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel : 
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les: 

Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes  dLille 

qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées), 

Manufacture Royale de verres,

rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle.

Verrerie Royale de Lille de la rue Saint Sebastien

Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines  

(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la  

Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin

crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille » 

Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.

La  Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin fut créée le 13 janvier 1784, place de Carmes, par Louis-François Leperre-Durot. Elle produit uniquement de la porcelaine dure selon une nouvelle méthode de cuisson à la houille et non pas au bois grâce au Sieur Vannier. Ce dernier obtient le 24 mai 1785 un privilège industriel pour autoriser la création dune manufacture à Valenciennes de porcelaine cuite exclusivement au charbon de terre. Un groupe représentant une Descente de Croix daprès Rubens et inscrit « Cuit au charbon de terre ce trente juin 1786 Vannier à Valenciennes»  est conservé dans les collections du Château de Versailles. Comme de nombreuses fabriques à lépoque, la manufacture lilloise cherche un protecteur. Cest ainsi quelle envoie un important vase à M. de Calonne en 1785 (conservé au musée des Beaux-Arts de Lille ; inv. C2521) pour lui demander dintercéder en leur faveur et obtenir la protection du Dauphin. Elle obtient entretemps (1784) lautorisation de prendre le titre de manufacture royale. Calonne (1734-1802) originaire de Douai avait été Intendant de Flandres et dArtois (1778-1783) puis contrôleur général des Finances (1783-1787). Le 31 mai 1785, il appelle Leperre-Durot à Paris pour des démonstrations, et désirant que Lille rivalise avec Tournai, envoie un courrier à son successeur à Lille : « () il serait à propos que cette manufacture de qui je viens de recevoir un très bel échantillon de ses ouvrages en fit un aux armes du Dauphin ()

Vente Rémilleux numéro 274 :le,, à monture en bronze doré , circa 1785-1790

Daprès la forme des vases de Sèvres dits « Bachelier» , oviformes munis danses à enroulement en forme de feuilles dacanthe, la base du corps godronnée en spirale, le piédouche enrichi dun tore de laurier enrubanné reposant sur une base carrée ; à décor or sur les faces de médaillons avec deux L entrelacés surmontés dune couronne royale, les revers de médaillons en grisaille représentant des trophées militaires, encadrés de grands vases antiques polychromes garnis dimportants bouquets de fleurs et reposant sur des consoles rocailles, au-dessus dune large frise or darabesques composée de palmes, guirlande de myrthe, de lauriers et pampres de vigne entrelacées ; les socles en bronze doré de forme carrée, moulurée et à décor amati ; éclats restaurés sur la partie haute des piédouches, quelques usures à la dorure Hauteur totale : 53,5 cm. (21in.) ; Hauteur des vases : 49 cm. (19 in.) 80,000-120,000 $88,000-130,000  £57,000-84,000

PROVENANCE : Vente Thierry de Maigret, Paris, le 2 décembre 2011, lot 89 a pair of late 18th century Lille porcelain two-handled and monogrammed vases, with ormolu mounts.

« Je me chargerai de lui faire agréer () et dobtenir quil approuva que cette manufacture portait son nom () provisoirement». Le Dauphin avait alors un peu plus de trois ans La manufacture va en effet réaliser un important vase pour le Dauphin ; il se trouve aujourdhui dans les collections du Rijksmuseum (inv. BK-1965-104). Il est intéressant de noter que ces deux vases tout comme la paire qui nous intéresse aujourdhui sinspirent de formes créées à Sèvres environ vingt ans auparavant par Etienne Falconet et Jean-Jacques Bachelier (vase « royal»  ou aux « tourterelles» ; vase « à jet deau »; vase « Bachelier à anses relevées» ). Une autre paire dans le même esprit (avec leurs couvercles) a été vendue par Maîtres Ader-Tajan-Picard, Paris, 9 mars 1988, lot 20, et avant chez Christies, Londres, 5 juillet 1974, lot 181. Même si Falconet est certainement précurseur dans la création de modèles de vases de style néoclassique, ce style est largement diffusé par Jean-Jacques Bachelier. Bachelier débute à la manufacture de Vincennes en 1748 où il fournit des modèles pour latelier des peintres ; il devient Directeur artistique en 1751 et finalement prend en charge latelier de sculpture de 1766 à 1773 après le départ de Falconet pour la Russie. De nombreux vases ont été créés à cette époque, qui dailleurs pour certains portent son nom : vases « Bachelier ovale»  ; « Bachelier à cartouche en relief » , «  Bachelier à deux anses élevées» , « Bachelier à serpens» , « Bachelier à couronne» , « Bachelier à anses élevées» , ou encore cassolette « Bachelier»  Pierre Ennés dans son catalogue, «  Un défi au goût»  mentionne que « le court interim de Bachelier correspond selon nous à une période très importante ; une période charnière dans la production de Sèvres» . En revanche le décor commun retenu pour cet ensemble de vases, outre le décor darmoiries, de monogrammes et symboles royaux, présente une déclinaison de décor dit « à la Salembier» . Henri Salembier avait réalisé des Cahiers dOrnements, gravés par Juillet en 1777-78.

Il est considéré comme lun des précurseurs du style Louis XVI. En 1780 est publié son Cahier dArabesques qui sera une source iconographique majeure des arts décoratifs de cette époque. La manufacture perd le Sieur Vannier et la qualité de la production qui nest plus aussi bonne, contraint Leperre à revenir à lusage du bois pour finalement la vendre en 1790 à M. Gaboria. Elle change de nombreuses fois de mains et ferme définitivement en 1817.

La paire présentée aujourdhui est une des très belles illustrations du début de la production de cette manufacture. Probablement produite en vue dun cadeau pour le roi, ce qui expliquerait les monogrammes aux deux L entrelacés et surmontés de la couronne royale ; il nest néanmoins pas possible de laffirmer faute de documents tangibles. Nous tenons à remercier MM. Bernard Dragesco et Didier Cramoisan pour nous avoir confirmé lattribution à cette manufacture et indiqué le vase conservé dans les collections du Rijksmuseum dAmsterdam. Dessin préparatoire et plâtre conservés à Sèvres-Cité de la céramique  (avec laimable autorisation des archives).

    Assiette porcelaine dure de Lille au Dauphin Couronnee collection Prouvost  Logo-moderne-Manufactures-Royales-Dauphin-Lille-Leperre-Durot-Prouvost   Durot-porcelaine-dure-Lille-

MDD-Maigret

Manufactures-royales-Dauphin

Collection Thierry Prouvost

              Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille

Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq

           Chateau de Beaupré Durot

Pattou-porte-de-Gand-LillePattou-hotel-Virnot

Son beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par le grand Jean Pattou.

Jacques Prouvost 1670-1704
&
1698 Antoinette Masurel 1670-1730

|

|

|

Jacques Prouvost 1699-1774

Marie Agnès Florin 1712-1767

Pierre Prouvost 1699-1770
&
1724 Marie Jeanne Delebecque 1707-1778

|

Pierre Joseph Prouvost 1725-1797
&
1751 Marie Catherine Ramery dit de Boulogne 1720-1771

|

Catherine Françoise Prouvost 1752-1801

 François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749

Lagarde-Boutigny

De Lagarde de Boutigny  De Lagarde de Boutigny

De Lagarde de Boutigny  De Lagarde de Boutigny 

de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN, 
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles. 
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille; 
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.

Abbaye de Marchiennes

Abbaye de Marchiennes

La cousine germaine de Charles Frédéric Lauwick 1782-1851 époux de Catherine -Françoise Durot-Prouvost 1784-1855,

Henriette Lauwick 1790-1862 épousa Pierre Catteau,

 

"Pierre, Antoine, Louis Catteau est né le 16 mai 1820 à Comines. Il est le fils de Pierre Catteau et d’Henriette Lawick. Il est issu d’une famille de fabricants de rubans. Son aïeul, Charles Catteau avait créé son entreprise de ruban en fil de lin au milieu du 18ème siècle.

 En 1788, il y employait 44 ouvriers. Pierre Catteau termina à Boulogne-sur-Mer des études qu’il avait commencées au Collège des Jésuites de Brugelette. Il arriva en 1844 à Roubaix et créa son entreprise rue de la Fosse-aux-Chênes. Il s’orienta vers des tissus chaîne-soie qui remportèrent un vif succès. Doué d’un goût très sûr, ses produits étaient de véritables merveilles de dessins et de coloris. ela expliqua le constant essor de sa fabrique.

En 1869, le registre des patentes nous apprend qu’il est taxé au maximum pour son tissage du 30, de la rue de la Fosse aux Chênes. Il y était associé à ses frères : Charles et Louis qui résidaient à Comines et Adolphe qui demeurait à Roubaix. Pierre Catteau, quant à lui, habitait au 41, rue du Grand Chemin.

En 1885, pour cause d’extension, son tissage se situait au 121, rue du Grand Chemin, une filature de 8.800 broches lui était adjointe. Cette filature lui appartenait en propre. En ce qui concerne le tissage, il restait associé à ses frères. En plus, il était associé à Monsieur Edouard BODIN, demeurant au 30, rue Nain, au sein d’un tissage de plus de 200 métiers situé au 52, rue Saint Maurice.

Quant à son frère Adolphe, toujours en 1885, il était à la tête d’une retorderie de 3.550 broches et d’un tissage boulevard d’Armentières ainsi que d’un second tissage comprenant 73 métiers à bras pour tissus d’ameublement au 15, rue de la Chapelle Carrette.

 Plusieurs distinctions…

Les mérites de Pierre Catteau lui valurent de recevoir de nombreuses distinctions. En 1862, il reçut une mention honorable à l’exposition de Londres. En 1867, à Paris, il obtint une médaille d’argent. En 1873, le jury de l’exposition universelle de Vienne lui décerna une médaille de progrès, sa plus haute distinction. L’année suivante, un décret du 27 juillet le nommait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur pour « services rendus à l’industrie ». Enfin, en 1878, il obtint à Paris la médaille d’or.

 L’hôtel particulier de Pierre CATTEAU

Pierre Catteau se fit construire au 45, rue du Grand Chemin son hôtel particulier. Nous savons qu’il habitait dans cette rue depuis au moins 1869.

Les archives municipales possèdent le plan, daté du 15 avril 1876, d’un terrain d’une surface d’un hectare vingt neuf ares qui s’étendait entre la rue des Fleurs et la rue du Grand Chemin.

C’est sur ce terrain acheté peut-être à ce moment là qu’il décida de faire construire son hôtel particulier agrémenté d’un grand parc."  http://www.histoirederoubaix.com

https://thumb.ccsd.cnrs.fr/5228251/largeLe palais de Justicehttp://onnestpasbienla.fr/wp-content/uploads/2014/09/le-square-pierre-catteau-a-roubaix.jpg


CatteauCatteau

Alexandre Lauwick  peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost

Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick     

Lauwick-AlexandreLauwick,%2021-george-5-Paris

« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 au 21, avenue George V à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille

« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur; 
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.

Boutet-de-MonvelAlexandre Lauwick

Salons de Paris : « Peintres orientaliste »:

Bernard Boutet de Monvel : « le premier tableau algérien que Maurice Boutet de Monvel se décide à présenter au Salon en 1880, Sur les hauts plateaux - un tableau qui avait été peint devant le motif en 1876 »

Alexandre Lauwick : salons de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes ; il  reste plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger.


Alexandre Lauwick épousa en 1864
Thérèse Riesener 1840-1932,

dont Gabrielle 1865-1945  Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener,  élève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean GrosPetite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de Jacques-Louis Davidépoux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768Françoise-Marguerite Vandercruse  est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste  estampillant RVLC ;  Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix,, cousin germain de son père, Léon Riesener.

riesener-madame-leon-nee-laure-peytouraud-riesener-leon   Leon-Riesener  Henri Francois Riesener  Félicité Longrois   Bureau Roi Riesener Versailles Riesener RVLC commode   Eugene delacroix

                                     Madame Léon Riesener, Léon Riesener par son cousin Eugène Delacroix, Henri-François Riesener, Félicité Longrois,  le Bureau du Roi (JH Riesener et Oeben) et portrait de Jean-Henri Riesener par son fils Henri-François et , commode RVLC , Eugène Delacroix

_______________________________________________________________________
  • Hervé Lauwick descend aussi de Catherine Françoise Prouvost
  • Catherine Françoise Prouvost 1752-1801 &1782
  • Logo-moderne-Manufactures-Royales-Dauphin-Lille-Leperre-Durot-Prouvost   
    François Joseph Durot 1747-1815
    |
    Catherine Françoise Josèphe Durot 1784-1855 &1802
    Charles Frédéric Joseph Lauwick 1782-1851
    |
    Hector Achille Charles Lauwick 1824 &1854
    Marie Cécile Louise Philippe
    |
    Philippe Lauwick 1859-1940 &
    Marie-Anne Chagot
    |

Hervé Lauwick

Herve-Lauwick

Hervé Lauwick, né en 1891 et mort en 1975, est un écrivain français de livres d'humour.

Ami de Tristan Bernard, Maurice Donnay et de Sacha Guitry « au cours des années éblouissantes où se multipliaient sans effort ses pièces triomphales » (prière d'insérer de S.G. et les femmes, 1965).

Lauwick signa un bulletin quotidien au Figaro, fut producteur à l'O.R.T.F. et critique à Jour de France.

Bons mots

  • Un ami, c’est quelqu’un qui vous connaît bien et qui vous aime quand même.
  • Marie-Claire-Herve-Lauwick
  • Cover Worth
    Texts Marcelle Auclair,
    Hervé Lauwick, Pierre Bost, Anthérieu
    Adverts Crème Simon (Henri Sjoberg), Innoxa (Lupa)
  • Lauwick-Herve-Sacha-Guitry
  • Bibliographie :
  • Sachez vous servir d'une automobile, J. de Gigord
  • Le singe vert, Flammarion, 1923
  • Le monsieur qui suit une femme, Éditions Albin Michel, 1926
  • L'amour et la modiste, La renaissance du livre, 1926
  • L'auto et son cœur, Nouvelle société d'édition, 1929
  • Les Basques chez les Parisiens, Pays Basque, 1929
  • Ma femme et les autres, Albin Michel, 1930
  • L'avion de 1931 est-il sûr ?, 1930
  • Les Allemands chez Léon Blum, La nouvelle société d'édition, Paris, 1932, 277 p.
  • La France travaille. Le visage de la France, 2 tomes (L'automobile, l'avion - La route, les chemins de l'air), Valery, 1932
  • La maison à roulettes, Louis Querelle, 1932
  • Les trois gosses, Delagrave, 1933
  • La jeunesse en plein air, J. de Gigord, 1937
  • Conquérants du ciel, J. de Gigord, Paris, 1939
  • Dix-neuf dangers, Coueslant et Cie, 1941
  • Si les femmes pouvaient tout dire, Flammarion, 1949
  • Une femme est toujours seule, Amiot-Dumont, 1952
  • L'art d'attraper les hommes, Les presses de Paris, 1953
  • Notre auto et nous, Amiot-Dumont, 1953
  • Le livre de l'aviateur. Pilotage et navigation aérienne expliqués pour tous, Charles-Lavauzelle et Cie, 1953
  • La femme est au vainqueur, Calmann-Lévy, 1955, 275 p.
  • Conquérantes du ciel : La vie vaillante et secrète des plus grandes aviatrices, Presses de la Cité, 1958, 313 p. (Grand prix littéraire de l'Aéronautique)
  • Le merveilleux humour de Lucien et Sacha Guitry, Fayard, 1959
  • Grand-papa était enragé. L'incroyable roman de l'automobile, Fayard, 1960 (sur ce sujet, voir Histoire de l'automobile)
  • Les femmes vues de près. Elles en valent la peine !, Fayard, 1961
  • Roulez sans péril !, Fayard, 1962
  • D'Alphonse Allais à Sacha Guitry, Plon, 1963 (Prix Scarron)
  • Jupons et hauts-de-forme - la La vie secrète de la Belle Epoque, Plon, 1964
  • Clara est une perle, Plon, 1965
  • Sacha Guitry et les femmes - Un homme étonnant... des femmes charmantes, Plon, 1965, 232 p.
  • Les Français sont drôles et ce livre l'est follement, Plon, 1966, 275 p.
  • Tes père et mère éduqueras ! Tu verras... ils ne sont pas bêtes, Plon, 1966
  • Parlez-moi d'humour, Plon, 1967
  • Zut Zut Zut! Oui, c'est un livre très gai, Plon, 1968
  • Les grands amuseurs avec : Charlie Chaplin, Pauline Carton, Poiret et Serrault, Raymond Devos, 1969
  • Dingues, Dingues, Dingues !, Plon, 1969
  • Paris, Paris, Paris !!! Un jour et une nuit dans les coulisses de la capitale, Plon, 1970
  • Conseils aux bigames : cela peut toujours servir ! ..., Plon, 1970
  • Visite aux zahuris, attention ils sont partout, Plon, 1971
  • Le bonheur sur mesure, Plon, 1972
  • Souriants souvenirs, Plon, 1975

Article connexe

  • Gazette du Bon Ton

chevalier de la Légion d'honneur, médaille miltaire, military medal of bravery

Il avait aussi des liens avec un Boutet de Monvel

Gazette du Bon Ton, n°1, janvier 1914

Boutet-de-Monvel-Lauwick-gazette-du-bon-ton

La Gazette du Bon Ton, soutitrée Art - Modes & Frivolités est une revue de mode fondée en 1912 par Lucien Vogel. Elle est inspirée du mythique Journal des Dames et des Modes du XVIIIe siècle. Elle paraît de 1912 à 1925, avec une interruption pendant la guerre, soit soixante-neuf numéros tirés chacun à deux mille exemplaires.

Ont contribué : André-Édouard Marty, Pierre Brissaud, Georges Lepape, Dammicourt, George Barbier, Bernard Boutet de Monvel, Charles Martin... pour les illustrations ; Roger Boutet de Monvel, Jean Cocteau, Henri de Régnier, Pierre Mac Orlan, Raymond Radiguet, Jean-Louis Vaudoyer, Gérard Bauër, Marcel Duminy, Louis Léon Martin, Nicolas Bonnechose, Georges Armand Masson, Hervé Lauwick... pour les textes.

Les planches volantes qui accompagnent la Gazette, réalisées selon la technique du pochoir métallique, montrent les créations des couturiers les plus renommés de l'époque : Jeanne Lanvin, Georges Doeuillet, Jeanne Paquin, Paul Poiret, Jean-Philippe Worth, Madeleine Chéruit, Redfern, Madeleine Vionnet, Callot Soeurs, Jacques Doucet... Ils participent tous au contenu de la Gazette en fournissant chacun un modèle exclusif par numéro.

Boutet-de-Monvel

Quelques figures parmi les descendants de Catherine Françoise Prouvost

née le 6 août 1752, Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801, Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782 avec François Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge de 68 ans), bourgeois de Lille,

 Sur 4 générations :

Fille :

Catherine Françoise Josèphe Durot, née en 1784, Lille (Nord), décédée le 27 mars 1855, Lille (Nord) (à l'âge de 71 ans). Mariée le 1er thermidor an X (20 juillet 1802), Comines (59), avec Charles Frédéric Joseph Lauwick, né le 28 octobre 1782, Comines (Nord), décédé le 23 juillet 1851, Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans),

Petits enfants :

Bernard Joseph Lauwick, né le 23 novembre 1806, décédé en 1859 (à l'âge de 53 ans).
Marié en 1838 avec Clémence van Rullen, née en 1817, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée en 1886, Heusden (à l'âge de 69 ans),

Alexandre Lauwick, né le 24 mars 1823, Lille (59), décédé le 6 février 1886, Paris 8e (à l'âge de 62 ans), artiste peintre. Marié le 8 février 1864, Paris, avec Thérèse Riesener, née le 22 octobre 1840, Paris 2e, décédée en 1932 (à l'âge de 92 ans),

Françoise Lauwick, 1826, Mariée le 3 mai 1848 Paul de Roucy, 1817, 1900

Arrière petits enfants :

Fernand Lauwick, né le 13 septembre 1847, Lille (59), décédé en 1930 (à l'âge de 83 ans), propriétaire à Lannoy. Marié le 28 février 1881, Lannoy, Nord, avec Elise Parent, décédée, dont

Marthe Lauwick, née le 4 juillet 1854, Seclin (Nord), décédée le 5 juillet 1890, Paris (à l'âge de 36 ans).
Mariée le 19 avril 1875, Seclin (Nord), avec Paul Duphénieux, né le 28 avril 1837, Cajarc, 46, décédé le 13 mai 1913, Cajarc, 46 (à l'âge de 76 ans), lieutenant-colonel commandant le 1er régiment des mobilisés du Lot (1870-1871),

Berthe Lauwick, née le 9 juillet 1856, Seclin (Nord), décédée le 9 juillet 1935, Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 79 ans). Mariée le 15 avril 1882, Seclin (Nord), avec Raymond Van de Venne, né le 23 novembre 1843, Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), décédé le 4 mars 1926, Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 82 ans), notaire, député, sénateur belge,

Clémentine Lauwick, née le 1er novembre 1828, Gand, décédée le 3 février 1900, Gand (à l'âge de 71 ans).
Mariée le 21 juin 1860, Gand, avec Léon Le Grand, né le 1er novembre 1828, Gand, décédé le 29 septembre 1910, Heusden (à l'âge de 81 ans), consul de France,

Oswald Lauwick, né le 12 janvier 1844, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédé le 22 mars 1907, Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 63 ans), lieutenant-général de l'Armée Belge, major d'état-major. Marié le 9 juillet 1876, Saint-Josse-ten-Noode, avec Marie Corbisier de Méaultsart, née le 23 juin 1854, Bruxelles (Belgique), décédée,

Ida Lauwick, née en 1836, décédée en 1878 (à l'âge de 42 ans).
Mariée avec Octave de Meulenaere, né en 1840, décédé en 1905 (à l'âge de 65 ans),

Gabrielle Lauwick, née en 1865, décédée en 1945 (à l'âge de 80 ans).
Mariée avec Georges Itasse,

Marguerite Lauwick, née en 1856, décédée en 1930 (à l'âge de 74 ans).
Mariée en 1888 avec Raoul Chagrin de Saint-Hilaire, né en 1854.

Philippe Lauwick, né en 1859, décédé en 1940 (à l'âge de 81 ans), capitaine de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur. Marié avec Marie-Anne Chagot,

Raoul de Roucy. Marié en 1887 avec Angèle Vassard de Berchère.

Louis de Roucy, 1853, 1933 Marthe Bussière de Nercy de Vestu,

Arrière-arrière petits enfants

Albert Duphénieux, né le 10 février 1876, La Roche-sur-Yon, décédé (filleule: Jehanne du Breil de Pontbriand 1923-1984). Marié en 1899 avec Gabrielle Bara, née en 1878, décédée en 1959 (à l'âge de 81 ans).

Marthe Van de Venne, née le 24 mai 1887, Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique), décédée le 21 octobre 1942, Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 55 ans).
Mariée le 19 novembre 1912, Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), avec Louis du Breil de Pontbriand, né le 30 janvier 1885, Saint-Buc, Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), décédé le 2 octobre 1931, Saint-Laurent-des Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 46 ans).

Germaine Le Grand, née le 19 juin 1865, Gentbrugge, décédée le 28 juillet 1925, Melle (à l'âge de 60 ans).
Mariée le 17 mai 1887, Gand, avec Léon de Séjournet de Rameignies, né le 21 juin 1857, Rameignies, décédé le 12 novembre 1936, Merelbeke (à l'âge de 79 ans).

René Le Grand, né le 2 octobre 1866, Gentbrugge, décédé le 20 mars 1921, Gand (à l'âge de 54 ans), avocat.
Marié le 11 janvier 1921, Gand, avec Cécile de Behault, née le 29 octobre 1881, Gand, décédée le 17 décembre 1981, Gand (à l'âge de 100 ans) (sans postérité).

Adrien Groverman, né le 10 août 1859, Gand, Belgique, décédé le 26 septembre 1919, Gand, Belgique (à l'âge de 60 ans).
Marié le 17 juillet 1886, Gand, Belgique, avec Marie Maertens de Noordhout, née le 14 septembre 1867, Gand, Belgique, décédée le 8 mai 1947, Evergem, Belgique (à l'âge de 79 ans).

Robert Groverman, né le 2 décembre 1860, Gand, Belgique, décédé le 13 mai 1951, Bruges, Belgique (à l'âge de 90 ans).
Marié le 14 novembre 1882, Gentbrugge, Belgique, avec Marie de la Kethulle de Ryhove, née le 4 juillet 1860, Gand, Belgique, décédée le 1er juillet 1914, Gentbrugge, Belgique (à l'âge de 53 ans).

Eva Groverman, née le 13 octobre 1868, Gand, Belgique, décédée le 6 janvier 1926, Pietra-Ligure, Italie (à l'âge de 57 ans). Mariée le 1er août 1891, Gand, Belgique, avec Ferdinand de Maleingreau d'Hembise, né le 27 juin 1855, Sainte-Croix, Bruges, Belgique, décédé le 3 octobre 1923, Sainte-Croix, Bruges, Belgique (à l'âge de 68 ans) (5 enfants).

Prisca Groverman, née le 2 avril 1874, Gand, décédée le 17 octobre 1939, Ixelles (à l'âge de 65 ans). Mariée le 24 mai 1900, Gentbrugge, avec Albert de le Court, né le 7 mai 1873, Schaerbeek, décédé le 30 mai 1922, Ixelles (à l'âge de 49 ans), directeur au ministère de la justice.

Armand de Meulenaere, né le 14 juillet 1862, décédé le 9 octobre 1904 (à l'âge de 42 ans). Marié avec Elisabeth de Moerman d'Harlebeke, née le 22 août 1867, décédée le 15 février 1950 (à l'âge de 82 ans).

Clara de Meulenaere, née le 25 novembre 1863, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée le 1er février 1919, Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 55 ans). Mariée le 10 septembre 1889, Gentbrugge, avec Léon, baron de Pelichy, né le 13 février 1863, Gand, Flandre-Orientale (Belgique), décédé le 1er mars 1936, Gentbrugge, Flandre-Orientale (à l'âge de 73 ans).

Marie-Cécile Itasse, née en 1897, décédée en 1932 (à l'âge de 35 ans). Mariée le 1er août 1922 avec Jacques Famin, né le 10 décembre 1897, Hanoï (Tonkin), décédé le 26 mai 1932, La Rochelle (17) (à l'âge de 34 ans), lieutenant d'infanterie.

Germaine Bigle, née en 1893, décédée en 1975 (à l'âge de 82 ans). Mariée le 15 février 1912, Saint-Pierre du Gros-Caillou, Paris, avec Jean Le Lieur, comte de Ville sur Arce, né en 1886, décédé en 1924 (à l'âge de 38 ans).

Hervé Lauwick, né le 12 septembre 1891, Ker-Hor (Finistère), décédé en 1975 (à l'âge de 84 ans), homme de lettres, écrivain, auteur dramatique. Marié le 6 avril 1961 avec Françoise Robert de Larzillé.

Ghyslaine Lauwick. Mariée avec Harold Fairweather, capitaine au 19ème Régiment de Lanciers du Bengale.

Carmen de Roucy, née le 19 novembre 1884, Bagnières-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), décédée le 7 juin 1948, Paris 16e (à l'âge de 63 ans). Mariée en 1905 avec Marcel Le Caron de Chocqueuse, né le 9 décembre 1878, Paris, décédé en 1942 (à l'âge de 64 ans), lieutenant au 54e RI (en 1903).

 ________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

Plans-Lille-18eme  

Lille au XVIII° siècle      

                                                                        leurs filles furent: Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728, fut  chanoinesse de Saint Augustin,
prieure de l'hôpital Saint Elisabeth  de Roubaix  qu'avait fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix.  Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus  héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente
saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres  et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "    Lecigne

Alix Le Clerc, née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9 janvier 1622 à Nancy, religieuse lorraine, Mère Thérèse de Jésus. Éducatrice, créatrice d'écoles, fondatrice de l''ordre religieux d'enseignantes, 
les chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame. Elle est béatifiée en 1947 par Pie XII.

St-Augustin

St-AugustinSt-Augustin

"A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les soeurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque, des menaces assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux soeurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277.
  hopital-sainte-elisabeth
                                       Augustine Prouvost épousa Liévin Joseph Defrenne, Sieur du Gaucquier, 1728-1801, négociant,échevin de Roubaix  en 1757-1758,  

Contrat de mariage de leur fils Jean Baptiste, né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix, marié le 10 août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre 1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78 ans),:Tab 8703/34 du 10/08/1779 Me Philippe Joseph Piat à Wattrelos:
"Le Sieur Jean Baptiste Joseph fils du Sieur Liévin Joseph et de Dame Augustine Elisabeth Prouvost, négociant demeurant à Roubaix, assisté des dits Sieur et Dame ses père et mère, du Sieur Liévin Joseph Defrenne et Dame Marie Angélique Joseph Derveaux son épouse négociant audit Roubaix, des Sieurs Pierre Joseph et Ferdinand Augustin Defrenne ses frères, des Demoiselles Ursule Henriette Joseph, Aimée Augustine et Ursule Angélique Jacobine Defrenne ses soeurs, du Sieur Jacques Charvet et Dame Henriette Joseph Defrenne son épouse ses oncle et tante négociants à Lille, du Sieur André Joseph Desmazières licencié en médecine et Dame Geneviève Joseph Defrenne son épouse aussi ses oncle et tante paternels demeurants audit Roubaix, du Sieur Pierre Joseph Pouvost bailli de Mouvaux et Collecteur Général du Marquisat de Roubaix y demeurant, du Sieur Philippe Constantin Prouvost prêtre vicaire de Saint-Maurice à Lille, et des Demoiselles Marie Marguerite et Marie Catherine Prouvost ses oncles et tantes maternels demeurants audit Roubaix et Lille d'une part, Delebecque Demoiselle Martine Joseph fille du Sieur Pierre Joseph et Dame Constance Joseph Florin, négociant demeurant audit Roubaix, assistée des dits Sieur et Dame ses père et mère, des Demoiselles Victoire, Adélaïde Joseph et Hyacinthe Joseph Delebecque ses soeurs, du Sieur Jean François Joseph Delebecque et Dame Séraphine Joseph Lepers son épouse ses oncle et tante paternels négociants demeurants à Tourcoing, du Sieur Antoine François Florin négociant audit lieu de Roubaix, du Sieur Jean Baptiste Joseph Florin et Dame Julie Henriette Joseph Roussel son épouse négociants demeurants audit Roubaix ses oncles et tante maternels d'autre part. »

________________________________________________________________________________________________________________________________

Quelques illustrations jusqu'aux arrières petits enfants d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,

née le 14 février 1731, Roubaix décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (70 ans).
Mariée
le 21 septembre 1755, Roubaix avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix décédé en 1795, Lille (Nord) (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix :

Chez les enfants

Fils Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (71 ans),

 Fille  Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855) (mariage religieux célébré en pleine nuit dans une grange par un abbé réfractaire),

Fils Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix décédé en 1804, Haubourdin (Nord) (peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix.
Marié
le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons,

Fille Ursule Angélique Jacobine Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (66 ans), négociant, maire de Roubaix,

Fille Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),

Fils Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (88 ans),

Parmi les petits enfants :

Petite fille : Martine Augustine Liévine Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix (59, Nord), décédée le 24 février 1852, Roubaix (59, Nord) (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix (59, Nord), avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix (59, Nord), décédé le 1er novembre 1831, Roubaix (59, Nord) (57 ans), négociant filateur, tisserand,

Florin-Defrenne    Florin-Defrenne

Petite fille Hyacinthe Fanny Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix décédée le 21 juin 1828, Roubaix (Nord) (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix décédé le 6 juillet 1816, Roubaix (Nord) (29 ans),

Petite fille Hyacinthe Joséphine Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix (Nord).
Mariée
le 28 mai 1823, Roubaix avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai (Nord).

Petit fils Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796, Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord) (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824, Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797, Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille (Nord) (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de Laumont, écuyer 1756-1833), Petit fils  Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797, Valenciennes décédée le 24 septembre 1857, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827, Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781, Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (74 ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de Carné Carnavalet ca 1795-ca 1830).

Petite fille  Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801, Valenciennes décédée le 7 mai 1859, Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch, Valenciennes (Nord) (57 ans), présidente de la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826, Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry (Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (76 ans), banquier, président de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, maire adjoint de Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de la Banque de France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),

Petit fils  Théophile Duquesne, né le 14 août 1804, Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris XX , maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826, Valenciennes, Nord, avec Palmyre Aimée Flore Brabant,

Petit fils  Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808, Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de sucre, maître de forges, négociant, conseiller municipal de Valenciennes (filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié
le 8 décembre 1828, Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809, Valenciennes dont

Petite fille  Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix décédée le 20 septembre 1877, Lille (Nord) (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797, Lille, Nord, décédé le 22 janvier 1871, Roubaix, Nord (74 ans), architecte à Roubaix,

Petit fils  Pierre Alphonse Joseph Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,

Chez les arrières petits enfants :

arrière-petite-fille Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix décédée le 18 septembre 1877, Roubaix (Nord) (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix décédé le 20 mars 1891, Roubaix (Nord) (81 ans),

arrière-petite-fille  Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (46 ans),

arrière-petite-fille  Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix (59, Nord), décédée le 13 février 1863, Roubaix (59, Nord) (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix (59, Nord), avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix (59, Nord), décédé le 27 octobre 1862, Roubaix (59, Nord) (51 ans), voir ci-dessus.

arrière-petite-fille  Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix (59, Nord), décédée le 14 octobre 1844, Roubaix (59, Nord) (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix (59, Nord), avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix (59, Nord), décédé le 12 décembre 1833, Roubaix (59, Nord) (35 ans),

arrière-petite-fille  Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix, avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (65 ans),

arrière-petite-fille  Cécile Marie Nathalie Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847, Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823, Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims (Marne) (82 ans), avocat bâtonnier du Barreau de Reims, maire de Merly, conseiller général de la Marne, président du Comice Agricole de Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly), dont

arrière-petit fils  Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828, Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem (Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque Louis Dupont & Cie", administrateur de la Banque de France, président de la "Compagnie des Mines de Vicoigne & Hasnon" (parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec Céline Joséphine Dumon,

arrière-petite-fille  Marie Adélaïde Josèphe Dupont, Mariée le 22 juin 1853, Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris, décédé le 2 avril 1891, Valenciennes (Nord) (65 ans), négociant, fabricant de batistes, directeur associé des Ets Auguste Godard & Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),

arrière-petit fils  Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835, Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (86 ans), banquier, président de la Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de surveillance des Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France, conseiller municipal de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié
le 11 juin 1856, Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838, Valenciennes décédée le 26 mai 1886, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),

 arrière-petit fils  Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837, Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes), inhumé, Saint-Saulve (Nord) (64 ans), banquier, gérant de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, président du Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860, Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839, Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve (Nord) (37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),

arrière-petite-fille  Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842, Valenciennes décédée le 26 août 1891, Cambrai (Nord) (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée
le 8 janvier 1862, Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai décédé le 5 octobre 1907, Cambrai (Nord) (69 ans), industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai, juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai, (filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),

arrière-petite-fille  Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix décédée en 1935 (95 ans).
Mariée
le 18 janvier 1859, Roubaix avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur de la banque Cailliau à Douai,

 _____________________________________________________________________________________________________________________________________________________________

       Le frère de Béatrix  et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né en 1743, prêtre curé de Mouscron.

.  Jean Fortunat Prouvost, né le 10 juin 1702, fut censier de La Grande Haye à Roubaix; il épousa Marie Anne van den Berghe." Il prit en fermage, en 1744, 
la cense de
la Haye, à Roubaix, qu’il exploita un peu en seigneur, ayant sa demeure privée sur le territoire d’Hem auquel la cense de la Haye confine. Il eut onze enfants :  le troisième, Pierre-Joseph Prouvost, était collecteur des impôts à Roubaix en 1773-1779. La naissance du neuvième, le 1° août 1747, fut marquée par un incident  noté au registre des naissances de Roubaix. L'épouse de Jean-Fortunat Prouvost, habitant ordinairement la cense de la Haye, avait néanmoins mis au monde  le neuvième enfant dans la demeure de son mari. Prouvost prétendit faire baptiser son enfant à Hem et le curé de cette paroisse céda par prudence, mais il remit un extrait de l’acte au curé de Roubaix qui considérait l’enfant et la mère comme ses paroissiens et qui transcrivit  l’acte sur son registre en y mentionnant cet incident. "   Leuridan, les Vieilles Seigneuries

A la fin du XVII° siècle,  

Jean Prouvost, mort en 1702 , non rattaché,
eut avec Jeanne Delaoutre une descendance alliée aux familles Facon, Desnoulets, Pollet, Barbieux, Dupire,  Boussemart, Bernard, Breyne, Hanse: dont
Pierre, Antoine Joseph, Pierre Antoine, Jean Baptiste, Jules Désiré, Jules,  Kléber, Jacques et l’actuel Thierry Prouvost né en 1964 époux de Maria Alexandrina Vieira.

11: Jacques II Prouvost (1699-1774)
(1699-1774
inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,  épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), 

armes-florin

fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et  Marie Catherine de Surmont (1692-1744), 

Armes-de-Surmont-Desurmont

inhumée dans l'église de Roubaix, soeur de Pierre Constantin Florin,  Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix.(sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et  Augustine Macquart(de Terline),  de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715)  et des Brigittines à Lille (1723):

                etats-generaux-versailles-constantin-florin           

Jacques et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et habitent la rue Pellart; n'étant pas fils de maître,  il entre dans la manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d'un maître." RP Louis d'Halluin.

Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers.  Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems. 

Prouvost-Jacques-Florin-Marie-Agnes-Inventaire

Florin-industrie

A l'époque, le voyageur la Force, décrivant la Flandre en 1722, dépasse les estimations, en affirmant :

« Outre les villes de la châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes : Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000 âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)

cour-des-brigittines

Brigittines de Lille

Leurs enfants furent :

    Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).

    Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.

    Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).

    Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.

Bersee-Augustin-Prouvostbersee-detailBersee-presbytère-Augustin-Prouvost

    Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).

    Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier,  maire de Roubaix.  Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).

    Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).


Cousins germains de Jacques Prouvost
Base Roglo
•    Du côté de Jacques Prouvost:
o    Enfants de Marguerite-Jeanne Prouvost:
    Marguerite du Hamel +1710/
o    Enfants de Pierre Prouvost:
    mort-né Prouvost 1706-1706
    Marie Françoise Prouvost 1713-1742 & Pierre Desruelles +1741
    Pierre Claire Julie Prouvost 1714-1741
o    Enfants de Marie Prouvost:
    François Ignace Dassonville & Marie Agnès Le Clercq
•    Du côté de Antoinette Masurel:
o    Enfants de Marie-Michelle Masurel:
    Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés 1705-1774 & Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762
    Jean Baptiste Roussel +1730/
    Christine Pélagie Roussel 1719 & Louis Joseph Castel 1721-1808
Cousins issus de germains de Jacques Prouvost
•    Du côté de Marguerite de Lespaul:
o    Enfants de Marie de Lespaul:
    Jean Destombes 1683-1738 & Marie-Anne Delebecque 1687-1742
o    Enfants de Jehanne de Lespaul:
    Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715 & Pierre Prouvost 1675-1749
    Elisabeth Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne & Philippe Emmanuel, comte du Bus

1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost 

La Croix du Nord, 1 décembre 1928   

1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost

1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost

1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost

1928-12-01-Croix-du-Nord-Ernest-Prouvost

 12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"

puis maire de Roubaix le 13 août 1795, 
l'un des principaux fabricants roubaisiens
 après avoir échappé à la guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne" 

Prouvost-Pierre-Constantin

épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à 1790 ;  Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il devint l'un des principaux fabricants roubaisiens  et, avant la Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse. 

//

Jean Destombes 1650-1719

 

Marie de Lespaul 1652-1705

Fille de

    Jehan de Lespaul 1631-1673

    Marie Cent Mille Flameng 1632-1674

Blason-de-Lespaul

 

Jacques Delebecque ca 1640-1705/

delebecque

 

Marguerite Jeanne Bonte ca 1659-1753

 

Jean Dominique Castel 1645-1718

Marchand, échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix

Castel

 

Marie Roussel 1653-1711/

Roussel

 

Jean Prouvost fils de

    Pierre Prouvost 1625-1697

  et Philippotte de Lespierre 1628-1709

 

Jeanne Castel 1640

Castel

|

- 1672 -

|

 

|

- 1685 -

|

 

|

- 1672 -

|

 

|

- 1679 -

|




 




 




 




|

 

|

 

|

 

|

Jean Destombes 1683-1738

 

Marie-Anne Delebecque 1687-1742

delebecque

 

Jean Dominique Castel 1680

Castel

 

Marie Jeanne Prouvost 1680-1739

|

- 1705 -

|

 

|

- 1711 -

|




 




|

 

|

Jean Joseph Destombes 1715-1759

 

Marie Thérèse Castel 1713-1780

|

- 1739 -

|




|

Marie Henriette Destombes 1747-1798

 
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait acheté avec cinq autres  pour la sommes de 530 florins, 13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20 janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital sous la Révolution,  sa mère Agnès Florin et d’autres.  (…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique,  Deffrennes, Delannoy. 

garemijn

En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.

Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires, craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III (14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé  sur la caisse du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres.  "Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs  dont les charrois réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient  devant les domiciles des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".

A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille : 
« Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».

Prouvost-Pierre-Constantin

Prouvost-Pierre-Constantin

Prouvost-Pierre-Constantin

Leurs sept fils furent négociants:

 Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).

    Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:

    Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus.

    Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).

    Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.

    Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont  Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.

    Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille)  dont  Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille  Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost,  doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses). 

Leuridan-1-Prouvost

 Auguste-Joseph Prouvost, fils de Modeste Prouvost et Zoë Wacrenier, né à Fives en 1848, prêtre le 29 juin 1873, vicaire de Notre-Dame de Valenciennes puis vicaire à Saint Vincent de Paul à Lille en 1875, aumonier des petits frères de Marie à Haubourdin en 1883,  prêtre à l’église Saint Maurice de Lille en 1887.

egl-st-maurice

 
Sa soeur Marie Prouvost fut bénédictine à Blandain.

Blandain-Benedictines

Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert

Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale dont  François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles épx de Julia d'Elhougne dt Marie Marie-Julie-Prouvost ép d'Edmond d'Heilly Edmond-d-heilly 

Dheilly-Prouvost-Debats-1915

Journal des débats 1915

et 
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin) .

officier-garde-nationale

« François Henri Jules Prouvost, né à Roubaix le 24/4/1810 a quitté Roubaix pour se marier à Londres en 1836 avec Julie Adrienne Alette D’Elhougne qui était née à Klundert (Hollande) le 8/12/1814 ; d’après mon cousin Edmond IV D’Heilly, co-auteur d’une généalogie de sa famille, l’épouse était de religion protestante et les familles auraient été opposées au mariage ; j’ai retrouvé, non sans mal (comme pour la famille Grossemy), les origines de la famille Delhougne à Louvain, Gand et Klundert. Julie D’Elhougne avait une sœur qui a épousé Alexis Edouard Develuy, dont une fille, Marie a épousé Florimond D’Hondt, dont une fille Marguerite qui a épousé Edmond II D’Heilly, petit-fils de Julie.

François Henri Jules Prouvost-D’Elhougne fut d’abord avocat à Bruxelles, puis avoué à St-Pol, puis rentier à Amiens. Il a eu une fille Marie Julie Constance Prouvost, née à St-Pol le 12/10/1831 décédée, veuve, à Roubaix le 18/5/1915 qui avait épousé Edmond I D’Heilly, né à Villers-Bretonneux (80) le 8/2/1831, y décédé le 23/9/1899, filateur, Maire de Villers-Bretonneux de 1870 à 1875, dont Edmond II D’Heilly-D’Hondt cité ci-dessus, et une descendance importante (parmi laquelle, le 3ième fils Edmond III D’Heilly-Duchatelet, horticulteur à Wasquehal, est le père, entre autres, d’Edmond IV D’Heilly-Duforest cité ci-dessus.  

« Et alors que la Cour à laquelle il appartenait depuis le 16 décembre 1898, devait compter, pendant longtemps encore sur son concours si apprécié, il était enlevé, à l'âge de 59 ans, à une carrière où sa valeur personnelle pouvait l'autoriser à prétendre à de plus hautes destinées.

Fils d'un avoué à la Cour d'Amiens, M Prouvost, après de brillantes études, se destinait au notariat, quand éclata la guerre de 1870. Il fit alors noblement son devoir ; la fin de cette néfaste campagne le trouva capitaine adjudant-major dans l'armée de Faidherbe et proposé pour la croix de la Légion d'honneur. Revenu à Amiens il se fit inscrire au Barreau. C'est à l'école de M. le Sénateur Dauphin, une des illustrations du Parlement et du Barreau et dont il devint le secrétaire, que Me Prouvost acquit l'expérience des affaires. Un précédent stage dans une étude de notaire lui avait déjà beaucoup appris, la collaboration avec un maître de la parole développa vite ses brillantes qualités. M. Dauphin, devenu. Procureur Général à Paris, offrit à son ancien secrétaire d'entrer dans la magistrature avec un poste de choix. Me Prouvost déclina une proposition si séduisante pour rester au Barreau. Il fut inscrit au tableau, le 25 octobre 1875. Vous savez, Messieurs, la grande situation qu'il occupa bientôt : il l'avait conquise par son talent, sa science du droit et ses habitudes du travail. Appelé par ses confrères à faire partie du Conseil de l'Ordre, ils lui conférèrent ensuite, à , plusieurs reprises, les honneurs du bâtonnat. Tous ou presque tous nous avons entendu l'éclat, de cette parole nette et incisive qui a si souvent retenti dans cette enceinte, s'élevant parfois jusqu'à la véritable éloquence et dont l’écho à cette heure encore, est à peine affaibli. La cause, Me Prouvost l'exposait simplement et avec une parfaite lucidité, puis déployait ensuite, dans la discussion, une netteté et une puissance de dialectique que nous eûmes si souvent l'occasion d'admirer dans ses plaidoiries. Causeur spirituel, parfois caustique, il excellait à conter, dans l'intimité, avec une verve enjouée, l'anecdote humoristique assaisonnée de sel gaulois.

C'était une intelligence d'élite, un grand cœur dont il dissimulait les qualités sous un apparent scepticisme. Grande restera notre admiration pour l'avocat, fidèle restera parmi nous le souvenir de M. le Conseiller Prouvost. Si jamais la limite d'âge eût des rigueurs dont nous regrettons tous l'inflexibilité c'est le jour où elle est venue priver la Cour, le 17 février dernier, de la collaboration si précieuse de M. le Conseiller Labouret. Votre Compagnie n'a pas oublié, en effet, le concours éclairé et infatigable que lui apporta, durant presque 20 ans, ce Collègue laborieux. Son esprit scrupuleux servi par la sûreté d'une expérience consommée, d'une érudition toujours en éveil, avait conservé jusqu'au dernier moment l'amour passionné de ses fonctions. » La liberté individuelle dans le procès pénal : discours  prononcé par M. Raoul Dumontet; Cour d'appel d'Amiens, audience solennelle de rentrée du 16 octobre 1901 Par Dumontet, Raoul Éditeur : impr. du "Progrès de la Somme" (Amiens): 1901

SUCCESSION PLESSIS-BELLIERE (DE NOTRE CORRESPONDANT PARTICULIER) . Amiens, 25 janvier. Le fameux procès des héritiers de la marquise du Plessis-Bellière contre le pape Léon XIII est venu hier devant la cour d'appel d'Amiens. Les débats occuperont plusieurs audiences. Les héritiers naturels sont représentés par Me Dacraigne, avocat du barreau de Paris; Me Hémard, également du barreau de Paris, représente Léon XIII; Me Lorgnier, du barreau d'Amiens, défendra les intérêts de M. Hugues de Ragnau, prélat de la maison du pape; Me Rieussec, du barreau de Villefranche, représente M. le comte de Colbert-Turgis, et Me Prouvost, du barreau d'Amiens, M. le marquis de Rougé, légataire, propriétaire à Paris. Me Dacraigne a, le premier, pris la parole. Selon lui, la marquise du Plessis-Bellière n'est pas l'auteur du testament. Il lui a été envoyé tout fait par M. de Ragnau, ainsi que le prouve d'ailleurs une lettre de ce dernier trouvée dans les papiers de la défunte. Il s'agissait de rédiger un acte qui pût mettre le Saint-Siège dans la possibilité de tourner la loi. Or, le codicille est bien l'œuvre d'un jurisconsulte. Au point de vue de notre droit civil, le Saint-Siège ne peut recueillir un héritage. Il ne constitue pas une personne capable, un être physique. Dieu sait où cela nous conduirait si nous perdions notre procès. Evitons donc ces temps difficiles, ne compliquons pas la situation. Me Dacraigne regrette que le tribunal de Montdidier ait rendu, le jour même du décès de la marquise, une ordonnance en- voyant en possession le Saint-Siège. Qu'en est-il résulté? Aujourd'hui, du domaine de Moreuil, de cette résidence princière, de ces propriétés immenses, s'étendant à perte de vue, de ces bois, de ces champs, de ces propriétés, que reste-t-il ? Des murs. Tout a été vendu, réalisé, et nous nous deman- dons, si la cour nous accorde gain de cause, où nous pourrons trouver notre part de succession. L'argent, où est-il ? En France. ou ailleurs ?

Mouvement judiciaire. Le Journal officiel publiera ce matin le mouvement judiciaire suivant. Sont nommés Conseillers A Amiens, M. Prouvost, avocat à la Cour d'appel d'Amiens, bâtonnier de l'Ordre; à Angers, M. Grémillon, procureur de la République à Angers. Procureurs A Clermont-Ferrand, M. de Mourgues, procureur à Brioude à. Brioude, M. Robert de Massy, substitut à Orléans à Angers, Lepelletier, procureur, à Clermont-Ferrand, Substituts A Orléans. M. du Ghalvou-Demersay, substitut à Montargis; à Montargis, M. De- vin, attaché à la chancellerie. Juges A Vannes, M. Fenoux, juge à Châteaudin, M. Picard, juge suppléant à Quimper. é1898/12/17 (Numéro 351).

PROUVOST, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats.
Source: gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TE77-587

Jules Prouvost-D’Elhougne, outre sa fille Marie (Mme D’Heilly) et une fille née et décédée jeune à St-Pol, a eu un fils : Georges Jules Augustin Prouvost, né à St-Pol le 31/10/1842, avocat à la Cour d’Appel d’Amiens qui a épousé à Amiens le 16/8/1871 Marie Lucie Pauline Demailly née à Amiens le 3/12/1846 (fille du Président du Tribunal Civil d’Amiens) ; les époux se séparèrent par jugement du 22/7/1882 qui fut converti en divorce par jugement du 13/8/1885. De leur union était née à Amiens le 29/4/1875 une fille, Juliette Marie Alice Prouvost, qui vivait en 1881 avec sa mère chez ses grands-parents Demailly. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue car il n’y a pas de mention marginale sur son acte de naissance. C’est la dernière du nom Prouvost de sa branche. » Philippe Rammaert

 Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972,  marié avec Eléonore Le Grix de La Salle , descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres  de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997, Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix, décédée le 23 avril    1983, Epinay sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul.,  Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin)

Prouvost-Bonami-cimetiere-RoubaixProuvost%20Gaspard%20-%201820-1891Valencienne-Notre-Dame


Prouvost-Gaspard.jpg

Leuridan-1-Prouvost-Gaspard

Leuridan-1-Prouvost-Gaspard

Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert

« CÉRÉMONIE DE VILLERS-BRETONNEUX  Une touchante cérémonie funèbre a eu lieu à Villers-Bretonneux pour les victimes de la bataille livrée, le 29 novembre dernier, sur le territoire de cette commune. L'administration du chemin de fer du Nord avait bien voulu, en délivrant des billets à prix réduit, faciliter ce patriotique pèlerinage. On évalue à environ dix mille le nombre des étrangers qui se sont rendus à cette solennité, de tous les points des départements de la Somme, du Pas-de-Calais et du Nord. Cette immense foule, on le comprend, n'a pu trouver accès dans l'enceinte pourtant si vaste de l'église : mais les paroissiens l'ont pour ainsi dire agrandie par leur abnégation personnelle, en cédant leurs places aux étrangers.

L'église avait été décorée par. les soins de M. Demarcy, sous l'intelligente direction de M. Delplanque, avec autant da luxe que de goût. Le catafalque, dont la forme ogivale s'harmonisait avec le style d u mo nument, n'empêchait point la vue de pénétrer dans le sanctuaire. Des inscriptions rappelaient. les noms des régiments qui ont pris une part glorieuse à la bataille du 27 novembre : 2e régiment d'infanterie de marine, 43e, 65e et 75e de ligne, 2e chasseurs, 12e et 15° d'artillerie, compagnie du génie, 7e, 8e et ge bataillons du 48e régiment de marche des mobiles du Nord. Parmi les inscriptions empruntées aux Livres Saints, nous avons remarqué les suivantes, si bien appropriées à la circonstance : Leurs corps ont été ensevelis en paix et leurs noms vivront éternellement. (MATTHIEU, 2) Ils ont sacrifié leur vie pour ne pas être asservis. (DANIEL, 3) Mieux vaut pour nous mourir en combattant, que de voir les maux qui pèsent sur notre patrie. (MARC, 3) A Dieu ne plaise que nous prenions la fuite devant l'ennemi ! Mourons bravement pour nos frères et ne souillons pas notre gloire. (MACCHABÉES, 9) Est-ce que celui qui tombe ne se relèvera pas un jour ? (JÉRÉMIE, 8) La grand'messe a été chantée par M. Prouvost, curé-doyen de N. D. de Valenciennes, en présence de Mgr l'évêque d'Amiens, qu'assistaient M.

Morel, vicaire général, et M. Boucher, curé de la Cathédrale. Les fonctions de sous-diacre étaient remplies par un ancien aumônier de l'armée, M. Poiré, curé d'Herleville. On remarquait dans l'assistance M. le préfet de la Somme, les conseillers de préfecture, M. l'avocat général, le commandant de gendarmerie, M. de Thannberg, aide-de-camp du général Paulze d'Ivoy, M. le juge-de-paix de Corbie, de nombreux ecclésiastiques des diocèses d'Amiens, d'Arras et de Cambrai; des officiers et des soldats de l'armée du Nord, dont quelques-uns, blessés ou mutilés, ont vu la mort de si près dans les plaines de Villers ; enfin, de nombreuses familles des mobiles du Nord (citons celle de M. de Brigode), dont les enfants gisent aujourd'hui dans la grande allée du cimetière.

A l'issue de la messe, M. Potier, chanoine honoraire, curé de Saint-Etienne de Beauvais, est monté en chaire. Son discours, conçu en dehors des formes ordinaires de l'oraison funèbre, est de ceux qu'on n'analyse point. Il serait difficile, en effet, de rendre exactement le- caractère de cette parole toujours facile, souvent poétique, tantôt familièrement incisive, tantôt puissamment émue. Nous avons surtout été' impressionné par les aperçus sur l'immortalité de l'âme, sur l'héroïsme de la conscience, sur le sentiment de la patrie, sur les félons de l'honneur, et sur les doctrines matérialistes qui ont failli précipiter la France dans l'abîme. ,

On s'est ensuite rendu processionnellement au cimetière, où Monseigneur a fait l'absoute autour de ce long tertre, couvert de fleurs, qui recouvrent les dépouilles de 126 victimes.

M. le curé de Villers a adressé d'e chaleureux remercîments à Monseigneur qui a oublié les soins de sa santé pour aller présider à cette fête- funèbre ; à M. le Préfet, dont la démarche est un digne hommage rendu à la valeur de nos soldats; au clergé des diocèses voisins qui a voulu s'associer au deuil de nos contrées.

M. Dauphin, en qualité de préfet de la Somme, a remercié, au nom du Gouvernement, tous ceux qui ont contribué à cette cérémonie. C'est à Villers-Bretonneux, a-t-il dit, c'est dans ces plaines illustrées par la bravoure de nos soldats, de nos généraux et surtout de Faidherbe, qu'il' était juste de voir apparaître pour la première fois les uniformes français et les trois couleurs du drapeau national. Ces souvenirs de gloire se mêlent hélas! à ceux de nos revers. le Dieu des armées nous a abandonnés. En face de ces désastres inouïs, on est amené à en rechercher les causes. Est-ce parce que nous avons oublié Dieu que Dieu nous, a délaissés ? Est-ce parce que, plongés dans le culte des intérêts matériels.

Nous avons mis l'argent au-dessus du devoir? Est-ce parce que, déshabitués à faire nous-mêmes nos propres affaires, nous les avons imprudemment confiées à d'autres mains ? C'est pour toutes ces causes, et bien d'autres encore. Mais le sentiment du devoir, qu'éveille si énergiquement l'aspect de ces tombes, renaîtra dans la France régénérée, et ces héros pour qui nous venons de prier prieront pour nous à leur tour.

, Ces mâles paroles, si religieuses et si patriotiques, ont fait courir dans l'auditoire un murmure d'approbation qui n'a été contenu que par le respect dû aux lieux saints.

Monseigneur, atteint par une affection de larynx, qui nécessite son départ aux eaux du Mont-Dore, a exprimé à M. le Préfet le profond regret qu'il éprouvait de ne pouvoir traduire, par une voix affaiblie, les sentiments dont son cœur était rempli.

Cette fête funèbre laissera de profonds souvenirs à ceux qui en ont été les témoins. Mais cela ne suffit pas ; il faut qu'un monument plus durable de la piété publique honore la mémoire de ceux qui ne sont plus. Ce projet a été conçu par la municipalité de Villers et par M. Delplanque dont le zèle s'est si activement déployé en faveur de nos soldats pendant les tristes péripéties de cette guerre. Déjà il a reçu une offrande de 500 francs des mains de Monseigneur et une pareille somme donnée par un anonyme. Une quête, faite pendant la grand'messe pour cette même destination, a produit 900 fr. Tout fait donc espérer qu'on aura bientôt réuni les fonds nécessaires pour ériger, sur les tombes militaires de Villers-Bretonneux, un monument digne de ces héros du devoir, de ces martyrs de la conscience. Leurs noms resteront à jamais gravés sur la pierre, comme ils le sont dans le souvenir des familles, et aussi, devons-nous l'espérer, dans le Livre de Vie : car le sang versé pour la patrie crie miséricorde au Seigneur, et les champs de bataille, comme l'a dit l'éloquent prédicateur, sont bien souvent de nouveaux chemin de Damas qui conduisent à Dieu. (N* 2 du Dimanche). L'abbé J. CORBLET. » Souvenirs de Villers-Bretonneux : 4 juillet 1871Impr. de Yvert (Amiens) 1871

 
Bonami-Louis-Romain-Joseph Prouvost, né le 6 janvier 1817, prètre en 1847, vicaire à Faches la même année, curé de Thumesnil en 1853, entra en 1859 chez les Rédemptoristes, mourut le 16 mai 1894 comme supérieur de la Maison de Montauban (51).

Faches

Rue Carnot

«  Dès le XVIIIème siècle, la population de Thumesnil demande la construction d’une église dans le hameau, celle de Faches étant assez éloignée. Dans les années 1840, l’abbé Prouvost, vicaire à Faches, œuvre à la fondation d’une église dans le hameau de Thumesnil, désormais peuplé de 1711 habitants. En décembre 1850, l’église, qui a le statut de chapelle, est inaugurée, et en 1851, la préfecture décide d’ériger Thumesnil en paroisse. L’église néo-gothique est la première église française dédiée au Sacré-Cœur de Jésus-Christ, dont le culte est encouragé par le pape Pie IX. En 1898, une travée est ajoutée au bâtiment. La population ayant considérablement augmenté. Lors des inventaires de 1906, la population de Thumesnil s’oppose à l’entrée des représentants de l’Etat dans l’église ». © Association Culturelle et Historique de Faches-Thumesnil.


Leur sœur Rose-Marie, née le 3 janvier 1824,  fut Religieuse du Saint Sacrement.

Quelques notes :

Par Philippe Rammaert : « Les origines de la famille Grossemy : Jean Landry était raffineur de sel, comme le sera François Joseph à Tourcoing à la veille de la Révolution (…) Il y a peut-être quelque chose à expliquer avec l’émigration des Grossemy de Tourcoing avec les D’Elhougne puis les D’heilly… l’épouse de François-Henri-Jules Prouvost est-elle le seul enfant marié des Grossemy-Landry… ils se sont peut-être fixés  à Gand après leur passage à Erfurt puis Gand puis le retour provisoire à Tourcoing où ils ont récupéré les meubles non vendus…

En ce qui concerne la branche de Pierre Constantin Prouvost-Grossemy, oncle des 5 frères Prouvost-Defrenne :  Augustine Constance Grossemy est née à Tourcoing le 2/7/1777, fille de François Joseph, né à Hébuterne vers 1727, receveur des impôts de Mrs des Etats de Lille à Tourcoing et procureur d’Albert Imbert, Comte de la Basecque, et Marie Barbe de Massiet son épouse. J’ai retrouvé la nomination de François-Joseph Grossemy dans les registres aux résolutions particulières des baillis des Etats, d’abord comme contrôleur ambulant le 19/8/1755 puis à Tourcoing le 5/4/1760 (la nomination de 1760 est signée du Comte de la Basecque qui était certainement l’un des baillis et qui a  nommé Grossemy comme son receveur particulier par acte notarié passé en 1761 devant le Notaire Grossemy, frère ou cousin de François-Joseph Grossemy dont le mariage avec Marie Thérèse  Landry a eu lieu à Arras (St-Aubert) le 5/4/1761 avec bans à Arras et Tourcoing où il venait de s’installer avec son frère Basile. Le couple a eu au moins 8 enfants à Tourcoing de 1762 à 1777. Juste avant la Révolution Grossemy devint raffineur de sel à Tourcoing et son frère était l’un de ses ouvriers ; une demande de passeport mentionné dans un inventaire des Archives Nationales m’a mis sur la piste des déboires du couple qui a eu sa maison pillée lors de la retraite des hollandais de Tourcoing le 27/8/1793 date à laquelle ils ont fuit avec Basile Grossemy et leurs enfants et ont résidé à Erfurt en Thuringe ; ils ont été considérés comme émigrés et leurs meubles ont été séquestrés et en partie vendus ; ils sont rentrés le 12/10/1795 mais n’ont été rayés de la liste des émigrés que le 3/2/1802 et le séquestre de leurs biens non vendus a été levé. Je ne sais pas ce qu’ils sont devenus ensuite mais il est probable qu’une partie de la famille a résidé à Gand à moins qu’ils ne s’y soient fixés car je ne trouve pas de trace des décès à Tourcoing. Aujourd’hui, j’ai eu un indice supplémentaire car je n’avais pas trouvé le mariage Prouvost-Grossemy à Tourcoing et Roubaix et, dans la déclaration de succession de Pierre Constantin Prouvost, décédé jeune avec 2 fils mineurs à Roubaix le 12/11/1812 figure une mention concernant les droits matrimoniaux de l’épouse qu’elle tenait de son contrat de mariage passé devant Declercq, Notaire à Gand, le 8/6/1807 ; dans les biens du mari figure 1/6ième d’une maison à usage de filature occupée par la veuve Prouvost-Grossemy et ses beaux-frères et 1/6ième d’une maison à usage de Fabricant, rue Neuve, occupée par le défunt ; 1/6ième signifie que les biens provenaient de Pierre Constantin Prouvost (le Maire de Roubaix) alors que certains biens appartenaient par 1/12ième au défunt ce qui semble dire qu’il s’agissait de biens provenant d’une génération au dessus ou d’un partage antérieur (une autre maison à usage de fabricant était occupée par Ferdinand Bulteau-Prouvost, beau-frère du défunt).

2 des 3 enfants ont hérité de leurs parents : le fils aîné, Pierre Constantin, est resté célibataire et occupait à son décès, le 21/5/1876, une maison 58 rue du Grand Chemin (les 2 maison voisines étaient louées ; les construction seules des 3 maisons appartenaient à Pierre Constantin car le terrain était loué par bail emphytéotique consenti par l’Hospice de Roubaix en 1824 certainement à sa mère Augustine Constance Grossemy, décédée dans la même maison le 7/12/1840 ; son frère, Jules Prouvost, propriétaire à Amiens était légataire universel, différents legs particuliers ayant été consentis à des communautés religieuses et à la domestique du défunt.

Il faudrait avoir connaissance des différents partages (partages d’indivisions successorales, donations partages, dots, etc..) qui sont à l’origine de la formation des entreprises familiales. Pour y arriver, il ne manque pas de sources, mais de tables qui permettent de les utiliser. La mention ci-dessus de la filature exploitée par Mme Prouvost-Grossemy (successeur de son mari) avec ses 3 beaux-frères ; je n’ai pas trouvé l’original de l’association le 12 juin 1809 entre les 4 fils de Pierre-Constantin Prouvost-Destombes peu après son décès (17/7/1808) ; le contrat de société de commerce avait certainement pour but de ne pas diviser l’activité de leur père en conservant les biens en indivision avec leurs 2 sœurs Bulteau et Gruart. Il n’est pas impossible de penser que chacun des associés était fabricant pour son propre compte et que la société était destinée à écouler la production des associés à Roubaix et Rouen, sans que l’on sache si des membres de la famille ou des associés ont vécu à Rouen ! » Philippe Rammaert

Ferdinand Cortyl nous éclaire aussi : «  Voici le résultat de recherche faite par Philippe D'HEILLY

1ère génération

                1 GROSSEMY Augustine Constance, ° 02/07/1777 Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59, x  avec PROUVOST Pierre Constantin Joseph

                enfants :

                - 1. PROUVOST François Henri Jules (27/08/1810-07/07/1892) ° Roubaix 59  + Amiens 80 , x d'ELHOUGNE Julia Adrienne

2ème génération

                2 GROSSEMY François Joseph, ° 1728, + 1815, x v1760

                3 LANDRY Marie Thérèse, ° v1740

3ème génération

                4 GROSSEMY Jean, tailleur, ° v1695, x v1725

                5 GROSSEMY Marie, ° v1700

                6 LANDRY Jean, raffineur de sel, ° v1710, x v1730     

                7 BRUNEL Marie Marguerite, ° v1715

4ème génération

                8 GROSSEMY Robert, ° v1660, x 

                9 GODEFROY Marguerite, ° v1665

                10 GROSSEMY Antoine, ° v1670, x 

                11 REMON Marie Marguerite, ° v1675

                14 BRUNEL François, ° v1685, x 

                15 DAVESNE Isabelle, ° v1690

« D’Heilly (ou D’heilly – d’après les actes d’état-civil sur le Site des AD80 – mais pas d’Heilly, comme l’écrivent les descendants autres que ceux de la branche Edmond, sauf s’ils ont obtenu une rectification d’état-civil) :

Edmond (IV) D’Heilly-Duforest s’intéressait à l’histoire de sa famille mais il est décédé trop jeune ! Il avait écrit une généalogie D’Heilly ; son arrière-grand-mère Mme Edmond (I) D’Heilly-Prouvost a écrit ses mémoires sur la Guerre de 1870 à Villers-Bretonneux où elle s’était fixée par mariage. La famille, d’origine terrienne,  n’a rien à voir avec les sgrs d’Heilly et Anne de Pisseleu, marquise d’Heilly ; la chevalière armoriée avec le blason de la famille féodale n’a aucune légitimité (tous les Deroubaix, dans ce cas, pourraient utiliser les armoiries de Pierre, sgr de Roubaix, dont le père était un Herzele ; là aussi le chef d’hermines, comme pour les Ruyant de Cambronne, était la concrétisation de légendes généalogiques non fondées sur de prétendues ascendances jusqu’aux ducs de Bretagne) ! Je vais essayer de creuser la généalogie de la branche D’Heilly-Prouvost qui ne se trouve que partiellement dans l’Annuaire des Grandes Familles par suite d’alliances féminines. Ce que j’ai trouvé aux ADN est cependant intéressant et peut-être inconnu de Philippe D’Heilly. » Philippe Rammaert

"1ère génération

                1 d'HEILLY François, associé de Jules Dubois, ° 03/02/1866 Villers Bretonneux 80, + 11/08/1940 Roubaix 59, x 01/02/1899 Nice 06 avec DOLEAC Françoise

                               enfants :

                              - 1. d'HEILLY Jean (1904-1963), x DUBOIS Thérèse

                1 d'HEILLY Georges Augustin, Photo, ° 06/09/1867 Villers Bretonneux 80, + 31/10/1917 Tourcoing 59, x 13/07/1897 Tourcoing 59 avec ROUSSEL Valentine Léonie Marie

                               enfants :

                              - 1. d'HEILLY Anne Marie (27/02/1913-16/04/2000) ° Tourcoing 59  + Orléans 45 , x LEGRAIN Louis Henri Michel

                1 d'HEILLY Alphonse Marie Joseph, représentant en textile, ° 14/10/1870 Villers Bretonneux 80, + 17/05/1943 Versailles 78, x 11/04/1904 Bailleul 59 avec DECROIX Valentine Marie Joseph

                               enfants :

                               - 1. d'HEILLY Xavier Gérard Marie (30/11/1906-21/04/1966) ° Roubaix 59  + Hautmont 59 , x DANSETTE Anne Marie Lucie

                1 d'HEILLY Edmond, horticulteur à Wasquehal, ° 1875 Villers Bretonneux 80, + 1936, x 08/05/1909 Blankenberghe B avec d'HONDT Marguerite

                               enfants :

                              - 1. d'HEILLY Edmond (3/1911-15/04/1978), x DUCHATELET Marie Madeleine

2ème génération

                2 d'HEILLY Edmond Jean Baptiste, filateur à Villers Bretonneux, ° 28/02/1831 Villers Bretonneux 80, + 02/09/1889 Villers Bretonneux 80, x 31/08/1859 Amiens 80

                3 PROUVOST Marie Julie Connstance, Photo elle et son mari, ° 13/10/1837 St Pol sur Ternoise 62, + 18/08/1915 Roubaix 59

3ème génération

                4 d'HEILLY Jean Baptiste, bonnetier Photo, ° 19/02/1789 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1874 Villers Bretonneux 80, x 19/04/1830 Amiens 80

                5 POIRE Eugénie, ° 29/09/1795 Amiens 80, + 29/09/1858 Villers Bretonneux 80

                6 PROUVOST François Henri Jules, avocat Bruxelles, avoué Amiens, ° 27/08/1810 Roubaix 59, + 07/07/1892 Amiens 80, x 1836 Londres GB

                7 d'ELHOUGNE Julia Adrienne, ° 08/12/1814 Bergen op Zoom B, + 05/04/1894 Roubaix 59

4ème génération

                8 d'HEILLY Jean, menuisier et bonnetier, ° 27/03/1753 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1827 Villers Bretonneux 80, x 04/02/1778 Villers Bretonneux 80

                9 GAFFET Marie Françoise, ° v1755 Villers Bretonneux 80, + 27/05/1825 Villers Bretonneux 80

                10 POIRE Jean Baptiste, aubergiste, ° 1754, + 1814, x 1794

               11 SEVIN Marie Marguerite, ° v1760

                12 PROUVOST Pierre Constantin Joseph, ° 30/04/1782 Roubaix 59, + 12/11/1812 Roubaix 59, x 

                13 GROSSEMY Augustine Constance, ° 02/07/1777 Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59

               14 d'ELHOUGNE Jean, entrepreneur, ° 1770 Louvain B, + 1837 Gand B, x 

                15 van HEUKELOM Adèle Alletta, ° v1780 "

Notes données par Ferdinand Cortyl

Cousins germain de Pierre Constantin Joseph Prouvost
Base Roglo
•    Du côté de Jacques Prouvost:
o    Enfants de Pierre Prouvost:
    Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 & Marie Catherine Ramery 1720-1771
    Marie Béatrix Prouvost 1728-1808
    Augustine Élisabeth Joseph Prouvost 1731-1801 & Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gauc-quier 1728-1795
    Ursule Angélique Joseph Prouvost 1733
    Marie Marguerite Prouvost 1734-1794
    Jeanne Eléonore Amélie Prouvost 1737-1755
    Marie Catherine Joseph Prouvost 1740-1805
    Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/
    Louis Joseph Prouvost 1747-1747
o    Enfants de Jean Fortunat Prouvost:
    Marie Françoise Constance Prouvost 1731
    Jacques Prouvost 1732
    Pierre Joseph Prouvost 1734
    François Alexandre Joseph Prouvost 1736
    Béatrice Prouvost 1738
    Louis Joseph Prouvost 1741-
    Marie Prouvost 1743
    Jean Baptiste Prouvost 1745
    Marie Marguerite Joseph Prouvost 1747
    Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost 1750-1783 & Florent Joseph de Meulenaere 1751-1812
    Gabriel Prouvost 1752
    Eléonore Prouvost 1755
•    Du côté de Marie Agnès Florin:
o    Enfants de Marie Catherine Florin:
    Pélagie Meurisse 1739-1790 & Pierre Philippe Hespel 1732-1807
    Marie-Angélique Meurisse 1749-1790 & Pierre Joseph Lepers 1755-1791
o    Enfants d'Ursule Henriette Florin:
    Agnès Ursule des Mazières & Bernard Albéric Preingué
o    Enfants de Pierre Constantin Florin:
    Philippe Nicolas Florin 1760 & Victoire Joseph Delebecque 1765-1829
    Florimond Albéric Florin 1762
    Marie Henriette Philippine Joseph Florin 1764 & Ferdinand Augustin Joseph Defrenne 1763
    Marie-Catherine Florin 1765-1832 & Basile François Bulteau 1756-1836
    Pierre Edulphe Florin 1766-1820 & Catherine Louise Frys 1776
    Marie Justine Florin 1773 & Charles François Tiberghien 1769-1810
    Charles Henri Florin 1774-1831 & Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852
    Augustin Joseph Florin 1776
    Louis Aimable Florin & ? Scheppers
Total: 33 personnes.
Cousins issus de germains de Pierre Constantin Joseph Prouvost
•    Du côté de Jacques Prouvost:
o    Enfants de Marie Françoise Prouvost:
    Pierre Desruelles 1738-1747
    Marie-Catherine Desruelles 1739
o    Enfants de François Ignace Dassonville:
    Jean Baptiste Dassonville +1703
•    Du côté de Antoinette Masurel:
o    Enfants de Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés:
    Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 & Marie Françoise Fiévet 1752
o    Enfants de Christine Pélagie Roussel:
    Philippe Joseph Castel 1749 & Marie Sophie Patallier 1757-1826
•    Du côté de Jean-Baptiste Nicolas Florin:
o    Enfants de Jean-Baptiste Florin:
    Bernardine Florin 1769 & Pierre Joseph Motte 1757-1794
o    Enfants d'Anne Josèphe Constance Florin:
    Martine Joseph Delebecque 1758-1837 & Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810
    Victoire Joseph Delebecque 1760-1763
    Victoire Joseph Delebecque 1765-1829 & Philippe Nicolas Florin 1760
    Adélaïde Joseph Delebecque 1767-1841 & Louis Joseph Lepers 1766-1849
    Hyacinthe Josèphe Delebecque 1769-1841 & Floris Louis Joseph Defrenne 1766-1826
o    Enfants de Reine Emmanuelle de Fretin:
    Louis Wacrenier 1772-1842 & Clétine Defrenne 1782-1842
Total: 12 personnes.
     

Les alliances Virnot de Lamissart et Prouvost et leurs demeures au XVIII° siècle

Il y a eu quatre alliances entre les Virnot et les Prouvost : deux au XVIII°, deux au XX° siècle :

Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851) épouse de Jean-Baptiste PROUVOST

Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART (1779- 1837), épouse Aimée-Joseph PROUVOST,

Au XX° siècle, Marthe VIRNOT épouse Georges PROUVOST

Brigitte VIRNOT épouse Christian PROUVOST

« Rose-Marie Virnot de Lamissart (1772-1851), épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph Florin, décédé le  7/5/1797, sans postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881 dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau:sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pevele, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destine aux concours agricoles et aux expositions florales.

Palais Rameau LilleRameau

Leur sœur, Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, née 18/1/ 1777, décédée à Wazemmes, 5/7/1859, épousa le 9/6/1800, Dominique-François Virnot, son cousin, dont postérité.

Leur frère Louis-Urbain Virnot de Lamissart, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.

Prouvost-Aimee-fille-Prouvost-Jean-Baptiste

 

 

Jehan PROUVOST,

 né à Roubaix vers 1545, décédé à Wasquehal, époux d’Antoinette LEBLAN

|




|

|

Pierre PROUVOST,

laboureur à Wasquehal et peigneur de sayette, né vers 1590. Certaines sources le disent décédé le 7/12/1623 à Wasquehal, mais cela est incompatible avec la date de naissance de son fils. Il épouse Marguerite des TOMBES (Rentes héritières 2BXI 09C 1456 du 14/06/1623 er 2BXI 08B 956 du 15/03/1617)

Guillaume PROUVOST ca 1580-

|

|

Pierre PROUVOST,

né vers 1621, décédé le 19 février 1697 - Roubaix (Nord)épouse à Lille, le 20/12/1651, Philippotte de LESPIERRE, née à Croix le 14/12/1628, décédée à Roubaix en1709, fille de Jacques (v1600-+19/11/1639) et de Marguerite FLAMENG (vers 1600, décédée le 17/04/1646). Jacques est fils de Daniel DELESPIERRE, Seigneur de Wassegnies ca 1560-/1614Pierre et Philipotte eurent 10 enfants de 1652 à 1664.

Pierre PROUVOST 1606-1681

|

|

Guillaume PROUVOST

né le 03/03/1660, époux par contrat du 18/01/1690 à Lille (Tab 201/03) de Jeanne DUBOIS (fille de Jean °v1635 et de Jeanne d'ILLIES), née St André vers 1665, dont au moins 6 enfants nés à Wasquehal de 1692 à 1704,

Pierre PROUVOST, Echevin de Wasquehal 1648-1691

épouse

|

Marguerite de Lespaul

Robert Joseph PROUVOST

 né à Wasquehal le 30/04/1699, malade le 17/02/1744, épouse à Mouvaux, le  04/05/1738, Marie Anne Joseph FLORIN, dont 3 enfants connus

|

 

 

Jean Baptiste PROUVOST

Prouvost-Jean-Baptiste

 bourgeois de Lille par achat du 17/05/1776,

épouse Marie Madeleine Isabelle BAILLIANT, née à La Madeleine vers 1747, (fille de Jacques et de Marie Madeleine MONFROY), décédée à Wasquehal le 17/02/1744, demeurant à Marcq.

 

 

|

 

 

Jean Baptiste Joseph PROUVOST 1765-1797;  épouse Rose Marie VIRNOT de LAMISSART ;              sa soeur Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30/05/1819, épouse Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART , 23/11/1779- 20/09/1837               

 

 

Quelques notes sur la Révolution

L'habitude courageuse que les Lillois et les militaires acquirent promptement du péril du bombardement fut bientôt marquée par un insouciant mépris des fureurs du général autrichien. La témérité succéda à la terreur, et les journées les plus fatales pour la ville furent marquées par des traits d'audace ou d'héroïsme, ou même de gaieté. Ainsi, pendant que des habitants se disputaient le glorieux danger d'arracher la mèche enflammée des obus ennemis, un d'entr'eux, le sieur Maes, perruquier, rue du Yieux-Marché-aux Moutons, courut ramasser un éclat de bombe et s'en servit à Finstant comme de plat à barbe pour raser dans la rue quatorze citoyens, riant au milieu du fracas des batteries ennemies. Sur la Grande-Place, on fit des parties avec des boulets que nous avaient envoyés les ennemis; les enfants reportaient à * Comme ces pompes et les nôtres furent détruites , ou par l'usage , ou par la mal veillance , on en fit construire d'autres pour les rend re aux propriétaires. Le compte de frais s'élève pour cet objet à 51,517 livres 15 sous. l'Arsenal ou sur les remparts les projectiles qu'ils avaient ramassés. Un d'entr'eux n'ayant pas, pour relever un boulet rouge, la casserole dont étaient munis ses camarades, crut pouvoir se servir d'un chapeau. Cette enveloppe ne tarda pas à être brûlée, ainsi que les doigts de l'artilleur novice. Les spectateurs, riant de sa mésaventure, vinrent avec de l'eau, tandis que d'autres se détachaient du groupe pour arracher la mèche d'un obus et l'empêcher d'éclater. Un boulet, lancé dans le lieu des séances du conseil de guerre, n'interrompit point la discussion. Seulement, un membre proposa de le déclarer en permanence comme l'assemblée, motion qui fut votée par acclamation. Un grenadier d'un bataillon de Volontaires, voyant son capitaine renversé, court à lui et lui tend la main ; à l'instant même une balle perce le poignet du grenadier; il présente l'autre main à son chef. elle est emportée par un boulet.

Sans proférer une plainte, il avance ce qui lui reste de bras et aide à relever l'officier.

Ovigneur servait une pièce sur le rempart; on accourt l'avertir que son épouse est sur le point de devenir mère ; il s'informe si elle est en sûreté. Rassuré sur ce point, il reste à sa batterie. On vient lui dire que sa maison est en flammes ; il voit en effet les tourbillons qui s'en élèvent. « Eh bien ! dit-il, moi, je suis à mon poste, je vais leur rendre feu pour feu. » Un sieur Lambelin avait sa maison attenante à l'église Saint-Étienne, qui était le point de mire des ennemis. Quand l'incendie se déclara, il voulut, au péril de ses jours, conserver le bonnet phrygien qui était à l'extrémité de la flèche; il grimpa sur le clocher qui s'embrasait et rapporta son trophée à la Maison-Commune.* Nos artilleurs se distinguèrent par leur adresse non moins que par leur intrépidité : Reboux, le plus adroit pointeur des canonniers lillois, lança au milieu d'un convoi une bombe qui fit sauter un caisson de poudre et tua tous les soldats qui le gardaient. Un boulet parti des remparts fit crever la culasse d'un mortier autrichien qui est encore aujourd'hui dans la cour de l'hôtel des Canonniers. Bien des Lilloises ne montrèrent pas moins de courage que leurs maris.

 APRÈS.

IL était temps que le duc de Saxe se retirât. Son artillerie, hors de service par l'usage immodéré qu'il en avait fait, le défaut de munitions , l'accroissement successif du camp de Lens , où se réunissaient les bataillons de volontaires prêts à marcher au secours de notre ville , ne laissaient au général autrichien nul moyen de continuer le siège. On prétend qu'avant de quitter la France il eut la pensée de renouveler sur Valenciennes et sur Condé la tentative qui venait d'échouer sur Lille. Mais l'approche de Beurnonville, l'arrivée prochaine de Dumouriez, lui firent abandonner ce projet ; il se retira précipitamment.

 ils firent afficher à Lille un placard contenant la proclamation suivante :

BULLETIN DE LA CONVENTION NATIONALE.

Lille, 6 octobre 1791, l'an t." delà république française.

Nous sommes entrés vers les huit heures du soir dans cette ville où l'on rencontre à chaque pas les traces de la barbarie et de la vengeance des tyrans.

Christine (sœur aînée d'Antoinette), d'après les rapports, est venue jeudi jouir en personne des horreurs commandées par son frère, qu'elle a si bien secondé. On a fait pleuvoir devant elle une grêle de bombes et de boulets rouges pour hâter la destruction de cette belle et opulente cité, qu'elle appelle un repaire de scélérats et qu'elle se plaignait de ne pas voir encore détruite, et elle s'est donné le plaisir de lui envoyer de sa main quelques boulets rouges.

Nos ennemis, trompés sur la fermeté et le patriotisme des citoyens de Lille, comptaient qu'une insurrection allait leur livrer la place; et c'est pour la provoquer que, sans s'arrêter aux lois de la guerre, ils commencèrent leur feu au retour du trompette qui leur apportait la fière et républicaine réponse que la Municipalité fit à la sommation du duc Albert de Saxe, et qu'ils dirigèrent partie de leur feu sur le quartier Saint-Sauveur, le plus peuplé de la ville, et dont les citoyens, toutes les fois qu'il a fallu déployer l'énergie du patriotisme, se sont constamment montrés les premiers. Mais le peuple, sur la lâcheté duquel on avait fondé de coupables espérances, s'est montré un peuple de héros. Le quartier Saint-Sauveur n'est plus, à la vérité, qu'un amas de ruines ; cinq cents maisons sont entièrement détruites; deux mille sont endommagées par un feu d'artillerie aussi nourri qu'un feu de file. Mais c'est là tout ce qu'ont pu faire les tyrans ; ils n'entreront jamais dans cette importante forteresse, dont ils ménagent les remparts parce qu'ils appartiennent au roi de France, et les maisons dont ils n'épargnent que celles qui se trouvent dans la rue Royale et les environs, quartier de l'aristocratie lilloise. Sous cette voûte de boulets qui, dans les moments d'attaque, couvre les citoyens que nous sommes venus admirer, encourager, consoler de leurs pertes, on a appris à déjouer les projets destructeurs de nos ennemis. On a descendu des greniers et des étages les plus exposés tout ce qui pouvait servir d'aliment au feu. On a rassemblé à la porte de chaque maison des tonneaux toujours remplis d'eau. Des citoyens distribués avec ordre veillent les bombes et les boulets rouges et donnent le signal convenu. On a vu des volontaires, des citoyens, des enfants même, courir sur la bombe et en enlever la mêche, courir après les boulets pour les éteindre avant qu'ils eussent roulé dans les maisons.

Les Autrichiens ont beaucoup perdu. Leur feu a cessé il y a environ deux heures et l'on dit qu'ils lèvent le siège. Ils se retirent, chargés de l'exécration des habitants du pays qu'ils ont rempli de meurtres de toute espèce, de brigandage et d'actes d'inhumanité, et de barbaries dont le récit vous ferait frémir.

Une foule d'actions dignes des héros des anciennes républiques méritent de fixer votre attention. Nous vous les présenterons dans une autre lettre. Les citoyennes ont égalé les citoyens par leur intrépidité ; tous, en un mot, se sont montrés dignes de la liberté.

Aussi longtemps qu'avait duré le péril, on n'avait pas eu le temps de le regarder en face. Dès que l'ennemi se fut retiré, on put considérer les désastres. Rien n'était affligeant comme la vue de certaines rues, par exemple, celles de Fives, de Saint-Sauveur, de Poids, du Croquet, etc., etc. Ce n'était qu'un monceau de décombres au milieu desquels se dressaient quelques pignons isolés, calcinés par le feu, lézardés, menaçant ruine. Quelques-uns portaient les traces des étages qu'ils avaient supportés. Parfois une poutre noircie par le feu et à demi consumée restait çà et là, suspendue par une de ses extrémités, ou était tombée en équilibre sur quelque pan de muraille dont la partie supérieure était renversée. Dans les maisons non incendiées, le faite des toits présentait de larges brèches ; les ardoises, les tuiles, les vitres étaient brisées, les planchers enfoncés*. Lors de l'incendie de Saint - Étienne, le métal des cloches, fondu par la flamme, coulait comme l'eau et se solidifiait dans sa chute en se mêlant avec celui des gouttières, etc. Plusieurs des habitants conservent encore des fragments plus ou moins considérables que l'on ramassa dans le ruisseau. Les malveillants ne manquèrent pas d'aller fouiller les cendres des habitations pour s'emparer de l'or, de l'argent et des métaux fondus qui s'y rencontraient. La municipalité dut proscrire ce genre de travail, ces débris étant devenus propriété nationale depuis que la Convention s'était engagée à rembourser le montant de toutes les pertes.

Les orfèvres, les marchands de fer, etc., reçurent des ordres en conséquence. Par la suite, un membre du conseil municipal, le sieur Derode, fut chargé de la vente de ces métaux ; il y en avait plusieurs millions de livres.

Des particuliers conservèrent et placèrent dans la façade de leur maison les boulets qui y étaient tombés et que les propriétaires regardent avec raison comme des joyaux qu'il est glorieux de conserver. C'est avec le fer des boulets ennemis que sera fait le monument commémoratif de ce siège, et que Lille va ériger, le jour du cinquantième anniversaire.

L'église Saint-Étienne avait été complètement ruinée; l'église Saint-Sauveur avait perdu la belle flèche ainsi que les obélisques en pierre d'A vesnes qui couronnaient sa tour ; l'élégante tourelle de la Bourse, le clocher des Jésuites, etc.,.avaient disparu sapés par les boulets.

La succession non interrompue des guerres dont la Flandre fut le théâtre explique facilement pourquoi l'on ne trouve pas à Lille ces édifices dont le reste du pays est si richement doté, et répond d'une manière honorable à ceux qui reprochent naïvement à Lille d'être privée de monuments. Qui a jamais songé à reprocher à un étendard les glorieuses brèches qu'y a laissées l'ennemi ou les stigmates qu'y a imprimés la bataille ?  « Les citoyens composant le tribunal de commerce du district de Lille, département du Nord. « Signé L. Laurent Deldicq, président; LEFEBVRE MOURCOU-BONNIER; J.-B. PROUVOST; Floris DELAOUTRE. »

 Membres composant le conseil-général de la Commune de Lille.

Corps municipal.

 


Maire.

François-Etienne-Jean-Baptiste ANDRÉ.

 

Officiers municipaux.

Barthélémy Brovellio.

Philippe-Joseph Questroy.

Pierre Maricourt.

Jacques Charvet.

Nicolas-Joseph Saladin.

Pierre-Marie-Régis Durot.

Jean-Louis-Mathurin Bernard.

Guillaume-Joseph-Lefebvre D'lienin.

Alexis-Joseph Mottez.

Benoit-Joseph Forceville.

François-Régis Devinck-Thiery.

Louis-Joseph Scheppers.

r Philippe Brame.

Théophile-Joseph Lachappelle.

Philippe-Joseph Mourcou.

Jean-Bap.-Aimable-Jos. Hautecœur.

André-Joseph Selosse.

Procureur de la Commune. François-Joseph Sacqueleu.

Substitut. Henri-François-Marie Devinck.

Par intérim. Philippe-Alexandre Rohart.

 

Notables.

Thomas-Joseph Roussel.

Guillaume-Simon-Albert Cuvelier-Brame.

François-Joseph Becu.

Jean-Baptiste Walop.

Jean-Baptiste-Augustin Didier Taviel.

Joseph Dehau.

Nicolas-Joseph Gentil.

Jean-Baptiste Prouvost.

François-Joseph Dupont.

Louis-Joseph Nolf.

Jacques-Bruno-Joseph Houzé.

Pierre-Joseph Sauvage.

Charles-Louis-Joseph Becu.

Jean-François Detoudi.

Alexandre-Joseph Deledeuille.

Séraphin-Joseph Mannier.

Pierre Dupont.

Philippe-Auguste Petit.

François-Bonaventure Théry.

Louis-Joseph-Michel-Fortuné François.

Henri-Elisabeth Moreau.

Aylmer Bryan.

Hubert-François-Joseph Capron.

François-Martel Delannoy.

Charles-François-Joseph Lefebvre.

Henri-Louis-Frauçois Laurent.

Jean-Baptiste Deledeuille.

Louis-Augustin-Joseph Dathis.

Ferdinand-Joseph Delannoy.

Philippe-Joseph Degand.

Louis-Joseph Decroix.

Hippolyte-Joseph Pinte.

Louis-François Darcy.

Ils habitaient l'hôtel  Virnot de Lamissart (Prouvost), 52, façade de l’Esplanade à Lille,

Hotel-Virnot-de-Lamissart-ProuvostVente hotel Virnot de Lamissart a LilleHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade Lill

     en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, (une rue de Lille portera son nom). 1805 – Lille-2 octobre 1854 à 49 ans, fils de Barthélémy Delespaul 1778-1813 et Henriette Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 .

Pattou-Jean-facade-esplanade-Lille-Lamissart-Prouvost

Une onrique vue par le grand Jean Pattou.

Les parents de Louis Urbain Virnot de Lamissart-Prouvost habitaient

l'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille.

Virnot-de-Lamissart-Armoirieshotel-virnot-de-lamissartArmoiries-Lenglart
          
  Il fut construit par Charles-Louis VIRNOT de LAMISSART de Musemberg (1737-1808),  second fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748 et de Marie-Marguerite COUSIN, frère d'Urbain Dominique Virnot et Catherine  Lenglart, Baptisé a St-Etienne le 13 Janvier 1737, licencié es-lois, Bourgeois de Lille par relief du 3 Avril 1761, avocat au Parlement de Flandre, Procureur du Roi aux Eaux et Forets. Conseiller Municipal en 1807, Trésorier de la Ville de Lille, II fit le dénombrement de deux fiefs a Bailleul en Avril 1782, et celui du fief de Musemberg à Séquedin en Janvier 1785, La Seigneurie de Lamissart était sise a Ennequin, pres de Wattrelos ; il mourut à Lille le 16 Mars 1808. Le 2 Juin 1760, à St-Etienne, il avait épousé Marie-Alexandrine LENGLART, ayant eu neuf enfants. (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpeutier, baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail   à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole. Y naquirent Julia Delannoy, grand mère du Général de Gaulle, son frère Henri et sa soeur Marie-Céline.


Charles Louis Virnot de Lamissart vendit "l'hôtel de Lamissart" qui porte encore son nom, 130 rue Royale à Lille, 
à
Pierre Joseph Du Chambge, baron d'Elbecq, maréchal de camp des armées du roi en 1786:

Hotel-de-Lamissart-130-rue-Royale-Lille

hotel-Lamissart-Prouvost-courhotel de Lamissart-Prouvost-LillePattou-Jean-Saint-Andre-Lille

façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) ; en face, l'église Saint André.  

du-Chambge

Inscription par arrêté du 1er mars 1978.

Hotel-de-Lamissart-130-rue-Royale-Lille

 Urbain-Virnot-Lenglart Virnot-Prouvost-Alliancescharles-lenglart-van-nuffel

Urbain III Dominique et Catherine Virnot (par Heinsius), frère de  Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart

Dehau-Virnot-XVIII-

Dehau-Virnot-XVIII

Dehau-Virnot-XVIII

Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001

Le frère de Marie-Alexandrine était Charles Lenglart et Marie-Anne van Nuffel, un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Seigneur de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au sacre de Napoléon,conservateur du musée de Lille.(1740-1816), mécène. Apparente aux familles bourgeoises de Lille83, Charles Lenglart épouse en 1767, Marie Anne van Nuffel, issue de la noblesse bruxelloise. Sur le plan artistique, il entretient des relations avec Jacques-Louis David,david Piat-Joseph Sauvage, piat-sauvageNoel Lemire, Jan Garemijn,garemijn2 Louis- Nicolas van Blarenberghe van-blarenberghe; Il  est lui-même peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle Il  remplit le rôle de commissaire a partir de 1782. En résumée, pour dépeindre Charles Lenglart, Il  suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle des Lumières.

Dehau-Lenglart

Dehau-Lenglart

Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001

Invitations-Thierry

InvitationsInvitations-Place-Saint-Martin-Virnot-Prouvost

Noms des personnes invitées  à la représentation d'Arlequin et des deux Alvarets " en l'hôtel Virnot, place Saint Martin à Lille:
on y repère quelques familles:
Virnot de Lamissart,  Quecq d'Henriprêt, de Savary du Gavre, de Brigode de Canteleu (peut être le maire de Lille; ou le beau frère de Catherine Virnot, Jean Chrysostome de Brigode);  de l’Espagnol , de Grimberie, Deprat?, de la Sozaie, le chevalier de Basserode (auteur de la gravure de la visite de Louis XVIII dans l’hôtel d'Avelin vendu par Pierre-Urbain Virnot au maire de Lille,  Louis Marie Joseph de Brigode), Quecq de Sevelingue, Danniaux, de Fosseux (futur maire de la Madeleine), d'Oldenbourg, du Plessis, d'Ennevelin, de Bourghelle, de Sommièvre. Bonnier, Barrois (le député et maire de Lille, gendre d'Urbain Dominique Virnot), Capron, Genart, LeThierry, Prouvost, Macquart, famille ascendante des Florin-Prouvost; Pierre Macquart, seigneur de Caudescure, secrétaire du général Marescot à l’armée du Rhin, devient enthomologiste distingué tandis que son frère Philippe fonde le muséum d'histoire naturelle de Lille), Lenglart (le célèbre collectionneur, frère des deux soeurs Virnot, échevin et trésorier de Lille, conservateur du musée, député de Lille au sacre de Napoléon Bonaparte, vice président de la Société de Sciences et des Arts), "ami de Jacques Louis David" (Trénard). Vanoenacker, Leplus, de Basserode , van Blarenberghe (la dynastie de peintre et miniaturistes du Roi), Bazire. Leplus, Alavaine, Mas, Van Brabant, Vogel, Bocquet, Lefebvre, Henry.

les-filles-virnot

Nous pouvons comparer les portraits familiaux ci dessus avec beaucoup des dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt, Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.

           Watteau-Citoyenne-toilette-Arras-1791-Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

                             Watteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de RaismesWatteau-Lenglart-Virnot-Prouvost-Dehau-Quecq d’Henriprêt-Lethierry d-Ennequin-Barrois-de Fosseux-de Raismes

Le neveu des Lenglart : Louis-Marie-Joseph  de Brigode-Kemlandt (1776-1827)

Blason-Louis-de-Brigode-neveu-Lenglart

Armoiries du Comte de Brigode - © infographie lillempire

Sacre-David-Louis-Brigode

Pair de France
Maire de Lille
 Chambellan de l'Empereur

Chevalier d'Empire 
Comte sous majorat en août de la même année.
né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille.

 Fils de Pierre de Brigode, Conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement de Flandres (31 décembre 1780), Marié le 6 août 1771 avec Marie-Catherine Recq ; son frère, Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu, comte, échevin avait épousé Marie-Reine Lenglart,sœur de Catherine Charlotte Virnot-Lenglart,  de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart et de Charles Lenglart,  Ils étaient les enfants de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et d’Alexandrine Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen; le tableau ci dessous, par Jacops, peintre de la guilde d'Anvers, est signé et daté 1602; il est dans la descendance depuis cette époque.

 Famille-Carpentier-par-Jacobs-peintre-guilde-Anvers-date-1602

Louis-Marie est le frère de Romain-Joseph de Brigode-Kemlandt, baron d'empire (1775-1854), Auditeur au Conseil d'Etat (1804), député du Nord (1805-10, 1815-37), pair de France (1837), Fut créé baron de l'Empire, sur autorisation d'institution de majorat, par décret impérial du 2 janvier 1814. Confirmé dans le titre de baron héréditaire par lettres patentes du 4 juin 1830. Il naît le 27 février 1775 à Lille.Il épouse la troisième fille de Charles César de Fay de La Tour-Maubourg et d'Anastasie de La Fayette. Cette dernière est la fille aînée de La Fayette.

____________________________________________________________________________________________________________________
    ____________________________________________________________________________________________________________________    

Etudes parallèles des familles Prouvost et Virnot

Couverture-ProuvostCouverture-Virnot

La recherche offre des découvertes très passionnantes; nous avons été intéressés de découvrir la simitude de statut et de profil des familles Virnot et Prouvost sous l’Ancien Régime.

Cela commence déjà avant le XVII° siècle car les deux familles n’évoluent pas dans les villes: les Virnot viennent du village montagnard de Saint Nicolas de Givoye dans le Val d’Aoste, actuellement l’Italie ; les Prouvost sont installés, de date immémoriale, à Wasquehal où ils sont propriétaires terriens aisés. C’est seulement cognatiquement qu’ils descendent des Prouvost des Huchons -de Roubaix- dont Jehan fut bras droit de Pierre de Roubaix, proche collaborateur du duc de Bourgogne.

Aux XVII°, XVIII° et début du XIX° siècle, le parallèle entre deux familles de « bourgeois des Flandres » dont nous sommes si fiers, est étonnant de similitude:

Comparons donc quelques contemporains des deux familles :


Pierre VIRNOT (1649-1701)

magistrat-louis14-1680      Voyage-Louis-XIV-Lille

échevin de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre 1649,
épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth SAMPART,  fille de Jean, et de Catherine Coolen.

Il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et saline au rendage de 400 florins et tant en argent qu'en huile, potasse, savon, sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins annuellement.  Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants.
ET
Pierre II  Prouvost (1648-1691)

eglise-ancienne-wasquehal

armes-de-lespaul
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), épouse le 25 février 1669 Marguerite de Lespaul,  née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel  Saint Nicolas de l'église de Wasquehal). Ils ont 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
Elle est la fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos, lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture ; En 1690, il était réputé le plus riche de Roubaix;  il habitait le quartier de I'Hommelet.  il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des pauvres et lui remit en outre 900 livres pour capital d'une rente à charge d' obi. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de Roubaix et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth.

Fourquenpire

Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières "  et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des  bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène  de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ;  ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine.  (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et  Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. » Leuridan
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à Lille,  où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: " Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement tombé  en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul  et des principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes contributions qu'on a du payer en 1693,  la famine arrivée en mesme tems, quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de disette et de faim, le manquement de travail des manufactures  ont mis ce bourg à telle extrémité qu'il  ne retient plus rien de ce qu’ils a esté autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront tous inhumés au sein même des différentes églises de la ville de Lille.

Autre ressemblance entre deux contemporains :
Pierre-Urbain VIRNOT (1678-1761)

magistrat-dauphin-lille-magistrat       

     
Baptisé le 3 Juillet 1678, décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Directeur de la Chambre de Commerce, 
Juge consulaire,

ET
Pierre III Prouvost (1675-1749) 

st-pierre-de-lille   egl-st-maurice-lille
     la collégiale Saint Pierre de Lille                           Saint Maurice de Lille

Chateau-de-la-VigneTrubert-Prouvostrue-du-nouveau-siecle-pierre-prouvost

 
   baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines , née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande nef de l'église Saint Pierre de Lille), fille de Pierre Trubert de Boisfontaines, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense en la cour de Rome. épousa, à Saint Maurice de Lille,  le 5 septembre 1712 sa cousine du deux au troisième degré, Marie Claire (1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans neuf mois .

Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "

Renommee-famille-Prouvost-1748

il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle;
sa belle-sœur  Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.



Constatons cela aussi chez ces deux contemporains :
Dominique VIRNOT (1683-1766)

dominique-virnot


baptisé le 8 Septembre 1683, marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10 Novembre 1732,
épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700, décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31 juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)
il mourut veuf le 12 Juin 1766. son portrait à cheveux blancs appartient à Urbain Virnot,
ayant eu trois enfants:
1° Urbain III Dominique Virnot  
2° Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart  

3° Ignace-Joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739

ET
Jacques II Prouvost (1699-1774)

armes-florin

roubaix-eglise-saint-martin
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,  épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et  Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin,  Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix (sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et  Augustine Macquart (de Terline),  de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à Lille (1723):
Jacques et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et habitent la rue Pellart; n'étant pas fils de maître,  il entre dans la manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d'un maître." RP Louis d'Halluin.
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers.  Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems. A l'époque, le voyageur la Force, décrivant la Flandre en 1722, dépasse les estimations, en affirmant : « Outre les villes de la châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes : Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000 âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)

Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.  Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix.  Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).

Deux grandes figures Virnot et Prouvost ont aussi ce parallèle :

Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)

Blason-Virnot            urbain-dominique-et-catherine-virnot-par-heinsius             lenglart-Blason


 fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant, et de Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit à Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764, il épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard: histoire d'une métropole. 

M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement brillante.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.

C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ; ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de dentelle. Otage des Autrichiens, il mourut au Fort de Condé.

12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)

garemijn


échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le 13 août 1795, 
l'un des principaux fabricants roubaisiens  après avoir échappé à la guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne" 
épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à 1790 ;  Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il devint l'un des principaux fabricants roubaisiens  et, avant la Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse.
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait acheté avec cinq autres  pour la sommes de 530 florins, 13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20 janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital sous la Révolution,  sa mère Agnès Florin et d’autres.  (…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique,  Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.

Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires, craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III (14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé  sur la caisse du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres.  "Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs  dont les charrois réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient  devant les domiciles des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille : « Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants:  Pierre Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
    Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
    Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant de tissus.
    Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans), négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
    Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.
    Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont  Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.

    Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille)  dont  Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille  Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost,  doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses). 
 
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale dt  François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles épx de Julia d'Elhougne dt Marie  ép d'Edmond d'Heilly  et 
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
 Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972,  marié avec Eléonore Le Grix de La Salle , descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres  de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997, Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix, décédée le 23 avril    1983, Epinay sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul.

Observons aussi deux femmes d’exception, contemporaines :

Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818), 

les-filles-virnot

(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier , baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: " A l'époque de Louis XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"  Trénard : histoire d'une métropole.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky  et du Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de Cobourg  et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788 contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari, obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de change  et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées  auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien, (sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé, Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M. et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart, bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain Virnot-Ovigneur.
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano, bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant Salembier.

ET
Catherine Françoise Prouvost (1752 – 1801)

Logo-Manufactures-Royales-Dauphin-Lille-Roubaix-Saint-Denis

Calonne, protecteur-des-Manufactures-Royales-du-Dauphin-LilleUrne-Manufactures-Royales-du-Dauphin'Louise_Elisabeth_Vig%E9e-Lebrun_-_Marie-Antoinette_de_Lorraine-Habsbourg,_reine_de_France_et_ses_enfants_-

Chateau de Beaupré Durot   

 épousa, le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes  de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines  (association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la 
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille
Il installa sa  manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France au Bureau de Lille ,  chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au Bureau des Finances de Lille 1717-1749 
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,neveu d’Antoine, dirige la chambre de Commerce de Lille , de Marie-Catherine et Amélie-Félicité  qui épousèrent deux frères : Pierre-François et Jean-Baptiste Beghein d’Aignerue.
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à l’abbaye de Marchiennes.
Alexandre Lauwick  peintre, petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost,
Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick     Alexandre Lauwick
« Oeuvres exposées au salon annuel organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts (Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue", tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean, tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire", tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert Lambron, No 1209.
« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille. Une Vue du Caire, acquise par l'État au Salon de 1865 et déposée au Musée des Beaux-Arts de Dunkerque, semble avoir disparu lors de la destruction de ce musée en 1940. 
Il épousa en 1864 Thérèse Riesener 1840-1932, dont Gabrielle 1865-1945  Laure 1868-1894; Thérèse est la fille de Léon Riesener,  élève de son père Henri-François Riesener et d’ Antoine-Jean Gros. Petite fille de Henri-François Riesener (1767-1828),fils du grand ébéniste, élève de Vincent, puis de Jacques-Louis David, époux en 1807 Félicité Longrois, dame d'annonce de l'impératrice Joséphine. Arrière-petite fille de Jean-Henri Riesener (1734-1806), élève de Jean-François Oeben. Il épouse la veuve de ce dernier, Françoise-Marguerite Vandercruse. Reçu maître en 1768, Françoise-Marguerite Vandercruse  est la fille de François Vandercruse dit La Croix, 1728-1799, ébéniste, flamand d'origine, surnom emprunté également par son fils, Roger, ébéniste à la Cour, lui aussi, qui signa ses œuvres R.V.L.C. pour Roger Vandercruse La Croix, célèbre ébéniste  estampillant RVLC ;  Thérèse Riesener est la nièce du peintre Eugène Delacroix, cousin germain de son père, Léon Riesener.

                                                    Femme juive Alger Alexandre Lauwick                                                        

Femme juive d’Alger 1861 par Alexandre Lauwick   

Thérèse est la fille de Léon Riesener (1808-1878)

Leon-Riesener

OU
Béatrix Prouvost, 

née le 6 février 1728, fut  chanoinesse de Saint Augustin,

roubaix-sous-ancien-regime

prieure de l'hôpital Saint Elisabeth  de Roubaix  qu'avait fondé en 1500 Isabeau de Roubaix, en 1764 et s'illustra lors de la Révolution.: Toute jeune, au mois de janvier 1749, elle était rentrée au couvent de saint-Elisabeth de  Roubaix.  Elle était prieure de son monastère lorsqu’éclata la Révolution. Le 2 novembre 1792, des commissaires envoyés par le district de Lille envahissent la maison et signifient aux religieuses qu’elles ont à se disperser dans les vingt quatre heures. Sœur Beatrix avait alors 65 ans ; A l’heure où les femmes les plus  héroïques ne savaient que bien mourir, sœur Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit de la tourmente
saine et sauve mais triste à jamais. On la revit dans la famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute entière. Son visage resta populaire au foyer des pauvres  et au chevet des malades. Sœur Béatrix ressuscitera un jour sous le pinceau d’Amédée Prouvost. "    Lecigne

A Roubaix, il n'y eut pas une seule défection parmi les soeurs Augustines chargées de desservir l'Hôpital Sainte-Elisabeth fondé en 1488 par Isabeau de Roubaix, veuve de Jacques de Luxembourg. Par un mémoire adressé, le 14 avril 1790, à l'Assemblée Nationale, la municipalité de cette ville, demandait, au nom de l'humanité, la conservation de leur couvent. Grâce sans doute à cette sollicitude de l'administration, les religieuses purent se maintenir, dans la ville, près de trois années encore, traversées néanmoins par toutes sortes de troubles, visites, enquêtes, inventaires. Il y eut même, à certaine' époque, des menaces assez graves contre les soeurs, parce qu'elles recevaient des prêtres n'ayant pas prêté le serment. Enfin des commissaires, envoyés par le Directoire du District de Lille, vinrent, le 2 novembre 1792, signifier aux soeurs l'ordre d'évacuer la maison dans les vingt-quatre heures. Qui peindra, s'écrie l'historien de Roubaix, la douleur des vingt-huit religieuses expulsées sans pitié de leur cloître où, calmes et détachées du siècle, elles goûtaient les ineffables charmes d'une vie d'austérités, de prière et de dévouement ? Violemment arrachées des lieux où reposaient leur bienfaitrice et leurs compagnes qui, plus heureuses, les avaient devancées dans un monde meilleur et éternel; ravies aux pauvres chartrières que leur angélique charité entourait des plus tendres soins, on les refoulait au sein d'une société que les passions agitaient, où elles devaient trouver à peine un toit pour s'abriter ! Douze de ces religieuses ne quittèrent pas Roubaix et, pour se conformer à l'arrêté du département du Nord, du 11 décembre 1791, déclarèrent à la municipalité leur intention était de faire leur résidence en cette ville. La vénérable prieure, dame Béatrix Prouvost, fut arrêtée et incarcérée, mais elle sut se défendre énergiquement et victorieusement contre les ineptes accusations auxquelles elle fut en butte. Après le Concordat, six des pauvres soeurs de Sainte- Elisabeth, vénérables débris de la plus florissante communauté, regagnèrent leur couvent, appelées par l'administration municipale à s'y vouer à l'instruction de la jeunesse; mais, affaiblies par l'âge, les misères et les privations de l'exil, elles durent bientôt renoncer à ce pénible travail et vécurent tristement de la modeste pension que leur faisait le Gouvernement. Une autre vivait encore à Valenciennes, en 1836, presque aveugle et sans ressources ; le conseil municipal de Roubaix lui accorda un secours annuel de 150 francs. Les Soeurs de Notre-Dame-des-Anges de Tourcoing ayant également refusé de trahir leurs voeux, furent forcées de quitter leur monastère le 4 novembre 1792. Leurs biens eussent été vendus, comme ceux de la plupart des maisons religieuses, si la municipalité ne s'en fût emparée au profit de l'hôpital, en vertu d'une loi portée dans ces temps de détresse. Ces biens furent depuis lors réunis à la fondation primitive et administrés en faveur des vieilles femmes par une commission que nomma le Gouvernement. Lorsque la persécution cessa, les autorités de la ville écrivirent à chacune des soeurs pour les prier de revenir dans leur maison et de reprendre la mission de charité qu'elles avaient été obligées d'interrompre. Théodore Leuridan, Histoire de Roubaix, 1.1, p. 304; t. Il, p. 371 à 277.

Nous pouvons aussi nous pencher sur deux autres contemporains :
Louis-Joseph VIRNOT, (1781-1829)

chateau-virnot-a-nieppe      
 Château Virnot
Banquier à Paris, né le 10 Juillet 1781, décédé en 1829. Au partage de 1810, Louis Virnot fit avec Charles Lethierry l'échange de terres d'un hectare et demi a Wambrechies contre quatorze hectares de bois a Renescure, où il fit construire le château Virnot.

ET
13: Henri I Prouvost (1783-1850)

  ancienne-mairie-roubaix roubaix-eglise-saint-martin

Blason-Defrenne-Lievin-de-Frenne 

Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826, membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847, administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture, epx Liévinne Defrenne (1791-1824), fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices,  " chef de la branche ainée de la famille de Frenne"  (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,  aux  XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph  Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier,
Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans).   Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).
Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge de 65 ans).    Marié avec Zoé Wacrenier.

« Prouvost-Wacrenier « Auguste Modeste Prouvost, le 2ième des 5 frères Prouvost-Defrenne, est décédé, veuf de Zélie Wacrenier, à Haubourdin le 6/12/1877 ; parmi ses enfants 2 étaient encore mineures ; la déclaration de succession et l’inventaire dressé par le Notaire d’Haubourdin ne révèlent que du mobilier et pas d’analyse de papiers à l’exception d’une indication sur l’existence d’une concession au cimetière de l’Est à Lille où avait du être inhumée son épouse ; le registre de la déclaration de succession de Zoé Wacrenier, décédée à Lille le 23/6/1866, est introuvable, et doit certainement avoir été déclassé depuis le déménagement car il ne figure pas dans l’état des lacunes ! pour le moment il ne me semble pas que parmi les 9 enfants certains se soient mariés mais pour cela il faut retrouver tous les actes de décès ; il y a eu des prêtres et religieuses ; j’ai trouvé la référence de l’inventaire notarié au premier décès ; l’idéal serait de trouver une déclaration de succession d’un des enfants décédé après ses parents et laissant ses frères et sœurs comme héritiers. Lors de son mariage Prouvost-Wacrenier était négociant et au décès de sa femme filateur de coton et habitait avec elle 24 rue du Faubourg de Roubaix ; leur fils Gaspard était en 1877 employé à Roubaix et habitait 4 rue de l’Abattoir. Je vais voir demain l’inventaire après le 1er décès qui sera peut-être plus explicite sur l’activité de filateur de coton de Auguste Modeste Prouvost-Wacrenier. » Philippe Rammaert-Mignot

« En ce qui concerne les Prouvost-Wacrenier, je n’ai pas encore réussi à savoir pourquoi Modeste Auguste a quitté Fives pour Haubourdin ; à son décès en 1877 il y avait encore 2 filles mineures dont le tuteur était Auguste, vicaire à Lille-Moulins (St-Vincent-de-Paul) ; Modeste Auguste était filateur de coton et habitait d’abord 11 rue des Fleurs à Lille puis 24 rue de Roubaix à Fives (devenue rue du Faubourg de Roubaix à Lille après la fusion de Fives à Lille) ; des enfants sont décédés jeunes à Fives puis comme leur père à Haubourdin rue de Béthune ; la maison de Lille-St-Maurice (Fives) a été construite, comme la filature sur des terrains achetés en 1839 en 3 parties ; que s’est-il passé ensuite ; Zoé Delphine Prouvost-Wacrenier était cousine de son mari et a hérité de ses parents (partage Wacrenier-Defrenne en 1852) puis elle est décédée jeune en 1866 ; indépendamment des enfants prêtre et religieuse, Gaspard Philippe Joseph, né à Fives 16/6/1853 était employé à Roubaix (4 rue de l’Abattoir au décès de son père) ; lors du recensement de 1906 il était représentant en vins et habitait à Croix 14 rue du Trocadéro ; c’est le seul qui pourrait avoir laissé un patrimoine, ce qui permettrait d’avoir les noms de ses héritiers. » Philippe Rammaert-Mignot

Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix (Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord), décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).
Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).   Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).
Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.
Henriette Prouvost.
Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.

Nous savons qu’il y a eu quatre alliances entre les Prouvost et les Virnot : nous avons ici, à l’extrème fin du XVIII° siècle,  une sœur et un frère Virnot qui épousent respectivement un frère et une sœur Prouvost.

Rose-Marie VIRNOT de LAMISSART (1772-1851), 
épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795),
Jean-Baptiste PROUVOST, né la Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph Florin, décédé le  7/5/1797, sans postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines, + 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau : sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a Mons-en-Pévèle, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15 Septembre 1875 à la Ville de Lille, une somme de 480.000 francs pour l'érection d'un palais destiné aux concours agricoles et aux expositions florales.

Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, (1779-1837), 
né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802), épouse
Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
le 11 Prairial an X (3I Mai I802), il avait épousé Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, âgée de 44 ans, dont un fils Urbain-Léon VIRNOT de LAMISSART, ne le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804), décédé le 26 Vendémiaire (I5 Décembre de la même année). A propos de l'hôtel Virnot de Lamissart, en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille); Il s’agit de la succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART. Ils avaient aussi l’hôtel de lamissart, rue Royale à Lille.

Hotel-Virnot-de-Lamissart-ProuvostHôtel Virnot de Lamissart 52 façade de l’Esplanade LillVente hotel Virnot de Lamissart a Lille

   Hôtel Virnot de Lamissart (Prouvost), 52, façade de l’Esplanade (angle rue de Jemmapes) Lille

Hôtel de Lamissart-Prouvost- 144-rue Royale-Lillehotel-Lamissart-Prouvost-courhotel de Lamissart-Prouvost-LilleHotel-de-Lamissart-130-rue-Royale-Lille

Hôtel de Lamissart (Prouvost), 130 rue Royale à Lille 

C’est la révolution industrielle qui va distinguer l’activité des deux familles : nous savons l’activité intense des roubaisiens Prouvost dans l’industrie textile et la volonté des Virnot de se tenir à l’écart de cette lame de fond des sociétés occidentales au milieu du XIX° siècle.
Nous aurons, au XX° siècle le mariage de Marthe Virnot avec Georges Prouvost et de Brigitte Virnot avec Christian Prouvost. 
Merveilleuse mission de l’historiographe dont le principal fut, coté Virnot, Charles Lethierry d’Ennequin, décédé en 1929 et qui est mon co-auteur et, coté Prouvost, Pierre Prouvost … en 1748
.
                                _____________________________________________________________________________________________________________________
                                _____________________________________________________________________________________________________________________
13: Henri I Prouvost (1783-1850)

Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826

membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847

administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,

Maître de manufacture, 

    

       eglise-roubaixancienne-mairie-roubaixroubaix-eglise-saint-martin

epx Liévinne Defrenne (1791-1824)

Blason-Defrenne-Lievin-de-Frenne 

fille de Liévin Joseph de Frenne (1750-1814), Maître de manufacture, marchand drapier, administrateur des hospices,  " chef de la branche ainée de la famille de Frenne"  (Leuridan) et de Clémentine Dervaux; cette très ancienne famille de Fresnes remonte ses preuves de noblesse vers 1340, est connue dans la région de Tournai, Roubaix. Cette famille donne naissance aux seigneurs de Fresnes, du Lobel, de Gaucquier, et occupe des fonctions échevinales à Roubaix, de lieutenant de Saulx et du marquis de Salm à Néchin, bailli de Néchin, censier de nombreuses terres, négociants et industriels dans le textile : plusieurs générations d’ancêtres des Prouvost fabriquaient,  aux  XVII° et XVIII° siècles, ces sublimes tapisseries des Flandres de haute lisse ( Liévin de Frenne 1686 - 1743 et son fils Liévin Joseph  Defrenne-Prouvost, sieur du Gaucquier, 1728 -1795)

Colard de Fresnes ca 1340

Image

&
? ?
|
Jacquemart de Fresnes ca 1370

Image

&
? ?
|
Philippart de Fresnes ca 1410

Defrenne

&
? ?
|
Jehan de Fresnes, sieur de Lobel ca 1440-1525

defrenne-blason.jpg

&
Marguerite de Le Planque

Blason-de_le_planque

|
Philippart de Fresnes, sieur de Lobel 1463-1500

defrenne-blason.jpg

&
Ne N
|
Jehan de Fresnes ca 1480-ca 1539

defrenne-blason.jpg

&
Marie de Le Rue ca 1480

Blason de le Rue

|
Hugues de Fresnes ca 1500-1574

defrenne-blason.jpg

&ca 1524
Barbe du Gardin ca 1505-1584/
|
Michel de Fresnes ca 1525-1556

defrenne-blason.jpg

&1555
Jacqueline Ploucquet ca 1525-1612
|
Jacques de Fresnes /1556-1638/1685

defrenne-blason.jpg

&
Ne Lefebvre 1550-/1637
|
Pierre de Fresnes 1600-1693

defrenne-blason.jpg

&1630
Marie du Troncquoy 1610-1688
|
Pierre de Fresnes 1649-1721

defrenne-blason.jpg

&1677
Jacqueline Dujardin 1656-1695
|
Liévin de Fresnes 1686-1743

Tapisserie-Flandres

&1718
Marie-Jeanne Roussel 1699-1743/

Roussel

|
Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795

defrenne-blason.jpg

&1749
Augustine Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-/1755
|
Liévin Joseph Defrenne 1750-1814

defrenne-blason.jpg

&1775
Clémentine Marie Angélique Josèphe Dervaux 1750-1834
|
Liévine Defrenne 1791-1824 &
1809
Henri Prouvost 1783-1850*

//

Liévin de Fresnes 1686-1743

Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse

defrenne-blason

 

Marie-Jeanne Roussel 1699-1743

Petite fille de  Jacques Roussel, sieur du Trichon 1615-1673

Roussel

 

Jean-Baptiste Dujardin, seigneur du Gauquier 1690-1731/

 

Marie-Jeanne Lecomte 1692-1741

 

Jean Nicolas Dervaux 1684

 

Marie Catherine Leroux 1683-1774

Fille de  Ferdinand Joseph Leroux,   Procureur & notaire à Tourcoing, bourgeois de Lille

 

Augustin Paul de Surmont 1665-1715,

Fils de  Gaspard de Surmont

 

    Négociant en Laines, marchand, pauvrisseur

 

Jeanne Le Febvre 1670-1727

|

- 1718 -

|

 

|

- 1711 -

|

 

|

- 1710 -

|

 

|

- 1693 -

|




 




 




 




|

 

|

 

|

 

|

Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier 1728-1795, Négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix.

defrenne-blason

 

Augustine Angélique Josèphe Dujardin, dame du Gaucquier 1725-/1755

 

Ferdinand Joseph Dervaux 1715-1793

 

Marie Angélique de Surmont 1716-1796

|

- 1749 -

|

 

|

- 1745 -

|




 




|

 

|

Liévin Joseph Defrenne 1750-1814

Marchand drapier, maître de manufacture, administrateur des Hospices de Roubaix

defrenne-blason

 

Clémentine Marie Angélique Josèphe Dervaux 1750-1834

|

- 1775 -

|




|

Liévine Defrenne 1791-1824 épouse d’

Henri Prouvost 1783-1850

Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826,

Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847,

Administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,

Maître de manufacture.

 Leuridan-1-Prouvost-Rammaert  Leuridan-1-Prouvost

 

Leuridan-1-Prouvost-

Gaucquier-Defrenne-Prouvost

Leuridan: les vieilles seigneuries.

« Plusieurs propriétés Prouvost provenaient des Defrenne-Dervaux, décédés en 1814 et 1834, et précédemment des Dervaux-Desurmont, : dans le partage de leurs biens en 1834 l’article 4 est une ferme à Tourcoing au hameau de l’Epinette avec des terres ; « sur laquelle propriété est construit un salon de forme octogone bien boisé et décoré, appelé le petit château (et peut très bien servir de jolie maison de campagne) » ; cette propriété a été attribuée aux enfants Prouvost-Defrenne, dont la mère, Liévine Defrenne, décédée avant ses parents en 1824 ; en 1851, après le décès en 1850 de leur père, Henri Prouvost-Defrenne les enfants Prouvost se partagent les biens indivis provenant de leur père et de leurs grands parents Defrenne et la ferme a été attribuée à Amédée Prouvost-Yon qui l’a conservée comme maison de campagne jusqu’à la location puis l’acquisition du château de Bourgogne à Estaimbourg ; dans l’ouvrage d’Albert-E. Prouvost « Souvenirs de notre famille », paru en 1960, page 13, cette propriété du hameau de l’Epinette est appelée « La Glaine ». Dans ce même partage de 1851 Liévin, Amédée et Adolphe ont eu chacun une partie de l’article 6 situé à Roubaix, rue Saint-Georges, numéros 39, 41 et 43 qui était « une belle et grande maison à 3 demeures avec jardin numéros 39, 41 et 43 sur 2491 m2 qui appartenait en propre à leur père qui l’avait reçu dans le partage Prouvost-Destombes en 1814. Le 39 a été attribué à Adolphe Prouvost-Scrépel, le 41 à Liévin Henri Prouvost-Florin et le 43 à Amédée Prouvost-Yon.

Dans un partage de 1835 de biens indivis entre les 4 frères Prouvost-Destombes (Jean Augustin Joseph, Pierre Constantin Joseph, Henri Louis Joseph et Philippe Julien Bonami), il est attribué à Henri Prouvost-Defrenne et ses enfants une filature au coin des rue Neuve et de l’Union avec jardin et terrain alors que les 3 autres frères recevaient des sommes d’argent liquide à prendre dans les ventes de terrains à Delerue, Delerue, Alexandre et J-Bte Pennel et J-Bte Motte-Bossut ; tous ces terrains avec un terrain rue Neuve vendu à Henri Prouvost-Defrenne seul formaient à l’origine une seule masse de terrain (verger et terre à labour) de 53 a 16 ca que les 4 frères avaient acquis en 1810 de J-Bte Desmarchelier, marchand blanchisseur de coton (qui lui-même avait acquis le Domaine National du Château de Roubaix dans une adjudication sur surenchère à la Préfecture du Nord en 1807. Lors de l’acquisition du terrain Bonami Prouvost était négociant à Rouen et ses 3 frères négociants à  Roubaix, cela correspond bien aux renseignements fournis par l’acte SSP de constitution de société du 12/6/1809 dans lequel il est fait état des activités de Roubaix et Rouen (pièce annexe n° 30 de la généalogie de 1916). » Philippe Rammaert

 
« Dans l’un des volumes de copies de lettres commerciales de Liévin DEFRENNE de 1777 à 1784 acquis par les ADN se trouvent 2 lettres (l’une adressée le / mars 1777 par Liévin DEFRENNE au Principal du Collège du Cateau où il avait envoyé son fils Ferdinand – photos ci dessous– et une autre adressée à son fils le 12 juin 1777 – photos ci-dessous).
Ferdinand DEFRENNE, issu du 2ième mariage de Liévin avec Augustine PROUVOST, épousera en 1795 Marie Henriette FLORIN, fille de Constantin FLORIN-BACON et sœur de Carlos FLORIN-DEFRENNE » Philippe Rammaert

MaisonDefrenneCourrier_1777-1784
  

Defrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADNDefrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADN

Defrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADN Defrenne-Prouvost-2009.09.23.DEFRENNE.ADN
Documents des Archives du Nord

    Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix (Nord), décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (à l'âge de 46 ans).   Marié le 26 avril 1835, Roubaix (Nord), avec Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (à l'âge de 59 ans).

    Augustin Prouvost, né le 15 juin 1812, Roubaix (Nord), décédé en 1877 (à l'âge de 65 ans).    Marié avec Zoé Wacrenier.

    Liévin Prouvost, né le 21 août 1818, Roubaix (Nord), décédé le 7 juillet 1869, Cattegnières (Nord) (à l'âge de 50 ans). Marié le 6 février 1842, Roubaix (Nord), avec Alphonsine Gruart, née le 30 novembre 1819, Roubaix (Nord), décédée le 11 avril 1907, Roubaix (Nord) (à l'âge de 87 ans).

    Amédée Prouvost, né le 30 mars 1820, Roubaix (Nord), décédé le 11 décembre 1885, Roubaix (Nord) (à l'âge de 65 ans).   Marié le 15 septembre 1844, Roubaix (Nord), avec Joséphine Yon, née le 6 janvier 1827, Roubaix (Nord), décédée le 25 juillet 1902, Estaimbourg (Hainaut, Belgique) (à l'âge de 75 ans).

    Adolphe Eutrope Prouvost , né le 30 avril 1822, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1884 (à l'âge de 62 ans). qui secondera Amédée à la tête de l'entreprise familiale , sœur, marié le 28 avril 1850 avec Adèle Virginie Scrépel, née le 30 juin 1824, Roubaix (Nord), décédée le 31 décembre 1887, Roubaix (Nord) (à l'âge de 63 ans) de Louis Jean Scrépel, portraituré par Victor Mottez, dont Marie et Adolphe-Henri qui continuera.

,

Adolphe-Prouvost-Tissuth%E8que-Roubaix

Tissuthèque de Roubaix

Prouvost%20AugusteProuvost%20Auguste

     Henriette Prouvost.

Parmi les fondateurs de la Conférence Saint Vincent de Paul de Roubaix, le 6 novembre 1846, on note : MM. Constantin Prouvost; Louis Prouvost, plus tard rédemptoriste; Gaspard Prouvost, qui mourut doyen de Notre-Dame, à Valenciennes; Willebaud Wibaux, nommé secrétaire quoique absent de la séance. Parmi les membres entrés dans la Conférence de 1842 à 1852 : Gruart-Prouvost, membre honoraire (date d’admission?). ; Prouvost Joseph, membre actif. Henri Prouvost. 6 Février 1843. Wattinne-Prouvost, membre honoraire. Prouvost Liévin, membre honoraire.

« La famille Adolphe Prouvost-Scrépel figure dans l’Annuaire des Grandes Familles de Roubaix-Tourcoing de 1947 (mais plus en 1954) ; 3 descendances y figurent.

Mme Prouvost était, en effet, la plus jeune enfant du couple Scrépel-Lefebvre.

Adolphe et Adèle Prouvost-Scrépel ont eu au moins 4 enfants : Adolphe en 1851, Marie en 1852, Félix en 1854 et Gustave en 1856, mais ce dernier ne figure pas dans l’annuaire car il ne semble pas avoir eu d’enfant de Juliette Carlier. Pour Adolphe Prouvost-Réquillart, le fils aîné, il ne semble y avoir eu qu’une seule descendance sur les 3 enfants. Marie (Adèle Marie …) a eu avec Emile Delcourt, au moins une fille que l’on retrouve dans la famille Delcourt-Tiers, avec renvoi à la famille Mulliez-Eloy.

Félix Prouvost a épousé Marie Devillars d’après l’Annuaire des famille qui donne une partie de leurs enfants ; la descendance du nom était fixée à Marseille en 1947 ; il existe aussi une descendance que j’ai eu la surprise de retrouver : une petite fille, Isabelle Prouvost a épousé Jean Vandewiele (Mulliez) – elle était fille du fils aîné Joseph et de Jeanne Duthoit, mariés à Croix le 20/6/1906 – la famille qui habitait alors rue Pellart (près du Collège NDV) est partie ensuite bd de Paris – Alain pourrait peut-être me renseigner sur les parents de Mr Vandewiele (nom que l’on prononçait Vandeville) mais le nom Mulliez comporte peut-être une faute d’orthographe car, d’après Généalo, il y a un mariage à Roubaix Vandewiele-Mullier en 1905 – il est peut-être suivi d’une naissance d’un Jean qui pourrait avoir la mention marginale d’un mariage avec Isabelle Prouvost – Alain a peut-être connu les 2 fils aînés Jean-Claude et Bernard, alors que le 3ième , Didier, devait avoir mon âge et a été un moment dans ma classe en primaire (je ne sais pas ce que la famille est devenue ; les parents des 3 fils, ou plus, devraient être plus que centenaires).     

Le mariage Prouvost-Devillars m’avait intrigué : il a eu lieu le 1/5/1883 à Roubaix où Marie Devillars est née le 23/3/1862 ; pas de mentions marginales de décès pour le couple. Marie Devillars s’appelait Marie Poutignac dit Devillars, fille de Alphonse Aimé, né vers 1831/32, commissionnaire puis négociant à Roubaix, et Flore Louise Flament, née vers 1840/41. Aucun indice pour retrouver leurs lieux de naissance ou mariage, si ce n’est qu’un témoin en 1883 est un oncle de la mariée Auguste Féron, né vers 1840, négociant à Lille. Sur Généanet on trouve une mention de Villars de Poutignac sur la base de Pierre Barbier de la Serre et sur la base de Bertrand de Maillard la mention de Léonard de Villars, sgr de Poutignac, de Beaussac (24) où il est décédé sans postérité en 1817. Dans le Bulletin de l’Académie nationale de Médecine pour 1942 on a la mention de Mr Poutignac de Villars, directeur d’un établissement pour jeunes détenus en 1839. Dans le Bulletin de la Société de Géographie de Lille en 1886, page 8, on trouve mention de Mr Poutignac de Villars dans la Commission spéciale pour Roubaix (idem en 1892). Je suis parti sur Google des mots « Poutignac dit de Villars » ou Poutignac de Villars.

J’ai trouvé la case du Répertoire Général concernant Adolphe mais cela ne donne pas grand-chose si ce n’est qu’il est indiqué le bail du 37 rue St-Georges occupé par la Sté-Générale et la référence de la déclaration de succession qui indique qu’il était propriétaire avec son épouse d’une maison d’habitation et une fabrique (occupée par lui) au 40 de la rue de la Fosse-aux-Chênes.

Il était filateur et fabricant à Roubaix à cette adresse où il est décédé le 24/11/1884 – sa femme y est décédée le 31/12/1887 (je n’ai pas encore vu sa déclaration de succession et les cases du répertoire général pour les enfants qui permettront certainement de savoir ce qu’ils sont devenus et quand ils sont décédés).

Adolphe avait en propre un terrain pavé des Couteaux (boulevard de Strasbourg) sur lequel la communauté avait construit un tissage mécanique sur 3180 m2 qu’il a vendu aux cousins germains de son épouse, Félix et Edouard Réquillart et leur beau-frère Paul Scrive ; le terrain qu’il avait reçu dans le partage avec ses frères de 1851 était à l’origine de 15.960 m2 ; il lui en restait une grande partie louée et 8 maisons d’ouvriers.

Il faut être prudent : Adolphe Prouvost n’était pas oublié par sa propre famille dans la 2ième moitié du 19ième siècle car il a été associé avec ses frères ; au milieu du XX° siècle, on ne parlait effectivement plus de la branche d’Adolphe car progressivement les descendants ont quitté les affaires familiales notamment en quittant la région ; l’idéal serait de suivre le patrimoine et les activités des descendants mais le fonds de l’Enregistrement ne permet pas d’établir l’historique de chaque entreprise (qui peut avoir été affectée par une vente ou un dépôt de bilan) ; pour le 19ième siècle, le fonds de la Chambre de Commerce de Roubaix est assez laconique pour l’industrie, bien que les fabricants étaient souvent qualifiés de négociants ; par son sujet de thèse la chercheuse américaine est parachutée sur la recherche en utilisant tout ce qui a été écrit auparavant avec toutes les erreurs antérieures recopiées et les déductions non appuyées sur des documents ; il m’étonnerait qu’elle ait passé de nombreuses journées de recherches dans les sources régionales ; depuis longtemps les universités américaines achètent tous les ouvrages qui sortent en librairie ou qui sont mis en vente d’occasion. Je pourrai peut-être revoir tout cela lorsque j’aurai pu trouver un partage de la succession Prouvost-Scrépel et encore mieux la succession d’Adolphe (fils) Prouvost-Réquillart qui a peut-être été associé avec ses frères Félix et Gustave. » Philippe Rammaert 


Quelques illustrations parmi les descendants sur quatre générations

d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix décédée le 12 avril 1801, Roubaix  (70 ans).
Mariée
le 21 septembre 1755, Roubaix avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728, Roubaix décédé en 1795, Lille  (67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de Roubaix :

Chez les enfants
Floris Louis Joseph Defrenne
, né le 1er mars 1766, Roubaix décédé le 5 août 1826, Roubaix  (60 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix,avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix décédée le 16 avril 1841, Roubaix  (71 ans),
Marie Angélique Defrenne
, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix avec Guillaume Joseph Alexandre Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos, Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (61 ans), négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, capitaine de la Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855
(mariage religieux célébré en pleine nuit dans une grange par un abbé réfractaire),
Pierre Joseph Defrenne
, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix décédé en 1804, Haubourdin  (peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de Roubaix.
Marié
le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle,avec Sophie Thérèse Desmons,
Ursule Angélique Jacobine Defrenne
, née le 19 juin 1761, Roubaix décédée le 25 octobre 1807, Roubaix  (46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix,avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix décédé le 2 mai 1819, Roubaix  (66 ans), négociant, maire de Roubaix,
Aimée Augustine de Fresnes
, née le 3 octobre 1758, Roubaix décédée le 22 août 1783, Lille  (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille  (84 ans), négociant à Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Louis Joseph Defrenne
, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé le 28 septembre 1842, Roubaix  (71 ans), négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin. Marié le 21 juin 1801, Roubaix avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix décédée le 11 juillet 1868, Roubaix  (88 ans),

Parmi les petits enfants :
Martine Augustine Liévine Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix , décédée le 24 février 1852, Roubaix  (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix , avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix , décédé le 1er novembre 1831, Roubaix  (57 ans), négociant filateur, tisserand,

Florin-DefrenneFlorin-Defrenne

Hyacinthe Fanny Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix décédée le 21 juin 1828, Roubaix  (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix décédé le 6 juillet 1816, Roubaix  (29 ans),
Hyacinthe Joséphine Defrenne
, née le 28 mars 1805, Roubaix .
Mariée
le 28 mai 1823, Roubaix avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai .
Alexandre Joseph Duquesne
, né le 12 mai 1796, Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de Bon-Repos, Beuvrages  (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824, Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797, Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille  (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de Laumont, écuyer 1756-1833), Petit fils  Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797, Valenciennes décédée le 24 septembre 1857, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827, Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781, Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (74 ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de Carné Carnavalet ca 1795-ca 1830).
Cécile Martine Duquesne
, née le 14 novembre 1801, Valenciennes décédée le 7 mai 1859, Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch, Valenciennes  (57 ans), présidente de la Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826, Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry (Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (76 ans), banquier, président de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, maire adjoint de Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de la Banque de France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
Petit fils  Théophile Duquesne, né le 14 août 1804, Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du Père-Lachaise, Paris XX , maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826, Valenciennes,avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
Achille Adolphe Duquesne
, né le 21 mars 1808, Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de sucre, maître de forges, négociant, conseiller municipal de Valenciennes (filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié
le 8 décembre 1828, Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809, Valenciennes 
Sophie Defrenne
, née le 29 février 1804, Roubaix décédée le 20 septembre 1877, Lille  (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797, Lille,décédé le 22 janvier 1871, Roubaix, Nord (74 ans), architecte à Roubaix,
Pierre Alphonse Joseph Defrenne
. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,

Chez les arrières petits enfants :
Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix décédée le 18 septembre 1877, Roubaix  (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix décédé le 20 mars 1891, Roubaix  (81 ans),
Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix décédée le 27 juin 1871, Roubaix  (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille  (46 ans),
Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix , décédée le 13 février 1863, Roubaix  (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix , avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix , décédé le 27 octobre 1862, Roubaix  (51 ans)
Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix , décédée le 14 octobre 1844, Roubaix  (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix , avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix , décédé le 12 décembre 1833, Roubaix  (35 ans),

Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix, avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (65 ans),
Cécile Marie Nathalie Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847, Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823, Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims (Marne) (82 ans), avocat bâtonnier du Barreau de Reims, maire de Merly, conseiller général de la Marne, président du Comice Agricole de Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont
1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly), 
Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828, Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem (Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque Louis Dupont & Cie", administrateur de la Banque de France, président de la "Compagnie des Mines de Vicoigne & Hasnon" (parrain et marraine: Théophile Duquesne
1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec Céline Joséphine Dumon,
Marie Adélaïde Josèphe Dupont, Mariée le 22 juin 1853, Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris, décédé le 2 avril 1891, Valenciennes  (65 ans), négociant, fabricant de batistes, directeur associé des Ets Auguste Godard & Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne
1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835, Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (86 ans), banquier, président de la Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de surveillance des Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France, conseiller municipal de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne
1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856, Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838, Valenciennes décédée le 26 mai 1886, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes  (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin
1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837, Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes), inhumé, Saint-Saulve  (64 ans), banquier, gérant de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, président du Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut
1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860, Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839, Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve  (37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842, Valenciennes décédée le 26 août 1891, Cambrai  (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont
1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862, Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai décédé le 5 octobre 1907, Cambrai  (69 ans), industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai, juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai, (filleule: Louise Marie Céline Petit
1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896
(63 ans), banquier, directeur de la banque Cailliau à Douai,


  • Cousins issus de germains de Henri Prouvost
    •    Du côté de Jacques Prouvost:
    o    Enfants de Pierre Joseph Prouvost:
        Catherine Françoise Prouvost 1752-1801 & François Joseph Durot 1747-1815
    o    Enfants d'Augustine Élisabeth Joseph Prouvost:
        Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810 & Martine Joseph Delebecque 1758-1837
        Aimée Augustine de Fresnes 1758-1783 & Pierre Liévin Joseph Vernier 1749-1834
        Pierre Joseph Defrenne 1759-1804 & Sophie Thérèse Desmons 1782-1843
        Ursule Angélique Jacobine Defrenne 1761-1807 & Floris Delaoutre 1752-1819
        Ferdinand Augustin Joseph Defrenne 1763 & Marie Henriette Philippine Joseph Florin 1764
        Floris Louis Joseph Defrenne 1766-1826 & Hyacinthe Josèphe Delebecque 1769-1841
        Eugène Joseph Marie de Fresnes 1767-1768
        Marie Angélique Defrenne 1769-1819 & Guillaume Joseph Alexandre Duquesne 1765-1827
        Louis Joseph Defrenne 1770-1842 & Victoire Josèphe Gruart 1779-1868
    •    Du côté de Marie Agnès Florin:
    o    Enfants de Pélagie Meurisse:
        Marie-Jeanne Hespel 1760-1831 & Louis François Salembier 1766-1847
        Jean-Baptiste Hespel 1764-1820
        Amélie Justine Hespel 1766-1850
        Marie-Anne Hespel 1769-1797
        Eloi Hespel 1774-1864
        Pierre Joseph Hespel 1779-1862 & Alexandrine Delrue 1781-1853
    o    Enfants de Marie-Angélique Meurisse:
        Jean-Baptiste Lepers 1780 & Amélie Joseph Pennel 1785
        André Lepers 1782 & Marie-Elisabeth Loridan 1786
        Marie-Anne Lepers 1784-1784
        Marie-Anne Lepers 1785-1864 & Jean-Baptiste Parent 1783-1843
        Pierre Joseph Lepers 1789-1854 & Angélique Prévost
    o    Enfants de Marie-Catherine Florin:
        Flavie Charlotte Bulteau 1793 & Jean-Baptiste Salembier
        Théodore Bulteau 1797 & Florine Caroline Joseph Delerue 1797-1873
        Agathe Justine Bulteau 1800-1829 & Adrien Louis Cuvru 1798
        Basile Bulteau 1802-1836 & Stéphanie Joséphine Florin 1806
        Delphine Pélagie Bulteau 1806-1836 & Auguste Dewavrin 1801-1872
        Eugène Bulteau 1808-1865 & Florine Liévine Joseph Defrenne 1813-1876
    o    Enfants de Pierre Edulphe Florin:
        Caroline Florin 1814-1863 & Jean Baptiste Bouillet 1807-1880
    o    Enfants de Charles Henri Florin:
        Charlotte Martine Florin 1801-1872 & Hippolyte Alexandre Defrenne 1799
        Constantin Charles Martin Nicolas Antoine Florin 1802-1804
        Martine Constance Florin 1804-1857 & César Auguste Piat 1801-1866
        Céline Aline Florin 1805-1877 & Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891
        Stéphanie Joséphine Florin 1806 & Basile Bulteau 1802-1836
    Stéphanie Joséphine Florin 1806 & Auguste Joseph Montagne 1807
        Louise Julie Florin 1808-1830 & Ernest Réquillart 1806-1883
        Joséphine Hyacinthe Florin 1809-1821
        Carlos Florin 1811-1862 & Louise Defrenne 1811-1863
        Sophie Florin 1812-1871 & Henri Prouvost 1810-1857
    •    Du côté de Marie Thérèse Castel:
    o    Enfants de Philippe Joseph Castel:
        Louis François Joseph Castel 1784-1859 & Adèle Décadie Henry 1794-1843

Tableau-genealogique-Prouvost-Souvenirs-de-notre-famille-par-Albert-Eugene-Prouvost

Tableau généalogique extrait de "Souvenirs de notre famille" par Albert-Eugène Prouvost 1960: les quatre premières générations sont, selon Alain Watine-Ferrant, des ascendances cognatiques.

                                                                                                  d'où les branches:                                                                                            La lignée des

   14: Branche ainée Henri II Prouvost       Puinée Liévin Prouvost        Cadette Amédée I Prouvost             
                    1810-1857                                                                      1818-1869                                                             1820-1885                              

Rameau des  Charles Prouvost                                                                                                                       Rameau des Albert Prouvost                 

Rameau des Paul-Alexandre Prouvost                                                                                                               Rameau des Edouard Prouvost                

                      hotel-prouvost-roubaixchapelle-hotel-prouvost-roubaix       Prouvost-Gruart-Lievin-Alphonsine       Hotel-amedee-prouvost-roubaixvert-bois-branche-amedee-prouvost         

La branche
Amédée Prouvost

et les deux rameaux:

Rameau des Albert Prouvost

Rameau des Edouard Prouvost


et

15: Amédée 1 Prouvost 1819-1885

Prouvost-Amedee-1-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 - Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎              Prouvost-Josephine-


Prouvost-Albert-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 - Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎
Les pages d'albums sur cartonnage bleu proviennent de la collection Ghislain Prouvost

fils d' Henri I Prouvost 1783-1850,
Maire adjoint de Roubaix, de 1821 à 1826,
Membre du Conseil de fabrique de Saint Martin à Roubaix de 1826 à 1847,
Administrateur des hospices de 1817 à 1822 ,
Maître de manufacture,  et
Liévinne
Defrenne

" Né en 1819, il connut une prime jeunesse turbulente et trépigne a la pensée d'une vie placide et monotone.

A 20 ans, se sentant l'âme d'un novateur, il brise avec des horizons trop étroits et entreprend de voyager. Non pas en diligence, mais à cheval. Il fait son tour de France et envoie a sa famille des lettres et des notes de voyage où s’entremêlent des impressions d'artiste et des vues très objectives sur les réalités industrielles qu'il découvre au hasard de ses pérégrinations.

A 25 ans, il revient au bercail et épouse une jeune lilloise, Joséphine Yon. La cérémonie de leur mariage eut lieu à minuit comme le voulaient les usages de l’époque. II trouve en elle une créature exquise de douceur et de tendresse qui sera pour lui le plus sûr appui tant sur le plan des affaires que dans le domaine social. Tandis qu’elle visitait les pauvres du quartier, Amédée, pendant l'épidémie de choléra de 1866, se rendait au chevet des malades dans leurs taudis.

A cette époque, l'idée de substituer au peignage à la main de la laine, le peignage mécanique est dans l’air. En 1845 les Anglais avaient déjà monté une usine à Saint-Denis appliquant cette technique et la transfèrent à Croix.

Amédée prend la grande décision. Il s’ouvre de ses projets aux trois frères Lefebvre qui vont commanditer son entreprise.

En 1851, 16 peigneuses Schlumberger et 5 peigneuses Passavant sont installées dans la rue du Fort et sortent les premiers rubans de peignes : le peignage Amédée Prouvost et Cie est né. 90 tonnes de laine par an et quatre ans plus tard, nouvelle étape avec la construction d'une seconde usine, rue du Collège ou Amédée acquiert les licences de la peigneuse Rawson.

Leuridan-1-Prouvost-Amedee

Leuridan-1-Prouvost-Amedee

 

Leuridan-1-Prouvost-

Leuridan-1-Prouvost-

Leuridan-1-Prouvost

Leuridan-1-Prouvost-Amedee

Peignage Amédée Prouvost, fondée en 1851,
la Lainière de Roubaix

Leuridan-1-Prouvost-Amedee
                                             Vue aérienne Lainière de RoubaixLa centrale de la Lainière de Roubaix                                           
Vidéo: Les étapes de la fabrication

direction de la Lainière de Roubaix

En 1867, lors de sa visite dans le Nord, l'empereur Napoléon III, accompagné de l'impératrice Eugénie, demande a visiter cette nouvelle usine. Surprises et admiratives, « leurs Majestés» découvrent 1'industrie lainière. A ce moment-la, les deux usines réalisent une production de plus de 4 millions de kilos de peignes et occupent 700 ouvriers.

 « Du 26 au 29 août 1867, l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie effectuent un voyage officiel dans le nord de la France pour commémorer le bicentenaire du rattachement des villes de Flandre au territoire français – conquises par Louis XIV en 1667, elles ont été officiellement et définitivement intégrées au royaume par le traité d’Aix-la-Chapelle, conclu avec l’Espagne le 2 mai 1668. Les souverains s’arrêtent successivement à Arras, Lille, Dunkerque, Tourcoing, Roubaix et Amiens. Ils visitent des établissements industriels, hospitaliers, pénitentiaires, comme ils le font traditionnellement au cours de leurs déplacements officiels, mais ce voyage est surtout l’occasion, pour Napoléon III, de faire prendre conscience à la population de la gravité de la situation internationale et de préparer les esprits à un éventuel conflit avec la Prusse. Les discours qu’il prononce à Arras et, surtout, à Lille, sont, à cet égard, révélateurs : « Des points noirs sont venus assombrir notre horizon », déclare l’empereur, qui termine cependant son allocution en incitant les Français à la confiance. 

L'Empereur Napoléon III, accompagné de l'Impératrice, vient visiter les usines du Nord et, entr'autres, celles d'Amédée Prouvost et Cie, le 29 août 1867, frère d’Henri Prouvost-Florin. 

Un compte rendu officiel donne la relation suivante : 

« Leurs Majestés, malgré la température élevée, «ont traverse entièrement le peignage dans ses « deux subdivisions. Elles ont remarque particulièrement une peigneuse Noble, une Rawson et « les cardes, adressant à chaque pas des demandes « de renseignements et n’ont eu que des éloges a « distribuer. Tout a été prévu dans ce magnifique « établissement pour le bien-être des ouvriers et « ouvrières et aucune des institutions modernes de « bienfaisance ne lui fait défaut.

«L'Empereur s’est ensuite rendu chez Messieurs Lefebvre-Ducatteau Frères et a parcouru « le tissage et la filature. A la sortie de leurs ateliers, «une conversation s’est engagée entre leurs Majestés et Messieurs Prouvost et Lefebvre-Ducatteau au sujet d'un plan de construction de cites ouvrières.

. «Sire, a dit Monsieur Prouvost, permettez-moi de vous faire voir les plans et détails d'une « cite de 350 maisons que nous construisons pour nos ouvriers, ainsi que le spécimen d'une de ces maisons, a l'échelle de 10 cm par mètre.

« L’Empereur s’étant arrêté en face de la maison, ayant a sa gauche l'Impératrice, a sa droite « Monsieur Jean Lefebvre et a la gauche de l'Impératrice Monsieur Amédée Prouvost, a dit a « Monsieur Jean Lefebvre:

«Ces maisons me paraissent bien; combien vous coutent-elles de construction et terrain et combien peuvent-elles loger de ménages?

« Sire, répondit Monsieur Jean Lefebvre, selon « les habitudes du pays, chaque ménage a sa maison particulière et celles-ci nous coutent 3.000 francs chacune, terrain compris. La salle front à la rue « a une dimension de 4 m. 50 sur 3m. de largeur, «précisa-t-il en réponse a une nouvelle question  de l'Empereur.

« L'impératrice, regardant un petit bâtiment en «maçonnerie, demanda: qu'est-ce que cette place?

«L'architecte, Monsieur Deregnaucourt, répondit : c'est ce que nous appelons le débarrassoir ou la relaverie.

« L'Empereur : comment est-il agencé?

« L’Architecte : ces maisons sont construites « dos a dos de manière a laisser les cours de coté, « pour avoir plus d’air. Indépendamment, existent des grands jardins au centre des maisons, communs à tous les locataires.

« C'est fort bien, a dit l'Empereur».

« Et le Cortège s’est éloigné pour monter en voiture et se rendre a l’Hopital ». Puis, le couple impérial  sera reçu chez le Comte Mimerel.

J'ai cru intéressant de vous donner connaissance de ce communique pittoresque, parce qu'il préface en quelque sorte l’effort que devaient accomplir les générations suivantes, a l' exemple des fondateurs, sur ce plan d'importance capitale de la construction de maisons ouvrières.

«  Albert-Eugène Prouvost, discours du centenaire du peignage Amédée Prouvost et Cie.

« Les deux souverains avaient également visité la filature Droulers-Vernier de Pérenchies, devenue la plus grande sous l’Empire ; Florentin Droulers, quoique chef du parti légitimiste, accepta la Légion d’Honneur à son issue. Ils visitèrent également les usines Réquillart que les Benoit de Flandres, Seigneurs de Quintens, dirigèrent 100 ans plus tard. »

Empereur-bal-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 - Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎

Empereur-Hopital-Roubaix

Visite-de-Napoleon-III-Comte-Mimerel-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 - Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎

Après avoir visité les usines d'Amédée Prouvost, l'Empereur et l'Impératrice vont chez le Comte Mimerel, maire de Roubaix.

Sous la IIIe République, en 1885, Amédée disparaissait avec la satisfaction de voir la première place assurée à l'affaire qu'il avait créée et qu'il laissait à ses trois fils: Amédée, Albert et Edouard. "  Albert Prouvost Toujours plus loin

Prouvost-Amedee-lettreProuvost-Amedee-Yon-Josephine-lettre


Amédée I Prouvost -1819-1885

Faire-part-deces-Amedee-Prouvost-YonTombe-Prouvost-Amedee-RoubaixProuvost-Yon

La demeure de la Grand Place de Roubaix

Rbx-gd-place-avant-1911

Amedee-1-2-Prouvost-ancienne-maison-gd-place(

Amedee-2-Prouvost-ancienne-maison-gd-placeAmedee-2-Prouvost-ancienne-maison-gd-place

Hôtel Amédée Prouvost puis Lepoutre

Hotel-Amedee-Prouvost-puis-Lepoutre

à Roubaix, classé Monument Historique par arrêté du 30 avril 1999, construit vers 1880 par  Amédée Prouvost-Yon, couramment appelé Hôtel Auguste Lepoutre à qui il a été loué à partir de 1902.Il  s' agit d' un hôtel d' industriel, entre cour et jardin, avec ses écuries, dont les dispositions sont encore bien conservées. Au rez-de-chaussée, trois salons côté jardin conservent des décors restés dans leur état initial, notamment des cheminées et boiseries moulurées. A l’étage, au bout du palier, existait une chapelle privée. Façade et toiture sur l’avenue des Nations-Unies ; façades et toitures sur la cour ; façade et toiture sur le jardin ; les trois salons du rez-de-chaussée donnant sur le jardin ; la cage d’escalier, y compris l’escalier (cad. BR 21, 22) : inscription par arrêté du 30 avril 1999; décor : menuiserie. Éléments protégés MH : élévation ; salon ; escalier ; décor intérieur. Site protégé : abords d'un monument historique; À partir de 1940 environ, le commissariat de police s’y est installé. Nations-Unies (avenue des) 301 et 36, rue Pellart, «  est toujours debout et abrite actuellement le commissariat central de Roubaix. La maison est imposante et sans beauté. Toutefois, y passant à l’occasion pour régler une contravention, je ne puis m'empêcher de penser au diner de mariage de mes parents et de mon oncle et tante, Joseph Toulemonde, qui eut lieu le 17 novembre 1897 et qui réunit 245 convives. J'ai aussi un pieux souvenir pour tante Claire, souvenir lié à l’anecdote suivante. En 1883 fut reçu chez notre arrière-grand-mère, Don Bosco, devenu depuis Saint Jean Bosco. Tante Claire, tout enfant, fut très déçue de cette réception car le religieux, dont on lui avait vanté la grande sainteté, n'avait pas fait de miracles comme elle s'y attendait. »

Hotel-Amedee-Prouvost-RoubaixHotel-Amedee-Prouvost-RoubaixHotel-Amedee-Prouvost-Roubaix

Hotel-Amedee-Prouvost-RoubaixHotel-Amedee-Prouvost-Roubaix

  • Cousins germains d'Amédée Prouvost
    Base Roglo
    •    Du côté de Henri Prouvost:
    o    Enfants d'Albertine Prouvost:
        Alphonsine Gruart 1819-1907 & Liévin Prouvost 1818-1869
    o    Enfants d'Augustin Joseph Prouvost:
        Bonne Thérèse Prouvost 1807-1847 & Fidèle Wattinne 1800-1870
    •    Du côté de Liévine Defrenne:
    o    Enfants de Clétine Defrenne:
        Nn Wacrenier & Ne Lyonnard de La Girennerie
        Liévin-Henri Wacrenier & Justine Pauline Charvet 1815
        Zoé Wacrenier & Augustin Prouvost 1812-1877
        Elisa Wacrenier & Jean Baptiste Defrenne 1810
    o    Enfants de Henriette Defrenne:
        Rose Anne Charvet 1803-1893 & Désiré Verley 1795-1865
        Henri Charvet 1809-1869 & Pauline Delemer 1812-1888
        Pauline Louise Charvet 1811-1884 & Felix Joseph Dubois 1806-1875
        Amédée Charvet 1813-1877 & Pauline Defontaine 1815-1888
        Justine Pauline Charvet 1815 & Liévin-Henri Wacrenier
        Victor Charvet 1818-1897 & Lucie Colombier 1824-1896
    Total: 12 personnes.
    Cousins issus de germains d'Amédée Prouvost
    •    Du côté de Liévin Joseph Defrenne:
    o    Enfants de Jean Baptiste Defrenne:
        Jean Baptiste Defrenne 1810 & Elisa Wacrenier
    o    Enfants de Martine Augustine Liévine Defrenne:
        Charlotte Martine Florin 1801-1872 & Hippolyte Alexandre Defrenne 1799
        Constantin Charles Martin Nicolas Antoine Florin 1802-1804
        Martine Constance Florin 1804-1857 & César Auguste Piat 1801-1866
        Céline Aline Florin 1805-1877 & Louis Jean Charles Scrépel 1809-1891
        Stéphanie Joséphine Florin 1806 & Basile Bulteau 1802-1836
    Stéphanie Joséphine Florin 1806 & Auguste Joseph Montagne 1807
        Louise Julie Florin 1808-1830 & Ernest Réquillart 1806-1883
        Joséphine Hyacinthe Florin 1809-1821
        Carlos Florin 1811-1862 & Louise Defrenne 1811-1863
        Sophie Florin 1812-1871 & Henri Prouvost 1810-1857
    o    Enfants de Joseph Defrenne:
        Joseph Defrenne 1809-1809
        Louise Defrenne 1811-1863 & Carlos Florin 1811-1862
    o    Enfants de Hyacinthe Fanny Ferdinande Defrenne:
        Hyacinthe Delaoutre 1808-1844 & Antoine Charles Yon 1798-1833
    Hyacinthe Delaoutre 1808-1844 & Aimable Auguste Lemaire 1800
    o    Enfants de Constantin Defrenne:
        Florine Liévine Joseph Defrenne 1813-1876 & Eugène Bulteau 1808-1865
        Céline Pauline Defrenne 1818 & Bonami Defrenne 1817
        Marie Julie Defrenne 1827 & Louis Hyacinthe Defrenne 1818
    o    Enfants de Pierre Ignace Liévin Vernier:
        Alphonse-Pierre Vernier 1805-1863 & Alphonsine Delaoutre 1810-1863
        Victor Vernier 1814-1890 & Cécile Gihoul 1812-1888
    o    Enfants de Théodore Delaoutre:
        Hyacinthe Delaoutre 1808-1844 & Antoine Charles Yon 1798-1833
    Hyacinthe Delaoutre 1808-1844 & Aimable Auguste Lemaire 1800
    o    Enfants de Hector Achille Delaoutre:
        Alphonsine Delaoutre 1810-1863 & Alphonse-Pierre Vernier 1805-1863
        Alexandre Achille Delaoutre 1816-1906 & Julie Justine Flipo 1824-1910
        Clémence Delaoutre 1821-1898 & Jean-Baptiste Bossut 1820-1885
        Joséphine Camille Delaoutre 1826-1892 & Jean Baptiste Cordonnier 1822-1900
    o    Enfants de Florine Constance Joseph Defrenne:
        Florine Liévine Joseph Defrenne 1813-1876 & Eugène Bulteau 1808-1865
        Céline Pauline Defrenne 1818 & Bonami Defrenne 1817
        Marie Julie Defrenne 1827 & Louis Hyacinthe Defrenne 1818
    o    Enfants de Bonami Pierre Defrenne:
        Bonami Defrenne 1817 & Céline Pauline Defrenne 1818
        Eugénie Defrenne ca 1817 & Jean Louis van Eerdewegh
        Louis Hyacinthe Defrenne 1818 & Marie Julie Defrenne 1827
    o    Enfants de Paul Defrenne:
        Caroline Defrenne 1823-1901 & Oscar Vallois ca 1820-1909
        Pauline Cécile Defrenne 1825-1891 & Henri Ternynck 1814-1887
        Charles Defrenne 1829-1916 & Marie-Christine de Geuser 1842-1916
        Camille Mélanie Louise Defrenne 1838-1919 & Achille Désiré Lefebvre 1818-1889
    o    Enfants de Hippolyte Alexandre Defrenne:
        Auguste Defrenne 1823-1823
        Charlotte Martine Defrenne 1824
        Auguste Carlos Martin Defrenne 1825
        Gustave Defrenne 1828
        Léon Alexandre Defrenne 1835-1870 & Louise Marie Dubois 1844-1918
    o    Enfants de Jean Marie Defrenne:
        Sophie Hortense Joseph Defrenne 1828-1909 & Louis Henri Joseph Desrousseaux 1832-1911
        Alphonsine Defrenne
        Hortense Defrenne
        Léonie Defrenne 1842 & Vite Edmond Bantégny 1838-1888
        Jean Liévin Clet Defrenne 1844 & Félicie Angélique Wibaux 1852
    o    Enfants d'Alexandre Joseph Duquesne:
        Alexandre Pierre Joseph Duquesne 1824-1890 & Fanny Aimée Durieux 1829-1905
        Alphonse Martial Joseph Duquesne 1826-1830
        Sidonie Adèle Marie Duquesne 1830-1907 & Joseph Désiré Anselme Decroix 1812-1865
    o    Enfants de Cécile Martine Duquesne:
        Cécile Marie Nathalie Josèphe Dupont 1827-1910 & Victor Emile Donat Duchataux 1823-1905
        Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902 & Céline Joséphine Dumon 1829-1902
        Marie Adélaïde Josèphe Dupont 1831-1907 & Adrien Clair Bontemps 1825-1891
        Paul Joseph Dupont 1834-1835
        Paul Achille Dupont 1835-1922 & Elvire Desse 1838-1886
        Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902 & Marie Caroline Le Liepvre 1839-1877
    Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902 & Marie Louise Févez 1849-1920
        Edouard Alfred Joseph Dupont 1840-1845
        Mélanie Dupont 1842-1891 & Charles Alexandre Petit 1837-1907
        Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865 & Jeanne Sabine Alexandrine Lussigny 1844-1934
        Edouard Joseph Dupont 1846-1846
    o    Enfants d'Achille Adolphe Duquesne:
        Augusta Laure Duquesne 1830
    o    Enfants de Sophie Defrenne:
        Sophie Louise Dewarlez 1825-1892 & Édouard Liagre 1814-1872
        Adèle Hortense Dewarlez 1825-1853 & Édouard Liagre 1814-1872
        Achille Dewarlez 1828
    o    Enfants de Pierre Alphonse Joseph Defrenne:
        Célina Defrenne 1840-1935 & Victor Cailliau 1833-1896
    Total: 61 personnes.

Son épouse, Joséphine Prouvost née Yon 1827-1902 :

Josephine Prouvost-YonProuvost-Yon-Amedee-Mme

" Mme Prouvost était grande et bien  faite, les yeux d'un joli velours marron comme ceux de son père, étaient assez perçants. Elle portait la toilette avec aisance et dignité et avait fait venir de Paris plusieurs fois des fleurs de grenade naturelles pour mêler à ses cheveux châtain foncé. Cela semblait à ce temps-la du plus grand des luxes et de longues années après on citait encore le raffinement d'une coquetterie bien  innocente. Elle chantait agréablement la romance, surtout celle de l’Isa Puget ou les romances sentimentales de Nadaud, comme « La nid abandonne ". Sa voix était sympathique et douée d'une grande expression.

Yon-Delaoutre-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Madame Amédée Prouvost, fille de M. et Mme Yon-Delaoutre, perdit son père alors qu'elle n'était âgée que de 6 ans. C’était un homme distingué et selon le portrait du temps, qui est encore dans notre famille, d'une physionomie fine et agréable.

Mme Yon  se remaria et épousa M. Lemaire. Elle donna à sa fille un soutien moral et un tuteur, car elle-même mourut en 1844, et ce fut M. Lemaire qui conduisit Mlle Yon dans le monde et pensa de bonne heure à la marier.

En effet à 17 ans elle épousait M. Amédée  Prouvost. Le mariage se fit à minuit suivant l’usage de cette époque et le jeune ménage s'installa à Roubaix où M. Prouvost était intéressé dans les affaires de M. Lemaire. Le passeport de M. Prouvost datant de 1840, avant son mariage, témoigne que pour ses affaires .Il traversait la France en tous sens, en diligence ou à cheval, et que ses tournées étalent de longue durée.

Toutes les premières années du ménage de M. et Mme Prouvost furent très heureuses. Six enfants vinrent se grouper autour d'eux. Aucune épreuve cruelle ne vint accabler Mme Prouvost avant la mort de son mari. Etait-ce son ardente piète ou toutes ses pratiques de charité qui écartèlent les douleurs s'abattant sur certaines familles? C’est le secret de la Providence. Toutes les âmes, même celles d'élite, ne sont pas menées par les mêmes chemins, et en tous cas la confiance aveugle de Mme Prouvost en la Divine Providence l’aida sobrement à vivre avec sérénité et à supporter avec abnégation. Elle était jeune et avait des enfants si jeunes que, lorsque M. Droulers vint faire la demande en mariage de la part de son jeune frère pour solliciter la main de la fille ainée de Mme Prouvost, il prit celle-ci pour la fiancée éventuelle et sa confondit ensuite en excuses sur sa méprise.

Madame Prouvost était très fêtée, non dans les réunions mondaines car Roubaix  était une trop petite ville pour que le monde y tint une grande place, mais dans les réunions intimes ou on s'égayait en bonne et due forme.

La petite propriété de M. Prouvost qu'il tenait lui-même de son père et qui s'intitulait « La Glane ", était située entre un quarter de Tourcoing appelé « L'Epinette » et le hameau du Vert-Pré. La famille y passait quatre mois d'été.

La maison s'ouvrait le matin sur la verte campagne. Elle était très sommairement aménagée mais bien abritée  sous les marronniers. Il y avait une sorte de pignon s'avançant au centre, et la porte s'ouvrant sous la marquise semblait accueillante et hospitalière. La aucune prétention à la vie de château, aucun artifice dans le séjour campagnard de ce petit coin de Flandre, Rien que le bon air d'un lot de terre de 4 hectares avec une grande pâture, une ferme attenant au petit domaine, des sentiers bordes de saules, une route pavée sur le devant ou passaient les carrioles des boulangers, puis les allées et venues des fermiers all ante le soir remiser au fond du « carin » les chariots et les instruments, et pour y arriver, un chemin ou passait un gros cheval et que des barrières blanches séparaient du jardin.

Le demi-hectare de jardin fleuri comme un bouquet de fête perpétuelle, avec les iris, les asters, les soleils et les campanules, était ce qu’on appelle « un jardin de curé », un de ces gais jardins jaunes, bleus, verts ou rouges ou toujours quelque chose bouge.

Les chemins étaient garnis de tan exhalant au soleil un arôme de bois résineux, les grands marronniers au printemps secouaient leurs fleurs blanches et roses en poudre sur le sol et les rayons du soleil I inondaient ce paysage bon enfant; tout cela avait un air de bonheur calme, d'épanouissement heureux comme les gens qui  l’habitaient. « La Glane » était donc l’ été un petit paradis pour les réunions de famille et les soupers intimes ou Nadaud acceptait souvent d'apporter sa bonne humeur et son talent de chansonner, et les invites s'attristaient de quitter un si gai séjour pour reprendre pédestrement le chemin de la ville.

Mme Prouvost ne mettait aucune prétention ni aucune recherche dans ses soins de maitresse de maison, cependant rien ne manquait jamais à l’ordonnance des repas ni à la bonne tenue des appartements ; elle était elle-même l’enseignement vivant : savoir se plier aux circonstances et de se contenter de ce que vous offre le présent. Avec une inaltérable aménité elle était à même de supporter les mécomptes, les contretemps, les déconvenues sans laisser paraitre en aucun cas le plus léger mouvement d'humeur. Sa maison était toujours en ordre, ses serviteurs lui étaient attachés, pas d'observations encombrantes et humiliantes, mais, le mot d'encouragement nécessaire. .

A Roubaix, les œuvres de charité prenaient grande place dans la journée de Mme Prouvost qui fut pendant de nombreuses années présidente de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Que dire de sa grande charité pour soulager toutes les misères? Les visites chez les pauvres étaient quotidiennes ; elle se faisait une joie de donner chaque jour un diner a une de ces familles nécessiteuses dont un membre venait chercher la part à midi et démon était accoutume à voir sous le porche attenant à la cuisine des femmes ou des enfants assis sur un banc attendant l’ audience de leur bien fautrice qui, de l’ air le plus calme et le plus souriant, les recevait toujours avec bonté, les encourageait, les exhortant et leur glissant la piécette blanche qui était la terminaison heureuse de l’ entretien. Cette femme de bien  avait au coeur une tendresse douce et une sollicitude toujours attendrie pour ses enfants. Elle eut pendant plusieurs années ses fils éloignés d'elle, soit par les obligations des affaires qui imposaient à l’ainé des séjours en Angleterre, soit par le service militaire du second et du troisième. Elle entretenait une correspondance assidue avec eux; c'étaient de bons conseils dignes d'une mère vigilante mais aussi, et c'est ce qui ressort le plus de ses lettres fréquentes, le récit des menus faits de la famille, propres à tenir en éveil cet attachement au foyer et au sol qui est une grande sauvegarde pour la jeunesse. Elle narrait les moindres faits des oncles et tantes, cousins et cousines, dans un style famille, aimable et simple, qui faisait passer dans les yeux des absents tous les tableaux animes des réunions ou ils manquaient.

« Une tradition familiale rapporte que Madame Amédée Prouvost-Yon faisait atteler chaque jour sa voiture pour se rendre à sa messe matinale à l’église Saint-Martin distante de 400 mètre au maximum, à son retour après avoir monté les marches du perron, elle tapait dans ses mains : « Maria » ! Mon livre de messe », sa fidèle domestique devant lui épargner la fatigue d’un tel rangement. Inutile de dire qu’il était difficile, dans de telles conditions, de conserver la même jeunesse que telle de ses arrière-petites-filles qui nous est fort proche qui, après avoir mis au monde onze enfants, fit des ascensions les plus difficiles des Alpes et est, à la fois grand-mère de vint et un petits enfants et excellente skieuse. » Jacques Toulemonde, naissance d’une métropole, éditions Georges Frère.

La grande édification de la famille était le petit oratoire de la maison, si pieux, si soigné, si orné de fleurs, de lampes et de lampions à toutes les intentions de celle qui y priait si souvent, que l’impression en y entrant était toujours celle du respect et du recueillement.

Après la mort de M. Prouvost qui vint en 1885 mettre le deuil pour toujours dans la vie de Mme Prouvost, les alliances de familles, les mariages des petits-enfants ayant agrandi le cercle de son entourage, même intime, le petit domaine de « La Glane » fut abandonné pour une propriété plus éloignée mais offrant plus de ressources comme espace, comme air et logement.

Estaimbourg

Estaimbourg-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Le château d’Estaimbourg

Estaimbourg-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃
Le château d'Estaimbourg,  photo par Pierre Lestienne-Prouvost époux d'Antoinette Toulemonde.

Estaimbourg

EstaimbourgAssociation "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

EstaimbourgEstaimbourgEstaimbourg

On trouvera des données historiques sur le site : http://estaimbourg.com/feodalite.htm mais rien à la BM de Lille et aux ADN ! Sacré frontière, héritage de Louis XIV, qui nous coupe de nos cousins des anciens Pays Bas ! » nous dit Philippe Rammaert.

« Parmi les seigneurs d’Estaimbourg, il y en eut d'illustres qui ont rempli les annales de l'histoire de leurs gestes glorieux. D'autres se sont confinés dans leur rôle de châtelain du pays.

     En 1302, Messire Baudouin d'Auberchicourt était propriétaire du château féodal, il épousa Yolande de Roysen.

     Baudouin d'Auberchicourt (de sinople aux chefs d'hermines, à la bordure endentée d'argent), chevalier, sire d'Estaimbourg et de Bernissart, épousa Marie de Mortagne (parti émanché d'argent et de gueules de dix pièces). Trop tôt hélas! le bonheur des époux fut mis à rude épreuve. On sait que la guerre de cent ans éclata en 1337, entre Philippe de Valois, roi de France et Edouard III, roi d'Angleterre, cette partie du Hainaut fut le théâtre de la guerre. Le château d'Estaimbourg ne fut pas épargné.

     Isabeau d'Auberchicourt, dite d'Estaimbourg, épousa:1° Gérard d'Antoing (de gueules semé de trèfles d'argent, au lion de même brôchant sur le tout), seigneur de Gondecourt, chevalier, gouverneur d'Artois.2° Jehan ou Jacques d'Ollehain (d'argent à trois tourteaux de gueules), chevalier, seigneur  de Grand-rullecourt.

     Isabeau d'Antoing, dame de Gondecourt, épousa Guillebert de Ste Aldegonde (d'hermines à la croix de gueules, chargée de cinq roses ou quinte feuilles d'or), chevalier de Ste Aldegonde, près de Saint Omer.

     Isabelle de Ste Aldegonde, dame de Gondecourt, porta la Beuvrière en mariage à Jacques dit Béthin d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Grand-Rullecourt, Il mourut en 1417.

     Il y eut également un certain Mathieu.

     Hugues d'Ollehain, chevalier, seigneur de la Beuvrière, d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Montenescourt, de Gondecourt, etc..., épousa Aline de Wancourt (d'argent fretté de sable) chanoinesse de Maubeuge.

     Jacques d'Ollehain, héritier de la Beuvrière, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, de Bouvignies, de Gondecourt, etc..., décédé en 1483, épousa Marguerite de Halluin ou Van Hallewijn (d'argent à trois lions de sable, couronnés d'or, armés et lampassés de gueules)

     Jehan d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, héritier de la Beuvrière, de Sotrud et de Dssemez à Bailleul, épousa Marguerite de Rebreuvriette (d'argent à trois faces de gueules, accompagnées de trois merlettes de sable rangées en chel).

     Philippe-Jacques d'Ollehain, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, de la Beuvrière, de Sotrud, de Dossemez, etc..., épousa Marguerite Van des Zype (de Sinople à trois têtes de léopard d'or, lampassées de gueules). Josse d'Ollehain, chevalier, seigneur d'Estaimbourg, d'Oudewalle, de Denterghem, de  la Beuvrière, de Sotrud, de Dossemez, épousa: 1° Adrienne de Gavre (de gueules à trois lions d'or, armes, lampassées et couronnés d'azur).  2° Jossine Vutenhove (d'argent à trois jumelles de gueules).

Antoine d'Ollehain, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, de Denterghem, etc..., vivant en 1550, décédé sans alliance en 1560.

Josse d'Olehain, chevalier, seigneur de Denterghem, d'Estaimbourg, d'Olsene, d'Oudewalle, de Nockere, etc..., mort à Naples en 1565 sans postérité légitime.

Anne d'Ollehain, héritière de ses frères, décédée en 1566.

Jehan de la Broye (d'argent à la croix de gueules, chargée de cinq coquilles du champ) hérita d'Anne d'Ollehain, était fils de Gauthier, écuyer, seigneur de Gondecourt, conseiller du roi d'Espagne et assesseur à la Gouvernance de Lille.Il épousa Anne de Baynast (d'or au chevron de gueules abaissé sous trois fasces du même).

Guilbert ou Gilbert de la Broye, écuyer, seigneur d'Estaimbourg, Gondecourt, Essars, la Beuvrière, Sotrud, Dossemez, etc..., épousa, en 1590 Hélène de la Pierre (d'argent à trois aigles de sable, becquées  et onglées de gueules). L'acte de leur mariage fut entériné le 04/02/1591, au grand Conseil de Malines. Décédé le 14/05/1623 et fut inhumé dans l'église d'Estaimbourg, sous un tombeau. A l'époque de la révolution, on cacha le sarcophage pour le soustraire aux coups des révolutionnaires français.

Jean de la Broye, chevalier, seigneur de Gondecourt et d'Estaimbourg, de la Beuvrière et d'autres lieux, épousa sa parente Claudine Anne-marguerite de la Pierre de Bousies.

Guillaume - Albert de la Broye, mort le 02/10/1690, épousa Anne-marguerite de Kockler (d'azur à trois pals d'or et sur le tout un écusson d'or à une tête et col de lion de gueules).

Marie-jeanne de la Broye, dame d'Estaimbourg, etc... épousa le 15/10/1715, Jacques-ferdinand de Villegas (d'argent à une croix vidée et enhendée de sable, à la bordure composée de seize pièces de gueules et d'argent d'une chaudière de sable)

en 1788, le seigneur d'Estaimbourg était un Villegas issu de la Broye, il s'agit en l'occurrence de Melchior-Joseph.

Charles de Villegas, lieutenant-général des armées de S.M. catholique. Ce dernier hérita de notre seigneurie; il mourut avant 1805.

A dater de cette époque le domaine seigneurial passa à M. Charles-emmanuel de Villegas, dernier seigneur du village. En 1806, Charles-Emmanuel de Villegas, vendît le château, la basse-cour, la brasserie, au marquis de Brandt de Maizières : une de ses filles, Marie-Claire-Joséphe-Julie de Brandt de Maizières épousa Philippe de Bourgogne, Chevalier, né à Lille le 28 Janvier 1774, entra aux pages du Roi en 1789. En 1792, il fut nommé premier page (dignité qui au bout de quatre années conférait le grade de capitaine de cavalerie). II avait été de service dans les appartements, du roi le 20 Juin 1791 mais i1 n'apprit la fuite de la famille royale que le lendemain. Arrêté avec deux de ses camarades, il fut maltraité par la populace qui voulait le pendre à un réverbère dans la rue St-Honore, près du Palais Royal lorsqu'un escadron de gendarmes vint l'arracher des mains des forcenés. Au 20 Juin 1792, Philippe de Bourgogne resta constamment près du Roi et, le 10 août, il fut du petit nombre des serviteurs et des gardes nationaux  fidèles qui lui firent un rempart de leur corps. II l'accompagna jusqu'à l’entrée de l'assemblée ou il ne fut point admis, mais ou son habit de premier page lui attira une décharge qui tua un garde a. ses cotes. II rejoignit l'armée des Princes, y reçut au nom du Roi un brevet de capitaine des Chasseurs de Calonne signé par Monsieur et le Comte d’Artois le II septembre 1792, et prit part à la défense de Maëstricht ce qui lui valut le titre de Bourgeois de cette ville.http://www.virnot-de-lamissart.com/Monarchie.html

Il descendait en ligne bâtarde de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, comte de Flandre, petit fils de Jean de Valois, roi de France.

L’origine de la famille de Bourgogne-Herlaer, branche de la 2ième Maison de Bourgogne (Capétiens-Valois) : il faut partir de Jean (Sans Peur), (°1371+1419), duc de Bourgogne en 1404 à la mort de son père et comte de Flandre en 1405 à la mort de sa mère. Il a épousé en 1384 Marguerite de Bavière ; leur 8ième enfant, Agnès a épousé son cousin d’une branche capétienne cadette Louis I duc de Bourbon. Leur 4ième fils, Louis, vécut d’abord en 1445 à Bruxelles à la cour de son oncle Philippe (le Hardi) comme chancelier de Flandre, puis fut élu en 1455 prince-évêque de Liège (prêtre en 1466 et sacré en 1467). Il est le père en 1464 de Pierre de Bourbon, baron de Busset et ancêtre direct de la Maison de Bourbon-Busset (il est dit le bâtard de Liège mais ses descendants ont prétendu que le père avait été marié en 1464 avec Catherine d’Egmond, qui sera ensuite régente du duché de Gueldre pendant la minorité de son neveu).

Jean (Sans Peur) a eu plusieurs enfants naturels, dont Jean, qui serait né à Dijon en 1404 fils d’Agnès de Croy, fille du chambellan du duc de Bourgogne ; elle restera célibataire et sera dame d’honneur de la duchesse Isabelle de Portugal épouse de Philippe III (le Hardi). Jean, sgr de Herlaer et autres lieux,  sacré évêque de Cambrai (élu en 1440) et comte du Cambrésis, réside à Bruxelles et Malines à la cour du duc ; le pape l’investit de l’archevêché de Trèves en 1466 et 1467 ; il est décédé à Malines en 1480 et fut inhumé dans le chœur de la cathédrale Ste-Gudule de Bruxelles ; il a eu 14 enfants naturels et 1 supposé ; l’aîné, Jean, bâtard de Bourgogne, sgr de Herlaer à Vilvorde en 1459, est né à Louvain en 1424 de Marguerite Absoloens que le futur évêque avait connue alors qu’il était étudiant.

Jean a épousé Jeanne de Hornes à Bruxelles en 1450 et aura 6 enfants dont Charles, sgr de Herlaer, et Godefroi, sgr d’Amerval. Dans les 2 branches on trouve de nombreux enfants naturels en plus des enfants légitimes.

Godefroy de Bourgogne-Herlaer, sgr d’Amerval, est le grand’père de Maximilienne qui épousa Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles (1588/89) dont le père venait de Lorraine et la mère était issue de vieilles familles des lignages de Bruxelles (seuls les descendants pouvaient faire partie des Lignages et Philippe de Rodoan avait été admis au Lignage Sweerts en 1588 du chef de sa mère ; voir les bons articles résumés sur les lignages et l’association actuelle, sur Wikipédia). Leur fille Catherine épousa  en 1612 Jean de Croeser, chevalier, (d’une vieille famille flamande), sgr d’Audincthun, Dennebroeucq et Réclinghem (3 terres à clocher en Artois lui venant des familles de Samillan et de Contreras, d’origine espagnole, et de Montbertault). Dans la branche aînée les 3 terres furent vendues par la dernière descendante alliée à la famille Boutechoux de Chavannes ; dans la branche cadette, fixée d’abord à Bergues on  trouve Anne Thérèse de Croeser, grand’mère maternelle de la marquise de Sade, et  Benoît Dominique de Croeser, qui se fixa à Valenciennes par mariage en 1746 avec Marie Anne de Sars, plusieurs fois descendante de la famille de famille de Fourmestraux de Valenciennes, issue de la vieille famille lilloise qui a donné la branche de Wazières de Fourmestraux, sgrs du Vert-Bois à Bondues. Marie Anne de Sars, très vite veuve, a acquis la sgrie de Villers-Sire-Nicole de Beaumarchais qui l’avais lui-même acquise de la Maison de Nassau. Son fils,  J-Bte Dominique devint chef de famille de la Maison de Croeser à l’extinction de la branche possessionnée en Artois, et épousa Adélaïde de Grignart de Rametz, qui, par la Maison de Blois, cumulait, comme lui plusieurs ascendances jusqu’à St-Louis (ce qui est beaucoup plus rare en France que les ascendances jusqu’à Hugues Capet et Charlemagne !) ; j’ai participé aux Cahiers de St-Louis de l’abbé Dupont restés inachevés après son décès. Du couple de Croeser-de Grignart sont issues notamment  Pauline qui épousa son cousin Casimir  de Sars de Solmon, militaire retraité, généalogiste amateur, qui légua à la ville de Valenciennes 13 volumes manuscrits de généalogies des familles des provinces du Nord que la Bibliothèque Municipale a mise en ligne mais qui sont à prendre avec la plus grande précaution car il a recopié tout ce qui lui tombait sous la main dans les bibliothèques et archives privées de la Région, sans indiquer ses sources et sans faire œuvre critique en mettant parfois plusieurs versions qui se contredisent. Une autre fille, Joséphine, épousa Alexandre Le Tellier et une seconde fille, Louise, née posthume chez une autre de ses sœurs la comtesse de Préseau (dont le conjoint était plusieurs fois cousin d’Alexandre Le Tellier et descendait plusieurs fois des familles de Préseau, de Colnet  et Polchet, familles de maîtres de forges et maîtres verriers de l’Avesnois). La descendance de Louise Droulers-Le Tellier se trouve dans l’annuaire des familles.

 Charles de Bourgogne, sgr de Herlaer (frère aîné de Godefroi), a eu un petit-fils, Philippe, + au château d’Herbamez en 1630, qui épousa en 1594 Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies après son père. Leur arrière-petit-fils, Balthazar Philippe François, chlr, sgr d’Herbamez épouse en 1713 Marie Anne Thérèse Parent, dont 7 enfants ; l’aîné est le grand-père de Jeanne Rufine Françoise, dernière dame d’Herbamez, épouse en 1787 de Charles Désiré Henri de La Chaussée, éc., sgr de Séhen et St-Prix, officier ; le dernier, Léon Balthazar, chlr, officier, est le père de Philippe de Bourgogne, chlr, 1er page à la Grande Ecurie du Roi, émigré puis fixé à Tournai, bourgmestre d’Estaimbourg, marié en 1809 à Tournai à Marie Claire Josèphe Sophie de Brandt de Maizières dont le père était le dernier seigneur d’Estaimbourg et propriétaire du vieux château. Leur fils  hérita de la propriété d’Estaimbourg et reconstruisit le château en 1854 ; ses 2 enfants seront les derniers du nom de cette branche.

Les Amédée Prouvost louèrent le domaine pour remplacer leur maison de campagne de la Glane.

L’Histoire d’Estaimbourg, citée sur le Site, nous donnerait certainement des précisions sur la transmission de la seigneurie sous l’ancien Régime, mais où la consulter ?

La généalogie des bâtards de la Maison de Bourgogne par Marcel Bergé, pages 316 à 408 du N° 60 (novembre 1955) de L’Intermédiaire des Généalogistes, in du SCGD de Bruxelles.

C’était l’ouvrage de référence jusqu’à la parution en 1990 du volume consacrés par Patrick Van Kerrebrouck aux Valois dans La nouvelle Histoire Généalogique de l’Auguste Maison de France (736 pp.) (tome III de cette reprise du Père Anselme, malheureusement inachevée).

Le Professeur Bergé n’indiquait pas l’alliance de Marie de Bourgogne, par contre elle figure dans l’ouvrage de Van Kerrebrouck ; elle a épousé au château d’Estaimbourg le 29/5/1864 Marie-Gaston Martin de Marolles (pour la suite voir Roglo) ; comme elle est décédée en 1906 ce sont peut-être ses enfants qui ont vendu Estaimbourg qui était loin de leur propriété d’Allouis dans le Cher. » Philippe Rammaert

Charles de Bourgogne, fils de Philippe de Bourgogne, naquit en 1801. Il épousa, vers 1838, mademoiselle Marie-Antoinette de la Chaussée et reconstruisit le château en 1854 remplaçant l’ancien château qui appartenait à ses grands parents maternels, François de Brandt, marquis de Maizières, décédé au château d’Estaimbourg le 21/4/1831 et Marie-Joséphine Le Vaillant de Jollain, décédée à Tournai le 29/1/1811, mais je ne sais pas qu’elle est l’origine de propriété.

Elisabeth-Zénobie de la Chaussée, née le 5 Novembre 1816, décédée au château d' Estaimbourg, près Tournay, le 27 Juillet 1885, mariée en 1838 à Charles de Bourgogne, était une  petite fille d’ Alexandrine-Charlotte- Joseph-Marie VIRNOT DE LAMISSART. Olivier Virnot avait eu droit à un article de presse lors de son mariage à Estaimbourg ( qui lui attribuait une ascendance Bourgogne, ce qui est faux mais de niveau journalistique).  http://www.virnot-de-lamissart.com/Bourgogne-Herlaer.html

Ascendants de Charles de Bourgogne

Jusqu'à la 6e génération. Base Roglo

Génération 1

1 - Charles de Bourgogne 1810-1886 bourgmestres d’Estaimbourg.

Génération 2

2 - Philippe de Bourgogne 1774-1851 bourgmestres d’Estaimbourg.

3 - Marie Claire de Brandt 1781-1810

Génération 3

4 - Léon Balthazar de Bourgogne 1730-1785

5 - Marie Madeleine Joséphine Hustin 1730-1785

6 - Joseph de Brandt, marquis de Maizières 1754 naissance à Arras et le décès à Estaimbourg ; sgr d’Estaimbourg alors que le titre de marquis est peut-être un titre de courtoisie non officialisé pour être monté dans les carrosses du Roi !

je pense avoir utilisé les Notices généalogiques de Daniel Raffard de Brienne qui descend de cette famille. J’ai vérifé sur le Site des AD62. La généalogie de La Chaussée figure au tome I des Généalogies Lilloises de Paul Denis du Péage (pages 333 et 334).

7 -  Marie Claire Joseph Julie  Le Vaillant de Jollain 1754-1811

En 1910, le château et ses dépendances furent achetés aux Bourgogne :

 « Je pourrai certainement trouver seulement la vente de la propriété de Tourcoing, à moins qu’elle n’ait été conservée un temps dans la descendance Prouvost-Yon. Il y a peut-être eu une donation-partage qui n’apparaît pas dans les 2 déclarations de succession.

Le chanoine Jean de Bourgogne (dernier Capétien-Valois-Bourgogne de la branche de Bourgogne-Herlaer) est décédé à Tournai le 19/9/1885 et sa sœur aînée, Marie, le 9/3/1908 ; son ancêtre Philippe de Bourgogne, né en 1424, sgr de Herlaer est aussi l’ancêtre de Béatrix ; le fils aîné, Charles, a eu Herlaer resté dans la descendance jusqu’à la fin du 16° s, époque où Philippe de Bourgogne-Herlaer épousa Isabeau de Le Candèle, dame d’Herbamez à Marquillies (terre qui resta dans la descendance aînée de Bourgogne puis de La Chaussée jusqu’à la Révolution – dans la descendance cadette on trouve Charles qui épouse sa cousine Zénobie de La Chaussée, petite-fille de la dernière dame d’Herbamez – le couple n’aura qu’un seul enfant, Jean de Bourgogne, né à Tournai en 1843, décédé à Tournai en 1885 ; le second fils Godefroy devint sgr d’Amerval ; sa petite-fille Maximilienne de Bourgogne, dame d’Amerval, épousa en 1580 Philippe de Rodoan, sgr de Berleghem, bourgmestre de Bruxelles en 1588/89, dont descendance dans les familles de Croeser, Le Tellier, Droulers, Prouvost, Mignot, Rammaert. L’ancêtre commun, père de Charles et Godefroy, Jean, bâtard de Bourgogne, évêque de Cambrai puis archevêque de Trèves qui avait épousé clandestinement Marguerite Absolons, et qui lui-même était fils naturel de Jean Sans Peur, duc de Bourgogne, et Agnès de Croy. (Jean de Bourgogne outre son épouse clandestine aurait eu 7 maîtresses et aurait fait célébrer une messe à Cambrai servie par ses 36 fils et petits-fils illégitimes). Charles de Bourgogne-de La Chaussée, cité comme chef de la Maison de Bourgogne par l’Annuaire de la Noblesse de France de 1855, est décédé veuf le 24/3/1886 au château d’Estaimbourg, qu’il avait fait reconstruire en 1854. Ce sont peut-être les 2 enfants, Marie et Jean qui ont vendu la propriété d’Estaimbourg, mais quand ? et à qui ? en 1911-1912 la famille de Bourgogne était éteinte depuis 4 ans !

par Monsieur Maurice Caulliez-Leurent, industriel à Tourçoing. C'est la société "Bernheim" siégeant à Paris, qui servit d'intermédiaire entre Monsieur de la Bastide, héritier des de Bourgogne, et le nouvel acquéreur.

Voici un texte de Jean Tiberghien-Salmon (1900-1990) fils de Jean Tiberghien-Caulliez (1874-1957) et donc petit fils de Maurice Caulliez-Leurent (1855-1929), arrière arrière grand-père de Ferdinand Cortyl                     

 «  C'est en 1911-1912 que nos grands-parents Caulliez achetèrent la propriété d'Estaimbourg : " Le Château de Bourgogne ". Le château avait été construit par les derniers descendants de la famille de Bourgogne, vers 1850 (?) donc de construction relativement récente. Le parc était d'une superficie de 12 hectares avec une très grande pièce d'eau. La propriété avait été entièrement louée à la famille Prouvost. Nous y passions chaque année une partie de l'été. L'aile droite du château était habitée par Bon Papa Caulliez . L'aile gauche par les ménages de la famille Caulliez qui l'occupaient successivement durant les vacances. Quelle joie ! Quel bonheur pour les enfants que nous étions alors ! Promenades en vélo dans le parc. Bateau sur l'étang. Pêche. Nombreuses visites dans le grand potager entouré de hauts murs. Les fraisiers, les framboisiers, recevaient souvent notre visite sous l’œil courroucé du jardinier. L'un de mes plus anciens souvenirs est d'avoir souvent accompagné Bon Papa Caulliez quand, le soir, en barque, il allait déposer des nasses pour pêcher les anguilles et des " trimmers " pour attraper de gros brochets. Le lendemain matin, nous allions relever les nasses et trimmers. Quelle joie quand un brochet était pris, qui quelquefois se défendait longtemps. Au décès de Bon Papa Caulliez , nos parents (Jean Désiré Tiberghien et Marie Emmanuelle Caulliez ) reçurent la propriété en héritage et après leur mort la propriété fut vendue à la commune d'Estaimbourg… ».

La commune d'Estaimbourg acquit la propriété en 1958.

A Estaimbourg, on peut étudier la famille Poullet, tanneurs à Estaimbourg, branche cadette de la famille reprise dans l’Annuaire des Familles ; ils ont été bourgmestres après les Bourgogne et ont bâti de belles maisons dont la plus belle a appartenu à Norbert Poullet-Duthoit qui avait épousé une nièce de mon ancêtre Fidéline Agache-Duthoit (le château Poullet est passé ensuite au second fils qui était gendre d’une van Zuylen de Nievelt, vieille famille de Bruges, qui descend  de la famille de Croeser (branche des sgr de Berges qui avec la branche émigrée en Pologne, sont issus de Jeanne de Marivoorde seconde épouse de  Corneille de Croeser et donc ne sont pas descendants des Bourgogne-Herlaer issus de Catherine de Rodoan la première épouse).

La branche aînée des Poullet s’est fixée à Roubaix où les descendants Poullet-Mulliez devaient être aussi, si mes souvenirs sont bons, tanneurs rue de Mouvaux à Roubaix. » Philippe Rammaert

Estaimbourg-Chateau-norbert-Poullet

"Le château d'Estaimbourg appartenait à des descendants (par la main gauche) des ducs de Bourgogne et était situé en Belgique dans le Hainaut, entre Pecq et Nichan. C'était une grande construction d'aspect assez banal et noirâtre, mais de proportions plutôt impressionnantes. Au milieu d'une pièce d'eau le bâtiment offrait des logements tellement vastes que souvent il comptait une trentaine d'habitants, tous très à l’aise. Chaque famille avait son quartier bien  à elle. C'était la joie des enfants les soirs d'arrivées, que ces grands corridors nus et vides desservant les chambres. Le coté de la bibliothèque de M. de Bourgogne était réservé à  Mme Prouvost, il semblait un asile de mystère digne de respect. II y avait l’ aile droite, quartier de M. le Chanoine de Bourgogne dont on voyait dans les portraits du vestibule la figure jeune et rosée un peu poupine malgré son rochet de dentelle, puis la chambre de Télémaque chère aux collégiens à cause d'un grand dessin représentant le héros grec. Les meubles, dont quelques-uns de prix, avaient tous un air vieillot des châteaux inhabités depuis de longues années. La fade odeur de l’entrée recelait un peu de désuétude, cependant, par de longues fenêtres, on avait de jolis aperçus de campagne. Le mont de la Trinite se profilait comme une taupinière sur un grand clé dominant la plaine et servait de baromètre ; on le trouvait bleu empanaché, et c'était merveille de voir que le temps était toujours en rapport avec les prévisions données par la montagne. Puis la pièce d'eau, la barque, le pont menant au bois de sapins ou la vigne verge rosissait si fort des le mois d'aout et flamboyait d'un rouge de feu des septembres, et les grands espaces, les allées sombres et ombragées, vrais délices pour les promenades du matin ou les lièvres vous barraient le passage, ou sautillaient gentiment les animaux apprivoises. Lors des fenaisons, les grandes pelouses odorantes offraient avec leurs meules de foin les taches de vieil argent qui tranchaient sur le vert sombre des sapins.

Dans les parages du potager, comment dire les appâts de ces murs couverts de pèches et ces pruniers en plein vent qu’on balançait sans respect pour voir tomber les fruits tièdes de soleil et juteux de leur sucre. Les petits murs, barrières et enclos variés qui divisaient le coin du potager déjà grand comme un petit empire, permettaient aux intrigants dévastateurs de se dérober par un bout ou par l’ autre lorsqu’ils entendaient un pas de jardiner. On retombait alors dans le parc de framboisiers ou dans les plates-bandes de fraisiers et on revenait au château, l’estomac et la conscience un peu chargée mais le cœur et la tête ensoleillés par l’ivresse de la nature. La vie à Estaimbourg était très monotone, point n'est besoin de le dissimuler, et quoique ces souvenirs n'aient le droit d’évoquer aucune satire, il est avéré qu'on cherchait l’ ombre du parc pour parer aux inconvénients du soleil, puis le soleil  pour se réchauffer de la fraicheur de l’ ombre, qu'on y discutait avec un esprit charitable et plein de douceur de I’ opportunité d'un salon au nord ou au midi, qu'on y cherchait avec une inaltérable patience le bien -être des marmots chéris qu'il fallait tenir un peu éloignés et qu'on emmenait de temps en temps pour ne pas trop fatiguer les oreilles maternelles. On parlait aussi pendant les repas des recettes culinaires les plus agréables au palais. Au moins la médisance était éloignée de ces conversations. Le soir enfin, on s'endormait en remerciant la Bonne Providence de tant de jodles goutées dans une paix si profonde. On ne se plaignait cependant pas de la monotone des jours. L'influence très bien faisant de Mme Prouvost se faisait sentir très douce à tous, grands et petits. Avec l’âge, elle était devenue encore plus indulgente, plus peleuse si possible, toujours souriante de ce bon sourire qui désarmait les moins bien  intentionnés. On la sentait recueille dans une profonde ferveur, et qui aurait ose exprimer une plainte, manifester un mécontentement?

Elle se faisait toute a tous et ne se réservait que de longues stations à l’ église si proche du château que la grille du parc séparait seulement. L'église était, grâce à ses soins, toujours bien  tenue et ornée de fleurs. Elle était sans style avec son porche bas, le petit cimetière a l’ entrée, et évoquait, cette petite église de village, un sentiment attendri en contemplant la simplicité de son architecture, I’ allure un peu barbare de son clocher, et on se répétait volontiers cette strophe chaque fois qu'on y entrait : Salut, je te revois encore,

Aussi pauvre, mais plus touchante Mon clocher d'ardoise que dore La pourpre du soleil couchant Parmi les arbres et les tuiles je vois encore se pencher son coq aux ailes immobiles Mon vieux clocher

A l’intérieur, les tombeaux de la famille de Bourgogne étaient le seul document intéressant. Les fleurs de papier ornaient la statue de Saint-Ghislain, l’orgue tremblotant auquel il manquait la moitié des touches et des jeux, ronflait sous les doigts du sacristain, menuisier du village. Le parfum d'encens mélange aux senteurs de moisi, avec la sensation de fraicheur d'une cave, tout cela vous prenait à la gorge, mais on y priait bien  et les prônes de la cure étaient écoutes sans broncher.

Mme Prouvost recevait de temps en temps son curé et les curés des environs, elle avait un grand respect pour les prêtres et peut-être avait demande depuis longtemps à Dieu la faveur de donner à l’Eglise un membre de sa famille.

L'ainé de ses petits-fils, Henri Lestienne, le tout premier de cette lignée de 27 petits-enfants qui entoura sa vieillesse, fut appelée au sacerdoce. Elle put jouir des émotions si douces de sa première messe. Dans la sainteté d'une telle vocation, Il remplit une trop courte carrière de bonnes ouvres de fondations charitables et d'exercices multiples de Dévouement. Il fut prés de sa grand-mère pour lui donner les consolations de la foi et lui fermer les yeux.

Dieu couronna cette âme de prêtre en le ceignant de l’auréole des Saints, car il mourut au champ d'honneur, comme aumôner militaire, en juin 1915, ayant été plus loin que son devoir, aussi loin que son ardeur de dévouement pouvait le conduire.

Maintenant les dernières années de Mme Prouvost sont comptées.

Elle revient à Estaimbourg cependant tous les étés. Les soirées, par les chaleurs, se passaient dans la grande galère d'entrée. Malgré son affaiblissement, elle pouvait encore faire sa partie de whist avec un de ses gendres ou de ses petits-fils. Les plus remuants sortaient jusqu'a neuf heures pour chercher des vers luisants ou étudier la cosmographe avec un oncle complaisant, mais les veillées se terminales tôt à cause du lever matinal pour la messe et aussi du départ pour Roubaix d'une partie des hôtes. En 1902 l’état de Mme Prouvost devenant alarmant, on lui recommanda le grand air et le repos d'Estaimbourg. Elle y arriva très fatiguée a la fin de juin. Elle s'affaiblit très rapidement et rendit son âme à Dieu le 25 juillet. L'agonale avait été longue et apparemment douce, avec des sursauts de vêle et des phases de prostration complète. Tous ceux qui l’approchaient étaient frappés de son aspect si calme, de son expression d'aménité, Celle qu'on lui avait toujours connue.

L'abbé, son petit-fils, ne la quittait pas. Le dernier soupir étant proche, il attendit jusqu'à midi et demi  pour y assister et put de suite dire la sainte Messe dans la petite église qui avait été si souvent témoin des oraisons de sa sainte grand-mère. Deux de ses cousins servirent, la messe, et toute la famille y assista, cherchant à travers le passage  cruel de cette terre à un monde meilleur, la figure de celle qui entrait dans le triomphe et pouvait entendre les paroles saintes. « Bon et fidèle serviteur, voici la récompense que je t’ai préparée ».   

Souvenirs de Madame Amédée II Prouvost, née Marie Bénat, ici au sujet de ses beaux parents:

D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE, SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE 

Présentés par son petit fils Jacques Toulemonde Roubaix, 1970-1971

«  C'est en 1911-1912 que nos grands-parents Caulliez achetèrent la propriété d'Estaimbourg : " Le Château de Bourgogne ". Le château avait été construit par les derniers descendants de la famille de Bourgogne, vers 1850 (?) donc de construction relativement récente. Le parc était d'une superficie de 12 hectares avec une très grande pièce d'eau. La propriété avait été entièrement louée à la famille Prouvost Nous y passions chaque année une partie de l'été. L'aile droite du château était habitée par Bon Papa Caulliez . L'aile gauche par les ménages de la famille Caulliez qui l'occupaient successivement durant les vacances. Quelle joie ! Quel bonheur pour les enfants que nous étions alors ! Promenades en vélo dans le parc. Bateau sur l'étang. Pêche. Nombreuses visites dans le grand potager entouré de hauts murs. Les fraisiers, les framboisiers, recevaient souvent notre visite sous l’œil courroucé du jardinier. L'un de mes plus anciens souvenirs est d'avoir souvent accompagné Bon Papa Caulliez quand, le soir, en barque, il allait déposer des nasses pour pêcher les anguilles et des " trimmers " pour attraper de gros brochets. Le lendemain matin, nous allions relever les nasses et trimmers. Quelle joie quand un brochet était pris, qui quelquefois se défendait longtemps. Au décès de Bon Papa Caulliez , nos parents (Jean Désiré Tiberghien et Marie Emmanuelle Caulliez ) reçurent la propriété en héritage et après leur mort la propriété fut vendue à la commune d'Estaimbourg… »

Prouvost-Yon-Joséphine

Les enfants d’Amédée I et Joséphine Prouvost furent :

 Joséphine Prouvost épouse le 23 mai 1864, Roubaix, de Charles Henri Droulers, industriel distillateur, né le 8 novembre 1838, Wasquehal, décédé le 16 septembre 1899, Douai  (60 ans).

Charles-Droulers-Prouvost

Droulers-Prouvost-Josephine-par-Aimée-Morot-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Droulers-Prouvost-Josephine


Droulers-Prouvost-ROUBAIX

Saint%20Dominique-ParisMariage-Amedee-Prouvost-Sainte-Clotilde-Paris-2-fevrier-1875

Le 30, rue Saint Dominique, Paris  Joséphine Prouvost   Sainte Clotilde

 

On nous annonce la mort de Mme Droulers-Prouvost, présidente de la Croix-Rouge), section de Roubaix,

décédée 30, rue Saint-Dominique, à Paris. Elle était la mère de MM. Charles Droulers, René Wibaux et MM. Eugène Wattinne.

 

Ses obsèques seront célébrées, en l'église Sainte-Clotilde, le vendredi courant, à neuf heures et demie.

 

Elle est la cousine germaine de Charles Jérôme Prouvost 1837-1906.


 Antoinette Marie Prouvost épouse Henri Lestienne

Antoinette-Lestienne-ProuvostHenri-Lestienne-Prouvost

 Amédée Charles Prouvost époux de Marie Bénat,

    * Albert Félix Prouvost époux de Marthe Devemy: Rameau des Albert Prouvost

Prouvost-Albert

 Edouard Joseph Prouvost époux de Pauline Elisa Fauchille  Rameau des Edouard Prouvost

Edouard-Prouvost

    * Gabrielle Marie Prouvost époux de Léon Wibaux

Wibaux-Prouvost
Image%20mortuaire%20Gabrielle%20Wibaux-Prouvost

Quelques illustrations de certains descendants de Joséphine Prouvost

Jusqu'à la 4e génération.

Joséphine Prouvost, née le 13 août 1845, Roubaix (Nord), décédée le 21 janvier 1919 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 23 mai 1864, Roubaix (Nord), avec Charles Henri Droulers, né le 8 novembre 1838, Wasquehal (Nord), décédé le 16 septembre 1899, Douai (Nord) (à l'âge de 60 ans), industriel au sein de Droulers Frères, fabriquant de sucre et distillateurs à Ascq, président du Tribunal de Commerce de Roubaix,

Enfants :
Joséphine Louise Droulers
, née le 30 juillet 1866, Roubaix (Nord), décédée le 9 juillet 1944, Paris (à l'âge de 77 ans). Mariée le 23 juin 1885, Roubaix (Nord), avec René Jules Wibaux, né le 20 décembre 1860, Roubaix (Nord), décédé le 15 mars 1938, Wasquehal (Nord) (à l'âge de 77 ans),
Charles Droulers
, né le 29 mars 1872, Roubaix (Nord), décédé le 17 février 1945, Chenoise (77, Seine-et-Marne) (à l'âge de 72 ans), docteur en droit, Industriel. Marié le 6 février 1902 avec Madeleine Thureau-Dangin, née le 25 septembre 1878, décédée le 17 février 1954 (à l'âge de 75 ans),

Petits enfants
Louise Droulers, née le 8 mai 1903, décédée le 6 décembre 1998 (à l'âge de 95 ans), religieuse.
Marc-Antoine Droulers, né le 11 novembre 1904, Paris 8ème, décédé le 6 septembre 1966, Como, Italie (à l'âge de 61 ans), industriel. Marié le 3 janvier 1944, Alger, Algérie, avec Jeanne La Caze, née le 14 septembre 1915, Paris 8ème, décédée le 12 avril 1987, Paris 16ème (à l'âge de 71 ans),
Christian Droulers, né le 13 mai 1908, Meudon, Hauts-de-Seine, décédé le 23 mai 1980, Villejuif, Val-de-Marne (à l'âge de 72 ans). Marié le 28 décembre 1951, Paris XVI, avec Monique Doé de Maindreville, née le 6 août 1924, Champ-Saint-Père (Vendée), décédée le 27 mai 2000, Louveciennes (Yvelines), inhumée, Chenoise (77) (à l'âge de 75 ans),
Paule Droulers, née le 13 octobre 1911, décédée le 12 avril 1999 (à l'âge de 87 ans).
Mariée le 28 août 1936 avec Patrice de Place, né le 13 mai 1903, décédé le 27 décembre 1968 (à l'âge de 65 ans), lieutenant colonel de l'Armée de l'Air,
Jacqueline Droulers, née le 20 mars 1917. Mariée le 22 avril 1939 avec Noël Daum, né le 27 décembre 1910, Nancy (54, Meurthe-et-Moselle), décédé le 13 mai 2002 (à l'âge de 91 ans), ingénieur général de l'air,
Eugène Wattinne, né le 8 mai 1903, Lille (Nord). Marié le 24 octobre 1931, Paris (75) - 7e arrondissement, avec Marguerite Vilgrain, née le 31 janvier 1908, Nancy (Meurthe-et-Moselle),
Pierre-André Gaulon, décédé le 23 mars 2011, inhumé le 29 mars 2011, cimetière de Villeneuve-l'Archevêque , docteur en pharmacie, créateur de Gallien & Hippocrate. Marié avec Jacqueline Froger,
Jean-Pierre Rogez, né le 12 septembre 1914, Lille (Nord), décédé le 1er août 2000 (à l'âge de 85 ans), général. Marié 1939, Wambercourt (Pas-de-Calais), avec Monique de Rauglaudre, née à Paris 14e,
Jean-Marc Droulers, né à Alger, Algérie, homme d'affaires, directeur de société. Marié Blevio, Torno, Italie, avec Roberta Noseda, née à Como, Italie, décoratrice, 
Patrick Droulers, né à Paris 8ème, ingénieur. Marié à Rocca Susella, Italie, avec Francesca Premoli, née à Milan, Italie, journaliste,
Nathalie Droulers, née à Paris 8ème. Mariée à Milan (Italie), avec Serge Huchet de La Bédoyère, né à Paris 8e, décédé en avril 2004, inhumé le 7 avril 2004, Paris (à l'âge de 53 ans), agent de change,
Francine Motte, née le 16 février 1928, décédée le 19 juin 2001 (à l'âge de 73 ans). Mariée avec Takis Prevesanios,
Monique Motte, Mariée  avec Jean-Claude Fourneau, né le 28 mars 1907, Paris, décédé le 9 octobre 1981, Paris (à l'âge de 74 ans), artiste peintre, portraitiste de la haute société,
Véronique de Place, Mariée à Crucey, Crucey-Villages (Eure-et-Loir), avec Armand Noël du Payrat, né à Paris VII, capitaine de vaisseau,
Jean-Marie Hedde, né à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Marié le 16 décembre 1966, Paris 15è, avec Edwige de La Hougue, née à Paris 15è,
France Hedde, née le 13 septembre 1942, Paris 15è. Mariée avec Bernard Doin, né à Lyon (Rhône), ingénieur polytechnicien,

Jean-Luc Hedde, né le 13 février 1959, Paris 15è, décédé le 19 septembre 1989, au dessus du Ténéré (Afrique)-attentat, avion ayant explosé en vol (à l'âge de 30 ans). Marié avec Emmanuelle Lecointe,

Quelques illustrations de descendants
d’
Antoinette Prouvost

Jusqu'à la 4e génération. née le 15 juin 1849, Roubaix (Nord), décédée en 1924 (à l'âge de 75 ans), Marié le 12 mai 1869, Roubaix (Nord), Henri Lestienne, né le 25 septembre 1845, décédé le 31 octobre 1912 (à l'âge de 67 ans).

Chez leurs enfants
Henri Lestienne
, né en 1870, décédé le 10 juin 1915, Amiens (Somme), inhumé, mort pour la France (à l'âge de 45 ans), en religion.

Né d’Henri Lestienne 1845-1912 et Antoinette Marie Prouvost 1849-1924, fille d’Amédée I Prouvost, « fondateur des cités jardins de Lille et de sa banlieue, organisateur de nombreuses œuvres ouvrières et sociales, aumônier volontaire de la Grande Guerre dans la 51° division, cité par l’ordre du jour de la 2° armée par le Général de Castelnau, blessé grièvement le 18 juin 1915 dans les tranchées d’hébuterne, mort à Amiens le 6 juillet 1915, ayant offert sa vie pour ses soldats, pour la France, pour sa famille et pour toutes ses œuvres de Lille. Il était mystique, foncièrement artiste, philosophe, fin lettré, très bon gestionnaire ». « En 1914, autour du 55 de la rue de la Justice à Lille, l’abbé Henri Lestienne verra fonctionner avec bonheur la cité-jardin modèle, moderne et lumineuse (soit 46 appartements et 5 magasins rassemblés autour d’une cour intérieure) qu’il vient de fonder. »
Auteur en 1907 d’une édition critique du discours de Métaphysique de Leibnitz. réédition par la bibliothèque des Textes philoshiques. Paris, J. Vrin, Petit in-8, 94 pages.
Le travail critique est admirablement mené, et semble vraiment définitif.

Henri-Lestienne-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Henri-Lestienne-Prouvost

Pierre Amédée Lestienne, né le 5 septembre 1872, Roubaix (Nord), décédé le 10 février 1947, Roubaix (Nord) (à l'âge de 74 ans), négociant, poète, photographe, marié le 10 octobre 1894, Roubaix (Nord), avec Marie-Louise Toulemonde, née le 24 mai 1874, Roubaix (Nord), décédée le 26 novembre 1957, Roubaix (Nord) (à l'âge de 83 ans),

Pierre-Marie-Louise-Lestienne-ToulemondePierre-Marie-Louise-Lestienne-Toulemonde

Marguerite Marie Lestienne, née le 22 novembre 1880, Roubaix (Nord), décédée le 6 mai 1951, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 26 novembre 1900, Roubaix (Nord), avec Louis Georges Mulliez, né le 11 avril 1877, Roubaix (Nord), décédé le 26 janvier 1952, Roubaix (Nord) (à l'âge de 74 ans), industriel retordeur de laine, puis filateur de laine à tricoter "au fil d'art" devenu "Phildar".

Louis-Marguerite-Mulliez-Lestienne

Petits enfants
Pierre Lestienne
, né le 16 septembre 1896, prêtre, prélat de Sa Sainteté.
Henry Lestienne
, né en octobre 1897, décédé le 7 mai 1919 (à l'âge de 21 ans), maréchal des logis.
Marthe Lestienne
, née le 7 avril 1900, Roubaix (Nord), décédée le 12 juillet 1991 (à l'âge de 91 ans). Mariée le 10 mars 1921, Hem (Nord), avec Philippe Leclercq, né le 6 décembre 1899, Roubaix (Nord), décédé le 30 mars 1980, Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes) (à l'âge de 80 ans), industriel textile, gentilhomme du Pape,
Louis Mulliez
, né le 29 septembre 1901, Roubaix (Nord), décédé le 24 novembre 1974, Roubaix (Nord) (à l'âge de 73 ans), industriel filateur, directeur gérant des Filatures Saint-Liévin, vice-président de l'Union des Industries Textiles. Marié le 24 mai 1923, Roubaix (Nord), avec Pauline Cavrois, née le 22 avril 1903, Roubaix (Nord), décédée le 17 septembre 2007, Roubaix (Nord), inhumée le 20 septembre 2007, Roubaix (Nord) (à l'âge de 104 ans),
Marguerite Mulliez
, née le 26 juillet 1903, Roubaix (Nord), Madame Saint-Henry, religieuse des Dames de Saint-Maur au Japon.
Gérard Mulliez
, né le 11 juin 1906, Roubaix (Nord), décédé le 21 novembre 1989 (à l'âge de 83 ans), président directeur général de Phildar, gérant de sociétés. Marié le 22 mai 1930, Roubaix (Nord), avec Françoise Cavrois, née le 26 janvier 1911, Roubaix (Nord), décédée le 22 janvier 2008, Roubaix (Nord), inhumée le 26 janvier 2008, Roubaix (Nord) (à l'âge de 96 ans),
Ignace Mulliez
, né le 16 avril 1910, Roubaix (Nord), décédé en 1993 (à l'âge de 83 ans), directeur des Etablissements de Zulte en Belgique. Marié le 9 juillet 1932, Roubaix (Nord), avec Marcelle Toulemonde, née le 21 juin 1911, Roubaix (Nord), décédée le 14 février 2008, inhumée le 19 février 2008, Mouvaux (Nord) (à l'âge de 96 ans),
Marie-Raphaëlle Mulliez
, née le 23 avril 1920, Roubaix (Nord), décédée le 20 janvier 2011, Lille (Nord) (à l'âge de 90 ans). Mariée le 18 novembre 1942, Roubaix (Nord), avec Jean Mayaud, né le 28 mars 1920, Saumur (Maine-et-Loire), décédé le 17 février 2008, Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire), inhumé le 22 février 2008, Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire) (à l'âge de 87 ans), directeur de l'usine de chapelets "Mayaud & Fils", comptable chez Bull Angers (mariage religieux le 19 novembre 1942 à Roubaix),
Francis Mulliez
, né le 9 avril 1922, Roubaix (Nord), décédé le 17 avril 2007, inhumé le 21 avril 2007, Lannoy (Nord) (à l'âge de 85 ans), gérant de Phildar, fondateur des maison de retraite "les Orchidées". Marié avec Geneviève Motte, née le 7 octobre 1925, Roubaix (Nord),
 Marie-Louise Lestienne
, née le 17 septembre 1895, décédée le 15 décembre 1991 (à l'âge de 96 ans). Mariée avec Marcel Mulliez, né le 16 septembre 1891, Roubaix (Nord), décédé le 19 octobre 1984 (à l'âge de 93 ans),

Xavier-Leclercq-Mulliez

Arrières petits enfants
Marcel Mulliez
, né le 1er août 1918, prêtre, curé de Saint Jean-Baptiste à Dunkerque.
Marie-Louise Mulliez
, née le 6 octobre 1922, Roubaix (Nord). Mariée le 17 août 1943, Roubaix (Nord), avec Maurice Hannart, né le 21 avril 1921, Hem (Nord), tué le 29 janvier 1985, Tignes (Savoie), lors d'une avalanche (à l'âge de 63 ans), ingénieur polytechnicien, industriel de la teinture textile,
Francis Maillard
, prêtre.
Jacques Maillard
, Marié avec Myriam de Ponton d'Amécourt,
Brigitte Maillard
, Mariée avec Raymond Prouvost,
Régis Maillard
, prêtre.
Philippe Toulemonde
, prêtre.
Jean Malard
, né à Tourcoing (Nord). Marié avec Marthe Prouvost, née à Tourcoing (Nord),
Chantal Malard
. Mariée avec Olivier Houzé de L'Aulnoit, décédé en 2003,
Louis Mulliez
, né le 23 juin 1924, Roubaix (Nord), décédé le 27 octobre 2004 (à l'âge de 80 ans), industriel filateur, président directeur général des Filatures Saint-Liévin, administrateur d'Auchan et des Tapis Saint-Maclou. Marié avec Brigitte Motte, née à Tourcoing (Nord),
Marguerite Mulliez
, née le 3 janvier 1927, Roubaix (Nord), décédée, Lourdes (Hautes-Pyrénées), Marguerite-Claire de Jésus, petite soeur du Père de Foucauld, religieuse contemplative.
André Mulliez
, né le 10 mai 1930, Roubaix (Nord), décédé le 4 juillet 2010, Roubaix (Nord), inhumé le 8 juillet 2010, Roubaix (Nord) (à l'âge de 80 ans), président directeur général de Phildar, conseiller général du Nord. Marié à Lille (Nord), avec Françoise Becquart,
Marc Mulliez
, président du Conseil de Surveillance de Phildar, de Cannelle, de Jules et de Brice. Marié avec Maryse Dufour,
Jean Bayart
, né Roubaix (Nord), directeur industriel des Fils de Louis Mulliez. Marié, Tourcoing (Nord), avec Elisabeth Sion, née Tourcoing (Nord),
Gérard Mulliez
, né, Roubaix (Nord), ingénieur, président fondateur du Groupe Auchan, président et administrateur de sociétés. Marié avec Bernadette Mathias,
Jean Mulliez
, né Roubaix (Nord), directeur d'hôtels Holiday Inn. Marié La Madeleine (Nord), avec Christine Gourlet, née Lille (Nord),
Patrick Mulliez
, né Montauban (Tarn-et-Garonne), président fondateur de Kiabi, président et administrateur de sociétés. Marié avec Laurence Motte,
Guy Mulliez
, né Roubaix (Nord), président des maisons de retraite Les Orchidées, membre du Conseil de Surveillance de l'Association Familiale Mulliez. Marié Naninne, Belgique, avec Eliane de Kerchove d'Exaerde, née Namur, Belgique, infirmière,
Ignace Mulliez
, président du Conseil de Surveillance de l'Association Familiale Mulliez. Marié avec Jacqueline Derville,
Jeannette Mulliez
, Mariée avec Eric Derville, président du conseil de surveillance de Norauto SA,
 Michel Leclercq, né Tourcoing (Nord), président fondateur de Decathlon. Marié Roubaix (Nord), avec Christine Delattre, née Dinard (35, Ille-et-Vilaine),
François Leclercq
, né Tourcoing (Nord), président de Leroy-Merlin. Marié Roubaix (Nord), avec Muriel Watine, née Roubaix (Nord),
Mariette Mayaud
, née Saumur (Maine-et-Loire). Mariée Sainte-Gemmes-sur-Loire (49, Maine-et-Loire), avec Olivier Boula de Mareüil, né Paris VIII, décédé Angers (Maine-et-Loire), inhumé Saumur (Maine-et-Loire) (à l'âge de 55 ans), colonel de cavalerie (mariage religieux le 26 septembre 1964 à Saint-Gemmes-sur-Loire),
 Francis Mulliez
,  président fondateur de "Kiloutou" et de "Horse Wood", président du Conseil de Surveillance de Kiloutou. Marié avec Françoise Lecroart,

Descendants de Gabrielle Marie Prouvost

Jusqu’aux arrières petits enfants
Gabrielle Marie Prouvost
, née le 5 juin 1863, Roubaix (59, Nord), décédée le 1er mai 1920 (à l'âge de 56 ans). Mariée le 23 avril 1884, Roubaix (59, Nord), avec Léon Wibaux, né le 14 septembre 1858, Roubaix (Nord), décédé le 6 février 1910 (à l'âge de 51 ans), dont

Enfants :
Léon Wibaux
. Marié avec Rose Anne Ferlié,

Petits enfants :
Rose-Anne Wibaux
. Mariée avec Patrick de Bayser, né le 10 août 1901, Herblay (Val-d'Oise), décédé le 9 décembre 1956, Paris VII (à l'âge de 55 ans), expert en dessins anciens,
Françoise Wibaux
. Mariée avec Jean, comte de Buchère de L'Epinois (3e),
Geneviève Wibaux
. Mariée le 18 novembre 1928, Tillabery (Niger), avec Guy de Bayser, né le 15 août 1899, Herblay (Val-d'Oise), décédé le 26 juillet 1938, Tortosa (Espagne) (à l'âge de 38 ans), fonctionnaire des finances, forestier,

Arrières petits enfants :
Antoine de Bayser
.
Bruno de Bayser
, néParis (17°), expert en dessins anciens. Mariéavec Thérèse Ambrosellidont Clotilde de Bayser, née Paris (8°), actrice.
Mariéeavec Thierry Nicolas Meuriot, né Paris, docteur en médecine, chirurgien.
Xavier de Bayser
, néParis (17°), ESCP, président de société.
Marié  avec Catherine Ambroselli
Jean Mathieu
, comte de Buchère de L'Epinois (4e), capitaine de vaisseau. Marié avec Anne Delacour,
Marie-Christine de Buchère de L'Epinois
, magistrate.
Mariée  avec Renaud Denoix de Saint-Marc, né Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), vice-président du Conseil d'État, membre du Conseil Constitutionnel
Brigitte Glorieux
. Mariée avec François-Xavier Allard, né Le Touquet Paris Plage, Directeur Général Trenois-Descamps,

 


16: Amédée 2 Prouvost  (1853-1927)

Amedee-II-ProuvostMarie-Prouvost-Benat,sa-mere,-sa-fille-Jeanne-Toulemonde


Monsieur Amédée Prouvost est le type du grand industriel roubaisien, actif, intelligent, dominant tout un monde par l’exemple, le prestige de son travail et de son dévouement. Il est, de plus, un artiste et un lettré ; sa maison est une bibliothèque et un musée d’art. Il se délasse de ses longues journées de labeur à feuilleter les beaux livres ou à contempler sa collection de primitifs. A son école, le futur poète apprend le secrêt d’embellir par l’esprit et le goût les vies les plus austères.

On ne lui dit point, mais il voit bien que les vertus de ses ancêtres revivent en son père. Il salut en lui, avec une admiration qui grandira sans cesse, un de ces chefs de l’usine et du foyer dont il vient de contempler le magnifique cortège » Lecigne, Amédée Prouvost, Grasset, 1911

« C'est avec une grande affection et un vrai respect que j'ai cherche à évoquer les souvenirs de mes grands-parents, dans quelques pages de mon cru. Ils nous ont laissé un inoubliable souvenir. C'est un hasard qui les a fait se rencontrer mais un divin hasard si j'ose dire. J'ai toujours entendu dire qu'ils attendaient tous deux devant le confessionnal de la chapelle des Etrangers, rue de Sèvres à Paris, et que grand-père ému par la beauté de Celle qui devait devenir sa femme, chercha par la suite à la rencontrer. Le mariage fut célèbre à la basilique Sainte Clotilde, le 2 février 1875.  Les orgues étaient tenues par César Franck.

Mariage-Amedee-Prouvost-Sainte-Clotilde-Paris-2-fevrier-1875

Nos grands-parents formeront  pendant 52 ans le plus  uni, le  plus charmant et le  plus chrétien des ménages. Ceci est illustré par le testament du grand-père que m'a communique Hubert Dubois: « Je remercie ma femme du bonheur qu'elle m'a donné, de ses bontés sans nombre, de sa vertu qui m'a soutenu, encourage et fortifie. Je lui demande pardon des peines et des offenses que j'ai pu lui faire. Qu'elle soit indulgente, prie beaucoup et fasse prier beaucoup pour son époux qui l’a tant aimée ».

Les lecteurs éventuels de ces notes, s'ils s'intéressent à  l’ascendance de grand-père, pourront utilement se reporter à mon livre « Naissance d'une Métropole: Roubaix et Tourcoing au XIX• siècle », où  j'ai consacré quelques pages à  la famille et aux entreprises Prouvost. J'ai éprouvé une double joie, parmi d'autres, en réunissant la documentation pour cet ouvrage, de voir le nom de grand-père à coté de celui de mon grand-père Toulemonde, cote à cote en 1887 parmi les fondateurs du Syndicat Mixte de l'industrie Roubaisienne, le seul mouvement social et chrétien à l’époque. J'ai eu aussi la joie de relever dans les archives du Syndicat des Peigneurs dont grand-père fut président de 1892 a 1919, texte suivant, qui bien que daté de 1891 par sa critique du libéralisme et son souci du bien  commun a un cachet presque moderne. Il s'agit de l’étude de caisses de secours en faveur du personnel : « Monsieur Prouvost dit qu'il y a beaucoup à faire dans cet ordre d'idée et sa conviction est déjà ancienne, puisque depuis longtemps il s'intéresse à ces questions d'économie sociale dans le but de rapprocher le plus possible les ouvriers et les patrons. En compagnie de nombreux industriels de la région, Il fait partie des syndicats mixtes qui se proposent ce but. C'est pourquoi il est amené à formuler quelques réserves sur les principes votés à la réunion précédente. Sa conviction ancienne et profonde, est que sans un bien  commun supérieur, sans une autorité qui courbe sous la loi de justice idéale et les ouvriers et les patrons inspirant à chacun sa règle de conduite, il est impossible de faire disparaitre les malentendus, les suspicions, que les excès du libéralisme suscitent parfois ». Grand-père, quelques années auparavant, en 1889, avait participé à un pèlerinage à Rome, de dix mille ouvriers et patrons, dont six cent cinquante du Nord, venus rendre hommage à Leon XIII.

Je ne sais pas grand-chose des idées politiques de notre cher grand-père. Il fut certainement dans sa jeunesse royaliste et légitimiste. J'en eus une preuve dans le fait que, quand j'étais enfant vers 1910, il m'offrit un médaillon avec une photo du Comte de Chambord et les fleurs cueillies sur sa tombe. II s'était rendu avec son beau-frère Droulers, aux funérailles du dernier Bourbon de la branche ainée à Göritz en 1883.

Goritz

Sur ses convictions religieuses, nous sommes bien mieux renseignés. Il était, comme sa femme, membre du Tiers-Ordre de Saint-François. Il fit édifier à M'Rira, prés de Tunis, dans un domaine où il fut associé avec son frère Edouard, une chapelle qui devint paroisse. II contribua à faire édifier prés de sa propriété de Mandelieu une chapelle, N.-D. des Mimosas. Il contribua certainement à la construction du grand couvent de la Sainte Famille a Roubaix, rue de Lille, où sa belle-sœur, religieuse, tante Jeanne Bénat, laissa un très grand souvenir. Pendant la guerre de 1914-1918, il prit la tête d'un Comité dit du Vœu de Roubaix, dans le but de demander à Dieu la protection de la ville, qui fut heureusement épargnée. Le clocher qui manquait à l’église du Sacré-Cœur, fut ainsi construit. Il avait de tout temps porté de l’intérêt à l'Orient Chrétien et présidait le comité de Roubaix de l'Œuvre d'Orient. Son dévouement à  l'Œuvre d'Orient, lui valut d'être nommé Commandeur de l’Ordre du Saint-Sépulcre, et nous avons eu sous les yeux une photo de grand-père, revêtu d'une cape prestigieuse, dont les mauvaises langues disent qu'elle a termine sa carrière comme peignoir de bain de mes cousins Auger.

C'est pendant la guerre de 1914 que grand-père donna le plus bel exemple de sa foi patriotique et religieuse. Le 1er mars 1916, il était emmené par les Allemands avec tout ce que Roubaix comportait de notabilités politiques et économiques, comme otage au camp d'Holzminden. Cette captivité, écrit grand-mère dans un petit opuscule « In Memoriam », fut extrêmement dure pour lui à cause de sa santé précaire, de l’infirmité de sa jambe récemment soumise à une intervention chirurgicale. J'ai eu des échos de l’admiration qu'il suscita en se rendant à pied, au lieu de rassemblement. La captivité - elle devait durer 6 mois bien que dure pour un homme de 63 ans (hiver terrible, couchage sommaire, promiscuité) ne semble pas avoir altéré sa bonne humeur et dans ses lettres grand-père ne se plaint pas. Il remercie des photos de famille qui lui ont fait un immense plaisir. « Odette Lesaffre, sur la photo, m'a semble très jolie et très grande, Claude est-il toujours aussi diable? Merci des lettres de ma chère Betsy et de ses envois, de la photo de Simone, je ne connais pas ma dernière petite-fille. Henry me ferait plaisir en me rassurant sur mon Assurance Vie, je ne puis payer les primes. Solange a été bien  gentille pour moi, j'ai vu les photos de ses enfants, le bon sourire de Georges annonce un heureux caractère ». En se prolongeant, la captivité lui devenait de plus en plus pénible. Son cousin et compagnon de captivité, Henri Prouvost, était mort dans ses bras et cela l’avait beaucoup affecté. Rien ne manqua a son angoisse, il fut hospitalisé six semaines au lazaret du camp, a cause d'une grande dilatation de l’aorte, qui donnait des complications cardiaques. Il fut en grand danger. Grand-mère poursuit dans l’opuscule déjà cité : « Après six mois de captivité, le retour à Roubaix fut une meurtrissure pour son cœur, trouvant une maison vide de toutes ses affections et pleine d'Allemands installés en maîtres. En outre, par suite d'information erronée, tant à Roubaix qu'à Holzminden, on s'attendait à ce que les otages libérés fussent dirigés vers la France libre. Grand-mère et Mimi partirent, en conséquence, pour la France libre, vers laquelle les Allemands organisaient parfois les trains via la Suisse, et quand grand-père revint à Roubaix, la maison était vide; il semble d'après les documents que m'a communiqués Hubert Dubois et dont grand-mère a donné lecture a ses enfants avec un admirable courage au lendemain des funérailles de son mari, que grand-père ait été a nouveau inquiète par les Allemands après son retour de captivité. On lit en effet en date du 12 novembre 1917 :

« En partant au tribunal de guerre, «je ne cesse de penser à toi, chère compagne, â mes chers enfants, à mes petits-enfants, et à toute la famille. Si ma santé devait être ébranlée, et que je succombe dans mon cachot, je mourrai en bon chrétien et en partant vers Dieu ma dernière pensée, mes dernières bénédictions seront pour vous. J'ai le cœur qui saigne, mais j'ai l’âme en paix, je serai courageux dans mes heures de souffrance, je vous embrasse tous avec affection et tendresse. P.S. Que mes petits-enfants demeurent de bon chrétiens fideles à nos traditions familiales. « Laus Deo Semper! " C’est dans les mêmes dispositions de foi et de courage qu'il devait mourir prés de dix ans plus tard.

Prouvost-Amedee-III

Madame Amédée-Charles Prouvost, sa mère Joséphine Morvan et sa fille Jeanne qui épousera Jules Toulemonde, derrière, à droite, le couple Wibaux-Prouvost

Photo grâce à Philippe Vinchon, leur descendant.

Amedee-2-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Amedee-2-Prouvost
Amedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-Prouvost-ancienne-maison-gd-placeAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-Prouvost

Documents Bertrand Dufour

Rbx-gd-place-avant-1911

Amedee-2-Prouvost-ancienne-maison-gd-place

LH-Prouvost-Amedee-CharlesLH-Prouvost-Amedee-CharlesLH-Prouvost-Amedee-CharlesLH-Prouvost-Amedee-Charles

 

Henri Louis PROUVOST 1783-1850 &1809 Liévine Marie Catherine Josèphe DEFRENNE 1791-1824

|




 

Henri Liévin PROUVOST 1810-1857 &1835
Sophie Justine FLORIN 1812-1871

 

Amédée Félix Rieul PROUVOST 1820-1885 &1844
Joséphine YON 1827-1902

|

 

|

Charles I Jérôme PROUVOST 1837-1906

 

Amédée II Charles Constant PROUVOST 1853-1927

Chez Amédée-Charles et Marie Prouvost, 113, boulevard de Paris à Roubaix

Prouvost-Amedee-II-113-bd-Paris-Roubaix-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

« Face à la porte d'entrée, s'élevait une sorte de coupole destinée à mettre a I’ abri de la pluie les équipages et leurs passagers. Cette coupole avait reçu en famille le nom de « pâté chaud ». L'oncle Amédée, jeune, espiègle et taquin, avait peu après sa construction envoyé un télégramme à l’architecte pour lui annoncer que le « pâté chaud» s'était écroulé, ce qui ne s'était produit que dans son imagination. » « La porte une fois franchie, il fallait monter quelques marches pour accéder à un spacieux vestibule, la première pièce sur la droite était le bureau de grand-mère dont le principal ornement était un bureau à cylindre qui avait été celui de son père, dont le portrait se trouvait accroché au mur. Le bureau a été acquis, sauf erreur, par J. Lesaffre. Dans cette même pièce se trouvait un tableau de Martin, peintre ordinaire du Roi, représentant Mme de Maintenon et les filles naturelles de Louis XIV. Ce n'est pas grand-mère qui m'expliqua le sujet du tableau, car je n'y aurais rien compris ; le tableau est actuellement dans mon salon.

La pièce voisine était la bibliothèque, dont à  l’occasion de quelques rangements nous recueillîmes, mon frère Jules et moi, quelques épaves qui charmèrent notre enfance. Dans I’ une des armoires se trouvaient de merveilleux cigares de Havane, Henry Clay, que grand-père offrait généreusement a ses petits-fils soldats, et qui, fumés le lendemain, en acquirent une certaine célébrité à la caserne du 41me d'Artillerie a Douai.

Les deux pièces voisines étaient deux très beaux salons, l’un donnant sur le boulevard, l’autre le salon blanc donnant sur le jardin. Le premier salon comportait une cheminée de marbre surmontée d'un grand portrait en pied de la princesse de Conti, fille naturelle de Louis XIV, c'est du moins l’explication que m'en donna grand-père en 1927 peu avant sa mort, et cette fois, je compris. Ce très beau tableau de C. Van Loo est actuellement chez ma sœur Jeannette. Ce qui peut donner une idée de la dimension de ce salon, c'est que deux pianos à queue étalent à I’aise. Je conserve un souvenir enchanté du jeu de grand’mère et de l’ oncle H. Dubois. C'est en l’écoutant que je connus, enfant, les noms de Debussy, Granados et Albéniz. Des tableaux, naturellement, ornaient les murs. Je me souviens notamment du portrait de son grand-père, le général Morvan, qui me faisait grande impression et qui le fit aussi sur mon plus jeune fils qui, encore enfant, me poussa à I’ acquisition dans la succession de ma mère.

Le salon blanc, ainsi nommé en raison des meubles et de la cheminée de marbre blanc, avait ses murs ornés de tableaux de Guardi et de portraits du XVIIIème siècle anglais, la seule grande époque, selon moi, de la peinture anglaise.

Donnant encore sur le jardin, une grande salle à manger; la cheminée était supportée par des sortes de grands géants barbus a I’ échelle réduite, mais à la forte musculature et dont nous allions volontiers chatouiller le nombril. A gauche de la cheminée, un tableau de J. Weiss, ami de grand-père, auquel, sur sa demande, j'allais rendre visite dans sa propriété prés du merveilleux parc du Duc de Norfolk et qui m'a dit que quand il avait des cauchemars, il pensait qu'il allait vendre du tissu a Bradford et Manchester, ce qui n'était guère encourageant pour le jeune fabricant que j'étais alors. A droite de la cheminée, des tableaux de Troyon ; je me souviens d'une conversation de grand-père avec I’ historien Franz Funk Brentano qui avait des tableaux presque identiques. Tous deux étalent d'accord pour dire que leurs tableaux étaient bien du Maître et que le Louvre en possédait seulement des copies. Face a la cheminée, seule concession a la peinture moderne, deux tableaux d'H. Martin dont un au moins se trouve chez les Auger à Ville-d'Avray. Dans cette salle à manger étaient servis des repas savoureux, dus au talent notamment de Zélie. » « Parfois les repas de famille étaient bien  un peu solennels pour la jeunesse en bout de table, surtout quand Mgr Laugier, directeur de I'Oeuvre d'Orient, aux yeux de charbon et à la barbe fleure, appelait grand-père d'une voix de basse « M. Le Président ». II n'y avait qu'une ressource pour détendre I’ atmosphère en cette occasion : pousser hypocritement un jeune cousin Dubois à quelque espièglerie. »

A gauche de l’escalier d'entrée se trouvaient le vestiaire et I’ escalier de service aux larges dimensions. Je conserve souvenir surtout de l’odeur de ce vestiaire due, je crois, à I’ essence des boiseries qui le décoraient, du merisier peut-être. Un escalier d'honneur de larges dimensions conduisait au premier étage. Les marches en étalent surmontées par un immense tableau, actuellement chez moi, représentant une apparition de la Sainte Vierge à Sainte Catherine de Sienne semble-t-il, par Alonzo Cano. Ce tableau avait été acquis par nos grands-parents, encore jeune ménage, et occupait du plancher au plafond la hauteur d'une chambre de leur maison, rue Neuve. Le premier étage comportait un vaste vestibule dont la pièce maitresse et le centre était l’oratoire. Parfois, un prêtre ami y disait la messe et presque tous les ans la messe de minuit y était célébrée a Noël par un de mes anciens professeurs qui avait, selon certains, la mauvaise habitude de dire consécutivement les trois messes de Noel. C'était un peu trop pour la piété des fidèles qui s'égaillaient, ou pour Marcel Segard qui sommeillait malgré les chants de Noël qui émanaient du rez-de-chaussée. L'oncle Henry Dubois essayait de tirer le meilleur parti d'un orgue un peu délabré, en accompagnant la voix d'or de tante Marthe.

En dehors des chambres le premier étage comportait, à droite, le bureau de grand-père, dont le principal ornement était de petits Corot d'Italie. Au second étage, dans deux pièces et un vestibule était logée, assez au large, la galerie de tableaux qui fut aussi I’ enchantement de notre enfance. Pour ceux de mes cousins qui ont conserve le catalogue illustre de la vente effectuée le 22 octobre 1927 à Amsterdam,

Salon-Rue-paris-Roubaix-Amedee-II-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Photo Miguel Flipo avec nos remerciements

Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

je signalerai ceux de ces tableaux dont j’ai conservé surtout le souvenir. Le meilleur lot de tableaux se trouvait dans la salle de gauche en montant et consacrée à la peinture flamande. Numéro 404 : Le portement de Croix  de P. Brueghel le jeune. Grand-père m’en a fait compter les nombreux personnages. Numéro  406 : Portrait de jeune femme, de Van Cleef. Ce très beau tableau, admire par toute la famille, généralement masqué par un soierie et, après avoir fait I’ objet de nombreuses expertises et d'attributions prestigieuses, fut vendu aux enchères d'Amsterdam.

Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927

Le plus haut prix semble avoir été donné pour le numéro 413, Maître de Bruges : Portrait d'une dame âgée.

Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927

J'ai toujours eu beaucoup d'amitié pour le numéro 426

Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927

dont on disait en famille qu'il était le portrait de Montaigne et dont on m'invitait à compter les cheveux. J'ai conserve un très bon souvenir pour la profondeur et la transparence de ses bleus, du numéro 459, école de Y. Patiner et ai toujours beaucoup d'attention pour les tableaux de ce peintre.

Dans une armoire ancienne était conserve le tableau le plus précieux, sentimentalement du moins, de toute la galerie. Cette crucifixion, attribuée à Van Der Weyden, ne fut pas mise en vente à Amsterdam. Grand-mère y attachait beaucoup de prix car I’ oncle Amédée avait demandé que ce tableau fut apporté dans sa chambre pendant son agonie. Mis en vente après la mort de grand-mère à l'hôtel Drouot, il fut I’ objet d'une compétition entre tante Thérèse et moi-même agissant pour le compte de ma mère. J'ignorais du reste cette compétition, qui ne me fut connue qu'au moment ou ma chère tante, qui était ma voisine, se vit attribuer le tableau par le commissaire-priseur auquel elle avait donne ses instructions. J'avais cherché sans succès à retrouver la trace des tableaux dispersés a Amsterdam, je n'ai retrouvé la trace que d'un seul, le numéro 422, un Jugement de Paris, mais il était trop tard pour I’ acquérir. II est resté à Amsterdam; je I’ ai retrouve une première fois au Rijksmuseum auquel il avait été légué par Sir Henry Deterdinf, directeur de la Royal Butch. J'ai retrouvé ce petit tableau, dont les chastes nudités étalent voilées à nos yeux d'enfants, quelques années plus tard sous le numéro 840 dans le plus beau musée du monde a mon goût, le Mauritshuis à La Haye, sous le numéro 846.

Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927

Un vestibule servait de passage entre les deux pièces de la galerie de tableaux. C'est là que se trouvait le « Jugement de Paris » que je viens d'évoquer. Le cardinal Charost, premier évêque de Lille et, tous les ans, invité de nos grands-parents, appréciait fort le tableau. Des colonnes en bois sculpté, une tête de vieille femme que grand-père attribuait à Rubens, les anges musiciens dans le style de Memling dont grand-père disait qu'ils avaient inspiré J.-S. Bach, sont les œuvres les plus saillantes dont je me souvienne dans cette pièce. La grande pièce voisine donnant sur le boulevard, était consacrée à la peinture généralement Française des XVII° et XVIII° siècles. Les tableaux n'avaient pas le même prestige que ceux de la galerie voisine. »

Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927Vente-Amedee-II-Prouvost-Amsterdam-1927

« Cette grande maison blanche fut l’enchantement de mon enfance et je crois bien  de celle de tous mes cousins. J'en conservé un inoubliable souvenir un peu assombri par le fait que je reçus en 1942 la procuration des héritiers pour signer I’acte de vente de cette maison pour un prix qui, selon moi, représentait à peine le double de ce qu'elle avait couté à construire en 1895. II est intéressant de noter qu'en même temps que grand-père construisit ce qui était un peu un palais, ses frères Albert et Edouard construisaient sur le même boulevard de Paris des maisons aussi prestigieuses, ce qui donne une idée assez précise et flatteuse de l’industrie du peignage à cette époque. L'architecte fut M. Liagre, ami de grand-père. »

« Une description du 113, boulevard de Paris serait incomplète si je n'évoquais pas le jardin et les écuries. Le jardin était de dimension relativement modeste, mais il bénéficiait du voisinage immédiat de I’avenue conduisant du boulevard de Paris au château Bossu puis Cavrois. Cela facilitait les communications avec la maison de mes parents et celle d'Edouard Prouvost. A la fin du siècle dernier, toute grande maison bourgeoise comportait des écuries, mais nous n'y vîmes jamais ni chevaux, ni voitures. Par contre nos grands-parents, sans doute émus du traitement que leurs petits-enfants faisaient subir à leur mobilier, nous réservèrent ces écuries comme terrain de jeux sous le nom de « Hurlerie ». Les chevaux avalent été remplacés par les autos que grand-père avait très vite adoptées. Les marques en avaient été successivement Mors et La Buire. Si les modèles se succédaient, le chauffeur était toujours fidèle au poste. II se nommait François Depléchin, astiquait à merveille les cuivres des phares. II conduisait fort rapidement; je me souviens d'une remarque de Mimi Auger, disant que François conduisait comme un fou et faisait notamment la route de Lille en 9 minutes. Je crois qu'i1 est difficile actuellement, en raison des feux rouges, d'égaler le record. François jouissait d'un grand prestige auprès de mon frère Xavier et de Claude Lesaffre, dont il évoquait le souvenir pour moi, 30 ans après avoir quitte le service de mes grands-parents.

Apres la guerre de 1914, la grande maison blanche du boulevard ne retrouva jamais plus le même éclat qu'aux années d'avant-guerre. Nos grands-parents y étaient seuls, une moitié au moins de leurs descendants n'était pas revenue dans le Nord après la guerre, et le ménage Auger les attirait tout particulièrement dans la capitale. ils avalent par ailleurs acquis à Mandelieu, vers 1920, une propriété où ils recevaient leurs petits-enfants avec grande générosité.

La dernière belle réception que nos grands-parents donnèrent boulevard de Paris, à I’ occasion de leurs noces d'or, eut lieu en 1925. » Textes de Jacques Toulemonde  écrits à Roubaix en 1970-71 dans une brochure intitulée : D’un siècle à l’autre de Bretagne en Flandre : Souvenirs d’une grand’ mère présentés par son petit-fils.

L’avenue de Paris s’appelle avenue Charles de Gaulle à Roubaix

Roubaix-113-bd-Charles-de-Gaulle

Etat actuel

SEANCE DU 10 DECEMBRE 1872, A LILLE.

Le R. P. Prouvost, qui avait promis de publier le cartulaire de Bergues dans un bref délai, informe M. de Coussemaker que des travaux d'un autre genre, qui lui sont prescrits par ses supérieurs, lui imposent le devoir de suspendre pour un temps ses recherches, de sorte que la publication promise sera forcément différée.

Dans la collection de M. Amédée Prouvost, de Roubaix, figuraient deux bas-reliefs représentant Salomé recevant du bourreau la tête de saint Jean Baptiste et (soi-disant!) Esaü çendant son droit d'aînesse à Jacob; le catalogue de la vente (2) les décrit comme ayant décoré « une chaire x et les attribue à l'art flamand. Or le premier d'entre eux est celui qui manquait aux stalles du côté nord de la nef, à Saint-Denis, où il a été remplacé par une composition moderne; quant au second, son sujet doit être, non l'histoire des deux fils d'Isaac, mais un épisode de la légende de saint Georges, manquant aux stalles du côté sud de la nef à Saint-Denis. On y voit à gauche un personnage qui franchit la porte d'un édifice et présente une coupe, pleine de pièces de (1) Wo//yM<S-~o~, _E-M Relief o~ Schloss Gaillon, dans Berliner Museen, 1922, p. 33-35, fig.

(2) Collection Amédée Prouvost, Roubaix. Vente [après décès] à Amsterdam. (A. Mensing), le 27 octobre 1927;in-4-" n.477 et pl. H. 0 m. 55 L. 0 m. 56.

 

« SOCIÉTÉ D'ÉMULATION DE ROUBAIX.

DEUXIEME SERIE, (TOME IX DE LA COLLECTION)

1886 SUR LES EXPOSITIONS'ARTISTIQUES DE R OUB AIX-TOURCOING Ï884-Ï885

Par M. Prouvost-Bénat

MESSIEURS,

Vous avez manifesté le désir que quelques notes résumant les dernières Expositions organisées à Roubaix -depuis deux ans, figurassent dans les mémoires de la Société d'Emulation pour en conserver le souvenir. Ayant de commencer ce que l'on peut appeler le bilan du mouvement artistique à Roubaix dans ces deux dernières années, permettez-moi de vous présenter une jeune soeur de votre société plus ancienne: La Société Artistique de RoubaixTourcoing.

Cette Société s'est donné comme programme de grouper toutes les personnes qui, à Roubaix et à Tourcoing, s'intéressent aux beaux-arts, pour travailler dans un commun effort, à encourager l'étude des arts du dessin, peinture, sculpture, et en propager le goût par des Expositions fréquentes. Cette présentation faite, je vous parlerai donc dans ce rapport dés trois dernières expositions organisées par la Société.

Exposition de peinture et sculpture le 1884.

Cette première Exposition fut organisée par la Société Artistique de Roubaix-Tourcoing dans la grande salle des fêtes du Cercle du Commerce, mise gracieusement, pour la circonstance, à la disposition de la commission organisatrice. Cette exposition d'ouverture eut un plein succès ; les envois furent si nombreux que l'on dût installer des ableaux dans les couloirs du Cercle et reléguer la sculpture dans une salle malheureusement trop petite,

Les artistes les plus en renom avaient envoyé des oeuvres, en même temps que leur appui, en s'inscrivant comme membres honoraires de la Société. Le catalogue et ses suppléments comprenaient 260 oeuvres d'art, parmi lesquelles nous citerons celles de Benjamin Constant, Carolus Duran, Aimé Morot, Colin, Schommer, Harpignies, Tôndouze, Weertz, Brissot, Wa'ttelin et parmi les exposants de la région : Herlin, Krabansky, Ollé, Laoust, Agache, de Winter, Colas, Màsson, Crouan, Denneulin, Bouffay, de Prins, Schoutteten, Jacquet, de Carne, Desjilanques et tant d'autres que je ne puis ici rappeler. Les journaux de la région firent tous de nombreux comptes-rendus de cette Exposition, et mon intention n'est pas de refaire ici une description,ni la critique des oeuvres exposées ; je constaterai seulement que l'impression générale des visiteurs et des artistes compétents a été excellente. Peu d'expositions de province peuvent présenter des portraits comme ceux exposés par Carolus Duran, Morot,. Schommer, Weerts, Krabansky ; il est certain aussi que des paysages comme ceux que Harpignies exposait à Roubaix, sont de vrais petits chefs-d'oeuvre qui, à eux seuls, suffisent aux amateurs délicats pour consacrer le succès d'une exposition.

Roubaix pouvait être fier de son peintre, M. Weerts, récemment-"nommé- chevalier de la Légion d'Honneur, et dont la grande toile : Saint-François d'Assise mourant, fut l'une des attractions de l'Exposition. Mais je dois me borner à ces quelques citations pour ne pas sortir du rôle que je me suis donné en commençant ce rapport. J'ajouterai seulement que la sculpture fut aussi représentée d'une manière très-satisfaisante à cette Exposition. Cordonnier, Laoust, Ollé, Printemps, Denneulin, Hôuzé de TAulnoye,- etc., etc., y avaient fait d'intéressants envois.

Je constate donc que les résultats obtenus par la commission d'organisation dépassèrent tout ce que l'on avait osé espérer; il se vendit pour 40,000 francs d'oeuvres d'art, et la tombola, créée dans le but d'acheter le plus possible d'oeuvres exposées et d'encourager les jeunes artistes du pays, plaça 7,000 billets à un franc. Un grand journal de Lille résumait ainsi son impression sur ces résultats. « La première Exposition de Roubaix-Tourcoing » vient d'être close ; elle avait réuni dans les salons du » magnifique Cercle de la Grande-Rue, 261 oeuvres d'art, » dont une notable partie restera dans l'une ou l'autre des » deux villes. La somme des achats dépasse 40,000 francs, » c'est une constatation qui fera bon effet dans le monde » artistique. » Et le journal lillois ajoutait: « Voilà donc » la Société de RoUûaix-Tourcoing définitivement organisée » et affirmée. Il faudrait bien peu connaître nos honorables » voisins, leur énergie, leur esprit, pratique et entreprenant, » pour se figurer qu'ils sont gens à s'endormir sur leurs » lauriers. Malgré son importance déjà très-respectable, » cette manifestation de début a été tout à fait improvisée. » Tout le monde n'était pas d'accord sur son opportunité, » et faute de temps et de locaux appropriés, on a dû » installer l'ExjDosition dans des salons infiniment plus » confortables pour une réception mondaine que pour une solennité artistique. On peut être assuré d'avance que » les inconvénients de cette installation sommaire n'ont » pas échappé à l'observation des organisateurs et que » tous les perfectionnements désirables seront apportés « aux Expositions prochaines.»

Comme le prédisait le critique lillois, les organisateurs de l'Exposition ne s'endormirent pas sur leurs lauriers. • Encouragés par le succès ils préparèrent six mois après une nouvelle Exposition.

Exposition rétrospective. (Mai 1885)

La Société Artistique faisait appel, cette fois aux nombreux collectionneurs de la région et réunissait dans plusieurs galeries et salons, des tableaux anciens, meubles, faïences, tapisseries, manuscrits, livres, gravures, etc.

Cet ensemble de choses du passé, a présenté un réel intérêt, non seulement au point de vue de leur valeur artistique, mais aussi pour certains d'entr'eux en raison des souvenirs historiques qui s'y rattachaient. L'entrée principale de l'Exposition était décorée d'unb tapisserie tissée à Roubaix et représentant les anciennes armoiries de la ville : d'Hermine au chef de gueules: La première salle contenait surtout les meubles, cette partie toujours intéressante des Expositions rétrospectives, car le mobilier comme l'architecture, révèle, lui aussi, le degré de civilisation des peuples et en reflète lès moeurs, c'est lui qui nous apprend à connaître l'histoire; intime, l'état moral d'une époque ou d'une nation. On voyait parmi lès meubles toute une série de jolis bahuts de la Renaissance flamande provenant pour la plupart des fermes dès environs. On sait que ces bahuts étaient offerts autrefois par les riches paysans de .'-Flandre à leurs fiancées comme présents de mariage. Il en était de même des coffres en chêne, dont les panneaux sculptés font encore l'admiration de nos artistes modernes. ' L'Exposition de R.oubaix comptait un grand nombre d'armoires des différentes époques, depuis la Renaissance jusqu'au XVIIIe siècle, des commodes en marqueterie française et hollandaise, des dressoirs Renaissance ou gothiques avec serrures finement dentelées, des cabinets italiens ou flamands, l'un surtout, de style HispanoMauresque, en bois de santal, d'un travail très curieux et de provenance espagnole. De nombreuses vitrines contenaient des pièces rares de céramique où les plus beaux échantillons des faïences de Delft, de" Nevers, de Lille, de . Marseille, de Moustiers et surtout dé Rouen, se trouvaient représentés. De superbes grès de Flandre, provenant des fabriques de Raeren qui existaient déjà au XVIe siècle, de belles collections d'ivoires, d'éventails, de porcelaines de Saxe, de la Chine et du Japon, offraient aux visiteurs les types les plus remarquables des collections du pays. On voyait à la place d'honneur de cette première salle un petit bureau d'un très grand prix fabriqué par Boule, le célèbre ébéniste de Louis XIV. Quelques tapisseries de Flandre ornaient les murs de l'Exposition ; on sait qu'elles furent fabriquées dans notre pays avec beaucoup de succès au moyen âge. Les ouvriers hauts lisseurs vinrent s'établir à Lille, à Audenaerde et dans toute la Flandre, après avoir été chassés d'Arras par Louis XI qui était venu pour châtier les habitants de cette ville pour les punir de leur dévouement à Marie de Bourgogne. Les tableaux garnissaient les galeries supérieures, où ils avaient été trés-heureusement disposés. Là, presque tout serait à citer. Je me bornerai à indiquer entre tous un joli portrait de Greuze, représentant Mozart enfant. Ce charmant portrait rappelle bien la naïve simplicité du maître qui, seul, sait prêter à ses personnages une modestie touchante relevée par un coloris fin et vrai autre bijou intitulé : La Comédie dans un parc, d'Antoine Watteau, représentait Pierrot, Golombine; et Arlequin. Cette oeuvre, d'un dessin correct et élégant, est très attrayante pour le public qui l'a beaucoup admirée. Citons encore le portrait de l'Impératrice Joséphine, dé;Robert Lefebvre, provenant du château de la Malmaison ; de très jolis portraits du Boilly, ce peintre lillois de la fin du sjiècle dernier et du commencement dû nôtre, qui-a laissé dans notre pays tant d'oeuvres dignes d'une juste admiration. Les peintres Flamands et Hollandais de l'Ecole ancienne s'y trouvaient bien représentés : Tèniers.Ruysdàel, Metzu, Karl Dujardin, Paul Brille, Antoine BrauAver, etc. Je in'ai jusqu'ici cité aucun nom d'exposants. Je ferai cependant une exception en parlant de M. le comte de Waziers, qui avait envoyé à l'Exposition de Roubaix quelques toiles de première valeur: Sainte-Catherine et Sainte-Madeleine, de Van Orley, une Vue de Lille, de Vërdussen, un ravissant petit paysage de Téniers, intitulé le Château des Trois-Toûrs. Dans la galerie des tableaux se trouvaient plusieurs jvitfines où étaient exposées de belles miniatures, datant du XVIIIe siècle ou de l'Empire ; une salle spéciale était affectée aux dessins de maîtres où on admirait une oeuvre de Boucher, représentant une jeune femme vêtue de brocart; la salle des gravures contenait les plus jolies pièces; d'une importante collection de Roubaix; presque toutes les gravures exposées étaient des épreuves de choix parmi lesquelles se voyaient: des Delaunay, des Debucourt, des de Coùrtis, des portraits " du XVIIIe siècle, un Stanislas de Pologne, par Drevet, provenant du Château de Louveciennes et ayant appartenu à la Du Barry. Le dernier salon de l'Exposition contenait de très-jolis|meubles des époques Louis XIV, Louis XV et Louis XVI; des pièces de porcelaine à la Reine, de Sèvres etdeTournai, ainsi .qu'un tableau de l'Ecole de Memling, provenant de l'ancienne chapelle dû Saint-Sépulere de Roubaix; ce tableau, d'une conservation parfaite représente la Sainte Famille, il a beaucoup attiré l'attention des, curieux qui s'intéressent aux vestiges du passé. Il serait à souhaiter que l'on pût conserver au musée de notre ville, tous les souvenirs de cette chapelle votive, érigée à Roubaix en 1463 par Pierre, seigneur de Roubaix, au retour de son voyage en Terre Sainte. -

Une vitrine contenait quelques belles éditions anciennes dePlantin, le célèbre éditeur Belge qui, Français d'origine, vint s'établir a Anvers en 1549. Il'avait pris pour devise : « Labore et Constantia.» Par le travailetpar la persévérance, et jamais devise ne fut plus complètement justifiée ; Plantin eut la noble ambition d'égaler et même de surpasser les grands imprimeurs ses contemporains, les Aide, les Estienne, les Froben, et toute cette pléiade d'éditeurs qui, dans la première moitié du XVIe siècle, avaient fait d'Anvers un des principaux marchés de livres du monde ; il commença sans fortune et sans ressources d'aucune espèce, traversa l'époque la plus agitée que la Flandre ait connue et se vit trompé dans ses espérances les plus légitimes. Néanmoins il réussit à achever des travaux aussi remarquables par, leur perfection que prodigieux par leur nombre, et à fonder une maison qui, grâce à la solidité de ses bases et à sa légitime imputation, se continua pendant trois siècles.

L'Exposition avait aussi quelques beaux Missels et livres d'Heures. On sait que les Ducs de Bourgogne favorisèrent grandement l'art d'écrire et d'orner richement les manuscrits. Leur bibliothèque, augmentée pendant plusieurs générations, comptait parmi les plus somptueuses; c'est un de ces beaux livres ayant appartenu à Marguerite d'York, femme de Charles le Téméraire, qu'exposait lé comte de Waziers; ce fut certainement le plus riche bijou de l'Exposition de Roubaix, on ne pouvait se lasser d'admirer les délicates miniatures, les encadrements aux ornements coloriés et éclatants de dorures où se lisait la devise: « Bien en adviègne. » Ce souhait termine bien la visite à l'Exposition d'Arts rétrospectifs, car nous le faisons aussi à la jeune Société Artistique : « Bien en adviègne. » Les encouragements ne lui ont pas manqué du reste. On ne saurait trop, en effet, propager ce genre d'Expositions dans nos villes industrielles ; toutes les grandes cités Européennes ont compris qu'il n'y a pas là seulement une satisfaction donnée à la curiosité, mais aussi d'utiles sujets d'études pour toutes les Industries Artistiques.

 

Deuxième Exposition de peinture et sculpture (Octobre 1885)

Cette nouvelle Exposition avait lieu dans le nouveau local que la Société inaugurait pour la circonstance; elle eut plus de succès encore qûé les précédentes. Les organisateurs s'étaient- efforcés d'attirer le public en mettant les entrées à bas prix pendant certains jours de la semaine. On constata que ce moyen était excellent pour populariser et: mettre à la portée de tous cette sorte d'Exposition. Nous retrouvons parmi nos exposants la plupart des sociétaires qui avaient déjà exposé précédemment et aussi des artistes de réputation, tels que Pierre Billet, Luminais, deVriendt, Pelouze, Muniër, Harpignies, Schommer, Dameron, Toudoùze, Morot, Weerts, Dantan, Olive. Les artistes du pays toujours en très-grand nombre, avaient tenu à témoigner à la Société Artistique leur désir de contribuer au succès de l'oeuvre qu'elle a entreprise. Nous ne ferons pas ici le compte-rendu de l'Exposition, bornons-nous à en constater les résultats. Il se vendit encore un très grand nombre de tableaux et la Tombola eut le même succès que l'année précédente; les chiffres réunis dé la Tombola ei de la vente atteignirent environ 40,000 francs. Maintenant que le succès matériel de ces Expositions roubaisiennes est constaté, que doit-on penser, en général, de la valeur artistique des oeuvres qui y furent exposées ? Je répondrai que l'ensemble de ces Expositions a été supérieur à ce que l'on voit de similaire en province, et ce résultat, on peut, sans crainte de se tromper, l'attribuer au règlement qui oblige l'artiste à être accepté comme membre honoraire de la Société et à payer le transport de ses oeuvres. Je reprocherai seulement à certains artistes de valeur de se contenter trop facilement d'un travail sommaire et d'envoyer aux Expositions des oeuvres qu'autrefois on eût conservés comme ébauches dans des ateliers.

L'Ecole dé l'impression rapide semble l'emporter sur celle qui exige plus de talent et de dessin, certaines toiles montrent trop le désir qu'éprouve l'artiste de produire vite et beaucoup. Comme toujours, de nombreuses écoles partagent les peintres, et ont le don dé captiver où de déplaire suivant les goûts ou les tendances du public. L'artiste doit penser qu'il n'est pas un vulgaire photographe né reproduisant que ce qu'il- a devant son objectif : à côté de sa main qui manie le pinceau, il a l'esprit qui conçoit et qui ordonne, il a son génie qui doit procurer à la forme le reflet de sa pensée et l'expression de son idéal. Sans doute il faut faire vrai, personne ne l'a jamais nié, et, l'art doit traduire la nature dans ce qu'elle a de plus éclatant.

Permettez-moi de vous rappeler ce qu'on disait un jour à l'Académie Française : « On a tort de croire que pour se  mettre à la portée de la foule, l'art soit obligé de descendre. Il n'a qu'à l'appeler en haut pour qu'elle monte avec lui. »

Un autre conférencier célèbre disait il y a vingt ans : « Que devons-nous penser des théories et des pratiques » artistiques qui tendent à précipiter l'art sur tout ce qui » est-infime, vulgaire, grossier, sensuel, matériel, réel et » rien que réel, qui voudrait l'arrêter là, et au nom d'une ». science nouvelle, lui défendre de regarder plus loin et de » viser plus haut. Vraiment je suis forcé de répondre, cela » n'a qu'un nom dans notre langue Française, cela n'est » pas seulement l'abdication de la volonté artistique et la » trahisbr de l'humanité, c'est la profanation de l'art et la » prostitution dû génie ! »

Il est certain qu'en peinture comme en littérature, la tendance du moment est beaucoup trop réaliste ; il semble que sous prétexte d'éviter la raideur de ce qu'on est convenu d'appeler le classique, on veuille tomber dans les réalités grossières et sans poésie. Certes, la forme doit être juste et franche, mais cela n'empêche pas de rechercher l'harmonie, le goût, la grâce, qui régnant sur toute la toile, sauront y répandre ce je ne sais quoi d'agréable qui fera le charme de l'oeuvre entière ; c'est en appliquant ces principes que Jules Breton et Lerolle ont su rendre la nature élégante et gracieuse'jusque sous les rustiques habits de leurs filles des champs * mais ceci constaté en passant, espérons que le mouvement artistique si heureusement commencé chez nous, ne s'arrêtera pas là: on fera des Expositions spéciales. d'Arts décoratifs, pouvant intéresser nos industries locales.. On sait que le grand développement qu'a pris la fabrique des tissus dans notre pays est dû non seulement à la qualité et aux bas .prix- relatifs de nos produits, mais aussi et surtout au bon goût et au cachet artistique qui à présidé à leur création. Le rapport récent de M. Marius Vaehon, nous montre que l'Allemagne, la Russie, l'Autriche-Hongrie, l'Italie, font de grands efforts : pour nous battre en brèche ; partout on crée des Ecoles spéciales, des Sociétés Artistiques, des Expositions, on organisé même des Musées roulants. Depuis dix ans lés progrés chez ces nations sont incontestables, ne nous laissons donc pas distancer, puisqu'il en est temps encore.

Nous aimons déjà passionnément la musique, cultivons avec non moins d'ardeur l'étude des Beaux-Arts. En encourageant ce qu'on appelle les Arts de la Paix, on contribuera au succès de nos affaires industrielles et commerciales, en même temps qu'on occupera noblement ses loisirs, on marchera à la tête des progrés, en tendant vers tout ce qui est grand et beau.

 

 

1894 MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ D'EMULATION DE ROUBAIX MÉMOIRES DE LA

SOCIETE D'EMULATION  DE ROUBAIX TROISIÈME SÉRIE TOME Ie

M. AMÉDÉE PROUVOST-BÉNAT, ancien président de la Société, rappela ensuite les titres si nombreux de l'ancien bibliothécaire-archiviste municipal, de l'historien savant et consciencieux, à la reconnaissance de la ville et de l'industrie de Roubaix.. L'allocution du grand manufacturier disait, sous une forme très délicate, la pensée de tous ceux qui ont pu suivre depuis trente ans le mouvement roubaisien dans l'ordre municipal comme dans l'ordre industriel.

TOAST DE M. PROUVOST-BENAT

CHER PRÉSIDENT,

Je me fais volontiers l'interprète des industriels Roubaisiens, en vous présentant l'expression de notre reconnaissance pour le dévouement que vous avez mis, depuis vingt-cinq ans, à soutenir par votre zèle, par votre science, par vos multiples travaux, notre Société d'Émulation dont vous êtes le fondateur.

Cet objet d'art, faible témoignage de la sympathie générale que vous vous êtes acquise, représente Jacquard.

Nous l'avons choisi parce que nous avons pensé que le buste de cet ouvrier de génie auquel l'industrie de Roubaix est si redevable, serait bien à sa place chez vous qui êtes l'historien de notre industrie, de nos tissages, de nos filatures.

N'est-ce pas vous en effet, cher Président, qui avez écrit l'histoire, depuis les temps les plus reculés, de Roubaix, de ses seigneurs, de sa vieille église, de son célèbre hôpital, et qui vous êtes attaché à fixer l'histoire plus curieuse encore de sa manufacture du moyen-âge et de son industrie moderne.

Cette tâche n'était pas facile. Il a fallu toute votre science, et je dirai toute votre patiente érudition, pour suivre pas à pas, à travers toutes nos archives, • les efforts inouis de nos pères, depuis l'époque où il leur fut permis de faire « licitement drap de toutes laines » jusqu'à nos jours.

Pendant les vingt-cinq ans écoulés, vous avez fait de nombreuses lectures à notre Société. Elles y forment le complément de vos oeuvres antérieures. Récemment encore vous avez captivé l'intérêt de tous par votre travail sur nos vieilles familles locales, celles-là qui ont formé pour ainsi dire la charpente intérieure de notre cité roubaisienne.

Les Mémoires que nous publions chaque année témoignent de votre talent infatigable : vous avez su mettre le premier en pratique le but que vous nous proposiez en fondant la Société : développer à Roubaix le progrès des lettres, des sciences et des arts.

Vous faisiez remarquer à cette époque que seconder un pareil mouvement intellectuel paraîtrait bien difficile dans une ville où l'activité industrielle absorbe tous les esprits. D'autres se sont placés près de vous qui ont su faire tomber ce préjugé et prouver, comme vous le prophétisiez alors, que « les émanations de la laine, du coton ou de la soie, n'étouffent pas chez le Roubaisien tout sentiment du beau, et que son génie n'est pas exclusivement propre à agencer les couleurs, à inventer les armures, à tirer de la matière première le fil le plus fin. »

La marche heureuse de notre Société, ses importants travaux témoignent que vous ne vous étiez pas trompé; vous vous êtes acquis ainsi, cher Président, de grands droits à notre reconnaissance.

Nous savons que vous, vous effraierez quelque peu de notre chaude et cordiale manifestation et des éloges que nous vous adressons. La modestie est toujours unie au vrai mérite.

Un philosophe de l'antiquité s'était fait construire une petite maison ; comme on le plaisantait à propos de l'exiguïté de cette habitation, il répliqua ironiquement : « Je crains qu'elle ne soit trop grande pour contenir mes vrais amis. »

Malgré notre amour pour la philosophie. nous donnons un démenti formel à ce penseur trop sévère. Cette salle est aujourd'hui pleine de vrais amis. Ils sont venus ici pour vous exprimer les voeux qu'ils forment pour votre santé. Us espèrent conserver longtemps encore le Fondateur de la Société d'Émulation et voir celle-ci prospérer tous les jours davantage, mettant à honneur de pratiquer sa devise : « Semper ascende » « toujours monter. »

M. TH. LEURIDAN, justement ému par ces manifestations, remercia en quelques paroles vibrantes de cordiale simplicité. Il tint à constater que l'honoré M. ALEXANDRE FAIDHERBE avait été son collaborateur, l'ouvrier de la première heure, dans la création de la Société. L'un et l'autre croyaient qu'à côté des travaux de l'industrie il y avait place à Roubaix pour ceux de l'esprit. Les résultats obtenus ont prouvé qu'ils ne s'étaient pas trompés.

Toast de Théodore LEURIDAN

MES CHERS CONFRÈRES,

Il est des circonstances où nous sentons bien que notre parole sera impuissante à exprimer les sentiments qui débordent notre coeur, des circonstances où l'émotion paralyse l'expression de ces sentiments, où les deux causes réunies font qu'on ne peut pas, qu'on ne sait pas parler. C'est absolument le cas où je me trouve après les toasts si chaleureux que vous venez de me porter et qui m'ont ému au-delà de tout ce que je pourrais vous dire.

Si je pouvais, si je savais parler, mon premier mot serait un cri de reconnaissance envers la Providence qui m'a ménagé l'immense joie de me retrouver aujourd'hui, comme il y a 25 ans, au milieu de vous, mes chers Confrères, si sympathiques, si indulgents pour moi ; à côté de mon vieil ami Faidherbe, qui est largement de moitié dans l'idée créatrice de la Société dont nous célébrons la' fête jubilaire ; près du vénéré M. l'abbé Vassart, qui a doté notre Société de sa belle devise Semper ascende, montons toujours, devise qui a pour nous la valeur du Sui-sum corda, haut les coeurs.

Je féliciterais ensuite les membres fondateurs d'avoir imprimé, dès l'abord, à notre oeuvre, ce courant religieux discret, sans ostentation, mais sans faiblesses et sans compromissions, qui a été notre sauvegarde dans tous les temps et qui sera toujours notre honneur.

Je saluerais enfin nos chers confrères de la onzième heure, l'espoir de notre Société d'Émulation qui, dans leurs vaillantes mains, ne saurait ni péricliter ni dévier.

Mais la tâche serait trop lourde aujourd'hui pour moi ; vos chaleureuses démonstrations me la rendent impossible ; aussi, je me hâte de la résumer en vous disant à tous dans toute l'effusion de mon coeur : Merci. Merci pour les sympathies dont vous me comblez en ce moment, que vous n'avez cessé de me témoigner pendant un quart de siècle et dont le souvenir ne me quittera jamais.

M. ALEXANDRE FAIDHERBE père parla ensuite avec sa bonhomie et sa finesse habituelles, des origines de la Société, dont le premier projet remonte à l'année 1856.

M. WIBAUX-MOTTE, en quelques paroles très chaudes, fit appel aux « jeunes» pour continuer l'oeuvre des « anciens. »

Au nom des « jeunes » M. le docteur FAIDHERBE répondit en affirmant avec force leur bonne volonté et leur désir de bien faire ; projet facile, ajouta-t-il, puisqu'ils n'auront qu'à sivre les traces et les exemples de leurs « anciens. »

Cette fête intime se termina le soir par un punch offert par le Président à ses collègues. »

 

L'EXPOSITION DE L'ART ANCIEN DANS LES FLANDRES, GAND 1913

que l'on a édifié, à l'Exposition Universelle de 1913, dans le pavillon de la ville de Gand, une grande toile de Pierre le Plat: la Prédication du P. Marc d'Aviano sur le Marché du Vendredi, pendant une épidémie de peste en 1681 (Baron Heynderickx, Bruxelles), des dessins de Vander Meulen et de Liévin Cruy.l, spécialiste éminent en matière de perspective; — au XVIII ème siècle, une série de tableautins amusants : Entrée de Louis XV à Gand, (comtesse de Limburg Stirum, Bruxelles), la Place d'Armes par Sicliers, peintre amateur ne disposant que d'une technique graphique assez incertaine, mais doué d'un vif esprit d'observation, de nombreuses oeuvres de Jacques Trachez, etc.

Du Brabant sont à mentionner spécialement : la belle tapisserie représentant le Vieux Palais et les Jardins des ducs Brabançons (Collection de l'Hôtel de Ville de Bruxelles), — le plan de Bruxelles, si instructif, de Martin de Tailly, daté de 1639, ainsi que les tableaux de Snayers sortis des réserves des Musées Royaux, l'Hôtel de Mérode, et la Place du Sablon, le 23 avril 1651, lorsque l'archiduc Léopold-Guillaume abat l'oiseau du tir du Grand-Serment, sur la flèche de l'église du Sablon.

Malines, Lierre et Anvers apparaissent ensuite à nos yeux : on remarquera l'intéressante série de pignons en bois du marché de Malines, où le peintre a noté aussi les scènes de violence qui ont accompagné la prise de la ville par les gueux, le 9 avril 1581. Un autre épisode de nos guerres de religion est fixé sur le grand plan panoramique de Lierre ; cette fois c'est une victoire des troupes espagnoles, qui reprirent la cité, le 14 octobre 1595. De la même époque environ, une jolie vue, attribuée à Peter Balten, de la place de Lierre, avec son beffroi caractéristique (M. Amédée Prouvost, Roubaix).

Signalons l'intéressant volet gothique, provenant d'un pelil retable domestique, où sont fixés les traits de Jean de Mol, mort en 1498 (Dr. Lemmens, Berlaere), le joli portrait de Marguerite d'Autriche étiqueté Bernard Van Orley (M. Lucas Moreno, Paris), le Concert, catalogué Gonzalès Coques mais qui pourrait bien être un Christophe van der Lamen (Baron Janssen, Bruxelles), d'un groupement élégant et d'un très agréable coloris, le Bal de Jérôme Janssens, le disciple de Van der Lamen, et que l'on surnommait le Danseur, à cause de sa prédilection pour les sujets chorégraphiques (M. Edouard Prouvost, Roubaix), un portrait de Nicolas Triest, échevin de Gand, par Van Dyck, original ou réplique? (M. Frédéric Chapman, Twickenharri), et un portrait de Jordaens, très savoureux, représentant la fille du peintre, saine et robuste Flamande au teint fleuri (comte Cavens, Bruxelles).

Hulin de Loo, Gand) ; Pourbus, Portrait de Michel de Montaigne (M. Amédée Prouvost, Roubais); Gérard David, Annonciation (M. G. deSomzée, Bruxelles): Jean Gossaert dit Mabuse, Adam et Eve (M. Robin Grey, Londres), et un petit Ecce homo de la fin du xve siècle (M. N. Nouille, Gand). »

  • Cousins germain d'Amédée Charles Prouvost
    Base Roglo
    •    Du côté de Amédée Prouvost:
    o    Enfants de Henri Prouvost:
        Henri Prouvost 1836-1900 & Rose Delerue 1841-1915
        Charles Jérôme Prouvost 1837-1906 & Marie Sophie Scrépel 1840-1908
        Sophie Prouvost 1838-1918 & César Auguste Piat 1834-1895
        Paul Alexandre Prouvost 1840-1903 & Laurence Louise Ghesquière 1846-1922
        Caroline Prouvost 1843-1915 & Edouard Watine 1840-1915
    o    Enfants de Liévin Prouvost:
        Liévin Prouvost 1843 & Hélène Deswarte 1847
        Alphonse Prouvost 1844-1900 & Pauline Denoyelle 1850-1928
        Ernest Prouvost 1861-1930
    o    Enfants d'Adolphe Prouvost:
        Marie Prouvost & Émile Delcourt
        Adolphe Prouvost 1851-1903 & Fidéline Réquillart 1853-1880
    •    Du côté de Joséphine Yon:
    o    Enfants de Hyacinthe Marie Lemaire:
        Frédéric Le Roy 1856-1937 & Thérèse Plichon 1862-1946
        Madeleine Le Roy
    Total: 12 personnes.
    Cousins issus de germains d'Amédée Charles Prouvost
    •    Du côté de Henri Prouvost:
    o    Enfants d'Alphonsine Gruart:
        Liévin Prouvost 1843 & Hélène Deswarte 1847
        Alphonse Prouvost 1844-1900 & Pauline Denoyelle 1850-1928
        Ernest Prouvost 1861-1930
    o    Enfants de Bonne Thérèse Prouvost:
        Justine Wattinne 1826-1914 & Jean-Baptiste Pennel 1827-1897
        Henri Wattinne 1831-1889 & Pauline Wattinne 1829-1859
        Adolphe Fidèle Wattinne 1833-1866 & Fanny Provin
        Augustin Wattinne 1843-1901 & Clémence Watine 1847-1873
    •    Du côté de Liévine Defrenne:
    o    Enfants de Liévin-Henri Wacrenier:
        Liévin Wacrenier 1837-1910 & Lydie Blachon 1842-1916
        Laure Wacrenier & Hector Wibaux 1833-1913
    o    Enfants d'Elisa Wacrenier:
        Joséphine Defrenne
        Pauline Defrenne 1843-1890 & Achille Florin 1837-1909
    o    Enfants de Rose Anne Charvet:
        Paul Verley 1827-1891 & Léonie Delesalle 1828-1886
        Charles Verley 1828-1892 & Julie Faure 1835-1859
    Charles Verley 1828-1892 & Julie Juille 1837-1885
        Jules Verley 1833-1881 & Marie Geneviève Faure 1835-1900
        Rose Anne Verley 1834-1908 & Henri Dubois 1825-1887
        Alfred Verley 1837 & Marguerite Dambricourt 1843
        Victor Verley 1839-1911 & Anna Dambricourt 1846-1933
        Benjamin Verley 1845-1883 & Pauline Samin
    o    Enfants de Henri Charvet:
        mort-né Charvet 1837-1837
        Marie Henriette Charvet 1838-1916 & Gustave Barrois 1829-1885
        Clémence Charvet 1840-1870
        Céline Charvet 1841-1850
        Henri Alfred Nicolas Charvet 1842-1846
        Pauline Louise Marie Charvet 1844-1863
        Henri Edouard Xavier Charvet 1846-1911 & Adèle Jeanne Marie Haubourdin 1855-1943
        Céline Julie Marie Charvet 1851-1896 & Marc Frédéric Le Thierry d'Ennequin 1836-1885
        Edouard Gaspard Xavier Nicolas Charvet 1852-1895
        Clotilde Philomène Thérèse Charvet 1854-1856
        Clotilde Philomène Charvet 1856-1870
    o    Enfants de Pauline Louise Charvet:
        Félix Dubois 1834-1914 & Adélaïde Vaillant 1838-1914
        Louis Joseph Aimé Dubois 1835-1894 & Nelly Pauline Brielman 1834-1872
    Louis Joseph Aimé Dubois 1835-1894 & Marie Adèle Boutry 1846-1919
        Charles Dubois 1836-1908 & Marie Bellart 1840-1918
        Julie Marie Louise Dubois 1845-1888 & Louis Alexandre Philippe 1830-1902
        Paul Dubois 1849-1911 & Gabrielle Groulois 1852-1932
        Étienne Dubois 1855-1902 & Adèle Marie Rémy 1859-1881
    Étienne Dubois 1855-1902 & Valentine Devilder 1865-1926
    o    Enfants d'Amédée Charvet:
        Léonie Charvet 1839-1913 & Jacques Augustin Libman 1827-1911
        Amédée Paul Charvet 1840-1883
        Gabrielle Charvet 1844-1891 & Ralph Goodwin 1829-1890
        Esther Antoinette Marie Charvet 1847-1848
    o    Enfants de Justine Pauline Charvet:
        Liévin Wacrenier 1837-1910 & Lydie Blachon 1842-1916
        Laure Wacrenier & Hector Wibaux 1833-1913
    o    Enfants de Victor Charvet:
        Adèle Charvet 1846-1923 & Alphonse Yon 1837-1874
        Victor Charvet 1847-1933 & Gabrielle Locoge
        Alfred Charvet 1849-1933 & Valérie Mottez 1854-1924
        Marie Thérèse Charvet 1850-1893 & Henri Cuvelier 1848-1893
        Maurice Charvet ca 1852-1934 & Marie Cuvelier 1856-1940
        Caroline Charvet 1856-1913 & Paul Beaucourt 1855-1895
        Marie Marguerite Pauline Charvet 1858-1928 & Paul Octave Laloy 1857-1907
        Esther Charvet 1860-1944 & Ernest Pagniez 1859-1942
        Louise Charvet 1862-1944 & Georges Tacquet 1861-1901
        Claude Charvet 1864-1942 & Marie Lesaffre 1870-1952
        Benjamin Charvet 1866-1941 & Henriette Gennevoise 1868-1955
    •    Du côté de Antoine Charles Yon:
    o    Enfants d'Alphonse Yon:
        Alphonse Yon 1867-1951 & Marguerite Marie Adèle Tilloy 1878-1936
        Paul Yon 1867-1867
        Paul Yon 1869-1950 & Jeanne Hanicotte 1878-1955
    Total: 55 personnes.

 Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-Benat

Jubilée de mariage d'Amédée 2 et Marie Prouvost- 1875-1925

Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925

Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925

Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925

Prouvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-BenatProuvost-Benat-1875-1925-Jubile-Amedee-Marie-Prouvost-Benat

Prouvost-Amedee-discours-funeraillesProuvost-Amedee-discours-funerailles

Prouvost-Amedee-discours-funeraillesProuvost-Amedee-discours-funeraillesProuvost-Amedee-discours-funeraillesProuvost-Amedee-discours-funeraillesProuvost-Amedee-discours-funerailles

Amedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-ProuvostAmedee-2-Prouvost

Marie Prouvost

Grand-mère lui survécut quatorze ans. Je détaillerai moins sa vie, puisque la meilleure partie de cet ouvrage est constituée par ses souvenirs et que si comme l’a dit Buffon « Le style c'est l’homme ", toute la personnalité de grand-mère apparait bien  dans ses écrits : sa grande culture exceptionnelle chez les femmes du Roubaix de cette époque, sa naturelle distinction, la générosité envers les autres et l’ austérité pour elle-même, beaucoup d'esprit et parfois caustique comme son mari, elle eut une activité sociale et religieuse importante et fut de nombreuses années présidente de la section de Roubaix de la Ligue Patriotique des Françaises, en abrégé «La Ligue », l’équivalent de ce qu'est l'Action Catholique à notre époque. C’est par hasard, presque miraculeusement, que je rencontrai grand’mère pour la dernière fois. C’était en octobre 1940, je ramenais d'Auvergne ma femme, mes huit enfants, une domestique, je crois, et un invraisemblable « barda », dans une remorque, quand nous croisâmes sur la route I’ oncle Georges Hendricks. Bien  que l’horaire fut serré et la régularité de ce voyage fort contestable, l’oncle Georges nous dit que nous avions vraiment le devoir de faire un petit détour jusqu'à Coudray. C’est ainsi que ma fille Brigitte vit pour la dernière fois sa marraine, et les plus jeunes de mes enfants pour la première fois leur arrière-grand-mère.

Pour mieux évoquer notre chère grand-mère, j'emprunterai la voix de son fils Amédée:

Vous fûtes l’ange doux de mon adolescence

Aux regards inconnus qui nous voyaient passer

Quand j'inclinais vers vous, tremblant, ma confidence

Nous avions l'air ému de nouveaux fiancés

Votre jeunesse avait rapproché nos deux âges

Identiques de goûts et de penser jumeaux.

Pour l’intelligence de ce qui va suivre, il est nécessaire de donner quelques détails sur les ascendants de grand-mère. Son père, Gustave Bénat, nous est connu, tant par les souvenirs qu’on va lire, que par un très bon portrait que, sauf erreur, Mimi Auger a acquis lors de la dispersion du mobilier du 113, boulevard de Paris. Son père, J.-A. Bénat, était officier de la garde royale sous la Restauration, les parents de cet officier s'étaient mariés à Vence sous la Révolution. Son portrait ainsi que celui de sa femme figuraient à droite ou à gauche de la cheminée de marbre du grand salon, que je décris plus loin. Ces portraits se trouvaient chez l’oncle Henri et tante Betsy, rue Nationale, et donc certainement encore dans la famille Dubois. M. et Mme G. Bénat n'eurent que deux filles, Jeanne et Marie (notre grand-mère). Tante Jeanne Bénat, née en 1853, entra très jeune dans un ordre religieux, dont le siège était, et est toujours à La Délivrance ou Langrune dans le Calvados. Elle vint à Roubaix où elle eut une grande influence; c'est certainement sur ses instances que grand-père, aidé d'amis, construisit le très beau couvent qui existe toujours. Mais comme il arrive parfois dans les ordres religieux, les personnalités fortes sont déplacées. Tante Jeanne Bénat quitta donc Roubaix et sa congrégation pour entrer dans celle du Cénacle. Ma chère maman en avait conservé une méfiance instinctive, envers les petits ordres, dont elle me fit part à l’ occasion de l’entrée de mes fils, Philippe et Daniel, dans des ordres qui n'avalent pas l’importance ou l’ancienneté des Jésuites, qui avaient toutes ses complaisances. Tante Jeanne Bénat, que les ainés de mes cousins ont un peu connue, était une femme de grande taille, même à peine voutée par l’âge. Elle avait dû être au moins aussi jolie que grand-mère; comme elle, elle avait une grande distinction. Après avoir résidé dans les couvents de son ordre à Rome et à Naples, elle passa la plus grande partie de sa vie religieuse à Marseille, où était né son père. Elle y vivait dans une austérité et un isolement que seule une âme bien  trempée pouvait supporter à l’âge avancé où je l’ai connue. L'un de mes fils religieux lui ressemble beaucoup.

La mère de Madame Amédée-Charles Prouvost :

Gustave  Bénat avait épousé en première et unique noce notre arrière-grand-mère, Joséphine Morvan, que les ainés de ses arrière petits-enfants ont bien  connu sous le nom de bonne maman Cordonnier. En effet bonne maman avait épousé en secondes noces, Louis Cordonnier (de Roubaix). Voici en quels termes Alfred Motte-Grymonprez, dont l’ arrière-petit-fils Eugène Motte-Lefebvre m'a remis 3 volumes de correspondances, fait part à ses fils de cet événement, en juin 1876 : « Toute la ville est en émoi par suite du remariage de M. L. Cordonnier, âgé, dit-on de 63 ans, avec Mme Bénat, mère de Mme Amédée Prouvost jeune, on dit que les enfants de L. Cordonnier acceptent avec résignation le parti que leur père a cru devoir prendre. Je les admire car, à 63 ans, je crois qu'on est plus prés de la tombe que d'une couche nuptiale ». Alfred Motte ne s'était pas trompé, M. L. Cordonnier décéda après quelques mois de mariage, bonne maman Cordonnier dut quitter la belle propriété mitoyenne de celle des Hendricks au Reverdi pour s'installer dans la maison de la rue du Château qui existe toujours, elle survécut 37 ans à son second mari. Elle est enterrée au cimetière de Roubaix, ou reposent également son premier mari G. Bénat et la mère de ce dernier, G. Vial, veuve de J.-A. Bénat décédé à  Paris le 10 janvier 1849. Tous les ans à la Toussaint je fais fleurir leurs tombes. La bonne maman Cordonnier que j'ai connue était celle que grand-mère décrit en ses dernières années, « ses années de réclusion dans son salon, au rez-de-chaussée, d'abord, dans celui du premier étage ensuite, dans sa chambre après, assise à peu près droite toujours dans son grand fauteuil bleu, puis dans son lit depuis six mois, n'altéraient pas son caractère, ferme, autoritaire. Si nous voulions lui faire plaisir, nous la mettions sur le chapitre des bals au Palais Royal chez le Duc d'Orléans, seule fête d'ou elle fut rentrée au petit jour, et ou elle vit Paris, sortant de sa léthargie nocturne ou aux Tuileries sous Louis-Philippe. Elle assistait assez souvent aux grandes réceptions où le Roi faisait volontiers le tour des salons, c'est ce qui avait motivé cet ébahissement de notre fils Amédée qui très jeune, connaissant a peine les détails de I’ histoire de France, encore moins en tout cas son histoire contemporaine, disait : « Quand on pense que bonne maman a connu Philippe-Auguste, ne retenant des réceptions chez Louis-Philippe que la confusion des prénoms ».

Salle-fetes-Tuileries-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 Les-Tuileries

La maison de la rue du Chateau était meublée avec goût. Un tableau, d'un romantisme un peu languissant que ma mère avait achète à tante Claire, a trouvé refuge dans un mas de Provence. Un très beau meuble que ma mère appelait le « Magnifique » secrétaire est actuellement chez ma nièce Annick Tiberghien. Un souvenir assez marquant de cette maison, âmes yeux d'enfant, était le fait qu'un lustre se reflétait dans deux glaces qui se faisaient vis-à-vis et que la multiplication de cet objet donnait une idée de l’infini. Ma femme conserve un souvenir pittoresque de cette maison. II y a quelque 60 ans elle était conduite en classe à l’ école de la Sagesse toute proche, par une domestique amie des bonnes de bonne maman : Blandine et Gabrielle. Cette domestique était venue avec Francoise rendre visite à ses amies. Elle ne connut de cette maison que la cuisine, les domestiques de bonne maman entendant le pas et la canne de leur maitresse et craignant d'être réprimandée pour avoir introduit une étrangère dans la maison enfermèrent Francoise dans un placard. J'espère pour elle qu'elle avait eu l’occasion avant cette claustration de déguster la spécialité de Blandine, des tartines fourrées à la cassonade, et repassées au fer, dont je conserve après 60 ans un souvenir ému. Avant de résumer la vie du général Morvan, écrite par grand-mère, je dois quelques explications.

Les frères et sœurs de Madame Amédée-Charles Prouvost : Bonne maman avait à ma connaissance trois sœurs, qui étaient Mme Husson, Mme Lebrun, femme du général qui était le parrain de ma mère et qui ne faisait à sa filleule que des cadeaux utiles et peu couteux, un peigne par exemple, ce dont ma mère était bien  marrie, et deux frères, Oliver et Arthur, dont je ne sais quelles furent les carrières, ni les alliances, je crois qu'ils posèrent des problèmes à leurs parents. La tante Lebrun eut deux fils, l’un Frédéric, officier de bel avenir, mourut subitement au cours d'une manœuvre, l’autre Victor eut une existence bien  pénible, jeune officier et jeune marié, il devint subitement fou. Notre génération a un peu connu sa femme. Juliette Lebrun, elle, était de religion protestante et se convertit au catholicisme. Le ménage Lebrun n'eut pas d'enfants.

Une autre sœur de bonne maman était la tante Adrienne, décédée prés de Lorient en 1909. Grand-mère dans quelques pages consacrées a sa tante, fait une description du cimetière ou elle est enterrée, et je crois bien  que Henry Duby est le seul membre de la famille à avoir visité, description tellement plaisante que cela donne envie d'y établir sa dernière demeure. « Le paysage du cimetière du Carmel est délicieux, on voit la baie de Lorient au large et a marée basse la verdure qui recouvre les rochers, la grande bleue, les navires à l’ancre, les tombes font au premier plan un décor superbe ». Adrienne Morvan ne s'était jamais mariée, ainsi, les familles Bénat et Morvan se seraient éteintes si, loin de la Provence et de la Bretagne, en bonne terre de Flandre, n'avait surgi un rameau tellement vivace qu'en 1962, le nombre des descendants vivants des époux Prouvost-Bénat était de 343, ce qui doit bien  faire 500 a ce jour. Pour ceux de mes petits-cousins lointains et beaucoup inconnus, qui ignorent la région du Nord, je signale un taux de progression d'une famille particulièrement frappant. M. et Mme Motte-Clarisse, lointains ancêtres de ma femme et de moi-même, se marièrent a Tourcoing en l’ église St-Christophe en 1784, le nombre de leurs descendants vivants le 20 août 1962, était de 8.344. Il y a lieu de défalquer 1.869 descendants provenant de mariages consanguins, chiffre réel: 6.475.


 

 

 

8. BENAT N...
x à Vence
pendant la Révolution

 

 

12. MORVAN du ROSMEUR Olivier Jean
avocat, député, administrateur du Finistère
° 15-5-1754 à Pont-Croix (Finistère)
+ 22-5-1794 guillotiné à Brest

 

13. DANGUY des DESERTS Jeanne Marie
° ca 1754 à Quimper
+ 5-8-1788 à Quimper

 

14. RIOU Jean René
armateur et négociant à Douarnenez
° ca 1763
+ 10-8-1809 à Douarnenez

 

15. BOYER Marie Françoise Charlotte
° ca 1763 à Douarnenez
+ 11-3-1839 à Douarnenez

|

 

|

 

|

 

|

 

|

 

|

 

|

 

|




 




 




 




|

 

|

 

|

 

|

4. BENAT Jean Antoine
officier de la garde royale
sous la Restauration
portrait ainsi que celui de sa femme chez les Dubois par les Prouvost

5. VIAL Augustine
+ 1-1-1849 à Paris ou Versailles

6. MORVAN Frédéric Pierre
polytechnicien, général de division, 

Grand Officier de la Légion d'Honneur
° 16-9-1786 à Quimper
+ 4-6-1873 à Lorient
x 24-11-1817 à Douarnenez

General-Morvan-grand-pere-de-Madame-Amedee-Charles-Prouvost

7. RIOU Jeanne Honorée
° 8-7-1793 à Douarnenez
+ 1829 (pas à Lorient)

|

 

|

 

|

 

|




 




|

 

|

2. BENAT Gustave Antoine
administrateur de sociétés, notamment du chemin de fer d’Orléans
° 18-12-1802 à Marseille
+ 3-3-1868  à Paris
x 1852 (pas à Lorient)

Très bon portrait transmis aux Auger-Prouvost

3. MORVAN Joséphine Marie
° 7-5-1823 à Concarneau
+ 28-5-1913 à Roubaix

|

 

|




|

  1. BENAT Marie Frédérique  épouse d’Amédée Charles Prouvost 1853-1927 et sa sœur Jeanne Bénat, née en 1853, religieuse au pieux souvenir.
    ° 1-11-1856
    + 18-5-1941 au Château de Coudray (Seine et Oise)
COUDRAY-MONTCEAUX-91830-

Le grand père de Madame Amédée-Charles Prouvost 

Le Général Frédéric Pierre Morvan

(1786-1873)

X 1804

Chevalier de Saint-Louis

Chevalier de Saint-Ferdinand d'Espagne.

Commandeur de la Légion d'honneur

Général de division

membre du comité des fortifications et commandant le génie à l'armée des Alpes.

né à Quimper (Finistère) le 16 septembre 1786, mort en 1873, militaire français.

General-Morvan-grand-pere-de-Madame-Amedee-Charles-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Biographie extraite de Wikipedia

Il est fils du jeune et infortuné avocat et poète, Olivier-Jean Morvan, l'un des 26 administrateurs du Finistère, ayant levé des troupes pour protéger les Girondins qui furent guillotinés place du Château à Brest le 3 prairial an II ( 22 mai 1794).

Fils d’Olivier Jean Morvan du Rosmeur, avocat, député, administrateur du Finistère, 15-5-1754 à Pont-Croix (Finistère)

+ 22-5-1794 guillotiné à Brest et Jeanne Marie Danguy des Déserts, ca 1754 à Quimper, + 5-8-1788 à Quimper.

Famille DANGUY des DéSERTS "d'argent au chevron d'azur accompagné en chef, à dextre, d'une fleur de lys, et en pointe d'une rencontre de cerf, le tout de gueules" (Armorial de 1696). La descendance, à partir d'Alain DANGUY, est traitée par Frotier de La Messelière, Filiations Bretonnes, t. 2, p. 99/102.(Base Roglo).

Reçu à l'École polytechnique (X 1804), M. Morvan passa en 1807 à l'École d'application de Metz, et, en 1809, à l'état-major du 3e corps de la grande armée en qualité de lieutenant en second de sapeurs à la suite. Il fut chargé de la direction de divers travaux des camps et cantonnements en Moravie, partit pour l'armée d'Aragon, comme lieutenant d'état-major du génie, et prit une part glorieuse au siège de Méquinenza.

Nommé capitaine en second de sapeurs, il fut chargé de la construction et de la défense de la tête du pont de Xerta. Il prit part au siège de Tortose, dirigea les retranchements de Perillo et du Plati et des travaux du col de Bologne, ce qui lui mérita le grade de capitaine en premier de sapeurs le 30 janvier 1811, et celui de capitaine en second à l'état-major du génie le 1er juillet suivant.

M. Morvan se distingua à la défense du fort Saint-Philippe, au siège de Tarragone, et à celui de Sagonte il fut blessé en conduisant une sape, le 16 juin 1811, et, le 28 suivant, à l'assaut du corps de la place : ces deux faits d'armes lui méritèrent la décoration de la Légion d'honneur. Aux travaux du siège de Valence et de Peniscola, à la défense de Dénia, il déploya beaucoup de zèle et d'habileté. Fait prisonnier en 1813, il fut conduit aux Baléares. Il venait d'être atteint d'une balle dans le corps.

Sorti des prisons de Majorque en 1814, M. Morvan fut mis en cantonnement dans les Pyrénées, et de là envoyé à Concarneau.

En 1815 , il se prononça pour le régime impérial et empêcha le commandant d'armes de livrer la place aux chouans. Il fut employé sous les ordres des généraux Lamarque et Travot.

La Restauration le mit en surveillance et en demi-solde.

Rappelé en 1816 comme capitaine du génie, il fut employé à Brest puis à Concarneau.

Il participa à l'expédition d'Espagne en 1823, en qualité de chef de bataillon, fut chargé de l'investissement de Saint-Sébastien, du siège de l'île de Léon, comme chef d'attaque de San Pietri, et fut nommé commandant du génie à Cadix.

M. Morvan fut créé, dans cette campagne, chevalier de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand d'Espagne. Lors de l'évacuation de la Péninsule, il fut directeur des fortifications à Bayonne, à Péronne et à Amiens, comme lieutenant-colonel en 1832. En 1837 il fut nommé colonel du 2e régiment du génie, et, l'année suivante, directeur des fortifications à Saint-Omer.

Il fut enfin promu au grade de général de brigade le 14 avril 1844, et, le 12 juin 1848, nommé général de division.

Il est commandeur de la Légion d'honneur, membre du comité des fortifications et commandant le génie à l'armée des Alpes.

Source « Frédéric Pierre Morvan », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852

D'UN SIECLE A L'AUTRE DE BRETAGNE EN FLANDRE

SOUVENIRS D'UNE GRAND'MERE PRESENTES PAR SON PETIT-FILS

Souvenirs de Madame Amédée-Charles Prouvost, née Marie Bénat,

petite fille du général Frédéric Morvan ; transmis par son petit-fils Jacques Toulemonde.

« Il y a 90 ans, en octobre 1880, notre chère grand-mère commençait par ces mots, une notice biographique relative à son grand-père, le général Morvan. »

 « Les pages qui suivent vous sont dédiées, mes chers enfants. Ce sont des souvenirs recueillis pour vous, choisis dans la vie d'un aïeul qui a mérite que ses traditions d'honneur et ses principes de vertu revivent en vous. C'est un patrimoine que vous serez jaloux de conserver intact, car il est au-dessus des grandeurs et des faiblesses du monde ».

 « C'est le 16 septembre 1786, que naquit a Quimper, Fréderic Morvan dont nous allons tenter de résumer la vie en suivant la biographie écrite par sa petite-fille, notre grand-mère, et a laquelle nous avons fait allusion au début des notes.

Sa mère, Jeanne Marie Danguy des Déserts, mourut à 32 ans en le mettant au monde. Un membre de la famille Danguy des Déserts est actuellement moine à la Trappe du Mont des Cats, dans le Nord, un autre est apparent à la famille A. Lefebvre.

Le père de F. Morvan était Olivier Jean Morvan, né à Pont-Croix dans le Finistère. Il était d'une ancienne famille de robe et lui-même, avocat distingué, avait obtenu comme poète de brillants succès. Il était capitaine de la garde nationale de sa ville natale et fut élu administrateur du Finistère le 7 juin 1790. En 1793 la plupart des administrateurs du Finistère furent arrêtés, Olivier Morvan fut d'abord incarcéré à Landerneau puis à Brest, dans la prison de cette ville. Craignant une issue fatale à son procès, il réussit à persuader ses geôliers de lui donner la permission d'aller embrasser son fils et sa fille, promettant de revenir se livrer à la date fixée. Frédéric Morvan ne fit qu'entrevoir son père. Le 22 mai 1794, celui-ci était guillotiné sur la place du Triomphe du Peuple (place du Château). La foule, à la chute de chaque tête de ses élus, s'écriait : Vive la République ! Les deux orphelins d'Olivier Morvan allèrent habiter Concarneau chez les sœurs de leur père.

Leurs tantes étaient de vieilles filles à l’âme noble et fière. Quand dans un geste d'apaisement la Ville de Brest fit offrir aux demoiselles Morvan 40.000 francs pour la tète de leur frère, elles refusèrent. Frédéric Morvan, après de brillantes études entra à l'Ecole Poly technique fondée depuis peu. Il en sortit dans les premiers et choisit l’arme du Génie. En 1809, il était lieutenant et envoyé à l’armée d'Allemagne, il rejoignit son poste à Vienne peu âpres la bataille de Wagram. De là, il fut dirigé vers l'Espagne ou Napoléon devait essuyer ses premiers revers. Au siège de Tarragone, en 1811, il fut deux  fois blessé. En 1812, devenu capitaine, il soutint le siège de Dénia pendant 7 mois, avec une seule compagnie. Il fut blessé en repoussant un assaut et fait prisonnier. Il fut incarcéré à Palma de Majorque pendant 6 mois. Il ne resta pas inactif durant sa captivité, Il en profita pour apprendre l’espagnol et s'adonner a la musique, guitare et flotte. En mai 1814, à la suite d'échange de prisonniers, il était libre. Pendant les Cent-Jours, il eut à lutter contre une reprise de la chouannerie en Bretagne, ce qui lui valut, au début de la seconde restauration, d'être mis en demi-solde. En décembre 1816 il était rappelé à l’activité avec garnison à Concarneau ou il avait passé presque toute son enfance.

Un an plus tard, le 25 novembre 1817, il épousait Jeanne Honorée Riouw, fille de Jean René Riouw, armateur a Douarnenez. La dot de Jeanne était de 30.000 F. Frédéric Morvan n'apportait que son épée. Le montant de la dot de Jeanne me parait très élevé, si je le compare à celui d'autres aïeules sensiblement de la même époque. Je possède de cette aïeule un excellent portrait en buste que je tiens de ma mère qui le tenait De ses parents. Le modèle avait alors 40 ans, Je possède aussi un souvenir personnel de cette arrière-arrière-grand-mère, un coffret que lui avait offert la Reine Marie-Amélie, l’épouse de Louis-Philippe, en 1842, à Saint-Omer.

·         En 1823, Frédéric Morvan partait à nouveau en campagne, et à nouveau encore en Espagne. Cette guerre fut un peu l'œuvre de Châteaubriant qui voulait donner au drapeau blanc le lustre militaire qui lui manquait. Notre ancêtre fut nommé par ses chefs gouverneur de l’Andalousie, l’un des plus beaux pays qui soit au monde. Je me demande si notre chère grand-mère, que je cite mot pour mot, ne « galèje » pas un peu. Je vois très mal un tel poste confié au chef de bataillon qu'il était à l’époque. En tout cas il revint de cette guerre chevaler de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand d'Espagne, médailles qui sont venues apporter un peu de variété aux médailles qui m'impressionnaient fort dans mon enfance et qui impressionnent aujourd'hui mes petits-enfants, où la légion d'honneur est représentée a tous les états : rosette, cravate et plaque. Frédéric Morvan fut successivement commandant, du Génale à Bayonne et à Péronne Dans cette dernière ville il reçut en 1833 le roi Louis-Philippe revenant de Bruxelles, où il avait été assisté au mariage de sa fille avec Léopold l°, roi des Belges. Le roi lui exprima ses félicitations pour les améliorations apportées aux fortifications et lui demanda ce qu'il pourrait faire pour lui en signe de satisfaction. « Rien Sire, votre estime me suffit », Madame Morvan, d'après notre grand’mère, jugea très noble mais par trop désintéressé le refus d'un appui. Le ménage Morvan reçut à Péronne d'autres visiteurs, dont Victor  Hugo. Le caractère un peu fier de notre ancêtre eut encore l’occasion de se manifester à Saint-Omer, où il fut nommé avec le titre de maréchal de camp, équivalent à général de brigade. J'ai lu mais n'ai pas retrouve la référence, une polémique de notre aïeul pour une question de préséance avec le sous-préfet, digne de Saint-Simon. De 1845 à 1848, il fut inspecteur général de son arme en Algérie et en France. Il semble que Frédéric Morvan ait conservé bon souvenir de cette époque, de Louis-Philippe et de sa famille, Le général Morvan, qui avait été souvent admis aux réceptions intimes du Roi, n'avait jamais contemplé sans admiration le spectacle qu'offrait la Reine toujours entourée de ses filles, travaillant avec ardeur à des ouvrages destinés à des loteries de bienfaisances. La duchesse de Montpensier toute jeune mariée, jetait un regard à la dérobée sur l’horloge, impatiente de quitter ce cadre un peu pesant, pour une promenade incognito au bras de son mari, ou une soirée au théâtre.

·         Apres la révolution de février 1848, le général Morvan eut à intervenir à Paris à l'Ecole Polytechnique dans des conditions très semblables à celles de mai 68. « En 1849 un souffle de révolte avait passé sur l'Ecole. Les élèves, peut-être surexcités et exaltés par la pression trop forte qu'exerçaient les chefs et désireux de montrer une insoumission qui semble de règle dans bien  des écoles (écrit en 1882) se soulevèrent en insurgés, et force fut au gouvernement d'intervenir et de menacer de licencier l’école. Le général Morvan fut chargé de porter cette décision aux élèves par un ordre de mission du Ministère de la Guerre. Il trouva des jeunes gens hors d'eux, qui ne voulaient entendre aucune parole de paix ni de conciliation. Cependant au lieu de commencer par les menaces et les mesures de rigueur, il évoqua ses années d'étude dans cette même école, la nécessité qu'il avait sentie, lui orphelin, de se tracer un avenir, de la chance qu'avaient ses interlocuteurs d'avoir encore leur famille, qui risquait d'être consternée s'ils étaient licenciés à cause de leur insubordination. Il faut croire qu'il fut éloquent, les élèves se calmèrent et le général Morvan reçut les félicitations du Conseil des Ministres. Ses rapports avec le Prince-Président puis Empereur, furent plus tendus qu'avec la famille de Louis-Philippe. Il fallait bien  de temps en temps paraitre aux jeudis de l’Elysée ; une fois qu'il avait salué le Prince-Président, il se tenait à l’ écart dans un des salons soit causant avec un camarade, soit observant seul le coup d'œil du Palais. Un soir Louis Napoléon faisant sans doute l’appel des invités qui formaient déjà sa cour, aperçut Morvan dans le coin d'une galerie, dérobé par ses filles et plusieurs autres personnes. Il le reconnut et l’interpella: « Eh bien, général Morvan, vous êtes bloqué! » Morvan s'inclina seulement sans révéler un mot que d'autres auraient pu trouver blessant. A une autre occasion, Napoléon III eut tout loisir de connaitre la loyauté de Morvan envers ses camarades. Sollicité par l'Empereur de critiquer une attitude à Rome du maréchal Vaillant, il répondit au Souverain que le maréchal étant sur place, était le meilleur juge de ce qu'il fallait faire. La seule intrusion de notre ancêtre dans les affaires fut un poste d'administrateur des Forges de l'Aveyron. II s'y lia avec le Duc Decazes qui en était le président et chez qui il dinait souvent. II y rencontrait M. Thiers et différents hommes politiques.

·         En 1852, le général Morvan, qui habitait alors rue Godot-de-Mauroy, fut mis a la retraite et en 1854 nomme grand officier de la Légion d'Honneur. Je ne décrirai pas ce que fut sa retraite, car notre grand’mère décrit ces années dans les pages qui suivent. Il mourut en 1873 avec calme et résignation. Par un dernier geste de modestie et peut-être de fierté, il avait comme un autre général un siècle plus tard exprimé le désir formel que les honneurs dus à son rang dans la hiérarchie militaire et dans la Légion d'Honneur ne lui soient pas rendus. »

·         Remerciements à deux descendants du Général: Sylvie-Lelouarn-Motte, qui nous a fourni ces documents et à Philippe Vinchon pour les photos du Général Morvan, de sa fille, petite fille, arrière petite fille..

Les enfants d’Amédée II et Marie Prouvost furent :

    * Amédée Prouvost époux de Céline Lorthiois

    * Jeanne Marie Prouvost époux de Jules Pierre Toulemonde

Toulemonde-ProuvostToulemonde-Prouvost

    * Thérèse Prouvost épouse de Joseph Lesaffre

Lesaffre-Prouvost

    * Solange Prouvost épouse de Georges Heyndrickx

Heyndrickx-ProuvostHeyndrickx-Prouvost

Georges Heyndrickx-Prouvost

Leur fille, Marie Heyndrickx, épousa Henry Dubly

Dubly.jpgDubly

Consul général en Lithuanie, conseiller du commerce extérieur, capitaine de réserve, homme de lettres. Résidant à Paris en 1957, Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem (Chevalier) (23 janvier 1948).

Prix de l’Académie française 1942 Prix Louis-Paul Miller, pour son ouvrage: Lyautey le magicien.

• " Henry Louis Dubly. Adélaïde, chanoinesse de Noirmont, roman. Illustrations d'Adrien Auger

Description matérielle : 1 vol. (303 p.)

Description : Note : Collection du Tournesol. N° 3

Édition : Lille : Mercure de Flandre, Valentin Bresles éditeur , 1929

•  Henry Louis Dubly. A l'ombre du vieil érable. Récit des fêtes franco-canadiennes en Flandre. Mai 1927. Avant-propos de Jean Bruchesi

Édition : Lille, Impr. du Mercure de Flandre, V. Bresle, éditeur , 1928. (16 août.) In-8, 78 p., pl. [10557]

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Préfacier : Jean Bruchési (1901-1979)

•  Henry Louis Dubly. Le Caducée et le Carquois. Correspondance du sieur Barrois et de sa femme, 1790

Description matérielle : In-4°, 349 p. avec illustrations. [3776]

Édition : Lille : Impr. du "Progrès du Nord" ; éditions du Mercure de Flandre, Valentin Bresle , 1926. (4 février 1927.)

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Le Cardinal Mercier

2è éd.

Description matérielle : 289 p.

Édition : Lille : Impr. et éditions du Mercure le Flandre , 1927

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Préfacier : Alfred Baudrillart (1859-1942)

•  Henri Louis Dubly. Le Cardinal Mercier. [2e édition.]

Description : Note : Envoi autographe de l'auteur à Philippe Barrès et carte de visite du même, jointe

Édition : Lille, Éditions du Mercure de Flandre , 1927. - Gr. in-8°, 288 p., ill., pl., couv. ill. [Don 80-1863 (4206)]

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry-Louis Dubly. Vers un ordre économique et social. Eugène Mathon

Description matérielle : In-8° (230 x 145), 349 p., portraits, fac-similé. H. c.

Édition : Paris : (Impr. de M. Blondin) , 1946

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Préfacier : André Siegfried (1875-1959)

•  La Gloire et la femme ; [Sous le bélier de Mars]

roman

Description matérielle : 183 p.

Édition : Lille : Mercure de Flandre , 1928

Auteur du texte : Sylvain Bonmariage (1887-1966), Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Sylvain Bonmariage, Henry Louis Dubly. La Gloire et la Femme, roman

Description : Note : Collection du Tournesol

Édition : Lille, Impr. de la Société d'édition du Nord ; Paris, Mercure de Flandre, 20, rue Solférino , 1928. (16 août.) In-16, 189 p. 15 fr. [11297]

Auteur du texte : Sylvain Bonmariage (1887-1966), Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry-Louis Dubly. L'Idée goethienne des "Cavaliers de Dieu"

Édition : Le Puy-en-Velay, impr. "La Haute-Loire" ; Saint-Étienne, Éditions des Amitiés, 13, rue Georges-Teissier , 1939. (29 juin.) In-8, 16 p. [7132]

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry Louis Dubly. L'Imposteur, roman. Illustré par Eugène Bau

Description matérielle : 1 vol. (160 p.)

Édition : Lille : Mercure de Flandre, Valentin Bresle éditeur , 1929

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry Louis Dubly. Lyautey-le-magicien

Description matérielle : In-8°, 480 p., gravures, fac-similés, carte. 30 fr. [7836]

Édition : Lille : Impr.-édit. du "Mercure de Flandre" ; Valentin Bresle, éditeur , 1931. (16 juin.)

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Les mains tendues

Essai et poèmes d'amitié suivis d'une anthologie

Description matérielle : 1 vol. (154 p.-[4] f. de pl.)

Édition : Lille : éditions du Mercure de Flandre , 1926 (4 février 1927)

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Préfacier : Henry de Montherlant (1895-1972)

•  Henry-Louis Dubly. Plongées

Édition : Paris, impr. de M. Blondin , 1946. In-8° (225 x 145), 235 p., fac-similé. [D. L.16035] -XcE- .1659

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Ponts de Paris à travers les siècles

Description matérielle : 1 vol. (208 p.)

Description : Note : D. L.11781-58

Édition : (Paris) : Éditions des Deux mondes , 1957

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Photographe : Marcel Bovis (1904-1997), Gilbert Houel (1919-2007), René-Jacques (1908-2003)

Préfacier : Francis Carco (1886-1958)

•  Ponts de Paris à travers les siècles

Description matérielle : 205 p.

Édition : Paris : H. Veyrier , 1973

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry-Louis Dubly. Le Prince poète au Jardin des lettres françaises. Charles Adolphe Cantacuzène et son oeuvre

Édition : Lille, Impr. les Presses du Mercure de Flandre ; Mercure de Flandre, Valentin Bresle, éditeur, 204, rue Solférino , 1929. (28 mai.) In-8, 80 p. [6982]

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry-Louis Dubly. Sculpter sa statue

Édition : Paris, J. Oliven ; (Saint-Amand, impr. de Clerc) , 1956. In-16 (17 cm), 99 p., pl., couv. en coul. 360 fr. [D. L.13773-56] -VIe

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Préfacier : François Hébrard (1877-1970)

•  La Gloire et la femme

Sous le bélier de Mars. - Sylvain Bonmariage et Henry-Louis Dubly. - [1]

Description matérielle : 183 p.

Édition : Lille : Mercure de Flandre , 1928

Auteur du texte : Sylvain Bonmariage (1887-1966), Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Sous le signe du lion

études et silhouettes de Flandre

Description matérielle : 1 vol. (96 p.)

Description : Note : D. L.16037

Édition : Lille : Editions du "Mercure de Flandre" , 1925

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

Préfacier : Jean Charles-Brun (1870-1946)

•  Henry-Louis Dubly,... Sous le signe du Lion, études et silhouettes de Flandre...

Description : Note : Les p. de faux-titre et de titre ont été lacérées

Édition : Lille, Éditions du Mercure de Flandre , 1925. - In-8°, 96 p., couv. ill. [Don 80-1863 (4207)]

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry-Louis Dubly. La Tchécoslovaquie

Description matérielle : 1 vol. (163 p.)

Description : Note : La Nouvelle Europe. I

Édition : Lille : impr.-éditions du "Mercure de Flandre", Valentin Bresle éditeur , 1931 (23 mai)

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry Louis Dubly. La Vie ardente de Georges Clemenceau. Avec deux portraits hors texte. T. 1. T. 2

Édition : Lille, impr. A. Durant ; Mercure de Flandre, Valetin Bresle, éditeur , 1930. (31 mars.) 2 vol., in-16. T. 1, 247 p. ; t. 2, p. 248 à 469. Les deux volumes, 18 fr. [5287]

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

•  Henry Louis Dubly. La Vie ardente de Georges Clémenceau. Avec deux portraits hors texte. T. 1. T. 2

Description matérielle : 2 vol. in-16. T. 1, 247 p. ; t. 2, p. 248 à 469. Les deux volumes, 18 fr. [5287]

Édition : Lille : Impr. A. Durant ; Mercure de Flandre, Valentin Bresle, éditeur , 1930. (31 mars.)

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)

  Henry-Louis Dubly. La Vie et la survie de Guy de Fontgalland

Description matérielle : In-8° (225 x 140), 195 p., planche, portraits

Édition : Paris : E.P.E.E. ; (Besançon : Impr. de Jacques et Demontrond) , 1947

Auteur du texte : Henry Louis Dubly (1901-1985)" http://data.bnf.fr

 

* Elisabeth Françoise Prouvost épouse d'Henri Dubois

Dubois-Prouvost

Image%20mortuaire%20Henry%20Lesur-Dubois%

    * Marthe Prouvost épouse de Jacques Lenglart

Lenglart-Prouvost

    * Marie Prouvost épouse d'Adrien Auger.

Richard Klein, spécialiste de Mallet-Stevens, écrit : « Lors de l’Exposition des arts décoratifs de 1925 à Paris, les industries textiles du Nord choisissent de présenter leur production dans un pavillon de brique inspiré des constructions industrielles roubaisiennes (DE Fleure, Coulomb et Laccourège, architecte). Sur un des cotés du pavillon, un curieux jardin fait scandale : il est ponctué de provocateurs arbres en ciment réalisés par les frères Martel et imaginés par Mallet-Stevens. Alors qu’il visitait le pavillon consacré à la production des tissus et étoffes d’ameublement des villes de Roubaix et de Tourcoing dans lesquels il présentait les productions de ses usines, Paul Cavrois fut sans doute séduit par le pouvoir de provocation de ces arbres cubistes, au point d’interrompre le projet d’habitation qu’il avait confié à l’architecte Jacques Gréber. L’exposition parisienne des arts décoratifs est donc vraisemblablement à l’origine e de la commande de paul Cavrois à Robert Mallet-Stevens. Pendant le temps de la conception de la villa Cavrois, Robert Mallet-Stevens fonde l’UAM et caresse le rêve qu’une union de l’art et de l’industrie puisse s’épanouir en France  au service de l’architecture. La stratégie de l’architecte pour atteindre ses objectifs passe par les entrepreneurs, les commanditaires, un réseau familial et professionnel lié à l’industrie du Nord de la France. Adrien Auger, l’entrepreneur qui assure la construction du pavillon du tourisme imaginé par Mallet-Stevens pour l’exposition de 1925, devient l’un des commanditaires de l’architecte : il lui confie la conception de son habitation à Ville d’Avray. La femme d’Adrien Auger, Marie Prouvost est à la fois une des filles d’Amédée prouvost ( 1853-1927), un des magnats de l’industrie textile roubaisienne, une cousine de Lucie Vanoutryve, la femme de paul Cavrois, et une cousine de Jean prouvost, le fondateur de la Lainière de Roubaix, une des plus grandes filatures françaises. En 1930, Mallet-Stevens élabore un projet de maisons ouvrières pour la lainière de Roubaix alors en plein développement. Les dessins montrent un ensemble de logements desservis par une coursive et élevés sur pilotis  qui reprend les thèmes expérimentés avec la maison Trappenard à Sceaux ( 1930). Le projet est imaginé au moment où les programmes de logements sociaux deviennent les meilleurs symboles de la modernité et qu’ils manquent cruellement à l’actif de Mallet-Stevens. La direction de l’école des beaux-arts de Lille qui est confiée à Mallet-Stevens entre 1935 et 1940 comble une autre absence, celle du volet enseignement de l’UAM. Dès son entrée en fonction, l’architecte transforme la pédagogie de l’ancienne école et tente de développer des relations avec les industriels. Il projette une école en accord avec le caractère industriel de la région : un laboratoire  de recherche artistique au service de l’industrie régionale qui dot donner aux arts appliqués une nouvelle dimension au sein des beaux-arts.

Ce poste de directeur  correspond également à un autre en jeu : la commande municipale d’une académie des beaux-arts, destinée à marquer la sortie de la ville vers le grand Boulevard reliant Lille à Roubaix et Tourcoing. Et à ponctuer le futur boulevard de ceinture. La projet élaboré par Mallet Stevens en 1936 préfigure la plastique monumentale qui caractérisa ses pavillons pour l’exposition parisienne de 1937. Ce projet prévoyait un revêtement de plaquette de briques dans la loge du parement de la villa Cavrois ; l’exposition du progrès social, montée à Lille en 1939, ambitionnait de montrer les développements de l’industrie ainsi que les initiatives sociales du nord et de l’est de la France. Le pavillon de la presse et de la publicité qu’y conçoit Mallet-Stevens est son ultime production matérielle. Modeste tant par sa taille que par sa plastique – deux boites de deux niveaux réunis par un des angles de leur plus petit coté sont articulées par un des angles de leur plus petit coté, sont articulées par un haut signal vertical- le pavillon est terminé à la hâte au mois de juin 1939. Cette dernière réalisation est une éphémère et mince trace  des ambitions que Mallet-Stevens espérait concrétiser. Avec l’abandon du projet de logements ouvriers pour la lainière de Roubaix et du projet de constriction d’une académie lilloise des beaux-arts, la villa Cavrois reste donc la principale manifestation qui subsiste de la présence de Mallet-Stevens dans le Nord de la France et de la tentative de répandre l’équipement, la technique et l’industrie dans l’espace de l’habitation moderne » Richard Klein Robert Mallet Stevens : la villa Cavrois in revue VMF 226, mars 2009

Mallet-Klein   Mallet-Klein-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃
Villa Auger-Prouvost par Mallet-Stevens:
© Les Arts décoratifs, Paris (Dist. Photo), REP Boulogne.

Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Les mariés le  17 novembre 1897, deux cousines germaines épousant deux cousins germains, posant sur la terrasse du 113, boulevard de Paris à Roubaix, chez les Amédée II :

à gauche, Antoinette Lestienne, née le 3 août 1877, Roubaix (Nord), décédée le 17 septembre 1938, Royat (Puy-de-Dôme) (à l'âge de 61 ans). avec Joseph Toulemonde, né le 2 mars 1876, Roubaix (Nord), décédé le 12 avril 1972, Roubaix (Nord) (à l'âge de 96 ans), fabricant de tissus, avec, à l’extrême gauche, A gauche, Antoinette Marie Prouvost épouse Henri Lestienne.

A droite, Jeanne Marie Prouvost, née le 14 août 1878, Roubaix (59, Nord), décédée le 10 novembre 1958, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 80 ans).avec Jules Pierre Toulemonde, né le 11 janvier 1875, Roubaix (Nord), décédé le 19 avril 1939, Athènes (Grèce) (à l'âge de 64 ans). Assise au premier rang, Madame Bénat, derrière, au centre, sa fille Madame Amédée II - Charles Prouvost, à  l’extrême droite, debout, Amédée II-Charles Prouvost.

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-JeanneAbbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-JeanneAbbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-JeanneAbbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne

Abbe-Lestienne-allocution-1897-mariage-Prouvost-Jeanne

Documents Paul-Henri Guermonprez

Prouvost-Amedee-peignage-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃
Photo Alain Watine-Ferrant
Grandes-Familles_1912_Amedee-Prouvost
Annuaire "Les grandes familles de Roubaix", 1912, photo Ferdinand Cortyl


Amedee-2-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

17: Amédée 3 Prouvost (1877-1909)

Amedee-III-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Lauréat de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)

et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,

 il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;

« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):

- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);

-Conte de Noël, saynète en vers  illustrée par André des Gachons (1907)

Ascendance connue à ce jour

Concert-Amedee-III-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Concert avec sa mère au piano, ses trois soeurs dans un des salons du 113, boulevard de Paris à Roubaix.

 Photos tirées de l'album personnel d'Amédée III grâce à Hervé-Toulemonde

Concert-Amedee-III-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Reconstitution du concert du poète.

Extraits de l’ouvrage du chanoine LECIGNE, « Amédée Prouvost », chez Grasset 1911

« Dès l’âge de cinq ans, Amédée Prouvost se sentit dépositaire d’une tradition et comme l’héritier présomptif d’une royale lignée :

il apprit un à un le nom de ses prédécesseurs et que chacun d’eux signifiait depuis quatre siècles et demi, 

beaucoup d’honneur, de travail et de foi chrétienne. 

On ne voulut pas qu’il puisse méconnaître ce passé et, si, par impossible, il lui arrivait d’être infidèle, qu’il eût l’excuse de l’ignorance.
 

Un jour le père prit la plume et, sans orgueil, sans autre prétention que de donner à ses enfants la conscience intégrale de leurs origines, 

il écrivit les annales de sa famille. 

Avant tout, il songea à celui qui était son premier né, l’espérance de la dynastie ; il s’adressa à lui :

 
« Je crois utile, mon cher fils, dès tes premiers pas dans ta vie d’écolier, de t’initier à ce que tes maîtres ne pourront t’enseigner avec autant de persuasion que ton père, j’entends

L’amour de la famille,

Le respect de ses traditions d’honneur,

Un attachement inébranlable aux convictions religieuses de nos pères,

Et

Leur fidélité aux traditions monarchiques.

Je considère comme un devoir

De te donner comme modèle  cette lignée d’ancêtres. 

Si elle ne compte pas d’hommes illustres, il doit nous suffire de dire avec 

Pierre Prouvost en 1748 : 

« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez jusques à la fin de cette année mille sept cens quarante huit. Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost, ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine et les plus notables des villages qu’ils ont habitez » 
Et puis, ayant dit cela, il le conduisit devant la muraille où s’alignaient les portraits des aïeux paternels.
Ce ne fut pas une revue fastueuse, théâtrale, comme on en voit dans le drame romantique. 
Devant la figure de Jean Prouvost, seigneur de Wasquehal en 1460, échevin de Roubaix  en 1474, 
le père ne dit pas à son enfant :
C’est l’ainé, c’est l’aïeul, l’ancêtre, le grand homme !
Il lui rappela seulement qu’il avait vécu en honnête homme et en brave chrétien. 
Le suivant s’appelait Guillaume Prouvost, lequel fut à la fois laboureur de terres et chef d’industrie.
Il est le modèle de la race : il associe ses fils à son labeur et à ses affaires.
On peut dire qu’après lui « cette habitude de travail se transmit de père en fils et fut, dans la famille Prouvost enseignée comme une loi, inculquée et imposée comme une obligation envers Dieu et envers le pays ».
La généalogie se continue ; chacun des portraits est celui d’un laborieux et d’un dévoué.
Les épouses valent les époux ; elles sont la main qui se tend vers les pauvres et qui répand l’aumône.
Vers 1681, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost, lègue à la paroisse de Wasquehal cent trente livres parisis à charge de prières
« et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes ».
 Dans la famille Prouvost, les femmes se haussent facilement jusqu’à l’héroïsme. 
» 

Prouvost-Amedee-1-2-3-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Amedee-III-Prouvost-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Prouvost-Amedee-III-avec-son pere-Amedee-IIProuvost-Amedee-III-Celine-Lorthiois

Amédée III et son père ; avec son épouse Céline Lorthiois.

Prouvost-Amedee-3Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Prouvost-BeatriceProuvost-Beatrice.

Lettre de leur fille Béatrice.

Prouvost-Amedee-II-IIIProuvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Prouvost-Amedee-III%-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Amédée II et  III ; probalement avec deux de ses soeurs; amusante scène dans le train. 

Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Amédée III avait cinq sœurs ; le mariage d’une des plus jeunes.

Prouvost-Amedee-IV-Beatrice-ProuvostProuvost-Beatrice-Leclercq-Jeannette-chez-Philippe-leclercq-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Amédée IV et sa sœur Béatrice, A droite, Béatrice en Euterpe à un bal chez les cousins collectionneurs Philippe Leclercq.

Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-HalluinProuvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin

Prouvost-Beatrice-Celine-avant-pensionProuvost-Celine-Lorthiois-Amedee-IV-Paris

Veuve, Céline se remariera avec Louis Toulemonde, le 1er juillet 1912 à Tourcoing, dont Louis.

Grand-val-Croix-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Le Grand Val, rue d'Hem à Croix avec son admirable parc de 7 ha.

Croix-Petit-Val-Celine-Prouvost-Lorthiois

Le Petit Val, rue d'Hem à Croix

Les quatre cousins poètes

Prouvost,%20Droulers-%20lestienne-cousins-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Les trois cousins poètes: Amédée III Prouvost ( à droite), Charles Droulers-Prouvost ( au centre), Pierre Amédée Lestienne –Prouvost (à gauche); 

manque Léon Wibaux-Prouvost, ci dessous, avec son épouse Gabrielle Prouvost.

Leon-Wibaux-ProuvostGabrielle-Wibaux-Prouvost

 Amédée 3 Prouvost (1877-1909)
Lauréat de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)
et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):
- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);
-Conte de Noël, saynète en vers illustrée par André des Gachons (1907).

Charles Droulers-Prouvost
Docteur en droit, Ecrivain, Poète, Industriel
fils de Joséphine Prouvost, cousine germaine de Charles I Prouvost
et fille d’Amédée I Prouvost, 1845-1919,
né le 29 mars 1872 – Roubaix, décédé le 17 février 1945 - Chenoise (77, Seine-et-Marne), à l'âge de 72 ans,

gendre du Secrétaire Perpétuel de l'Académie Française,  Paul Thureau-Dangin

Pierre Amédée Lestienne 1872-1947
&1894 Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
Pierre-Amédée Lestienne-Toulemonde, fils d'Antoinette Prouvost et petit fils d’Amédée Prouvost ; il avait 16 enfants , magnifique famille. 
Il participe dès 1910 à l’action de la section roubaisienne de la Ligue populaire des pères et mères de familles nombreuses fondée par Simon Maire en 1908. 
La famille s’était pris de passion pour la photographie.

Léon Wibaux-Prouvost, 1858, Roubaix, décédé 1910,
poète, écrivain, industriel, membre du mouvement littéraire du « Beffroi » avec ses cousins Amédée III Prouvost et Charles Droulers, 
épousa la délicieuse cadette Gabrielle Marie Prouvost, 1863, Roubaix, décédée 1920, fille d’Amédée l Prouvost.

Ils collaborent à la revue septentrionale : Le Beffroi

« Il y a à Lille une vaillante revue, le Beffroi; elle a déjà fait parler d'elle par un plébiscite bizarre visant à créer dans les rêves bleus, une Académie de Poètes élus par le suffrage universel; elle a pris la défense de l'orthographe menacée par les cruels romanistes; elle fait  mieux, elle publie des livres de vers de ses collaborateurs. Il en est d'excellents celui de M. Amédée Prouvost, à la Gloire du travail, le Promeneur, de M. Francis Eon, une série de nobles poésies de M. Roger Allard, la Divine aventure, et de M. Théo Varlet. »

Prouvost-Amedee-III-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

A sa droite Charles Droulers puis sa femme Céline.

Prouvost-Amedee-Theatre-Albert

theatre-Albert-1er-janvier-1901theatre-Albert-1er-janvier-1901

theatre-Albert-1er-janvier-1901-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃theatre-Albert-1er-janvier-1901

theatre-Albert-1er-janvier-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃theatre-Albert-31-decembre-1906-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

theatre-Albert-31-decembre-1906

theatre-31-12-1906-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Autre extrait d’un ouvrage sur les poètes du Nord :

« Amédée Prouvost,
Lauréat de l'Académie française (prix Archon-Despérouse)

Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin    

Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃 

 Et Lauréat de la Société des Sciences et des Arts de Lille,
 Il a publié : « L’âme voyageuse », poèmes (1903) ;
« Le Poème du Travail et du Rêve (1905):
- « Sonate au clair de Lune »- poèmes couronnés par l’Académie française (I906);

Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin

-Conte de Noël, saynète en vers  illustrée par André des Gachons (1907).
«  Le volume de M. Amédée Prouvost : « Sonates au clair de lune» contient de jolies pièces d’un charme délicat, d'une inspiration familiale et tendre. Le vers est aisé, noble.
Ferme, d'un mouvement poétique souvent heureux » a dit Gaston Boissier, de l’Académie française, dans son rapport sur les prix littéraires.
II a collaboré au « Beffroi », à la « Revue septentrionale », à la « renaissance latine », à Durendal, au « Correspondant »; aux « Annales », à la « Revue de Lille ».
M. Prouvost a passé un à l’Université de Bonn (Allemagne) comme étudiant en lettres, il a diverses reprises: voyage en Italie, Egypte, Palestine, Turquie, Grèce, Tunisie.
« Amédée Prouvost, fils de Roubaix, la Cité aux  grandes cheminées fumeuses, est un des fidèles du Beffroi »,
A ce double titre, il appartient à la jeune phalange des Lettres Septentrionales"
Définir des livres d’un écrivain, c'est définir l’écrivain lui-même. Amédée Prouvost est tout entier dans ses deux recueils « l’âme voyageuse », le « Poème du travail et du
Rêve » ; c’est de ce dernier que, spécialement, que nous parlerons, étant, sinon le meilleur, du moins le plus récent.
Amédée Prouvost qui est en même temps l’un des heureux de ce monde, le fils du pays de l’usine, jette un regard d’artiste, mais d’artiste seulement, sur le grouillement noir ou
s’exténue le travail moderne. Les rimes, non vulgaires, sont toutes bruissantes du frémissement farouche des machines en marche et la courbe précise du vers dessine à nos yeux
 minutieusement le geste même de l’ouvrier attentif aux mouvements des engrenages. Parfois, une pesée de songe vient déchirer la brume opiniâtre et c’est « Le rouet des
grand’mères » ou la « Navette agile du vieux tisserand à la main » qui s’évoquent. Un coin d’horizon s’entrouvre au bout du canal où passent les chalands et voici s’élargir
tout l’espace. Voici des prairies en perspective et d’innombrables troupeaux dont la dépouille compose les tissus de l’usine.
Un lyrisme continu et mesuré signale ces sonnets d’une rare maitrise d’exécution. Avant toute choses, Amédée Prouvost est un consciencieux. Son talent est fait de précision,
d'équilibre et de sérénité et sa technique, traditionnellement pure, n’emprunte rien aux véhémences prodigieuses d'un Verhaeren, Tout est pondération et sagesse en sa poésie
et, à ce titre, elle apparaît, avant toutes choses, comme une grande leçon morale.
II dit sa vie égale et attentive d'industriel délicat et lettré et cela est beau".

 Prouvost-Amedee-Manuscrit-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃

Voici un poème sur sa bonne ville de Roubaix :

«  Ville sans passé d'art, sans beauté, sans histoire,
Ville de l'énergie et des âpres labeurs,
Voici que l'incessant effort des travailleurs
Te ceint du vert laurier des fécondes victoires ; 

Dans le triste décor de tes murailles noires,
Sous cet épais brouillard de suie où ton ciel meurt
Et qu'emplit le travail d'une longue rumeur,
Tu frémis, volontaire et promise à la gloire.

Ville énorme, grand corps aux vertèbres de fer,
Ton sol, pareil aux durs rochers que bat la mer,
Tremble au trépidement des machines brutales;

O cité, ton renom s’étend à l'univers,
Et je veux exalter ta grandeur en mes vers,
Ville des artisans, 0 ma ville natale ! »

 
Jules Lemaître, de l’Académie française, préface «les « Pages choisies et inédites » :

«  Il y a quelques années, à la commission du prix Archon-Desperouses, M. Henri Lavedan nous dit qu'il avait distingué un volume intitulé
« Sonates au clair de lune», et nous en lut une pièce: « A un ami religieux. » Il nous parut que ces vers avaient de la Jeunesse, de l’émotion, de la grâce ;
et c'est ainsi qu'Amédée Prouvost eut une part du prix des poètes.
Un peu après, il vint me voir. J'ai gardé le souvenir d'un grand Jeune homme blond, élégant, très doux, et qui me plut tout de suite par un charme d'intelligence, de franchise, de cordialité.
J e ne le revis point. L’année dernière, Amédée Prouvost mourait à trente et un ans ...

Amédée Prouvost eut une âme charmante et une vie harmonieuse. Son enfance fut nourrie de tendresse. 1l avait sept sœurs qui l'appelaient « le petit roi ». II fut élevé par des prêtres (et cela se devine dans ses vers, a certaines inflexions). Il voyagea. Il vit l'Orient. Cet homme du Nord était amoureux de la lumière et du soleil. Il fit un mariage d'amour, à la fois romanesque et raisonnable. Il eut deux enfants. II travailla gaiement dans l'usine familiale ; et, comme c'était une âme ouverte à tout, il sut comprendre la phobie de la Cité noire et la sombre beauté des machines ... II aimait la musique, et les arts, et toutes les formes de la beauté. Tout cela, semble-t-il, avec un peu de fièvre, une hâte de vivre ...

Il exprima sa vie elle-même dans des poésies presque involontaires, écrites au jour le jour, qui valent dès le commencement, par la sincérité de l'émotion, et à mesure qu'il vit, par une forme plus savante et plus pure. Son cœur et son esprit ne cessèrent point de s'enrichir. Vers la fin, la piété de son adolescence lui revint tout entière: et quoi de mieux à la veille de mourir?

Celle qui le pleure et qui ne se consolera jamais peut se dire pourtant que la vie d’Amédée Prouvost fut belle et heureuse, toute pleine de pensée et d'amour, et qu'elle n'eut de triste, en somme, que sa brièveté ... Et, parce qu'elle fut courte, les reliques en seront plus chères et plus précieusement gardées, et moi-même, qui connus à peine cette âme si aimante, je ne l'oublierai plus. »

Il épousa  Céline Lorthiois, dont
    • Béatrice Prouvost, née le 16 juin 1904, Roubaix (59, Nord).
      Mariée le 6 novembre 1924, Roubaix (59, Nord), avec Jean d'Halluin, né le 24 décembre 1902, descendance alliée aux familles d’Halluin,  Toulemonde, Six, Lefebvre, Roussel

  • Amédée Prouvost (qui suit) ; descendance alliée aux familles Danon, Levêque, Eudes, Wauquiez, Guermonprez.
  • Prouvost-Amedee-Beatrice-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin  Prouvost-Amedee-IV-Beatrice-Prouvost

Amedee-III-Prouvost

Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-HalluinAmedee-Prouvost-1922

 Prouvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-HalluinProuvost-Amedee-poete-Raphaelle-Six-d-Halluin

Prouvost-Amedee-III

Leuridan-1-Prouvost-Amedee

 

 Leuridan-1-Prouvost-Amedee

L’hôtel Amédée Prouvost

hotel-Amedee-Prouvost-Roubaix

à Roubaix, classé Monument Historique par arrêté du 30 avril 1999, construit vers 1880 par son grand-père Amédée Prouvost.

Prouvost-Amedee-ExLibrisProuvost

Photo Ferdinand Cortyl 

Un monument en l’honneur du poète Amédée Prouvost

a été érigé dans le parc Barbieux à Roubaix,

ROUBAIX/achillesegard.jpgMonument-Amedee-Prouvost-Roubaix-Association "Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎-Thierry-Prouvost-蒂埃里•普罗沃Monument-amedee-Prouvost-parc-Barbieux-RoubaixAmedee-III-Prouvost

Achille Segard ; Le mouvement littéraire du « Beffroi » : Amédée Prouvost III et son monument au parc Barbieux.

Le fief des Huchons correspondait à peu près à l’actuel parc Barbieux de Roubaix à la limite de Croix « Huars Prouvost était en 1397

tenancier de la seigneurie de Favreulles, appartenant aux Seigneurs de Roubaix  et de Croix. Il labourait à son compte une surface considérable comprenant la Verte Rue (résidence actuelle de nos confrères et amis Motte), le manoir de la Haye (aujourd’hui avenue Gustave Delory), les monts de Barbieux (notre jardin public), les quartiers du Moulin et du Trichon, jusqu’à la rue de la Mackellerie «  Albert Prouvost, discours  du centenaire du Peignage Amédée Prouvost, 1851-1951.

Huars-Prouvost

 

fief-Huchon-Prouvost

Les terres de la famille Prouvost des Huchons, ascendance cognatique, à Roubaix au Moyen-âge.

  • Cousins germains d'Amédée Prouvost
    Base Roglo
    •    Du côté de Amédée Charles Prouvost:
    o    Enfants de Joséphine Prouvost:
        Joséphine Louise Droulers 1866-1944 & René Jules Wibaux 1860-1938
        Charles Droulers 1872-1945 & Madeleine Thureau-Dangin 1878-1954
        Madeleine Droulers 1883 & Eugène Wattinne 1875-1927
    o    Enfants d'Antoinette Prouvost:
        Henri Lestienne 1870-1915
        Pierre Amédée Lestienne 1872-1947 & Marie-Louise Toulemonde 1874-1957
        Jean Armand Lestienne 1874 & Marie-Louise Motte 1879-1973
        Antoinette Lestienne 1877-1938 & Joseph Toulemonde 1876-1972
        Marguerite Marie Lestienne 1880-1951 & Louis Georges Mulliez 1877-1952
    o    Enfants d'Albert Félix Prouvost:
        Albert Prouvost 1882-1962 & Marguerite Vanoutryve 1887
        Jean Prouvost 1885-1978 & Germaine Lefebvre 1886-1973
    Jean Prouvost 1885-1978 & Elisabeth Clerc
        Marguerite Prouvost 1887-1968 & Edmond Eugène Masurel 1883
        Suzanne Prouvost 1892 & René Toussin 1882
    o    Enfants d'Edouard Joseph Prouvost:
        Robert Prouvost 1886 & Thérèse Léonie Desurmont 1893-1978
        Madeleine Pauline Prouvost 1888-1963 & Edmond Henri Lefebvre 1885-1949
        Marcelle Prouvost 1893 & Jules Desurmont 1889
    o    Enfants de Gabrielle Marie Prouvost:
        Léon Wibaux & Rose Anne Ferlié
        Gabrielle Anne Wibaux 1887-1959 & Louis Glorieux 1884-1960
        Jacques Stéphane Wibaux 1888-1969 & Yvonne Mathilde Desurmont 1893
        Robert Wibaux 1891 & Françoise Wibaux
    Total: 19 personnes.
    Cousins issus de germains d'Amédée Prouvost
    •    Du côté de Amédée Prouvost:
    o    Enfants de Henri Prouvost:
        Henri Prouvost 1861-1917 & Louise Ernoult 1862-1943
        Edmond Charles Prouvost 1863 & Jeanne Eloy 1867-1948
        Louise Prouvost 1865-1945 & Eugène Jean Ernoult 1860-1952
        Pierre Prouvost 1865 & Germaine Lesaffre 1873-1954
    o    Enfants de Charles Jérôme Prouvost:
        Marie Sophie Prouvost 1863-1935 & Charles Julien Flipo 1859-1928
        Charles Louis Prouvost 1864
        Georges Louis Prouvost 1866-1926 & Félicie Valérie Dehau 1871-1962
        Pauline Sophie Prouvost 1868-1929 & André Jean Lepoutre 1864
        Antoinette Prouvost 1871-1942 & Édouard Vernier 1865-1945
        Gabrielle Prouvost 1873-1955 & François Duthoit 1874-1940
        Charles Prouvost 1875 & Eugénie Pauline Masurel 1881-1926
        Germaine Prouvost 1877 & Maurice Pollet 1872
        Jean Jérôme Prouvost 1880-1951 & Marthe Droulers 1880-1918
    Jean Jérôme Prouvost 1880-1951 & Cécile Denonvilliers 1880-1955
    o    Enfants de Sophie Prouvost:
        César Henri Piat 1862-1945 & Blanche Emilie Hennion 1862-1933
        Georges Piat 1864-1920
        André Piat 1866-1945 & Clara Ferrand 1870-1944
    o    Enfants de Paul Alexandre Prouvost:
        Paul Laurent Joseph Prouvost 1866-1932 & Louise Lucie Masurel 1868-1954
        Maurice Laurent Prouvost 1869-1935 & Mathilde Marie Joseph Motte 1873-1957
        Laurence Marie Prouvost 1871-1955 & Paul Six +1953
        René Louis Prouvost 1874-1932 & Jeanne Louise Lefebvre 1880-1950
    o    Enfants de Caroline Prouvost:
        Edouard Watine 1867-1930 & Elisabeth Dewavrin 1869-1915
        Ursule Caroline Watine 1869-1942 & Adolphe Emile Barrois 1865-1940
        Ernest Watine & Marguerite Degruson
        Albert Edouard Watine & Joséphine Angette Richebé 1889
        Antoine Watine
        Julien Watine
        Marguerite Watine
        Marie Watine
        Pierre Watine
    o    Enfants de Liévin Prouvost:
        Camille Prouvost 1874-1950
        Hélène Prouvost 1876-1941 & Gustave Merlin 1875-1937
    o    Enfants d'Alphonse Prouvost:
        Alphonse Prouvost 1876-1929
        Jean Prouvost 1878-1947
        Joseph Prouvost 1881-1935 & Emilie Boulanger 1887-1977
    o    Enfants de Marie Prouvost:
        Marie Delcourt & Maurice Mulliez 1879-1950
    •    Du côté de Joséphine Yon:
    o    Enfants de Frédéric Le Roy:
        Gérard Le Roy 1899-1993 & Mireille Gaubé 1901-1944
    Gérard Le Roy 1899-1993 & Madeleine Louise Adèle Marie Déroulède +1998
    Total: 36 personnes.


18: Amédée 4 Prouvost  (1906-1972)

époux de Françoise Leclercq
Nous apprenons le prochain mariage de Mlle Françoise Leclercq, fille de M: et Mme  Leclercq-Huet, avec M. Amédée Prouvost, beau-fils et fils de M. et Mme Toulemonde- Lorthiois et fils du regretté poète Amédée Prouvost, qui aura lieu en l'église de Saint- Corneille, à Hem, le mercredi 28 décembre, à dix heures et demie. Roubaix, le 25 cembre.

« Le  nom de Le Clercq est I'un des plus anciens que révèlent les documents des archives de Roubaix. En 1449, parmi les notables et échevins de Roubaix qui déposèrent à l'enquête tenue au sujet de la quote-part à assigner à la paroisse dans l’aide accordée au souverain, figurent «Jehan Le Clerc et Jacquemart Le Clerc. » D'après Ie même acte, un autre Jacquemart  Le Clercq paraissait être le censier de Burie-Courcelles. (Source de l’histoire de Roubaix, n°300) La charte des arbalétriers instituée par Pierre, seigneur de Roubaix, en 1491, est signée par Willaume Le Clercq et Philippot Le Clercq, dit Gadet. Adrien Le Clercq était  marguillier en 1578. Le 21 mars 1609, Louis Le Clercq et sa femme donnent à la table des pauvres une lettre de rente de 18 livres 15 sous, à charge de 6 obits. (Archives de Roubaix, GG, 234) Jean Le Clercq, épousant, le 20 octobre 1620, Braisette du Pret, a pour témoin messire de Graincourt, grand bailli de Roubaix. (Archives de Roubaix, GG.4)
Jean Le Clercq, fils de Philippe,  qui relevait le fief du Waut en 1674, avait été en 1659 I'un des Egards de la manufacture; il était échevin en 1673-1676. Au XVII° siècle, les Le Clercq étaient groupés en plusieurs familles de condition différentes ; ils étaient nombreux dans l’industrie. De 1609 à 1778, on compte quatorze Le Clercq parmi les Egards de la manufacture ; plusieurs furent échevins, entre autres, Etienne Le Clercq qui parait avoir été le personnage le plus important des familles de ce nom.
 Etienne Le Clercq épousa, en 1670, Marie-Elisabeth Lepers, fille de Jacques et d'Agnes Le Comte.. II était égard de la Manufacture en 1673-1674, et acquit en 1685 l’hôtel des arbalétriers de la rue Saint-Georges à Roubaix. Etienne Le  Clercq fut l'un des quatre échevins qui, le 28 octobre 1696, s'etaient joints au lieutenant et au greffier pour aller à Lille entretenir le prince d'Epinoy, marquis de Roubaix, des affaires de  la. Communauté et qui, au retour, furent enlevés  par un parti ennemi, conduits a Ath, retenus en otages et, après six semaines de détention, forcés de souscrire une rançon de 16,000 florins.
Etienne Le Clercq et Marie-Elisabeth Lepers eurent au moins onze enfants parmi lesquels :
 1)    Etienne Le Clercq, qui, né en 1673, s’unit en 1710, étant agé de 37 ans, à Elisabeth Le Comte. De cette union sont nés : Agnès Le Clercq, qui épousa, en 1734, Ignace d'Assonvillc, et Jean-Baptisle-Etienne Le Clercq, né en 1717.
2)     Anne-Marie Le  Clercq  qui s'allia à Jaspart Le Comte.
 3)     Jean-Baptiste Le Clercq, né en 1682, prêtre, doyen de Chrétienté à Tourcoing. Son père lui avait laissé l'Hôtel des Arbalétriers de Saint Georges.(Archives de Roubaix, GG, 287).
 Au dernier  siècle, les Le Clercq étaient  alliés aux familles Bulteau, Six, Dessaint et, plus recemment, celle des Dupire. En 1808, M. Louis Leclercq fit partie avec MM. Boyaval-Roussel, Floris Delebecque, Delecroix-Bulteau et réquillart-Holbecq, de la Commission municipale établie pour  administrer le bureau d'estampillage et de de mesurage des étoffes, et chargée aussi « du contentieux  des affaires relatives aux obligations des manufacturiers envers leurs ouvriers et de ceux-ci envers leurs maîtres
».

Leuridan, les vieilles Seigneuries de Roubaix.

  • Cousins germains d'Amédée Prouvost
    Base Roglo
    •    Du côté de Amédée Prouvost:
    o    Enfants de Jeanne Marie Prouvost:
        Jules Toulemonde 1899-1917
        Jacques Toulemonde 1901-1987 & Françoise Lestienne 1903
        Jeanne Toulemonde 1902-1995 & Charles Vinchon 1897
        Marie-Dorothée Toulemonde 1903-1945 & Michel Flipo 1902-1976
        Xavier Toulemonde 1906-1953 & Solange Le Blan 1908-1980
        Brigitte Toulemonde 1912-1925
    o    Enfants de Thérèse Prouvost:
        Marie-Thérèse Lesaffre 1900-1974 & Marcel Segard 1895
        Joseph-Michel Lesaffre 1901-1969 & Georgette Bonnin 1905
        Odette Lesaffre 1903-1977 & Jean Herbet 1900
        Françoise Lesaffre 1906-1978 & Maurice Hamot 1903-1986
        Claude Amédée Lesaffre 1909-1966 & Annie Frémaux 1910-1990
        Jacques Lesaffre 1911-1983 & Solange Petibon de La Besnardière 1923-1986
    o    Enfants de Solange Prouvost:
        Anne Heyndrickx 1910-2004 & Robert Ducrocq +
        Marie Heyndrickx & Henry Louis Dubly
    o    Enfants d'Elisabeth Françoise Prouvost:
        Monique Dubois 1907 & Claude Richard
        Simone Dubois 1908-1986 & Henry Lesur 1905-1945
        Henri Dubois 1911 & Claude Masurel
        Jacqueline Dubois 1915-1960 & André Le Blan 1910-1983
        Hubert Dubois 1921-2010 & Elisabeth Verley 1929-
    o    Enfants de Marthe Prouvost:
        Jacqueline Lenglart 1912-1997 & Henri de Maintenant 1903-1987
        Chantal Lenglart & Serge Libersart
        Marie-Assumpta Lenglart
    •    Du côté de Céline Lorthiois:
    o    Enfants de Floris Lorthiois:
        Floris Lorthiois & Marthe Lalouette
        Anne Lorthiois 1897 & Robert Deullin 1893-1922
    Anne Lorthiois 1897 & Bernard d'Halluin 1895-1974
        Françoise Lorthiois & Robert Mas de Tréhoult
    o    Enfants de François Lorthiois:
        Léon Lorthiois 1895-1966 & Marguerite Toulemonde 1893-1922
    Léon Lorthiois 1895-1966 & Rosario Bernoville 1898-1975
        Jean Lorthiois & Madeleine Motte
        Richard Lorthiois
    o    Enfants de Joseph Jacques Lorthiois:
        André Joseph Lorthiois 1894-1916
    o    Enfants de Louis Albert Lorthiois:
        Louis Lorthiois & Marie Thérèse Sion
        Simone Lorthiois 1898 & Antoine Toulemonde 1898
        Roger Floris Lorthiois 1899 & Christiane Eloy
        Christian Lorthiois 1902 & Madeleine Cavrois 1900
        Roland Lorthiois & Madeleine Thibeau 1910
        Suzanne Lorthiois 1907-1986 & Auguste Tiberghien 1904-1968
        Marcelle Lorthiois & Etienne Motte
        Denise Lorthiois 1911 & Claude Huet 1911
    o    Enfants de Pierre Lorthiois:
        Pauline Lorthiois 1900 & Gérard Verley 1898
        Ghislaine Lorthiois & André Masfrand
    o    Enfants de René Lorthiois:
        René Jean Lorthiois & Ghislaine Jonville 1905-1990
        Lia Lorthiois 1906 & André Georges Pollet 1902-1956
        Christiane Lorthiois 1908-1999 & Georges Malpel 1904-1947
    o    Enfants de Georges Lorthiois:
        Yvonne Lorthiois 1901 & Germain Motte
        Odette Lorthiois & Joseph Cau
        Georges Lorthiois 1909 & Thérèse Sion 1908-1992
    o    Enfants d'Eugène Lorthiois:
        Agnès Lorthiois 1910 & Maurice Achille Pollet 1910
        Eugène Lorthiois 1917-2002 & Antoinette Segard 1919-2003
        André Lorthiois & Marie Desurmont
        Daniel Lorthiois & Janine Canonne
        Renée Lorthiois + & Hubert Motte 1903
    Total: 50 personnes.
    Cousins issus de germains d'Amédée Prouvost
    •    Du côté de Amédée Charles Prouvost:
    o    Enfants de Joséphine Louise Droulers:
        Marguerite Marie Wibaux 1888-1933 & Emile Meillassoux ca 1890-1965
        Cécile Aimée Wibaux 1889-1976 & Edmond Rogez 1884-1965
    o    Enfants de Charles Droulers:
        Louise Droulers 1903-1998
        Marc-Antoine Droulers 1904-1966 & Jeanne La Caze 1915-1987
        Claire Droulers 1906-2003 & Michel Motte 1901-1993
        Christian Droulers 1908-1980 & Monique Doé de Maindreville 1924-
        Roger Droulers 1909-1965 & Odette Leschevin de Prévoisin 1905-1995
        Paule Droulers 1912-1999 & Patrice de Place 1903-1968
        Marie Droulers 1914-2004 & François Hedde 1911-1993
        Jacqueline Droulers 1917 & Noël Daum 1910-2002
        Xavier Droulers 1920-1949
    o    Enfants de Madeleine Droulers:
        Eugène Wattinne 1903 & Marguerite Vilgrain 1908
        Agnès Wattinne 1904-1993 & Claude Saint-Léger 1897-1944
        Francis Wattinne 1908 & Denise Charlotte Segard
    o    Enfants de Pierre Amédée Lestienne:
        Marie-Louise Lestienne 1895-1991 & Marcel Mulliez 1891-1984
        Pierre Lestienne 1896
        Henry Lestienne 1897-1919
        Jacques Lestienne 1898-1916
        Marthe Lestienne 1900-1991 & Philippe Leclercq 1899-1980
        Denise Lestienne 1901-1985 & Stanislas Mourcou 1902-1987
        Joseph Lestienne 1902-1980 & Marie-Agnès Fauchille 1905-1953
    Joseph Lestienne 1902-1980 & Marie Rose Auroux
        Michel Lestienne 1904-1998 & Jeanne Hacot 1910-2001
    Michel Lestienne 1904-1998 & Lucie Tiberghien 1904-1938
        François Lestienne 1906-1939 & Jeanne Hacot 1910-2001
        Bernadette Lestienne 1908-ca 1999 & Gérard Maillard 1905-1955
        Antoine Lestienne 1910-1996 & Marie Lesaffre 1912-2000
        Claire Lestienne 1911 & Gérard Bonduelle 1905-1976
        Colette Lestienne 1913-2007 & Michel Dubrulle 1910-1971
        Élisabeth Lestienne 1913-1966 & André Masurel 1911
        Marie Lestienne 1914-1996 & Maurice Olivier 1914-2008
        Louis Lestienne 1918-2007 & Paulette Lepoutre 1920
    o    Enfants de Jean Armand Lestienne:
        Françoise Lestienne 1903 & Jacques Toulemonde 1901-1987
        Gérard Lestienne 1904 & Denise Tiberghien 1905
        Anne Marie Lestienne 1907 & Jean Malard
        Thérèse Lestienne 1909 & Olivier Dalle 1910
        Monique Lestienne 1910 & Pierre Lepoutre
    o    Enfants d'Antoinette Lestienne:
        Antoinette Toulemonde 1898-1981 & Antoine Leurent 1896-1981
        Marie Josèphe Toulemonde 1900-1994
        Agnès Toulemonde 1902-1985 & Antoine Lepoutre 1895-1980
        Thérèse Toulemonde 1907-1989 & Maurice Scalbert 1902-1994
        Monique Toulemonde 1909-1995 & Lucien Lepoutre 1903
        Paule Toulemonde 1910-1998 & Robert Flipo 1908-2000
        Bernadette Toulemonde 1911 & Claude Cuvelier 1908-1994
    o    Enfants de Marguerite Marie Lestienne:
        Louis Mulliez 1901-1974 & Pauline Cavrois 1903-2007
        Nn Mulliez 1902-1902
        Marguerite Mulliez 1903
        Claire Mulliez 1905-1987 & Jean Bayart 1901-1983
        Gérard Mulliez 1906-1989 & Françoise Cavrois 1911-2008
        Jacques Mulliez 1908-1982 & Marguerite Marie de Thier 1912-1995
        Ignace Mulliez 1910-1993 & Marcelle Toulemonde 1911-2008
        Jeanne Mulliez 1911-1997 & Xavier Leclercq 1909
    Jeanne Mulliez 1911-1997 & Etienne Lepoutre 1897-1995
        Henri Mulliez 1917-2013 & Geneviève Roussel 1920-1989
        Marie-Raphaëlle Mulliez 1920-2011 & Jean Mayaud 1920-2008
        Michel Mulliez 1921 & Françoise Portois
        Francis Mulliez 1922-2007 & Geneviève Motte 1925
    o    Enfants d'Albert Prouvost:
        Marguerite Prouvost 1906-2000 & Jacques Segard
        Albert Prouvost 1909-1991 & Anne de Maigret 1923-2004
    o    Enfants de Jean Prouvost:
        Jacques Prouvost 1906-1960 & Geneviève Guichard 1914-2008
    Jacques Prouvost 1906-1960 & Denise Leclercq 1924-2005
    o    Enfants de Marguerite Prouvost:
        Françoise Masurel 1909-1975 & Jacques Boyer Chammard 1905-1987
        Manette Masurel 1910-2012 & Michel Boyer Chammard 1904-1983
        Edmond Masurel 1913-1956 & Marie-Claire Descamps 1921-2013
        Yves Masurel 1918-2010 & Maddy Dewavrin +1959
    Yves Masurel 1918-2010 & Françoise Kine
        Hubert Masurel & Julie Tiberghien 1922-2006
        Chantal Masurel & Claude Dupleix
    o    Enfants de Suzanne Prouvost:
        Monique Toussin 1913-1964 & Jacques Thiriez 1910-1985
        Annette Toussin 1914-2001 & Jacques Demey +
        Marie-France Toussin & Charley Masurel 1914-1988
        Catherine Toussin
    o    Enfants de Robert Prouvost:
        Philippe Prouvost & Marie-Rose Cornet
    Philippe Prouvost & Martine Waddington
    o    Enfants de Madeleine Pauline Prouvost:
        Edmond Henri Lefebvre 1908-1912
        Simone Lefebvre 1909-1993 & Emile Pollet 1908-1993
        Francis Lefebvre 1912 & Monique Desurmont
        Claude Lefebvre 1913-2006 & Henry Glorieux 1908
        Maud Lefebvre 1917 & Eugène Motte 1910-1983
        Jacqueline Lefebvre 1918-2012 & Robert Delaoutre 1916
        Robert Lefebvre 1921-1985 & Denise Le Blan
    o    Enfants de Marcelle Prouvost:
        Jules Desurmont +1941
        France-Anne Desurmont +2008 & Jean Huet 1905-1999
        Odile Desurmont +1989 & Claude François-Marsal +2001
        Fanny Desurmont 1919 & Francis Cyprien-Fabre 1911-1991
    Fanny Desurmont 1919 & Patrick de La Bruère du Coudray
        Jacques Desurmont + & Monique Le Blan
    o    Enfants de Léon Wibaux:
        Rose-Anne Wibaux & Patrick de Bayser 1901-1956
        Françoise Wibaux & Jean, comte de Buchère de L'Epinois
        Geneviève Wibaux & Guy de Bayser 1899-1938
    Geneviève Wibaux & Alberto Chiesa
    Geneviève Wibaux & Raphaël Patuelli
        Simone Wibaux & Léon Thézée
    Simone Wibaux & René Malaquin
    Simone Wibaux & Baudouin de Borchgrave d'Altena 1898-1993
        Bernard Wibaux & ? ?
    o    Enfants de Gabrielle Anne Wibaux:
        Louis Glorieux 1910-1994 & Suzanne Flipo 1910
        Jean Glorieux 1914-1965 & Lucy Caulliez 1918
        Pierre Glorieux & Claire Cuvelier
        Paul Glorieux & Hélène Flipo 1924
    Paul Glorieux & Hélène Levoy
        Agnès Glorieux
        André Glorieux
    o    Enfants de Robert Wibaux:
        Daniel Wibaux & Béatrice Corpet 1936-2010
        Pierre Wibaux 1926-1995 & Marie France Peyron 1933-
        Sylvain Wibaux 1933- & Claudine Papo
    •    Du côté de Floris Lorthiois:
    o    Enfants de Jeanne Lorthiois:
        Frédéric Gérard Jules Jean René van Swieten 1903 & Georgette Boutry
    o    Enfants de Robert Lorthiois:
        Marie-Louise Lorthiois 1901-1983 & Jean Franchomme
        Ghislaine Lorthiois 1907 & Jean Descamps 1905-1977
        Jacques Firmin Lorthiois 1911 & Ginette Lepoutre 1919
    o    Enfants de Marguerite Lorthiois:
        Victor Catteau + & Germaine Delaoutre +
        Marie-Pierre Catteau & Pierre Rasson
    o    Enfants de Félix Lorthiois:
        Félix Lorthiois 1914-2009 & Lucy Motte +1993
        France Lorthiois
    o    Enfants d'Elisabeth Dewavrin:
        Elisabeth Watine 1894-1943 & Victor Delerue 1886-1964
        Edouard Watine 1896-1958 & Anne-Marie Delerue 1891-1964
    o    Enfants de Marie-Thérèse Dewavrin:
        Geneviève Masquilier 1895 & Jules Réquillart 1894
        Marthe Masquilier 1898-1974 & Fernand Dewavrin 1897-1952
        Ghislaine Masquilier & Robert Foüan
        Augustin Masquilier & Simone Fouan
        Francis Masquilier + & Janine Motte
    o    Enfants de Clotilde Dewavrin:
        Clothide Duvillier
        Agnès Duvillier & Paul Robert Sion 1898
        Léon Duvillier & Marie-Antoinette Mulliez
        Emile Noël Duvillier & Marcelle Watine
        Ignace Duvillier & Noëlle Dillies
    o    Enfants de Louis Alain Watine:
        Madeleine Watine +
        Louis Watine +
        André Watine ca 1904 & Brigitte Dubrulle +
        Paul Watine & Paulette Verkindère
        Robert Watine 1908 & Denise Fockedey 1908
        Marie-Antoinette Watine 1910-1997 & Gérard Doutriaux 1901-1977
        Alphonse Watine 1913-2009 & Ghislaine Leurent 1920-2011
        François Watine & Geneviève Ziegler
        Gérard Watine + & Françoise Lepers
    o    Enfants de Léon Alphonse Watine:
        Rosanne Watine & Pierre Lefebvre
        Gabrielle Watine 1906-2000 & Louis Lefebvre 1904-1987
        Léon Watine & Marthe Boutry 1912
        Raphaël Watine +
        Michel Watine 1912-1977 & Marguerite Dassonville ca 1916-2008
        Hubert Watine & Lucy Boutry 1919
        Christian Watine & ? ?
        Marie-Ange Watine 1921-2008 & Adrien Leman 1915-1972
    o    Enfants de Gabrielle Watine:
        Jeanne Lefebvre
        Marcel Lefebvre 1905-1991
        Bernadette Lefebvre
        Christiane Lefebvre
        René Lefebvre 1911-2004
        Joseph Lefebvre & Renée Destombes
        Michel Lefebvre 1920-2009 & Monique Lefebvre 1923-1980
        Marie Thérèse Lefebvre 1925- & Guy Toulemonde
    o    Enfants de Thérèse Marie Watine:
        Louis Poissonnier 1906-1985 & Isabelle Mulliez
        Michel Poissonnier & Godeliève Ruffelet +2007
    Michel Poissonnier & Elisabeth Dazin +
        Léon Poissonnier
        Simone Poissonnier & Emmanuel Pollet 1910
        Agnès Poissonnier + & Pierre Toulemonde
        Jean Poissonnier & Sabine Lussigny +
        Monique Poissonnier & Paul Toulemonde +/2001
    o    Enfants de Félix Watine:
        Félix Watine 1909-1985 & Suzy Tiberghien 1913-1974
    Félix Watine 1909-1985 & Brigitte Guilbert
        Guy Watine 1910-1951 & Claire Dufour
        Jean Watine
        Blanche Watine 1918 & Etienne Boutry 1914-2011
        Yves Watine
        Pascal Watine 1924-2010 & Marie-Élisabeth Motte 1925-
    o    Enfants d'Eugène Bernard Watine:
        Colette Watine 1914 & Robert Delattre 1911
        Cécile Watine 1918-2009 & Emmanuel de Colombel 1904-1983
        Eugène Watine 1919-1998 & Thérèse Bernard 1926
        Huguette Watine 1923-2001 & Raymond Videlier 1920-2002
    •    Du côté de Céline Motte:
    o    Enfants de Héléna Desurmont:
        Héléna Desurmont & Julien Cyrille Lorthiois
    o    Enfants d'Ernest Desurmont:
        Ernest Desurmont 1894-1950 & Marthe Dewavrin 1896-1985
        Gérard Desurmont 1896-1926 & Louise Dazin 1896
        Gilberte Desurmont 1902-1992 & Joseph Destailleurs 1896-1974
        Georges Desurmont & Marie-Françoise de Brosses
    o    Enfants de Joseph Dewavrin:
        Roger Dewavrin
        Yvonne Dewavrin
    o    Enfants de Robert Jean Romain Marie Joseph Dewavrin:
        Anne-Marie Dewavrin & Pierre Bourdais de Charbonnière 1899-1988
    o    Enfants d'Octavie Dewavrin:
        André Delobel & Clotilde Nelis
    o    Enfants de Mathilde Bouillet:
        Jacques Deprez & ? Kelly
        Marguerite Deprez & Robert Desurmont
        Annette Deprez
        Paul Deprez & Simone Grimonprez 1911
    o    Enfants d'Elisa Duvillier:
        Ernest Desurmont 1894-1950 & Marthe Dewavrin 1896-1985
        Gérard Desurmont 1896-1926 & Louise Dazin 1896
        Gilberte Desurmont 1902-1992 & Joseph Destailleurs 1896-1974
        Georges Desurmont & Marie-Françoise de Brosses
    o    Enfants de Marguerite Duvillier:
        François Motte 1896 & Claire Marie Leurent 1898-1925
    François Motte 1896 & Elisabeth Leurent 1903
        Jacques Motte 1898 & Madeleine Foüan 1901
        Marcelle Motte 1901 & Albert Pollet
        Georges Motte 1906 & Jeanne Lemaire
    o    Enfants de Pierre Duvillier:
        Pierre Duvillier 1915-1942 & Marthe Leurent 1919-1974
        Georges Duvillier ca 1917 & Anne Flipo
        Pauline Duvillier 1920 & Romain Flipo 1915
    Pauline Duvillier 1920 & Robert Leborgne
        André Duvillier & Annick Cabour
        Françoise Duvillier
        Paul Duvillier 1926-1993 & Marie Ange Trentesaux 1932-
    o    Enfants de Julie Duvillier:
        Victor Dazin & Ne Duretz
        Simone Dazin 1909-1995 & Jacques Cavrois 1908
    o    Enfants de Mathilde Duvillier:
        Serge Van Den Schrieck +2003 & Claire Lemaire +
    Serge Van Den Schrieck +2003 & Geneviève Rime ca 1919
    Total: 186 personnes.


19: Amédée 5 Prouvost
  • époux de

    Monique Levêque

  1. dont Alix, Amédée-Stéphane, Rémi

  2. 20: Amédée-Stéphane PROUVOST
Amédée-Stéphane PROUVOST
Photo Washington Post
Statisticien-Economiste, Fonctionnaire international
Né le 21 février 1959 à Paris 16
e .

Fils d' Amédée Prouvost, et de Mme, née Monique Levêque.
Mar. le 4 mai 1991 à Mlle Clare Hepburn Cushman, Rédactrice, Directrice publications (2 enf. : Cordélia-Willow, Jasper-Amédée).

Etudes : Ecoles Saint-Louis de Gonzague à Paris et Sainte-Geneviève à Versailles, Université Paris IX-Dauphine, Ecole nationale de la statistique et de l´administration économique (Ensae), Wharton Business School à l'Université de Pennsylvanie (Etats-Unis).
Dipl. : Statisticien-économiste, Diplôme d´études approfondies (DEA) de finance internationale, Master of Business Administration (MBA).
Carr. : Attaché de direction à la banque Paribas (1983-84); au groupe Banque mondiale : Investment Officer (1984-86), Financial Officer (1986-89), Senior Financial Officer (1989-93), Représentant financier en Europe (1991-95), Principal Financial Officer (1993-2000), Manager Finance (2000-02) au département de mobilisation des ressources, Directeur financier de l'Agence multilatérale de garantie des investissements (Miga) (2002-06), Senior Adviser to the Group CFO (depuis 2006).

Membre de l´Automobile Club de France, du Metropolitan Club of the City of Washington et du Chevy Chase Club.

Coordonnées Prof. : Banque mondiale, 1818 H Street, NW, Washington, DC 20433, Washington, DC 20433, Etats-Unis

Who's who

21: Jasper-Amédée Prouvost

Synthèse

Amédée Charles Prouvost, né le 13 avril 1853, Roubaix (Nord), décédé en 1927 (à l'âge de 74 ans), marié le 2 février 1875, Paris (Seine), avec Marie Bénat, née le 1er novembre 1856, Le Coudray-Monceaux (Essonne), décédée le 18 mai 1941, Paris (à l'âge de 84 ans), dont

  • Amédée Prouvost, né le 4 septembre 1877, Roubaix (59, Nord), décédé le 8 août 1909, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 31 ans), marié le 15 octobre 1902, Tourcoing (59, Nord), avec Céline Lorthiois, née le 17 décembre 1880, Tourcoing (59, Nord), décédée le 11 septembre 1938, Croix (59 Nord) (à l'âge de 57 ans), dont
    • Béatrice Prouvost, née le 16 juin 1904, Roubaix (59, Nord), mariée le 6 novembre 1924, Roubaix (59, Nord), avec Jean d'Halluin, né le 24 décembre 1902, ...
    • Amédée Prouvost, né le 3 août 1906, Roubaix, 59, décédé le 20 septembre 1972, Lausanne, Suisse (à l'âge de 66 ans), marié le 27 décembre 1927, Hem (Nord), avec Françoise Leclercq, née le 10 février 1908, Hem (59, Nord), décédée en 1983 (à l'âge de 75 ans), dont
      • Annie Prouvost, née à Roubaix, à mariée le 12 juillet 1952, Bruxelles, Belgique, avec Jacques Danon, né à Santos, Brésil, ... Mariée avec Traful Alvarez.
      • Amédée Prouvost,marié avec Monique Levêque, dont
        • Alix Prouvost.
        • Amédée-Stéphane Prouvost, né à Paris 16ème (75), statisticien-économiste, marié le 4 mai 1991 avec Clare Hepburn Cushman, dont
          • Cordélia-Willow Prouvost,
          • Jasper-Amédée Prouvost,
        • Rémi Prouvost, marié avec Agnès Florentin.
      • Régis Prouvost, né à Roubaix (Nord), marié le 26 juillet 1967, Paris, avec Pierrette Eudes, née à Paris, dont
        • Laurence Prouvost.
      • Guy Prouvost, né à Saanen Am Gstaad, marié avec Annick Wauquiez, dont
        • Albane Prouvost.
        • Amaury Prouvost.
        • Iléana Prouvost.

Marié avec Chantal Guermonprez, née à Marcq-en-Baroeul, 59, dont

        • Phonethavi Prouvost, mariée avec Jérôme Glibert van Voorst, ...
        • Elodie Prouvost,
  • Jeanne Marie Prouvost, née le 14 août 1878, Roubaix (59, Nord), décédée le 10 novembre 1958, Roubaix (59, Nord) (à l'âge de 80 ans), mariée le 17 novembre 1897, Roubaix (Nord), avec Jules Pierre Toulemonde, né le 11 janvier 1875, Roubaix (Nord), décédé le 19 avril 1939, Athènes (Grèce) (à l'âge de 64 ans), ...
  • Thérèse Prouvost, née le 28 août 1879, Roubaix (59, Nord), décédée le 18 mai 1963, Paris (75) (à l'âge de 83 ans), mariée le 17 octobre 1899, Roubaix (Nord), avec Joseph Lesaffre, né le 14 avril 1872, Renescure (Nord), décédé le 15 juin 1926, Paris (75) (à l'âge de 54 ans), distillateur.
  • Solange Prouvost, née le 27 novembre 1880, Roubaix (Nord), décédée, mariée le 3 juillet 1900, Roubaix (Nord), avec Georges Heyndrickx, né le 7 janvier 1876, Roubaix (Nord), décédé, ...
  • Elisabeth Françoise Prouvost, née le 12 août 1885, Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), décédée, mariée le 18 avril 1905, Roubaix (Nord), avec Henri Dubois, né le 24 février 1884, Lille (Nord), décédé, ...
  • Marthe Prouvost, née le 2 août 1888, Tourcoing (59, Nord), décédée le 2 septembre 1963, Veretz (37, Indre-et-Loire) (à l'âge de 75 ans), mariée le 23 juin 1911, Roubaix (59, Nord), avec Jacques Lenglart, né le 6 août 1887, Roubaix (59, Nord), décédé le 30 août 1969, Veretz (37, Indre-et-Loire) (à l'âge de 82 ans), ...
  • Marie Prouvost.
Les filiations sont issues de la base généalogique Roglo, de l’annuaire Ravet-Anceau et des recherches sur Internet.

Il y a aussi tout ce dont nous n’avons pas l’information.

Retour


Copyright-Parc-Historique-Roubaix Thierry-Prouvost-蒂埃里·罗沃  Pour vous, les princes !-为了您,王子Manufactures Royales du Dauphin 皇家海豚工廠
  
Association " Le Paris du Nord"  協會 "北部巴黎Collages Thierry Prouvost 梅蘭妮新來