Tableau généalogique de Charles 3 Prouvost
Marié avec Hélène Dalle
Dix-huit générations
Prouvost
Laus Deo Semper
Les Prouvost se sont continuellement illustrés, ont guidé et dirigé à chaque génération, eurent un grand nombre de charges municipales et régionales, de religieux, de marguilliers, d’officiers de réserve, de décorations et légions d’honneur ;beaucoup d’entrepreneurs, initiateurs, voyageurs ; « Les épouses valent les époux :les femmes se haussent facilement jusqu’à l’héroïsme ». On remarque le goût prononcé pour les arts, les collections, les couleurs, les productions manufacturées comme les tapisseries de haute lisse des Flandres, les porcelaines, toiles et papiers peints, verreries et bien sûr tous les textiles bien caractéristiques de cette civilisation des Flandres. Car, de génération en génération, les Prouvost furent connus en dynasties de Maîtres de Manufactures puis d’industriels et négocièrent la laine, jusqu’à être parmi les premiers sur la scène internationale: mais nous verrons qu’ils n’étaient pas que cela : " Depuis Charles Quint, les mêmes familles dominent la Fabrique Roubaisienne : Pollet, Mulliez, Prouvost, Van Reust (qui devient Voreux), Leclercq, Roussel, Fleurquin, Florin, Malfait. Elles assurent la majorité de la production." Hilaire-Trénard: Histoire de Roubaix" : on reconnaît ici la permanence de ces familles dans l’économie de la France depuis 500 ans.
« Aussi loin qu’on remonte dans la généalogie des Prouvost, on les trouve solidement fixés dans le plat pays... Dans chacune de nos cités des Flandres –maritime et wallonne- l’Eglise nous enseigne la fidélité aux traditions religieuses, le Beffroi affirme l’attachement aux libertés communales, toutes les productions des lettres et des arts nous démontrent le respect de la foi jurée, le culte du beau, l’amour du bien, la fierté du devoir accompli ... Je vais vous donner dans le tableau ci-contre- copié dans les papiers généalogiques de la famille- la filiation en ligne directe des Prouvost depuis le Huars Prouvost de 1397 jusqu’à mon père... De nos ancêtres qui vivaient avant le XIX° siècle, nous ne possédons pas de lettres. Nous ignorerions tout d’eux si les archives officielles ne nous apportaient une documentation précise : actes de naissance et de décès, contrats de mariage : apports des conjoints, fiefs en propriété ou en occupation à titre de tenanciers –dispositions successorales-distinctions, seigneurs et échevins… » Albert-Eugène Prouvost (1882-1962).
Les
travaux récents d'Alain Watine-Ferrant les rattachent à
une souche d'aisés propriétaires de Wasquehal au XV°
siècle
et non pas agnatiquement mais cognatiquement aux voisins Prouvost dits des Huchons de Roubaix.
«
Le nom Prouvost est assez répandu dans la région du Nord
les répertoires des noms de famille du Nord (en 1803/22)
établi par des amis à partir de toutes les TD à
une époque où elles étaient consultables en salle
de lecture des Archives départementales D et pas encore
numérisées), du Pas-de-Calais (en 1820 établi
à l’aide des recensements qui n’existent
systématiquement pour le Nord) et de la Somme (en 1845 –
mêmes sources). Je possède également le gros
Répertoire des noms de famille de France en 1900 (pour les
PROUVOST il y a 1153 naissances, principalement à Roubaix, puis
le Nord, la Seine-St-Denis et Paris – la source est le fichier
des naissances de l’INSEE - cet ouvrage doit être à
la base de certains sites Internet comme 123généalogie
qui donnent la cartographie des noms de famille). L’ouvrage sur
les Vieux noms de la France du Nord et de l’Est donne une
série de différents Prouvost non pa-rents entre eux de
toutes époque ainsi qu’une liste de
références de sceaux (et pour notre famille roubaisienne
il indique la légende de la parenté avec Jeanne
d’Arc qui fait sourire les vrais chercheurs !). Pour les
sceaux et les armoiries il faut être très prudent et ne
pas tomber dans les travers de la Généalogie DESURMONT de
1922 où le marquis de La Roche-Lambert a attribué
faussement des armoiries aux familles alliées en ratissant tous
les armoriaux à sa disposition ! Dominique Delgrange vient de
sortir un ouvrage très intéressant sur les faussaires
(de) Launay qui ont sévi dans les Pays-Bas du sud avant les
conquêtes de Louis XIV ; ils sont loin d’être les
seuls dans notre région ; les productions de toutes ces
officines se retrouvent maintenant à la Bibliothèque
Nationale et dans les grandes bibliothèques comme celle de
Lille. » Philippe Rammaert
.
L'ascendance agnatique des Prouvost actuels
d'après les travaux d' Alain
Watine-Ferrant en 2012
Wasquehal
A partir de documents authentiques aux Archives Municipales de Roubaix
cités et dépouillés par Alain
Watine-Ferrant, généalogiste renommé;
nous avons eu la reproduction de deux des plus importants:
- Roubaix : Relief des terres (1437-1598) et arrantements (1455-1641)
par Jean Luc DENNIN et Marc LELEUX : TEG NS 061 (consultable au GGRN)
- Roubaix : Vente de terres (1477-1616) AM Roubaix CC 272 à 289 par Jean Luc DENNIN et Bernard MOREAU : TEG NS 210 (idem)
- Les Comptes des vingtièmes de l’an 1601 pour Roubaix par Maxime SENAVE : TEG NS 094 (idem)
- Roubaix : AM Série CC 282 à 296 (1560-1631), AM Série AA14 (1683) par E DERREUMAUX : TEG AM 158 (idem)
- Roubaix : Ventes et achats (1589-1709) AM Série DDbis par E DERREUMAUX et B MOREAU : TEG NS 165 (idem)
- Roubaix : AM Série AA, Terriers de 1350 à 1641 par Jean Luc DENNIN et B MOREAU : TEG NS 206 (idem)
- Les habitants de Roubaix du XIVème siècle au
XVIIème siècle (1350-1649) par B MOREAU : TEG NS 118
(idem)
- Wasquehal : vingtièmes de 1601 par Maxime SENAVE : TEG NS 100 (idem)
- Wasquehal : Comptes de la Seigneurie (1435-1682) par Jean Luc DENNIN : TEG NS 215 (idem)
- Inventaire Sommaire des Archives Communales antérieures
à 1790, par Th LEURIDAN, chez Paul DUPONT à Paris A°
1866
- Concernant les textes cités, voir notamment : Archives
Municipales de Roubaix : AA13 Wasquehal vers 1590, CCbis 6 Wasquehal
– Busquet A°1587, 1583, 1560, CC 272-289 A°1587, AA 8
A°1153, AMR CCbis 3 sous Wasquehal.
On
voit que les Prouvost de Wasquehal sont, au XV° siècle, des
propriétaires aisés (à l'époque on dit "censiers" ou "laboureurs"):
1 Guilbert Prouvost
né à Wasquehal vers 1455
Wasquehal dans l'album de Croy et dans www.leuropevueduciel.com
Y a t'il un lien avec: " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du
seigneur un fief flégart situé près du Wault "
tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de
Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol "
; "ledit rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent
et qu'on peut en découvrit" Leuridan ? Ce fief sera tenu par
l'ancienne famille Le Clercq.
!
2 Jehan Prouvost
son fils : né vers 1485, décédé 1586, époux de Jehenne
des PRETZ, décédée a1557. Jehan, fils de feu Guilbert est cité dans plusieurs
documents en 1551 et 1556. Ils ont au moins 4 enfants. : Jehan, Willaume (vers
1515- 1583 1587) marié à Philipotte des Pretz, Guilbert (vers 1520-1576) marié
à Jeanne Deffrennes, Jacques.
« Jehenne
Prévost, veuve de Willaume de Lobel et
Martine, femme de Cornille de le Rue, 12 cents par relief (AMR AA8 A° 1553
Busquet)
!
3 Willaume Prouvost
-Son fils - ,né
vers 1515, décédé entre 1583 et 1587, laboureur à Wasquehal, épouse Philippotte
des PRETZ, décédée en 1560, fille de Jean. Il a au moins 9 enfants cités aux
Archives Municipales de Roubaix dans un acte de 1587 (CC272-289) et dans
d’autres actes de 1560, 1583 et 1587. Il est le père de Jehan, ci après,
Toussaint (-a 1612), Antoinette, Jeanne épouse de Jehan Locquifier, Guilbert
(vers 1520-1776) époux de Jeanne Defrennes (dont Gilbert, Antoine époux de
catherine Leuridan, Ambroise époux d’Aliénor de la haye, Marie, Marguerite
époux de Jacques Masurel, Péronne, Pierre), Marie, Jehan, Willaume.
A°
1583-Wasquehal : Guilbert, Jehan, Jenne, Toinette, Prévost, enfants de
Willaume, relief d’1/5 de 8 cents-1 cent et demi, - 1cent 20 verges pris en 10,
contre Jacques des Pretz, par le trépas de Catherine Prévost, leur sœur.
Archives
municipales de Rouabix CC bis 6-Wasquehal- Busquet-A° 1587 Guilbert, Toussaint,
Antoinette et Jeanne Prévost, Marguerite et M arie Locquifier, enfants de Jehan
et feue Jehenne Prévost, enfants de feu Willaume Prévost, relief de huit cents
deux verges½- 4 cents-5 cents.
Guillebert, Toussaint, Antoinette et Jehenne Prévost, Marguerite et Marie Locquifier, enfants de Jehan et feue Jehenne Prévost, par le trépas de Willaume Prévost leur père et grand père, ont relevé la demie de 2 cents 4 verges (Archives Municipales de Roubaix CC 272-289 A° 1587).
Il est père de:
!
4: Jehan Prouvost
époux Antoinette Le Blan.
né vers 1545,
décédé à Wasquehal vers 1590, laboureur à Wasquehal.
Le mot laboureur veut dire propriétaire terrien aisé. Il épouse Antoinette le
BLAN et ont 6 enfants connus.
Voici, selon
Alain Watine-Ferrant, le texte le plus important qui permet de contredire la
filiation donnéee par Leuridan d'une ascendance agnatique par les Prouvost des
Huchons et d’en établir une nouvelle :
« Jehan Prévost, fils de Willaume, par relief
de Philipotte des Pretz sa mère, 8 cents de labour- 1 cent ½ pris en 8 contre
Jeanne des Revaux, fille de Valentin- 10 cents par achat de Jehan Maton,
jacques Despretz et les enfants de Pierre des Pretz- 19 cents 3 quarterons ½
par relief de Péronne le Blan, sa tante, pris en 2 bonniers 4 cents contre
Philippe Leuridan et Marie des revaux sa femme- 13 cents 3 quarterons ½ de
labour par achat de Noël Selosse et Péronne Wastel, sa femme.
A Antoinette Le
Blan sa veuve et Willaume, Pierre, Jehenne, Catherine, Anne et Marie Prévost
ses enfants (Archives Municipales de Roubaix AA13 Wasquehal vers 1590).
Le Grand Cottignies à Wasquehal (photo www. leurope vue du Ciel)
WASQUEHAL AU FIL DU TEMPS
En 1096, le Chevalier Gérard de Waskenhal est l’un des témoins
de l’acte par lequel Robert Le Jeune, Marquis des Flamands, au moment de partir
pour la délivrance de Jérusalem, donne à l’Eglise Saint Pierre de Lille le
bodium de Lesquin – Le bodium est une dîme assimilée à un fief. Ce document
doit-il être considéré comme un acte de naissance ou comme un acte d’existence
du modeste fief wasquehalien, qui ne comptait guère à l’époque plus de soixante
feux ? Les consonances germaniques du lieu et des noms des seigneurs de ce lieu
portent à croire que la présence d’une microscopique société d’origine franque
préexistait à la rédaction de cet acte. Il est en effet évident que visuellement
la graphie de Waskenhal pourrait se traduire par Waschen-hal, soit en français
: lavoir. La traduction de la racine teutonique Wasch ou Wack, élément de base
dans Wasch-aerde : terrain humide et mou, ne peut non plus être négligée
d’autant que la présence de la Marque et de nombreux marécages à cet endroit
semble justifier cette interprétation. L’étymologie du nom des seigneurs évoque
également une origine germanique. Ernoul, Walcher, Richer succèderont à deux
Gérard ; noms qui rappellent qu’au Vème siècle, les Francs Saliens ravagèrent
le Tournaisis avant de s’y installer. Childéric y vécut et Clovis naquit à
Tournai en 465. De 1096 à la bataille d’Azincourt en 1415, c’est-à-dire, de
Gérard de Waskenhal à Gérard de Ghistelles, les fiefs de Wasquehal La Marque et
de Wasquehal-Paroisse demeureront réunis en un seul domaine sous l’autorité de
seigneurs qui se qualifieront Sire de Waskenhal. Ainsi durant près de quatre
siècles, se succéderont, à la tête de ces deux fiefs, une vingtaine de
chevaliers soumis aux aléas des aventures guerrières de leur suzerain, le Comte
de Flandre. Ces successions dépendront également des alliances matrimoniales et
des revers de fortune. On remarquera, dès l’abord, que la modeste apparence de
ces fiefs ne correspond certainement pas à l’éclat de ses maîtres. Chevaliers
et compagnons d’armes des Comtes de Flandre et des Ducs de Bourgogne, ils
auront l’occasion de participer en leur compagnie aux expéditions lointaines en
Terre Sainte. Le Roi de France n’hésite pas en certaines occasions à se porter
garant pour eux. Ainsi, au camp de Saint Jean d’Acre, en 1191, Philippe Auguste
se porte caution envers des gênois pour un prêt consenti à un groupe de
chevaliers flamands parmi lesquels Richer
de Waskenhal est nommément désigné. Second exemple de la noblesse des maîtres
de Wasquehal, Gérard de Ghistelles sera nommé « Rewaert », c’est-à-dire
Gouverneur de Flandre par Charles VI, Roi de France, après la victoire de
Roose-Beke, en 1382. A la mort de Gérard de Ghistelles, tué à la bataille
d’Azincourt en 1415, la division du domaine en Wasquehal la Marque et
Wasquehal-Paroisse, respectivement assignés à Jean de Ghistelles et à Guy de
Ghistelles, fera que chacun de ces fiefs désormais amalgamé à de prestigieuses
maisons nobiliaires, connaîtra des fortunes diverses, mais toujours brillantes.
Ainsi, à la suite du mariage de Marguerite de Ghistelles avec Pierre de
Roubaix, Wasquehal La Marque restera désormais entre les mains des seigneurs de
la maison de Roubaix à laquelle s’attacheront successivement les noms illustres
des Luxembourg, Werchin, Melun, Ligne et Rohan, tandis que Wasquehal-Paroisse
sera gouvernée par les non moins illustres familles de Bergues Saint-Winoc,
Ranchicourt et Bournonville. De toute évidence, ces fiefs, désormais confiés à
l’administration des baillis, ne seront plus considérés par leurs maîtres que
comme des propriétés secondaires auxquelles ils rendront visite une fois dans
leur vie. La réunion de ces deux fiefs ne sera à nouveau effective qu’en 1782,
lorsque Charles, Joseph, Lespagnol de Grimbry s’arrogera le titre de seigneur
de Wasquehal après s’être porté acquéreur des deux seigneuries. Il sera le
dernier seigneur de Wasquehal, et, pour quelques années seulement. Mais, durant
ces sept siècles, l’église de Wasquehal fait son chemin à petit bruit.
L’évangélisation du Ferrain par Saint-Piat et celle du Tournaisis par Saint
Eleuthère commencent respectivement à la fin des IIIème et Vème siècles.
Vraisemblablement, le message du Christ n’éveillera l’intérêt des quelques
paysans que vers la fin du premier millénaire. Le 15 août 1096, s’ébranle la
première croisade des nobles à la conquête de la Terre Sainte. L’on remarquera
que le premier acte attestant de l’existence de Wasquehal date de la même
année. La présence du Comte de Flandre au côté de Godefroy de Bouillon laisse
donc planer la possibilité de la présence du Seigneur de Wasquehal, son vassal.
Ce ne sera cependant qu’en 1191, au cours de la troisième croisade que, devant
Saint Jean d’Acre, dans une charte de Philippe-Auguste, la présence de Richer
de Wasquehal nommément désigné, sera établie. La construction de la très
modeste première église de Wasquehal ne fut néanmoins commencée qu’en 1252
alors qu’à Tournai s’élevait déjà la cathédrale. Cette disproportion en dit
long sur la dimension de Wasquehal au XIIIème siècle. Donc, en 1252, commencent
les travaux sous la direction de Walter, fils d’Eustache, du chapitre de
Tournai et de Mathilde de Croix avec la collaboration active des habitants de
la commune. Les sacrifices que s’imposent alors les Wasquehaliens pour amener
en brouette les pierres blanches des carrières de Lezennes valent ceux des
bâtisseurs de cathédrales. Ne possédant ni chariots, ni chevaux, ils alimentent
le chantier par ce moyen archaïque, d’où l’expression populaire : « A
Wasquehal, on y broute ». Bien qu’aucun document précisant l’emplacement de
cette première église ne soit parvenu jusqu’à nous, deux indices révèlent que
la seconde église fut bâtie sur les ruines de la première, autrement dit, sur
l’actuelle place du Général de Gaulle. La présence du cimetière à
cet endroit dès le Haut Moyen-âge, et la fidélité des chrétiens
de l’époque aux lieux déjà consacrés justifient cette hypothèse. Avec la
consécration de l’église naquit spontanément dans la maison de Dieu le centre
de toute charité. La table des pauvres, qui n’était autre que le centre
communal d’action sociale d’aujourd’hui, fonctionna jusqu’au XIVème siècle sous
l’administration exclusive du curé de la paroisse En 1296, une mention relevée dans le
testament de Wautier, châtelain de Douai et Sire de Wasquehal, atteste de
l’existence de ce centre de charité destiné à soulager la misère des pauvres de
la paroisse. Cette première église, ainsi qu’une douzaine de maisons, furent
brûlées par les français vers 1482 au cours du conflit qui opposa Louis XI, Roi
de France, à Maximilien d’Autriche, époux de Marie de Bourgogne, Comtesse de
Flandre. Il faudra attendre 1511 sous la
seigneurie
de Robert de Ranchicourt et de Catherine de Bergues,
sa femme, pour voir s’élever la seconde église sur
la place de Wasquehal. Saint
Maur semble avoir été, dès l’origine, le
titulaire du sanctuaire et le Saint
Patron de la paroisse. Pour quelles raisons Saint-Maur perdit le titre
de Saint
Patron de Wasquehal ? Le renversement violent de la royauté
à la fin du
XVIIIème siècle ne serait pas étranger à
cette disgrâce. Dans la tourmente révolutionnaire,
les reliquaires furent volés et les reliques dispersées.
Le prestige de Saint
Maur ayant disparu après des années de fermeture de
l’église, la consécration
d’un des deux autels latéraux à Saint Nicolas a
probablement créé la confusion.
Vers le milieu du XIXème siècle, la vétusté
de cette humble maison de Dieu,
mais aussi la fidélité à l’église
d’un nombre croissant de paroissiens
consécutif à une démographie ascendante obligent
les membres du clergé appuyés
par les pouvoirs de l’époque à prendre des mesures.
Première victime, émouvant
témoin de trois siècles d’histoire, le clocher
disparaît en 1841. Il est
remplacé par une tour carrée de 35 mètres de
hauteur bâtie à l’écart de
l’église sur l’emplacement actuel de
l’entrée du métro. Ce nouveau clocher, qui
survécut à la disparition de la seconde église, en
1877, demeura isolé,
jusqu’en 1900, et ne fut abattu à son tour
qu’à l’achèvement de la troisième
église. Cette tour séparée de son église
inspira l’esprit populaire ; tradition
et chansons l’honorèrent. Avec la
poussée démographique, la participation aux offices s’accroît au point que la
vieille église construite, en 1511, se révèle trop petite pour accueillir un
millier de paroissiens chaque dimanche. L’appui financier de la municipalité,
les dons du curé BOEDT, ceux des paroissiens et les subventions de l’état
permettent le démarrage des travaux de la troisième église. La bénédiction et
la pose de la première pierre s’effectuent dans une ville en liesse, le 15
avril 1877. L’importance des travaux ne permet cependant pas de terminer
l’édifice qui demeure en divorce de son clocher. Il faudra attendre encore près
d’un quart de siècle pour enfin admirer l’édifice achevé, lors de sa
bénédiction, le 7 juillet 1901. Selon les voeux de l’association « Au coeur de
l’Orgue » et de la municipalité, un orgue d’une exceptionnelle valeur musicale
prodigue ses majestueuses harmonies à l’acoustique généreuse de l’église Saint
Nicolas, depuis le 2 décembre 1989. Ces propos sur la noblesse et l’église de
ce bourg, jadis entièrement consacré aux activités rurales, laisseraient à
penser que calme et sérénité présidèrent à un développement harmonieux et sans
histoires. Il n’en fut rien. Tout au contraire, la tourmente quasi permanente
qui l’affecta met en relief le caractère assez exceptionnel de cette modeste
cité, pour qui la lutte pour la vie fut bien souvent son lot quotidien. Au
milieu du XVIème siècle, un violent bouleversement spirituel secoua les dix
sept provinces des Pays-Bas dont la Flandre faisait alors partie. Durant l’été
1566, les communautés protestantes se déchaînèrent et brisèrent l’appareil solennel
de l’église catholique. La population wasquehalienne participa étroitement à
cette « guerre des gueux » puisque l’église fut iconoclastée, que plusieurs
habitants, condamnés comme briseurs d’images furent exécutés et que sa noblesse
se distingua dans la lutte contre l’hérésie. Les tragiques troubles religieux
étouffés, après une courte période de calme instaurée par la sage politique des
Archiducs Albert et Isabelle sur la Flandre, nous retrouvons Wasquehal devenu
français, mais accablé par les pires calamités. De 1635 à 1713, les prétentions
territoriales de Louis XIV engendrent pour l’agglomération lilloise des sièges
et des combats meurtriers, accompagnés de famines aggravées par les épidémies
de peste en 1636 et 1669. Wasquehal occupé tout à tour par les belligérants
change quatre fois de nationalité en 25 ans, et connaît alors les moments les
plus difficiles de son histoire. La paix d’Utrecht, en 1713, fera définitivement
de Wasquehal une ville française. La paix revenue, la très modeste activité
textile wasquehalienne, étroitement liée à celle de Roubaix, subit les
conséquences néfastes de la rivalité drapière lilloise, antagonisme pervers qui
entraîne l’arrêt de l’ostille et du rouet dans l’ouvroir. Pour parachever ce
triste tableau, une épidémie de typhoïde jette l’effroi dans la population en
1787. Si l’on excepte les soubresauts idéologiques de l’avènement de la
Première République, un calme relatif va gagner, jusqu’à la fin du XIXème
siècle, ce bourg rural qui ne comptait guère que deux mille habitants en 1850.
Calme tout à fait relatif, car on aura garde d’oublier l’occupation de la ville
par les troupes autrichiennes, lors du siège de Lille, en 1792 ainsi que les
saignées dans les rangs des jeunes recrues mobilisées pour satisfaire les ambitions
guerrière napoléoniennes. On évitera également d’oublier les sévères luttes
politiques, sociales et religieuses qui bouleversent l’horizon wasquehalien au
début du XXème siècle. Sur le plan local, elles eurent incontestablement pour
origine l’industrialisation forcenée du Versant Nord-est de l’agglomération
s’accompagnant d’une démographie galopante et d’une exploitation éhontée du
monde ouvrier par un capitalisme borné. De cette effervescence industrielle
naît une classe ouvrière agressive qui fortifie la voltairienne foi
républicaine et anticléricale, héritière du siècle des lumières. Alors que, à
la charnière des deux siècles, le tissage à domicile cède la
place à de
puissantes entreprises textiles, qui s’installent au coeur de la
cité, la
diversification de l’industrie locale s’intensifie. Mais
malgré l’avènement de
la fabrique et le virage politique au rouge de sa grande soeur Roubaix,
le
conservatisme wasquehalien tient bon jusqu’au début du
XXème siècle. Les
élections municipales confirment d’ailleurs cette
orientation puisque ce n’est,
qu’en 1901, avec Lejeune-Mullier que les socialistes apparaissent
aux affaires
de la commune. Conséquence de ce nouveau comportement politique,
un conflit
majeur éclate entre les pouvoirs temporel et spirituel. Sur le
plan local,
l’application des lois anticléricales entraîne, en
1901, le départ des soeurs
franciscaines de Calais, qui assuraient l’éducation
privée des enfants, et
provoque le 23 novembre 1906, un sévère conflit entre les
pouvoirs publics et
les paroissiens wasquehaliens s’opposant à
l’inventaire des biens de l’église
imposé par la loi sur la séparation de
l’église et de l’état. Ces
événements
plus spectaculaires que tragiques n’empêchent pas la
création de la paroisse
Saint Clément au Capreau au beau milieu de l’effervescence
politico-religieuse.
Le curé MAES, alerté par le développement du
Capreau, envisage alors la
création d’une nouvelle paroisse dans ce quartier.
L’abbé COUPPEZ, dépêché sur
les lieux, se dépense sans trêve pour exercer son
sacerdoce, tant et si bien,
qu’après des années d’efforts,
l’église Saint Clément, mise en chantier en
1910, est bénie deux ans plus tard. Mais, déjà se
profilaient à l’horizon les
tragiques événements engendrés par une Allemagne
gonflée d’orgueil et une
France au patriotisme exacerbé par la perte de
l’Alsace-Lorraine. Et c’est
ainsi qu’apparaîtront, le 15 octobre 1914, dans
l’horizon wasquehalien, les
Uhlans, lanciers farouches et redoutables du corps d’armée
Würtembergeois.
Quatre ans plus tard, jour pour jour, le 15 octobre 1918, les soldats
allemands
se retirent après avoir fait subir à ses habitants les
pires tourments. Situé
près du front, Wasquehal fut utilisé durant toute la
guerre comme base de repos
pour les soldats allemands descendant de la ligne de feu. Adolescents,
femmes,
vieillards demeurés dans la commune, adoptèrent dans
l’adversité une farouche
détermination. Pourtant, rien ne leur fut épargné.
La faim, la déportation des
brassards rouges, les réquisitions et confiscations, les
détériorations et
destructions, l’abjecte arrogance de l’occupant
n’entamèrent ni leur
résolution, ni leur résistance. Le départ de
l’ennemi déclenchera dans la
population une indescriptible joie décuplée par
l’intime conviction que,
désormais, la guerre sera définitivement bannie. Et
pourtant, cette intime certitude
de la disparition du fléau fera long feu. Vingt ans plus tard,
l’antagonisme
qui, depuis la guerre de 1870, tourmente les deux peuples,
débouche sur un
nouveau conflit, le 3 septembre 1939. A l’esprit revanchard et
conquérant allemand,
la France oppose alors une attitude résignée. Le souvenir
encore trop présent
du précédent carnage freine les ardeurs patriotiques.
Aussi, sur le quai de la
gare de Croix-Wasquehal, le départ des mobilisés
s’effectue sans fanfare et
sans illusion. En mai 1940, le reflux des troupes alliées se
mêlant au million
de réfugiés civils provoque une cohue sans
précédent. Soixante pour cent de la
population wasquehalienne se trouvent ainsi sur les routes, fuyant
l’ennemi,
errant au hasard des combats et mitraillages, pour en définitive
faire
demi-tour et découvrir Wasquehal, occupé, depuis le 1er
juin 1940. Alors, à
nouveau, durant quatre années, les arrestations arbitraires, le
S T O, la faim,
le froid, les bombardements seront le lot d’une population
malheureuse
affrontant les épreuves avec la même dignité
qu’en 1914, avec toutefois un
sentiment de révolte très affirmée. La
répression féroce et les humiliations
soulevèrent la réprobation générale de la
population civile et dressèrent les
plus courageux d’entre eux contre l’oppresseur. La
résistance wasquehalienne se
distingua très tôt avec l’action de trois
réseaux : WO-OCMVoix du Nord. De
nombreuxrésistants firent le sacrifice de leur vie dans le combat clandestin
dont l’action la plus significative fut sans conteste le combat qui se déroula
au Haut Vinage, le 3 septembre 1944, jour de la libération de l’agglomération
lilloise. La malfaisante horde germanique en fuite, les lampions des fêtes de
la libération éteints, la population retrouve ses préoccupations qui ont pour
nom : rationnement, logement chômage. Mais, administrée intelligemment et
soutenue par une population active, la modeste commune à l’activité rurale
d’antan a fait place au fil des ans à une ville dynamique, certes de taille
moyenne, aujourd’hui résolument tournée vers l’avenir et la modernité.
L’ostille du XIXème siècle et les quatorze grosses fermes travaillant les 552
hectares des 686 que compte la commune, puis la puissante fabrique du XXème
siècle avec sa monumentale cheminée plantée au milieu de la cité, enfin, les
cabarets, foyers de la communauté ouvrière, ne sont déjà plus aujourd’hui que
des souvenirs. Les références actuelles, qui caractérisent le nouvel horizon
wasquehalien s’en différencient totalement. Désormais, l’école, le travail et
les loisirs sont devenus les préoccupations prioritaires d’une société en quête
d’une meilleure qualité de vie. Ainsi l’école, considérée comme la base de la
société, sera dorénavant au centre des préoccupations d’une municipalité, qui
investit dans la jeunesse, et s’efforce de faire profiter l’éducation des
enfants et des adolescents du progrès des sciences et des techniques dans le
respect de la tradition. La présence d’ordinateurs et l’enseignement de
l’anglais, dès les classes primaires, témoignent de cette volonté. Ainsi, mieux
orienté, mieux éduqué, l’enfant devenu adulte accédera à une vie
professionnelle harmonieuse et féconde. Encore faudra-t-il que l’outil soit à
la hauteur de ses espérances. L’avènement des moyens de communication ont
permis d’atteindre cet objectif en installant désormais les usines extra-muros
dans des zones industrielles propres et facilement accessibles. A ce titre, la
commune de Wasquehal, dotée du métro, du mongy et d’un remarquable réseau de
voies rapides, peut être considérée comme un exemple en la matière. Cette
installation des usines hors de la ville a en outre l’avantage de limiter la
pollution du centre urbain autrefois copieusement arrosé par les fumées
toxiques des cheminées d’usines,
dont
celles de l’usine d’incinération ont laissé
un mauvais souvenir. Certes, le
travail anoblit, mais il contraint et fatigue. Il convient donc
d’alterner le travail
avec des loisirs au cours desquels l’homme pourra s’adonner
librement à son
penchant pour les activités ludiques, culturelles et sportives
qui dispensent
suivant la maxime de Juvenal « Mens sana in corpore sano »,
santé physique et
morale. Pour parachever l’œuvre commencée avec
l’école et le travail, en vue du
bien être de leurs concitoyens, les élus de la commune
s’efforcent de favoriser
le développement de telles activités à partir
d’une intense vie associative. Aujourd’hui,
Wasquehal peut s’enorgueillir de posséder un réseau
exemplaire d’associations
représentant pratiquement toutes les activités majeures
dans les domaines culturels,
sportifs, sociaux et ludiques. Plus de cent cinquante associations
fonctionnant
au sein de la communauté wasquehalienne ont permis, non
seulement de satisfaire
les besoins fondamentaux qui viennent d'être
évoqués, mais encore de sortir de
l'anonymat une cité qui mérite d'être mieux connue
et appréciée. En
conséquence, on aura garde d’oublier de magnifier
l’inlassable dévouement du millier
de bénévoles qui contribuent au sein d’une vie
associative exubérante à l’épanouissement
de la jeunesse, à l’harmonie de la société,
à la promotion de la cité. Et comme
chantaient les anciens : « qu’in so du
Capreau ou bin du Plomeux, crions tous bin haut, vif les Vasqaleux ». Extrait
du livre : « Le Ferrain au fil du temps, une histoire de Wasquehal » d’Emile VIGNOBLE,
édité en 1987 par la mairie de Wasquehal.
Listes chronologiques des
baillis, lieutenants, hommes de fief et greffiers de Wasquehal.
SOCIETE D'EMULATION DE ROUBAIX DEUXIEME SERIE
TOME I (TOME VIII DE LA COLLECTION) ,1885
BAILLIS :
Jehan de Laubiel était bailli de la terre de
Wasquehal en 1365. (Brassart, Histoire du château et de la châtellenie de
Douai, p. 165.)
Alard de Pontrewart, 1384. Il avait, avec les
juges du lieu, rendu un jugement contre Jean de Gottignies, en faveur de
Jacques Auxenfants. (Archives, du Nord, B. 1025 et 1027.). .
Jehan Beghin, bailli et receveur de la
seigneurie de Wasquehal, en 1491.
Jacques Du Hamel, d'abord lieutenant, puis
bailli, 16441653. (Archives de Wasquehal, GG. 3 fet 4.)
Jacques Cordonnier, 1663, mort en exercice,
dans les premiers mois de 1677. Un service funèbre fut célébré à Wasquehal,
pour le repos de son âme. (Archives de Wasquehal, ÇC. 7.) Remplacé par Martin
Cordonnier, son fils.
Martin Cordonnier, 1677-1682.
Gilles Isambart, 1684.
Jean-Wallerand Farvacque, licencié ès-lois,
avocat postulant en la ville de Lille, bailli de Wasquehal, 1687-1709 ; mort
avant 1710.
Adrien-François Bevier, 1715-1719.
François-Joseph Le Monnier, procureur
postulant à Lille, bailli de Wasquehal, 1721-1723.
Nicolas Suing, notaire royal à Marcq, bailli
de Wasquehal, 1725 ; mort vers 1753.
Albert-François Mulle, 1755 1772.
Nicolas Joseph Suing, 1778 1781.
LIEUTENANTS :
Wallerand Lorain, avant 1590.
Charles Lezaire, 1621-1626. (Archives WasquehaUiGG.
Jaques Du Hamel, 1634, puis bailli. (GG; 2.)
Pierre De Le Rue. 1656; mort en exercice;
vers 1680, et remplacé par Jacques De Le Rue probablement son fils
Jacques De Lé Rue, 1681; mort en exercice, le
17 novembre 1710.
Nicolas Brulois; mort avant 1734.
Antoine Hespel, 1787-1750,
François Brulois, 1750-1755.
Robert Prouvost, 1756-1757.
Nicolàs-Vincent-Joséph Bralois, mort en
exercice, le 23 mars 1778.
Jean-Baptiste Deleporte, 1778-1785.
Louis-Joseph Deleporte, 1788-1789.
HOMMES DE FIEF :
Piéron de Le Blanquerie, — Jehan Picavôt, —
Mahieu Meurisse, — Jacquemart de Le Rue, fils de feu Gilbert, — Jehan Gadenne,
— Jehan de Le Rue, 1449.
Jean Lefebvre, — Jehan de Cottignies,
14851504, - Olivier des Obris, 1485, Jehan Selosse, 1485 et 1491.
Chrétien Le Conte, — Jehan de Hennion, 1491,
— Jehan de Le Rue, 1491-1504.
Mahieu du Croquet, 1498.
Piérart Desbonnés, — Jehan Lortioir, 1504.
Pierre Salembier, — Noël Selosse, — Pierre de
Le Rue, — Guillebert Du Hamel, 1609. (Archives de Wasquehal, Compte des
pauvres,
Pierre Ferret, — Pierre Liètart, 1663.
François De Le Rue, 1671.
Pierre Franchomme, —Jean Deleporte,
1671-1689.
Adrien Louage 1671-1679
. Noël Selosse, 1673-1713.
Jean Picavet- Martin Cordonnier, (bailli), —
Gérard .Brulois, Nicolas Brulois, — Jacques. Salembier, 1676.
Josse Defives, 1679.
Bauduin Dubar, 16811689,
Pierre Prouvost, 1689.
Henri Wattel. 1689-1699.
Jean Louage, 1689-1709. Jean Lerouge, —
Hippolyte Deleporte, 1699-1701.
Nicolas Brulois, (lieutenant).
Guillaume Prouvost, 1699, 1709.
Jean-Baptiste Roussel, 1705- 1724. Jacques Picàvet, 1706.
Jean-Baptiste Fauvarcq, 1706-1716. : Mathieu
Dumont, 1711-1713. Pierre Vandamme, 1712-1735.
Jacques Leuridan, 1716-1730.
Guilbert Dupont, 1716-1735.
Antoine Hespel, 1726-1750. (Lieutenant). Fortunat
Franchomme, 17161754.
Toussaint Tiers, 1730-1735.
Nicolas Grulois, 1732.
Jacques Houzet, 1734-1735. François Brulois, 1735-1755. (Lieutenant).
Mathieu Dumortier, 1743-1752. Robert Prouvost, 1752-1757. (Lieutenant).
Jean-Baptiste Houzet, 1722; mort en exercice,
le 2 septembre 1758. Pierre-Joseph Lebrun 1752.
Nicolas Vincent-Joseph Brulois, 1755-1772.
(Lieutenani). Jean-Baptiste.Tiers, l755-1779.
Jean-Baptiste Carton, 1758.1779. Jean-François
Deleporte, 1758-1784. Jean-Bâptiste Deleporte, 1778-1785.
(Lieutenant). . Pierre-Joseph Tiers,— Antoine-Joseph Hespel, 1784-1789. Louis-Joseph Deleporte, (lieutenant) Jean-Baptiste
Delemasure, — Philippe-François-Joseph Roussel; 1787-1789.
GREFFIERS
:
Antoine de Sains, 1590.
Pasquier Suing, greffier et notaire,
1657-1668. .
Nicols Vincre, 1668 1673.
Pasquier Suing; greffier, clerc et notaire,
1673-1711.
Nicolas Suing, 1612-1725; puis bailli;
Jean-BaplisteFauvarque, greffier, clerc et homme de fief, 1755-1734F. Ouraet,
1741-1753.
François Garlier, 1758 1779. Philippe Piat, 1787, notaire à Roubaix.
Un décret du 14 décembre 1789, avait supprimé
toutes les administrations dès villes, bourgs, paroisses et communautés, pour
les remplacer, dans tout le royaume, "par des municipalités constituées
d'une manière uniforme et soumises aux mêmes règles. Dans les communes ayant,
comme Wasquehal, une population de 500 âmes jusqu'à 3.000, Le corps municipal
se composait de Six membres : un maire et cinq officiers municipaux; un
tiers des membres, y compris le maire, formant le bureau, les deux autres tiers
formant le.conseil. Au corps municipal s'adjoignaient douze notables habitants
et leur réunion, en certaines circonstances, constituait le Conseil général de
la commune. Un magistrat était chargé, sous;le nom de procureur, de défendre
les intérêts-et'de poursuivre les affaires de la commune. Tous ces
fonctionnaires étaient élus,en assemblée générale, par les citoyens actifs. Le
secrétaire-greffier était nommé, à la majorité des voix par le Conseil général.
Jusqu'à la Constitution de: l'an 3, la
municipalité de Wasquehal eut successivement à sa tête les sieurs Jean-Joseph
Brulois, maire, 1790 à l'an 2;— Louis-Joseph Deleporte,
Suivant la Constitution de l'an 3, dans les
communes ou la population était inférieure à 5.000 habitants, l'administration
locale ne se composa plus que d'un agent municipal et d'un adjoint, la réunion
des agents municipaux de chaque commune formant la municipalité du canton. Le
Conseil général était supprimé. Les agents municipaux de Wasquehal furent :
Pierre-Albert Dumortier, du 1er germinal an 4 (21 mars 1796) au 16 fructidor an
5 (2 septembre 1797) ; — LouisJoseph Deleporte, ancien lieutenant et ancien
maire, ans 5 jeté; — Jacques François Leuridan, an 7, démissionnaire, remplacé
le 4 floréal ; —Louis-Joseph Deleporte, renommé le 4 floréal an 7 (23 avril
1799), exerça jusqu'au 10 messidor an 8 (29 juin 1800.)
La loi du 28 pluviôse an 8 (17 février 1800)
confiait l'administration des communes, dont la population, comme celle de Wasquehal,
n'excédait pas 2.500 âmes, à un maire, un adjoint et dix conseillers municipaux.
Les anciens administrateurs furent invités à rester à leur poste en attendant
les nominations nouvelles; mais ce provisoire se prolongea jusqu'au 10 messidor
(29 juin 1800), jour où furent installés MM. Charles Hyacinthe-Joseph Lespagnol
de Grimbry, maire, et LouisJoseph Deleporte, adjoint.
Louis-Joseph Deleporte étant mort en 1822, fut
remplacé comme adjoint, le 25 septembre de cette même année, par Jean-Joseph
Brulois, qui eut pour successeur, en 1831, le sieur Dumiortier, après lequel
vinrent, en 1842 jusqu'en 1861, M. Pierre Cochetet et en 1861, M. Gros.
M. Charles-Hyacinthe-Joseph Lespagnol de
Grimbry, mourut à Wasquehal, le 11 mai 1845, à l'âge de 83 ans. Chevalier,
ancien conseiller au Parlement de Flandre, maire de Wasquehal, membre de la Légion-d'
Honneur, M. Lespagnol était né à Lille, fils de Charles-Joseph Lespagnol de
Grimbry, seigneur de Wasquehal, et de Marie-Jeanne Hyacinthe-Henriette-Joseph
Thieffries de Reux ; il avait épousé Hyacinthe-Joseph Desfontaines de Preux,
Après M. Lespagnol, Wasquehal eut pour maire
François-Joseph Leuridan, auquel
succéda, en 1840. M. Charles-François Marie Le Prévost de Basserode, ancien
colonel d'infanterie, beau-frère de M. Lespagnol de Grimbry. La notice de M. de
Basserode est ainsi conçue :
Né le 24 juin 1774, entré à l'École militaire
en-1784, sorti sous-lieutenant au régiment de Vintimille, en 1771 ; capitaine
dans la première légion des gardes nationales mobiles du Nord lors de leur création,
a fait en cette qualité la campagne de 1807 sur les côtes; adjudant-major de
cette légion en 1807, a fait les campagnes de 1809 et 1810 sur les bords de
l'Escaut, il y remplit les, fonctions de général de brigade dans la division
Soulès, commanda la place de Saint-Nicolas et le fort de Liilo; chef dé bataillon
dans le 7e voltigeur de la jeune garde impériale, puis commandant de la 51e
cohorte du l 61 ban des gardes nationales mobiles du Nord et du Pas-de-Calais
de 1813 à 1814. — Chevalier de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de
Jérusalem, le 6 août 1814, chevalier de la Légion-d'Honneur en mars 1815,
chevalier de l'Ordre du Phénix de Hohenloh-Bartenstein, en la même année ; —
colonel et inspecteur des gardes nationales de l'arrondissement de Lille, en
1815; breveté colonel d'infanterie, le 11 décembre 1816; chevalier de
Saint-Louis, en 1824; jouit du traitement de réforme de colonel.
En 1861, la population excédant 2,500 âmes,
Wasquehal eut deux adjoints, MM. Gros et Lepers, qui restèrent les
collaborateurs de M. Brulois jusqu'en 1870, époque où tous trois furent
remplacés par MM. Mallet, maire, Kuntz et Hannart, adjoints. M. Droulers, maire
actuel, est en exercice depuis 1871, ayant pour premier adjoint, M. Brulois, et
pour second adjoint, jusqu'en 1882, M. Lagache, auquel a succédé M. Tiberghien.
De Lespierre De Lobel
Jacques de Lespierre ca 1460
|
Guillaume (Wuillaume
) de Lespierre ca 1485
&
Jehanne de Le Dicque 1485
|
Blaise de Lespierre, Seigneur de la Rondrie
et de Grimbry à Roubaix ca 1510-1574
&1535
Martine de Laoutre 1510
|
Jehan de Lespierre, sieur de Wassignies
Propriétaire de fief à Roubaix 1535
&
Jehanne de Lescluse ca 1535
|
Daniel de Lespierre,
seigneur de Wassegnies ca 1560-1614
Censier du Fresne à Croix
&1605
Isabeau de Lobel 1570-1637
|
Jacques de Lespierre 1606-1639
&1628
Marguerite Flameng 1600-1646
|
PhIl ippotte de Lespierre 1628-1709
Pierre Prouvost
Vers 1717, la
salle du Conclave au palais Rihour de Lille (ancienne salle) fut décorée d’une tapisserie de haute lisse
par Destombes-Pannemacker (disparue) payée 2.100 florins. Jean et Antoinette
Prouvost eurent Jean Prouvost
(1630-1670) dont Robert Prouvost (1660-1670), lieutenant de la Seigneurie
de Wasquehal ; Anne Prouvost épousa Pierre des Tombes,
Catherine Prouvost épousa Noël de le Rue.
Armes :
d’azur à 3 fasces d’or et deux fleurs de lys d’argent issantes de la première.
Noter l'ascendance cognatique (par les femmes) jusqu'à
Jehan II Prouvost,
le jeune, dit des Huchons
est cité dans le brief de 1491. Jehan Prévost le jeune, dit des Huchons, fils
de Guillebert : 7 cens de jardins à le Grimbrie- 6 cents de jardin- 16
cents et ½ tenant à la pied sente des Huquez à Lille- 2 cents de jardin acquis
des hoirs Margo de Courcelles.
A Jehan
Prouvost, fils de Jacques, Jehenne Prévost et Cornille de le Rue.
Archives
municipales de Roubaix AA 8 A°1491
Busquet ; Jehan Prévost dit des Huchons 6 cents et ½ qui furent Pierrart Prévost
dit des Huchons, venant de 11 censt tenant à Guilbert dit des huchons- 1 cent 2
parts de cents qui fut à Guilbert des barbieux—7 cent un quarteron qui fut
audit Guilbert- 12 cents venant de 2 bonniers 6 cents 17 verges qui fut
Guilbert Leclercq- 4 cens venant de la dite masse.
Archives 59J
472/917 Croix A° 1545 : Jacquet, Urbain, Hacquinot, Gillot, Prévost, Jehenne,
femme de Jehan de le Rue,Marie femme d’Antoine Leuridan, Caline Prévost,
enfants de feu Guilbert Prouvost, dit des Huchons, relief de 2 cents 1
quarteron- 4 cents et demi- 1 cent 8 verges-7 cents 1 quarteron- 1 cent de
près- 4 cents 3 quarteronpris en 6 cents1/2, contere Jehan Huchon, Byn,
Quentin, Jacquet Prévost, enfants de Jehan- et 1cent 2/3.
En qualité d’échevin de Roubaix, il reçoit le 17 juillet 1474, la donation d’une rente annuelle de 53 sols faite à l’église paroissiale Saint Martin par Géraldine de Verney pour son obit (Archives municipales de Roubaix GG 109 1° 12 v°).
Parmi les notables
qui furent amenés à déposer, le 9 mai 1498,
à l’enquête relative au recouvrement des aides et leur réparttion dans
les diverses communautés d’habitants, figure le même Jehan Prouvost, désigné seulement par son
surnom : Jehan Huchon ( Archives 59 ancien
D 293 f° 48 v°).
Le même Jehan
Prévost dit des Huchons acquis le 18 novembre 1501 cinq cents de terre de
francq alleu de Bourgognesis en la paroisse de Luingne 7B. Il en fit don à
l’église de Roubaix le 23 juillet 1502, à charge de 3 obits par an., célébrés
le 18 mai, le 22 et 24 septembre pour ledit Jehan, pour Pierre Prouvost, son
fils, et pour leurs amis trépassés. Archives municipales de Roubaix GG 109 f°
345, n° 19, f° 36, n° 20.
Jehan des
Huchons acquiert en 1491 8 cents de
terre à Marguerite le Clercq, fille de feu Guilbert (Archives municipales de
Roubaix AA 8 A° Busquet).
A Roubaix, les
Huchon, les Busquet et Grimbrie sont à coté les uns des autres, ce qui tend à
démontrer que les différentes familles sont cousines.
"Jehan
Prouvost, dit des Huchons, fut échevin de Roubaix: en
cette qualité, il recevait le 17 juillet 1474, la donation d'une
rente annuelle de 53 sols faite à l'église paroissiale de
Saint Martin par Géraldine de Vernay, pour son obit
(tous les ans et
à perpétuité un obit à diacre et sous
diacre); dans les
vieux documents, on l'appelait souvent Jehan Huchon". RP Louis
d'Halluin; l'église de Roubaix a été agrandie par
Pierre de
Roubaix, au sud, par la chapelle Saint Pierre accolée
à la chapelle Saint Jean-Baptiste, financée par le
pasteur Pierre de Vernay, pour abriter les reliques de l'apôtre;
au nord, par la chapelle Sainte Croix ou de la Trinité,
pour
abriter sa propre sépulture et celle de Marguerite de
Ghistelles,là où, sans doute, était conservé un morceau de la vraie Croix. En 1499,
Jean Prouvost est un des notables appelés à assigner à Roubaix dans l'aide
accordée au Souverain. La vie communale se localise dans la halle échevinale avec sa bretèche. Le 23 juillet 1502, "Jean Prouvost, dit des Huchons, cède
et transporte en la main des égliseurs et ministres des biens de l'église de
Roubaix 500 de francs alleux de Bourgogne, à Luingne, à charge par la dite
église de célébrer trois obits par an pour le repos de son âme. " En 1458, Guilbert et Jean Prouvost recurent du seigneur un fief flégart situé
près du Wault " tenu de la seigneurie de Roubaix,sis près du moulin de Roubaix et pour relief ils lui devaient un paon et un rossignol " . "ledit
rossignol à livrer en temps et saison quand ils nichent et qu'on
peut en découvrit" Leuridan ce fief sera tenu par l'ancienne
famille Le Clercq.
" Jean Prouvost et son frère Pierre sont cités le 26
septembre 1449 parmi "les plus riches de la paroisse de Roubaix." RP
Louis d'Halluin. " Jean Prouvost est le "grand ancêtre" de la famille
Prouvost " nous disait Albert Prouvost
Le plus ancien document relatant le nom de WASQUEHAL remonte à la fin du XIème Siècle. Le Seigneur Gérard de Waskenhal appartenait à une famille noble et ancienne de l’époque. Le nom actuel de la ville résulte de déformations successives. Au fil des recherches, on le voit écrit de différentes façons. Ce n’est qu’en 1789 que les Administrations Seigneuriales furent remplacées par des Municipalités élues. http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
Charte des drapiers en l'hôtel de ville de Roubaix
" Jean Prévost (ou Prouvost) aurait acquis en 1460 la seigneurie
de Wasquehal (voir de Muyssart, aux archives du Nord)" RP Louis
d'Halluin
né en 1425, décédé en 1502.
Pour la deuxième fois, Roubaix nomme un échevin::
" Dès 7 heures du
matin, le 15 du mois de novembre 1469, le bailly Jean de Langlée, les échevins
Jean de Buisnes et Jean Prouvost, dit des Huçons, les
deux lieutenants Jean Fournier et Guillaume Agache, se rendirent au château de Roubaix construit par Pierre de Roubaix (1415-1498), premier chambellan de Charles, duc
de Bourgogne, pour lui témoigner la reconnaissance de ses sujets pour avoir obtenu la charte
de Roubaix qui donnait à la ville le droit de faire draps de toute laine.
" (Histoire
de Roubaix, Trénard)
Dont:
Sources : famille:
aejz (fée 12) fichier Picavet Mariée avec Etienne MACQUET
. Sources : famille:
aejz (fée 12) fichier Picavet
Dont:
Mariée en 1730 avec Michel BILLET
, baptisé le 9 février 1709, Halluin, 59250, Nord, France,
décédé le 23 septembre 1742, Halluin, 59250, Nord, France (à
l’âge de peut-être 33 ans), Censier du Chastel à Roncq. Note : Tab. 7178.123 du
07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE - BILLET Michel, fils de Jean-François et
Marguerite BILLET, demeurant à Halluin, assisté de ses père, mère, de
Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe HENNION, son cousin, demeurants à
Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec enfants de Pierre FREMAUX,
demeurante à Roncq. Sources : mariage: Ab. 7178.123 du 07.06.1730 - Maître Jacques LAMBAERE -
BILLET Michel, fils de Jean-François et Marguerite BILLET, demeurant à Halluin,
assisté de ses père, mère, de Maximilien BILLET, son oncle, et de Philippe
HENNION, son cousin, demeurants à Halluin, x PREVOST Marie-Joseph, veuve avec
enfants de Pierre FREMAUX, demeurante à Roncq., famille: pese (jhf nov 2003)
Dont:
Marguerite PROUVOST , née le 17 décembre 1654, Wasquehal, 59290, Nord, France. Sources : famille 1: aejz (mars 12) fichier Picavet
Mariée en 1681 avec Jean Dominique
DECOTTIGNIES .Sources : famille:
aejz (mars 12) fichier Picavet. Mariée avec Antoine DESPINOY
. .
Dont:
Dont:
Dont:
Les hôtels Virnot de Lamissart-Prouvost, rue Royale et façade de l’Espalanade
à Lille, au frère de Rose-Marie Virnot, Louis-Urbain Virnot de Lamissart 1779, décédé le 20
septembre 1837-I802, époux d’Aimée-Joseph
PROUVOST
Catherine
PROUVOST , née le 8 mai 1664, Wasquehal, 59290,
Nord, France
5: Guillaume Prouvost
censier et laboureur d'une surface
importante: " plus de 26 bonniers de bonnes terres et de lieux manoirs
situés sur les villages de Bondues, Marc-en-Baroeul, Roubaix et Tourcoing et de
plus de 12.000 florins en capital de bonnes rentes héritières sur des
particuliers solvables; ils étaient encore laboureurs d'une de leur fermes qui
est situé entre le Trieu du Grand Cottignies et la ferme de
Il était l'époux d'Adrienne Wattel, née en 1580.
Leurs enfants furent Pierre qui suit,
Marie Prouvost épousa
Gilles de le Dicque;
Antoinette Prouvost qui épousa Pierre de
Courchelle , "d'or au chevron d'azur accompagné de trois trèfles du même".
(dont Antoinette Prouvost épouse Noël Masurel dont le fils Jacobus Masurel fut jésuite
et les deux filles
Antoinette qui épousa Jacques Prouvost-de Lespaul et Marie qui épousa Joseph
Roussel)
" Guillaume Prouvost fut à la fois laboureur et chef
d'industrie.
Il est le grand modèle de la race.
Il associe ses fils à son
labeur et à ses affaires" Lecigne
" Willaume
Prouvost donne en 1585 douze livres dix sols pour la table des pauvres. "Puymège
En
1596, Antoine Prouvost, aux Huchons, est taxé à 11
livres18 sous dans une taille assise pour fournir aux dépenses
occasionnées par les gens de guerre.
Descendants d'Antoinette Prouvost
Fille
Antoinette de
Courcelles, née en 1640. Mariée avec Noël Masurel,
né le 14 octobre 1649,
Tourcoing,
Jean Fortunat
Prouvost, né en 1702, Wasquehal,baptisé le 20 juin 1702,
Wasquehal,censier de La Grande Haye à Roubaix.
Marié le 17 juin 1731,
Wasquehal,avec Marie Anne
Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712,
Oselghem, Courtrai, Belgique,
Petits
enfants
Jacques
Masurel, prêtre jésuite.
Antoinette
Masurel, née le 16 juillet 1670,
Tourcoing,décédée en 1730, Wasquehal,inhumée, dans l'église de Wasquehal
avec épitaphe (à l'âge de 60 ans). Mariée le 8 avril 1698,
église de La Magdeleine à Lille,avec Jacques
Prouvost, né le 15 janvier 1670,
Wasquehal,baptisé le 19 janvier 1670,
Wasquehal,décédé le 10 juin 1704,
Wasquehal,inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),
Arrière
petits enfants
Marie-Michelle
Masurel, née, Lille (La Madeleine),décédée le 8 mars 1754
Tourcoing . Mariée le 8 octobre 1704,
Lille , avec Joseph
Roussel, né en décembre 1684, Tourcoing , baptisé le 7 décembre 1684,
Tourcoing , décédé le 15 juillet 1761,
Tourcoing (à l'âge de 76 ans), négociant, marchand de vins, premier échevin de Tourcoing
(parrain et marraine: Jean
Dominique Castel 1645-1718 Barbe Roussel
1667-
Pierre
Prouvost, né le 14 janvier 1699,
Wasquehal,baptisé le 14 janvier 1699,
Wasquehal,décédé le 1er mai 1770,
Roubaix,inhumé le 2 mai 1770,
église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans),
maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724,
Roubaix , avec Marie Jeanne
Delebecque, née le 28 février 1707,
Roubaix , décédée le 10 février 1778,
Roubaix , inhumée le 12 février 1778,
Roubaix (à l'âge de 70 ans),
Jacques
Prouvost, né le 15 décembre 1699,
Wasquehal , baptisé le 15 décembre 1699,
Wasquehal , décédé le 24 septembre 1774,
Roubaix , inhumé, dans l'église de Roubaix avec
épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier.
Marié le 10 mai 1734,
Roubaix , avec Marie Agnès
Florin, née le 14 mai 1712,
Roubaix , baptisée le 14 juin 1712,
décédée le 26 mai 1767,
Roubaix , inhumée le 28 mai 1767
(à l'âge de 55 ans),
Pierre Joseph
Prouvost, né le 13 juillet 1725,
Roubaix , décédé le 24 décembre 1797,
Roubaix (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix. Marié le 27 septembre 1751,
Roubaix , avec Marie
Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720,
Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771,
Roubaix (à l'âge de peut-être 50 ans),
Marie Béatrix
Prouvost, née le 6 février 1728,
Roubaix , décédée le 10 décembre 1808,
Roubaix (à l'âge de 80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital Sainte
Elisabeth de Roubaix.
Augustine
Élisabeth Joseph Prouvost, née le 14 février 1731,
Roubai, décédée le 12 avril 1801,
Roubaix (à l'âge de 70 ans). Mariée le 21 septembre 1755,
Roubaix , avec Liévin Joseph
Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix , décédé en 1795, Lille (à
l'âge de 67 ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix.,
Augustin
Prouvost, né le 29 décembre 1742,
Roubaix , baptisé le 30 décembre 1742,
Roubaix , prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Pierre
Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747,
Roubaix , baptisé le 8 juin 1747,
Roubaix , décédé le 17 juillet 1808,
Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux
Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775,
Roubaix , avec Marie
Henriette Destombes, née le 13 mars 1747,
Roubaix , baptisée le 14 mars 1747,
Roubaix , décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (à l'âge de 51 ans),
Alexandre
Roussel, écuyer , né le 25 janvier 1746,
Dunkerque , décédé le 20 mai 1825,
Tourcoing (à l'âge de 79 ans), marchand.
Marié le 20 juin 1777,
Tourcoing , avec Marie
Françoise Fiévet, née le 22 février 1752,
Tourcoing , dont
4°
génération
Catherine
Françoise Prouvost, née le 6 août 1752,
Roubaix , décédée le 18 septembre 1801,
Comines (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782
avec François
Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge
de 68 ans), bourgeois de Lille.
Chrétien
Joseph Roussel, écuyer , né le 2 novembre 1783,
Tourcoing , décédé le 8 avril 1851,
Tourcoing (à l'âge de 67 ans), négociant en savonnerie, juge de paix, conseiller municipal
de Tourcoing. Marié le 8 juin 1812,
Châlons-sur-Marne (Marne), avec Adélaïde Dubois de
Crancé de Livry, née le 6 décembre 1786,
Notre-Dame-en-Vaux, Châlons-en-Champagne (Marne), décédée le 7 octobre 1849,
Tourcoing (à l'âge de 62 ans), fille de Jacques
Dubois de Crancé, seigneur de Compertrix, de Banjannot, de Boisjacourt, de
Fagnière et de Faguières, 1741-1824 et Marguerite Clicquot de Toussicourt
1747-1813. Mousquetaire du Roi dans la
première compagnie en 1754, puis Lieutenant du Roi et premier aide de camp de
son oncle, Gouverneur de Châlons, Trésorier de France au Bureau des Finances de
Champagne en 1767. Arrêté avec sa femme sous la Terreur, libéré à la mort de
Robespierre. Jacques est fils de Claude
Dubois de Crancé, seigneur de Livry et de Louvercy, Capitaine de cavalerie au régiment de Mgr le
Dauphin, lieutenant de MM. les Maréchaux de France, juge de la Noblesse aux
départements de Châlons, Reims et Vitry
Quelques figures de la descendance de Chrétien Joseph Roussel Antoinette Prouvost 1600-/1670 & Pierre de Courcelles ca 1600 | Antoinette de Courcelles 1640 & Noël Masurel 1649 | Marie-Michelle Masurel +1754 &1704 Joseph Roussel 1684-1761 | Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés
1705-1774 &1739 Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762 | Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 &1777 Marie Françoise Fiévet 1752 |
Marie
Toulemonde, née le 31 octobre 1861,
Roubaix , décédée. Mariée le 9 mai 1883,
Roubaix, avec Henry
Mulliez, né le 3 juin 1854,
Roubaix , décédé, filateur de coton,
Henri
Toulemonde, né le 24 juin 1892,
Roubaix , tué le 15 août 1914,
Dinant, province de Namur (Belgique) (à l'âge de 22 ans), caporal au 33ème Régiment d'infanterie (1914†). Marie-Louise
Toulemonde, née le 12 juillet 1895,
Roubaix , décédée le 31 octobre 1978,
La Madeleine (à l'âge de 83 ans).
Mariée le 27 septembre 1919,
Roubaix , avec Alfred
Verspieren, |
(13 juin 1606-16 juin 1681)
épouse à
Wasquehal le 05/03/1648 Péronne FLORIN, décédée à Wasquehal le 17/10/1691,
Ils eurent Pierre, ci après, et Marguerite qui épousa Pierre Le Clercq.
Jean
Prouvost épousa en 1646 Barbe de Lespaul (dont
postérité),
et, avec François « d'Hallewyn », releva les fiefs du Fresnoy à Tourcoing, le 13 juillet 1677;
A la même époque, Pierre Prouvost, décédé le 19 février 1697, épousait Philipotte de Lespierre,
fille de Jacques de Lespierre, seigneur de Wassegnies, censier du Fresnes à Croix et d'Isabeau de Lobel;
son aïeul Blaise de Lespierre était seigneur de La Ronderie et de Grimbrie. Leur fille Marguerite Prouvost épousa Jean -Dominique de Cottignies puis Antoine d'Espinoy.
______________________________________________________________________________________________________
Descendants de Pierre Prouvost
Pierre
Prouvost, né en 1625, décédé le 19 février 1697,
Roubaix (à l'âge de 72 ans). Marié le 20 décembre 1651,
Lille , avec Philippotte
de Lespierre, née le 14 décembre 1628,
Croix , décédée en avril 1709, Wasquehal (à l'âge de 80 ans),
Enfants
Jean Prouvost, né le 1er octobre 1651,
Wasquehal , décédé, Wasquehal .
Marié le 2 mai 1679,
Roubaix , avec Jeanne Castel,
née en 1640, Roubaix , décédée,
Marie
Catherine Prouvost, née le 3 novembre 1661,
Wasquehal , décédée le 2 février 1727,
Flers-Villeneuve-d'Ascq (à l'âge de 65 ans).
Marie
Henriette Destombes, née le 13 mars 1747,
Roubaix , baptisée le 14 mars 1747,
Roubaix , décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (à l'âge de 51 ans). Mariée le 21 février 1775,
Roubaix , avec Pierre
Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747,
Roubaix , baptisé le 8 juin 1747,
Roubaix , décédé le 17 juillet 1808,
Roubaix (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix
Petits
enfants
Marie Jeanne
Prouvost, née le 7 février 1680,
Roubaix , décédée le 7 janvier 1739
(à l'âge de 58 ans).
Mariée le 19 mai 1711,
Roubaix , avec Jean
Dominique Castel, né le 22 novembre 1680,
Roubaix , décédé, marchand (CM du 31/3/1711 reçu par maître Antoine Adrien
Monnier notaire à Roubaix Tab8235.25),
Arrières
petits enfants
Jacques
François Leuridan, né en 1732, Wasquehal , décédé après 1779,
Wasquehal , censier à Wasquehal. Marié avec Marie
Angélique Joseph Duhamel, née en 1742, décédée
en 1806 (à l'âge de 64 ans), dont
4° génération :
Marie-Catherine
Joseph Leuridan, née en 1770, décédée en 1853 (à l'âge de
83 ans). Mariée le 19 janvier 1790,
Wasquehal , avec Jean-François
Joseph Brulois, maire de Wasquehal
(1790-1793 et 1794-1796),
Marie-Catherine
Brulois, née le 15 mars 1799,
Wasquehal , décédée le 30 juillet 1840
(à l'âge de 41 ans). Mariée le 23 novembre 1818
avec Louis
Droulers, né le 12 janvier 1796,
Wasquehal , décédé le 8 décembre 1855
(à l'âge de 59 ans), propriétaire, industriel,
fondateur en 1835 de la Sucrerie Droulers, de Wasquehal (au moins 10 enfants).
______________________________________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________________
A cette époque
Salomon Loquerel, époux de Louise-Thérèse Prouvost : « Je soussigne
confesse avoir reçu de Jean Dominique Castel la somme de vinct-huict livres
seize gro parisy pour avoir tranché de la deucenle des boïaux le nommé Jean Franchois
de Lescluse pauvre homme de che lieu de Roubaix. par moy, Salomon Loquerel, Roubaix» le 30 de
septembre. 1700. » Le 26 septembre 1702, on lui fait encore remettre trente
trois livres pour soins donnes aux pauvres.
Il continua à pratiquer à Roubaix jusque dans les premiers mois de 1726:
son épouse, Louise-Thérèse Prouvost, était manufacturière à Roubaix, mais elle
subit des pertes considérables, et, en 1736, le rôle de la capitation la
qualifie pauvre: en 1738, elle est même «aumônnée » par le pauvriseur.
Locquerel avait un fils Pierre-Joseph qui étudia la chirurgie. Salomon Loquerel
ne devait pas avoir de titre, car les chirurgiens des bourgs payaient trois
livres de capitation tandis que lui n'en payait qu'une, comme les garçons chirurgiens,
barbiers et perruquiers. » Archives de Roubaix, CC-245, numéro 12.
7 : Pierre II Prouvost
(1648- 4 mars 1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche de l'autel Saint Nicolas de
l'Eglise de Wasquehal),
époux de Marguerite de Lespaul
née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720, inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal) ,
Ils ont au moins 4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à
1672,
maître de manufacture,
En 1690, il était réputé le plus
riche de Roubaix; il habitait le quartier de I'Hommelet.
«
Georges Planque, censier de Maufait, se mit à la tête des
laboureurs qui, poursuivis pour le payement de leur cote dans la taille
d'une contribution de guerre et de faux frais, refusaient de
reconnaître des dépenses faites, disaient-ils, dans le
seul intérêt du bourg. C'est un épisode des
querelles sans cesse re-nouvelées au sujet des impôts et
qui divisèrent les laboureurs et les manufacturiers jusque dans
notre temps.
« Les salaires du carillonneur, de l'horloger, de l'organiste,
des chantres et musiciens, du prédicateur du carême, des
vicaires célébrant la messe de grand matin pour la
commodité du public, etc, ne regardent pas les laboureurs, eux
qui demeurent hors du bourg et vont à la messe aux villages
voisins. Le crieur de nuit ne sort pas du bourg et leur est inutile.
L'école dominicale et le service d'un médecin
pensionnaire sont des éta-blissements propres aux villes closes
et non aux bourgs. Pourquoi les faire contribuer aux frais de
barrières, de garde et de sauvegarde qui les laissent à
la merci de l'ennemi ? On a fait des présents à la
princesse d'Epinoy qui a protégé la communauté
pendant la guerre et obtenu le maintien de la manufacture
menacée par les villes voisines, l'éta-blissement d'un
franc-marché et plus de 15.000 florins pour aider les habitants
à relever leurs maisons brûlées en 1685; mais tout
cela est affaire du bourg et non des laboureurs. Les
libéralités outrées du magistrat envers les
pauvres ont épuisé la communauté. Ce sont les
manufacturiers qui attirent les ouvriers et grossissent ainsi le nombre
des pauvres. Le négoce fait la ruine des laboureurs dont la
plupart devront, ainsi que le fermier de la Pontenerie, abandonner
leurs fermes à cause de l'excès des impositions. Les
marchands se bâtissent des maisons comme des châteaux et
ont la lâcheté de ne pas vouloir souscrire à
l'augmentation de leur taxe. La personne la plus riche du bourg
(Jacques de Lespaul) n'est taxée que pour 4 bonniers. D'ailleurs
on a faussé le nombre des bonniers de la paroisse.
L'échevinage est toujours composé de marchands au lieu
qu'on devrait y faire entrer quelques laboureurs pour soutenir leur
parti, etc. »
Les échevins répondent que « si en 1689 on a
payé le maître de l'école dominicale, c'est que le
fermier occupeur des terres affectées à la fondation de
cette école a eu ses récoltes ruinées par la
grêle. Ils constatent que des 7 échevins, 2 seu-lement
résident dans le bourg, encore l'un d'eux est-il occupeur d'une
dîme considérable, et le lieutenant occupe une ferme de 20
bonniers (8). Ils ajoutent que les barrières protègent
également les laboureurs qui, pendant la guerre, se retirent
dans l'enceinte avec leurs meubles et leurs bestiaux. Les laboureurs
veulent chasser de Roubaix les marchands et les artisans dans l'espoir
de faire diminuer le rendage de leurs fermes. Le censier de la
Pontenerie a abandonné sa ferme, non à cause de
l'énormité des impôts, mais parce qu'étant
de la religion prétendue ré-formée, il a
été obligé de quitter Roubaix pour se retirer
à l'Ile de Cadzand ». Leuridan, vieilles seigneuries
il fit, cette année, un don de
pour capital d'une rente à charge d' obit 5. Honorable homme Jacques de Lespaul,
seigneur du Gauquier à Wattrelos, mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et
fut inhume dans I' église de Roubaix. et
Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la
Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la
Boutillerie, d'une famille notable de nombreux échevins et trois
religieuses à l'hôpital Sainte Elisabeth
Vêtement du Magistrat et échevins de Lille au XVII° siècle
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières " et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul. veuve de Pierre Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain ( rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne
Florin, époux de Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de
Jeanne de Le Dicque, mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal
où on lisait son épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite
église une somme de 350 livres parisis pour être converties en rente héritière,
à charge d'an obit à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de
camisoles à des pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite
de Lespaul, mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de
Wasquehal, près de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale.
Elle fonda de même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4
vieilles femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin
Franchomme, étaient assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques
Prouvost, leur fils aîné, fut également inhumé
dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de marbre. Mais, la plus
importante fondation fut celle du pasteur Jacques Blampain. Par son testament
des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4 septembre 1711, jour delà
mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â être inhumé dans l'église de
Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de Notre-Dame. Il ordonne mille
messes pour le repos de son âme et de celles de ses parents et amis trépassés.
Il donne à l'église de Wasquehal la table d'autel du choeur avec la peinture de
Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et d'écaillé enrichis de cuivre doré et
argenté, les reliquaires de laiton rouge enrichis d'argent et de cuivre doré et
Généalogie manuscrite, 1748. — De Pierre
Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan, descend
directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus distinguée de
cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les derniers nés,
arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième génération. »
Leuridan
Généalogie
validée par Alain Watine-Ferrant :
Jacquemars
de Lespaul
|
Jehan de
Lespaul, vers 1365 habitait le fief du Fresnois ( ?) : AMR AA8 brief
de 1370
|
Mahieu de
Lespaul vers 1410
|
Pierrart de
Lespaul
|
Pierre et
Jehanne Debuisnes
|
Pierre de
Lespaul ep Gillette de Hennion|
|
Jean de
Lespaul, né à Roubaix vers 1550, ep Noelle Lefebvre
|
Jacques
de Lespaul,
seigneur
vicomtier du Gaucquier, Échevin de Roubaix, né à Roubaix le 13 octobre 1606-décédé
à Roubaix le 4 septembre 1691
épouse
par contrat de mariage le 21 novembre 1629 chez Adrien Vincre à Roubaix
Jeanne deledicque,
dame vicomtière du Gaucquier 1605-1673, fille de Gilles et Marguerite Flameng
|
Marguerite
de Lespaul 1648-1720
Pierre II
Prouvost (1648-1691)
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette
branche de la famille de Lespaul, favoris de la fortune,
ont quitté
Roubaix pour s’établir à Lille, où, insensiblement, ils ont
pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre
1696, mis au nombre des malheurs publics:
" Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix,
déclarons et certifions que ce lieu,
quy par ci-devant a este renommé à raison de ses manufactures et des gens
de considération quy l'habitoient, est présentement tombé en décadence et
dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à savoir le feu quy, en
Ils seront inhumés au sein même des différentes églises de la
ville de Lille.
Leurs quatre enfants furent
Jacques Prouvost, qui suit, né le 15 janvier 1670, Wasquehal, Nord,
baptisé le 19 janvier 1670, Wasquehal, Nord, décédé le 10 juin 1704, Wasquehal,
Nord, inhumé, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à l'âge de 34 ans),
censier à Wasquehal. Marié le 8 avril 1698, église de La Magdeleine à Lille,
Nord, avec Antoinette Masurel, née le 16 juillet 1670, Tourcoing, Nord, décédée
en 1730, Wasquehal, Nord, inhumée, dans l'église de Wasquehal avec épitaphe (à
l'âge de 60 ans).
Marguerite-Jeanne Prouvost, née le 25 septembre 1671, Wasquehal (Nord),
décédée le 4 décembre 1744 (à l'âge de 73 ans). Mariée le 19 décembre 1688 avec Jean du Hamel, décédé en novembre 1693. leur succession "était assez
considérable" et vécurent à Paris; ils léguèrent leurs biens immeubles à
son frère Jacques, qui suit, pour un tiers;
leur fille Marguerite fut religieuse au couvent des Pénitentes à Lille.
Pierre 3 Prouvost (qui suit)
Pierre III Prouvost 1675-1749
baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en
1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la
famille Prouvost. Marié le 5 octobre 1705, Lille (Saint-Etienne), Nord, avec
Marie-Elisabeth Boutry, décédée le 3 octobre 1706. Marié le 5 septembre 1712,
Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaines ,
née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée,
grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans) après avoir reçu les Saints Sacrements, inhumée dans la grande
nef de l'église Saint Pierre de Lille) ,
fille
de
Pierre, receveur héréditaire des douanes et de Jeanne de Lespaul, après en avoir obtenu dispense
en la cour de Rome. épousa, à
Saint Maurice de Lille,
le 5 septembre 1712 sa
cousine du deux au troisième degré, Marie Claire
(1687-1715 décédée à l'âge de 23 ans
neuf mois .
|
|
|
Pierre
Prouvost 1648-1691 |
|
|
|
|
|
|
|
||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
||||||
|
|
|
|
| |
|
|
| |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Pierre
Prouvost 1675-1749 |
|
|
Jacques
Prouvost 1670-1704 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Jacques de
Lespaul, seigneur
vicomtier du Gaucquier 1606-1676
&1629 Jeanne de Le
Dicque, dame
vicomtière du Gaucquier 1605-1673 |
|||
| |
|||
|
|
|
|
| |
|
| |
|
Jehan de
Lespaul 1631-1673
&1651 |
|
Marguerite de
Lespaul 1648-1720
&1669 |
|
| |
|
| |
|
Jehanne de
Lespaul 1654-1696
&1676 |
|
Pierre
Prouvost 1675-1749
|
|
| |
|
|
|
|
|
Deux représentations de la collégiale Saint
Pierre de Lille
Saint Maurice de Lille
il rédigea en 1748 la première
généalogie de la famille Prouvost:
« Voila
la description
des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont alliez
jusques a la
fin de
cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire
sans vanité, que
lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de
biens, d’honneurs
et
de bonne réputation en la foi catholique apostolique et
romaine
et les plus
notables des villages qu’ils ont
habitez "
sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne, épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Une des seigneries de la Vigne autour de Lille Eglise Saint André Une des demeures de la rue du
Nouveau Sièclee à Lille tout juste construite à l'époque de Pierre Prouvost
Cette onirique vue du grand Jean Pattou.
Pierre Trubert, seigneur de Bois Fontaine, né vers 1650, décédé le 4 août 1696 (à l'âge de peut-être 46 ans), receveur héréditaire de la Douane de Lille.Marié le 26 juillet 1676, Lille, Nord, avec Jehanne de Lespaul, née le 26 mars 1654, Roubaix, Nord, décédée le 13 avril 1696, Roubaix, Nord (à l'âge de 42 ans), dont * Marie Claire Béatrix Trubert de Bois Fontaine, née en 1687, décédée le 23 août 1715, Lille (Saint Pierre), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint Pierre, Lille, Nord (à l'âge de 28 ans), mariée le 5 septembre 1712, Lille (Saint-Maurice), Nord, avec Pierre Prouvost, baptisé le 6 janvier 1675, Wasquehal, Nord, décédé en 1749 (à l'âge de peut-être 74 ans), auteur d'une généalogie de la famille Prouvost, dont o Marie Françoise Prouvost, née le 19 septembre 1713, baptisée le 19 septembre 1713, décédée le 27 août 1742 (à l'âge de 28 ans), mariée le 9 décembre 1737, église Saint André, Lille (Nord), avec Pierre Desruelles, décédé le 4 mai 1741, dont + Pierre Desruelles, né le 16 novembre 1738, Lille (Nord), baptisé le 16 novembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord), décédé le 29 avril 1747 (à l'âge de 8 ans). + Marie-Catherine Desruelles, née le 3 décembre 1739, Lille (Nord), baptisée le 3 décembre 1738, église Saint Etienne, Lille (Nord). o Pierre Claire Julie Prouvost, née le 19 novembre 1714, baptisée le 19 novembre 1714, Lille (Saint Pierre), Nord, décédée le 18 avril 1741, Lille (Saint André), Nord, inhumée, grande nef de l'Eglise Saint André, Lille, Nord (à l'âge de 26 ans). * Elisabeth Trubert de Bois Fontaine, dame de La Vigne. Mariée le 31 août 1736, Lille, Nord, avec Philippe Emmanuel, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et d'Acquignies. (Roglo)
dont Marie-Françoise et Claire Julie
inhumée le 17 avril 1741 dans la grande nef de l'église Saint André de Lille.
Marie-Françoise
Prouvost épousa, le 9 décembre 1737, en l'église
Saint André de Lille, Pierre Desruelles, bourgeois de Lille,
Bulletin : histoire et
archéologie Flandre, Tournaisis, Cambrésis, Hainaut, Artois / Société d'études
de la province de Cambrai
Auteur : Deligne, Jules (1816-1906)
Auteur : Société d'études de la province de Cambrai
Éditeur : Impr. Lefebvre-Ducrocq (Lille)
Testament de
Marie-Catherine-Françoise Desruelles-Prouvost 5 mai 1783
Marie-Catherine-Françoise DESRUELLES,
née en 1734, fille de Pierre-Antoine-Constantin et de Marie-Françoise Prévost,
mourut sans postérité le 1er septembre 1791 et fut inhumée au cimetière de Fives.
Elle avait épousé, le 22 octobre 1759, Ernest-Joseph CARDON, sieur du Rotoy à
Courrières, né à Lille le 7 janvier 1722, d'abord novice jésuite à Tournai,
puis échevin de Lille, administrateur de la Charité générale, marguillier de La
Madeleine, décédé le 23 novembre 1772 et inhumé à Saint-Pierre de Lille,
vis-à-vis la chapelle paroissiale. Il était fils d'Ignace-Joseph, sr du Jardin,
et de Marguerite-Thérèse Dancoisne dite Le Cocq.
« Je soussignée,
Marie-Catherine-Françoisé DESRUELLES, veuve immiscée d'Ernest-Joseph CARDON,
sieur du Rotoy, demeurante en cette ville de Lille, considérant la fragilité
humaine et qu'il n'y a rien de plus certain que la mort et de plus incertain
que l'heure d'icelle, et ne voulant mourir intestate, j'ai fait mon présent
testament que j'ai écrit et signé de ma main, ainsi que suit : Je recommande
mon âme à Dieu, mon créateur, à Jésus-Christ, mon rédempteur et sauveur, au S.
Esprit, mon sanctificateur, à la glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, à mon
Ange gardien, à S. Pierre et S. Paul, à S. François Xavier, à Sle Catherine et
Sle Françoise, mes patronnes, et à tous les saints et saintes du Paradis, les
priant de vouloir intercéder pour mon âme envers la Très Sainte Trinité, lorsqu'elle
sortira de mon corps.
Je veux et ordonne que sitôt ma
mort il soit célébré toutes les messes qui se disent pendant la matinée à toutes
les communautés d'hommes de la ville de Lille.
Ne pouvant plus être enterrée au
même endroit où est enterré mon mary, je choisis ma sépulture à la paroisse ou
je décéderay, au cimetière désigné pour cela, voulant, en cas que je meure à
Lille, que les religieux et tout le clergé conduise mon corps jusqu'à l'endroit
où je serai enterrée, priant mes parens et amis d'y assister. Je veux qu'il y
ait à mon convoi huit couples de religieux. Voulant qu'il soit fait mention sur
la pierre sépulchralle de mon mary de l'endroit où je serày enterrée et qu'il
soit mis, si faire se peut, une pierre sépulchralle à l'endroit où je serai
enterrée.
Voulant qu'il soit fait un obit
solennel à la paroisse de SainteCatherine, quand même je viendrois à décéder
ailleurs, et qu'il soit donné un louis d'or de 19 florins 4 patars à l'offrande
pour M. le Curé de Sainte-Catherine. Voulant aussi qu'il soit célébré une
quarantaine à la paroisse de Sainte-Catherine, à la chapelle de N.-D. de
Tongres, qui est la chapelle de communion, sans y comprendre les messes qui
seront célébrées pendant le service et les messes que j'ordonne par mon
testament, et qu'il y ait une tombe relevée à la chapelle pendant le service et
la quarantaine.
Je veux qu'il soit distribué
2.250 pains, de 2 livres chaque pain, compris la façon, aux pauvres, ou plus,
s'il est nécessaire, par l'entremise de mes parens et amis qui seront invités à
mes funérailles. Je veux qu'il soit demandé pour assister à mes funérailles 62
invalides auxquels il sera distribué à chacun un pain et 2 patars en argent.
Étant de la confrérie du S.
Sacrement de la paroisse de S. Pierre, je prie les administrateurs de faire
célébrer un obit solennel pour le repos de mon âme, pour lequel il sera payé 18
livres de France. Priant aussi ceux des administrateurs de la paroisse de SIe
Catherine, étant aussi de la confrérie du S. Sacrement, de vouloir bien faire
la même chose, en leur payant aussi 18 1. de France.
Je veux qu'il soit donné au
Bouillon de la paroisse de S,e-CathLrine 100 florins une fois ; et à l'Hôpital
général 200 fl. une fois, les priant de prier Dieu pour le repos de mon âme.
Je veux qu'il soit célébré 800
messes le plus tôt qu'il sera possible pour le repos de mon âme, à la rétribution
de 12 patars, sans y comprendre les messes qui seront célébrées le jour de ma
mort, et la quarantaine, et le jour du service. Je veux qu'il soit célébré tous
les jours une messe pendant un an après ma mort, pour le repos de mon âme, à commencer
le lendemain que la quarantaine sera finie, à huit heures, à la paroisse de
Sainte-Catherine, dans la chapelle de N -D. de Tongres, à la rétribution de 20
patars, compris six chierges, priant mes parens et amis d'y assister.
Je veux qu'il soit célébré à la
paroisse d'Haubourdin un obit solennel pour le repos de mon âme, pareil à celui
de mon mary et qu'il soit donné un louis d'or de 19 fI. 4 p. à M. le curé
d'Haubourdin pour l'onrande. De plus je veux qu'il soit donné à M. le curé
d'Haubourdin 24 fl. une fois, le priant de vouloir bien donner à dtner aux prêtres
et religieux qui auront assisté et célébré leur messe pendant le service ou
obit. Voulant aussi qu'il soit donné à chaque prêtre ou religieux qui auront
célébré leur messe pendant ledit obit, 3 1. de France. Je veux qu'il soit distribué
aux pauvres de ladite paroisse d'Haubourdin deux sacqs de bled converti en
pain. Je prie les administrateurs du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin
de faire célébrer un obit pour le repos de mon âme, selon l'usage qu'on fait
pour les confrères et consœurs, pour lequel il sera payé 6 florins.
Je donne et lègue à ma cousine
Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas la propriété de tous mes meubles meublans,
provisions de ménage, argenterie, étains, batterie de cuisine, tabatière,
tableau, portraits, boucles et montre d'argent, linge de table, linge de lit,
tout ce qui sert à mon chef et corps; et générallement tout ce qui se trouvera
à ma mort, tant à ma maison de ville qu'à ma maison de campagne, à l'exception
de l'or et argent monnoyé, après les dettes, obsèques et funérailles payées, se
partage égallemenl entre tous mes héritiers, et aussi aux exceptions cy après,
de tous mes diamans, de même qu'à celles que je pourrois faire dans mes
codiciles.
1° Toute ma bibliothèque,
consistante en livres de droit, d'histoire, de philosophie, de morale et de dévotion,
que je donne et lègue à M. François-Joseph de Poucques, le priant de vouloir
bien l'accepter.
2" La Sainte Vraie Croix que
je donne et lègue avec les bulles à la paroisse de la Magdeleine, suivant l'intention
de mon mary.
3° Mon nœud de diamant que je
donne et lègue à ma filleule, Henriette Dervaux.
4° Six cuillers et six
fourchettes d'argent, marquées d'un P, d'un C, et d'un D, et six petites
cuillers à thé marquées d'un chiffre, que je donne et lègue à ma filleule, Catherine
Brausart ; et en cas qu'elle décéderoit avant moy, je le donne et lègue à sa
sœur.
5° Le reste de mes diamants, à
l'exception de mes boucles d'oreilles, je le donne et lègue pour être mis à la
remonstrance du S. Sacrement de la paroisse d'Haubourdin.
6° Ma montre d'or et sa chaîne
aussi d'or, que je donne et lègue à mon filleul, Gaston-François-Joseph
Lefebvre.
7' Je donne et lègue à ma
cuisinière, à ma femme de chambre et à mon domestique, qui se trouveront à ma
mort, le lit, literie, couverte et paire de draps sur lesquels ils couchent à
leur lit à Lille.
Je lègue à mon cousin
Jean-Baptiste Famelare, comme étant le plus pauvre, la somme de 100 fl. par an,
sa vie durante, à prendre sur la m'aison située à l'entrée de la rue des
Malades, occupée présentement par le sr Béghin, le priant de prier Dieu pour le
repos de mon àme. Je donne et lègue à ma cousine Julie-Françoise Famelare, sa
soeur, qui est pauvre, la somme de 50 florins par an sa vie durante, à prendre
sur ladite maison.
Je donne et lègue à ma cousine
Thérèse Desruelles, qui est pauvre, la somme de 50 fl. par an, sa vie durante,
à prendre sur ladite maison.
Je donne et lègue à celui qui
sera concierge et jardinier à ma mort, à ma maison de campagne, la somme de 40
fl. par an, à prendre sur le pied des années qu'il aura été à mon service, de
sorte que s'yl y a resté deux ans, il faut lui donner 80 fl., et autant
d'années de plus qu'il m'aura servi, augmenter de 40 fl., sans y comprendre son
année de gages, le tout une fois seulement. Au cas que mon jardinier qui est
présentement Doby, ne seroit plus à ma mort, par infirmité habituelle ou par
maladie, je veux que celà lui soit donné également, à compter jusqu'au moment
où il seroit remplacé par d'autre ; voulant aussi que celui qui l'auroit
remplacé ait la même chose, à compter chaque année du moment de son entrée
jusqu'au moment de ma mort, une fois pour tout.
Je donne et lègue à chacun de mes
domestiques qui se trouvera à mon service à ma mort la somme de 80 fl. par an,
à prendre sur le pied des années qu'ils auront été à mon service, sans y
comprendre leur année de gages, le tout une fois seulement. De plus je donne et
lègue à chacun de mes domestiques 50 fl. une fois, pour habit de deuil.
Au cas que je deviendrois hors
d'état, soit par maladie ou autrement, avant ma mort, de régir mon bien, je
veux que ce soit ma cousine, Marie-Joseph-Thérèse-Angélique Balas, à qui j'ai
donné ma procuration à cet effet, qui ait seule la régie de tous mes biens,
tant réputés biens l'immeubles et fiefs, et la régie de mon ménage à
l'exclusion ires, lui donnant tout pouvoir tant pour recevoir que pour liant
que la dtte dello Balas ne soit tenue à aucun compte
x, après ma mort, à aucun de mes
héritiers, ni à qui que ce u'elle soit déchargée, sur sa simple déclaration, de
tout ce ra à ma mort ; et en cas que quelqu'un voudroit la chagriner L, je veux
qu'il soit privé de trois années des profits, émolumens is desdits immeubles et
qui seront au profit de ladite cousine; aussi qu'après ma mort aucun de mes
héritiers ne pourront fe aucune pension, sous tel prétexte que ce puisse être,
à ladite iour le temps qu'elle a bien voulu demeurer avec moy et me
• compagnie, et que ladite dtllt
Balas ait la liberté de rester pendant temaines dans ma maison mortuaire, y
vivre avec mes domcsti-
ques, voulant qu'ils restent
pendant ledit temps à son service comme Bis étoient à moy même. Et au cas que
ladite d"" n'auroit pas encore -trouvé d'emplacement, les dites six
semaines écoulées, elle aura la liberté de continuer à rester dans ladite
maison encore six autres |gemaines, mais mes domestiques ne seront plus tenus
de rester avec elle.
Je veux et ordonne aussi que ma
maison, située rue des Bonnes Filles à Lille, soit vendue après ma mort et
qu'il soit conditionné à celui qui l'achètera qu'il ne pourra en jouir que
trois mois après ma mort; voulant qu'il soit donné et légué franc et net
argent, du provenu de la dite vente, à ma cousine Balas la somme de 50 fl. une
lois pour tout. Voulant aussi qu'il soit donné et légué, du provenu de cette
dite vente, à madame Charlotte Fruict, épouse de M. César-Auguste-JosephMarie
Hespel, écuyer, sr de Guermanez, la somme de 3.000 fl. une fois pour tout ; et
en cas que ladite dame de Guermanez viendroit à décoder avant moy, je donne et
lègue ladite somme à tous ses enfants, à partager également, en dédommagement
de ce qu'elle n'a pas hérité de ma campagne à Haubourdin, après la mort de mon
mary, suivant l'intention et le désir qu'il avoit à ce sujet.
Voulant aussi que soit donné et
légué, du provenu de cette dite vente, à Catherine Diricq 1, 100 fl. une fois ;
à sa soetir, Marie-Anne Diricq, 100 fl. une fois ; à Thérèse Dujardin 2,
ancienne servante de mon grand,père Prouvost dit Prévost, 100 n, une fois ; à
Catherine Bulté, ma filleule, 100 fl. une fois.
Voulant aussi que les 100 fl. que
je donne et lègue au Bouillon de la paroisse de Sainte-Catherine, et les 200
fl. que je donne et lègue à
1. Nota. Ladite Catherine Diricq
est décédée. Signée : Desruelles, veuve de Cardon du Rotoy. (Mention en marge).
2. Même mention.
- l'Hôpital général, les 800
messes à 12 p., ainsi que les 365 fl. pour la messe que l'on doit célébrer
chaque jour, soient pris sur le produit de la vente de cette dite maison ; et
en cas que la vente de cette dite maison, contre toute attente, ne monteroit
pas autant que les charges que je mets sur cette dite maison, je veux et
ordonne que le surplus en soit pris sur mes plus clairs et apparants biens de
libre disposition.
Je veux et ordonne aussi que les
3.600 fl. que j'ai donné en rente héritière, le 4 septembre 1779, à mon cousin
Pierre-Joseph Prouvost, bailly de Mouveau et collecteur de Roubaix, provenant
d'une lettre de rente héritière qui m'a été remboursée par les enfans et
héritiers de mon cousin Pierre Prouvost et de Marie-Jeanne Delebecque, sa
femme, le 4 septembre 1779, que cette ditte rente soit partagée également entre
les enfans de feu Pierre, de Jacques et de Jean-Fortunat Prouvost, mes parens
au 3e degré, qui est le 6' degré civil, sans préjudice aux descendants de Marie
ProuvoÉt, sœur de mon grand'père maternel, laquelle a épousé Philippe
d'Assonville, en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré,
le tout sans préférence de sexe, ni d'âge au autre avantage coutumier,
accoidaht la représentation à ceux et à celles dont les père et mère seront
décédés.
Je veux et ordonne aussi que les
1300 fl. que j'ai donné en lettre de rente héritière, le 13 de novembre 1779.
au sieur Séraphin Ferret, marchant et cabaretier demeurant alors à Mouscron, et
à Marie-AnneJoseph Deleporte, sa femme, cabaretiers présentement à Roubaix,
laquelle rente provient d'une maison située à la Place de Saint-André à Lille,
quartier E, n' 631, que j'ai vendue à main ferme au sieur Laurent-Joseph
Gachez. maître tailleur, voulant que cette dite rente soit partagée également
entre les enfans d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taqué, mes parens au
6* degré civil, sans préférence de sexe ni d'âge, ou autre avantage coutumier,
accordant la représentation à ceux ou celles dont les père et mère seront
décédés.
Je veux que la rente de 40 fl.
laissée par ma tante Marie-CatherineThérèse Desruelles à Catherine-Thérèse
Diricq continue à lui être payée après ma mort 1
Je veux et ordonne aussi que tout
ce que je donne et lègue dans mon testament et codiciles à tous ceux et celles
qui me sont parens au même degré, de ceux ou celles qui doivent hériter à ma
succession, je leur donne et lègue hors et d'avant part de ce que doivent
hériter à ma succession.
Après ce que dessus fourni et accompli,
je veux que les biens que je délaisserai à ma mort, compétent et appartiennent
à mes plus près
.1. Nota. Ladite Diricq est
décédée. (En marge).
parens, tant du côté paternel que
du côté maternel, du lez et côté d'où ils procèdent, chacun suivant leur
branche, sans confusion de biens d'une famille avec l'autre, sans aucune
préférence de sexe ni d'âge ou autre avantage coutumier. De sorte que tous les
biens provenant de mon grand père paternel appartiendront aux plus près
descendans de Marie-Jeanne Desruelles, sœur de mon grand père et épouse de
Charles Lasseré, mes parens au 6e degré civil, qui sont :
Jeanne-IsabelleThérèse Bossdleman, veuve d'Antoine Dervaux ; les enfans de
PierreEngelbert Bosselleman par la représentation de leur père ; ThéodoreHenri-Joseph
Lefebvre, par la représentation de son père ; CharlotteIsabelle Lefebvre, fille
de Philippe-Charles-Joseph et de Marie-Augustine Delaitre, par la
représentation de son père ; Joseph-Inglebert Lefebvre ; les enfans de
Josse-Guislain-Joseph Vandervecken, par la représentation de leur mère ; à
Marie-Jeanne-Baptiste Joseph Grebert, épouse de M.
Valicourt-Dltmesnil, commissaire
à Valenciennes ; à Magdeleine Grebert, sa sœur, épouse de M. Valicourt,
beau-frère de sadite sœur ; au fils de Charles Lasseré, conseiller à la
Gouvernance de Douay, par la représentation de son père.
A l'égard de tous les biens
provenant de ma grande mère paternelle je veux qu'ils compétent et appartiennent
aux plus près descendans de Jacques et d'Agnès Lepers, mes parens au 6e degré
civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre Marie-Claire
Beaussart ; les deux enfans de Jean-François Beaussart, par la représentation
de leur père; Antoine-Joseph Lepers ; Marie-Catherine Vpers; François Lepers ;
les enfans de Jacques Prouvost et d'Agnès Florins, par la représentation de
leur mère ; Ursule Demaziers, épouse de Monsieur Pringuet, par la
représentation de sa mère ; et Pierre-Constantin Florins.
A l'égard de tous les biens
provenant de mon grand'père maternel, je veux qu'ils compétent et appartiennent
aux plus près descendans de Jacques Prouvost, époux d'Antoinette Masurelle. mes
parens au 6° degré civil, voulant que ledit bien soit partagé également entre
les enfans de feu Pierre Prouvost ; les enfans de feu Jacques Prouvost ; les
enfans de feu Jean-Fortunat Prouvost, sans préjudice aux plus près descendans
de Marie Prouvost, sœur de mon grand père maternel et épouse de Philippe d'Assonville,
en cas qu'il y en ait encore de vivants qui soient au même degré desdits Prouvost.
Et au cas qu'on ne puisse pas savoir positivement s'il y en a encore qui soient
en vie, je veux et ordonne que le quart de tous les biens provenans de mon
grand père Prouvost dit Prévost soit mis en dépôt l'espace de trois ans, pour
qu'on puisse faire des informations pendant ledit temps ; lequel temps étant
écoulé, si on n'a point pu savoir rien de positif à ce sujet, ledit quart sera
au profit desdits Prouvost qui sont nommés dans mon dit testament.
Voulant la même chose pour la
part due aux autres héritiers tant du coté paternel que du coté maternel dont
on ne pourroit pas savoir où ils sont, laquelle, part se partagera égallement
après ledit terme de trois ans.
A l'égard des biens provenant de
ma grand mère maternelle, je veux qu'ils, compétent et appartiennent aux enfans
d'Albert-Élie Molé et de Marguerite-Lucie Taquet, mes parens au 6' degré civil,
à partager également entre Lucie-Albertine-Joseph Molé, Marguerite-Angélique
Molé et Albert-Élie-Joseph Molé.
Le tout sans préjudice à tous mes
autres parens, tant du côté paternel que du côté maternel qui seroient au même
degré et qui ne sont pas marqués dans mon dit testament, n'en ayant point de
connaissance.A l'égard de mes immeubles et fiels, je veux que ceux qui voudront
en profiter au préjudice des autres soient privés de tous mes biens réputés
meubles et acquêts, et de tout ce que j'ai de libre disposition, même de trois
années des fruits, profits et revenus desdits immeubles, au profit de ceux qui
se soumettront à mes volontés. Voulant que tout ce que dessus soit exécuté de
point en point, privant les contredisans de ma succession, dont la part
accroîtra au profit des acquiesçans, renonçant à toute loy, usage et coutumes
contraires spéciallement à celle disposante qu'on ne peut être et légataire et
-héritier, qu'en appréhendant l'un on se prive de l'autre, et à celle
disposante que donation faite aux enfans en puissance de père appartient au
père s'il veut l'appréhender. Et pour que toutes mes volontés cy dessus
énoncées soient ponctuellement exécutées, j'ai choisi et nommé pour mon
exécuteur testamentaire M. François-Joseph de Poucques, écuyer, seigneur du
Puich, du Magistrat de Lille et administrateur de la noble Famille, le priant
de vouloir bien s'en charger, l'autorisant à vendre telles parties de biens
libres qu'il trouvera convenir pour fournir à l'exécution de mes volontés
dernières et de tous les codiciles.
Ainsi fait, voulu et ordonné,
fait, écrit et signé à Lille de ma main, le 5 de mai 1783. — DESRUELLES, veuve
de CARDON DU ROTOY.
L'exécuteur, testamentaire,
François-Joseph de Poucques, étant mort le 3 avril 1785, la testatrice fit
choix, le 21 mai, de M. Nicolas-Joseph Pau, prêtre, chapelain et secrétaire du
chapitré de Saint-Pierre, avec l'abbé Pierre-FrançoisJoseph Demeuninck, comme
adjoint
4: Marie Prouvost, née le 27 décembre 1678, Wasquehal, Nord, décédée le 23
juillet 1744, Lille (Sainte Catherine), Nord, inhumée, dans l'église Sainte
Catherine de Lille (à l'âge de 65 ans). épouse, en novembre 1705,
Pierre Dassonville, greffier de la juridiction consulaire de Lille, fut inhumée
au milieu de la grande nef de l'église Sainte Catherine de Lille:
dont François Ignace époux de Marie Agnès Le
Clercq qui vivèrent à Paris.
8 : Jacques I Prouvost
(1670-1704)
Pierre tombale de marbre près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal, épouse à l'église Sainte Madeleine de Lille le 08-04-1698, Antoinette Masurel (1670-1730), sa cousine au troisième degré, « Il a obtenu dispense de la Cour de Rome qui a longtemps différé ». fille de Noël Masurel et Antoinette de Courchelle, elle même fille de Pierre de Courchelle et Antoinette Prouvost; censier à Wasquehal:
Guillaume
Prouvost 1580
& Adrienne
Wattel 1580 |
||
| |
||
|
|
|
| |
|
| |
Pierre
Prouvost 1606-1681
&1648 |
|
Antoinette
Prouvost 1600-/1670
& |
| |
|
| |
Pierre
Prouvost 1648-1691
&1669 |
|
Antoinette de
Courcelles 1640
& |
| |
|
| |
Jacques
Prouvost 1670-1704
|
|
Antoinette
Masurel 1670-1730 |
leurs
enfants furent: Pierre Prouvost,
né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal,
Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord, inhumé le 2 mai 1770, église de
Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la
Ville de Roubaix. Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec Marie Jeanne
Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778,
Roubaix (Nord), inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord) (à l'âge de 70 ans).
Jacques Prouvost, né le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), baptisé le 15 décembre 1699, Wasquehal (Nord), décédé le 24 septembre 1774, Roubaix (Nord), inhumé, dans l'église de Roubaix avec épitaphe (à l'âge de 74 ans), manufacturier. Marié le 10 mai 1734, Roubaix (Nord), avec Marie Agnès Florin, née le 14 mai 1712, Roubaix (Nord), baptisée le 14 juin 1712, décédée le 26 mai 1767, Roubaix (Nord), inhumée le 28 mai 1767 (à l'âge de 55 ans).
Jean Fortunat
Prouvost, né en 1702, Wasquehal, Nord, baptisé le 20 juin 1702, Wasquehal,
Nord, censier de La Grande Haye à Roubaix.Marié le 17 juin 1731, Wasquehal,
Nord, avec Marie Anne Thérèse van den Berghe, née le 10 mai 1712, Oselghem,
Courtrai, Belgique.)Note:CM 22/9/1724 Roubaix maître Ranugen Tab 1979/6 dont : Marie Françoise Constance Prouvost, née le
15 août 1731, Roubaix, Nord.
Jacques Prouvost, né le 4 novembre 1732, Roubaix, Nord.
Pierre Joseph Prouvost, né le 29 juin 1734, Roubaix, Nord.
François Alexandre Joseph Prouvost, né le 15 juillet 1736, Roubaix,
Nord.
Béatrice Prouvost, née le 27 mai 1738, Roubaix, Nord.
Louis Joseph Prouvost, né le 12 décembre 1741, Roubaix, Nord, décédé (en
bas âge), Roubaix, Nord.
Marie Prouvost, née le 11 mars 1743, Roubaix, Nord.
Jean Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745, Roubaix, Nord.
Marie Marguerite Joseph Prouvost, née le 2 août 1747, Roubaix, Nord.
Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750,
Roubaix, Nord, décédée le 8 avril 1783, Nieppe, Nord (à l'âge de 32 ans).Mariée
avec Florent Joseph de Meulenaere, né en 1751, Nieppe, Nord, décédé le 23 juin
1812 (à l'âge de 61 ans).
Gabriel Prouvost, né le 22 mai 1752, Roubaix, Nord.
Eléonore Prouvost, née le 25 janvier 1755,
Roubaix, Nord. épousa Marie
Jeanne de le Becque 28/02/1707 Roubaix, +
12/02/1778 Roubaix); dont la fille Hyacinthe Félicité Henriette Josèphe
Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 - Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de Meulenaere
1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean Baptiste
Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle :
« Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en
exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre
sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du
Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par
le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le
citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François
Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles -François-Joseph
Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost, élus juges, ainsi
qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d élection, et
Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été introduits dans
l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du Procureur de la
commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en présence de la
commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation, de maintenir
de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur poste, et de
remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs offices. — Après
ce, les membres du conseil général de la commune étant descendus dans le
Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont prononcé pour lui
l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le respect et
l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11 novembre
eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention nationale du 12
octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont bien mérité de la
patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales. Derode mentionne
simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni le discours
prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons donc l'un et
l'autre : Le 11 novembre 1792, l'an Ier
de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la proclamation
des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du dix de ce mois,
publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles que le décret
de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que les habitants
de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié solennellement. Le Conseil
général de la commune accompagné, d'après l'invitation qui leur en avait été
faite, des administrateurs du Directoire
du District, des Juges des Tribunaux, ainsi que de différents détachements,
tant de la garde nationale que des troupes de Ligne; le cortège précédé de deux
pièces de canons et d'une musique guerrière, est parti de l'hôtel commun, et
s'est rendu sur les décombres du quartier incendié de Saint Sauveur, la place
de Saint-Louis et la place d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées
convenablement au sujet : un drapeau tricolore portant le décret pour
inscription, arborés. »
« A l’époque où les
grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas
une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de
foyers, commence la construction de sa première église. La présence du
cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens
aux lieux sacrés, fait penser que cette
première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En
1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche,
atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511
voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et
de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les
évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint
Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice
actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La
facade de style gothique,
posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail
de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur,
tandis que le clocher atteint les 50 m.
De Le Becque- Delebecque
Flandres
Armes : d’azur à
un chevron d’or accompagné, en chef, de deux vols
d’argent et, en pointe, d’une bécasse d’or.
Alliances : de Mesmay, Piat, de Wavrin, Mathon, de Lespierre, d’Halluin, de Le Rue, Prouvost.
On trouve aussi :
Mariage de Marie-Jeanne de le
Becque, fille de Jean et Marie Barbe de Lespierre avec Pierre Prouvost,
le 25 septembre 1724. Jean de Le Becque, né le 31 mars 1659,
Roubaix, décédé après 1712, censier de la
Cense du Fontenoit, échevin de Roubaix (1699), marguillier de
Saint Martin (achat le 26 octobre 1700),marié en 1696,
Wattrelos, Nord, avec Marie Barbe de Lespierre, née en 1672
à Wattrelos, + 1742, Roubaix ; les époux
s'installèrent à Roubaix le 26 septembre 1724.
Marie-Jeanne de Le Becque
appartient à une lignée dont le tronc se perd dans le
XIII ° siècle et qui fournit jusqu'à 17
échevins à Roubaix, sept religieuses de l'Hôpital
Sainte Elisabeth; le curé Jacques Legroux déclare en 1714
: « le bourg de Roubaix est considérable et ancien ; ses
manufactures le rendent célèbre plus que bien des grandes
villes en France, en Espagne et ailleurs ». Ils eurent :Pierre
Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725,
décédé le 24 décembre 1797 (72 ans),
négociant, marié le 27 septembre 1751,
Roubaix, avec Marie Catherine Ramery dit de Boulogne, baptisée
le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, décédée le 24
janvier 1771, Roubaix, (peut-être 50 ans). Marie Béatrix
Prouvost, née le 6 février 1728, Roubaix, Nord,
décédée le 10 décembre 1808, Roubaix, Nord
(80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de l'Hôpital
Sainte Elisabeth de Roubaix. Augustine Élisabeth Josèphe
Prouvost, née le 14 février (janvier ?) 1731, Roubaix ,
décédée le 12 avril (mars) 1801, Roubaix (70
ans), mariée le 21 septembre 1755, Roubaix, Nord, avec
Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18
avril (ou 12 avril) 1728, Roubaix , décédé
en 1795 (1801 ?), Lille (67 ans), négociant, fabricant de
tapisseries des Flandres en haute lisse, échevin de la Ville de
Roubaix,x 23/06/1749 Roubaix avec DUJARDIN Augustine Angélique,
xx 21/09/1755 Roubaix NOTE : Dispense du 4°
degré entre Liévin et Augustine Elisabeth
PROUVOST.,Ursule Angélique Joseph Prouvost, née le 23
octobre 1733, Roubaix,Marie Marguerite Prouvost, née le 26
novembre 1734, Roubaix, Nord, décédée le 11 mars
1794, Roubaix, (59 ans). Jeanne Eléonore
Amélie Prouvost, née le 7 octobre 1737, Roubaix, Nord,
décédée le 3 septembre 1755, Roubaix, (17
ans). Marie Catherine Joseph Prouvost, née le 9 juin
1740, Roubaix, décédée le 16 novembre 1805,
Roubaix, (65 ans). Philippe Constantin Prouvost, né
le 2 août 1743, Roubaix, Nord, décédé
après 1785, Mouscron, Hainaut, Belgique, prêtre, Vicaire
de Sainte Catherine à Lille en 1778 puis curé
de Mouscron en 1785. Louis Joseph Prouvost, né le 9 mai 1747,
Roubaix, décédé le 26 mai 1747, Roubaix, (17
jours).
Leur ainé Pierre Joseph
Prouvost épousa donc Marie Ramery dit de Boulogne, De gueules,
au chevron d'or, accompagné de trois têtes et cols de
biche du même ; Héraldique - Armorial de J.B. RIETSTAP -
et ses Compléments:
http://www.euraldic.com/blas_ra1.html
Voici la
lignée de le Becque :
Jehan Le Fevre dit de Le Becque ca 1272
« n'est pas mentionné dans le TEG N°8 publié par le GGRN ;
les premières
générations de cette famille sont à prendre avec
précaution dans ce TEG... »Ferdinand Cortyl
|
Pierre Le Fevre dit de Le Becque 1320-1350
(Pierre Pierron Le Fevre dit de Le Becque)
Propriétaire de fiefs à Roubaix
|
Jacquemard Le Fevre dit de Le Becque
1350-1370
Propriétaire de fief à Roubaix
|
Pierre de Le Becque +1402
|
Jehan de Le Becque ca 1395-1439
Propriétaire à Roubaix
&1430
Isabeau Piat 1395-1439
|
Jehan de Le Becque ca 1435-1491
&
Péronne de Lescluse 1435
|
Jehan de Le Becque ca 1475-/1576
&
Nicolas de Le Becque 1510-1554
Nicolas Collart de Le Becque
Propriétaire de fiefs à Roubaix, échevin de
Roubaix
&
Marie van Reust 1513-1584/
|
Pierre de Le Becque 1535-/1582
Échevin de Roubaix, homme de fief, marguillier
de Saint-Martin
&ca 1550
Jeanne Françoise Fremault +1582/
|
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue
1550-1625
&
Marguerite Delespaul 1555-1642
|
Philippe de Le Becque 1590-1647
Seigneur de Le Rue
Censier du Haut Fontenoit
achète le fief et cense de Le Rue à Roubaix
(1593)
&1614
Jeanne des Tombes 1595
|
Philippe de Le Becque 1616-1675
Dit Fontenoit, censier du Haut Fontenoit à
Roubaix
&1642
Marie Le Comte 1620
|
Jean de Le Becque 1659-1712
Censier de la Cense du Fontenoit à Roubaix
(de 1688 à 1717), cense appartenant à S.A. le prince de LIGNE,
Échevin de Roubaix (1699),
Marguillier de l'Eglise Saint-Martin (achat
le 26 octobre 1700)
&1696
Marie Barbe de Lespierre 1672-1742
|
Marie Jeanne de Le Becque 1707-1778
Pierre Prouvost 1699-1770|
Quelques figures de la famille de le
Becque :
Marie de Le Becque, née à
Roubaix, mariée avec Pierre de Lespaul, né en 1460,
Roubaix , décédé vers 1525, Roubaix (peut-être 65 ans), lieutenant du
Marquisat de Roubaix.
Nicolas de Le Becque, né le 1er mai 1510, Roubaix, Nord,
décédé en 1554, Roubaix, (44 ans), propriétaire de fiefs à Roubaix,
échevin de Roubaix, marié avec Marie Ottio, marié, Roubaix, Nord, avec
Marie van Reust.
Pierre de Le Becque, né
en 1535, Roubaix, décédé avant 1582, Roubaix , échevin de Roubaix,
homme de fief, marguillier de Saint-Martin,
marié vers 1550, Roubaix,
Nord, avec Jeanne Françoise Fremault, née Tourcoing,
décédée après 1582, Roubaix, Nord.
Philippe Delebecque, seigneur de Le Rue, né
en 1550, Roubaix, décédé le 16 avril 1625, Roubaix, inhumé, église
de Roubaix (75 ans), censier du Haut Fontenoit, marié avec Marguerite Delespaul.
Pierre de Le Becque, seigneur de Le Rue, né
en 1582 julien (entre le 11 janvier 1582 et
le 10 janvier 1583), Roubaix, Nord, décédé en 1656,
Roubaix, Nord (74 ans), échevin de la Ville de Roubaix, marié en 1611,
Roubaix, avec Gillette Le Febvre,
née vers 1580, Tourcoing, Nord,
décédée avant 1630, Roubaix, Nord, dont
Pierre de Le Becque, né le 30 mars 1613, Roubaix,
décédé en 1693, Roubaix (80 ans), échevin de Roubaix, marié
le 30 juillet 1635, Roubaix, avec PhIl ippine de Lespaul,
Pierre de Le Becque, né le 16 décembre 1664, Roubaix,
Nord, marchand, échevin de Roubaix, marié, Roubaix, Nord, avec Monique Lezy
Gillette de Le
Becque, née en 1600, Roubaix , décédée
en 1655, Roubaix (55 ans), mariée le 9 mai 1626, Roubaix , avec Jean Castel, né le 12 mai 1604, Roubaix ,
décédé le 27 décembre 1672, Roubaix
(68 ans), censier, échevin de Roubaix (1652-1657).
Nicolas de Le Becque, né vers 1600, marié
en 1628 avec Isabelle de Beaussart,
Marie de Le Becque, née le 17 mai 1640, Wattrelos,
Nord, décédée le 7 juillet 1701, Wattrelos, (61
ans),
mariée le 26 mai 1664, Wattrelos, avec
Adrien du Quesnoy,
Pierre de Le Becque, né en 1554,
Roubaix, décédé entre 1597 et 1622, Roubaix, marchand boulanger,
échevin de Roubaix, marguillier de Saint-Martin, marié en 1577 avec Barbe Flameng
Marie de Le Becque, née
avant 1608, Roubaix, décédée en 1677, Roubaix, inhumée, église de
Roubaix. mariée
le 22 septembre 1628, Roubaix ,
avec Pierre de Lespaul, né le 29 juillet 1609, Roubaix ,
baptisé le 29 juillet 1609, Roubaix , décédé
en 1678, Roubaix , inhumé, église de Roubaix (69 ans), bailly de
Wattrelos, lieutenant du Marquisat de Roubaix (parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619/ Marguerite Boëtte),
Barbe de Le Becque, née le 15 juillet 1609, Roubaix, Nord,
décédée après 1680, Roubaix, Nord, religieuse à l'Hôpital Sainte Elisabeth
de Roubaix.
Pierre de Le Becque, né le 27 janvier 1616, Roubaix,
décédé en 1674 (58 ans), censier de La Haye, marié en 1634, Roubaix, Nord, avec
Marie de Lespaul, née le 19 février 1617, Roubaix ,
décédée en août 1686 (69 ans), censière de la Cense de La Haye
(parrain et marraine: Pierre de Lespaul ca 1549-1619 ; Magdeleine de Waresquiel),
Marie Catherine de Le Becque, née le 10 juin 1638, Roubaix,
décédée le 1er avril 1704, Roubaix, Nord (65 ans), mariée
le 15 mai 1658, Roubaix, Nord,
avec Antoine Le Pers, né le 10 mars 1636, Roubaix, Nord,
décédé le 18 octobre 1704, Roubaix, (68
ans), égard de la Manufacture de Roubaix, échevin de Roubaix.
Philippe de Le Becque, né le 28 septembre 1618, Roubaix,
Nord, marié vers 1626, Roubaix, avec Jeanne des Reveaux, née avant 1606
(fille ul: Augustin de Lespaul, seigneur du Petit-Quesnoy 1633-1707
François de Le Becque, né vers 1557,
décédé en 1625, Roubaix (peut-être 68 ans), homme de fief, marié, Roubaix, Nord, avec Jeanne Françoise Prouvost, fille de Guilbert
Prouvost 1540 et Péronne Gossart 1540
Anne de Le Becque, née le 27 août 1631, Roubaix, Nord,
décédée le 7 avril 1704, Roubaix, Nord (72 ans), mariée le 20 avril 1652, Roubaix, avec Hughes de Cresme,
Marguerite Marie de Le Becque, née à Bondues, décédée, mariée
avec Pierre du Courouble, né en 1540,
Lompret, décédé en juin 1564 (24 ans), mariée vers 1565 avec Beltremieux de BaIl leul, né
en 1535, Wambrechies, Nord, décédé le 7 janvier 1594, Wambrechies,
(59 ans), bourgeois de Lille par achat le 17août 1564.
On trouvera (non rattaché ): Germain-Joseph Delebecque,
Maître
des Requêtes au Conseil d'Etat
après la révolution de 1830, Député du
Pas-de-Calais de 1834 à 1848 puis de 1860 à 1870.
Alphonse Charles Delebecque, général de division, Grand'croix de
la Légion d'Honneur (1888), Chevalier de l'Ordre Militaire de Savoie, Officier
de l'Ordre de Guadaloupe du Mexique,Officier de l'Ordre de la Couronne de Fer
d'Autriche, Grand'croix de l'Ordre du Medjidié, ESM Saint-Cyr, promotion
d'Isly.
et Jean-Fortunat qui
épousa Marie-Anne-Thérèse Vandenberghe dont la fille Hyacinthe Félicité
Henriette Josèphe Prouvost, née le 9 mai 1750 - Roubaix, décédée le 8 avril 1783 -
Nieppe, 32 ans épousa Florent Joseph de
Meulenaere 1751-1812 ; Le frère d’Hyacinthe-Félicité fut Jean
Baptiste Prouvost, né le 7 mai 1745 à Roubaix, probablement celui dont parle :
« Le Conseil général de la commune de Lille, département du Nord, en
exécution de la Loi du mois d'août 1790 sur l'organisation judiciaire titre
sept et autres lois subséquentes, s'est rendu en la salle d'audience du
Tribunal de Commerce pour y installer les nouveaux juges et greffier élus par
le corps électoral du département du Nord, où étant et y occupant le siège, le
citoyen André, Maire de la ville, a adressé un discours à Henri-Louis-François
Laurent, élu Président du Tribunal ; Floris Delahoutre; Charles
-François-Joseph Lefebvre; Philippe-Joseph Mourcou, et Jean-Baptiste Prouvost,
élus juges, ainsi qu’ils en ont fait constater par les procès-verbaux d
élection, et Amédée-André-Joseph Lefebvre, greffier, lesquels avaient été
introduits dans l'intérieur du Parquet; ensuite, d'après les conclusions du
Procureur de la commune, ils ont, devant les membres du Conseil général et en
présence de la commune assistante, prêté le serment d'être fidèles à la Nation,
de maintenir de tout leur pouvoir, la liberté et l'égalité ou de mourir à leur
poste, et de remplir avec exactitude et impartialité les fonctions de leurs
offices. — Après ce, les membres du conseil général de la commune étant
descendus dans le Parquet, ont installé les juges, et au nom du Peuple, ont
prononcé pour lui l'engagement de porter au Tribunal et à ses jugements le
respect et l'obéissance que tout citoyen doit à la Loi et à ses organes. Le 11
novembre eut lieu la publication solennelle du décret de la Convention
nationale du 12 octobre précédent, déclarant que « les habitants de Lille ont
bien mérité de la patrie » durant le siège resté fameux dans nos Annales.
Derode mentionne simplement le fait, sans en donner la relation officielle, ni
le discours prononcé en la circonstance par le maire André. Nous reproduirons
donc l'un et l'autre : Le 11 novembre
1792, l'an Ier de la République, vers onze heures du m atin; en exécution de la
proclamation des maire et officiers municipaux de la ville de Lille, en date du
dix de ce mois, publiée et affichée le mème jour, portant entre autres articles
que le décret de la Convention Nationale du 12 octobre dernier, qui déclare que
les habitants de Lille ont bien mérité de la Patrie, sera publié
solennellement. Le Conseil général de la commune accompagné, d'après
l'invitation qui leur en avait été faite, des
administrateurs du Directoire du District, des Juges des Tribunaux,
ainsi que de différents détachements, tant de la garde nationale que des
troupes de Ligne; le cortège précédé de deux pièces de canons et d'une musique
guerrière, est parti de l'hôtel commun, et s'est rendu sur les décombres du
quartier incendié de Saint Sauveur, la place de Saint-Louis et la place
d'Armes, ou étaient préparées des estrades décorées convenablement au sujet :
un drapeau tricolore portant le décret pour inscription, arborés. »
« A l’époque où les
grandes cathédrales commencent à sortir de terre, Wasquehal n’avait même pas
une chapelle. Pourtant en 1252, la commune qui ne compte qu’une soixantaine de
foyers, commence la construction de sa première église. La présence du
cimetière à cet endroit depuis le haut-moyen âge, et la fidélité des Chrétiens
aux lieux sacrés, fait penser que cette
première construction fut bâtie sur l’actuelle place du général de Gaulle. En
1482, les troupes de Louis XI lancée à la poursuite de celles de Maximilien d’Autriche,
atteignent Wasquehal, brûlent le centre du village et détruisent l’église. 1511
voit s’élever la seconde église sous la seigneurie de Robert de Ranchicourt et
de Catherine de Bergues. Les reliques de Saint Maur ayant disparu dans les
évènements, Saint-Nicolas qui était déjà trés honoré en devient le Saint
Patron. Jugée trop vétuste et trop petite, elle cède la place à l’édifice
actuel en 1877. » http://evelaw.over-blog.com/categorie-11458434.html
La
facade de style gothique,
posséde un tympan de pierres sculptées, et un portail
de chêne. La tour culmine à 40 m de hauteur,
tandis que le clocher atteint les 50 mètres.
Quelques religieux de la famille Prouvost sous l’Ancien Régime :
Jacobus Masurel-Prouvost, prêtre
jésuite au XVII° siècle.
Marie Béatrix Prouvost, née le 6 février 1728,
Roubaix, Nord, décédée le 10 décembre 1808,
Roubaix, Nord (80 ans), chanoinesse de Saint Augustin, prieure de
l'Hôpital Sainte Elisabeth de Roubaix.
La Révérende Mère Béatrix Prouvost:
Toute jeune, au
mois de janvier 1749, elle é tait rentrée au
couvent de saint-Elisabeth de Roubaix. Elle
était prieure de son monastère
lorsqu’éclata
Le
On l’accusait
d’avoir caché une brique d’or et
fabriqué je ne sais quelles boites de plomb. La foule
souveraine a besoin de
colossales idioties ; on la servait à souhait.
Sœur Béatrix ne se troubla
point ; elle comparut devant le comité
révolutionnaire et repoussa du pied
l’absurde accusation. Elle écrivit une lettre
d’ironie sereine qui se terminait
par ces mots : forte de mon innocence, je ne crains pas de
demander au
comité la prompte décision de mon affaire et de
ma mise en liberté. » A
l’heure où les femmes les plus
héroïques ne savaient que bien mourir,
sœur
Béatrix eut le courage de se défendre. Après une longue captivité, elle sortit
de la tourmente saine et sauve mais triste à jamais. On la
revit dans la
famille, portant le deuil de son couvent détruit et de sa
mission interrompue. Elle s’en alla doucement mais elle ne mourut pas toute
entière. Son visage
resta populaire au foyer des pauvres et au chevet des malades. Sœur Béatrix
ressuscitera un jour sous le pinceau
d’Amédée Prouvost:
c'est bien sa figure qui rayonne dans le "Poème du travail et du
rève": Dans le halo neigeux et frais de son rabat, Son visage
très pur que la coiffe angélise Se penche, souriant,
comme un lys sous la brise, Vers le moribond blème et las qui se
débat. Près
de la couche où lentement il agonise, Durant ces nuits sans fin
où la fatigue abat, Elle veille, égrenant son rosaire
tout bas,Avec une ferveur suppliante d'église . Sa robe
est vénérée au faubourg populeux Comme un habit de
sainte à l'or miraculeux. De ses lèvres les mots ainsi
que des prières Viennent au coeur du pauvre apaiser la douleur, Et ses pieuses mains douces comme des fleurs
Se posent sur les fronts pour fermer les paupières.
Il le recueillera pieusement comme le synonyme des plus pures gloires de sa maison et il le mettra sur le berceau de sa petite fille." Lecigne
Philippe Constantin Prouvost, né le 2 août 1743, Roubaix,
Nord, décédé après 1785, Mouscron, Hainaut,
Belgique, prêtre, vicaire de Sainte Catherine à Lille,
curé de Mouscron (filleul: Bon Ami Prouvost 1785-1827). 1787.
— Église de Mouscron ; près du portail de droite.
Au cimetière de cette église, au devant du crucifix
repose le corps de Mlre Philippe-Constantin PROUVOST, natif de Roubaix,
fils du sieur Pierre et de dame Marie-Jeanne DELEBECQUE, qui, ayant
été curé de cette paroisse de Mouscron l'espace de
trois ans et un mois, est décédé le premier
novembre 1787, &gé de quarante quatro ans. Priez Dieu pour
son àme.
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix
,baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix ,prêtre.
Marguerite du Hamel, décédée après 1710, religieuse au Couvent des Pénitentes à Lille.
Rose Prouvost, religieuse du Saint
Sacrement,
Louis-Camille Prouvost,
supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori
(1696-1787).
Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également
le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs
paroisses).
Trouvé dans les documents:
L'ainé de Pierre Prouvost, né le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, baptisé le 14 janvier 1699, Wasquehal, Nord, décédé le 1er mai 1770, Roubaix, Nord,
inhumé le 2 mai 1770, église de Roubaix avec épitaphe
(à l'âge de 71 ans), maître de manufacture, échevin de la Ville de Roubaix.
Marié le 25 septembre 1724, Roubaix (Nord), avec
Marie Jeanne Delebecque, née le 28 février 1707, Roubaix (Nord), décédée le 10 février 1778, Roubaix (Nord),
inhumée le 12 février 1778, Roubaix (Nord)
(à l'âge de 70 ans),
fut Pierre Joseph Prouvost, né le 13 juillet 1725, Roubaix (Nord), décédé le 24 décembre 1797, Roubaix (Nord) (à l'âge de 72 ans), maître de manufacture, échevin de Roubaix.
Marié le 27 septembre 1751, Roubaix (Nord), avec
Marie Catherine Ramery, baptisée le 29 juin 1720, Mons, Hainaut, Belgique, décédée le 24 janvier 1771, Roubaix (Nord) (à l'âge de peut-être 50 ans),
dont la fille
Catherine Françoise Prouvost
épousa,
le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable
exemple de parcours proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par
Alexis Cordonnier dans son article : « Une industrie d’art au
siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il créa ou
racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon de damas & d'indiennes de
qu’il créa : lettres patentes le 25 janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres,
rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines
(association avec de Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après
Collection Thierry Prouvost
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin, propriété du comte de Roncq
Son
beau frère Leperre installa sa manufacture de porcelaine sur la place
de la porte Gand; à droite la rue de Gand. Deux tableaux par
le grand Jean Pattou.
Jacques Prouvost 1670-1704 |
||||
| |
||||
| |
| |
|||
Jacques Prouvost 1699-1774 Marie Agnès Florin 1712-1767 |
Pierre Prouvost 1699-1770 |
|||
| |
||||
Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 |
||||
| |
||||
Catherine Françoise Prouvost
1752-1801 |
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE,
fondateur de
de Pierre-Marie-Régis qui épousa la
fille d’un des plus gros fabricant de toiles peintes des Pays-Bas
catholiques : la gantoise Anne-Barbe CLEMMEN,
de Louis-François qui épousa
Marguerite BAYARD, riche propriétaire aux Antilles.
de Nathalie-Françoise, dominicaine
au couvent de Lille;
de Patrice-Joseph, religieux à
l’abbaye de Marchiennes.
« Alexandre Abel Félix Lauwick, parfois orthographié Lauwich, né le 24 mars 1823 à Lille et mort le 6 février 1886 à Paris 8°, est un peintre orientaliste français. Issu d'une grande famille de la bourgeoisie lilloise, Alexandre Lauwick est le fils de Charles Frédéric Joseph Lauwick, propriétaire, et Catherine Françoise Joseph Durot, et le petit-fils de Catherine-Françoise Prouvost. En 1864, il épouse à Paris Louise-Thérèse Riesener, nièce d’Eugène Delacroix. Après des études aux beaux-arts de Lille, Alexandre Lauwick est élève de Charles Gleyre aux beaux-arts de Paris. Il peint ensuite sur le motif à Barbizon, puis voyage en Italie et en Afrique du Nord. Il reste alors plusieurs années en Algérie où il fait partie de la Société des Beaux-Arts d'Alger. Il a exposé au Salon de Paris de 1850 à 1869 des toiles exclusivement orientalistes. Œuvres :Femme juive de la province d’Alger (1861), Palais des beaux-arts de Lille.
« Oeuvres exposées au salon annuel
organisé par le Ministère de la Maison de l'Empereur et des beaux-arts
(Surintendance des beaux-arts), en 1865, au Palais des Champs-Elysées à Paris. Tirage
photographique sur papier albuminé représentant : - "Retour de l'enfant prodigue",
tableau par François Germain Léopold Tabar, No 2030, appartient à l'auteur;
- "Léda", tableau par Gaston
Casimir Saint-Pierre, No 1914, appartient à l'auteur; - "Jésus, source de
vie", d'après le chapitre VII, verset 37 de l'Evangile selon St-Jean,
tableau par Charles Henri Michel, No 1511; - "Une rue au Caire",
tableau par Alexandre Lauwick, No 1258; - "La Vierge et l'Enfant
Jésus", d'après l'Evangile de la Saint-Enfance, tableau par Albert
Lambron, No 1209.
Quelques figures parmi les descendants de Catherine Françoise Prouvost
née le 6 août 1752,
Roubaix (59), décédée le 18 septembre 1801,
Comines (59) (à l'âge de 49 ans). Mariée le 30 avril 1782
avec François
Joseph Durot, né en 1747, décédé en 1815 (à l'âge
de 68 ans), bourgeois de Lille,
Fille :
Catherine
Françoise Josèphe Durot, née en 1784, Lille (Nord), décédée le 27 mars 1855,
Lille (Nord) (à l'âge de 71 ans). Mariée le 1er thermidor an X
(20 juillet 1802), Comines (59), avec Charles
Frédéric Joseph Lauwick, né le 28 octobre 1782,
Comines (Nord), décédé le 23 juillet 1851,
Lille (Nord) (à l'âge de 68 ans),
Petits enfants :
Bernard
Joseph Lauwick, né le 23 novembre 1806,
décédé en 1859 (à l'âge de 53 ans).
Marié en 1838 avec Clémence van Rullen,
née en 1817, Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée en 1886,
Heusden (à l'âge de 69 ans),
Alexandre
Lauwick, né le 24 mars 1823,
Lille (59), décédé le 6 février 1886,
Paris 8e (à l'âge de 62 ans), artiste peintre.
Marié le 8 février 1864,
Paris, avec Thérèse
Riesener, née le 22 octobre 1840,
Paris 2e, décédée en 1932 (à l'âge de 92 ans),
Françoise
Lauwick, 1826,
Mariée le 3 mai 1848
Paul de Roucy, 1817, 1900
Fernand
Lauwick, né le 13 septembre 1847,
Lille (59), décédé en 1930 (à l'âge de 83 ans), propriétaire à Lannoy.
Marié le 28 février 1881,
Lannoy, Nord, avec Elise Parent,
décédée, dont
Marthe
Lauwick, née le 4 juillet 1854,
Seclin (Nord), décédée le 5 juillet 1890,
Paris (à l'âge de 36 ans).
Mariée le 19 avril 1875,
Seclin (Nord), avec Paul
Duphénieux, né le 28 avril 1837,
Cajarc, 46, décédé le 13 mai 1913,
Cajarc, 46 (à l'âge de 76 ans), lieutenant-colonel
commandant le 1er régiment des mobilisés du Lot (1870-1871),
Berthe
Lauwick, née le 9 juillet 1856,
Seclin (Nord), décédée le 9 juillet 1935,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 79 ans). Mariée le 15 avril 1882,
Seclin (Nord), avec Raymond Van
de Venne, né le 23 novembre 1843,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), décédé le 4 mars 1926,
Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique) (à l'âge de 82 ans), notaire, député, sénateur belge,
Clémentine
Lauwick, née le 1er novembre 1828,
Gand, décédée le 3 février 1900,
Gand (à l'âge de 71 ans).
Mariée le 21 juin 1860,
Gand, avec Léon Le Grand,
né le 1er novembre 1828,
Gand, décédé le 29 septembre 1910,
Heusden (à l'âge de 81 ans), consul de France,
Oswald
Lauwick, né le 12 janvier 1844,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédé le 22 mars 1907,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 63 ans),
lieutenant-général de l'Armée Belge, major
d'état-major. Marié le 9 juillet 1876,
Saint-Josse-ten-Noode, avec Marie
Corbisier de Méaultsart, née le 23 juin 1854,
Bruxelles (Belgique), décédée,
Ida Lauwick, née en 1836, décédée
en 1878 (à l'âge de 42 ans).
Mariée avec Octave de Meulenaere, né en 1840, décédé en 1905 (à l'âge de 65
ans),
Gabrielle
Lauwick, née
en 1865, décédée en 1945 (à l'âge de 80 ans).
Mariée avec Georges
Itasse,
Marguerite
Lauwick, née
en 1856, décédée en 1930 (à l'âge de 74 ans).
Mariée en 1888 avec Raoul Chagrin
de Saint-Hilaire, né en 1854.
Philippe
Lauwick, né
en 1859, décédé en 1940 (à l'âge de 81 ans), capitaine
de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur. Marié avec Marie-Anne
Chagot,
Raoul de
Roucy. Marié
en 1887 avec Angèle Vassard de
Berchère.
Louis de
Roucy, 1853, 1933
Marthe Bussière de
Nercy de Vestu,
Albert
Duphénieux, né le 10 février 1876,
La Roche-sur-Yon, décédé (filleule: Jehanne du
Breil de Pontbriand 1923-1984). Marié en 1899 avec Gabrielle
Bara, née en 1878, décédée en 1959 (à l'âge de 81
ans).
Marthe Van de
Venne, née le 24 mai 1887,
Zwevegem (Flandre-Occidentale (Belgique), décédée le 21 octobre 1942,
Saint-Laurent-des-Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 55 ans).
Mariée le 19 novembre 1912,
Zwevegem, Flandre-Occidentale (Belgique), avec Louis du Breil de
Pontbriand, né le 30 janvier 1885,
Saint-Buc, Le Minihic-sur-Rance (Ille-et-Vilaine), décédé le 2 octobre 1931,
Saint-Laurent-des Mortiers (Mayenne) (à l'âge de 46 ans).
Germaine Le
Grand, née le 19 juin 1865,
Gentbrugge, décédée le 28 juillet 1925,
Melle (à l'âge de 60 ans).
Mariée le 17 mai 1887,
Gand, avec Léon de Séjournet de
Rameignies, né le 21 juin 1857,
Rameignies, décédé le 12 novembre 1936,
Merelbeke (à l'âge de 79 ans).
René Le Grand, né le 2 octobre 1866,
Gentbrugge, décédé le 20 mars 1921,
Gand (à l'âge de 54 ans), avocat.
Marié le 11 janvier 1921,
Gand, avec Cécile de
Behault, née le 29 octobre 1881,
Gand, décédée le 17 décembre 1981,
Gand (à l'âge de 100 ans) (sans postérité).
Adrien
Groverman, né le 10 août 1859,
Gand, Belgique, décédé le 26 septembre 1919,
Gand, Belgique (à l'âge de 60 ans).
Marié le 17 juillet 1886,
Gand, Belgique, avec Marie Maertens de
Noordhout, née le 14 septembre 1867,
Gand, Belgique, décédée le 8 mai 1947,
Evergem, Belgique (à l'âge de 79 ans).
Robert
Groverman, né le 2 décembre 1860,
Gand, Belgique, décédé le 13 mai 1951,
Bruges, Belgique (à l'âge de 90 ans).
Marié le 14 novembre 1882,
Gentbrugge, Belgique, avec Marie de la Kethulle
de Ryhove, née le 4 juillet 1860,
Gand, Belgique, décédée le 1er juillet 1914,
Gentbrugge, Belgique (à l'âge de 53 ans).
Eva Groverman, née le 13 octobre 1868,
Gand, Belgique, décédée le 6 janvier 1926,
Pietra-Ligure, Italie (à l'âge de 57 ans). Mariée le 1er août 1891,
Gand, Belgique, avec Ferdinand de
Maleingreau d'Hembise, né le 27 juin 1855,
Sainte-Croix, Bruges, Belgique, décédé le 3 octobre 1923,
Sainte-Croix, Bruges, Belgique (à l'âge de 68 ans) (5 enfants).
Prisca
Groverman, née le 2 avril 1874,
Gand, décédée le 17 octobre 1939,
Ixelles (à l'âge de 65 ans). Mariée le 24 mai 1900,
Gentbrugge, avec Albert de le Court,
né le 7 mai 1873,
Schaerbeek, décédé le 30 mai 1922,
Ixelles (à l'âge de 49 ans), directeur au ministère de la justice.
Armand de
Meulenaere, né le 14 juillet 1862,
décédé le 9 octobre 1904
(à l'âge de 42 ans). Marié avec Elisabeth de Moerman
d'Harlebeke, née le 22 août 1867,
décédée le 15 février 1950
(à l'âge de 82 ans).
Clara de
Meulenaere, née le 25 novembre 1863,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique), décédée le 1er février 1919,
Gand (Flandre-Orientale, Belgique) (à l'âge de 55 ans). Mariée le 10 septembre 1889,
Gentbrugge, avec Léon,
baron de
Pelichy, né le 13 février 1863,
Gand, Flandre-Orientale (Belgique), décédé le 1er mars 1936,
Gentbrugge, Flandre-Orientale (à l'âge de 73 ans).
Marie-Cécile
Itasse, née
en 1897, décédée en 1932 (à l'âge de 35 ans). Mariée le 1er août 1922
avec Jacques Famin,
né le 10 décembre 1897,
Hanoï (Tonkin), décédé le 26 mai 1932,
La Rochelle (17) (à l'âge de 34 ans), lieutenant
d'infanterie.
Germaine
Bigle, née
en 1893, décédée en 1975 (à l'âge de 82 ans). Mariée le 15 février 1912,
Saint-Pierre du Gros-Caillou, Paris, avec Jean Le Lieur, comte de Ville sur
Arce, né en 1886, décédé en 1924 (à l'âge de 38
ans).
Hervé Lauwick, né le 12 septembre 1891,
Ker-Hor (Finistère), décédé en 1975
(à l'âge de 84 ans), homme de lettres, écrivain,
auteur dramatique. Marié
le 6 avril 1961
avec Françoise
Robert de Larzillé.
Ghyslaine
Lauwick. Mariée
avec Harold
Fairweather, capitaine au 19ème
Régiment de Lanciers du Bengale.
Carmen de
Roucy, née le 19 novembre 1884,
Bagnières-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), décédée le 7 juin 1948,
Paris 16e (à l'âge de 63 ans). Mariée en 1905 avec Marcel Le Caron de
Chocqueuse, né le 9 décembre 1878,
Paris, décédé en 1942 (à l'âge de 64 ans), lieutenant
au 54e RI (en 1903).
Alix Le Clerc, née le 2 février 1576 à Remiremont et morte le 9
janvier 1622 à Nancy, religieuse lorraine, Mère Thérèse
de Jésus. Éducatrice, créatrice d'écoles, fondatrice de l''ordre religieux
d'enseignantes,
les chanoinesses de Saint-Augustin de la Congrégation Notre-Dame. Elle est béatifiée en 1947 par
Pie XII.
Contrat de mariage de leur fils Jean Baptiste,
né le 9 août 1756, Roubaix (Nord), décédé le 20 avril 1810, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 53 ans), négociant, égard de la Manufacture de Roubaix, marié le 10
août 1779, Roubaix (Nord), avec Martine Joseph Delebecque, née le 11 novembre
1758, Roubaix (Nord), décédée le 3 janvier 1837, Roubaix (Nord) (à l'âge de 78
ans),:Tab 8703/34 du 10/08/1779 Me Philippe Joseph Piat à Wattrelos:
"Le Sieur Jean Baptiste Joseph fils
du Sieur Liévin Joseph et de Dame Augustine Elisabeth Prouvost, négociant
demeurant à Roubaix, assisté des dits Sieur et Dame ses père et mère, du Sieur
Liévin Joseph Defrenne et Dame Marie Angélique Joseph Derveaux son épouse
négociant audit Roubaix, des Sieurs Pierre Joseph et Ferdinand Augustin
Defrenne ses frères, des Demoiselles Ursule Henriette Joseph, Aimée Augustine
et Ursule Angélique Jacobine Defrenne ses soeurs, du Sieur Jacques Charvet et
Dame Henriette Joseph Defrenne son épouse ses oncle et tante négociants à
Lille, du Sieur André Joseph Desmazières licencié en médecine et Dame Geneviève
Joseph Defrenne son épouse aussi ses oncle et tante paternels demeurants audit
Roubaix, du Sieur Pierre Joseph Pouvost bailli de Mouvaux et Collecteur Général
du Marquisat de Roubaix y demeurant, du Sieur Philippe Constantin Prouvost
prêtre vicaire de Saint-Maurice à Lille, et des Demoiselles Marie Marguerite et
Marie Catherine Prouvost ses oncles et tantes maternels demeurants audit
Roubaix et Lille d'une part, Delebecque Demoiselle Martine Joseph fille du
Sieur Pierre Joseph et Dame Constance Joseph Florin, négociant demeurant audit
Roubaix, assistée des dits Sieur et Dame ses père et mère, des Demoiselles
Victoire, Adélaïde Joseph et Hyacinthe Joseph Delebecque ses soeurs, du Sieur
Jean François Joseph Delebecque et Dame Séraphine Joseph Lepers son épouse ses
oncle et tante paternels négociants demeurants à Tourcoing, du Sieur Antoine
François Florin négociant audit lieu de Roubaix, du Sieur Jean Baptiste Joseph
Florin et Dame Julie Henriette Joseph Roussel son épouse négociants demeurants
audit Roubaix ses oncles et tante maternels d'autre part. »
________________________________________________________________________________________________________________________________
Quelques illustrations jusqu'aux arrières petits enfants d’Augustine Élisabeth Joseph Prouvost,
née le 14 février 1731, Roubaix décédée le 12 avril 1801, Roubaix (Nord) (70 ans).
Mariée le 21 septembre 1755, Roubaix avec Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gaucquier, né le 18 avril 1728,
Roubaix décédé en 1795, Lille (Nord) (67
ans), négociant, fabricant de tapisseries des Flandres en haute
lisse, échevin de la Ville de Roubaix :
Chez les
enfants
Fils Floris Louis Joseph Defrenne, né le 1er mars 1766, Roubaix décédé le 5 août 1826, Roubaix (Nord) (60 ans),
négociant, conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Martin. Marié le 30 juin 1789, Roubaix, Nord, avec Hyacinthe Josèphe Delebecque, née le 21 août 1769, Roubaix décédée le 16 avril 1841, Roubaix (Nord) (71 ans),
Fille
Marie Angélique Defrenne, née en 1769, Roubaix décédée le 20 octobre 1819, Douai inhumée, cimetière Saint-Roch, Valenciennes
(Nord) (50 ans). Mariée le 16 juillet 1795, Roubaix avec Guillaume Joseph Alexandre
Duquesne, né le 31 octobre 1765, Tourcoing décédé le 24 avril 1827, château de Bon-Repos,
Beuvrages inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord) (61 ans),
négociant, banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne & Cie,
capitaine de la Garde Nationale (filleule: Henriette Alexandrine Duquesne 1778-1855) (mariage religieux célébré en pleine nuit dans une
grange par un abbé réfractaire),
Fils Pierre Joseph Defrenne, baptisé le 27 octobre 1759, Roubaix décédé en 1804, Haubourdin (Nord)
(peut-être 45 ans), négociant, officier municipal de
Roubaix.
Marié le 23 mai 1784, Templeuve en Pèvèle, Nord, avec Sophie Thérèse Desmons,
Fille Ursule Angélique Jacobine
Defrenne, née le 19 juin 1761, Roubaix décédée le 25 octobre 1807, Roubaix (Nord) (46 ans). Mariée le 6 février 1781, Roubaix, Nord, avec Floris Delaoutre, né le 21 juillet 1752, Roubaix décédé le 2 mai 1819, Roubaix (Nord) (66 ans), négociant,
maire de Roubaix,
Fille Aimée Augustine de Fresnes, née le 3 octobre 1758, Roubaix décédée le 22 août 1783, Lille (Nord) (24 ans). Mariée le 9 mai 1780, Roubaix avec Pierre Liévin Joseph Vernier, né le 19 août 1749, Sainte-Catherine, Lille décédé le 29 mars 1834, Lille (Nord) (84 ans), négociant
à Lille, rentier, bourgeois de Lille (témoins: Jean-Baptiste Joseph Vernier ca 1745),
Fils Louis Joseph Defrenne, né le 22 novembre 1770, Roubaix décédé le 28 septembre 1842, Roubaix (Nord) (71 ans), négociant,
conseiller municipal de Roubaix, membre du Conseil de Fabrique de Saint-Martin.
Marié le 21 juin 1801, Roubaix avec Victoire Josèphe Gruart, née le 15 septembre 1779, Roubaix décédée le 11 juillet 1868, Roubaix (Nord) (88 ans),
Parmi les petits enfants :
Petite
fille : Martine Augustine Liévine
Defrenne, née le 9 août 1782, Roubaix (59, Nord), décédée le 24 février 1852, Roubaix (59, Nord) (69 ans). Mariée le 8 août 1800, Roubaix (59, Nord), avec Charles Henri Florin, né le 17 juillet 1774, Roubaix (59, Nord), décédé le 1er novembre 1831, Roubaix (59, Nord) (57 ans), négociant filateur, tisserand,
Petite
fille Hyacinthe Fanny
Ferdinande Defrenne, née le 13 septembre 1787, Roubaix décédée le 21 juin 1828, Roubaix (Nord) (40 ans). Mariée le 5 mai 1807, Roubaix avec Théodore Delaoutre, né le 6 août 1786, Roubaix décédé le 6 juillet 1816, Roubaix (Nord) (29 ans),
Petite
fille Hyacinthe Joséphine
Defrenne, née le 28 mars 1805, Roubaix (Nord).
Mariée le 28 mai 1823, Roubaix avec Hippolyte Edouard Beghin, né le 23 décembre 1795, Douai (Nord).
Petit
fils Alexandre Joseph Duquesne, né le 12 mai 1796, Valenciennes décédé le 4 mars 1831, château de Bon-Repos, Beuvrages (Nord) (34 ans), banquier, directeur de la Banque Cailliau, Duquesne &
Cie, membre de la Chambre de Commerce de Valenciennes. Marié le 8 mars 1824, Valenciennes avec Adèle Cailliau, née le 7 juin 1797, Valenciennes décédée le 16 octobre 1870, Lille (Nord) (73 ans) (témoins: François Joseph Benoist de
Laumont, écuyer
1756-1833), Petit fils Marie Elisabeth Liévine Duquesne, née le 29 août 1797, Valenciennes décédée le 24 septembre 1857, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (60 ans) (filleul: Paul Joseph Dupont 1834-1835). Mariée le 26 mars 1827, Valenciennes avec Pierre Antoine Charbaut, né le 2 novembre 1781, Fère-Champenoise, Marne, décédé le 8 juin 1856, inhumé, cimetière Saint-Roch, Valenciennes (Nord)
(74 ans), capitaine au 21ème Régiment d'Infanterie de
Ligne, propriétaire à Marcilly sur Seine (filleul: Pierre Octave Joseph Dupont 1837-1902) (témoins: Antoine Athanase Le Moyne de
Villarsy 1777-1849, Auguste Bon Marie de
Carné Carnavalet ca 1795-ca 1830).
Petite
fille Cécile Martine Duquesne, née le 14 novembre 1801, Valenciennes décédée le 7 mai 1859, Valenciennes inhumée, cimetière Saint Roch,
Valenciennes (Nord) (57 ans), présidente de la
Conférence des Dames de Saint Vincent de Paul. Mariée le 24 mai 1826, Valenciennes avec Charles Louis Joseph Dupont, né le 26 juin 1795, Barry (Hainaut, Belgique), décédé le 15 mai 1872, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (76 ans), banquier, président de la
Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, maire adjoint de
Valenciennes, juge au Tribunal de Commerce, administrateur de la Banque de
France (parrain et marraine: Philippe Joseph du Pont 1757-1803 Anne Josèphe Le Febvre ca 1758) (parents nourriciers: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (témoins: Matthieu Joseph du Pont 1750-1836),
Petit
fils Théophile Duquesne, né le 14 août 1804, Valenciennes décédé, Paris, inhumé, cimetière du
Père-Lachaise, Paris XX , maître de forges (filleul: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902). Marié le 3 avril 1826, Valenciennes, Nord, avec Palmyre Aimée Flore Brabant,
Petit
fils Achille Adolphe Duquesne, né le 21 mars 1808, Valenciennes décédé après 8 janvier 1862, industriel fabricant de
sucre, maître de forges, négociant, conseiller municipal de Valenciennes
(filleul: Paul Achille Dupont 1835-1922).
Marié le 8 décembre 1828, Valenciennes avec Bathilde Jeanne Lenglet de Blonde, née le 29 juin 1809, Valenciennes dont
Petite
fille Sophie Defrenne, née le 29 février 1804, Roubaix décédée le 20 septembre 1877, Lille (Nord) (73 ans). Mariée le 2 février 1824, Roubaix avec Achille Dewarlez, né le 22 janvier 1797, Lille, Nord, décédé le 22 janvier 1871, Roubaix, Nord (74 ans), architecte
à Roubaix,
Petit
fils Pierre Alphonse Joseph
Defrenne. Marié avec Florine Julienne de Le Rue,
Chez les arrières petits enfants :
arrière-petite-fille Céline Aline Florin, née le 20 août 1805, Roubaix décédée le 18 septembre 1877, Roubaix (Nord) (72 ans). Mariée le 7 mai 1832, Roubaix avec Louis Jean Charles Scrépel, né le 13 décembre 1809, Roubaix décédé le 20 mars 1891, Roubaix (Nord) (81 ans),
arrière-petite-fille Sophie Florin, née le 15 juin 1812, Roubaix décédée le 27 juin 1871, Roubaix (Nord) (59 ans). Mariée le 26 avril 1835, Roubaix avec Henri Prouvost, né le 9 juin 1810, Roubaix décédé le 22 avril 1857, Flers-lez-Lille (Nord) (46 ans),
arrière-petite-fille Louise Defrenne, née le 9 août 1811, Roubaix (59, Nord), décédée le 13 février 1863, Roubaix (59, Nord) (51 ans). Mariée le 7 janvier 1833, Roubaix (59, Nord), avec Carlos Florin, né le 28 janvier 1811, Roubaix (59, Nord), décédé le 27 octobre 1862, Roubaix (59, Nord) (51 ans), voir ci-dessus.
arrière-petite-fille Hyacinthe Delaoutre, née le 18 mars 1808, Roubaix (59, Nord), décédée le 14 octobre 1844, Roubaix (59, Nord) (36 ans). Mariée le 9 avril 1826, Roubaix (59, Nord), avec Antoine Charles Yon, né le 20 juin 1798, Roubaix (59, Nord), décédé le 12 décembre 1833, Roubaix (59, Nord) (35 ans),
arrière-petite-fille Clémence Delaoutre, née le 28 août 1821, Roubaix, décédée le 10 septembre 1898, Roubaix (77 ans). Mariée le 19 mai 1844, Roubaix, avec Jean-Baptiste Bossut, né le 14 octobre 1820, Roubaix, décédé le 29 octobre 1885, Roubaix (65 ans),
arrière-petite-fille Cécile Marie Nathalie
Josèphe Dupont, Mariée le 24 novembre 1847, Valenciennes avec Victor Emile Donat Duchataux, né le 4 janvier 1823, Valenciennes décédé le 24 juin 1905, Reims (Marne) (82 ans),
avocat bâtonnier du Barreau de Reims, maire de Merly, conseiller général de la
Marne, président du Comice Agricole de Reims (témoins: Pierre Adrien Dupont 1790-1861, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Pierre Louis Joly, Auguste Théodore Joly), dont
arrière-petit
fils Louis Alexandre Joseph Dupont, né le 3 octobre 1828, Valenciennes baptisé le 4 octobre 1828, église Saint-Géry, Valenciennes décédé le 12 juillet 1902, Corbehem (Pas-de-Calais) (73 ans), banquier, gérant de la "Banque Louis Dupont &
Cie", administrateur de la Banque de France, président de la "Compagnie
des Mines de Vicoigne & Hasnon" (parrain et marraine: Théophile Duquesne 1804 Marie Charlotte Nathalie Duquesne 1774-1852) (filleul: Jean Adrien Joseph Dupont 1843-1865).Marié le 18 avril 1854, Douai avec Céline Joséphine Dumon,
arrière-petite-fille Marie Adélaïde Josèphe
Dupont, Mariée le 22 juin 1853, Valenciennes avec Adrien Clair Bontemps, né le 11 août 1825, Paris, décédé le 2 avril 1891, Valenciennes (Nord) (65 ans),
négociant, fabricant de batistes, directeur associé des Ets Auguste Godard
& Bontemps Frères, propriétaire, membre du Conseil de Fabrique de
Saint-Géry (témoins: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Adolphe Honoré Bontemps 1819, Adrien Honoré Godard 1793),
arrière-petit
fils Paul Achille Dupont, né le 5 novembre 1835, Valenciennes baptisé le 8 novembre 1835, église Notre-Dame, Valenciennes décédé le 6 janvier 1922, Valenciennes inhumé, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (86 ans), banquier, président de la
Banque Louis Dupont & Cie, président du conseil de surveillance des
Verreries Wagret, administrateur de la Banque de France, conseiller municipal
de Valenciennes (parrain et marraine: Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/ Marie Anne Dupont 1788) (filleul: Edouard Joseph Dupont 1846-1846).
Marié le 11 juin 1856, Valenciennes avec Elvire Desse, née le 12 octobre 1838, Valenciennes décédée le 26 mai 1886, Valenciennes inhumée, cimetière Saint-Roch,
Valenciennes (Nord) (47 ans) (témoins: Charles Jean Baptiste de Haynin 1794, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Charles Desse 1816, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902),
arrière-petit fils Pierre Octave Joseph Dupont, né le 25 septembre 1837, Valenciennes baptisé le 2 octobre 1837, décédé le 21 janvier 1902, villa Saint Patrick, Cannes (Alpes-Maritimes),
inhumé, Saint-Saulve (Nord) (64 ans), banquier, gérant
de la Banque Louis Dupont & Cie, administrateur de sociétés, président du
Conseil de Fabrique de Saint-Saulve (parrain et marraine: Pierre Antoine Charbaut 1781-1856 Marie Julie Pasquier 1792-1853). Marié le 10 avril 1860, Valenciennes avec Marie Caroline Le Liepvre, née le 10 novembre 1839, Valenciennes décédée le 12 septembre 1877, château du Guindal, Saint-Saulve inhumée, Saint-Saulve
(Nord) (37 ans) (témoins: Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/, Louis Jules Charles Bernard 1815-1881, Léopold Delame Lelièvre 1793-1864) (messe célébrée par Mgr Charles-Joseph Bernard),
arrière-petite-fille Mélanie Dupont, née le 27 mai 1842, Valenciennes décédée le 26 août 1891, Cambrai (Nord) (49 ans) (parrain et marraine: Romain Joseph Dupont 1798-1859 Mélanie Yon).
Mariée le 8 janvier 1862, Valenciennes avec Charles Alexandre Petit, né le 14 novembre 1837, Cambrai décédé le 5 octobre 1907, Cambrai (Nord) (69 ans),
industriel fabricant de savon, président de la Chambre de Commerce de Cambrai,
juge au Tribunal de Commerce de Cambrai, conseiller municipal de Cambrai,
(filleule: Louise Marie Céline Petit 1900-1993) (témoins: Fidèle Amand Constant Courtin 1800, Louis Petit 1790-1862/, Louis Alexandre Joseph Dupont 1828-1902, Achille Adolphe Duquesne 1808-1862/),
arrière-petite-fille Célina Defrenne, née le 10 avril 1840, Roubaix décédée en 1935 (95 ans).
Mariée le 18 janvier 1859, Roubaix avec Victor Cailliau, né le 6 juin 1833, décédé le 13 juin 1896 (63 ans), banquier, directeur
de la banque Cailliau à Douai,
Le frère
de Béatrix et Augustine fut Pierre Constantin Prouvost, né en
1743, prêtre curé de Mouscron.
. Jean Fortunat Prouvost, né le 10 juin 1702, fut censier de
la cense de
A la fin du XVII° siècle,
Jean Prouvost, mort en 1702 , non rattaché,
eut avec Jeanne Delaoutre une descendance alliée aux
familles Facon, Desnoulets, Pollet, Barbieux, Dupire, Boussemart,
Bernard, Breyne, Hanse: dont Pierre, Antoine Joseph, Pierre Antoine, Jean
Baptiste, Jules Désiré, Jules, Kléber, Jacques et l’actuel Thierry
Prouvost né en 1964 époux de Maria Alexandrina Vieira.
(1699-1774)
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture, épouse à Roubaix
1712 Marie-Agnès Florin
(1712-1767),
fille de Jean Nicolas Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744),
inhumée dans l'église de Roubaix, soeur de Pierre Constantin Florin, Député suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix.(sa petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart(de Terline), de deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à Lille (1723):
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais, les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers. Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal, Roubaix, Estainpuis et Willems.
A l'époque, le
voyageur
Brigittines de Lille
Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25 novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand.
Marié avec Rosalie Coulon, née en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre 1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30 décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747, Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775, Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix (Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798, Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre 1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de 16 mois).
Base Roglo
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Marguerite-Jeanne Prouvost:
Marguerite du Hamel +1710/
o Enfants de Pierre Prouvost:
mort-né Prouvost 1706-1706
Marie Françoise Prouvost 1713-1742 & Pierre Desruelles +1741
Pierre Claire Julie Prouvost 1714-1741
o Enfants de Marie Prouvost:
François Ignace Dassonville & Marie Agnès Le Clercq
• Du côté de Antoinette Masurel:
o Enfants de Marie-Michelle Masurel:
Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés 1705-1774 &
Marguerite Françoise Chamonin 1703-1762
Jean Baptiste Roussel +1730/
Christine Pélagie Roussel 1719 & Louis Joseph Castel 1721-1808
Cousins issus de germains de Jacques Prouvost
• Du côté de Marguerite de Lespaul:
o Enfants de Marie de Lespaul:
Jean Destombes 1683-1738 & Marie-Anne Delebecque 1687-1742
o Enfants de Jehanne de Lespaul:
Marie Claire Béatrix Trubert de Boisfontaine 1687-1715 & Pierre Prouvost 1675-1749
Elisabeth Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne & Philippe Emmanuel, comte du Bus
La Croix du Nord, 1 décembre 1928
10 : Pierre IV Constantin Prouvost
(1747-1808)
échevin de Roubaix sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le
13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens
après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse
Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751 comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture"
en 1777, il devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant
//
Jean
Destombes 1650-1719 |
|
Marie
de Lespaul 1652-1705 Fille de
Jehan de Lespaul 1631-1673
Marie Cent Mille Flameng 1632-1674 |
|
Jacques
Delebecque ca 1640-1705/ |
|
Marguerite
Jeanne Bonte ca 1659-1753 |
|
Jean
Dominique Castel 1645-1718 Marchand,
échevin de la Ville de Roubaix, comptable du Magistrat de Roubaix |
|
Marie
Roussel 1653-1711/ |
|
Jean
Prouvost fils de
Pierre Prouvost 1625-1697
et Philippotte de Lespierre 1628-1709 |
|
Jeanne Castel 1640 |
- 1672 - |
|
- 1685 - |
|
- 1672 - |
|
- 1679 - |
||||||||
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| |
|
| |
|
| |
|
| |
||||||||
Jean
Destombes 1683-1738 |
|
Marie-Anne
Delebecque 1687-1742 |
|
|
Marie
Jeanne Prouvost 1680-1739 |
|||||||||
- 1705 - |
|
- 1711 - |
||||||||||||
|
|
|
|
|
|
|
||||||||
| |
|
| |
||||||||||||
Jean
Joseph Destombes 1715-1759 |
|
Marie
Thérèse Castel 1713-1780 |
||||||||||||
- 1739 - |
||||||||||||||
|
|
|
||||||||||||
| |
||||||||||||||
Marie
Henriette Destombes 1747-1798 |
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une maison qu’il avait acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins, 13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété, plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge. Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant. Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces, on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre, une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne, vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce, une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20 janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père, Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de l’Hôpital sous la Révolution, sa mère Agnès Florin et d’autres. (…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy, Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon, Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la branche puinée.
Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires, craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III (14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme maire, le séquestre apposé sur la caisse du précepteur pour employer les fonds comme secours aux pauvres. "Homme généreux et probe, il avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient devant les domiciles des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans
son Petit Dictionnaire Historique et Géographique de la châtellenie de Lille
:
« Beaucoup de villes ne valent pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des
maisons du lieu que dans le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants:
Pierre
Constantin Prouvost, né le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril
1776, Roubaix (Nord), décédé le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4
ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord), baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770, Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys, propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), baptisée le
17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé Gruart, né
le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778, fabricant
de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix (Nord),
baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de 36 ans),
négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse Destombes,
née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix (Nord),
décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), baptisé
le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord), baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de 66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord), avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4 novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille, supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord), baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42 ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793, Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille) dont Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné, c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel
d'Amiens, lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie
de Mailly.
Voir, ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de Pierre-Constantin) .
« François Henri Jules
Prouvost, né à Roubaix le 24/4/1810 a quitté Roubaix pour se marier à Londres
en 1836 avec Julie Adrienne Alette D’Elhougne qui était née à Klundert
(Hollande) le 8/12/1814 ; d’après mon cousin Edmond IV D’Heilly, co-auteur
d’une généalogie de sa famille, l’épouse était de religion protestante et les
familles auraient été opposées au mariage ; j’ai retrouvé, non sans mal (comme
pour la famille Grossemy), les origines de la famille Delhougne à Louvain, Gand
et Klundert. Julie D’Elhougne avait une sœur qui a épousé Alexis Edouard
Develuy, dont une fille, Marie a épousé Florimond D’Hondt, dont une fille
Marguerite qui a épousé Edmond II D’Heilly, petit-fils de Julie.
François Henri Jules Prouvost-D’Elhougne fut
d’abord avocat à Bruxelles, puis avoué à St-Pol, puis rentier à Amiens. Il a eu
une fille Marie Julie Constance Prouvost, née à St-Pol le 12/10/1831 décédée,
veuve, à Roubaix le 18/5/1915 qui avait épousé Edmond I D’Heilly, né à
Villers-Bretonneux (80) le 8/2/1831, y décédé le 23/9/1899, filateur, Maire de
Villers-Bretonneux de 1870 à 1875, dont Edmond II D’Heilly-D’Hondt cité
ci-dessus, et une descendance importante (parmi laquelle, le 3ième fils Edmond
III D’Heilly-Duchatelet, horticulteur à Wasquehal, est le père, entre autres,
d’Edmond IV D’Heilly-Duforest cité ci-dessus.
Jules Prouvost-D’Elhougne, outre sa fille Marie (Mme D’Heilly) et une fille née et décédée jeune à St-Pol, a eu un fils : Georges Jules Augustin Prouvost, né à St-Pol le 31/10/1842, avocat à la Cour d’Appel d’Amiens qui a épousé à Amiens le 16/8/1871 Marie Lucie Pauline Demailly née à Amiens le 3/12/1846 (fille du Président du Tribunal Civil d’Amiens) ; les époux se séparèrent par jugement du 22/7/1882 qui fut converti en divorce par jugement du 13/8/1885. De leur union était née à Amiens le 29/4/1875 une fille, Juliette Marie Alice Prouvost, qui vivait en 1881 avec sa mère chez ses grands-parents Demailly. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue car il n’y a pas de mention marginale sur son acte de naissance. C’est la dernière du nom Prouvost de sa branche. » Philippe Rammaert
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à
La Tronche (Isère), mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire
(Ain), avec Jean de Farcy, comte de Pontfarcy, né au château
de Champfleury, Arquenay ; Laurent Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle ,
descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier
général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de
Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix ,décédé
le 25 janvier 1979, Grenoble
(Isère) (70 ans), prêtre jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique d'Heilly, née à Versailles (Yvelines),
mariée le 21 juin 1997,
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à Bordeaux,
Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix,
décédée le 23 avril
1983, Epinay
sous Sénart (75 ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul., Voir,
ci-dessous, le portrait d'un officier de la Garde nationale (n'est pas celui de
Pierre-Constantin)
Transmis par le chanoine Leuridan grâce à Philippe Rammaert
Noms des administrateurs de
l'Hôpital de 1798 à l'année 1867 :
P. J. GRIMONPONT. 1798. A.
DUJARDIN. 1798. CASTEL-FRÊMAUX. 1798. DAZIN-DUFOREST. 1798. BULTEAU-YON. 1798.
C FLORIN-DELBECQCE. 1801. DERVAUX-DUKOREST. 1801. HOUZET-DELOS. 1801.
DELCOCRT-CHOMBART. 1801. DEF RENNE-DERVAUX. 1802. Simon-Basile FERRET. 1804.
Ignace GADENNE. 1804. J. B. LECOMTE. 1807. DERVAUX-TIBERGHIEN. 1807. BULTEAU-PROUVOST.
1809. BOYAVAL-ROUSSEL. 1809. LE PERS-DELEBECQUE. 1809. Liévin DEFRENNE. 1810.
BOYAVAL-MOREL. 1810.Alexandre DECRÊME. 1810. GRIMONPREZ-TIBERGHIEN. 1811. GRIMONPREZ-BULTEAU.
1814. DUHAMEL-BRÉDART. 1817. DESRUMEAUX- DUTHOIT. 1817. PROUVOST-DEFRENNE.
1817. MONTAGNE-PETIT. 1818. Augustin PROUVOST. 1819. DELEBECQUE-L EZ AIRE.
1819. ROUSSEL-DAZIN, 1819. W ATTINNE-WATTEL. 1819.SCRÉPEL- LEFEBVRE. 1819.
MULLIEZ-DELESALLE. 1823. MOTTE-BRÉDART. 1824. MOTTE-DUTHOIT. 1825.
LECOMTE-DELERUE. 1826. LEHEMBRE-WACRENIER. 1828. FLORIN- WATTINE. 1829.
HERTOGH, 1831. Paul DEFRENNE. 1834. CAVROIS-G RIMON PREZ. 1835. A. MIMEREL.
1837. DELATTRE-LIBERT. 1839, GRIMONPREZ-Bos SUT. 1840. Louis DESTOMBES. 1852.
Louis SCRÉPEL. 1852. Aimé DELFOSSE. 1852. J. RENAUX-LEMERRE. 1856. RÉQUILLART-DESAINT.
1863. L. WATINE-WATTINNE. 1864. Pierre CATTEAU. 1867.
Quelques notes :
Par
Philippe Rammaert : « Les origines de la famille Grossemy : Jean
Landry était raffineur de sel, comme le sera François Joseph à Tourcoing à la
veille de la Révolution (…) Il y a peut-être quelque chose à expliquer avec
l’émigration des Grossemy de Tourcoing avec les D’Elhougne puis les D’heilly…
l’épouse de François-Henri-Jules Prouvost est-elle le seul enfant marié des
Grossemy-Landry… ils se sont peut-être fixés à Gand après leur passage à
Erfurt puis Gand puis le retour provisoire à Tourcoing où ils ont récupéré les
meubles non vendus…
En ce qui
concerne la branche de Pierre Constantin Prouvost-Grossemy, oncle des 5 frères
Prouvost-Defrenne : Augustine Constance Grossemy est née à Tourcoing
le 2/7/1777, fille de François Joseph, né à Hébuterne vers 1727, receveur des
impôts de Mrs des Etats de Lille à Tourcoing et procureur d’Albert Imbert, Comte
de la Basecque, et Marie Barbe de Massiet son épouse. J’ai retrouvé la
nomination de François-Joseph Grossemy dans les registres aux résolutions
particulières des baillis des Etats, d’abord comme contrôleur ambulant le
19/8/1755 puis à Tourcoing le 5/4/1760 (la nomination de 1760 est signée du Comte
de la Basecque qui était certainement l’un des baillis et qui a nommé
Grossemy comme son receveur particulier par acte notarié passé en 1761 devant
le Notaire Grossemy, frère ou cousin de François-Joseph Grossemy dont le mariage
avec Marie Thérèse Landry
a eu lieu à
Arras (St-Aubert) le 5/4/1761 avec bans à Arras et Tourcoing
où il venait de
s’installer avec son frère Basile. Le couple a eu au moins
8 enfants à
Tourcoing de 1762 à 1777. Juste avant la Révolution
Grossemy devint raffineur
de sel à Tourcoing et son frère était l’un
de ses ouvriers ; une demande
de passeport mentionné dans un inventaire des Archives
Nationales m’a mis sur
la piste des déboires du couple qui a eu sa maison pillée
lors de la retraite
des hollandais de Tourcoing le 27/8/1793 date à laquelle ils ont
fuit avec
Basile Grossemy et leurs enfants et ont résidé à
Erfurt en Thuringe ; ils
ont été considérés comme
émigrés et leurs meubles ont été
séquestrés et en
partie vendus ; ils sont rentrés le 12/10/1795 mais
n’ont été rayés de la
liste des émigrés que le 3/2/1802 et le séquestre
de leurs biens non vendus a
été levé. Je ne sais pas ce qu’ils sont
devenus ensuite mais il est probable
qu’une partie de la famille a résidé à Gand
à moins qu’ils ne s’y soient fixés
car je ne trouve pas de trace des décès à
Tourcoing. Aujourd’hui, j’ai eu un indice
supplémentaire car je n’avais pas trouvé le mariage
Prouvost-Grossemy à
Tourcoing et Roubaix et, dans la déclaration de succession de
Pierre Constantin
Prouvost, décédé jeune avec 2 fils mineurs
à Roubaix le 12/11/1812 figure une
mention concernant les droits matrimoniaux de l’épouse
qu’elle tenait de son
contrat de mariage passé devant Declercq, Notaire à Gand,
le 8/6/1807 ;
dans les biens du mari figure 1/6ième d’une maison à usage de
filature occupée par la veuve Prouvost-Grossemy et ses beaux-frères et 1/6ième
d’une maison à usage de Fabricant, rue Neuve, occupée par le défunt ; 1/6ième
signifie que les biens provenaient de Pierre Constantin Prouvost (le Maire de
Roubaix) alors que certains biens appartenaient par 1/12ième au
défunt ce qui semble dire qu’il s’agissait de biens provenant d’une génération
au dessus ou d’un partage antérieur (une autre maison à usage de fabricant
était occupée par Ferdinand Bulteau-Prouvost, beau-frère du défunt).
2 des 3
enfants ont hérité de leurs parents : le fils aîné, Pierre Constantin, est
resté célibataire et occupait à son décès, le 21/5/1876, une maison 58 rue du
Grand Chemin (les 2 maison voisines étaient louées ; les construction
seules des 3 maisons appartenaient à Pierre Constantin car le terrain était
loué par bail emphytéotique consenti par l’Hospice de Roubaix en 1824
certainement à sa mère Augustine Constance Grossemy, décédée dans la même maison
le 7/12/1840 ; son frère, Jules Prouvost, propriétaire à Amiens était
légataire universel, différents legs particuliers ayant été consentis à des
communautés religieuses et à la domestique du défunt.
Il
faudrait
avoir connaissance des différents partages (partages
d’indivisions successorales,
donations partages, dots, etc..) qui sont à l’origine de
la formation des
entreprises familiales. Pour y arriver, il ne manque pas de sources,
mais de
tables qui permettent de les utiliser. La mention ci-dessus de la
filature
exploitée par Mme Prouvost-Grossemy (successeur de son mari)
avec ses 3
beaux-frères ; je n’ai pas trouvé
l’original de l’association le 12 juin
1809 entre les 4 fils de Pierre-Constantin Prouvost-Destombes peu
après son
décès (17/7/1808) ; le contrat de
société de commerce avait certainement
pour but de ne pas diviser l’activité de leur père
en conservant les biens en
indivision avec leurs 2 sœurs Bulteau et Gruart. Il n’est
pas impossible de
penser que chacun des associés était fabricant pour son
propre compte et que la
société était destinée à
écouler la production des associés à Roubaix et
Rouen,
sans que l’on sache si des membres de la famille ou des
associés ont vécu à
Rouen ! » Philippe Rammaert
Ferdinand
Cortyl nous éclaire aussi : « Voici le résultat de recherche faite par
Philippe D'HEILLY
1ère
génération
1 GROSSEMY Augustine Constance, ° 02/07/1777
Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59, x avec PROUVOST Pierre Constantin
Joseph
enfants :
- 1. PROUVOST François Henri Jules
(27/08/1810-07/07/1892) ° Roubaix 59 + Amiens 80 , x d'ELHOUGNE Julia
Adrienne
2ème
génération
2 GROSSEMY François Joseph, ° 1728, + 1815, x
v1760
3 LANDRY Marie Thérèse, ° v1740
3ème
génération
4 GROSSEMY Jean, tailleur, ° v1695, x v1725
5 GROSSEMY Marie, ° v1700
6 LANDRY Jean, raffineur de sel, ° v1710, x
v1730
7 BRUNEL Marie Marguerite, ° v1715
4ème
génération
8 GROSSEMY Robert, °
v1660, x
9 GODEFROY
Marguerite, ° v1665
10 GROSSEMY Antoine, ° v1670, x
11 REMON Marie Marguerite, ° v1675
14 BRUNEL François, ° v1685, x
15 DAVESNE Isabelle, ° v1690
« D’Heilly
(ou D’heilly – d’après les actes d’état-civil sur le Site des AD80 – mais pas
d’Heilly, comme l’écrivent les descendants autres que ceux de la branche
Edmond, sauf s’ils ont obtenu une rectification d’état-civil) :
Edmond
(IV) D’Heilly-Duforest s’intéressait à l’histoire de sa famille mais il est
décédé trop jeune ! Il avait écrit une généalogie D’Heilly ; son
arrière-grand-mère Mme Edmond (I) D’Heilly-Prouvost a écrit ses mémoires sur la
Guerre de 1870 à Villers-Bretonneux où elle s’était fixée par mariage. La
famille, d’origine terrienne, n’a rien à voir avec les sgrs d’Heilly et
Anne de Pisseleu, marquise d’Heilly ; la chevalière armoriée avec le blason de
la famille féodale n’a aucune légitimité (tous les Deroubaix, dans ce cas, pourraient
utiliser les armoiries de Pierre, sgr de Roubaix, dont le père était un
Herzele ; là aussi le chef d’hermines, comme pour les Ruyant de Cambronne,
était la concrétisation de légendes généalogiques non fondées sur de prétendues
ascendances jusqu’aux ducs de Bretagne) ! Je vais essayer de creuser la
généalogie de la branche D’Heilly-Prouvost qui ne se trouve que partiellement
dans l’Annuaire des Grandes Familles par suite d’alliances féminines. Ce que
j’ai trouvé aux ADN est cependant intéressant et peut-être inconnu de Philippe
D’Heilly. » Philippe Rammaert
"1ère
génération
1 d'HEILLY François, associé de Jules Dubois,
° 03/02/1866 Villers Bretonneux 80, + 11/08/1940 Roubaix 59, x 01/02/1899 Nice
06 avec DOLEAC Françoise
enfants :
- 1. d'HEILLY Jean (1904-1963), x DUBOIS
Thérèse
1 d'HEILLY Georges Augustin, Photo, °
06/09/1867 Villers Bretonneux 80, + 31/10/1917 Tourcoing 59, x 13/07/1897
Tourcoing 59 avec ROUSSEL Valentine Léonie Marie
enfants :
- 1. d'HEILLY Anne Marie
(27/02/1913-16/04/2000) ° Tourcoing 59 + Orléans 45 , x LEGRAIN Louis
Henri Michel
1 d'HEILLY Alphonse Marie Joseph,
représentant en textile, ° 14/10/1870 Villers Bretonneux 80, + 17/05/1943
Versailles 78, x 11/04/1904 Bailleul 59 avec DECROIX Valentine Marie
Joseph
enfants :
- 1. d'HEILLY Xavier Gérard Marie
(30/11/1906-21/04/1966) ° Roubaix 59 + Hautmont 59 , x DANSETTE Anne
Marie Lucie
1 d'HEILLY Edmond, horticulteur à Wasquehal,
° 1875 Villers Bretonneux 80, + 1936, x 08/05/1909 Blankenberghe B avec d'HONDT
Marguerite
enfants :
- 1. d'HEILLY Edmond (3/1911-15/04/1978), x
DUCHATELET Marie Madeleine
2ème
génération
2 d'HEILLY Edmond Jean Baptiste, filateur à
Villers Bretonneux, ° 28/02/1831 Villers Bretonneux 80, + 02/09/1889 Villers
Bretonneux 80, x 31/08/1859 Amiens 80
3 PROUVOST Marie Julie Connstance, Photo elle
et son mari, ° 13/10/1837 St Pol sur Ternoise 62, + 18/08/1915 Roubaix 59
3ème
génération
4 d'HEILLY Jean Baptiste, bonnetier Photo, °
19/02/1789 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1874 Villers Bretonneux 80, x
19/04/1830 Amiens 80
5 POIRE Eugénie, ° 29/09/1795 Amiens 80, +
29/09/1858 Villers Bretonneux 80
6 PROUVOST François Henri Jules, avocat
Bruxelles, avoué Amiens, ° 27/08/1810 Roubaix 59, + 07/07/1892 Amiens 80, x
1836 Londres GB
7 d'ELHOUGNE Julia Adrienne, ° 08/12/1814
Bergen op Zoom B, + 05/04/1894 Roubaix 59
4ème
génération
8 d'HEILLY Jean, menuisier et bonnetier, °
27/03/1753 Villers Bretonneux 80, + 11/09/1827 Villers Bretonneux 80, x
04/02/1778 Villers Bretonneux 80
9 GAFFET Marie Françoise, ° v1755 Villers
Bretonneux 80, + 27/05/1825 Villers Bretonneux 80
10 POIRE Jean Baptiste, aubergiste, ° 1754, +
1814, x 1794
11 SEVIN Marie Marguerite, ° v1760
12 PROUVOST Pierre Constantin Joseph, °
30/04/1782 Roubaix 59, + 12/11/1812 Roubaix 59, x
13 GROSSEMY Augustine
Constance, ° 02/07/1777 Tourcoing 59, + 07/12/1840 Roubaix 59
14 d'ELHOUGNE Jean, entrepreneur, ° 1770
Louvain B, + 1837 Gand B, x
15 van HEUKELOM Adèle Alletta, ° v1780 "
Notes
données par Ferdinand Cortyl
Base Roglo
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Pierre Prouvost:
Pierre Joseph Prouvost 1725-1797 & Marie Catherine Ramery 1720-1771
Marie Béatrix Prouvost 1728-1808
Augustine Élisabeth Joseph Prouvost
1731-1801 & Liévin Joseph Defrenne, sieur du Gauc-quier
1728-1795
Ursule Angélique Joseph Prouvost 1733
Marie Marguerite Prouvost 1734-1794
Jeanne Eléonore Amélie Prouvost 1737-1755
Marie Catherine Joseph Prouvost 1740-1805
Philippe Constantin Prouvost 1743-1785/
Louis Joseph Prouvost 1747-1747
o Enfants de Jean Fortunat Prouvost:
Marie Françoise Constance Prouvost 1731
Jacques Prouvost 1732
Pierre Joseph Prouvost 1734
François Alexandre Joseph Prouvost 1736
Béatrice Prouvost 1738
Louis Joseph Prouvost 1741-
Marie Prouvost 1743
Jean Baptiste Prouvost 1745
Marie Marguerite Joseph Prouvost 1747
Hyacinthe Félicité Henriette
Josèphe Prouvost 1750-1783 & Florent Joseph de Meulenaere
1751-1812
Gabriel Prouvost 1752
Eléonore Prouvost 1755
• Du côté de Marie Agnès Florin:
o Enfants de Marie Catherine Florin:
Pélagie Meurisse 1739-1790 & Pierre Philippe Hespel 1732-1807
Marie-Angélique Meurisse 1749-1790 & Pierre Joseph Lepers 1755-1791
o Enfants d'Ursule Henriette Florin:
Agnès Ursule des Mazières & Bernard Albéric Preingué
o Enfants de Pierre Constantin Florin:
Philippe Nicolas Florin 1760 & Victoire Joseph Delebecque 1765-1829
Florimond Albéric Florin 1762
Marie Henriette Philippine Joseph Florin 1764 & Ferdinand Augustin Joseph Defrenne 1763
Marie-Catherine Florin 1765-1832 & Basile François Bulteau 1756-1836
Pierre Edulphe Florin 1766-1820 & Catherine Louise Frys 1776
Marie Justine Florin 1773 & Charles François Tiberghien 1769-1810
Charles Henri Florin 1774-1831 & Martine Augustine Liévine Defrenne 1782-1852
Augustin Joseph Florin 1776
Louis Aimable Florin & ? Scheppers
Total: 33 personnes.
Cousins issus de germains de Pierre Constantin Joseph Prouvost
• Du côté de Jacques Prouvost:
o Enfants de Marie Françoise Prouvost:
Pierre Desruelles 1738-1747
Marie-Catherine Desruelles 1739
o Enfants de François Ignace Dassonville:
Jean Baptiste Dassonville +1703
• Du côté de Antoinette Masurel:
o Enfants de Philippe Roussel, seigneur des Grands-Fossés:
Alexandre Roussel, écuyer 1746-1825 & Marie Françoise Fiévet 1752
o Enfants de Christine Pélagie Roussel:
Philippe Joseph Castel 1749 & Marie Sophie Patallier 1757-1826
• Du côté de Jean-Baptiste Nicolas Florin:
o Enfants de Jean-Baptiste Florin:
Bernardine Florin 1769 & Pierre Joseph Motte 1757-1794
o Enfants d'Anne Josèphe Constance Florin:
Martine Joseph Delebecque 1758-1837 & Jean-Baptiste Joseph Defrenne 1756-1810
Victoire Joseph Delebecque 1760-1763
Victoire Joseph Delebecque 1765-1829 & Philippe Nicolas Florin 1760
Adélaïde Joseph Delebecque 1767-1841 & Louis Joseph Lepers 1766-1849
Hyacinthe Josèphe Delebecque 1769-1841 & Floris Louis Joseph Defrenne 1766-1826
o Enfants de Reine Emmanuelle de Fretin:
Louis Wacrenier 1772-1842 & Clétine Defrenne 1782-1842
Total: 12 personnes.
Les alliances Virnot de Lamissart et Prouvost et leurs demeures au XVIII° siècle
Il y a eu quatre
alliances entre les Virnot et les Prouvost : deux au XVIII°, deux au XX°
siècle :
Rose-Marie VIRNOT
de LAMISSART (1772-1851) épouse de Jean-Baptiste PROUVOST
Louis-Urbain VIRNOT
de LAMISSART (1779- 1837), épouse Aimée-Joseph
PROUVOST,
Au XX° siècle, Marthe
VIRNOT épouse Georges PROUVOST
« Rose-Marie Virnot de Lamissart (1772-1851),
épousa, le 13 Brumaire an III (Novembre 1795), Jean-Baptiste PROUVOST, né la
Madeleine-lez-Lille, âgé de 29 ans, fils de Jean-Baptiste, « practicien» et
de feue Marie-Madeleine-Elisabeth Baillant (fille de Jacques et de défunte
Marie-Magdeleine Malfait), fils de « sieur Jean Baptiste Prouvost», né à
Wasquehal, bourgeois de Lille en 1776, fils de Robert Prouvost et Marie-Anne Joseph
Florin, décédé le 7/5/1797, sans
postérité ; remariée à Marie-Jean-Charles Gennart, receveur des domaines,
+ 12/2/1834, + paroisse St-André 15/11/1881 dont le beau frère était Charles-Alexandre-Joseph Rameau:sans enfant et grand amateur de fleurs, celui-ci se retira a
Mons-en-Pevele, ou il mourut laissant par donation entre vifs des 7 et 15
Septembre 1875 à
Leur sœur, Catherine-Sophie Virnot de Lamissart, née
18/1/ 1777, décédée à Wazemmes, 5/7/1859, épousa le 9/6/1800, Dominique-François
Virnot, son cousin, dont postérité.
Leur frère Louis-Urbain Virnot de Lamissart, né le
23 Novembre 1779, décédé le 20 septembre 1837; en Prairial an X (3I mai 1802),
épouse Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le 30 Mai 1819, 44 ans, fille de Jean
Baptiste Prouvost, négociant et Marie-Magdelaine Isabelle Joseph Baillant, dont
un fils Urbain-Léon PROUVOST, né le 29 Fructidor, an XII (16 Septembre 1804),
décédé le 26 Vendémiaire 15/12/04.
Jehan PROUVOST, né à
Roubaix vers 1545, décédé à Wasquehal, époux d’Antoinette LEBLAN |
|||||
| |
|||||
|
|
|
|||
| |
| |
||||
Pierre PROUVOST, laboureur à Wasquehal et peigneur de sayette, né
vers 1590. Certaines sources le disent décédé le 7/12/1623 à Wasquehal, mais
cela est incompatible avec la date de naissance de son fils. Il épouse Marguerite
des TOMBES (Rentes héritières 2BXI 09C 1456 du 14/06/1623 er 2BXI 08B 956 du
15/03/1617) |
Guillaume PROUVOST ca 1580- |
||||
| |
| |
||||
Pierre PROUVOST, né vers 1621, décédé le 19 février 1697 - Roubaix
(Nord)épouse à Lille, le 20/12/1651, Philippotte de LESPIERRE, née à Croix le
14/12/1628, décédée à Roubaix en1709, fille de Jacques (v1600-+19/11/1639) et
de Marguerite FLAMENG (vers 1600, décédée le 17/04/1646). Jacques est fils de
Daniel DELESPIERRE, Seigneur de Wassegnies ca 1560-/1614Pierre et Philipotte
eurent 10 enfants de 1652 à 1664. |
Pierre PROUVOST 1606-1681 |
||||
| |
| |
||||
Guillaume PROUVOST né le 03/03/1660, époux par contrat du 18/01/1690
à Lille (Tab 201/03) de Jeanne DUBOIS (fille de Jean °v1635 et de Jeanne d'ILLIES),
née St André vers 1665, dont au moins 6 enfants nés à Wasquehal de 1692 à
1704, |
Pierre PROUVOST, Echevin de Wasquehal
1648-1691 épouse |
||||
| |
Marguerite de Lespaul |
||||
Robert Joseph PROUVOST né à
Wasquehal le 30/04/1699, malade le 17/02/1744, épouse à Mouvaux, le 04/05/1738, Marie Anne Joseph FLORIN, dont
3 enfants connus |
|||||
| |
|
|
|||
Jean Baptiste PROUVOST bourgeois
de Lille par achat du 17/05/1776, épouse Marie Madeleine Isabelle BAILLIANT, née à
La Madeleine vers 1747, (fille de Jacques et de Marie Madeleine MONFROY),
décédée à Wasquehal le 17/02/1744, demeurant à Marcq. |
|
|
|||
| |
|
|
|||
Jean
Baptiste Joseph PROUVOST 1765-1797; épouse Rose Marie
VIRNOT de LAMISSART ;
sa
soeur Aimée-Joseph PROUVOST, décédée le
30/05/1819, épouse Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART ,
23/11/1779- 20/09/1837 |
|
|
Ils habitaient l'h
en janvier 1838, Barthélemy Delespaul, dit Delespaul Aîné, propriétaire avec son frère de la filature de lin Delespaul & Delespaul, maire adjoint de Lille, bienfaiteur des Hospices de Lille, (une rue de Lille portera son nom). 1805 – Lille-2 octobre 1854 à 49 ans, fils de Barthélémy Delespaul 1778-1813 et Henriette Julie Françoise Pollet, achète aux héritiers de Monsieur Virnot-Delamyssart, moyennant 91.720 francs, une belle maison avec atelier adjacent, située 73 rue de Jemmapes à Lille (actuellement 52, façade de l'esplanade à Lille), succession de Louis-Urbain VIRNOT de LAMISSART, 9° enfant de Charles-Louis, né le 23 Novembre 1779, décédé le 20 Septembre 1837 .
Une onrique vue par le grand Jean Pattou.
Les parents de Louis Urbain Virnot de Lamissart-Prouvost habitaient
l'hôtel Virnot de Lamissart puis Quecq
d'Henriprêt, 44, rue de la Barre à Lille.
Il fut construit par Charles-Louis VIRNOT de
LAMISSART de Musemberg (1737-1808)
Charles Louis Virnot de Lamissart vendit "l'hôtel de Lamissart" qui porte encore son nom,
130 rue Royale à Lille,
à Pierre Joseph Du Chambge, baron d'Elbecq, maréchal de camp des armées du roi: en 1786:
façades et toitures sur rue, sur cour et sur jardin (cad. HI 13) ; en face, l'église Saint André.
Inscription par arrêté du 1er mars 1978.
Urbain III Dominique et Catherine Virnot (par Heinsius), frère de Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001
Le frère de Marie-Alexandrine était Charles Lenglart et Marie-Anne van Nuffel, un mécène et collectionneur du siècle des lumières, Seigneur de Lannoy et de Plancques, Chevalier du Lys par le roi Louis XVIII le 26 juillet 1814, Trésorier de la ville de Lille, Echevin, négociant, futur conseiller municipal, président du canton de 1813 à 1816, député de la ville de Lille au sacre de Napoléon,conservateur du musée de Lille.(1740-1816), mécène. Apparente aux familles bourgeoises de Lille83, Charles Lenglart épouse en 1767, Marie Anne van Nuffel, issue de la noblesse bruxelloise. Sur le plan artistique, il entretient des relations avec Jacques-Louis David, Piat-Joseph Sauvage, Noel Lemire, Jan Garemijn, Louis- Nicolas van Blarenberghe ; Il est lui-même peintre amateur et se montre attentif a la vie de l’école de dessin au sein de laquelle Il remplit le rôle de commissaire a partir de 1782. En résumée, pour dépeindre Charles Lenglart, Il suffit de dire qu'il est véritablement un homme du siècle des Lumières.
Marie Dehau-Lenglart, Livre de famille, éditions "l'épi d'or", 2001
on y repère quelques familles:
Virnot de Lamissart, Quecq d'Henriprêt, de Savary du Gavre, de Brigode de
Canteleu (peut être le maire de Lille; ou le beau frère de Catherine Virnot,
Jean Chrysostome de Brigode); de l’Espagnol , de Grimberie, Deprat?, de
la Sozaie, le chevalier de Basserode (auteur de la gravure de la visite de
Louis XVIII dans l’hôtel d'Avelin vendu par Pierre-Urbain Virnot au maire de
Lille, Louis Marie Joseph de Brigode), Quecq de Sevelingue, Danniaux, de
Fosseux (futur maire de la Madeleine), d'Oldenbourg, du Plessis, d'Ennevelin,
de Bourghelle, de Sommièvre. Bonnier, Barrois (le député et maire de Lille,
gendre d'Urbain Dominique Virnot), Capron, Genart, LeThierry, Prouvost, Macquart, famille ascendante des
Florin-Prouvost; Pierre Macquart, seigneur de Caudescure, secrétaire du général
Marescot à l’armée du Rhin, devient enthomologiste distingué tandis que son
frère Philippe fonde le muséum d'histoire naturelle de Lille), Lenglart (le
célèbre collectionneur, frère des deux soeurs Virnot, échevin et trésorier de
Lille, conservateur du musée, député de Lille au sacre de Napoléon Bonaparte,
vice président de la Société de Sciences et des Arts), "ami de Jacques Louis
David" (Trénard). Vanoenacker, Leplus, de Basserode , van
Blarenberghe (la dynastie de peintre et miniaturistes du Roi), Bazire. Leplus,
Alavaine, Mas, Van Brabant, Vogel, Bocquet, Lefebvre, Henry.
Nous
pouvons comparer les portraits familiaux ci dessus avec beaucoup des
dessins des Watteau de Lille, ci-dessous, provenant de la
collection de Charles Lenglart, principal mécène et immédiat parent des
Virnot, Prouvost, Quecq d’Henriprêt,
Lethierry d’Ennequin, Barrois, de Fosseux, de Raismes etc…On peut facilement
imaginer que les modèles appartiennent à ces familles : le tableau ci-dessous
pourrait parfaitement se passer dans un des hôtels familiaux.
Le neveu
des Lenglart : Louis-Marie-Joseph de Brigode-Kemlandt (1776-1827)
Armoiries du Comte de Brigode - ©
infographie lillempire
Pair de France
Maire de
Lille
Chambellan
de l'Empereur
Chevalier
d'Empire
Comte sous
majorat en août de la même année.
né le 24 octobre 1776 (baptisé à l'église St Etienne) à Lille.
Fils de
Pierre de Brigode, Conseiller secrétaire du roi en la chancellerie du parlement
de Flandres (31 décembre 1780), Marié le 6 août 1771 avec
Marie-Catherine
Recq ; son frère, Jean Chrysostome de Brigode de Canteleu,
comte, échevin avait épousé Marie-Reine Lenglart,sœur de Catherine Charlotte
Virnot-Lenglart, de Marie-Alexandrine Virnot de Lamissart-Lenglart et de
Charles Lenglart, Ils
étaient les enfants de Nicolas Hubert Lenglart, seigneur de
la Motte, de Ponchel-Englier et de Lannoy, échevin de Lille et
d’Alexandrine
Carpentier, fille de Charles et Anne Catherine de Kerpen; le tableau ci
dessous, par Jacops, peintre de la guilde d'Anvers, est signé et
daté 1602; il est dans la descendance depuis cette époque.
|
Etudes parallèles des familles Prouvost et Virnot
La recherche offre des découvertes très passionnantes; nous avons été intéressés de découvrir la simitude de statut et de profil des familles Virnot et Prouvost sous l’Ancien Régime.
Cela commence déjà avant le XVII° siècle car les deux familles n’évoluent
pas dans les villes: les Virnot viennent du village montagnard de Saint Nicolas
de Givoye dans le Val d’Aoste, actuellement l’Italie ; les Prouvost sont
installés, de date immémoriale, à Wasquehal où ils sont propriétaires terriens
aisés. C’est seulement cognatiquement qu’ils descendent des Prouvost des
Huchons -de Roubaix- dont Jehan fut bras droit de Pierre de Roubaix, proche
collaborateur du duc de Bourgogne.
Aux XVII°, XVIII° et début du XIX° siècle, le parallèle entre deux familles
de « bourgeois des Flandres » dont nous sommes si fiers, est étonnant
de similitude:
Comparons donc quelques contemporains des deux familles :
Pierre
VIRNOT (1649-1701)
échevin de Lille en 1700, baptisé le 9 Novembre 1649,
épousa a Lille, paroisse St-Etienne, le 14 Juillet 1676, Marie-Elisabeth
SAMPART, fille de Jean, et de Catherine Coolen.
Il releva sa bourgeoisie le II Septembre 1676 et mourut Paroisse
St-Etienne, le II Avril 1701.
Le décès de sa femme est du 14 Avril 1719, même paroisse.
En 1680, Catherine Coolen céda à ses deux gendres une maison avec savonnerie et
saline au rendage de 400 florins et tant en argent qu'en huile, potasse, savon,
sel gris et blanc, un fond de 20.000 florins au cours de 660 florins
annuellement. Pierre et Marie-Elisabeth avaient eu seize enfants.
ET
Pierre
II Prouvost (1648-1691)
baptisé à Wasquehal le 09/06/1648, échevin de Wasquehal, (épitaphe à gauche
de l'autel Saint Nicolas de l'Eglise de Wasquehal), épouse le 25 février 1669
Marguerite de Lespaul, née le 30 janvier 1648 décédée le 27 janvier 1720,
inhumée près de l'autel Saint Nicolas de l'église de Wasquehal). Ils ont
4 enfants connus nés à Wasquehal de 1670 à 1678.
Elle est la fille de Jacques de Lespaul, Seigneur du Gauquier à Wattrelos,
lieutenant de Roubaix de 1668 à 1672, maître de manufacture ; En 1690, il
était réputé le plus riche de Roubaix; il habitait le quartier de
I'Hommelet. il fit, cette année, un don de 200 livres à la Table des
pauvres et lui remit en outre 900 livres pour capital d'une rente à charge d'
obi. Honorable homme Jacques de Lespaul, seigneur du Gauquier à Wattrelos,
mourut le 4 septembre 1691, âgé de 85 ans, et fut inhume dans I' église de
Roubaix et Jehanne de le Dicque, fille de Gilles de le Dicque, Seigneur de la
Boutillerie à Watrelos et Marguerite Flameng, dame de la Boutillerie, d'une
famille notable de nombreux échevins et trois religieuses à l'hôpital Sainte
Elisabeth.
Vers 1681, (1691), Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre Prouvost lègue à la
paroisse de Wasquehal centre trente livres parisis à charge de prières
" et le reste des revenus à acheter des camisoles pour les pauvres
vieil hommes". Le 1° juin 1700, Marguerite de Lespaul, veuve de Pierre
Prouvost, passe un accord avec les religieuses de l'hôpital Sainte-Elisabeth de
Roubaix, par lesquelles deux parties s'interdisent pendant 50 années de planter
des bois montant; le long des héritages aboutissant à la piedsente du
bourg au hamel de Blanchemaille (rue des Lignes) et à la piésente qui
mène de la précédente au chemin de la croisette du Pret à la rue Nain (
rue de l’Hermitage) ; ladite Marguerite se réserve le droit de planter
des baies d'épine. (Archives de Roubaix, CG. 287.) (" Recueil de
généalogies roubaisiennes" de l'abbé Th Leuridan).
« Pierre Prouvost, de Wasquehal, fils de Pierre, et de Péronne Florin, époux de
Marguerite de Lespaul, de Roubaix, fille de Jacques et de Jeanne de Le Dicque,
mort le 7 juin 1681; et inhumé dans l'église de Wasquehal où on lisait son
épitaphe à gauche de l'autel Saint-Nicolas, légua à ladite église une somme de
350 livres parisis pour être converties en rente héritière, à charge d'an obit
à trois psaumes et trois leçons, etc., avec distribution de camisoles à des
pauvres vieux hommes. La veuve de Pierre Prouvost, Marguerite de Lespaul,
mourut le 27 janvier 1720 et fut aussi inhumée dans l'église de Wasquehal, près
de l'autel Saint-Nicolas où l'on voyait sa pierre sépulcrale. Elle fonda de
même un obit à perpétuité, avec distribution de 4 camisoles à 4 vieilles
femmes. Sur la censé occupée en 1748 par la veuve de Martin Franchomme, étaient
assignés 15 florins par an pour celte fondation. Jacques Prouvost, leur fils
aîné, fut également inhumé dans la chapelle Saint-Nicolas, sous une pierre de
marbre. Mais, la plus importante fondation fut celle du pasteur Jacques
Blampain. Par son testament des 16 juillet 1707 et 17 novembre 1708, levé le 4
septembre 1711, jour delà mort dudit pasteur, Me Jacques Blampain demande â
être inhumé dans l'église de Wasquehal au-dessous du marchepied de l'autel de
Notre-Dame. Il ordonne mille messes pour le repos de son âme et de celles de
ses parents et amis trépassés. Il donne à l'église de Wasquehal la table
d'autel du choeur avec la peinture de Saint-Vincent, les reliquaires d'ébène et
d'écaillé enrichis de cuivre doré et argenté, les reliquaires de laiton rouge
enrichis d'argent et de cuivre doré et Généalogie manuscrite, 1748. — De
Pierre Prouvost, arriére petit- fils de Jean Prouvost et d'Antoinette Le Blan,
descend directement la belle famille Prouvost de Roubaix, l'une des plus
distinguée de cette ville - où elle compte de nombreux représentants ; les
derniers nés, arrière-neveux de M. Amédée Prouvost, constituent la douzième
génération. » Leuridan
" Dans le cours du XVII' siècle, les représentants de cette branche de la
famille de Lespaul, favoris de la fortune, ont quitté Roubaix pour s’établir à
Lille, où, insensiblement, ils ont pris rang parmi la noblesse.
Leur départ était, en novembre 1696, mis au nombre des malheurs publics: "
Nous, lieutenant et gens de loy du marquisat de Roubaix, déclarons et
certifions que ce lieu, quy par ci-devant a este renommé à raison de ses
manufactures et des gens de considération quy l'habitoient, est présentement
tombé en décadence et dépérit par suite de plusieurs événements fatals, à
savoir le feu quy, en 1684, a consommé la plus belle partie du bourg, les
banqueroutes des marchands de Tourcoing et de Lannoy qui en ont causé beaucoup
d'autres a Roubaix, la retraite des héritiers de Lespaul et des
principaux habitans quy ont pris leur résidence a Lille, les grandes
contributions qu'on a du payer en 1693, la famine arrivée en mesme tems,
quy a mis à la besace 1es deux tiers des habitants, et nonobstant le secours
des autres, plus de cinq cens desdits habitants seraient morts de pauvreté, de
disette et de faim, le manquement de travail des manufactures ont mis ce
bourg à telle extrémité qu'il ne retient plus rien de ce qu’ils a esté
autrefois. Archives de Roubaix, EE. 25, n' 33) " Leuridan
Ils seront tous inhumés au sein même des différentes églises de la ville de
Lille.
Autre
ressemblance entre deux contemporains :
Pierre-Urbain
VIRNOT (1678-1761)
Baptisé le 3 Juillet 1678, décédé le 25 Novembre 1761, célibataire;
Directeur de la Chambre de Commerce,
Juge consulaire,
ET
Pierre
III Prouvost (1675-1749)
la collégiale Saint
Pierre de Lille Saint Maurice de Lille
Il rédigea en 1748 la première généalogie de la famille Prouvost:
« Voila la description des descendants des Prouvost et de ceux qui se sont
alliez
jusques a la fin de cette année mille sept cens quarante huit.
Et on peut dire sans vanité, que lesdits du surnom Prouvost,
ont toujours vécu en gens de biens, d’honneurs
et de bonne réputation en la foi catholique apostolique et romaine
et les plus notables des villages qu’ils ont habitez "
il vivait à Lille, rue du Nouveau Siècle;
sa belle-sœur Elisabeth-Julie Trubert de Boisfontaine, dame de La Vigne,
épousa Philippe Emmanuel du Bus, comte du Bus, seigneur de Moustier, Ogimont et
d'Acquignies ;
les deux autres furent religieuses à Argenteuil.
Constatons
cela aussi chez ces deux contemporains :
Dominique
VIRNOT (1683-1766)
baptisé le 8 Septembre 1683, marchand Salineur, Bourgeois par relief du 10
Novembre 1732,
épousa à Lille, paroisse St- Etienne, le 22 Janvier 1732, Marie-Marguerite-Joseph
COUSIN, fille de Charles et de Marie Rohart ; baptisée le 2 Juillet 1700,
décédée le 18 Octobre 1744.
Syndic de la Chambre de Commerce en 1748
(La chambre de commerce de Lille avait été crée par ordre du Conseil du 31
juillet 1714 ; la juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant)
il mourut veuf le 12 Juin 1766. son portrait à cheveux blancs appartient à
Urbain Virnot,
ayant eu trois enfants:
1° Urbain III Dominique Virnot
2° Charles-Louis Virnot, Sgr de Lamissart
3° Ignace-Joseph, né le 28 Septembre 1738, décédé le 3 février 1739
ET
Jacques II Prouvost (1699-1774)
(1699-1774 inhumé dans l'église de Roubaix), Maître de manufacture,
épouse à Roubaix 1712 Marie-Agnès Florin (1712-1767), fille de Jean Nicolas
Florin, membre de la Manufacture de Roubaix et administrateur de la table des
Pauvres (1686-1737) et Marie Catherine de Surmont (1692-1744), inhumée
dans l'église de Roubaix, sœur de Pierre Constantin Florin, Député
suppléant aux Etats généraux de Versailles et premier maire de Roubaix (sa
petite fille Sophie Florin épousa Henri II Prouvost) époux de Marie Bacon de
Sains, fille de Philippe et Augustine Macquart (de Terline), de
deux religieuses de l'abbaye de Wevelghem (1713 et 1715) et des Brigittines à
Lille (1723):
Jacques et Marie Agnès Prouvost vont s'établir à Roubaix comme négociants et
habitent la rue Pellart; n'étant pas fils de maître, il entre dans la
manufacture en 1734 grâce à son mariage avec la fille d'un maître." RP
Louis d'Halluin.
Jacques Prouvost, un des cinquante maîtres de manufactures compris dans le
corps de métiers en 1761, taxé à 10 livres d’impots, dans son livre de
fabrique, mentionne les tissus suivants : satains de laine, satains anglais,
les minorques, les prunelles, les satains soie. Mais, dans la région, c’était
l’industrie de la laine qui occupait le plus grand nombre d’ouvriers.
Leur succession en 1775 dénombre leurs biens à Bondues, Tourcoing, Wasquehal,
Roubaix, Estainpuis et Willems. A l'époque, le voyageur la Force, décrivant la
Flandre en 1722, dépasse les estimations, en affirmant : « Outre les villes de
la châtellenie de Lille, il y a des bourgs aussi considérables que des villes :
Tourcoing et Roubaix sont de ce nombre et ne contiennent pas moins de 12000
âmes chacun. (histoire de Roubaix:Hilaire-Trénard,p 77)
Leurs enfants furent :
Stanislas Prouvost, né en 1736, baptisé le 2 septembre 1736, Roubaix (Nord).
Alexandre Prouvost, né le 24 novembre 1738, Roubaix (Nord), baptisé le 25
novembre 1738, Roubaix (Nord), marchand. Marié avec Rosalie Coulon, née
en 1745, décédée le 20 septembre 1780, Roubaix (Nord), inhumée le 22 septembre
1780, Roubaix (Nord) (à l'âge de 35 ans).
Augustin Prouvost, né le 29 décembre 1742, Roubaix (Nord), baptisé le 30
décembre 1742, Roubaix (Nord), prêtre, vicaire de Bersée, curé d'Hertain.
Ursule Prouvost, née le 11 avril 1745, Roubaix (Nord), baptisée le 11 avril
1745, Roubaix (Nord), décédée en décembre 1747, inhumée le 12 décembre 1747,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 2 ans).
Pierre Constantin Joseph Prouvost, né le 7 juin 1747, Roubaix (Nord), baptisé
le 8 juin 1747, Roubaix (Nord), décédé le 17 juillet 1808, Roubaix (Nord) (à
l'âge de 61 ans), négociant, manufacturier, député du Tiers-Etat aux
Etats-Généraux de Versailles, maire de Roubaix. Marié le 21 février 1775,
Roubaix (Nord), avec Marie Henriette Destombes, née le 13 mars 1747, Roubaix
(Nord), baptisée le 14 mars 1747, Roubaix (Nord), décédée le 22 juin 1798,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 51 ans).
Ursule Prouvost, née le 28 avril 1752, Roubaix (Nord), décédée le 9 septembre
1753, Roubaix (Nord), inhumée le 11 septembre 1753, Roubaix (Nord) (à l'âge de
16 mois).
Deux
grandes figures Virnot et Prouvost ont aussi ce parallèle :
Urbain III Dominique VIRNOT (1734-1794)
fils de Dominique, Syndic de la Chambre de Commerce en 1748; la
Chambre de Commerce avait été créée par ordre du Conseil du 31 Juillet 1714; la
juridiction Consulaire par décret du mois de février suivant, et de
Marie-Marguerite-Joseph COUSIN.
Il naquit à Lille, paroisse St-Etienne, le 15 Janvier 1734,
Consul et Négociant changeur, Bourgeois par relief du 17 Décembre 1764, il
épousa a la même paroisse le 4 Juin 1764 Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART
(1745-1818), (LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de Nicolas
Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à
l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: "à l'époque de Louis
XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices
lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la
française" Trénard: histoire d'une métropole.
M. et Mme Virnot-Lenglart habitaient rue de Gand (place Saint-Martin), un
hôtel où la jeune génération donna de charmantes représentations avant les
sombres jours de la Révolution et de l'Invasion ; Dans l'hôtel de la rue de
Gand, une vaste salle avait longtemps servi déjà de théâtre de Société. Louis
Lenglart brossait les décors; la jeune et élégante Catherine Virnot de
Lamissart, épouse de Dominique Virnot était une prima Donna délicieuse et on se
rappela longtemps une représentation de la Flute enchantée, particulièrement
brillante.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était encore
occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette
commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne
par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai
ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
C'est Heinsius peut-être encore qui exécuta un portrait ovale d'Urbain
Virnot, en habit rouge et gilet de soie brochée jaune, mais c'est a Iui
certainement qu'on doit son pendant, celui de Catherine-Charlotte Lenglart ;
ses traits en 1810 sont ceux d'une femme âgée déjà, mais pleine de vigueur et
d'activité intellectuelle; le visage apparait souriant, les lèvres minces, le
nez busque, les yeux. vifs et perçants. Sur une chevelure grisonnante un bonnet
de dentelle blanche, décoré de plumes de Marabout gris-bleu; le corsage est de
taffetas bleu-paon, décolleté en rond, et recouvert d'une fine barbe de
dentelle. Otage des Autrichiens, il mourut au Fort de Condé.
12: Pierre IV Constantin Prouvost (1747-1808)
échevin de Roubaix
sous l'Ancien Régime ,
"Maître de Manufacture"
puis maire de Roubaix le 13 août 1795,
l'un des principaux fabricants roubaisiens après avoir échappé à la
guillotine par la grâce de la "Réaction Thermidorienne"
épouse Marie Henriette des Tombes (1747-1798),
fille de Jean Joseph des Tombes, 12° du nom, échevin de Roubaix de 1740 à 1751
comme ses oncles Charles et Jean et soeur de Louis-Joseph des Tombes, échevin
de 1783 à 1790 ; Reçu "Maître de Manufacture" en 1777, il
devint l'un des principaux fabricants roubaisiens et, avant la
Révolution, figurait en tête des habitants les plus imposés de la paroisse.
Pierre Contantin Prouvost habitait rue Saint Georges à Roubaix, « une
maison qu’il avait acheté avec cinq autres pour la sommes de 530 florins,
13 patars et 5 deniers aux héritiers d’Albert et Joseph Lecomte. La maison
avait un magnifique jardin dont les murs étaient couverts de vignes de raisins
bleus et blancs. En été les fleurs donnaient un air enchanteur à la propriété,
plantée d’arbres à fusées, dont on cueillait les fruits en juillet ; on y
trouvait aussi des beurrés, des callebasses, l’amande de Suède. Il y avait deux
grandes pelouses qui furent la cause d’un procès entre Constantin Prouvost et
son voisin, Pierre Rouzé qui avait la prétention d’y curer son linge.
Constantin Prouvost ne dédaignait pas les plaisirs de la table. Les faïences de
porcelaine de Tournai et de Lille étaient, à cette époque, d’un usage courant.
Il y avait chez lui, de belles pièces d’argenterie portant la marque des
Fermiers Généraux de Lille : l’alouette volante : parmi ces pièces,
on admirait une grande cafetière Louis XV et un important service à liqueur
Louis XVI composé de quatre carafons garnis de rinceaux et roses et, au centre,
une pyramide surmontée d’une grosse boule d’argent qui représentait, sans
doute, une montgolfière, très à la mode, même dans le ?, à la suite des
ballons inventés en juillet 1783. » Ce journal, Pierre-Joseph Prouvost le
tenait sur un ordo de Tournai, diocèse auquel appartenait Roubaix. Ce Pierre
Prouvost, né en 1725, à Roubaix, avait épousé Marie-Catherine de Ramery, de
Mons, en Belgique. Il habitait rue du Fontenoy. Il était l’un des cinquante
maîtres de manufacture de tissus. Il était imposé à 12 livres. Le document
qu’il nous a laissé est bien curieux. Le 2 novembre 1771, écrit il, nous avons
mis en bouteilles une pièce de champagne rouge venant de Monsieur Roussel, de
Tourcoing. Nous avons payé 221 florins 15. Il y avait en cave : Bourgogne,
vieux Frontignan, vin de Rilly, une pièce de champagne à 22 de gros la pièce,
une pièce de Macon à 14 de gros. (…) : Pierre Prouvost reçoit le 20
janvier, la famille : l’abbé Prouvost, Philippe Constantin, son père,
Pierre Constantin, son oncle, sa sœur Béatrice Prouvost, qui fut prieure de
l’Hôpital sous la Révolution, sa mère Agnès Florin et d’autres.
(…) : Le 1° septembre, table ouverte pendant trois jours pour fêter
la dédicace ducate de Roubaix) : grande réunion des familles de Fontenoy,
Desmazières, Charvet, Lenôtre, Deldique, Deffrennes, Delannoy.
En cette circonstance, on a bu 27 bouteilles de Mâcon et 25 flacons de
champagne. L’année terminée, on fait l’inventaire de la cave : Pierre
Prouvost constate qu’on a consommé pour l’année 1771-72, en liqueurs, Macon,
Rilly, Bourgogne et Champagne, 187 flacons et 175 bouteilles ". Extraits
d’un article par Ernest Prouvost, le peintre, fils de Liévin, auteur de la
branche puinée.
Sa « vertueuse femme » Henriette Destombes s’alarmait de cette
prospérité pour l’avenir spirituel de ses enfants. Lorsque survinrent les
mauvais jours de la révolution, beaucoup de riches propriétaires,
craignant la confiscation de leurs biens, crurent prudent de les vendre pour
les convertir en assignats faciles à emporter en exil. Pierre-Constantin vendit
la plupart de ses propriétés. Il pensait bien que ses opinions pouvaient à tout
instant l’obliger à émigrer ; mais il ne put s’y résigner. Il envoya sa
femme et ses enfants dans un village voisin et se cacha dans une des dernières
propriétés qu’il avait conservées. Après le 9 thermidor, le 26 messidor an III
(14 juillet 1795), le représentnat du peuple Delamarre notifia à
Pierre-Constantin Prouvost sa nomination comme maire de Roubaix» AE
Prouvost. Le 22 vendémiaire an IV, avec le conseil municipal, il leva, comme
maire, le séquestre apposé sur la caisse du précepteur pour employer les
fonds comme secours aux pauvres. "Homme généreux et probe, il
avait proposé à sa commune trois actions principales. D'abord, venir en
aide aux pauvres. Ensuite, protéger les cultivateurs dont les charrois
réquisitionnés les forçaient à négliger les champs. Enfin, défendre
l'hygiène de Roubaix dont les citoyens laissaient devant les domiciles
des amas de boue et d'immondices ». Le souci des autres pour faire leur
bonheur, déjà." Albert Prouvost Toujours plus loin " On peut le
considérer comme le fondateur de la fortune industrielle des Prouvost ".
A l'époque, Panckoucke écrit dans son Petit Dictionnaire Historique et
Géographique de la châtellenie de Lille : « Beaucoup de villes ne valent
pas le bourg de Roubaix tant dans la beauté des maisons du lieu que dans
le nombre de ses habitants ».
Leurs sept fils furent négociants: Pierre Constantin Prouvost, né le
28 avril 1776, Roubaix (Nord), baptisé le 28 avril 1776, Roubaix (Nord), décédé
le 25 mars 1781, Roubaix (Nord) (à l'âge de 4 ans).
Eléonore Prouvost, née le 6 mai 1777, Roubaix (Nord),
baptisée le 6 mai 1777, Roubaix (Nord). Mariée, Roubaix (Nord), avec Ferdinand
Bulteau, né le 9 décembre 1770, Roubaix (Nord), baptisé le 10 décembre 1770,
Roubaix (Nord), fabricant. La fille de son frère épousa Esprit Charles Gabriel
de Bully, Payeur général du Trésor Royal à Lille, Chevalier du Lys,
propriétaire du château de Coeuilly, fils de Charles, avocat en Parlement de
Paris, payeur général du Trésor Royal à Lille, député du Nord, conseiller
municipal de Lille, d’une illustre et très ancienne lignée d’écuyers:
Albertine Prouvost, née le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord),
baptisée le 17 décembre 1778, Roubaix (Nord), décédée le 14 avril 1849, Roubaix
(Nord) (à l'âge de 70 ans). Mariée le 8 août 1804, Roubaix (Nord), avec Aimé
Gruart, né le 28 septembre 1778, Roubaix (Nord), baptisé le 28 septembre 1778,
fabricant de tissus.
Augustin Joseph Prouvost, né le 7 septembre 1780, Roubaix
(Nord), baptisé le 7 décembre 1780, Roubaix (Nord), décédé en 1816 (à l'âge de
36 ans), négociant.Marié le 26 mai 1806, Roubaix (59), avec Henriette Thérèse
Destombes, née le 5 octobre 1778, Roubaix, baptisée le 5 octobre 1778, Roubaix
(Nord), décédée le 10 janvier 1808 (à l'âge de 29 ans).
Pierre Constantin Prouvost, né le 30 avril 1782, Roubaix
(Nord), baptisé le 30 avril 1782, Roubaix (Nord), décédé le 12 novembre 1812,
Roubaix (Nord) (à l'âge de 30 ans), négociant.Marié avec Augustine Constance
Grossemy.
Henri Prouvost, né le 19 novembre 1783, Roubaix (Nord),
baptisé le 20 novembre 1783, décédé le 20 août 1850, Roubaix (Nord) (à l'âge de
66 ans), fabricant, filateur, négociant.Marié le 1er août 1809, Roubaix (Nord),
avec Liévine Defrenne, née le 25 novembre 1791, Roubaix (Nord), décédée le 4
novembre 1824, Roubaix (Nord) (à l'âge de 32 ans). (sa soeur épousa
Gaspard-Aimé Charvet, Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal
de Lille) dont Rose, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille,
supérieur des Rédemptoristes, Gaspard-Justine, doyen de Valenciennes.
Bon Ami Prouvost, né le 27 mars 1785, Roubaix (Nord),
baptisé le 28 mars 1785, décédé le 8 mai 1827, Roubaix (Nord) (à l'âge de 42
ans), négociant, administrateur des Hospices (parrain: Philippe Constantin
Prouvost 1743-1785/ ). Marié le 6 décembre 1813, Roubaix (Nord), avec Camille
Defrenne, née le 21 janvier 1793, Roubaix (Nord), baptisée le 22 janvier 1793,
Roubaix (Nord). (sa soeur épousa Gaspard-Aimé Charvet,
Membre de la chambre de Commerce et conseiller municipal de Lille)
dont Rose Prouvost, religieuse du Saint Sacrement, Louis-Camille
Prouvost, supérieur des Rédemptoristes, ordre fondé en 1732 par Saint
Alphonse de Liguori (1696-1787). Gaspard-Justine Prouvost, doyen de
Valenciennes (Un doyen est également le prêtre coordinateur d'un doyenné,
c'est-à-dire d'un ensemble de plusieurs paroisses).
Pierre Constantin Prouvost (1747-1808), officier de la Garde Nationale dt
François Henri Prouvost, avocat Cour de Bruxelles épx de Julia d'Elhougne
dt Marie ép d'Edmond d'Heilly et
Georges Jules Prouvost, avocat, conseiller à la cour d'appel d'Amiens,
lieutenant des Gardes Nationaux époux de Marie Lucie de Mailly.
Dans leur descendance, Françoise Le Grain, née à La Tronche (Isère),
mariée le 18 mai 1985, Ferney-Voltaire (Ain), avec Jean de Farcy,
comte de Pontfarcy, né au château de Champfleury, Arquenay ; Laurent
Vaudoyer, né en 1972, marié avec Eléonore Le Grix de La Salle ,
descendant de Jacques, Chevalier, conseiller du Roi, président trésorier
général de France et garde-scel au bureau des finances de la généralité de
Bordeaux, Alphonse d'Heilly, né le 26 juin 1908, Roubaix
,décédé le 25 janvier 1979, Grenoble (Isère) (70 ans), prêtre
jésuite, aumônier des Centres de Préparation au Mariage, Véronique
d'Heilly, née à Versailles (Yvelines), mariée le 21 juin 1997,
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne), avec Bertrand de Castelbajac, né à
Bordeaux, Élisabeth Dubois, née le 25 octobre 1907, Roubaix,
décédée le 23 avril 1983, Epinay sous Sénart (75
ans), fille de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Observons
aussi deux femmes d’exception, contemporaines :
Catherine-Joseph-Charlotte LENGLART (1745-1818),
(LENGLART: d'argent à l'aigle de sable), fille de
Nicolas Hubert-Joseph Lenglart et de Alexandrine-Gabrielle-Albérique Carpentier ,
baptisée Paroisse Saint Etienne le 5 Avril 1745 d'une famille liée à
l'industrie de la dentelle depuis plus de 200 ans: " A l'époque de Louis
XVI, Carpentier donne du travail à un millier de dentellières, et ses bénéfices
lui permettent de mener grande vie dans son hôtel décoré à la française"
Trénard : histoire d'une métropole.
Le 11 Frimaire an II (Dimanche 27 Octobre 1793) alors que le pays était
encore occupe par les armées coalisées, Urbain-Dominique, sur les instances de
Pierre-Augustin Serrurier son fermier, se rendait a Bouvines afin d'apprécier
les dégâts causes dans sa propriété de la Court pendant les cinq mois que les
troupes ennemies de la République avaient occupe le territoire de cette
commune; entre Ascq, Sainghin et Lezennes, il se trouva tout-a- . coup cerne
par deux groupes de cavaliers et hussards autrichiens et fut emmené a Tournai
ainsi que sa femme et deux de ses enfants qui l'accompagnaient.
Au bout de deux jours Catherine-Charlotte Lenglart et son fils Louis furent
remis en liberté, mais sur les instances du General Comte Kinsky et du
Capitaine Obern qui se plaignaient de n'avoir pu obtenir des Lillois
l'élargissement de deux échevins de Templeuve-en-Dossemetz, le Prince de
Cobourg et le Duc d'York , les jugeant de bonne prise, décidèrent de
retenir M. Virnot et sa fille Julie comme otages. François-Joseph, Comte
Kinsky, ne en 1739, prit part a. la guerre de sept ans, a la campagne de 1788
contre les Turcs, et a celle de 1793-96 contre la France; il devint
Grand-Maitre de l'Artillerie des Armées impériales et mourut en 1805. Vainqueur
de Dumouriez a Nervinde, le feld-maréchal de Cobourg fut a. son tour vaincu a
Tourcoing par Moreau a Wattignies, et a Fleurus par Jourdan. Deuxième fils de
Georges III ne a Windsor en 1763, Evêque d'Osnabrick commandant des troupes
anglaises envoyées au secours des impériaux, Fréderic d'York, jusqu'a la paix
de Valenciennes, agit en commun avec le Prince de Cobourg.
Madame Virnot-Lenglart fit rédiger un procès-verbal de la capture de son mari,
obtint du Directoire du département du Nord l'attestation qu'il n'était compris
dans aucune liste des émigrés ou présumés tels, et que ses biens n'avaient pas
été mis sous séquestre (Douai 4 Nivôse, an II); elle sollicita du Tribunal
l'autorisation de pouvoir en son absence signer valablement des lettres de
change et vendre telle ou telle partie de biens de ville ou de campagne
pour remplir les obligations auxquelles elle avait été fixée dans l'emprunt
force; mais, pour obtenir l'échange des otages, les démarches multipliées
auprès du General La Valette et des représentants du peuple a la Convention
restèrent vaines. La fortune d'Urbain-Dominique Virnot était considérable, mais
au moment de sa capture il avait a faire face a des traites de 48.000 florins
et de 90.000 marks a. Hambourg et Catherine-Charlotte Lenglart redoutait
qu'elles ne fussent pas payées par ses correspondants. « Vous feriez bien,
(sic) lui écrivait-on de Paris, le 7 ventôse 1794 si vous aviez encore chez
vous quelques parties de potasse, de les offrir a. la Municipalité pour être
employées a la confection du salpêtre, que l'on ne cesse actuellement de
travailler pour la République (et qui serait certainement acceptée avec plaisir
par nos frères ». Le prince-de Cobourg se refusa a rendre la liberté a la jeune
fille qui s'était dévouée à son père, -mais comme l’étroite surveillance
antérieure s'était relâchée, Julie Virnot en profita pour s'évader.
Transféré sous bonne garde a Cysoing, puis dans le fort de Condé,
Urbain-Dominique Virnot y mourut le 3 Prairial an II (1° Juin 1794) après sept
mois de captivité. Plus tard, il fut inhume a Lille St-André, par les soins de
Charles Le Thierry.
Un magnifique portrait exécuté en 1771 par Heinsius représente le couple de M.
et de Mme Virnot-Lenglart dans leur jeunesse, Urbain-Dominique en habit de
velours, s'ouvrant sur un jabot de dentelle et un gilet de soie brochée, la
perruque poudrée, nouée d'un ruban noir, avec sur le coté des rouleaux
pommades, les lèvres bien dessinées, le nez aquilin, le regard tourne vers sa
femme derrière laquelle il est appuyé ; de Catherine-Charlotte Lenglart,
bornons-nous a dire que l'arrangement exquis de sa coiffure et de sa toilette
de taffetas rose, l' élégance suprême des nœuds retenant le fichu et les
manches doublées de dentelles ne peuvent qu'exciter l'admiration la plus
enthousiaste. Son portrait, a cheveux blancs, appartient a M. Urbain
Virnot-Ovigneur.
Après avoir procédé au partage de ses biens le 4 Mai 1810, Catherine-Charlotte
Lenglart décéda le 30 juin 1818, ayant eu neuf enfants ; il existe un
inventaire de 1818 après décès de Catherine Lenglart, veuve de Urbain-Dominique
Virnot, en sa demeure 56, rue de Tournay à Lille : côté objets (un cartel doré
avec statue bronze prisé à la forte somme de 450 F) et meubles (piano,
bergères, fauteuils, etc...), il n'apporterait pas grand chose. Peut-être côté
argenterie. Il y en a beaucoup : cafetière, théière, plateaux et des couverts
nombreux, certains marqués DL, DV et LB. Il y avait un cabriolet (220 F), une
calèche (400 F), une voiture forme antique (500 F), une vinaigrette (voiture
découverte) 150 F). Il y avait aussi des fermes et des maisons à Lille. Le
partage des biens de feu Urbain-Dominique Virnot a eu lieu le 4/5/1810 devant
Salembier.
ET
Catherine
Françoise Prouvost (1752 – 1801)
épousa, le 30 avril 1782, François Joseph DUROT 1747-1815, fils
d’Arnould-François DUROT, bourgeois de Lille, remarquable exemple de parcours
proto-industriel :
sa vie intense a été racontée par Alexis Cordonnier dans son article : « Une
industrie d’art au siècle des lumières : l’indiennerie DUROT (1765-1790) : il
créa ou racheta les:
Manufacture Royale des toiles peintes, indiennes & papiers peints en façon
de damas & d'indiennes de Lille qu’il créa : lettres patentes le 25
janvier 1770 (toiles frappées des armes fleurdelisées),
Manufacture Royale de verres, rachetée en 1775 et nommée sous la raison de son
fils ainé « Louis-François Durot et fils », dirigée avec son gendre Auguste de
LAGARDE ; cédée en 1777 à son associé Bernard Rousselle
Manufacture Royale de Mousselines d’Houplines (association avec de
Raincour) en 1768, Beau-père de Louis-François LEPERRE-DUROT, fondateur de
la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,
crée le 13 janvier 1784 place des Carmes à Lille et fabriquait de la porcelaine
dure cuite au charbon de terre. Marque au « dauphin couronné » et « A Lille »
Après la Révolution, elle fut dirigée par Gaboria. Elle ferma en 1817.
Marque au Dauphin Couronne porcelaine dure de Lille
Il installa sa manufacture-château au château de Beaupré, à Haubourdin,
propriété du comte de Roncq
François-Joseph est le frère d’Hubertine-Clotilde épouse d’Auguste Joseph de
LAGARDE de BOUTIGNY , seigneur de Bielville & autres lieux trésorier de France
au Bureau de Lille , chevalier , seigneur de Boutigny, substitut au
Bureau des Finances de Lille 1717-1749
de Dorothée-Julie Durot épouse de François-Joseph LEPERRE, fondateur de la
Manufacture Royale de porcelaines de Monseigneur le Dauphin,